[:fr]LES SEPT ESPRITS QUI FREINENT LA COURSE CHRÉTIENNE ET CONDUISENT A L’ÉGAREMENT[:]

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À la faveur de la série d’enseignements ayant pour grand thème « Les préalables ou les préparatifs avant l’entrée en Canaan », nous avons compris que, contrairement aux fausses doctrines jadis reçues, Canaan n’est pas le pays où coule le lait et le miel ; le pays du repos où tout le chemin est parsemé de bénédictions faciles, non ! Canaan est à la réalité, le monde à conquérir pour la cause de Christ ; tâche à laquelle il y a nécessité d’une minutieuse préparation, si nous voulons, en tant qu’ouvriers du Seigneur, parvenir à la victoire totale et finale. Dans ce bien grand thème, le Révérend Pasteur Caleb NGOA ATANGANA, par l’aide du Saint-Esprit de Dieu, a déroulé tout ce qui consiste en les préalables avant l’entrée dans ce monde assoiffé du Salut, que Jésus-Christ seul apporte. L’Éternel Dieu nous a donné Jésus-Christ, il nous a donné sa Parole, afin que quiconque croit en Elle et persévère dans tout son conseil jusqu’au bout, soit non seulement sauvé, mais participe également au Salut de ses prochains.

Cependant, plusieurs « montagnes » ou « esprits impurs », commandités par le diable et même quelques fois invités et entretenus par les mauvais comportements des uns et des autres, se placent en obstacles ou en embuscades pour empêcher aux véritables chrétiens de réaliser les précieux projets que le Seigneur a si bien formés pour leurs vies. Parmi ces esprits impurs, le Seigneur a permis que nous connaissions les stratégies, les manœuvres et les modes opératoires des sept groupes ci-après : 1) les esprits de « menottes », 2) le « jugement personnel », 3) l « ’incrédulité »+ le « doute » = la « peur », 4) la « manivelle de l’indépendance totale », 5) les « asticots », 6) la « justification personnelle », 7) le « refus de la vraie repentance », qui se manifeste par la « révolte et la rébellion ouverte ».  Nous comprenions alors que c’est la somme ou le concours des actions de ces sept groupes de démons qui conduisent habituellement les hommes à l’ « égarement », loin de Dieu,  loin des sentiers de la foi, de la justice, de l’intégrité, de la piété.

Ces grandes « montagnes » ou encore « esprits impurs » sont des forces maléfiques qui travaillent contre la Foi des enfants de Dieu. Au quotidien, ces esprits impurs s’attèlent à empêcher les personnes sauvées de maintenir leur Salut par une vie de sanctification permanente. Ils les empêchent d’adorer Dieu et de le servir ; service qui consiste à travailler pour le salut des âmes. En guise de rappel, nous avons compris dans des enseignements précédents que, lorsqu’une personne donne sa vie au Seigneur Jésus, elle est sensée manifester la vie de Jésus, elle est appelée à vivre en nouveauté de vie (2 Corinthiens 5 :17 ), c’est-à-dire vivre selon la Parole de Dieu, selon les saints commandements du Seigneur. C’est la raison pour laquelle le chrétien est appelé à lire sa Bible, à l’étudier, à la méditer jour et nuit de façon à vivre conformément à tout ce qui y est écrit (Josué 1 : 8). Cet engouement à plaire à Dieu peut très souvent s’observer chez des nouveaux convertis, chez une personne qui a réellement rencontré le Seigneur Jésus-Christ.

Quelques manifestions de ce bonheur inouï sont d’une part, la merveilleuse flamme du zèle, descriptive de la joie d’avoir été pardonné de tous ses péchés (la joie que seul le Saint-Esprit donne), de la joie d’avoir été racheté du feu de l’enfer ; et d’autre part, la haine absolue contre tout ce qui est péché, le zèle à obéir promptement à quelque instruction du Seigneur que ce soit (aussi difficiles semblent-elles), le zèle à témoigner de l’Amour de Jésus, le zèle à promptement se repentir etc. Mais, chemin faisant, on remarque aussi très souvent, malheureusement bien sûr, que des chrétiens jadis chauds et même bouillants, deviennent progressivement froids pour les affaires du Royaume de Dieu, démotivés au point de muter en de véritables blocs de glaces ! Mais pour quelle raison ? L’une des raisons la plus simple est qu’un mécanisme d’égarement s’est enclenché en ces chrétiens mal affermis, et méchamment manipulés par ces sept esprits chargés de ralentir à quelques égards leur course chrétienne, et au pire des cas, de détourner complètement leurs âmes du Chemin du ciel.

Dans de véritables églises chrétiennes, où la Parole de Dieu est enseignée en justice et en vérité, et où la présence du Saint-Esprit est manifeste, les leaders s’attèlent plutôt à prêcher l’évangile qui sauve effectivement les âmes du feu de l’enfer. En peu de mots, il s’agit du message de la repentance, de la conversion à Jésus-Christ et de la vie de sanctification (Actes 26 : 20). Ils s’évertuent à enseigner la vérité que cachent les fausses églises de réveil et les religions traditionnelles, dont la parole prêchée est volontairement fondée sur la philosophie, la morale, la sagesse humaine ou la duperie tout simplement. Mais voyez-vous, nombreuses sont des personnes qui, après être venues à Christ, ont minimisé la tâche ô combien nécessaire de se séparer promptement et radicalement de toutes les semences pernicieuses « des ramassis » (les faux chrétiens et les mauvaises compagnies, cf. Nombres 11 : 4-6) et des faux prophètes (l’évangile de facilité, de bénédictions à tout vent, de l’élévation, de la prospérité et que sait-on encore ?). Leur légèreté et leur lenteur à se déconnecter de leur vaine vie de gloire ou de peines d’avant conversion, ont laissé en elles des séquelles, des vides, des brèches dont l’ennemi fait vite de tirer profit.

Ces chrétiens ignorent ou oublient que le Seigneur, à coup sûr, a prévu, comme dans tout parcours de ses enfants et au-delà du bonheur, des moments de peines, de tribulations, d’épreuves, de grandes détresses et divers autres types de privations (Marc 10 : 29-30) pour l’affermissement de leur Foi. L’ Éternel Dieu nous demande d’ailleurs à cet effet de nous y attendre, car c’est seulement ceux qui auront persévéré dans toutes ces souffrances et tribulations jusqu’à la fin, qui pourront recevoir leur héritage céleste avec Christ, leur couronne de gloire (Romains 8 : 17-18), des vêtements blancs (Apocalypse 3 : 5), leur nom nouveau (Apocalypse 3 : 12), leur caillou blanc (Apocalypse 2 : 17), leur place assise sur le trône, à côté de Jésus-Christ (Apocalypse 3 : 21). OUI ! Ce sont des promesses avérées du Roi de Gloire à ses enfants, à tous ceux qui par la Foi en Jésus-Christ, croient au pardon de leurs péchés, en la résurrection et en la vie éternelle que Dieu offre gratuitement, par le biais du SANG de son Fils.

Seuls ceux qui croient sont habilités à conquérir Canaan pour le seigneur ! En effet, nombreux sont ceux qui entendent ce message, nombreux sont ceux qui y répondent, mais peu sont ceux qui persévèrent jusqu’au bout dans cette vie de foi jonchée de périls. Oui ! Il faut bien le dire, la vie chrétienne n’est certes pas une vie de facilités et d’aisance ou de plaisirs ! Mais au demeurant, elle est très passionnante pour quiconque met sa confiance en l’ Éternel. Il faudrait donc que tous le sachent et se préparent mûrement avant de s’y engager, et le Seigneur lui-même a affirmé à ce sujet : « car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : cet homme a commencé à bâtir, et il n’ a pas pu achever ? » (Luc 14 : 28-30).

C’est dire que tout homme qui vient au Seigneur doit mesurer ce que la vie d’obéissance à Christ aura à lui coûter ; s’il ne s’en sent pas capable, qu’il rentre à sa vie mondaine. Mais si oui, qu’il s’arme de courage pour porter sa croix chaque jour et suivre Jésus, jusqu’au bout (Matthieu 16 : 24). Malheureusement, il est constaté que beaucoup ne mesurent pas toujours bien le poids de l’obéissance et du renoncement à soi dont ils doivent faire montre pour Dieu et à l’égard du serviteur de Dieu (2 Chroniques 20 : 20) leur vie de Foi durant ; nous supposons ici qu’ils ont l’immense grâce d’être assis aux pieds d’un vrai serviteur de Dieu et non d’un loup en vêtements d’agneau.

Dans une église où règne l’Esprit du Dieu vivant, l’assemblée est conduite selon la volonté de Dieu dans toute sa gloire ; aussi le Saint-Esprit au travers du leader peut-il, dans son amour, émettre une ligne de conduite (instructions, conseils, interdits, règles, ordonnances, etc.) propre à préserver le peuple de Dieu de biens de pièges de l’ennemi. Et le Seigneur seul sait combien ces pièges sont nombreux au quotidien, et combien son peuple est fragile, ignorant, aveugle et sourd. Malencontreusement, ce peuple que le Seigneur a bien qualifié de « rebelle au cou roide ou raide », ne comprenant pas toujours l’amour de Dieu pour lui, pense que la Parole de Dieu et ses commandements, annoncés par le serviteur de Dieu à la chaire, sont des contraintes, de désagréables et pénibles obligations dont on pourrait de temps en temps ou largement se passer. Or, au demeurant, toutes ces instructions de Dieu, quoi qu’apparemment avilissantes au premier abord, sont un pur et excellent guide pratique pour une véritable vie chrétienne réussie sur cette terre des hommes semblable à un champ de bataille, au final.

Mais, beaucoup de bien-aimés du Seigneur ne le perçoivent malheureusement pas de la sorte. A un moment de leur course chrétienne, ils commencent à trouver la Parole de Dieu trop dure, impraticable, impossible à tenir, or la Bible dit clairement que « Les commandements de Dieu ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 : 3). A l’observation, tous ces symptômes sont déjà explicitement descripteurs de la présence de l’esprit de MENOTTES dans la vie d’un chrétien. Et comment reconnaît-on un chrétien menotté ? Celui-ci commence à bagarrer contre la Parole, à se sentir à l’étroit, emprisonné, malaisé, contraint à obéir, lorsqu’une instruction de vie est donnée en assemblée. Et voyez-vous, cette personne qui jadis, était toute feu toute flamme pour Dieu, désapprouve désormais son conseil. Ce qui ouvre de suite la porte au deuxième esprit du peloton, celui du JUGEMENT PERSONNEL. Cette autre « embuscade » est le contrecoup logique lorsqu’une personne manifeste déjà l’esprit de menottes. Celle-ci se surprend à contredire, à murmurer, à simplifier l’instruction que l’homme de Dieu donne en nourriture spirituelle à ses ouailles. Nourriture dont le but ultime est l’affermissement, l’assagissement, l’équipement de vie des soldats de Christ. À ce moment, ce chrétien peut croire faire une chose légitime : réfléchir par soi-même.

Pourtant, il ignore qu’il a déjà emprunté un chemin dangereusement glissant. Il se met à développer son propre raisonnement et se positionne d’après sa propre logique. Du coup, au lieu d’avoir la foi en ce que son berger enseigne sur la base de la Parole de Dieu, il se borne dorénavant qu’à ne croire (à avoir la foi) qu’en sa PROPRE parole ; celle qu’il aura si bien construite dans sa tête, d’après sa sélection de l’instruction qui serait tenable selon lui. Cela, c’est de l’incrédulité ! Cet « ancien chrétien » ou « chrétien rétrograde » ou « chrétien tiède » doute désormais de ce que la Parole de Dieu dit ; celle-ci perd aussitôt tout son bon sens, toute sa puissance dans son esprit et dans son cœur. Et quoiqu’il récite des tonnes de versets bibliques, sa désobéissance à l’instruction de l’homme de Dieu et par conséquent à Dieu lui-même (2 Chroniques 20 : 20), le met tout de suite et irrévocablement hors de la couverture de l’Oint de Dieu, l’exposant ainsi à tous les dangers, aux frustrations et même à la mort. On parle alors troisièmement de l’esprit d’INCREDULITE et de DOUTE avec pour résultante l’esprit de PEUR ; il est en effet notoire que la peur n’est que la résultante directe de l’incrédulité et du doute. Le chrétien d’antan est désormais habité par la peur ; la peur de tout ! Ceci parce que le Prince de Paix qui est Jésus-Christ l’a quitté.

La peur du lendemain, les inquiétudes et les divers soucis de la vie le tyrannisent et l’écartèlent. En lieu et place du contentement (1 Timothée 6 : 6), il s’embarrasse plutôt  des convoitises de ce monde et devient par ricochet ennemi de Dieu (1 Jean 2 : 15-17). Sa confiance effritée en le serviteur de Dieu l’empêche désormais, par peur, de lui soumettre quelque difficulté ou ennui qu’il peut rencontrer. Il se débrouille par conséquent à chercher ses propres voies et moyens de sorties et de résolution des problèmes ; quitte à aller puiser dans « d’anciennes réserves » (personnes ressources malsaines, sponsors ou méthodes d’avant conversion). Pour ne pas le dire, ce type de « chrétien », mieux d’ « ancien chrétien » trouve précisément que, cette école de Dieu, cette formation conduite par le Pasteur sous l’ordre de l’Esprit Saint est pénible, et il commence à rebrousser chemin. Or, on lui montre un modèle de vie chrétienne qui est pertinent, non seulement pour l’aider à préserver son Salut jusqu’au bout, mais aussi pour lui donner d’être utile au Seigneur dans la conquête de Canaan.  Le croyant qui rebrousse ainsi chemin démontre tout simplement par là qu’il n’a pas bien mesuré et calculé la dépense (Luc 14 : 25-33). Alors, il se laisse aller au relâchement, à l’emportement ; et même que, si cela dépendait entièrement de lui, il préfèrerait migrer vers des églises ou d’autres communautés à évangile souple, nuancé et dilué ; où on peut être « libre » de faire à sa tête ou selon sa propre réflexion. C’est donc cet état de cœur qui tout bonnement déclenche le mécanisme de la MANIVELLE DE L’INDÉPENDANCE TOTALE ; le quatrième esprit impur du processus.

Ecoutez, même si sa conscience du nombre élevé de « fausses églises » (églises dirigées par la pensée ou la philosophie humaine et diabolique, au détriment du Saint-Esprit et de la Parole de Dieu) est avérée, et qu’au départ, ce fait décourage « l’ancien chrétien » à déserter de suite l’assemblée qu’il sait pourtant être une assemblée vraie et vivante ; il est observé par la suite qu’à force de manœuvrer lui-même LA MANIVELLE DE L’INDEPENDANCE (par ses multiples faux raisonnements et questionnements, ses doutes et ses désobéissances), il amplifie et resserre l’étau de l’esprit des menottes. L’esprit des menottes contrôle dès lors son cœur,  en augmentant indubitablement son degré d’INDEPENDANCE, jusqu’à ce que celle-ci devienne TOTALE. Et lorsqu’il a atteint ce stade du processus, il devient complètement incapable de recevoir la moindre instruction, et le moindre reproche le met sur les nerfs. Il se sent suffisamment grand pour conduire ses propres réflexions, pour opérer ses propres choix, pour prendre ses propres décisions, pour prendre sa vie en mains. En fait, il pense dure comme fer que c’est le Pasteur qui exagère avec ‘’SES’’ principes, avec ‘’SES’’ Lois, avec sa sévérité (or, il s’agit du conseil bien prévoyant de Dieu donné dans son intégralité).

Le « chrétien » indépendant et menotté croit qu’il est impossible de vivre d’après CE modèle divin rendu plus rigide au fil des jours, des mois, des années. C’est pourquoi, il se sent à bout de souffle, fatigué de cette vie de souffrances, de CETTE COURSE CHRETIENNE devenue trop épuisante pour lui. Aussi, voudrait-il quelque peu « ralentir », « se reposer », « prendre un peu d’air », « marquer une petite pause », question de se remettre les idées en place (se dit-il dans le meilleur des cas). Sinon, ce chrétien-ci, devenu indépendant ne veut qu’une chose, « prendre le large » une fois pour toute ; « prendre sa destinée en mains » et dire au revoir et adieu à la Foi. En mots simples, il vient de franchir l’étape de la décomposition caractérisée par des manifestations de l’esprit d’ASTICOTS.

Les ASTICOTS qui occupent la cinquième position du processus global d’égarement, se localisent principalement dans le cerveau. Ils ont pour rôle de diligenter toutes les actions réflexives du « chrétien » affecté. Souvent, ces asticots débordent la tête et envahissent progressivement certaines parties du corps de l’égaré (les mains, l’utérus, etc.), voire finalement tout le corps, lorsqu’un ressaisissement authentique de sa part n’a pas eu lieu. Et comme on peut l’observer dans le processus logique d’existence d’un être vivant, la présence des asticots sous-entend que la MORT ou le décès a eu lieu depuis un bon moment. La décomposition étant l’étape finale de désintégration d’un corps. Alors, on se pose une question ; à savoir : une personne qui se dit « chrétienne » mais qui est remplie d’ASTICOTS, lorsqu’elle évangélise, exhorte, conseille ou reprend un autre bien-aimé, que lui transmet-t-elle ? N’est-ce pas la MORT ?

Hélas ! De telles personnes abondent malheureusement dans des églises vraies, dans des communautés chrétiennes où le leader a le souci d’initier effectivement ses fidèles à une vie de sanctification dans laquelle les tâches, les rides et les choses semblables ne sont point tolérées ; toutes choses susceptibles d’ailleurs de rendre l’église sainte et semblable à celle que le Seigneur reviendra prendre (Éphésiens 5 : 27). Observons une constance ! De telles personnes, devenues d’anciens chrétiens, devenues complètement insensibles aux interpellations et à l’amour de l’Esprit de Dieu, ferment leurs cœurs à la grâce de celui-ci ; et remplacent peu à peu la merveilleuse flamme de joie du début de leur conversion par des sentiments contraires : animosité, colère, irritation, amertume, rancœur, froideur, et la mort spirituelle s’en suit. Leur seule réaction aux reproches et réprimandes (au cas où elles voudraient encore bien répondre à un reproche qu’on viendrait à leur faire) est la JUSTIFICATION PERSONNELLE (avant-dernière étape du processus).

L’esprit de JUSTIFICATION PERSONNELLE se lit dans un individu qui cherche à expliquer les causes, à donner des raisons à ses mauvais comportements et péchés. Il s’auto-défend et cache ses transgressions au lieu de les confesser et de les abandonner. La JUSTIFICATION PERSONNELLE n’est en fait, nulle autre chose que LE REFUS DE LA VRAIE REPENTANCE. Et lorsqu’on a donc refusé de se repentir, on ouvre la voie et on glisse dans la RÉVOLTE,  qui n’est autre chose que LA REBELLION OUVERTE. Ce chrétien choisit de se rebeller très ouvertement, il fait donc comme bon lui semble au lieu de s’atteler à suivre les instructions de l’homme de Dieu, les précieux conseils de Dieu, propres à nous sauver de la fosse. Il est au bout du processus qui constitue la septième et dernière étape du long processus. Aussi, ce bien-aimé se retrouve-t-il alors dans l’EGAREMENT, et c’est sa PERDITION. Souvenons-nous qu’au départ notre conversion à Jésus-Christ avait pour but, non seulement de sauver nos âmes, mais aussi de nous faire participer activement au salut d’autres âmes encore perdues dans le monde, en CANAAN. Mais à cause de certains esprits destinés à ralentir notre course chrétienne, on ne se voit pas seulement perturbé, mais on arrive bien des fois, à choisir les attraits de ce monde au détriment de la Vérité qui doit libérer nos âmes ; démissionnant ainsi du Chemin du ciel.

Mais voyez-vous, parmi les sous-thèmes et références bibliques étudiés, le révérend Pasteur Caleb NGOA ATANGANA s’est richement appesanti sur les sept lettres écrites par l’apôtre Jean dans le Livre de l’Apocalypse (les chapitres 2 et 3). Ces lettres sont des remarques et des reproches que Jésus-Christ fait à son peuple avant les temps de la fin. Elles sont purement destinées au perfectionnement des chrétiens, pour leur préparation avant l’entrée en Canaan. Dès la lecture de la première lettre, nous avons tôt fait de comprendre que tous les reproches qu’avance le Roi de Gloire, le Prince de Paix à son église, sont une interpellation pour tous ceux qui se disent « enfants de Dieu » aux fins de faire rajuster la communion des uns et des autres avec le Seigneur. Jésus-Christ déplore successivement dans les sept lettres, et de façon remarquable, une suite de comportements qui, malheureusement, caractérisent très souvent le peuple de Dieu, amenuisant conséquemment leur efficacité non seulement à garder leurs âmes si précieuses sauvées, mais aussi à gagner des âmes en faveur du Royaume de Dieu. Fort de cela, le Seigneur par ces lettres et à travers les délivrances prophétiques, a longuement édifié les VRAIS chrétiens, ceux engagés dans cette quête des âmes, sur les stratégies qu’emploient certains esprits impurs contre eux. Et comme toutes recommandations, il nous demande premièrement de revenir à notre premier Amour pour Lui, de ne rien laisser nous intimider ou nous rendre infidèles à son égard ; ni une personne, ni une situation quelconque. Ensuite, il nous demande en tant que ses enfants, de faire non seulement la différence en sanctifiant résolument nos vies au milieu de ce monde où le trône de Satan est planté, mais aussi et surtout en étant vrais ! Vrais envers nous-mêmes, vrais envers les autres et particulièrement vrais envers Dieu. Il nous convie de refuser de demeurer HYPOCRITES !

Tout en gardant la même célérité, il nous demande d’une part de ne point nous confier en notre jugement personnel (sous-estimation de nous-mêmes), mais de nous confier en sa Parole seule, car c’est Elle qui dit la Vérité et c’est Dieu seul qui combat pour nous et nous assure la victoire (Apocalypse 3 : 8-9) ; c’est lui encore, qui nous ouvre les portes et personne ne peut les fermer ; qui ferme les portes et personne ne peut les ouvrir. Parlant toujours du jugement personnel, le Seigneur Jésus souligne, en gras, la maladie mortelle qui, hélas atteint une large majorité de chrétiens de nos jours : la tiédeur (Apocalypse 3 : 15-16) ; laquelle est la résultante de l’excès de jugement personnel (surestimation de soi). En effet, de nombreuses personnes dites « enfants de Dieu », à cause de leur ancienneté dans l’église, commencent à s’imaginer que c’est le temps passé dans l’assemblée (où règne l’Esprit de Dieu) qui garantit leur salut. Elles sont convaincues de leur bonne chrétienté, or qu’en réalité, elles se sont refroidies depuis fort longtemps, elles ont rétrogradées depuis des lustres. C’est la raison pour laquelle Jésus dit de cette catégorie d’ouvriers tièdes, qu’il les vomira de sa bouche (Apocalypse 3 : 16), et que le seul antidote qui annule ce châtiment, cette sanction est LA VRAIE REPENTENCE (Apocalypse 3 : 19).

Pour terminer, et comme cela a été appuyé par les délivrances prophétiques, nous gardons que toutes ces leçons tirées des sept lettres d’Apocalypse 2 et 3 sont des palliatifs les plus sûrs contre CES SEPT ESPRITS RESPONSABLES DU RALENTISSEMENT DE LA COURSE et L’EGAREMENT CHRETIENS. Oui ! La Parole de Dieu est le PUISSANT remède destiné à guérir, à faire du bien à tout chrétien qui s’y confie. Surtout que, la mise en pratique de celle-ci par les chrétiens, les ouvriers du Seigneur, est le seul gage de leur réussite. Et comme nous l’avons compris du Seigneur Jésus-Christ, nous devons toujours nous rassurer que notre PREMIER AMOUR pour Lui est bien en place, TOUJOURS et TOUJOURS. C’est ce premier AMOUR évoqué dès la première lettre de l’Apocalypse  qui répond comme solution à tous les reproches faits dans les six autres lettres.

Mais, lorsque le premier Amour pour Dieu a disparu du cœur d’un chrétien, il n’est plus évident pour lui de demeurer dans la course jusqu’au bout ; il est encore moins évident de gagner Canaan pour la cause de Christ. La tiédeur qui s’est installée en lui, l’encourage à relayer les affaires de Dieu au second plan pour ne privilégier que ses intérêts personnels et ses propres programmations. Les menottes peuvent alors prendre place et le conduire résolument jusqu’aux portes des enfers. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire pour TOUT ouvrier aspirant à être utile au Seigneur dans cette seconde et dernière moisson des âmes, de raviver son Amour pour Dieu à 100%, jour après jour, heure après heure, minute après minute et seconde après seconde, de façon à ce que RIEN ne rivalise la Première place de Dieu, dans son cœur. LE PREMIER AMOUR pour Jésus est l’équipement essentiel sans lequel le chrétien ne pourrait plaire à Dieu ni lui demeurer fidèle jusqu’à la fin.[:]

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