[:fr]PRÉDICATION : COMMENT EXERCER LA LIBÉRALITÉ ET LA BIENFAISANCE AU SEIN DE L’ÉGLISE ?[:]

[:fr]PRÉDICATION-DIMANCHE, 16 JANVIER 2022-CONCRET DU SURNATUREL

 

CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 16 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (4e partie)

 

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 1 THESSALONICIENS 4 : 1-12

 

Alléluia !

Merci Jésus !

Restez debout et prenez votre Bible pour ouvrir avec moi dans la 1ère épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 4, du verset 1 au verset 12.

Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès.

Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté.

Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint Esprit. Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne. »

Nous poursuivons notre étude portant sur l’amour fraternel. Le Seigneur nous interpelle parce qu’il nous prépare à faire entrer la moisson, pour sauver les âmes. Il s’agit des préparatifs ou des préalables avant l’entrée en Canaan. On ne peut pas en effet prétendre gagner les âmes au Seigneur, pour que celles-ci viennent entrer dans une église qui serait « enfer » pour eux. Non, les âmes doivent venir entrer dans une église qui est plutôt un « havre de paix » ; une église où règne l’amour, la protection et la sécurité. En tant qu’enfants de Dieu, vous devez comprendre que vous devez vivre dans l’amour.

Le Seigneur a décidé de déclencher le réveil spirituel. Il faudrait donc que, ceux qui seront sauvés viennent trouver un milieu adéquat, une vraie assemblée de Dieu, un vrai rassemblement des enfants de Dieu où règne l’amour. C’est en effet l’amour qui témoigne réellement que nous sommes de Dieu ou que nous appartenons à Dieu. Je ne parle pas de l’amour que les catholiques prêchent, ni de celui que les autres religieux prêchent. Le message de l’amour que j’avais entendu dans ces milieux est « aimez-vous les uns les autres comme moi-même je vous ai aimés ». Ce n’ai pas cela le message de l’amour ; ce n’est pas le message de l’amour qu’ils prêchent ainsi. C’est le message de l’indulgence que les catholiques prêchent. Ce message signifie que, lorsque vous verrez le prêtre par exemple avec votre femme ou la femme d’un autre fidèle, vous ne devez pas en parler. Vous devez comprendre que bien qu’il soit prêtre, il est d’abord un humain, qui a donc aussi nécessairement des faiblesses.

Voilà dans quel sens ces gens parlent de l’amour. Non, il s’agit là de l’indulgence et non de l’amour. Dieu nous dit en effet que, comme il nous aime, c’est aussi comme cela qu’il châtie. C’est cela que les mondains ont pris pour dire que, ‘‘qui aime bien châtie bien’’. Voilà comment les mondains citent la Bible sous forme des adages pour faire croire que l’idée vient de leur intelligence. C’est lorsque j’ai cru que j’ai compris que ce sont des citations de la parole de Dieu que les mondains transforment en adages, sans toutefois la citer mot à mot. Ils disent seulement « qui aime bien, châtie bien » comme si cela venait de l’intelligence humaine, sans citer la source de leur pensée. Or, cette pensée est bel et bien biblique.

Je vous ai fait lire cette déclaration l’autre jour dans le livre des Hébreux au chapitre 12. C’est un verset biblique qu’ils ont paraphrasé à leur manière. Il s’agit précisément des versets 5 et 6 qu’ils paraphrasent. Voici ce que dit ces versets bibliques :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. ».

Je vous redis que, l’amour pêché par les catholiques n’est pas l’amour biblique. Ce n’est pas l’amour biblique.

Aujourd’hui, nous étudions ce que l’apôtre Paul dit aux Thessaloniciens. Lorsque j’ai lu le message de l’apôtre Paul aux Thessaloniciens, m’a prière à Dieu a été de lui demander que le Tabernacle de la Liberté soit comme l’église de Thessalonique. En lisant bien le message de l’apôtre, on comprend que cette église avait déjà fait le pas sur ce que je vous enseigne tous ces derniers temps, à savoir, la pratique de l’amour fraternel. Cette église avait déjà fait le pas dans la pratique de l’amour fraternel. Mais, malgré cela, l’apôtre ne faisait que leur rappeler les mêmes enseignements de l’amour fraternel. Il le faisait à dessein pour inculquer dans les esprits que l’on n’est pas appelé à être un bon chrétien qu’à l’église, au moment où on suit la prédication du pasteur. Non, on est appelé à être bon chrétien à chaque instant, à chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, et aussi longtemps qu’on vit sur cette terre. On doit vivre comme un bon chrétien. Voilà ce qu’il faut noter ! Je vous avais déjà enseigné que la chrétienté se révise à la seconde.

Quand bien-même vous aurez déjà commencé à manifester l’amour fraternel réel, à savoir vous occuper des frères et sœurs, à avoir de la compassion pour les non-croyants, je ne cesserais pas de vous encourager à continuer dans cette même lancée. C’est ce que l’apôtre Paul a fait avec les Thessaloniciens. Ma prière est que nous puissions déjà atteindre le niveau des Thessaloniciens. Eh Dieu aide-nous, aide-nous Seigneur ! Le problème que connaît notre communauté est que, plusieurs ont simplement entrepris d’améliorer leur religiosité au lieu de se convertir véritablement. La conversion n’est pas juste un changement de religion ou de dénomination. Elle est plutôt un changement radical de vie. On abandonne en fait les comportements mondains ou païens qu’on vivait avant, pour mener un nouveau comportement qui plaît à Dieu.

En relisant le texte ci-dessus, nous relevons au verset 2 que Dieu veut la sanctification. Oui, Dieu veut la sanctification. C’est la raison pour laquelle vous constaterez que, tous ceux qui ont écrit des épîtres, qu’il s’agisse de Paul, Pierre ou Jean, font le rappel aux croyants ou aux chrétiens qu’il faut se séparer du péché, de l’impudicité, et toute autre forme de péché. C’est cela la vraie vie chrétienne. La vie chrétienne n’est donc pas seulement des paroles en l’air. Dans les versets qui suivent, notamment les versets 3 et 4, Paul, comme les autres apôtres d’ailleurs, nous invite à ne pas souiller notre corps et à vivre dans l’honnêteté. Le chrétien doit être différent du païen qui se livre aux passions charnelles ; ils se livrent à l’impudicité qui souille leur corps. Le chrétien ne doit pas faire de même. Il ne doit pas le faire.

Vous observerez que, lorsqu’un chrétien commence à baisser dans sa vie de foi, c’est lorsque celui-ci prête attention aux passions charnelles. Ce sont les passions charnelles qui les attirent. Et c’est à cause d’elles qu’ils commencent à fuir la présence de Dieu. Ils fuient en prétextant que tel ou tel autre aura été une occasion de chute pour eux ; ou en donnant toute sorte d’autres raisons peu convaincantes. Comprenez que, ceux-ci, en fuyant la présence de Dieu, ont déjà fait un clin d’œil au péché, et que la semence du péché est déjà en eux au moment où ils commencent à fuir la présence de Dieu. Et ils attendaient juste le moment propice ou un incident quelconque qui les précipiterait dans leur ambition. De tels incidents ne sont que des prétextes pour justifier leur départ de la foi. C’est bien pour cette raison que Paul donne le conseil à chacun de savoir maintenir son corps dans la sainteté.

C’est la même rhétorique qu’il poursuit au verset 5 en disant que, si l’on se livre aux convoitises passionnées, cela veut dire que l’on ne connaît pas Dieu et que l’on est donc païen. Par rapport à ce qui est écrit au verset 6, à savoir que, personne ne doit user de fraude et de cupidité contre son frère dans les affaires, souvenez-vous que j’ai enseigné jeudi que les dix commandements se résument en l’amour. Et que cet amour est divisé en deux groupes : l’amour pour Dieu pour les quatre premiers commandements, et l’amour pour le prochain s’agissant des six autres qui commencent par l’amour pour ses parents. Manifester l’amour pour ses parents, c’est honorer son père et sa mère selon le Seigneur. C’est le sixième commandement.

Le septième commandement dit qu’on ne doit pas commettre d’adultère. Le huitième commandement lui, dit qu’on ne doit pas voler son prochain. Le neuvième commandement porte sur le faux témoignage contre le prochain. Et le dixième commandement porte sur les convoitises à l’égard de son prochain. Ce sont ces six commandements que le chrétien est appelé à mettre en pratique pour témoigner son amour pour le prochain. Au regard de ces six commandements, il est donc inconcevable que des frères se roulent et se jonglent dans les affaires. Cela n’est pas bien. Le chrétien ne devrait même pas roubler ou tromper le païen dans les affaires. Et à combien plus forte raison son frère en Christ. Cela n’est pas concevable. Car, les affaires de son frère sont ses affaires et vis-versa.

Comment est-ce donc possible de tromper son frère dans les affaires ? On a compris dans les délivrances prophétiques par un esprit que j’ai mis en cage que, certaines relations ici à l’église sont des relations intéressées, parce que c’est un esprit de ruse qui anime plusieurs. Les uns se font des « pauvres » pour escroquer leurs frères ; pendant que d’autres se font des « riches » pour séduire leurs frères et les égarer. De tels comportements montrent que vous n’avez pas l’Esprit de Dieu. Vous n’avez pas l’Esprit de Dieu. Je vous ai déjà instruit comment les choses doivent fonctionner dans notre communauté. J’ai instruit que, si vous êtes chrétiens et fidèles de cette église, quel que soit ce par quoi vous passez, votre pasteur que je suis dois en être au courant. Qu’il s’agisse des problèmes financiers, conjugaux, de logement, de maladie ou de n’importe quel autre ordre, votre pasteur doit en être au courant.

Votre pasteur doit être au courant de ce par quoi vous passez, si vous êtes fidèles de cette église. La Bible dit qu’il y a un seul troupeau et un seul berger. La sœur ou le frère en Christ n’est pas votre berger pour vous tourner vers elle ou vers lui quand vous avez des problèmes. Si vous ouvrez votre bouche pour dire aux autres comment vous êtes pauvres, vous n’agissez pas comme devraient le faire les fidèles de cette église, étant entendu que vous savez comment cela doit se passer. Vous ne devez non plus ouvrir votre bouche pour dire aux autres comment vous êtes « riches » et donc capables de subvenir à leurs besoins. Si vous le faites, vous n’êtes pas fidèles de cette église parce que vous agissez en séducteurs. L’esprit de ruse voyons-nous, agit de deux manières. Il agit pour celui qui peut parler de sa pauvreté ou celui qui peut partager son aisance et sa disponibilité à aider.

Cela ne se passe pas ainsi aujourd’hui. Vous le saviez déjà. Si vous ne le saviez pas, sachez-le donc aujourd’hui. Ceci me donne l’occasion de parler des dons. Si vous avez remarqué un nécessiteux que vous voulez aider, vous n’êtes pas autorisés à aider la personne directement. Vous devez passer par le berger qui connaît ses brebis. Je ne dis pas que les uns et les autres ne sont pas animés d’un bon cœur pour aider. Non, ils peuvent bien avoir un bon cœur pour aider. Mais, ils courent le risque de tomber dans une situation qui peut spirituellement les affecter, ou qui ne sera pas acceptée par Dieu. C’est la pure vérité que je vous dis. Je prendrais un exemple ici à l’église pour illustrer ce que je dis. J’inviterais frère Samuel KAMGAING à s’avancer devant l’assemblée.

Voyez-vous, ce frère appelé Samuel KAMGAING est un homme d’affaires. Il a été interpellé ici à l’église plusieurs fois relativement à l’esprit de cupidité. Et il en a pris conscience. Pour combattre cet esprit de cupidité sachant que Dieu nous bénit pour que nous bénissions les autres. Il a donc fait des gestes envers des frères et sœurs, pensant que cela était dans un bon esprit, puisqu’il pratiquait les enseignements. Il ne disait à personne qu’il fait des dons. Mais, il se révélait dans les délivrances prophétiques que, « ce qu’il faisait ne lui venait pas du fond du cœur. Cela ne glorifiait pas Dieu ; c’était donc pour lui-même qu’il le faisait ». Ce frère avait par ailleurs remarqué une sœur qui était dans les difficultés. Et il s’était engagé de l’aider à mon insu. C’est après que je l’avais interpellé pour lui dire ne plus agir de la sorte ; pour la simple raison que, pour le cas de cette sœur par exemple, il n’était pas approprié de lui faire le don qu’il lui avait fait, en ce moment où il l’avait fait d’une part, et que d’autre part cette sœur recevait une aide de l’église.

Il s’était trompé en donnant de l’aide à cette sœur qui recevait pourtant déjà l’aide de l’église. Et par la suite, il s’était avéré que la sœur en question n’avait pas utilisé le don qu’elle avait reçu de lui comme cela se devait. C’est alors que j’avais interpellé le frère pour qu’il se rende lui-même compte que la sœur n’avait pas utilisé le don comme elle avait dit au moment où elle sollicitait cette aide. Lui, il n’est pas pasteur comme moi qui connaît tout le monde qui vient dans notre église. Le pasteur vous connaît. Et vous autres vous n’êtes pas au courant des gestes qui sont faits en vers certains d’entre vous. Je n’aime pas faire les choses comme à la Synagogue où l’on avait coutume d’exposer les gens qui ont reçu des dons du Prophète T.B. Joshua. Je n’aime pas cela. Il est vrai qu’il y a eu quelqu’un à une certaine époque qui avait voulu faire les choses de la sorte. Je n’aime pas cette manière de faire, parce qu’elle relève de la publicité. J’ai beaucoup regretté ce que celui dont je parle avait fait à l’époque où il était avec nous.

J’ai dit au frère que, il y a des gens que vous pouvez voir pauvre. Mais, même si vous leur donnez le monde entier, ils le jetteront dans la mer et ne feront rien avec. C’est vrai que je parle là des conditions extrêmes. Mais, sachez qu’il y a des gens qui sont dans des liens de pauvreté qu’ils entretiennent eux-mêmes. D’autres sont dans un état d’égoïsme et de cupidité absolus. Comme ils ne sont pas encore réellement convertis pour en être délivrés, vous pouvez les aider comme vous pouvez, mais en vain. Et tout ce que vous pouvez faire pour eux est inutile. Vous serez donc seulement en train de noyer vos biens que vous leur donnez. Ceux-là doivent seulement « être regardés des yeux », en attendant qu’un jour ils se convertissent pour que le cours de leur vie change. En insistant à vouloir aider ce genre de personnes, vous vous noierez vous-mêmes. C’est la pure vérité que je vous dis.

Il y a des gens qui n’ont besoin que de l’assistance au quotidien. Cela n’est bien-sûr pas à encourager. Mais, je veux dire que ce sont des gens à qui vous pouvez donner n’importe quoi en vain, pour s’autonomiser matériellement ou financièrement. Ils ne pourront jamais s’autonomiser. Ils ne le pourront jamais. Souvenons-nous que Jésus avait dit que nous aurons toujours les pauvres avec nous. Il y a des gens qui demeureront pauvres comme Lazare. Ce qui peut aider ceux-là, c’est la présence permanente dans la face de Dieu, comme Lazare avait su le faire, en en acceptant leur condition, sans avoir à accuser le riche qui lui donne les miettes. Lazare n’a pas accusé le riche qui lui donnait les miettes et dont les chiens léchaient ses plaies ; et qui ne l’avait pas envoyé à l’hôpital. Lazare n’avait pas eu de rancune contre le riche. S’agissant de la pauvreté, il y a des gens qui sont comme Lazare, mais qui n’ont pas le cœur de Lazare pour ne pas accuser les autres.

Je vous dis la pure vérité que, il y a des gens qui ne peuvent jamais quitter la pauvreté. Il y a des gens qui ne peuvent jamais quitter le besoin. Ceux-là doivent se contenter du superflu ou tout autre forme d’assistance que l’on peut leur donner. Mais, plusieurs parmi eux pourront rater le ciel, parce que, au lieu de recevoir avec actions de grâces le superflu qui peut leur être donné, ils passent le temps à murmurer contre ceux qui leur donnent ce peu qu’ils reçoivent, en estimant qu’ils auraient pu leur donner plus. Et ils murmureront encore contre eux parce qu’ils ne s’occupent pas de leur état de santé. Ils continueront de murmurer et rater le ciel. Lazare n’avait pas les murmures dans le cœur, ni contre Dieu, ni contre le riche. Comprenez-moi très bien. Ceux qui sont concernés comprennent bien ce que je dis. Vous comprenez ce que je dis.

Si vous êtes pauvres et voulez aller au ciel, contentez-vous du superflu qui peut vous être donné. Ne murmurez pas contre vos bienfaiteurs. Ne murmurez pas contre eux. Si vous le faites, vous serez en train de murmurer contre Dieu, malgré qu’il ait voulu que vous soyez ainsi. Ne murmurez non plus contre celui qui vous donne son superflu, sachant que votre condition ne peut pas changer. Souvenez-vous que les doigts de la main n’ont pas la même taille. Je vous dévoile ces vérités pour que ceux qui sont dans cette situation et qui gardent les murmures dans leur cœur puissent en être délivrés. Il faut qu’ils sachent que c’est une mauvaise chose et l’abandonner. Il est aussi important de le faire pour faire comprendre à ceux qui ont les moyens et qui veulent aider que, ils n’ont pas besoin de se faire voir.

J’interpelle ceux qui voudraient aider les gens à l’église pour leur dire déjà que, l’église-ci a les regards sur tout le monde. Elle connaît donc ceux qui doivent être aidés, soutenus ou relevés. L’église a les regards sur ceux-là. Si donc, vous vous passez pour des « pauvres » et pour des « riches » entre vous dans la mêlée, vous passez outre les instructions. Votre façon d’agir ne peut pas faire prospérer l’œuvre de Dieu dans nos mains. Vous serez de la sorte en train d’ouvrir ou de continuer à ouvrir les portes de votre vie au diable et ses démons. Et, parce que vous faites partie de l’église, vous faites pareillement ouvrir les portes de l’église de Jésus-Christ au diable et ses démons. Ce qui est bizarre est que d’aucuns se font pauvres pour dépouiller les autres, usant donc de ruse.

En lisant le livre des Thessaloniciens en étude, vous vous rendrez compte que l’apôtre Paul convie et encourage tout le monde au travail. Il en parle même déjà dans le texte que nous avons lu. C’est dans ce livre des Thessaloniciens que Paul dit : « Que celui qui ne travaille pas, ne mange pas non plus. » Il a toujours encouragé au travail et non à la mendicité et l’oisiveté. Il a encouragé au travail. Vous constaterez cependant qu’il y a des gens qui travaillent, mais qui ne peuvent pas prospérer. Cela signifie que ces derniers ont de réels problèmes spirituels. Il y en a qui sont attachés dans des liens de pauvreté, d’aucuns à cause de leur état de cœur du fait de la cupidité ou l’amour de l’argent ou même à cause de leur méchanceté. Car, lorsqu’on est méchant, Dieu ne saurait bénir, au risque que la bénédiction ne soit utilisée pour la méchanceté.

Si vous dites que vous êtes chrétiens, vous ne devez pas être méchants, et vous ne devez pas être cupides. Même si vous travaillez n’importe comment, vous ne pouvez recevoir la bénédiction de Dieu. Vous avez besoin préalablement de transformer votre cœur pour y mettre de l’amour. Les deux classes que j’ai citées, celle des « riches » et celle des « pauvres », doivent comprendre aujourd’hui que, Jésus a dit que, quand on donne, on ne doit pas sonner la cloche. Et la procédure d’assistance aux nécessiteux que j’ai définie ici à l’église permet d’éviter que votre « cloche ne sonne pas lorsque vous avez fait une aide ». Si donc vous avez identifié un nécessiteux, faites votre don, inscrivez le nom de la personne dessus, et déposez-le à l’église.

Frère Samuel KAMGAING que j’ai pris en exemple et qui est encore tenu devant vous, un frère que j’aime bien, a souvent identifié des nécessiteux à aider dans notre communauté. Mais, je lui ai souvent fait savoir que son observation n’est pas juste, qu’elle n’était pas fondée. Car, les personnes dont il s’est souvent agi sont celles qui ont souvent reçu des aides et n’ont rien fait avec. Il est témoins. Je lui ai souvent fait savoir que ces personnes ont déjà bénéficié de ceci ou de cela. Lui, il ne pouvait le savoir en prenant son initiative. Seul le pasteur qui connaît tout le monde peut le savoir. D’où la nécessité de passer par lui pour aider qui que ce soit dans notre communauté. Le frère a souvent voulu donner de son argent, et cet argent n’a servi à rien de concret ou de bon. Frère, tu le confirmes non ?

Voilà au moins quelqu’un qui a souvent voulu mettre en pratique ce qu’on enseigne. Je t’encourage à continuer de le faire. Dans son cas, il y a toujours eu une action suivie d’une contre action, comme pour lui ouvrir les yeux. J’ai beaucoup aimé cela. Celui-ci a fini par comprendre que, lorsqu’il est disposé à aider, il doit donner à l’église qui elle-même saura distribuer ou gérer ; parce qu’avant, il était de ceux qui orientent leurs aides vers des personnes précises. Vous n’avez même pas besoin d’orienter vos dons. L’église sait qui est dans le besoin et qui ne l’ai pas. Lorsque vous faites des dons sans impliquer le pasteur, savez-vous vraiment qui vous aidez ?

Il y aussi le frère Patrick MFOUMOU qui avait été interpellé ici une fois dans les délivrances prophétiques. Il aidait les gens directement, et les trous financiers avaient commencé à se répercuter dans sa vie, dans ses affaires. Il apportait de l’aide à des gens qui souffraient du démon de pauvreté ou de cupidité chronique. Et pourtant, il avait une bonne idée d’aider des frères et sœurs, mais, malheureusement, non seulement les aides ont servi à les noyer davantage, mais en plus elles l’ont tiré au fond de la mer pour le noyer aussi. Voyez-vous ? J’espère qu’il l’a compris pour de bon.

Il faut que vous compreniez une fois pour toute que, nous devons subvenir aux besoins des uns et des autres, nous devons aider les pauvres et que nous devons partager avec les frères et sœurs, nous devons le faire et sommes même dans l’obligation de le faire, mais tout cela doit se faire dans le cadre de la communauté. Un frère en Christ ou une sœur en Christ qui passe dans les difficultés dans notre église sans en informer le pasteur, démontre qu’il ou elle n’est pas de cette église. Cela veut dire que, il ou elle n’est pas fidèle de cette église. C’est tout ce que ça peut vouloir dire. En passant par derrière pour toucher les uns et les autres pour résoudre vos problèmes, vous êtes plutôt un escroc et non un fidèle de cette église. Vous êtes un trouble-faits qui dérange. Vous ne devriez pas être fidèles de cette église et vous traversez des problèmes sans que votre pasteur en soit au courant. Cela n’est pas normal.

Je n’invente pas les instructions que je donne ici à l’église. La première église ou l’église primitive a fait cela. Les apôtres n’avaient pas fait d’annonces, mais, parce qu’il s’agissait des vraies conversions à leur époque, la réaction des croyants avait été spontanée. Ils avaient suivi le message et ils avaient décidé de croire pour sauver leurs âmes. Ils s’étaient spontanément rassemblés et, ceux qui avaient des biens, voyant que certains autres n’avaient rien, les avaient vendus et en avait apporté le fruit à l’église, afin que les partages s’effectuent, chacun selon son besoin. Cette organisation était spontanée. Elle n’avait pas été organisée de la sorte par les apôtres. Et Dieu l’avait approuvé, ayant compris que ses enfants avaient eu son cœur. C’est pour cette raison que, lorsque des bandits comme Ananias et Saphira sa femme avaient prétendu vendre aussi leur propriété et en apporter le revenu à l’église, ils avaient été découverts et frappés de mort par le Saint-Esprit, parce qu’ils avaient gardé une partie des revenus par devers eux. Ce couple était mort sur le champ (Actes, chap. 5).

Le mari, c’est-à-dire Ananias qui était d’abord allé remettre une partie du revenu qu’il avait reçu. Sa femme était naturellement complice. Son mari avait été frappé par le Saint-Esprit pour avoir dissimulé une partie de l’argent qu’il avait reçu de la vente de sa propriété. Sa femme, Saphira, était arrivée quelques temps après. Ne sachant pas que son mari était déjà mort, il lui avait posé la question de savoir si c’était le montant de la vente que son mari a remis. À peine elle avait confirmé le montant, elle était tombée raide-mort. Le cas de ce couple était la confirmation que le Saint-Esprit avait apprécié l’organisation mise en place par la communauté chrétienne. C’était réellement une organisation de solidarité des enfants de Dieu de cette époque.

Dans notre contexte aujourd’hui, beaucoup parmi nous ne sont pas convertis. Il y a des gens qui viennent avec d’autres objectifs que ceux de leur conversion. Il me souvient qu’un jour, j’étais en train d’évangéliser un monsieur au quartier, non loin de l’église. À cette époque-là ce sont ses enfants qui venaient à l’église. Je lui avais donc posé la question de savoir, pourquoi, il envoie les enfants à l’église et lui-même ne vient pas. Il m’avait répondu qu’il attend de voir des grandes personnalités de la république venir dans mon église, avant de venir aussi, pour pouvoir se faire des contacts afin d’avoir de l’argent. Il m’avait directement dit qu’il viendrait à l’église quand celle-ci sera remplie des hautes personnalités du pays, pour se faire de l’argent. Je voudrais vous convaincre par cet exemple que, les personnes qui fréquentent l’église ont généralement d’autres objectifs inconnus, que la conversion.

Si vous êtes donc une brebis de cette bergerie qu’est l’église, votre berger que je suis doit vous connaître. Il doit savoir qui vous êtes, ce que vous faites, ce par quoi vous passez, etc. Il doit le savoir. Si vous voyez donc quelqu’un dans la mêlée qui vous accoste pour vous exposer ses problèmes à l’église ou en dehors, comprenez qu’il est un missionnaire de Satan. Il est en mission dans la communauté. Je préfère vous le dire de la sorte aujourd’hui, pour éviter à ceux qui sont simples de tomber dans le piège. Ce que je dis concerne autant des demandes d’aide, que des propositions d’affaires. S’agissant des affaires ou autres opportunités, vous devez soumettre votre affaire au berger qui en fera officiellement l’annonce au besoin, et ceux qui sont dans le besoin se présenteront. Cela ne doit pas se passer directement entre vous à l’insu du pasteur.

Lorsqu’en effet vous faites des affaires entre vous, sans l’implication du pasteur, il y aura de la « frappe » ou de la tromperie d’une manière ou d’une autre. C’est ce qui est dénoncé dans le texte en étude aujourd’hui au verset 6 précisément qui dit : « c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. ». Ceci n’a pas été écrit aujourd’hui. Et je n’ai pas écrit cela à cause de ce message que je prêche en ce moment. Cela a été écrit depuis longtemps. Si cela est donc révélé en ce moment, il se pourrait que des bandits, à l’exemple d’Ananias et Saphira, se sont déjà infiltrés à l’église. Certainement que, pour le cas des Thessaloniciens, l’apôtre Paul savait déjà que de tels bandits sont déjà entrés dans l’église et ne voulaient pas que les chrétiens tombent dans le piège.

Le texte parle de fraude et de cupidité. C’est pour dire qu’il y a des gens qui réclament des choses dont ils n’ont pas besoin au moment où ils les réclament. Il est à comprendre que, l’argent ou les biens matériels ou alors le bien-être que vous voulez ou désirez peuvent ne pas être pour vous maintenant ; ils peuvent ne pas vous convenir maintenant. Il y a des choses qui peuvent ne pas être prévus pour vous maintenant, même si vous êtes dans le besoin. Cela pourrait être dû au fait que vous soyez juste un « frappeur » et donc un païen ; soit que vous soyez encore sans la maturité requise pour recevoir ce que vous désirez. Si vous êtes encore un bébé spirituel, je veux dire un bébé dans la foi, que l’on vous donne de l’argent, beaucoup d’argent autant que vous en avez besoin, vous pourrez le gaspiller. Ce serait comme si l’on donnait un billet de dix mille francs CFA à un bébé. Ce dernier le mettrait directement dans la bouche. Donnez un tel billet à un bébé et tournez votre dos, en revenant, vous trouverez qu’il l’a déjà mangé. Il n’aura donc servi à rien.

Plusieurs d’entre vous êtes encore des bébés en matière de gestion de l’argent ; et bien d’autres ont le cœur rempli de cupidité et d’avarisme. Dieu ne peut pas vous confier de l’argent et des biens, sachant que vous en ferez un mauvais usage. Cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas dans le besoin ou que vous n’êtes pas pauvres. Mais, vous n’avez pas encore les aptitudes pour bien utiliser ce que Dieu peut vous confier. Certains le démontrent fort bien en ce moment. Ces derniers disposent déjà de deux tuniques, en faisant référence à la prédication de Jean-Baptiste, mais ils sont incapables de donner l’une des deux, à quelqu’un d’autre. Jean-Baptiste avait en effet enseigné dans le désert que, si vous avez deux tuniques, vous devez donner l’une d’elles à votre prochain qui n’en a pas. Ils ont déjà le minimum qui pourrait représenter les deux tuniques dont parle Jean-Baptiste, mais, ceux-ci se présentent à leurs frères et sœurs comme s’ils n’avaient rien. Ils usent de la sorte de la ruse pour dépouiller leurs frères.

Ces frères aussi, sans intelligence, s’engagent à les aider à l’insu du pasteur, et se retrouvent ruinés. Qui accuseront-t-ils ? Les uns et les autres s’accuseront mutuellement à cause de l’esprit d’indépendance qui vous anime, alors que je vous donne des directives depuis longtemps. Un tel esprit n’est pas bien. Qu’est-ce qui vous empêche d’observer ces directives que je vous donne, et qui sont pourtant pour votre bien ? Elles sont pour votre bien, afin que vous ne tombiez pas dans l’erreur. Si vous qui êtes là en ce moment, et qui constituez la fondation ou la base de l’église, êtes incapables de mettre en pratique ce qui vous est enseigné, comment ceux qui viendront sauront se positionner en venant ici au Tabernacle de la Liberté ? Nous prêchons par exemple en ce moment sur l’amour fraternel. Cela doit être pratiqué et devenir palpable dans la communauté. Mais, cela ne doit pas se pratiquer dans le désordre. Vous avez tous la preuve aujourd’hui que, ceux parmi vous qui avez prétendu aider ou aimer, vous avez été piégés.

Vous l’avez certes constaté. Mais, peut-être que cela n’a pas vite sauté à vos yeux que, vos activités ont été ralenties ou qu’elles ont piétiné. Vous en avez souffert juste parce que vous avez prétendu aimer et aider, sans respecter les instructions qui vous ont été données ici à l’église. Vous ne pouvez pas prospérer de la sorte. Lorsqu’on est ignorant, il est possible de commettre certaines bêtises sans en subir les conséquences. Mais, quand on est informé et instruit, si l’on commet les mêmes bêtises, on est frappé directement sans merci. Aujourd’hui, l’esprit de ruse que j’ai mis en cage et qui anime plusieurs parmi vous, passera aux interpellations. Car, il faut que cette gangrène soit complètement extirpée de cette assemblée. Il s’agit de ceux-là qui usent, comme la Bible le dit, envers leurs frères de fraude et de cupidité dans les affaires. La fraude et la cupidité doivent être extirpées de cette assemblée.

Vous remarquerez dans la deuxième partie du verset 6 que, le texte marque une certaine insistance pour dire que ce n’était pas la 1ère fois que l’apôtre Paul enseignait les Thessaloniciens dessus. Il le leur avait d’abord dit verbalement. Et ici, il leur rappelait par écrit, l’enseignement qu’il leur avait déjà donné. Sa démarche confirme l’adage selon lequel, les paroles s’envolent et les écrits restent. Comme il avait écrit, voilà que cela nous sert aujourd’hui.

Pour tirer à la fin de mon intervention de ce jour, en lisant les versets 7 et 8, il est écrit que, si vous rejetez cet enseignement que l’apôtre appelle ici les préceptes, vous n’êtes pas en train de rejeter un homme, mais Dieu. Pour ceux d’entre vous qui pensez que c’est Caleb NGOA ATANGANA qui parle, et dites que je dérange ; vous dites même que vous aussi vous avez le Saint-Esprit. Si vous aviez le Saint-Esprit, vous devriez savoir que ce n’est pas moi qui vous parle, c’est le Saint-Esprit qui vous parle. Vous devriez donc en conséquence mettre en pratique les préceptes qu’il vous donne.

Les versets 9 et 10 nous confirment que les Thessaloniciens pratiquaient déjà le véritable amour fraternel. C’est ce que l’apôtre Paul confirme. Lorsque je suis arrivé à ce niveau de lecture, je me suis exclamé : Oh Seigneur, si le Tabernacle de la Liberté pouvait être comme l’église des Thessaloniciens ! Ils pratiquaient déjà bien cet amour fraternel dont nous parlons et l’apôtre était en train de les encourager à le pratiquer davantage. Et aux versets 11 et 12, il leur instruit de travailler de leurs mains, pour éviter la mendicité. Voyez-vous, l’oisiveté est condamnée par Dieu, et la mendicité est condamnée autant par Dieu que par les lois de la République, dans le cas du Cameroun.

Oui, la mendicité est réprimée par les lois de ce pays, au même titre qu’elle est condamnée par Dieu. On pourrait dire que l’administration judiciaire n’a pas créé une loi en la matière, mais qu’elle s’est inspirée de ce que Dieu avait déjà prescrit. L’exhortation est donc qu’il faut travailler de ses mains pour pourvoir à ses besoins et aider les autres qui seraient dans le besoin. Que le Seigneur vous aide à le comprendre et surtout à le mettre en pratique !

Je réitère pour finir, que tous ceux-là qui ont usé de ruse contre leurs frères, arrêtent le faire. Ils vont d’ailleurs être interpellés tout à l’heure, par le démon qui incarne la ruse et les autres démons connexes attachés à la fausseté. Il en est ainsi, afin que vous puissiez changer.

Ces interpellations interviendront après que la dernière phase d’intercession que nous devons entreprendre soit terminée.

Levez-vous donc pour la suite de l’intercession !

Amen ![:]

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