[:fr]PRÉDICATION : L’AMOUR VÉRITABLE, C’EST SE DONNER[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 09 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (2e partie)

 

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 1 JEAN 2 : 3 – 11 ; JEAN 3 : 16 ; JEAN 14 : 15-17, 23-26 ; HÉBREUX 12 : 2-11

Alléluia !

Reste debout pour prendre la lecture pour le message de ce jour. Prends donc ta Bible et ouvre avec moi dans la première épître de Jean. Nous y lisons dans 1 Jean, chapitre 2, du verset 3 au verset 11.

« Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.

Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà.

Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. »

Nous poursuivons aujourd’hui l’enseignement que nous avons commencé jeudi passé, tournant autour des ramifications du séminaire du mois de janvier 2022 que nous venons d’avoir. Il s’agit de l’importance de la parole de Dieu dans la vie chrétienne. Nous avons vu que lorsqu’on a effectivement la parole, on est sauvé et on ne peut rétrograder. Quand on a suffisamment la parole de Dieu en soi, une maladie dont on a été délivrée ne peut pas revenir en nous ; et une délivrance obtenue ne pas se renouveler. Nous avons finalement compris que, c’est la parole qui est Jésus qui délivre, guérit et sauve. En la consommant et lui obéissant, on maintient sa foi, sa délivrance et sa guérison.

Nous avons compris que, les chrétiens qui adoptent souvent un comportement païen sont ceux-là qui ne consomment pas la parole et qui n’obéissent pas à cette parole. C’est pourquoi je vous exhorte depuis le 1er jour de cette année 2022, chacun en ce qui le concerne, de lire chaque jour, matin et soir votre Bible et d’obéir aux instructions de Dieu. Je vous exhorte par ailleurs de suivre les enseignements dispensés et de les mettre en pratique. Pour ceux qui nous suivent par les réseaux sociaux, je les invite à suivre tous les enseignements qu’ils n’ont pas encore écoutés, puisqu’ils nous prennent en cours de route, et de mettre ces enseignements en pratique. Nous avons une chaîne dans YouTube qui ne contient que les enseignements. Celle-ci est dénommée « Monde Pour Christ_Enseignements ». Écoutez ces enseignements et mettez-les en pratique !

L’autre jour, j’étais en train de lire ce livre intitulé LA PIÉTÉ, ‘‘AIMER DIEU ET ÊTRE DÉVOUÉ POUR SES CHOSES’’. Et cette relecture était comme si je lisais ce livre pour la 1ère fois. Or, ce sont des enseignements que l’Esprit de Dieu a donnés par ma bouche, ici au Tabernacle de la Liberté, il y a quatre ans environ, puisque c’est depuis 2018 que ces enseignements ont été dispensés. Le 1er enseignement a précisément été dispensé le 09 août 2018, et la conclusion dudit enseignement a été donnée le 16 septembre 2018. Ce sont donc les enseignements dispensés au cours de cette période qui ont été compilés dans cet ouvrage que je vous présente. C’est un ouvrage que je vous recommande une fois de plus, si vous voulez vraiment aimer Dieu. Vous devez le lire. Tout le monde doit avoir sa copie.

Bien que la Bible ne soit pas difficile à comprendre, on remarque que, beaucoup de fidèles ont besoin d’amples explications avant de comprendre ce qui y est écrit. C’est la raison pour laquelle on enseigne pour expliquer davantage. On n’invente rien. On explique amplement ce qui qui est écrit, pour éviter que chacun ne comprenne ce qui est écrit dans son contexte. C’est pour cette raison que le Saint-Esprit prend le soin d’expliquer et de parler pour chaque contexte. La PIÉTÉ, si vous ne l’avez pas, vous devez l’avoir, qui que vous soyez. Lorsque je le lisais, je priais en même temps Dieu d’apporter réellement le réveil dans les vies et les communautés entières. Car, ce qui est constaté de nos jours est que, l’évangile a été dilué par les prédicateurs. Je les appelle juste les prédicateurs, parce qu’il y en a en qui Dieu a déposé un don pour prêcher et non pour nécessairement conduire un ministère pastoral, comme ceux qui sont annoncés dans Éphésiens.

Étant donc prédicateurs, à cause des héritages divers reçus de ceux qui les ont précédés, ils ont été déviés. Ils ont été affectés par ce qu’ils ont entendu des faux prophètes et faux prédicateurs dehors. Plusieurs se retrouvent finalement égarés alors qu’ils avaient bien commencé. J’apprécie la grâce que Dieu m’a accordée lorsque je cheminais avec ces gens dont je parle. En étant avec eux, mon esprit n’avait jamais été tranquille. Je ne me sentais pas à l’aise au milieu des faux prédicateurs. Je ne m’y sentais pas à l’aise. Ma prière à Dieu est donc que, il permette que les prédicateurs puissent lire ce livre afin qu’ils se corrigent et qu’ils puissent affecter leurs communautés. Voilà ma prière à Dieu ! Je prie qu’ils puissent changer après avoir lu ce livre, afin d’affecter leurs communautés. Qu’ils le fassent sans être malhonnête comme cet exemple qui m’est venu du Benin, où un prédicateur reçoit les enseignements du Tabernacle de la Liberté par un frère béninois ; mais ce prédicateur préfère enseigner ce qui vient d’ici dans sa communauté, sans cependant connecter les fidèles de son église à la source qui est le Tabernacle de la Liberté, au risque de perdre ses fidèles.

Voyez-vous, un prédicateur a peur de perdre ses fidèles. Cela est bien malheureux. Il est malheureux de prétendre faire le travail de Dieu, alors que c’est son « ventre » que l’on veut satisfaire et garantir. Il faut avoir la passion des âmes ; il faut avoir l’amour véritable. Et évidemment, celui qui n’a pas la passion des âmes n’aime pas les gens, il n’aime pas les âmes. C’est de cela dont nous parlons. Si en effet, tu n’as pas l’amour véritable venant de Dieu, tu ne peux pas aimer le prochain. Et tu ne peux non plus aimer le non-croyant. L’amour du non croyant, il faut le préciser, est la compassion que l’on a pour lui. Je dis donc que, tu ne peux pas aimer le frère ou la sœur en Christ, si tu n’as pas l’amour véritable de Dieu. C’est ce que nous étudions.

De façon générale, les gens sont très égoïstes. Ils ne sont concentrés que sur eux-mêmes ; et ce sont leurs intérêts personnels qui sont mis en avant, sans se soucier de l’autre. Lorsqu’ils prétendent aimer, ils sont plutôt en train de lancer les appâts à celui qu’ils ciblent, parce qu’ils veulent profiter de lui. Cela est un comportement intéressé. Lorsque vous voyez donc des gens qui se rapprochent des autres, ce n’est pas parce qu’ils les aiment ; mais, c’est plutôt pour que ces derniers leur fassent du bien. Il n’y a pas de l’amour. C’est bien malheureux ! Nous devons nous laisser interpeller, parce que, quand Dieu parle, cela signifie qu’il y a une raison quelque part.

En prenant le cas de notre communauté, la communauté des chrétiens du Tabernacle de la Liberté, les gens sont juste des religieux et ceux-ci n’ont pas de l’amour, l’amour qui vient de Dieu. L’amour qui vient de Dieu, je le répète, n’est pas un amour intéressé. Il est un amour salvateur ; il est un amour qui offre, qui prend soin et qui rachète. Un tel amour est à l’image de ce qui est écrit dans Jean, au chapitre 3, verset 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Un jour j’avais entendu un faux pasteur faire appel à ce verset biblique, lorsqu’il lui avait été demandé de conduire une exhortation avant la collecte des offrandes. Celui-ci avait pris et lu ce verset biblique, une manière pour lui d’inciter les gens à donner les offrandes et les dîmes. Voyez-vous, lorsque Dieu nous demande d’avoir de l’amour pour les autres, ce n’est pas pour la collecte des offrandes et des dîmes. Dieu nous demande en fait de nous donner nous-mêmes. Car, lorsqu’une personne aime, elle se donne. C’est bien ce que Jésus a enseigné. Quand une personne aime, elle se donne sans réserve. Elle se donne à la personne qu’elle aime. C’est comme cela que ça se passe. Dieu a donné son Fils unique. En le faisant, celui-ci s’est donné lui-même. Il s’est donné lui-même, dans la mesure où il n’a pas donné quelque chose qui était moindre que Dieu.

Il n’a pas donné quelque chose qui appartenait à Dieu, mais il a donné Dieu aux hommes pour les sauver. En donnant donc son Fils unique aux hommes, il s’est donné aux hommes. Jésus avait suffisamment parlé de l’amour dans ses enseignements, comme Jean le répète dans ce texte que nous étudions. En lisant ses propos dans l’évangile de Jean, vous le comprendrez. Je voudrais d’ailleurs qu’on lise des portions de son propos. Allons dans l’évangile de Jean, au chapitre 14 pour commencer. Au verset 15 déjà, voici ce qu’il dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Cela veut dire que, on n’aime pas Jésus en disant ou en criant seulement : « Jésus je t’aime ; Jésus je t’aime ; etc.). Et parmi les commandements que Jésus-Christ nous donne, il y a l’amour des uns envers des autres. C’est de ce même amour dont parle Jean.

Allons-y lire maintenant au verset 23 ! Il y est écrit : « Jésus lui répondit : si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » L’amour de Dieu consiste donc à garder sa parole qui se résume en ses commandements. Et lorsqu’on garde effectivement sa parole, Jésus promet que son Père et lui viennent habiter en lui, en celui-là qui garde sa parole. C’est ainsi que la nature de cette personne se transformera en la nature de Dieu ; étant donné qu’il a Dieu et Jésus en lui. Car, la parole de Dieu, c’est Dieu lui-même ; la parole de Jésus, c’est Jésus lui-même. Lorsqu’on garde sa parole, on le garde en soi et on le cultive en soi. Merci Jésus, pour ta parole !

En poursuivant la lecture aux versets 24 à 26, il est écrit ce qui suit : « Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Nous y apprenons que, Jésus et son Père viennent habiter en nous lorsque nous gardons sa parole. Et ils sont en nous par la personne du Saint-Esprit. Lorsque donc, nous avons Dieu et Jésus en nous, nous sommes remplis du Saint-Esprit, et ne pouvons que produire les œuvres de Dieu et sa volonté. Nous ne pouvons qu’aimer comme il aime, faire comme il fait, et marcher comme lui-même a marché. C’est la présence de l’Esprit de Dieu en nous qui nous permet de le faire. C’est ce que nous avons vu dans la première épître de Jean au chapitre 2. Avez-vous l’Esprit de Dieu en vous ? Si vous l’aimez, si vous aimez Dieu, inévitablement son Esprit viendra habiter en vous. C’est bien ce que l’apôtre Jean explique lorsqu’il dit que, Dieu envoie son Esprit à ceux qui l’aiment, c’est-à-dire ceux qui gardent sa parole et lui obéissent.

C’est à ceux-là que Dieu donne son Esprit. Savez-vous pourquoi il donne son Esprit ? C’est pour faire son œuvre, c’est pour faire son travail ; car, sans le Saint-Esprit, vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. C’est en fait le Saint-Esprit qui est le manteau du ministère. Cela est amplement expliqué dans le livre que j’ai commis et qui est intitulé : La Réalité du Saint-Esprit. Sans le Saint-Esprit vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. Je vous assure que, sans le Saint-Esprit, vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. Le travail qui est par exemple fait ici au Tabernacle de la Liberté, est un travail qui est conduit par le Saint-Esprit de Dieu. C’est lui qui fait ce travail par les enseignements, les délivrances prophétiques et autres. C’est lui-même qui fait ce travail par mon canal. Je suis juste un canal par lequel il passe. Ce n’est nullement avec ma sagesse ni mon intelligence.

Je vous assure que, tout ce que je vous enseigne est reçu d’en-haut. Je reçois tout d’en-haut ; je reçois du Père céleste comme Jésus pouvait le dire. Je n’invente rien. Jésus aura été terre à terre avec les disciples et donc avec nous. Ce Saint-Esprit dont je parle, lorsqu’il est en nous, doit être entretenu. L’enseignement de l’amour pour le prochain que je dispense en ce moment permet que l’Esprit de Dieu soit maintenu en nous. Et lorsqu’on a de l’amour de Dieu en nous, nous avons la compassion pour les âmes perdues et la compassion pour les frères et sœurs en Christ ; et on aura les mêmes soucis que Dieu et se préoccupera de ses choses. Comprenez-vous cela ? Oh mon Dieu !

Je m’en vais vous relire les propos de Jésus dans Jean 14, du verset 15 au verset 17 :

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. »

Jésus dans ce passage, nous indique que lui-même représente le Saint-Esprit, puisqu’il annonce qu’il se fera remplacer par un autre consolateur. Ce qui veut dire que, avant l’envoi de l’autre consolateur dont il parle, c’est lui-même qui joue ce rôle de consolateur. Je ne reviendrais pas sur l’enseignement que je dispense à ce sujet et qui est développé dans l’ouvrage dont j’ai parlé plus haut : La Réalité du Saint-Esprit. Vous n’avez qu’à lire pour comprendre ce que je dis ici. Jésus répète ce qu’il dit dans les versets ci-dessus, aux versets 23 à 26, en disant que :

« Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

D’après ce que Jésus dit ici, il convient d’admettre que, si vous ne lisez pas la parole de Dieu, si vous n’écoutez pas les enseignements, et que vous n’êtes pas animés de l’envie d’obéir, vous ne pouvez pas entretenir le Saint-Esprit en vous. Celui-ci ne pourra donc pas vous rappeler ce que vous avez lu ou ce qui vous a été enseigné. Son rôle est en effet de rappeler ce qui vous a déjà été enseigné. C’est lorsque vous avez ’on a lu la parole de Dieu ou lorsqu’on a écouté un enseignement, que le Saint-Esprit se manifeste en soi, lorsque vous êtes face à un problème, pour vous rappeler que vous avez déjà lu ou écouté l’enseignement portant sur ce dont vous faites face. Si donc vous ne lisez pas la parole et n’écoutez pas les enseignements, le Saint-Esprit n’aura rien à vous rappeler. Que vous rappellera-t-il ? Rien ! Le Saint-Esprit rappelle ce que vous avez déjà reçu.

Plusieurs sont manipulés par l’esprit de divination. Ceux-ci croient qu’ils sont des enfants de Dieu ; ils croient qu’ils sont des prophètes et prophétesses. Dans les fausses églises où les gens n’ont même pas l’enseignement approprié et ne prient pas comme il se doit, des gens y disent qu’ils ont le Saint-Esprit ! Ceux-ci au coucher, disent : « Dieu parle-moi, parle à ton serviteur ». Ils ont par la suite un cauchemar dans leur sommeil qu’ils considèrent comme une vision. Voyez-vous l’erreur ? Ça ne se passe pas comme cela. C’est bien pour cette raison que j’ai interdit le partage des rêves. Si quelqu’un a un rêve dans cette communauté, il ne doit le partager qu’avec le pasteur. Vous ne devez nullement partager vos rêves avec les autres fidèles avant que le pasteur ne soit au courant. Me comprenez-vous ? Dans la réalité en fait, si Dieu dans sa discrétion vous montre quelque chose, le Saint-Esprit devra vous montrer le rapport de celle-ci avec les écritures.

Si les écritures ne confirment pas ce que vous avez vu, vous ne devez pas le prendre en considération. Car, Dieu ne peut pas nous montrer quelque chose dont nous n’avons pas un exemple au moins dans la Bible. Et généralement, c’est au moins deux exemples, en considérant que Dieu tient à sa parole qui dit que : un témoignage est réputé valable, si celui-ci est donné par au moins deux personnes. Il s’était donc rassuré d’avoir des exemples dans la Bible de telle sorte que, lorsqu’il nous dit quelque chose, nous pouvons nous référer à la Bible pour en avoir confirmation par deux exemples au moins. Il est simplement à veiller que les exemples pris en guise de témoignage ne soient pas hors contexte par rapport à ce que nous avons vu dans le rêve.

À la suite de la lecture commentée des versets ci-dessus, je vous invite à consulter un autre texte avec moi. Il s’agit de l’évangile de Jean au chapitre 15, le verset 10 :

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. ».

Je peux donc dire, au regard de ce que Jésus dit ici, que, les gens qui n’ont pas l’amour de Dieu manifesté en eux, sont seulement des désobéissants, des rebelles ou de simples ignorants de la parole de Dieu. Ils ne sont donc pas différents des païens que la Bible appelle les fils de la rébellion ou de la désobéissance. Ils ne peuvent que se rebeller, parce qu’ils n’ont pas la parole. Ils sont ignorants de ce que Dieu attend ou veut d’eux ; c’est pourquoi ils ne peuvent que se rebeller contre sa parole. Si vous dites que vous êtes des enfants de Dieu, vous devez garder ses commandements. C’est bien ce que Jésus dit dans le texte ci-dessus. Et c’est ce que nous avons vu jeudi passé : nous devons marcher comme Jésus lui-même a marché. Voici l’exemple qu’il nous donne dans ce verset 10.

Jésus nous donne l’exemple qu’il a gardé les commandements de son Père. Et c’est pour cela qu’il est demeuré dans son amour. Voilà le secret pour demeurer dans l’amour de Dieu ! Le secret est qu’il faut garder ses commandements. En poursuivant la lecture aux versets 11 et 12, nous découvrons le commandement Dieu. Il y est écrit :

« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »

Voilà le commandement de Dieu : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Et je vous ai expliqué que l’amour se donne. L’amour ne signifie pas donner son superflu ou ses possessions à l’autre. L’amour se donne. C’est ce qu’il précise au verset 13 où il dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Aimer l’autre c’est donc se donner à lui. C’est se sacrifier pour l’autre. Quand on a l’amour de Dieu, on se donne, on se sacrifie pour les autres. En vous prenant l’exemple de l’interpellation des fidèles qui forment cette communauté, ceux du Cameroun comme ceux de la diaspora, à jeûner tous les mercredis pour le salut de la nation Camerounaise et du continent africain, si vous n’avez pas de l’amour pour cette nation et pour ce continent, vous êtes en train de faire une grève de la faim en jeûnant. Si vous n’avez pas l’amour, c’est une grève de la faim que vous faites.

L’amour demande en effet que tu pries réellement pour que les peuples camerounais et africains soient sauvés, et tu es prêt à te donner. En te privant donc de manger et boire pendant toute cette journée de mercredi, c’est pour crier à Dieu : « s’il te plaît, sauve ; visite ton peuple, visite les brebis égarées et sauve-les ; sauve le Cameroun et sauve ce continent ». Tu dois donc te donner entièrement. Cela veut dire que tu dois le faire avec le cœur. Comprends-tu cela ? Voilà l’expression de l’amour véritable. L’amour véritable se donne et se sacrifie.

Jésus poursuit son propos au verset 14 en disant que, ceux qui sont ses amis sont ceux qui respectent ce qu’il commande. On ne s’improvise donc pas comme ami de Jésus du jour au lendemain. Il y a une condition qui est de faire ce qu’il commande. On ne peut donc pas crier « Jésus je t’aime, Jésus je t’aime » alors que l’on sort du lit de fornication ; on ne peut pas dire « Jésus je t’aime », alors que l’on a dans ses poches ou dans son compte en banque, de l’argent volé. De quel amour peut-on parler ainsi ? Cela relève tout simplement de la religion et du mensonge. On prouve qu’on aime Jésus quand on garde ses commandements. Comprenez-vous cela ? Tu ne peux pas dire que tu aimes Jésus alors que tu vis dans le concubinage ou que tu pratiques l’adultère. Ce serait du n’importe quoi. Tu prétends aimer Jésus alors que tu fréquentes les marabouts, alors que tu détiens des potions et des écorces pour charmer les gens ! Charmer les filles, charmer les garçons, charmer les hommes d’affaires ou autres ! Tu ne peux dire que tu aimes Jésus en te comportant de la sorte. De quel amour s’agirait-il ?

Jésus dit que : « vous êtes ses amis, si vous faites ce qu’il vous commande. » Vous verrez que Jésus insiste sur l’amour depuis le début de son propos. En poursuivant la lecture aux versets 15 à 17, il revient dessus. Voici ce qui y est écrit :

« Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Jésus insiste sur l’amour au verset 17. Oh Seigneur, donne un cœur d’amour à ces enfants, tes enfants ! Oh Seigneur réforme-les totalement ! Oh Seigneur, réforme chacun totalement en enlevant le cœur animal en lui ! Enlève le cœur animal qu’il y a dans ces vies ou dans ces ventres ; enlève-le Seigneur ! Oh Seigneur, s’il te plaît interviens ! Ceux-là que tu avais réellement touché au départ et qui avaient connu une réelle transformation, mais qui ont connu un arrêt ou qui ont régressé, Seigneur visite-les ! Seigneur, ils ont réinvité la nature animale en eux, s’il te plaît réforme-les ce matin ! Seigneur réforme-les ce matin, réforme-les ce matin, réforme-les ce matin en chassant cette nature animale en eux au nom de Jésus ; et donne-leur ta nature, ton Esprit et ta vie, au nom puissant de Jésus ! Merci Seigneur de m’avoir écouté !

Jésus n’a pas mille commandements. Ce qu’il nous commande au verset 17 ci-dessus, c’est de nous aimer les uns les autres. Voilà le seul commandement de Jésus ! Je vous disais jeudi passé que, l’amour dont parle Jésus ici n’est pas ce qui est compris là-bas dehors. L’amour de Dieu n’est pas un amour enveloppé de l’indulgence. Il n’est pas un amour qui couvre les fautes des autres sans les reprendre, sans les reprocher et sans les punir. L’indulgence est différente de l’amour. L’amour véritable est strict. Car quand tu aimes le prochain, c’est parce que tu t’aimes toi-même. C’est ce que Jésus a dit. Il a dit : aime ton prochain comme toi-même. Quand tu t’aimes toi-même, tu ne dois pas te tolérer à faire des bêtises. Si tu t’aimes toi-même, tu dois être rigoureux vis-à-vis de toi-même. Si tu es indulgent vis-à-vis de toi-même, tu iras en enfer. C’est ce qui a fait dire à l’apôtre Paul que : « Je cours, mais non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d’être rejeté moi-même, après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthiens 9 : 26-27)

Avoir donc de l’amour envers le prochain suppose que l’on a d’abord de l’amour envers soi-même. C’est ce que l’on veut pour soi-même que l’on voudra pour son prochain. L’amour véritable ne connaît pas l’indulgence, et il ne couvre pas les bêtises. Ceci me donne l’occasion de relever une équivoque par rapport au verset biblique qui dit que : l’amour couvre une multitude de péchés (1 Pierre 4 : 8). Ce passage ne veut pas dire que l’on tolérera et couvrira les péchés des autres autour de soi parce qu’on les aime. Non ! Il voudrait simplement dire que, l’amour pour les autres, épargne ou empêche de commettre les péchés vis-à-vis de ceux-là qu’on aime. Je peux vous dire sans risque de me tromper que, celui qui est rempli de l’amour de Dieu, est épargné du péché à toutes les occasions, dans la mesure où c’est la nature de Dieu qui dominera en lui à chaque occasion. À toutes les occasions, c’est la nature de Dieu qui dominera. Et cette nature de Dieu, c’est l’amour.

Une personne qui est donc ainsi remplie de l’amour divin, est dominée par la nature de Dieu dans chacune de ses actions. Elle est donc encline à faire le bien plutôt que le mal qui conduit au péché. Voilà ce qu’il faut entendre par l’amour de Dieu couvre une multitude de péchés. Quand on a de l’amour de Dieu, on ne peut pas enfreindre les dix commandements. On ne peut donc pas pécher. C’est le manque d’amour en soi qui pousse à enfreindre les dix commandements. Et le 1er des dix dit que tu n’auras pas d’autres Dieu devant la face de l’Éternel. Celui donc qui dit qu’il aime Dieu, ne peut pas enfreindre ce 1er commandement. Il manifestera son amour pour Dieu et sera dévoué pour ses choses. Celui-ci ne peut pas enfreindre le 1er commandement, je vous dis. Quand on a l’amour véritable de Dieu dans son cœur, on ne peut pas avoir des idoles pour les adorer, et on ne peut pas être soi-même une idole pour s’adorer. Et on ne va enfreindre aucun des dix commandements à cause de l’amour.

Je dois opportunément rappeler que Jésus a regroupé les dix commandements en deux groupes. Lorsque les disciples lui avaient posé la question sur le plus grand commandement, il leur avait dit que les commandements tournent autour de l’amour : aimer Dieu et aimer son prochain. Et il est facilement compréhensible que, lorsqu’on a l’amour pour Dieu, on a de l’amour pour le prochain qui signifie qu’on ne lui fera jamais du mal. Quand tu aimes ton prochain, tu ne peux jamais lui faire du mal. Et il est à noter que tous les commandements, en dehors de ceux qui visent Dieu, tournent autour du prochain. D’une façon générale donc, les commandements de Dieu tournent autour de l’amour : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain. Quand on aime Dieu, on aimera forcément le prochain. L’apôtre Jean l’a dit. Il a dit que l’on ne peut pas prétendre aimer Dieu qu’on ne voit pas ; alors qu’on déteste le prochain que l’on voit. Il a dit que cela est un mensonge.

C’est en fait le prochain que l’on voit que l’on doit aimer, pour démontrer que l’on aime Dieu. Dieu étant invisible, on doit manifester son amour envers le prochain que l’on voit. Il est donc à conclure que, quand on a l’amour de Dieu en soi, on ne peut pas commettre de péché du tout, dans la mesure où le péché se commet contre Dieu ou contre le prochain. Et quand on a décidé d’avoir l’amour de Dieu en soi, on ne peut pas faire du mal à son prochain. On ne pourra pas jalouser son prochain ; on ne pourra pas le haïr, ni prendre sa femme ou tout autre chose lui appartenant. On ne pourra pas lui faire du mal tout court. Voyez-vous donc que tout tourne autour du prochain ? Que Dieu vous aide, et que vos yeux s’ouvrent !

Lorsqu’on prétend être l’enfant de Dieu et que l’on se retrouve à couteau-tiré avec tout le monde, cela veut dire que l’on n’aime pas les gens, on n’aime pas ses frères et sœurs en Christ. Cela signifie que l’on n’a pas de compassion pour les païens, et que l’on ne veut pas leur salut. À quoi sert-on finalement ; à quoi sert-on ? En fait, on comprend que ce genre d’enfant de Dieu ne peut pas faire entrer les gens dans la bergerie et même, ceux qui sont dans la bergerie, il ne peut pas les y maintenir à cause de son mauvais comportement. Cela est mauvais, c’est mauvais. Il faut changer, il faut changer. Il n’est pas bon que les gens soient toujours en train de se plaindre de votre mauvais comportement. Vous devenez une occasion de chute et une pierre d’achoppement pour les autres. Cela n’est pas bien. Vous devez tout faire pour changer ; vous devez tout faire pour changer. Vous devez tout faire pour avoir l’amour de Dieu en vous.

C’est le lieu pour moi d’attirer l’attention des uns et des autres sur la manière de reprocher leurs frères. Sans être indulgents, vous devez reprendre vos frères en cas de besoin. Vous devez les corriger en cas de besoin, mais, cela ne doit pas se faire dans la haine ; cela ne doit pas revêtir le caractère d’une vengeance. Cela doit se faire dans l’amour. Les reproches, les reprises et les corrections doivent se faire dans l’amour. Même si vous avez raison de corriger votre frère, vous êtes tenus de le faire dans l’amour. Par contre, je dois dire à ceux qui pensent qu’il ne faut pas blesser les gens, ou qu’il faille les caresser dans le sens du poil, vous faites mal. Vous êtes des indulgents. Ils ont par ailleurs eux-mêmes des défauts qu’ils veulent couvrir. C’est pourquoi, ils ne peuvent pas reprocher celui qui a mal fait, sachant qu’eux-mêmes, font comme celui-là. Les indulgents sont des gens qui sont généralement fautifs dans les domaines où ils ont vu les autres en défaillance.

Ils sont eux-mêmes défaillants dans lesdits domaines. C’est la raison pour laquelle ils préfèrent l’indulgence dans ces domaines-là. Aussi voient-ils la bêtise et font comme s’ils ne l’avaient pas vue. Ils ne peuvent pas parler, parce qu’ils se reconnaissent eux-mêmes dans les mêmes bêtises. Ils en ont la tendance ou alors ils pratiquent ce que l’autre ou les autres font. Il convient à ce sujet de vous rappeler que, même l’intention est déjà une faute. Quand vous avez l’intention de commettre une faute, vous êtes déjà coupables. Je prendrais en exemple le cas de ma fille Marie-Bernard KABIEBWE, qui a été interpellée l’autre jour. Celle-ci est en train d’envier sa grande-sœur païenne. Ma fille, j’ai constaté l’autre jour lorsqu’on t’interpellait que, tu n’étais pas touchée par le reproche qui t’était fait. Au lieu d’avoir le repentir, tu souriais et montrais les dents. Cela veut dire que tu as l’intention de vivre comme elle, tu as l’intention de vivre la vie mondaine, puisque tu l’envies. Cela est déjà un péché en soi. Tu ne peux donc pas lui faire de reproche étant donné que tu envies la vie mondaine qu’elle mène ; une vie qui n’est pas admise pour les chrétiens !

Dans une telle attitude ou un tel état d’esprit, tu ne peux pas prier pour ta grande-sœur afin qu’elle se repente. Tu ne peux pas prier pour elle ; et tu ne peux non plus la reprocher par rapport à son mauvais comportement. Tu ne peux pas prier pour qu’elle change, parce que toi-même tu envies sa manière de vivre. Voilà par exemple ce qui peut annuler les prières que les uns et les autres peuvent adresser à Dieu. Si vous avez tendance à faire ce que les non-croyants font, vous ne pouvez pas prier pour leur salut. Vous ne pouvez pas dire « Seigneur sauve, Seigneur sauve, Seigneur délivre ! ». Si vous le faites, c’est en vain.

Vous ne pouvez pas prier pour le salut des mondains, alors que vous enviez vous-mêmes la vie mondaine, et que vous enviez leurs choses. C’est quelle prière que vous pouvez élever à Dieu de la sorte ? Ce sont des abominations que vous adressez ainsi à Dieu. Vous devez en fait détester avec la dernière énergie les bêtises que les païens commettent ; et vous devez avoir de la compassion qui vous amène à prier Dieu pour que ceux-ci changent et se transforment. C’est dans cet esprit que votre prière peut monter à Dieu. Si par contre, je le redis, vous les enviez et enviez leurs choses, prétendre prier pour eux revient à perdre son temps. Vous perdez votre temps. Comprenez-vous cela ? Vous perdez votre temps. Je prie que le Seigneur vous aide à comprendre aujourd’hui.

En lisant d’ailleurs les versets 18 à 21, nous comprenons comment Jésus nous interdit d’aimer le monde. Voici ce qui y est écrit :

« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.  Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. »

Les amis, n’essayez pas de vouloir plaire au monde, n’asseyez pas de vouloir plaire au monde. Aimez votre prochain et ayez la compassion pour le païen ! N’enviez donc pas le païen et prétendre que vous prierez pour son salut ! Ne faites pas cela ! Seigneur donne-leur de comprendre et de changer, au nom de Jésus-Christ !

Je m’en vais essayer de conclure mon propos de ce jour, en vous invitant d’aller avec moi dans le livre de Hébreux, au chapitre 12. Et commençons la lecture au verset 2. Nous irons jusqu’au verset 11. Rappelez-vous que nous sommes à la suite de ce que nous avons appris jeudi dernier, à savoir que nous devons marcher comme Jésus lui-même a marché. Nous lisons :

« Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.

Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. »

Dans ce texte, il est question de l’indulgence. L’amour véritable ne connaît pas de l’indulgence, ni de favoritisme. C’est pourquoi Dieu nous dit que, Dieu ne fait acception de personne. Dieu ne fait donc pas de favoritisme ; et comme il est amour, l’amour véritable ne connaît pas de favoritisme. L’amour véritable ne couvre pas les fautes ; l’amour véritable corrige avec amour. Que le Seigneur vous aide à avoir sa qualité d’amour !

Et cette qualité d’amour, comme nous l’avons vu, se reçoit par la parole et sa mise en pratique. C’est lorsque nous demeurons dans la parole de Dieu, que la nature de Dieu se développe en nous. Priez donc Dieu ce matin, pour lui demander de vous donner sa nature pour ceux qui ne l’ont pas encore ; ou de renouveler sa nature en vous, si vous l’aviez déjà eue !

Mettez-vous debout et priez !

Amen !

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