[:fr]PRÉDICATION : S’AIMER SOI-MÊME POUR AIMER LE PROCHAIN[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU JEUDI 13 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : SANS L’AMOUR DE DIEU ET DE SOI-MÊME ON NE PEUT AIMER LE PROCHAIN

 

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : MARC 12 : 28-34 ; PSAUME 90 : 10-12 ; GALATES 5 : 19-22 ; APOCALYPSE 21 : 8 ; EXODE 20 : 1-17 ; 1 JEAN 3 : 13-20 ; 1 JEAN 4 : 7-12, 20-21.

 

Alléluia !

Prenez vos Bibles et ouvrez-les avec moi dans l’évangile de Marc. Nous lisons au chapitre 12. Nous poursuivons notre enseignement sur le grand thème qui est : ‘‘Les préalables ou les préparatifs avant l’entrée en Canaan’’. Nous devons en fait nous préparer pour posséder les païens de ce monde. Et le Seigneur nous invite ces derniers temps à manifester de l’amour : l’amour pour notre frère et l’amour pour le païen. Le païen est la brebis du Seigneur qui est encore dans le monde. Nous devons lui manifester notre amour.

Lisons donc l’évangile de Marc au chapitre 12, du verset 28 au verset 34 :

« Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions. »

Chers amis, vous êtes particulièrement interpellés. Vous êtes particulièrement interpellés. Pendant que je priais tout à l’heure, le Saint-Esprit m’a fait comprendre que, vous ne vous aimez pas d’abord vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer Dieu, ni les autres, frères comme païens. Certains peuvent penser qu’ils s’aiment parce qu’ils entretiennent le corps physique en se lavant et s’habillant bien. Ce n’est pas cela s’aimer. Ce corps physique n’est qu’une motte de terre. Si le souffle de vie quitte le corps physique, et que l’on vous dise de passer à côté dudit corps physique deux jours après, vous n’en supporterez pas les odeurs. Vous ne pourrez pas les supporter, parce que le corps s’est déjà décomposé et est devenu puant.

L’être humain n’est donc pas la carcasse ou le corps humain que vous voyez. C’est plutôt l’esprit que porte cette carcasse qui fait la beauté ou la laideur de l’être humain. La beauté ou la laideur physique doit par conséquent être relative. C’est pourquoi, ceux qui ne regardent et ne mettent l’accent sur la beauté physique ne comprennent rien. L’être, c’est l’esprit qui vit dans le corps humain qui n’est donc qu’une tente ayant une durée limitée. Il me souvient que je parlais hier avec l’une de mes filles, la plus petite. Celle-ci était étonnée de m’entendre lui dire que l’eau se périme. Elle était vraiment étonnée. Je lui ai dit que tout a une durée de vie limitée ; que tout a une date de péremption. J’ai renchéri en lui disant que même l’homme se périme ; il ne peut vivre éternellement.

Je lui ai dit que, la seule personne qui ne se périme pas, c’est Dieu. En effet, quelqu’un peut vivre toute une vie, sans jamais tomber, mais la personne va inévitablement se périmer. Lorsque la date de péremption de l’homme arrive, le souffle s’en va et l’homme meurt. Tout se périme donc, sauf Dieu seul qui ne se périme pas. Il est donc inconcevable de voir les gens perdre du temps pour des choses qui se périment, des choses passagères. Tout un chacun a une date de péremption que Dieu seul connaît. Dieu connaît la date de péremption de tout un chacun. Il est donc étonnant de voir que, même les chrétiens veulent vivre comme s’ils étaient éternels sur la terre. C’est pourquoi ceux-ci s’attardent sur le bon traitement de leur corps physique.

Lisons ce qui est écrit dans le psaume 90. Il nous dit ceci aux versets 10 et 12 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. »      

Voyez-vous, ce texte nous renvoie à la sagesse qui est la crainte de Dieu. Plusieurs n’appliquent pas leur cœur à la sagesse. Ils sont plutôt concentrés à l’entretien de leur corps physique. Nous venions de suivre l’histoire d’une prostituée de 53 ans qui est venue en « mission spéciale » au Cameroun, invitée par la Présidence de la République. Elle ne se rend pas compte que ses années finissent déjà, pendant qu’elle continue à vivre dans le mal. Je me demande vraiment si de telles personnes sont des humains. Je me demande si elles sont des humains franchement parlant. Et plusieurs sont comme cela !

M’adressant maintenant à vous qui vous dites chrétiens, je fais le constat que vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Alors que, Jésus-Christ a dit : « Aime ton prochain comme toi-même ». Si vous n’aimez donc pas le prochain, cela veut dire que vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Et cela signifie que votre cœur n’est pas appliqué à la sagesse. Si vous vous aimez vous-mêmes, vous serez sages. Je ne parle pas de la sagesse ordinaire, non, mais de la sagesse divine qui veut dire savoir craindre Dieu. Malheureusement, vous ne vous aimez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer le prochain et que vous ne pouvez non plus aimer Dieu.

Si vous vous aimiez vous-mêmes, vous alliez tout faire pour préserver éternellement votre vie. Je parle bien de la préservation de la vie éternelle, non de la préservation de la vie terrestre dont nous sommes tous des passagers. La Bible nous appelle les pèlerins et les voyageurs. Tout chrétien devrait le savoir ; tout chrétien devrait savoir qu’il est passager sur cette terre. Cette terre n’est donc pas notre demeure éternelle. Nous y sommes des passagers à destination de notre lieu de vie éternelle. Vous ne vous aimez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer le prochain et vous ne pouvez pas non plus aimer Dieu.

Vous ne pouvez prétendre aimer Dieu en faisant ce qu’il n’aime pas. Une personne sage ne peut par exemple pas commettre une même bêtise plus d’une fois. Quand elle sait que Dieu n’aime pas ceci ou cela, elle ne peut pas consciemment faire cela une première fois puis une seconde fois et ainsi de suite. Pire, la personne sait bien le châtiment que Dieu réserve aux gens qui commettent une telle bêtise. Mais, elle n’y prend point garde. Dans le même temps, la personne soigne son image, son physique, son paraître, oubliant qu’elle est ainsi en train de préparer sa souffrance éternelle. Elle est seulement en train d’entretenir le corps par le manger, le boire, le divertissement, le vêtir, etc. Une telle personne prouve qu’elle ne s’aime pas. Elle n’aime pas sa vie.

Je vous invite à lire avec moi ce qui est écrit à ce sujet dans le livre des Galates. Lisons dans Galates au chapitre 5, du verset 19 au verset 22.

« Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, »

Dieu dit clairement par l’apôtre Paul qu’une personne qui vit selon sa chair, qui vit dans ces choses, ne peut pas hériter le royaume des cieux. Une telle personne ne peut donc pas prétendre s’aimer elle-même. Non, elle ne s’aime pas elle-même ; elle n’aime pas la vie, la vie éternelle.

Il vaudrait peut-être mieux que nous lisions un autre passage à ce sujet. Allons-y lire dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21, verset 8. Il y est écrit ce qui suit :

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Ce texte dit qu’une personne qui commet les choses citées, qui sont du reste les mêmes que celles citées dans le texte précédent, ira dans l’étang ardent de feu et de soufre. Elle ira en enfer. Une telle personne ne peut pas consciemment commettre ces choses, en narguant du reste les autres et même Dieu, prétendant qu’elle vit. Non, elle ne vit pas. Et une telle personne qui vit et commet toutes ces choses, ne peut pas avoir l’amour du prochain. Elle ne peut pas aimer les frères et les sœurs en Christ ; n’en parlons pas des païens. Elle ne s’aime pas elle-même, parce qu’elle vit dans le péché. Lorsqu’on vit dans le péché, on prépare logiquement sa place en enfer. On ne s’aime donc pas soi-même en se destinant ainsi en enfer. On ne peut pas dans ces conditions avoir de la compassion, de l’amour pour les autres sachant qu’on est un égaré et un candidat pour l’enfer.

Comprenez que ce que vous manifestez vis-à-vis des autres, est la conséquence du manque d’amour pour vous-mêmes. Peut-être que vous n’aviez pas conscience que vous ne vous aimiez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous n’aimiez pas les autres. Maintenant que vous le savez, vous devez vous aimer pour pouvoir aimer les autres. Par ailleurs, si vous pensiez que, vous aimer vous-mêmes revient à vous entretenir, cela est une erreur. S’aimer soi-même revient à être sage ; ce qui signifie avoir la crainte de Dieu qui exige la séparation du mal, la séparation du péché. C’est lorsqu’on fait ce pas de séparation d’avec le mal, que l’on peut avoir de l’amour pour le prochain, et pour Dieu.

Manifester de l’amour pour le prochain, c’est, ne pas le voir commettre le péché. Ceci, parce qu’on a bonne connaissance que le sort de celui qui commet le péché est l’enfer. On n’aimerait donc pas le voir aller en enfer. On ne le laissera pas aller en enfer. J’espère que vous comprenez mes explications. C’est le lieu de revenir sur la notion d’indulgence. Quand vous voyez quelqu’un indulgent vis-à-vis des autres, c’est parce qu’il a lui-même un penchant vers la vie de péché. Celui qui voit les autres commettre le péché à côté de lui et ne dit rien, est celui-là même qui est prêt à commettre aussi les mêmes péchés. Si vous voyez donc par exemple quelqu’un que l’on implique dans le mensonge et il ne dit rien, vous devez comprendre que c’est quelqu’un qui ment de temps en temps. C’est quelqu’un qui a un faible pour le mensonge. C’est pourquoi il ne peut pas reprendre quelqu’un qui ment ou qui l’implique dans le mensonge. Cet exemple du mensonge que je prends, s’applique à tous les autres mauvais comportements ou mauvaises habitudes.

Lorsque vous voyez donc de façon générale, quelqu’un qui ne condamne pas avec la dernière énergie une bêtise qui a été faite à ses côtés, celui-là a lui-même un penchant vers le domaine objet du péché commis. C’est pourquoi il ne peut pas vigoureusement réagir pour condamner, ou pour parler fort. Le chrétien doit être délivré de tous les mauvais comportements et mauvaises habitudes et, lorsqu’il voit quelqu’un faire ce qui est mauvais, il doit le lui reprocher, dans l’amour, mais également avec la dernière énergie, parce qu’il veut sauver son âme. C’est le sens de l’amour qu’il doit avoir pour les autres.

En revisitant les dix commandements, nous nous rendons bien compte qu’ils tournent tous sur l’amour : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain. Nous ne pouvons donc pas prétendre aimer Dieu alors que nous détestons notre prochain. Allons-y lire les dix commandements dans le livre de l’exode, au chapitre 20. Je crois avoir déjà enseigné sur les dix commandements, pour montrer comment ils sont divisés en deux groupes. Les anciens dans l’église peuvent s’en souvenir.

Lisons Exode au chapitre 20, à partir du 1er commandement ! Nous lirons en deux temps, d’abord les versets 1 à 11 qui traitent de l’amour envers Dieu ; puis les versets 12 à 17 qui traitent de l’amour envers le prochain.

Lisons les commandements se rapportant à Dieu, versets 1 à 11 :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Les versets 1 à 11 résument les 4 commandements qui traitent de l’amour pour Dieu. Il doit être reconnu comme le seul vrai Dieu et non associé aux idoles, aux images et autres pour être adoré. On ne doit pas jurer en vain par son nom dans le mensonge ; et consacrer le temps à le louer. Dieu avait à cet effet fixé un jour dans la semaine pour ce faire. C’était le samedi qu’il devait être loué, adoré et glorifié. Tout ce qui se trouve dans une maison donnée doit savoir que Dieu a une place importante dans notre vie, y compris les serviteurs, les servantes et les visiteurs. Cela veut dire par exemple que, lorsque vous avez des visiteurs, vous ne devriez pas venir à l’église et laisser vos visiteurs et autres à la maison. Dieu n’aime pas cela et il le condamne. Voilà ce qui concerne l’amour que nous devons avoir envers Dieu.

Les six commandements restants sont relatifs à l’amour que nous devons avoir avec le prochain. Ils vont du verset 12 au verset 17.

Lisons-les :

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

 Les six autres commandements sont vis-à-vis du prochain. Tous les dix commandements, ceux vis-à-vis de Dieu comme ceux vis-à-vis du prochain doivent être encadrés par l’amour. Voilà ce que le Bible nous enseigne. Tous les rapports que le chrétien doit avoir, doivent être encadrés par l’amour. Beaucoup de chrétiens ont donc tort de dire qu’ils aiment Dieu alors qu’ils détestent ou haïssent leurs prochains. Ceux-là sont menteurs. Souvenez-vous que, s’agissant des dix commandements qui ont Dieu pour dénominateur commun, être coupable d’un seul revient à être coupable des dix.

Je voudrais maintenant que nous lisions dans la 1ère épître de Jean. Allons dans 1 Jean au chapitre 3, versets 13 à 20 :

« Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

L’amour, ce ne sont pas les paroles ; l’amour, ce sont les sacrifices.

Lisons maintenant dans 1 Jean 4, à partir du verset 7 jusqu’au verset 12 :

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. »

Lisons en suite dans 1 Jean 4, versets 20 et 21 :

« Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. »

À la lecture de tous ces textes, il est à conclure que, notre amour pour Dieu est manifeste par l’amour que nous avons vis-à-vis de notre frère. Voyez-vous, vous ne pouvez donc pas prétendre avoir de l’amour pour le prochain alors que vous êtes un pécheur. Un pécheur ne peut pas prétendre aimer les autres. Cela est impossible dans la mesure où vous démontrez par le péché que vous n’aimez pas Dieu. Or, c’est grâce à notre amour envers Dieu que nous pouvons aimer le prochain.

Aimer Dieu c’est avoir la crainte de son nom ; et c’est vivre loin du péché. Il ne s’agit donc pas de dire du bout des lèvres qu’on aime Dieu, alors qu’on fornique, on vole ou on commet les autres péchés. Non ! C’est ce que vous pratiquez qui indique ce que vous êtes. Car, on reconnaît l’arbre par ses fruits. On reconnaît l’arbre par ses fruits. Et là-dessus, Jésus a enseigné qu’un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits ; et même qu’un mauvais arbre ne peut pas porter de bons fruits. L’arbre se reconnaît bon ou mauvais par ses fruits. Quels sont donc vos fruits ; quels sont vos fruits ? Que manifestez-vous ; que manifestez-vous ? L’être humain est assimilé à un arbre. Comme l’arbre porte les fruits, c’est de même que l’être humain en porte.

Nous pouvons en avoir confirmation dans Galates au chapitre 5 où il est indiqué, les fruits que nous sommes normalement supposés porter. Ils sont mentionnés au verset 22.

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité. »

Comme le chrétien a été régénéré par le Saint-Esprit, ce dernier porte ces fruits qui sont mentionnés, et c’est à travers lui que l’on doit voir ces fruits, étant donné qu’il est en lui, le Saint-Esprit. Dans cette liste, il est à remarquer que l’amour vient en tête de liste. Le premier fruit que doit porter un chrétien pour montrer qu’il est né de nouveau, c’est l’amour. Oh mon Dieu, tu es grand ! Le converti doit montrer de l’amour pour Dieu et pour le prochain. Quand on s’est réellement converti, on vit un phénomène qui ne peut pas facilement être effacé de la mémoire. Car, on vit une transformation totale où tout est transformé et régénéré. C’est pourquoi Jésus parle du 1er amour. La transformation est totale et inoubliable. Et c’est à juste titre que Jésus dit : souviens-toi où tu es tombé et reviens à ton 1er amour. La nouveauté de vie fait en sorte que l’on ait réellement de la passion pour Dieu et de la haine pour le péché ; on déteste le mal. On veut être avec Dieu et lui plaire ; et on veut savoir davantage de ses conseils. C’est bien pour cette raison qu’on lira la Bible avec empressement et de manière assidue.

On lira la Bible avec enthousiasme. Les vrais convertis lisent la Bible avec enthousiasme, et prient sans cesse. Si vous entendez quelqu’un dire qu’il ne sait pas prier, comprenez que celui-là ne s’est pas encore converti. Lorsqu’on est un nouveau converti, on a soif de causer et parler avec Dieu dans la prière ; on veut apprendre de lui dans sa parole ; et on demeure dans l’envie de partager les merveilles rencontrées en lui avec quelqu’un d’autre. On a envie de partager. Et toutes ces choses deviennent spontanées : la prière, la lecture de la parole et le témoignage. Voilà l’état d’esprit d’une personne réellement convertie ! L’amour de Dieu est manifeste en elle de manière tout à fait spontanée. Je vous assure.

Si vous n’avez pas encore connu cela, je pourrais dire que vous n’êtes qu’un religieux qui est en cours de façonnage. Vous n’êtes pas encore nés de nouveau et vous n’êtes pas encore enfants de Dieu. Et lorsque le vent ou la mouvance de la conversion diminue en soi, cela est perceptible par soi-même. On le constate et on le sait bien. C’est bien pour cette raison que Jésus nous dit de nous souvenir. Il sait en fait ce qui se passe lorsqu’on a cru, comme je viens de l’expliquer, et il n’est pas difficile de s’en rappeler. On est capable de s’en rappeler et savoir qu’à partir de tel évènement, j’ai baissé ou ralenti. On sait donc que depuis cet instant on n’aime plus Dieu comme il se doit, et on ne saurait aimer le prochain comme il se doit aussi. Cela va de pair : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain vont de pair. C’est la raison pour laquelle, le premier fruit de l’esprit qu’un enfant de Dieu doit porter, c’est l’amour. C’est l’amour qui vient avant tous les autres fruits qui sont : la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité.

Est-ce que l’on trouve ces différents fruits en vous ? Je vous fais remarquer que, si on ne porte pas le premier fruit, le fruit principal qui est l’amour, on ne saurait porter les autres fruits. Si vous n’avez pas d’amour dans votre cœur, tout le reste des choses que vous pouvez faire est vain. Que ce soit les sacrifices, les prières en langues ou en intelligence, les jeûnes, ou autres activités de piété. Si vous les faites sans amour, vous vous punissez pour rien, parce qu’à terme, vous vous retrouverez en enfer. Vous pouvez le lire dans 1 Corinthiens 13. Tout doit être fait sur fond de l’amour, le véritable amour qui vient de Dieu. Comprenez-vous cela ?

Et comme nous l’avons si bien étudié, cet amour qui vient de Dieu est présent en nous et se conserve, par la présence et la méditation de la parole Dieu. C’est en effet cette parole de Dieu qui nous transforme, nous réforme, nous nourrit et nous fait croître. Mais, lorsque vous rejetez donc cette parole de Dieu quand elle vous est enseignée ; ou alors lorsque vous en sélectionnez quelques parties, vous ne pouvez pas être bien nourris et vous ne pouvez donc pas croître et avoir de l’amour qui vient du ciel en vous. Ils sont nombreux qui ont mis un arrêt à leur chrétienté depuis qu’ils ont commencé à argumenter contre la parole de Dieu. Ils ont mis un STOP à la chrétienté depuis qu’ils ont commencé à rejeter la parole de Dieu, à la contester et à refuser de lui obéir. Tout ce que ceux-là peuvent faire aujourd’hui, n’est que de la religion pure.

Tout ce qu’ils font depuis lors n’est que bruits de cymbales. Le Seigneur vous interpelle aujourd’hui à revenir à lui dans un amour sincère ; il vous invite à l’aimer sincèrement. Il est question pour vous de savoir désormais mettre Dieu à la première place, de lui obéir et de savoir prendre soin de votre prochain, à s’occuper de lui et à être prêt à se sacrifier pour lui. Voilà le conseil de Dieu chers amis ! Voilà sa parole, mettez-la en pratique et le Dieu de paix et d’amour sera avec vous ! Au regard de tous les textes ci-dessus que nous avons lus, ajoutés aux dix commandements lus et commentés, nous devons comprendre que les dix commandements protègent Dieu et le prochain dans notre cœur. Car, tout ce que nous y avons lu, concerne Dieu et le prochain.

En revenant d’ailleurs sur les dix commandements, si vous aimez votre prochain, vous ne lui ferez pas toutes ces choses qui sont citées dans ce texte. Si vous aimez par exemple vos parents, je veux dire votre père et votre mère, vous ne les déshonorerez pas selon Dieu. Quand vous aimez votre frère, vous ne le tuerez pas. Que ce soit par la sorcellerie ou autres pratiques, ou que ce soit même par votre langue. Si vous aimez votre prochain, vous ne prendrez pas sa femme ou alors son mari. Quand vous aimez votre frère ou votre sœur, vous ne volerez pas ce qui lui appartient. Malheureusement, nous apprenons parfois des histoires de vols parmi les chrétiens ! Oh mon Dieu, ta grâce !

De la même manière, quand vous aimez votre prochain, vous ne direz jamais ce qui est faux contre lui. Lorsqu’on observe autour de nous dans la vie courante, on note que beaucoup de gens ne pratiquent pas ces dix commandements. Ils ne les pratiquent pas, parce qu’ils ne sont pas nés de nouveau. Mais, vous autres qui êtes nés de nouveau vous devez les observer. Il n’est pas question pour vous de faire de temps en temps ce qui est interdit dans les dix commandements. En le faisant, vous gâtez le témoignage qui doit émaner de vous et empêchez au témoignage de Jésus d’évoluer. Les païens peuvent le faire, cela est conforme à leur nature qui est celle du péché. Mais, vous qui avez reçu une nouvelle nature qui est la nature de Dieu, vous ne devez plus vous retrouver dans de tels péchés.

En matière de faux témoignages, je ne vous apprendrais rien en vous disant que dans les tribunaux aujourd’hui, on achète des faux témoins. Ces gens se placent à la barre, jurent qu’ils diront la vérité et rien que la vérité, mais ils sont conscients qu’ils vont mentir. Et enfin, le dixième commandement parle de la convoitise. Si vous aimez votre prochain, vous ne pouvez pas convoiter ce qui lui appartient. Il me souvient que j’ai déjà enseigné ici sur ce dixième commandement pour dire que, ce commandement est celui qui ruine beaucoup ceux qui se disent enfants de Dieu. Car, plusieurs vivent dans la convoitise. Ils envient les positions des autres ; ils envient les avoirs des autres !

Il y a des chrétiens qui envient même les positions et les avoirs des païens ; et d’autres qui envient les positions et les avoirs de leurs frères et sœurs en Christ. Il y a des chrétiens qui envient ce que possèdent leurs frères ou leurs sœurs ! Le Seigneur a dit que nous sommes un, que nous devons être un. Le péché de l’envie ne devrait pas exister dans la maison de Dieu, entre les enfants de Dieu. Cette convoitise est manifeste au sein des enfants de Dieu de plusieurs manières. Il est par exemple observé que, un frère ou une sœur emploie comme serviteurs ou servantes certains de ses confères ou consœurs. Il n’est donc pas normal qu’un autre frère se lèvent pour solliciter aussi comme serviteurs ou servantes, ceux-là qui sont déjà employés par son frère. Sachant que tel frère ou telle sœur emploie déjà tel frère ou telle sœur, comment est-il possible que vous sollicitiez les mêmes personnes ? Cela ne relève que de la convoitise. Et ce n’est pas normal.

Dans ce dernier commandement c’est-à-dire le dixième, il est bien cité le cas des serviteurs. Vous ne devez pas commettre de tels péchés. Vous devez vous en repentir. Vous ne pouvez pas prospérer et être utiles à Dieu en ayant l’esprit de convoitise.

Mes amis, changez aujourd’hui ; changez aujourd’hui ! Aimez Dieu et aimez vos frères et sœurs ! Sacrifiez-vous pour Dieu et sacrifiez-vous pour vos frères !

Je peux vous parler toute la nuit, toute la journée, sans arrêt. Cela n’est pas important si ce que je vous dis ne demeure pas dans votre esprit. Ma prière est donc que, ce que je vous enseigne calle dans votre esprit, afin que vous puissiez le mettre en pratique. Que cela ne reste pas ici à l’église ou que cela ne s’envole pas.

Que chacun de vous se décide donc pour le changement !

Levez-vous pour la prière !

Amen ![:]

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