[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : PSAUMES 40 : 2, 18 ; DEUTÉRONOME : 14-20 ; 2 SAMUEL 12 : 7-8 ; MATTHIEU 19 : 16-22 ; MARC 10 : 17-24 ; APOCALYPSE 3 : 14-19
Alléluia !
Prenez votre Bible pour la lecture du texte de ce matin !
Vous connaissez déjà le sous-thème du présent séminaire. Il s’agit de s’occuper des pauvres ou des malheureux pour se dégager de l’emprise des esprits familiers. Nous cherchons depuis hier à définir qui est ou qui sont les pauvres dont il est question. C’est qui le pauvre, c’est qui le malheureux ? Nous avons vu l’exemple du roi David au chapitre 25 du livre des psaumes. Nous lirons aujourd’hui dans le même livre des psaumes, mais au chapitre 40. C’est toujours le roi David qui parle. C’est le roi David qui y parle, lui qui était le chef choriste, le chef des chantres à son époque. Et c’est lui qui a composé le chant que nous allons lire, tel que cela est indiqué au verset 1.
Nous lisons donc les versets 2 et 18 de ce psaume 40 :
« J’avais mis en l’Éternel mon espérance ; Et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris… Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas ! »
Comprenez-vous les paroles du roi David, c’est à se demander qui est donc pauvre ? Ce n’est pas nécessairement celui qui n’a pas d’argent ; ce n’est pas nécessairement celui qui n’a pas les moyens, de vêtements, de nourriture ou de maison. Je dirais globalement que ce n’est pas nécessairement celui qui ne connaît pas le bonheur sur terre. Voici David qui ne manquait de rien, puisqu’il était un roi ; et le roi qui a le plus réussi en Israël avec Dieu. C’est un roi que j’ai souvent pris en référence lorsque j’interpelle les dirigeants de ce monde en général et africains en particulier. Sans faire cas des dirigeants occidentaux, j’interpelle les dirigeants africains pour qu’ils prennent le roi David comme référence. Il aimait et craignait Dieu, et il a dirigé son peuple dans l’intégrité et la crainte de Dieu.
Lisez-vous-mêmes ses propos ! Il ne s’était jamais considéré comme un grand ; David ne s’était jamais considéré comme un grand. Alors qu’il avait une garde, alors qu’il disposait d’une armée, celui-ci a chanté pour dire : « mon père et ma mère m’abandonnent ». Avait-il encore besoin de l’encadrement de ses parents ? Non ! Mais il le dit et finit en déclarant que : « l’Éternel me recueillera ». Cet homme avait démontré, qu’il était totalement abandonné à Dieu ; qu’il ne comptait pas sur sa garde, ni son armée ; qu’il ne comptait pas sur les hommes ; et qu’il ne comptait pas sur sa famille charnelle. David ne comptait sur personne sur la terre si ce n’est sur Dieu qui est au ciel. Voilà la condition du pauvre, du vrai pauvre que Jésus a qualifié de pauvre en esprit !
Qui est pauvre ? C’est celui qui est comme David, celui qui reconnaît que sans Dieu il n’est rien et il ne peut rien faire. Voilà le pauvre ! Il est celui qui reconnaît que sans Dieu il n’est rien, il est perdu. Le pauvre ce n’est pas celui-là qui n’a pas les habits, qui n’a pas de maison, ou qui n’a pas le bonheur. Ce n’est pas celui-là qui est pauvre. Le pauvre est celui qui reconnaît que sans Dieu il n’est rien. Pour vous qui êtes devant moi et vous qui m’écoutez, c’est le jour où vous reconnaîtrez que sans Dieu vous n’êtes rien, c’est ce jour-là que vous connaîtrez le salut. Et aussitôt que vous serez sauvés parce que vous aurez reconnu que sans lui vous n’êtes rien, votre cœur sera rempli d’amour et se portera vers les autres pauvres qui sont comme vous étiez.
Je vous assure que mon message de ce jour peux finir à ce niveau, si vous avez compris ce que je viens de dire et vous réagissez positivement. Si vous le faites, l’Esprit de Dieu descendra en même temps sur vous et vous remplira, et remplira votre cœur de l’amour de Dieu. Et en même temps, vous comprendrez que vous êtes appelés à vous occuper des autres pauvres qui sont comme vous étiez. C’est cela la chrétienté. Et cela n’est pas compliqué ; et ce n’est pas tout ce qui vous est raconté dehors dans des prétendues églises. On vous y raconte des histoires. Comment pouvez-vous, vous imaginer qu’un roi se prenne pour un pauvre ? Un roi qui a tout à sa disposition ! Je crois qu’il est bon que nous lisions dans le livre de Deutéronome dont je vous ai recommandé la lecture l’autre jour. Nous y lirons les critères de choix d’un roi et ses avantages. Dieu avait déjà tout dit à ce sujet. Et David était un roi qui remplissait bien les critères exigés. Celui-ci n’était pas arrivé à la royauté par un coup d’état, il avait été choisi par Dieu. Il bénéficiait donc de tous les avantages liés à sa fonction.
Mais malgré cela, il se voyait toujours comme un pauvre ! C’est parce qu’il savait que sans Dieu, il n’est rien et il ne valait rien. Il est bon, je crois, d’insister sur son exemple pour que vous puissiez comprendre, vous qui dites que vous avez cru, que vous n’avez besoin que de Dieu lui seul ; contrairement aux raisons de recherche de votre bien-être social qui vous ont conduit à l’église : les raisons de santé, les raisons économiques et autres sont les motifs qui vous ont conduit à l’église. Vous recherchez que votre condition soit améliorée ou changée. C’est pourquoi il vous est difficile de vous rattraper pour comprendre réellement le but du salut. C’est en fait parce que le démarrage n’a pas été bien fait.
Lisons dans Deutéronome 17, en commençant la lecture au verset 14 et en lisant jusqu’à la fin du chapitre, au verset 20 :
« Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m’entourent, – tu mettras sur toi un roi que choisira l’Éternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. Mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux ; et qu’il ne ramène pas le peuple en Égypte pour avoir beaucoup de chevaux ; car l’Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. Qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, afin que son cœur ne se détourne point ; et qu’il ne fasse pas de grands amas d’argent et d’or.
Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances ; afin que son cœur ne s’élève point au-dessus de ses frères, et qu’il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche ; afin qu’il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d’Israël. »
Nous voyons bien que c’est le principe que Dieu avait décrit dans ce texte que David avait gardé, malgré qu’il eût beaucoup de privilèges. Il avait le privilège d’avoir beaucoup de richesses, de femmes, et autres, mais il n’en faisait pas cas. Souvenez-vous que, lorsqu’il avait péché en couchant avec la femme de URIE, lorsque Dieu le blâmait, il avait fait savoir à NATHAN que, s’il avait voulu davantage de femmes, il les lui aurait données. Ce ne sont donc pas les richesses et autres privilèges qui manquaient à David. Je voudrais que nous lisions dans 2 Samuel au chapitre 12, les reproches que Dieu avait faits à David après son péché. Lisons les versets 7 et 8 : « Et Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ;
je t’ai mis en possession de la maison de ton maître, j’ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j’y aurais encore ajouté. »
Ce texte nous apprend que Dieu avait tout donné à David, il lui avait tout donné. Il le lui signifie bien au verset 8 où il lui dit en de termes clairs qu’il lui avait tout donné, et qu’il n’avait pas besoin d’aller prendre la femme d’autrui. Mais malgré cela, nous remarquons que le comportement de David est demeuré conforme aux prescriptions que Dieu avait faites dans Deutéronome 17 que nous venions de lire. Son attitude ou son état d’esprit nous permet de confirmer qu’il était vraiment un homme selon le cœur de Dieu, qui se considérait toujours comme pauvre. Il savait qu’il n’avait besoin que de Dieu pour vivre.
David comme roi avait tout à sa disposition, mais écoutez encore ses paroles du verset 18 dans le psaume 40 que nous avons lu : « Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas ! » Écoutez comment celui à qui Dieu a donné toute une nation, la maison d’Israël et de Juda, dit qu’il est pauvre et indigent ! Écoutez cela ! Dieu avait tout mis à sa disposition, tout ; mais l’homme a continué à dire qu’il est pauvre et indigent. C’est parce qu’il avait compris que sans Dieu, il n’est rien. Il avait compris qu’il était pauvre. Voilà qui est pauvre ! Le pauvre est donc en définitive, celui qui dépend absolument de Dieu. Le pauvre dépend absolument de Dieu, qu’il ait les moyens ou pas. Il sait qu’il dépend absolument de Dieu. Il ne dépend pas de ses moyens (qu’il en ait ou pas), ni de sa classe sociale. Qu’il ait des richesses ou non, qu’il appartienne à une bonne classe sociale ou non, il ne se fruste et ne se complexe pas dans la société. Car, il sait qu’il dépend de Dieu.
Le pauvre est celui qui sait que sans Dieu, il n’est rien. Voilà le vrai pauvre ! Celui-ci sait qu’il a un compagnon, il sait que Dieu est son compagnon, parce que Dieu n’abandonne jamais le pauvre, ce genre de pauvre. En lisant les psaumes et autres écrits bibliques, lorsqu’on parle des pauvres, il ne s’agit pas des mendiants de la rue dont il est question. Il ne s’agit pas des indigents de la rue, les aveugles, les infirmes et autres. Nous savons aujourd’hui que plusieurs anges déchus ont pris ces carcasses humaines pour jouer le rôle qu’ils jouent dans les rues ou dans la société, tout court, le rôle maléfique de retirer les étoiles des simples en esprit au travers des aumônes, des dons divers que ces derniers leur offrent. Le vrai pauvre est celui qui dépend absolument de Dieu ; celui qui sait que sans Dieu, il n’est rien. Un tel pauvre ne manque pas de crier à Dieu. Le pauvre crie à Dieu.
Le pauvre est celui qui ne rejette pas et qui ne peut pas rejeter Dieu. Si vous voyez quelqu’un qui rejette Dieu, ou qui blasphème contre Dieu, comprenez qu’il est un ange déchu. Comprenez qu’il n’est pas un simple. Et ces gens-là sont nombreux dans la société. Si vous vous rapprochez de l’un d’eux, pour lui dire que Dieu l’aime, il vous rétorquera que, « si Dieu l’aimait, il n’aurait pas permis qu’il soit dans l’état physique où il se trouve ». Par contre, un vrai pauvre lui, sait qu’il a besoin de Dieu à tout moment et en tout ; il sait que sans Dieu, il n’est rien. Il sait qu’il doit crier à lui, c’est pourquoi, il ne peut pas injurier Dieu. Le pauvre n’injurie pas Dieu, même si nous pouvons imaginer qu’il peut avoir des questionnements dans son cœur lors des chocs qu’il peut recevoir dans le court de sa vie. Mais au final, il ne peut pas ouvrir sa bouche pour injurier Dieu, car il sait qu’il ne compte que sur lui. Il finira par appeler son Dieu à l’aide.
Les vrais humains savent que leur secours leur vient de Dieu. Le Psalmiste dit à ce sujet qu’il lève les yeux vers les montagnes d’où lui viendra le secours. Les montagnes dont il parle, ne sont pas le mont Cameroun, le mont Manengouba, mont Koupé, mont Kilimandjaro ou mont Everest. Non ! Montagnes dans ce contexte fait référence aux personnes les plus élevées dans la société. Lorsque le psalmiste parle d’élever les yeux vers les montagnes, cela suppose qu’il a regardé à gauche et à droite autour de lui, auprès des humains hauts placés, et il n’avait pas trouvé le secours qu’il recherchait auprès d’eux, malgré leur aisance matérielle ou financière, malgré leurs positions sociales. Et il a compris que le secours ne peut lui venir que de Dieu ou de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre. En disant que c’est de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre, il voudrait dire que même ces gens qui sont élevés, sur qui l’on peut compter, ont un créateur qui est Dieu. Au lieu donc d’avoir les yeux fixés sur ceux-là qu’on croit élevés, il vaudrait mieux avoir les yeux sur celui-là qui les a créés. Le psalmiste dit que c’est sur Dieu qu’il faut fixer les regards. Comprenez-vous cela ?
Les yeux des chrétiens ne doivent donc pas être élevés sur les hommes considérés comme grands ou sur les institutions de ce monde (les montagnes de ce monde) ; ils doivent être élevés vers Dieu. En parlant des montagnes, il me vient à l’esprit ces histoires de dettes que les pays africains traînent.
Au Cameroun ce sont des dettes fictives. Si j’étais dirigeant de cette nation, je ne prendrais pas de dettes. Je ne prendrais pas de dettes, une manière de lever les yeux vers les institutions financières internationales. Je ne le ferais pas. Le Seigneur Dieu a dit à ses enfants qu’ils n’emprunteront pas aux autres, mais ce sont eux qui prêteront aux autres. C’est ce que Dieu a dit. Et comme je vous le disais pendant la prière, si nous nous tournons vers Dieu, celui-ci rendra notre nation forte et puissante. Je vous dis la pure vérité que, nous n’aurons pas besoin d’emprunter les fonds à gauche et à droite. Des emprunts qui sont du reste, fictifs. On n’en ferait plus. Ce sont les autres qui viendraient vers nous, ce sont eux qui se tourneront vers nous, parce que Dieu nous aura béni. Oh mon Dieu ! Permets aux camerounais de comprendre ; permets-leur de comprendre !
Comment vous considérez-vous ? Qui est pauvre ; c’est qui le pauvre ? Le pauvre c’est ce que nous voyons en David. C’est celui qui sait qu’il n’est rien sans Dieu ; c’est celui qui sait qu’il n’est rien sans Dieu. Il sait qu’il criera à lui ; il sait qu’il doit crier à lui. Il ne rejette donc pas Dieu ; il ne peut pas le rejeter ; ou mieux, il le rejetterait très difficilement. Même dans le cas extrême où quelqu’un peut prétendre fréquenter l’église parce qu’il recherche Dieu, même quand il peut participer à des programmes parce qu’il cherche Dieu, et qu’il réussisse à l’avoir, s’il s’en détourne ou s’il le rejette, ce serait simplement parce que celui-ci n’aura pas compris qu’il est pauvre. En rejetant Dieu, celui-ci se donnera des raisons. Il me revient à l’esprit le cas de ma fille Carole qui, par ses agissements, quand elle dit qu’elle lève les mains au ciel à Dieu, qu’elle s’abandonne à Dieu, c’est pour quelques temps seulement. Et aussitôt qu’elle tâte ses poches et constate qu’elles sont vides, elle perd le contrôle et ne peut plus faire confiance à Dieu. C’est alors qu’elle se met à la recherche de l’argent à tout prix ; c’est alors qu’elle se lance à la recherche de positionnement.
Nous comprenons donc que, ceux qui ont réellement touché Dieu et qui rentrent en arrière, sont ceux qui veulent s’enrichir. C’est pourquoi ils décident de se prendre eux-mêmes en charge. Ils oublient qu’ils sont faits pour dépendre de Dieu, et qu’ils dépendront de lui jusqu’à leur fin sur la terre. Ils cessent de se voir comme pauvres et décident de s’enrichir par leurs propres forces ; ils veulent s’occuper d’eux-mêmes par leurs moyens et par leurs forces. Or Dieu, même lorsque vous avez connu la pauvreté matérielle et financière, et que vous vous savez pauvres, lorsque Dieu décide de vous sauver sachant que vous avez déjà compris que vous êtes pauvres et que vous devez vous occuper des pauvres, il vous sauvera et vous bénira des biens matériels, afin que vous vous occupiez des pauvres. Non pas pour montrer dans votre entourage que votre Dieu n’est pas pauvre, mais pour vous occuper des pauvres et des malheureux. Il ne s’agit pas nécessairement de leur donner à manger et à boire, mais, il s’agit d’investir pour le salut de leurs âmes. C’est pour le salut des âmes que Dieu vous donne les moyens.
Aussi, même disposant déjà des moyens, vous ne vous considérerez pas comme riches, parce que vous savez à quoi vous avez été appelés. Nous avons appris hier que, le Seigneur nous a recréés pour de bonnes œuvres qu’il a préparées d’avance, afin que nous puissions les pratiquer. Le roi David avait bien compris et avait su garder dans son esprit qu’il n’était rien, malgré qu’il eût tout à sa disposition. Il avait intégré qu’il n’était rien, qu’il n’avait rien, et que, toutes ces choses que Dieu lui a confiées n’étaient que pour une bonne gestion. David se savait spirituellement pauvre. Vous savez que l’existence réelle, c’est l’existence spirituelle. On peut donc voir que lorsque l’esprit quitte un corps, celui-ci meurt et ne peut plus rien faire. Vous comprenez donc que notre vie réelle est la vie de l’esprit. Comme vous autres voulez seulement vous occuper de votre corps physique, c’est pour quoi vous ne pouvez pas connaître ce qu’on appelle la vie.
Mes amis, vous négligez l’esprit, vous négligez votre âme et ne vous occupez que de votre corps, de la carcasse, de la tente pour parler bibliquement comme l’apôtre Paul. Le corps est une tente c’est-à-dire quelque chose de fragile qui est appelée à disparaître. Votre vie réelle c’est l’esprit et c’est elle que vous devez préserver à tout prix. En salissant le corps par la désobéissance à Dieu, vous êtes en train de compromettre votre esprit. Votre esprit ne pourra pas connaître le bonheur, lorsque vous voulez que votre corps physique jouisse de tous les plaisirs de ce monde. Votre esprit ne connaîtra pas le bonheur parce que les désirs de la chair sont contraires aux désirs de l’esprit ; et les œuvres de la chair sont contraires aux fruits de l’esprit. Oh Dieu, donne à ces hommes et à ces femmes de comprendre ta parole !
Qui êtes-vous, pauvres ou riches ? Si vous n’avez pas encore compris, tant que vous n’aurez pas encore intégré dans votre esprit que vous devez garder l’attitude de pauvre en esprit, vous ne ferez pas long feu dans la foi. Car, si les moyens matériels ou financiers viennent, vous vous égarerez et sortirez des voies de Dieu. C’est la pure vérité que je vous dis que, si vous n’avez pas intégré que vous devez garder l’esprit de pauvre, lorsque les moyens matériels viendront, vous sortirez des voies de Dieu. Ces richesses vous feront sortir des voies de Dieu. C’est pourquoi, plusieurs parmi vous, même comme Dieu aimerait que vous puissiez avoir les moyens matériels à investir pour le salut du pauvre, comme il sait que vous êtes encore spirituellement fragiles, que vous n’avez pas encore acquis l’esprit de pauvreté spirituelle, il vous maintient dans le dénuement. Il vous maintiendra dans le dénuement, sachant que, s’il vous met les moyens matériels et financiers à disposition, vous vous égarerez et perdrez votre âme. Vous vous confierez dans ces moyens-là au lieu de vous confier à lui.
Dieu sait que votre confiance en lui sera terminée aussitôt que vous saurez que vos poches sont garnies, votre parking est rempli de véhicules, vos comptes en banque pour ceux qui gardent l’argent en banque sont fournies. Lorsque vous aurez tout à votre disposition, vous ne vous considérerez plus comme pauvres, mais plutôt comme riches. Ce serait pourtant en ce moment-là que vous serez en train de vous appauvrir de la vraie pauvreté. Vous vous appauvrirez, mais vous continuerez de croire que vous êtes riches. Vous comprenez bien qu’il existe deux sortes de pauvreté. Comprenez-vous bien ce que je dis ? Allons-y voir un exemple dans la Bible !
Lisons dans Matthieu au chapitre 19, à partir du verset 16 jusqu’au verset 22. Voici ce qui y est écrit :
« Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. »
Je voudrais que nous lisions aussi la même histoire dans l’évangile de Marc, pour pouvoir lire le commentaire de Jésus après le départ du jeune homme. Ouvrez donc avec moi dans l’évangile de Marc au chapitre 10 ! Nous retenons déjà ce que Jésus lui avait dit. Ce jeune avait prétendu rechercher ce qu’il fallait faire pour aller au ciel. Et lorsque Jésus lui avait donné les conditions pour aller au ciel, ce dernier avait trouvé que c’était trop lui demander. La condition était qu’il vende tout ce qu’il possédait et le donne en aumône aux pauvres. Et pourtant, c’est quelqu’un qui faisait les aumônes, qui donnait les offrandes et les dîmes ; et qui prétendait aimer son prochain comme lui-même. C’est quelqu’un qui respectait les dix commandements. Cela n’était pas faux. Mais, en ce qui concernait le sacrifice pour le prochain, nous comprenons qu’il ne faisait que le superflu. Or, il croyait qu’il en donnait beaucoup ou assez. Ce n’était pourtant que du superflu. Et lorsque Jésus lui demande de faire le sacrifice total, c’est alors qu’il lui tourne le dos, se révolte et s’en va, sans même dire aurevoir à Jésus !
Lisons la même histoire dans Marc 10, verset 17 à 24 ! Il y est écrit :
« Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère. Il lui répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
Ceux qui se confient dans les richesses sont ceux qui sont « riches ». C’est pour cette raison que je vous disais que, il peut même arriver que vous ayez compris que vous êtes pauvres et que c’est Dieu qu’il vous faut, et vous lui avez donné votre vie et il vous a sauvés. Je dois préciser à ce niveau que, lorsque vous avez reconnu que vous étiez pauvres, vous l’étiez dans les deux dimensions, spirituellement et matériellement. Mais pendant que vous cheminez avec Dieu, les moyens matériels sont venus mettant ainsi fin à votre pauvreté matérielle ; et vous avez commencé à négliger Dieu. Ce qui vous arrivera, est ce qui est arrivé à ce jeune homme. Vous ne vous considérerez plus comme pauvres, vous vous confierez à vos richesses et non plus à Dieu. Voilà ce qui fait rétrograder plusieurs de ceux qui ont réellement cru auparavant. C’est généralement parce qu’ils ont été affectés par de mauvais enseignements qui leur ont fait croire que, lorsqu’on a cru, on doit à tout prix être bien sur cette terre, au motif qu’on est enfant du Roi des rois. On leur a appris que parce qu’ils sont enfants de Dieu, on ne doit pas être pauvre, on doit être riche.
De telles personnes oublient ou négligent de s’occuper des pauvres qui sont dehors. Elles ne recherchent qu’à amasser l’argent dans lequel ils placent leur confiance. Leur argent ne sera plus pour s’occuper du pauvre, mais pour montrer qu’ils ont réussi leur vie. C’est pour cela qu’ils deviennent donc réellement pauvres, pendant qu’ils prétendent être riches. Et lorsqu’on peut leur demander de donner de leurs avoirs pour que les âmes soient sauvées, ils verront qu’on leur demande beaucoup. Et pourtant, ils peuvent avoir été dépouillés dans de faux milieu où l’on leur demandait de semer. Mais, lorsqu’ils trouvent maintenant la vérité et qu’ils sont réellement sauvés, ils ne veulent plus comprendre qu’ils étaient pauvres et ils ont été sauvés pour s’occuper des pauvres. Ils ne veulent plus comprendre que tout ce qu’ils sont et tout ce qu’ils ont, doit être consacré pour le salut des pauvres ou des âmes.
On retrouve malheureusement aujourd’hui que plusieurs enfants de Dieu, ceux qui ont réellement cru comme ici au Tabernacle de la Liberté, plusieurs sont pauvres ; non de la pauvreté qui les a amenés à l’église, mais de la pire des pauvretés qui les conduira en enfer. Ils se confient à leurs richesses. Lorsque je parle de richesse ici, ne croyez pas que je parle forcément de beaucoup de biens ou d’argent. Il peut s’agir seulement des dix mille francs qu’ils peuvent avoir mensuellement. Car, à mon sens, la notion de richesse est relative. Elle dépend de tout un chacun. Chacun est riche à son niveau. Quand en effet une chose prend plus d’importance dans votre cœur que Dieu, cette chose est pour vous une richesse dont vous aurez de la peine à vous séparer. Nous avons vu cela ici au Tabernacle de la Liberté.
Je pense notamment à une jeune fille qui a préféré perdre son âme et perdre aussi celle de sa maman. Sa maman n’arrivait pas à subvenir à ses besoins. Et elle avait commencé à développer l’esprit de mendicité et d’irresponsabilité. Cette jeune fille dont je parle avait préféré suivre sa maman, au lieu de se donner et faire confiance à Jésus. Sa confiance en Jésus aurait pu permettre qu’elle sauve son âme, et que cette maman revienne aussi à Jésus afin que son âme soit aussi sauvée. Les deux âmes ont été perdues, parce que cette maman pourtant matériellement pauvre, était pour cette jeune fille une richesse. Voilà un exemple de richesse ! Vous l’avez tous vue ici. La notion de richesse dépend donc de chacun. Lorsqu’on parle de riches, cela ne veut forcément pas dire que vous êtes millionnaires ou milliardaires. Non, ce n’est pas cela. Cela veut simplement dire que vous avez des choses qui comptent pour vous plus que Dieu. C’est ce que Jésus-Christ a expliqué dans le commentaire développé à la fin du texte ci-dessus (versets 23 à 24).
C’est ce dont Jésus parle dans la révélation contenue dans Apocalypse au chapitre 3 (en sept lettres) s’adressant à son église à partir du verset 14 jusqu’au verset 19 qui correspond à la septième lettre. Voici ce qui y est écrit :
« Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »
Le verset 15 marque une indication de la régression spirituelle. Après avoir bien cru, à un moment donné, on devient tiède ou même fade ; les choses spirituelles ne nous disent plus rien. On ne prie plus comme auparavant, on commence à venir aux assemblées en retard ou juste à l’heure, alors qu’on venait avant l’heure auparavant. C’est comme cela que la tiédeur et le refroidissement commencent ; c’est comme ça que la régression commence. Jésus promet de vomir les tièdes et les froids. Il s’agit pourtant des gens qui avaient au départ compris qu’ils sont pauvres et qu’ils ont besoin de Dieu. Mais chemin faisant, parce qu’ils ont obtenu ce qu’il leur manquait avant de se convertir (le travail, le mariage, les enfants, etc.), ils sont devenus tièdes.
Des gens ont été interpellés hier par rapport à la tiédeur, à l’exemple de madame NJOCK. Son époux et elle sont venus à l’église parce qu’ils voulaient les enfants. Les enfants sont venus, mais ils deviennent un problème, une malédiction ! Euh Seigneur, ta grâce ! Seigneur ta grâce ! C’est ce qui arrive. Et aux autres qui ont obtenu du travail, lorsqu’on leur demandera pourquoi ils ne sont pas réguliers à l’église ou aux assemblées, ils diront que le travail leur prend beaucoup de temps. À ceux qu’on demandera pourquoi ils ne prient plus, ils diront que les pleurs de l’enfant dérangent ; et les autres à qui l’on fera remarquer qu’ils ne lisent plus la Bible, ils rétorqueront qu’ils n’ont plus assez de temps parce qu’ils s’occupent de la maison étant donné qu’ils n’ont pas de domestiques, pour ceux qui cherchaient le mariage. Voilà les raisons qu’ils donneront ! Et pourtant ce sont les choses qu’ils recherchaient, les choses qu’ils voulaient.
Ce sont finalement ces choses qui les refroidissent et freinent leur élan de foi. Parfois-même, ils se sont arrêtés et se contentent de ce qu’ils ont reçu et se considèrent comme riches, alors qu’en réalité, c’est dès lors qu’ils sont devenus pauvres. C’est ce qui justifie l’esprit de pauvreté que j’ai mis en cage. Cela est bien écrit au verset 17 du texte ci-dessus. Seigneur aide ce peuple à comprendre ! Voilà les gens qui ont pourtant cru auparavant ! Mais, parce qu’ils ont obtenu les choses qu’ils recherchaient, les choses qui leur manquaient, ils se sont refroidis, ils sont devenus tièdes. Voilà ce qu’est devenus leur condition après la bénédiction tant souhaitée et tant recherchée ! Et ils sont réellement malheureux, pauvres, misérables et nus. Seigneur aide-les !
Vous avez un appel que Dieu vous lance aujourd’hui dans les versets 18 et 19 où il dit : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. ». C’est l’appel que Jésus vous lance aujourd’hui. Je sais que plusieurs sont dans cette condition. Je vous redis que, le pauvre que Dieu encadre, que Dieu sauve, est celui qui sait qu’il a besoin de Dieu ; et qu’il n’a besoin que de Dieu du commencement jusqu’à la fin. C’est son Dieu qui est son tout. Et sans Dieu, il n’est rien, qu’il ait des biens, des moyens ou non ; qu’il soit de bonne condition ou non ; qu’il soit de condition humble ou non. Il sait dans son esprit qu’il n’est rien et qu’il n’a rien.
Il sait que c’est Dieu seul dont il a besoin, c’est Dieu seul qui lui suffit. Si vous avez un tel esprit, vous comprendrez que vous devez vous occuper du pauvre ou du malheureux.
Nous verrons demain ce que signifie, donner au pauvre ou au malheureux.
Levez-vous pour prier Dieu maintenant !
Amen !
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