[:fr]PRÉDICATION : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (VENDREDI 04 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : ÉPHÉSIENS 2 : 10 ; PSAUMES 25 : 16-18 ; MATTHIEU 5 : 3 ; PSAUMES 12 : 5 ; EXODE 3 : 12 ; PSAUMES 9 : 18 ; PSAUMES 10 : 3-5, 8-14 ; Luc 12 : 33

Alléluia !

Merci Jésus !

Prenez vos Bibles et allez avec moi aujourd’hui dans Éphésiens au chapitre 2, verset 10 !

Nous avons lu ce passage hier et on y revient parce que c’est la continuité. Nous commençons donc avec les derniers passages lus hier, avant de lire de nouveaux.

Nous lisons au nom de Jésus : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés de nouveau en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. »

Notre sous-thème pour le présent séminaire est de s’occuper des pauvres, c’est-à-dire la manifestation de l’amour. C’est le sous-thème de ce thème général qui est ‘‘la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie’’. Le Seigneur veut que nous nous occupions des pauvres après notre délivrance et notre salut. Mais alors de quels pauvres s’agit-il ? Hier nous avons pris le cas d’un pauvre particulier, celui du roi David. Il faisait partie des pauvres dont nous parlons. Cela est très étonnant que le roi David soit compté parmi les pauvres ! Nous l’avons vu dans le psaume 25 que je vous invite à relire avec moi.

Voici ce que dit le roi David dans ce psaume, du verset 16 au verset 18 : « Regarde-moi et aie pitié de moi, Car je suis abandonné et malheureux. Les angoisses de mon cœur augmentent ; Tire-moi de ma détresse. Vois ma misère et ma peine, Et pardonne tous mes péchés. » Selon ces propos du roi David, celui-ci se considère comme quelqu’un de misérable, de malheureux ; il se passe pour quelqu’un qui est en détresse. Il finit son propos en demandant pardon pour tous ses péchés. David se reconnaissait comme un pécheur. Je peux donc logiquement conclure que, le pécheur est misérable et malheureux. Tout pécheur authentique est misérable et malheureux. Je ne parle pas des pécheurs missionnaires que sont les sorciers et les anges déchus. Ils sont des esprits qui sont entrés dans des corps humains pour l’accomplissement de la mission du mal sur la terre. Lorsqu’ils font donc le mal, nous ne pouvons pas les considérer comme des pécheurs misérables. C’est bien pour cette raison que je les considère comme des pécheurs missionnaires.

Ceux-ci sont différents des pécheurs qui sont simples, des pauvres en esprit comme Jésus les a qualifiés dans Matthieu 5, verset 3. Ce sont donc ces derniers qui se reconnaissent comme pécheurs et sont donc des misérables. Jésus avait dit cela dans les premières paroles de son enseignement ! Je dirais même que c’est le plus important de l’enseignement que Jésus-Christ a donné, parce que, la chrétienté est résumée dans les chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile de Matthieu que je vous avais déjà demandés de lire assez souvent. Ces trois chapitres sont en fait le résumé et les fondements du christianisme. Si quelqu’un dit qu’il croit en Jésus, il doit comprendre que son comportement doit être conforme à ce qui est écrit dans ces chapitres. Ce qu’il doit comprendre du christianisme et de la foi est contenu dans les trois chapitres. Jésus y a été très clair.

Dans ses premières paroles contenues dans le chapitre 5 de Matthieu, il a déclaré au verset 3 : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Il a défini le pauvre comme celui qui est simple, celui qui n’est pas sectaire, qui n’a pas le démon de sorcellerie en lui. C’est celui-là qu’il désigne par « pauvre en esprit ». Et il dit que celui-là est heureux. Si donc vous savez que vous n’êtes pas de cette classe de personnes qui sont sorcières, anges déchus ou sectaires, vous devez déjà vous estimer heureux, parce que le royaume des cieux est à vous. Il vous suffit d’ouvrir votre cœur à l’évangile pour être régénérer en Jésus-Christ pour le but précis d’accomplir de bonnes œuvres sur la terre. Il s’agit pour le simple en esprit qui a été régénéré en Jésus-Christ de faire le bien sur la terre, en encadrant les autres pauvres sur la terre au cours de son existence.

Je vous ai dit hier que le pauvre occupe une place de choix dans le cœur de Dieu. Lisons l’engagement que ce dernier a pris pour le pauvre dans le livre des psaumes, au chapitre 12, verset 5 ! Vous savez bien que Dieu est notre modèle à suivre. Ce qu’il a fait ou ce qu’il fait, est ce que nous devons aussi faire. C’est ce qu’il attend que nous fassions. Et nous sommes aussi capables de le faire parce qu’il nous a recréés à son image en Jésus-Christ. Il nous a faits à son image et nous demande d’être ses imitateurs. Voici ce qu’il dit au verset 5 du psaume 12 : « Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l’Éternel, je me lève, J’apporte le salut à ceux contre qui l’on souffle. » Voilà l’engagement pris par Dieu que je m’oblige à relire ! Dieu s’engage formellement à sauver le pauvre ou le malheureux. C’est à ce même engagement que Dieu appelle tous ceux qui sont ses enfants. Ils doivent avoir l’engament de sauver le pauvre.

Il reconnaît et confirme que le pauvre est victime de l’action des méchants, et pense que son intervention en sa faveur est indispensable. Nous avons vu un exemple dernièrement, l’exemple de l’agressé que les religieux et les prêtres n’avaient pas cru devoir assister alors qu’il était abandonné sur la voie publique. Il avait fallu que le samaritain, pourtant considéré comme quelqu’un qui n’avait rien à avoir avec la religion des juifs, arrivât sur le lieu de l’agression, pour récupérer cet agressé et prendre soin de lui. C’est le samaritain qui avait eu le cœur et la compassion de Dieu pour venir au secours de celui qui avait été agressé. Voilà le travail que le chrétien est appelé à faire ! Il doit venir au secours des agressés, au secours des opprimés, des malheureux ou des pauvres. C’est le travail que nous avons à faire, et c’est pourquoi nous avons été recréés en Jésus. C’était pour pratiquer de telles bonnes œuvres.

Je veux que vous compreniez une seule chose, même si vous oubliez tout ce que je vais enseigner aujourd’hui. Si vous êtes réellement nés de nouveau, vous l’êtes devenus parce que vous devriez vous occuper des pauvres ou des malheureux. Vous devez vous occuper des agressés, des opprimés et de ceux qui sont victimes des violences. Il est d’ailleurs à observer que plus généralement on se convertit parce qu’on a été victime de la violence des méchants d’une manière ou d’une autre. C’est généralement les violences et des abus subis des méchants qui nous poussent à chercher Dieu. En prenant mon cas par exemple, je me suis converti très jeune, mais j’avais aussi été opprimé très tôt. J’avais eu de mauvais enseignants très tôt. Ces brigands m’avaient embrigadé très tôt, de telle sorte que si je ne me convertissais pas tôt, je ne serais peut-être plus en vie. Je ne m’étais pas converti parce que j’étais malade ou que j’étais possédé ou alors que je cherchais du travail ou voulais les enfants par exemple. J’avais été très opprimé et tabassé par les méchants.

Souvenez-vous que dans les délivrances prophétiques en 2013-2014, il avait été révélé que ma tante qui m’élevait était celle qui avait tué ma mère. J’avais perdu ma mère très tôt. Comme c’est elle qui s’occupait de ses enfants, papa étant un irresponsable, nous étions abandonnés à nous-mêmes. Moi qui étais encore tout petit, étais exposé à la délinquance. C’est ainsi que très rapidement les « mauvais maîtres » m’ont récupéré et m’ont introduit dans la vie de débauche. J’étais encore très jeune lorsque j’avais été initié à la drogue et aux alcools. C’était très tôt. Franchement ! C’est pourquoi, je soutiens que, lorsqu’on cherche Dieu dehors, c’est parce qu’on a été agressé et abusé de toutes les manières par les méchants. C’est alors qu’on est récupéré par un bon samaritain qui prend soin de soi et l’encadre. C’est cela qui m’était arrivé, à moi qui vous parle. Et c’est pourquoi, lorsque je me suis converti, l’idée ne pouvait pas me venir de regarder derrière pour rentrer en arrière, étant donné que je savais d’où je sortais. Je savais que la mort pouvait me prendre n’importe quand, à cause de la mauvaise vie que j’avais commencé très jeune.

Ceux qui rétrogradent après avoir cru parce qu’ils auraient été frustrés par des tiers, ou qu’ils auraient été abusés par des tiers qui auront été une pierre d’achoppement pour eux, doivent se demander s’ils ont cru pour ces tiers dont ils parlent. Votre foi ne doit pas dépendre des autres. Si réellement vous savez que vous avez échappé à la mort et que vous avez retrouvé la vie, vous ne devriez pas être en train de regarder à droite et à gauche pour prétexter avoir été choqué par des tiers chrétiens. ? Non ! Cela signifierait que vous n’avez pas cru en vérité et que vous ne savez pas ce que vous faites. Si je prends encore l’exemple de l’agressé qui a été secouru par le samaritain, je crois qu’à la fin, à sa sortie de l’autel, il avait compris qu’il sortait de loin, qu’il ne devait plus blaguer, et surtout qu’il lui revenait de faire aux autres comme il lui avait été fait, à savoir, sauver les vies en danger, comme la sienne propre avait été sauvée par un inconnu. Je suis convaincu que c’est la résolution qu’il avait prise au sortir de son inconscience après les soins à l’hôpital.

À découvrir qu’il avait été agressé et pris en charge par un inconnu qui l’avait porté, l’amené à l’hôpital et payé les factures des soins, cet homme ne pouvait que prendre la résolution de faire aux autres ce qu’un inconnu avait fait pour lui. C’es la même chose qui se passe avec le salut réel. Celui qui est réellement sauvé sait qu’il sort de très loin, et il prend la résolution de sauver les autres comme on l’a sauvé. C’est ce qui est arrivé avec moi-même qui vous parle. Je préfère prendre l’exemple sur moi-même, parce que, je ne fais pas la religion, j’ai réellement cru en Jésus. Je sais donc d’où je sors, et sais que si je ne me convertissais pas en ce temps-là, la mort physique était devant moi. Si je ne me convertissais pas, il y a longtemps que je serais en enfer, tout simplement parce que j’avais été initié dans de mauvaises pratiques à mon jeune âge. Conscient que j’étais ainsi sauvé, j’avais aussitôt entrepris de témoigner et d’évangéliser au sortir du monastère où je m’étais converti. Je n’avais pas attendu, j’avais commencé directement à témoigner de mon changement de vie.

Il me souvient même qu’en sortant du monastère à la suite de ma conversion, j’étais allé chez une connaissance à la Briqueterie qui vivait dans l’impudicité, à l’effet de lui témoigner ce qui m’était arrivé et l’inviter à suivre mes pas. Comme toujours, je l’avais encore trouvé dans l’impudicité. J’avais les larmes aux yeux en lui parlant. Voyez-vous, lorsque j’avais cru, je croyais que mes amis et mes proches qui connaissaient ma sale vie, allaient directement se convertir en entendant mon témoignage. Je croyais qu’ils allaient directement se convertir ! Je me trompais fort bien. Car, lorsque je leur parlais de mon expérience, ils se moquaient plutôt de moi. J’étais convaincu que, étant un « leader pour le mal » qu’ils connaissaient malgré mon jeune âge, ils allaient plutôt apprécier le changement de vie que je venais d’embrasser et me suivre. Je croyais qu’ils allaient être étonnés de ma transformation et suivre ma voie, étant donné que j’étais le pire du groupe et le leader du mal. C’était une erreur et ça n’avait pas été le cas ! Mais malgré cette déception, la résolution que j’avais prise de sauver les perdus, n’a jamais quitté mon esprit jusqu’à l’heure actuelle.

C’est comme cela que le Seigneur veut que son enfant vive. Vous chrétiens, vous devez comprendre que vous devez vivre pour sauver les autres ; vous devez suivre les traces de votre créateur, de votre Dieu qui dit ce qui est écrit au verset 5 du psaume 12. Vous devez apporter le salut à ceux contre qui l’on souffle, à savoir les malheureux, les pauvres, opprimés. Comme nous l’avons vu hier, ce n’est pas la pauvreté matérielle qu’il convient de considérer ; c’est la pauvreté spirituelle qu’il convient de soigner. C’est bien ce que nous voyons par l’exemple du roi David. On voit en lui un roi pauvre, malheureux, nécessiteux, en détresse, etc. ! Il avait compris qu’il était un simple et qu’il avait besoin du secours de Dieu. Le chrétien est quelqu’un qui a besoin du secours de Dieu en permanence.

Quand on devient chrétien et on n’évolue pas dans sa foi ou on rétrograde, c’est le plus souvent parce qu’après la conversion, d’aucuns entrent dans d’autres doctrines qui ne sont pas exactement l’enseignement de Jésus-Christ. On leur enseigne par exemple que, comme ils sont devenus chrétiens, ils sont devenus la tête et non la queue ; ils sont en haut et non en bas. On leur cite mal les écritures ! Et lorsqu’ils n’expérimentent pas le changement matériel attendu, ils se découragent et s’arrêtent ou abandonnent.

On leur dit que, comme ils sont devenus les enfants du Roi des rois, la pauvreté et le besoin ne sont plus leur partage, tout comme la maladie n’est plus leur partage. C’est ainsi que l’on bourre la tête de beaucoup qui rétrogradent et sortent ainsi des voies de Dieu à cause des faux enseignements. Or, ce n’est pas pour ces choses-là que Dieu nous a sauvés. Il nous a sauvés pour que nous puissions sauver les autres ; il nous a délivrés pour que nous puissions délivrer les autres. Pour parler comme les autres, Dieu a changé notre histoire pour que nous aussi nous puissions changer l’histoire des autres. De quelle manière notre histoire a-t-elle changé ? C’est lorsque nous étions sur le point de mourir pour perdre notre âme, c’est en ce temps-là que nous avons entendu la bonne nouvelle du salut à laquelle nous avons répondu. Si ce salut a été effectif, je vous assure que vous ne ferez rien d’autre que de chercher à sauver les autres qui sont comme vous étiez auparavant.

Je vous dis que cette démarche est tout à fait naturelle. Elle se déroule comme nous avons lu dans Romains 5 où il est dit que, Dieu répand son amour dans notre cœur par le Saint-Esprit à la conversion. C’est dès lors que vous avez la compassion des païens et l’amour pour les frères en Christ. Cela se passe tout naturellement. Si vous voyez donc quelqu’un qui dit qu’il a cru et qui ne s’occupe pas des pauvres et des opprimés, comprenez que celui-là, soit il a rétrogradé, soit il n’a jamais cru. Il est bon que nous visitions un autre passage biblique à cet effet.

Allons dans le livre d’Exode au chapitre 3, pour lire ce que Dieu y dit à Moïse quand il annonçait la délivrance des enfants d’Israël de l’esclavage en Égypte. Lisons le verset 12 : « Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. » D’après ce texte, Dieu avait prévu qu’après la délivrance du peuple, c’est le service à Dieu. Et c’est quoi le service de Dieu ? C’est s’occuper des pauvres. Vous verrez d’ailleurs que, tout au long de la vie de Jésus selon les évangiles, c’est ce qu’il a enseigné. Cela est un peu comme voilé pendant ses enseignements, mais c’est ce qu’il a enseigné.

On le voit d’ailleurs depuis ses premiers enseignements dans l’évangile de Matthieu 5, lorsqu’il dit « Heureux les pauvres en esprits, car le royaume des cieux est à eux. ». C’est par les pauvres en esprit, que Jésus-Christ avait commencé son enseignement, comme pour dire que ce sont eux que nous sommes appelés à rechercher et à gagner pour le salut, pour le ciel. Et si nous sommes pauvres en esprit, naturellement nous sommes poussés à rechercher ceux qui sont comme nous ou qui sont comme nous étions. Pour celui qui a le cœur de Dieu, cela se passe tout naturellement.

Je venais de vous dire à mon sujet que j’avais commencé à évangéliser aussitôt que je m’étais converti. Pouvez-vous vous imaginer que j’allais dans les marchés périodiques dans mon village et ceux des villages environnants pour évangéliser ? Je me rappelle encore qu’une fois, j’étais allé dans le village de l’une de mes tantes et, le jour du marché périodique, j’avais vu un paralytique à qui j’avais annoncé l’évangile et prié pour sa guérison. Je lui avais imposé les mains ! C’est ainsi que je faisais partout où j’allais. Je n’avais pas de retenue pour parler de Jésus et pour aider ceux qui étaient dans le besoin. Je le faisais en toute naïveté et tout naturellement.

Je me rappelle une fois ici à Yaoundé à la cité Verte, j’avais vu un enfant rentrant de l’école en pleurs, parce que la tête lui faisait très mal. Après l’avoir interrogé sur le motif de ses pleurs, je m’étais mis à prier pour lui et à lui imposer les mains en pleine route. Je le faisais tout naturellement. Et tous ceux que je connaissais et que je rencontrais, je leur témoignais de ma nouvelle vie. Je vous dis que j’étais très enthousiaste et zélé croyant que ceux qui me connaissaient avant, devaient facilement accepter mon Jésus. C’est comme cela que je faisais, tout naturellement ! Je vous dis que, lorsqu’on a été sauvé ou délivré de la maltraitance, on est enclin à sauver ceux qui en souffrent comme on en souffrait soi-même.

Je vous invite à lire encore dans les psaumes avec moi. Allons encore dans les psaumes ! Je ne vous enseigne pas la théorie à méditer et à réciter ; je vous enseigne la pratique de la chrétienté. Moi je me suis converti étant dans une église catholique, sans guide, sans encadreur et sans modèle à suivre ou à imiter. J’aurais pu me perdre. Vous autres qui vous convertissez au Tabernacle de la Liberté par exemple, vous avez beaucoup de grâce d’avoir quelqu’un qui vous encadre et que vous pouvez suivre. Moi je n’avais personne, et ce n’est qu’au fil des années que j’ai acquis de l’expérience. Je dois cependant dire à ceux qui se convertissent et qui entendent mon témoignage, de ne pas forcément m’imiter en faisant la même chose que moi.

Je ne vous demande pas d’aller prier pour les gens en route, même si moi je l’avais fait. J’avais simplement compris qu’il fallait aider ceux qui sont dans le besoin. C’est pourquoi aucun esprit familier ne pouvait pas avoir d’accès ni d’emprise sur moi, pour cette simple raison que je m’occupais des pauvres. Aujourd’hui, vous autres vous ne savez même pas en qui vous avez cru ; et ne savez non plus ce que vous avez à faire. Ce n’est donc pas parce que vous entendez le témoignage que je fais, que vous irez aussi vous engager à prier pour les gens. Non, cela ne marchera pas pour vous.

Rappelez-vous bien de ce qui s’était passé avec les sept fils de Scéva dans Actes 19 ! Ceux-ci, parce qu’ils avaient vu l’apôtre Paul chasser les démons au nom de Jésus, avaient aussi tenter de chasser les démons au même nom de Jésus. Vous savez ce qui leur était arrivé. Le démoniaque avait sauté sur eux, et avait commencé à les maltraiter. Je fais ce témoignage pour que les uns et les autres puissent expérimenter la réalité que, lorsqu’on a cru, le désir d’aller s’occuper des pauvres, coule en soi. Dans votre contexte, vous êtes encadrés dans un milieu au moment où vous croyez en Jésus, et vous devez donc vous occuper des pauvres selon l’encadrement qui vous est donné dans ce milieu. Le tout étant que chacun de vous connaisse la réelle nouvelle naissance. Chacun de vous doit connaître la nouvelle naissance où il est recréé en Jésus-Christ. Et étant ainsi recréé en Jésus, c’est pour faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance. Dieu avait déjà prévu que c’est comme cela que ça doit être, bien avant votre naissance et votre renaissance en Jésus.

Rentrons dans le livre des psaumes au chapitre 9 ! Nous y lisons ce qui suit au verset 18 : « Car le malheureux n’est point oublié à jamais, L’espérance des misérables ne périt pas à toujours. » à la suite de l’engagement que Dieu prend pour le malheureux ou le misérable, il précise dans ce verset biblique qu’il n’oublie pas le misérable, il n’oublie pas le malheureux dont il sait qu’il est victime des agressions, des méchancetés dans le monde. Voici de quelle manière il rappelle les méchancetés dont ils sont victimes dans le monde, dans le psaume 10, du verset 3 au verset 5, puis du verset 8 au verset 14 !

« Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu’il a conçues. Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l’Éternel. Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas ! Il n’y a point de Dieu ! -Voilà toutes ses pensées… Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l’innocent dans des lieux écartés ; Ses yeux épient le malheureux. Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux ; Il le surprend et l’attire dans son filet. Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes. Il dit en son cœur : Dieu oublie ! Il cache sa face, il ne regarde jamais ! Lève-toi, Éternel ! ô Dieu, lève ta main ! N’oublie pas les malheureux ! Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cœur : Tu ne punis pas ? Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause ; C’est à toi que s’abandonne le malheureux, C’est toi qui viens en aide à l’orphelin. »

Après avoir esquissé une description des souffrances que les méchants infligent aux malheureux, Dieu dit qu’il n’oublie pas et n’abandonne pas le malheureux. Et il est à comprendre qu’il ne l’oublie pas et ne l’abandonne pas, parce qu’il compte sur vous, il compte sur nous. C’est au travers de nous autres que Dieu s’occupe des malheureux ou des pauvres. C’est au travers du vrai chrétien que ce travail doit se faire. C’est au travers de vous. Oh Dieu, donne à tes enfants de comprendre quelle est leur tâche ! Donne à ceux qui ne sont pas encore nés de nouveau, de pouvoir naître de nouveau et de pouvoir accomplir leur travail comme tu l’attends d’eux. S’il te plaît Seigneur agis, agis dans leur vie au nom puissant de Jésus !

En suivant le reportage qui a été fait sur Jean-Yves Le Drian, j’étais impressionné de savoir que celui a travaillé sous Charles de Gaulle. Ce monsieur est né en 1947. En faisant un petit calcul, étant donné que le Général de Gaulle a présidé la France autour des années 1960, ce qui signifie que celui-ci avait commencé ses activités maléfiques dans le gouvernement français à l’âge de 12 à 15 ans environ ! C’est effectivement autour des années 1960 que les pays de l’Afrique francophone ont accédé à ce qui a été appelé « l’indépendance ». Cet esprit qui s’appelle Jean-Yves Le Drian était déjà à son poste de travail tel qu’il lui avait été destiné par le monde des ténèbres. Contrairement aux humains, aux simples dont nous parlons ici, lorsque vous êtes recréés en Jésus, vous ne savez même pas à quoi vous êtes destinés. Beaucoup ne le savent pas !

Lorsque les gens naissent de nouveau, ce qui est primordial et qui est dans leur esprit, ce sont leurs projets immédiats. Ils savent seulement qu’ils doivent se marier, se construire, trouver du travail, fonder une famille, etc. Ils ne s’engagent pas dans le travail pour lequel ils ont été sauvés et délivrés. Ils n’ont en esprit que la recherche de leur bien-être et de leur intérêt personnel. Très peu comprennent qu’ils sont délivrés et sauvés pour faire le travail de Dieu qui est de s’occuper des pauvres ou des malheureux. Très peu comprennent ceci, très peu le comprennent ! Et pourtant je vous témoigne que j’avais commencé à m’occuper des pauvres aussitôt que je m’étais converti, sans bénéficier de l’encadrement d’un dirigeant. Je n’avais personne à mes côtés. Je ne suis pourtant pas un extra-terrestre. Je n’en suis pas un. Mais, j’avais pu comprendre lorsque je m’étais converti que, Dieu m’a sorti de très loin ; que Dieu m’avait sauvé et, à cause de cela, il me semblait normal et urgent que je me mette aussi au travail, pour sauver ceux qui sont comme je l’étais avant ma conversion.

Je savais que je me dirigeais en enfer si je ne me convertissais pas. Je devais donc travailler pour empêcher à ceux qui se dirigent aussi en enfer comme moi d’y aller, en leur prêchant l’évangile ou en leur apportant mon témoignage. J’insiste à dire que, lorsqu’on a expérimenté le salut, on ne peut pas rester tranquille sans rien faire pour que les autres soient aussi sauvés. C’est pourquoi, on doit offrir ou donner tout ce qu’on est, tout ce qu’on a pour le salut des pauvres. C’est ce que Jésus a enseigné tout au long des évangiles. Il l’enseignait autant à ses disciples, à ceux qui avaient déjà cru, et autant à ce qui n’avaient pas encore cru, parce qu’il s’adressait aux foules lorsqu’il enseignait. Il disait à tous qu’il ne faut pas s’accaparer des choses, qu’il ne faut pas se construire un royaume ou un paradis sur la terre ; et qu’il faut mettre à disposition tout ce dont on dispose pour que le pauvre soit sauvé. Voilà ce que Jésus-Christ a enseigné ! Je m’en vais vous lire quelques passages desdits enseignements.

Allons-y lire dans l’évangile de Luc au chapitre 12 ! Je vous ai faire lire ce passage dernièrement, mais je suis obligé d’y revenir. Lisons le verset 33 : « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. ». Jésus s’adressant à tous, leur disait de vendre tout ce qu’ils possèdent pour le donner en aumône. Qui reçoit l’aumône ? C’est bien le pauvre qui reçoit l’aumône. Par cet enseignement que Jésus avait donné depuis le commencement de son ministère, il démontre que l’investissement, le seul investissement que le chrétien a à faire, c’est pour le salut des pauvres. Lorsque vous devenez donc chrétiens, vous ne devez plus considérer que vos choses ou vos propriétés sont encore pour vous : les voitures, les maisons, les enfants, …, et même votre vie.

Jésus a tout dit en la matière. Nous aurons l’occasion de voir tout cela progressivement. Jésus avait tout dit. Je me demande bien comment vous autres croyez en Jésus ; je ne sais pas comment est votre engagement en Jésus. Même ceux d’entre vous qui se sont réellement engagés, s’arrêtent ou rentrent en arrière ! Pourquoi cela ? Oh mon Dieu ! Et pourtant Jésus avait bien dit que, quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est plus propre au royaume de Dieu (Luc 9 : 62). Mais malgré cela, il est observé que plusieurs, après avoir bien démarré, ce sont arrêtés pour regarder en arrière !

Et pour certains jeunes enfants, ils regrettent d’avoir vite cru en Jésus, ils regrettent ! D’autres accusent leurs parents de les avoir amenés si tôt à l’église où ils se retrouvent maintenant dans une espèce de prison. Voyez-vous cela ? Oh mon Dieu, ils ne savent pas ce qu’ils disent ; ils ne savent pas ce que tu as décidé pour eux ; ils ne savent pas ce que tu as prévu pour eux ! Et pourtant ceux du diable s’engagent très tôt dans l’activité pour laquelle le diable les a envoyés sur la terre. Le cas de Jean-Yves Le Drian que nous venons d’évoquer est un vivant exemple. Très jeune, ce monsieur exerçait déjà ses fonctions maléfiques en France. Or, si les anges déchus ont la nature du diable, vous aussi vous avez reçu la nature de Dieu lors de votre recréation en Jésus. Vous devez donc aussi faire comme Dieu le demande, comme il le veut. Vous devez aussi le faire très tôt et très vite.

Nous voyons le cas de l’apôtre Paul dans les Actes des apôtres. Aussitôt que celui-ci avait cru, aussitôt avait-il aussi commencé à prêcher ou à enseigner. Il avait commencé très rapidement à s’occuper des pauvres. Il n’avait pas attendu. Comprenez-vous cela ? Il y a beaucoup parmi vous qui se disent chrétiens alors que personne dans leur entourage ne sait qu’ils sont chrétiens, personne ne sait qu’ils persévèrent au Tabernacle de la Liberté. Et lorsqu’ils sont avec tout le monde, ils font comme tout le monde ; ils se comportent comme tout le monde, malgré qu’ils prétendent être chrétiens. Non, le chrétien doit rapidement faire la démarcation. Tout doit se passer rapidement ! Oh Dieu, aide ces gens à comprendre ! Aide-les à comprendre au nom de Jésus ! Seigneur aide-les, aide-les !

Nous avons vu que Dieu a pris un engagement pour le pauvre. Étant des imitateurs de Dieu, ce dernier veut que nous prenions le même engagement envers le pauvre. Ne sommes-nous pas ses enfants ? Si oui, nous devons donc aussi être ses imitateurs. Nous devons faire comme il fait, ou comme il avait fait. C’est bien pour cela qu’il nous a sauvés et c’est pour cela qu’il nous a appelés. C’est ce qui est écrit dans éphésiens 5 au verset 1. Il y est dit ce qui suit : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. ». Le chrétien véritable est appelé à se livrer pour sauver le pauvre, à n’importe quel prix. Le faux évangile que vous avez reçu dehors, et dans lequel vous fonctionnez actuellement, un évangile basé sur votre bien-être et votre intérêt personnel, n’est pas l’évangile enseigné par Jésus-Christ. Celui-ci est donc contraire à ce que Dieu attend de vous.

Dieu vous a créés afin que vous pratiquiez de bonnes œuvres comme lui-même. De même qu’il prend soin des pauvres en esprit, c’est de même qu’il veut que vous preniez aussi soins des pauvres en esprit. Vous devez tout faire pour sauver ceux-là qui sont malmenés par le péché et par les démons. Il convient de vous dire à ce niveau que, aussitôt que vous prenez un tel engagement, les esprits familiers n’ont plus aucun accès ni emprise sur vous. Ils n’auront plus de pouvoir sur vous. Imaginez-vous que j’ai passé plus de trente ans avec une sorcière patentée et redoutable dans la famille dont la mission était de m’éliminer et d’empêcher ainsi que les plans de Dieu s’accomplissent dans ma vie. Elle était là, mais elle n’avait pas pu réussir sa mission de m’éliminer. Elle avait tenté par la ruse de se convertir. Malgré une telle ruse, elle n’a pas réussi sa mission parce que mon engagement et ma conversion depuis le début ont été sans faille. J’étais seulement porté, non sur la recherche du bien-être terrestre, mais davantage à porter secours à ceux qui sont ou qui étaient dans la souffrance.

J’étais ainsi engagé depuis le début, depuis le début ! Si ce n’était pas le cas, j’allais naturellement être comme mes autres frères charnels, et cette sorcière allait avoir accès à moi. Si elle ne l’a pas pu, je vous le redis, c’est parce que j’avais été réellement sauvé. C’est bien pour cette raison que Dieu m’avait séparé de ces gens-là. C’est cela que je vous enseigne, pour vous faire savoir que, lorsque vous serez engagés à aider, à sauver le pauvre, les esprits familiers ne pourront trouver de passage pour vous atteindre. Dieu vous mettra à part pour faire le travail pour lequel vous avez été sauvés. Comprenez-vous cela ? Occupez-vous donc des pauvres. Ce doit être votre engagement. Occupez-vous des pauvres, des malheureux, des opprimés ; occupez-vous de ceux-là qui sont maltraités, occupez-vous d’eux !

Prenez cet engagement-là et, si vous-mêmes avez été un malheureux, un oppressé, un maltraité, votre action pour ceux-ci coulera naturellement. Que Dieu vous aide à comprendre et à vous engager, afin de faire comme il avait prévu que vous devriez faire ! Vous devez le faire très vite et très tôt, aussitôt que vous vous convertissez. Engagez-vous au nom de Jésus !

Levez-vous pour prendre cet engagement !

Amen !

 

 

 

 [:]

Laisser un commentaire