[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 10 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie)
PRÉDICATION : L’AMOUR QUI VIENT DE DIEU EST UN SACRIFICE
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : LUC 21 : 1-4 ; MALACHIE 3 : 7-11 ; 1 TIMOTHÉE 6 : 3-10
Alléluia !
Restez debout pour la lecture de la parole de Dieu de ce jour !
Ouvrez avec moi dans l’évangile de Luc au chapitre 21, pour lire les quatre premiers versets !
Nous lisons au nom de Jésus-Christ :
« Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces. Et il dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres ; car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Depuis le début de la semaine, l’Esprit de Dieu s’entretenait avec moi pour suggérer la nécessité de faire le rappel ou le résumé du séminaire, une espèce de « round up » de ce qui a été enseigné pendant le dernier séminaire du mois de février, et même avant, puisque le séminaire a été le prolongement de l’enseignement portant sur l’amour fraternel, l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain ; l’amour véritable qui vient de Dieu, parce que lui-même est amour.
Et pendant le séminaire, nous avons vu que, pour prouver et manifester son amour pour Dieu et pour le prochain, il faut s’occuper du pauvre. Il nous a été révélé que, c’est un pauvre, c’est-à-dire quelqu’un qui sait qu’il est pauvre, qu’il vivra pauvre et qu’il mourra pauvre, qui peut s’occuper du pauvre. Un tel pauvre qui se connaît comme tel est celui qui est mieux placé pour comprendre son semblable et s’occuper donc de lui. Ce sont de telles personnes qui sont à l’abri de l’influence et la manipulation des esprits familiers. Cela est une vérité, parce qu’elles n’ont qu’un seul objectif, celui de s’occuper des malheureux.
Souvenez-vous que le chrétien travaille avec Dieu. Comme Dieu a pour seul objectif que de s’occuper du pauvre, ceux des pauvres qui ont découvert leur état de pauvreté et qui cheminent avec Dieu, n’auront aussi pour seul objectif que de s’occuper des malheureux comme Dieu lui-même. Ils l’imiteront. Il ne m’a pas été surprenant d’entendre des témoignages de nombre des fidèles que, c’est pour eux la première fois d’entendre un message comme celui qui a été dispensé pendant le séminaire, et qu’ils décident de devenir pauvres.
Je me demande bien comment les fidèles qui sont ici à l’église, n’ont jamais remarqué que, chaque fois que je prends la parole, je dis que je ne suis rien, que je ne possède rien. J’ai l’habitude de dire à l’assemblée comment je converse avec ma famille directe, ma femme et mes enfants à ce sujet-là. J’ai coutume de leur dire que nous ne sommes rien et que nous n’avons rien. La migration ne doit donc pas les étonner, parce que nous ne sommes que les gardiens des propriétés de Dieu. J’ai toujours dit cela ici en assemblée. Mais je ne sais pas où vous mettez vos oreilles spirituelles pour ne pas le comprendre. Le pauvre est donc ce que je traduis dans ma vie.
Je crois qu’il convient de vous rappeler en de termes plus classiques la définition du pauvre, tel que Jésus l’annonçait dans l’évangile de Matthieu au chapitre 5, verset 3 : « Heureux les pauvres en esprits, car le royaume de Dieu est à eux. » Et nous avons vu avec le roi David qui se dit pauvre, alors qu’il est roi et qu’il possède donc tout ce qu’il y a dans son royaume. Celui-ci a adopté une telle attitude d’esprit, parce qu’il connaissait qui est Dieu en général et qui est Dieu pour lui. Je vous ai dit lors du séminaire et précisément le samedi que, si vous oubliez tout ce qui aura été enseigné durant le séminaire, vous ne devriez pas oublier la définition du pauvre. Je vous en ai donné la définition, et dimanche, je vous ai enseigné comment donner aux pauvres. Aujourd’hui, nous venons de lire l’exemple de quelqu’un qui avait su donner aux pauvres, la pauvre veuve.
Je vous relis donc la définition du pauvre. Nous posions la question de savoir qui est pauvre, le samedi du séminaire. Et je vous ai donné la définition suivante dont je souhaite que vous vous en identifiiez pour espérer être sauvés. Car, si vous n’êtes pas pauvres, vous ne pouvez pas être sauvés. Et si vous ne vous savez pas pauvres, vous ne pouvez pas vous occuper des pauvres. Voici donc la définition du pauvre : le pauvre est celui qui dépend de Dieu en tout, pour tout et partout. Il n’a rien sans Dieu, il n’est rien sans Dieu, il n’est capable de rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, c’est-à-dire de son opulence ou de sa misère au plan matériel. Voilà la mentalité que vous devez avoir en évoluant avec Dieu. Voilà l’état d’esprit que vous devez avoir dans votre vie chrétienne. Je m’en vais reprendre cette définition.
Qui est pauvre ? le pauvre est celui qui dépend de Dieu en tout, pour tout et partout. Il n’a rien sans Dieu, il n’est rien sans Dieu, il n’est capable de rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, c’est-à-dire de son opulence ou de sa richesse, ou de sa misère au plan matériel. Voilà le pauvre ! Pendant le séminaire, nous avons vu l’exemple de David, le pauvre. Nous avons aussi vu l’exemple de l’apôtre Paul, le pauvre ; aujourd’hui, nous sommes en train de voir l’exemple de la veuve, la pauvre, dans Luc 21. Oh Seigneur, tu es merveilleux ! La veuve, la pauvre ! Jésus avait fait exprès de s’asseoir à côté du tronc, pour voir comment les gens donnaient leurs offrandes. Les riches donnaient beaucoup d’argent, mais, Jésus lui, il voyait que ce que ces riches donnaient était leur superflu. Au contraire de ces derniers, il avait remarqué une pauvre veuve qui n’avait donné que deux pièces, deux seulement !
Jésus n’avait pas manqué de faire le commentaire à ses disciples que, de tous ceux qui avaient donné les offrandes à l’église, c’est cette vieille femme qui avait donné plus que tout le monde. Elle n’avait pas tapé de tambours, pas de cris, pas de télévision, pas de reportage, etc. Elle avait donné son offrande à Dieu en toute discrétion, pour s’occuper des pauvres. Voyez-vous, lorsqu’on donne l’offrande dans la maison de Dieu, c’est à Dieu qu’on la donne au travers de ses serviteurs. On doit savoir que le serviteur de Dieu est ses yeux, ses oreilles, ses mains, ses pieds. Ils sont ses instruments qu’il utilise, pour s’occuper des nécessiteux, ou des pauvres. Contrairement aux pratiques qui ont cours dans des fausses églises où les fidèles donnent les offrandes pour l’entretien de l’homme de Dieu, les offrandes données dans la maison de Dieu sont destinées aux vrais pauvres, c’est-à-dire ceux qui sont matériellement pauvres et ceux qui le sont aussi spirituellement.
La démarche dans les fausses églises viserait finalement à frustrer, à décourager et à endurcir ceux qui sont déjà pauvres matériellement, lorsqu’il leur est demandé d’aller nourrir celui qui est déjà à l’abri du besoin, pour ne pas dire celui qui vit déjà bien ou assez bien. Ce sont les anges déchus et les sorciers qui sont les collaborateurs des faux prophètes qui organisent tout cela, pour frustrer les vrais pauvres. C’est pourquoi ils donnent aux faux pasteurs avec grande pompe, avec beaucoup de tapage, avec beaucoup de bruits. Ils font la publicité pour dire comment ils construisent des maisons aux pasteurs, comment ils leur achètent des véhicules et des jets privés, etc. Mais nous savons que, lorsqu’on donne à l’église, c’est dans l’esprit de contribuer à l’œuvre de Dieu. Je crois qu’il est nécessaire de vous relire ce qui est généralement lu ici à l’église avant chaque collecte des offrandes.
Je fais allusion à l’annonce qui est faite pour la mise en garde de ceux qui apportent à l’église, par exemple de l’argent volé, détourné, l’argent de la prostitution ou des mauvaises pratiques. Dieu ne veut pas de ce genre d’argent. C’est ce qu’on ne cesse de vous rappeler ici. Le but pour lequel les dîmes et les offrandes sont données à l’église est bien indiqué dans le texte suivant que je m’en vais vous lire dans Malachie 3, les versets 7 à 12 :
« Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ?
Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ?
Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l’Éternel des armées. Toutes les nations vous diront heureux, Car vous serez un pays de délices, Dit l’Éternel des armées.»
C’est donc à la maison de Dieu appelée ici, la ‘‘maison du trésor’’, qu’on donne les dîmes et les offrandes comme cela est dit au verset 10, pour le but qui est également bien précisé dans le même verset. Nous comprenons qu’en réalité, lorsque Dieu réclame les dîmes et les offrandes, c’est pour s’occuper des pauvres ; c’est pour faire avancer son royaume.
Dans l’histoire qui est rapportée sur l’offrande faite par la vieille femme pourtant matériellement pauvre, Jésus nous démontre comment elle a su s’occuper du pauvre au moyen de son offrande. C’était son don par deux petites pièces seulement. Nous avons compris que le genre d’amour qui vient de Dieu, est un sacrifice. L’amour est un sacrifice. Dieu promet de menacer le dévoreur et de bénir son enfant qui est pauvre et qui s’occupe du pauvre par ce domaine particulier qui est celui du donner. Comprenez-vous cela ? Il y a des gens qui ont la main dure, raide ou sèche ! Ils sont chiches et font cette chicheté même à Dieu. Cela est bizarre ! Et ceux qui ont la main large, donnent généralement de leur superflu, c’est-à-dire ce qui n’affecte pas leurs avoirs ou leur confort.
Mes amis, je dois vous dire une chose. Si vous êtes le style qui n’aime pas voir les autres évoluer, vous êtes égoïstes, méchants et chiches. Vous voudriez en fait que les autres soient dépouillés ou démunis à votre profit. Vous aimeriez avoir ceux qu’ils ont et c’est pourquoi vous les jalousez. Vous n’êtes pas contents quand ils sont bénis, quand ils sont promus ou quand ils réussissent. Leur réussite vous dérange ! Je ne sais pas comment vous faites, vous qui vous dites chrétiens, lorsque vous voyez quelqu’un d’autres réussir ou être promu à vos côtés. En prenant l’exemple des commerçants, je me demande comment le chrétien fait lorsqu’il voit que son voisin commençant au marché, vend plus que lui. Comment cela vous fait-il lorsque celui-là voit les clients se diriger devant le comptoir voisin plutôt que vers son comptoir ? Dit-il aussi comme les commerçants non chrétiens qui interpellent les clients déjà positionnés devant les comptoirs voisins, « venez ici, venez chez-moi ». Je sais bien que c’est chacun qui cherche sa clientèle, mais, il n’est pas bon pour le chrétien de se comporter de la sorte.
Il y en a d’autres qui sont mécontents des voisins commerçants qui vendent plus qu’eux. Ceux qui sont païens pratiquent dans ce genre de situation. Ils vont pratiquer soit contre leurs voisins commerçants pour les bloquer, soit pour avoir de l’attirance de la clientèle plus que ceux-ci. Ils sont souvent surpris de constater qu’après avoir ainsi fait les pratiques, le marché devient de plus en plus difficile pour eux malgré leurs pratiques. Ils connaissent une telle réalité juste parce qu’ils ne sont pas contents du succès des autres. ? Chrétiens, comment est votre cœur quand vous voyez votre prochain prospérer ?
Je prends là le cas de ceux qui font une même activité ou des activités semblables. Comment vous sentez-vous en voyant que les autres, les prochains ont plus de clientèle par exemple que vous, dans le cas des commerçants ; ou alors ont plus de succès professionnel que vous, s’agissant des employés dans une entreprise donnée ? Comment vous sentez-vous, lorsque vous voyez que les plantations avoisinantes à la vôtre ont plus de production que la vôtre ; ou alors, lorsque vous constatez que votre champ a séché alors que les champs avoisinants fleurissent ? Êtes-vous contents ou mécontents ? Quel est l’état de votre cœur ? Bénissez-vous les champs des voisins ou alors les maudissez-vous ?
Je sais que dans la majorité des cas, les gens ne sont pas contents de la réussite des autres. Les gens ne sont généralement pas contents de voir ceux avec qui ils sont de même niveau ou de même classe sociale, réussir plus ou mieux qu’eux. Les gens n’aiment généralement pas cela ! Sachez que dans la chrétienté, vous ne prospérerez jamais ayant un tel cœur ; vous n’avancerez jamais. Comprenez-vous cela ? Vous devez aimer le succès ou la réussite de votre frère, de votre sœur ou de votre prochain. Vous devez l’aimer. Vous devez bénir la chose du prochain. Mais, je sais que dans le cœur des hommes et des femmes, c’est la jalousie qui domine. C’est pourquoi je vous dis qu’en tant que chrétiens, ce n’est pas un bon cœur. Ce n’est pas un bon cœur.
Ce que je dis peut se vérifier dans n’importe quel domaine et dans n’importe quelle activité. Comment regardez-vous vos concurrents et comment les recevez-vous dans votre cœur ? Est-ce que vous les aimez, est-ce que vous aimez quand ils prospèrent ? L’état de cœur que tu montres vis-à-vis de ces concurrents ou rivaux, montre qui vous êtes en réalité. Soit, vous vous voyez riches, soit vous êtres pauvres tel que Dieu le souhaite et l’approuve. C’est ce genre de pauvre qui peut vider sa maison pour donner à Dieu comme nous le voyons avec cette pauvre veuve. Si vous êtes le genre qui ne peut pas être content lorsque les autres sont bénis, vous ne pouvez pas donner ce dont votre vie dépend ; vous ne pouvez donc pas vous sacrifier pour l’autre.
Vous allez beau prier pour dire à Dieu que, vous voulez telle chose, tel travail, telle promotion, parce que vous voulez plus d’argent pour vous occuper des pauvres, alors que vous êtes jaloux de A à Z et de zéro à l’infini, ceci toute la vie ! Vous ne pouvez pas vous occuper des pauvres alors que vous ne voulez pas voir quelqu’un évoluer autour de vous. Si vous ne pouvez pas voir quelqu’un sourire autour de vous, vous ne pouvez pas prier pour demander à Dieu d’améliore votre situation parce que vous voulez vous occuper de son œuvre. Quelle œuvre de Dieu pouvez-vous vous occuper ? Quelle œuvre de Dieu pouvez-vous faire avec un cœur méchant et mauvais ; un cœur qui n’aime pas voir la prospérité, le succès ou la bénédiction de l’autre ? C’est par la réaction de votre cœur qu’on peut savoir si vous êtes pauvres, le genre à pouvoir vous occuper des pauvres ; ou alors si vous êtes riches pour vous-mêmes. Vous devez être pauvres pour vous occuper des autres.
Ce n’est pas le fait de pouvoir donner afin de montrer notre amour qui compte. Il faut pouvoir donner ce sur quoi notre vie repose ou ce sur quoi nous comptons. Nous le faisons pour aider celui qui est réellement dans le besoin et qui a besoin de connaître le bonheur. Et nous avons vu que le vrai bonheur s’obtient lorsqu’on a obtenu le pardon de ses péchés. Quelle place le travail de Dieu a-t-il dans votre cœur ? Quel sacrifice faites-vous pour le travail de Dieu ? Sans tenir compte de la parole de Dieu, sans la compassion que j’aie pour les gens, il y a certains à qui je pourrais dire que leur offrande ne sert à rien ; des gens à qui je pourrais dire de ne pas donner leur offrande. Mais, en faisant ainsi ce ne sera pas biblique, ce ne sera pas l’application de la parole de Dieu, de dire à quelqu’un de ne pas donner son offrande.
Je ferais ainsi sachant que ceux-là sont dans le besoin et que par ailleurs ce qu’ils peuvent ou voudront donner ne fera pas forcément progresser l’œuvre de Dieu. J’ai cette intention de dire comme cela, mais ce serait mal faire et ce ne sera pas comme Dieu veut. Je vous le dis bien que, le genre de personne qui est ou qui agit comme cette vieille femme, ne peut pas manquer de bénédiction. Contrairement aux incantations et aux flatteries qui se font dans les fausses églises où on vous demande de balancer votre offrande en l’air, afin de recevoir la bénédiction de Dieu, je puis vous assurer que, vous pouvez être sûrs que, ceux qui donnent leurs offrandes avec le cœur, ne peuvent pas manquer leur bénédiction dans ce ministère qui est le Tabernacle de la Liberté, car, la prière est sincèrement faite pour eux. Et Dieu les connaît.
Je ne sais pas comment Jésus avait fait pour se placer à côté du tronc dans lequel on mettait les offrandes. Je crois que c’était pour nous donner cette leçon fondamentale sur ce geste d’adoration qui consiste à donner. Il ne s’agit pas seulement de jeter son offrande dans le panier. Ce n’est pas cela. C’est un geste qui se prépare depuis la maison ; et on donne sans chercher à se faire voir. C’est pourquoi ici, j’avais demandé que les gens n’écrivent plus les noms sur leurs enveloppes, pour ceux qui mettent leur offrande dans l’enveloppe avant de la jeter dans le tronc. Ceux qui écrivent leur nom, font leur publicité pour se faire voir. Nous n’avons pas besoin de cela. Quand vous donnez, il faut le faire avec le cœur. En faisant de la sorte, Dieu vous voit, il vous connaît et vous récompense. Dieu sait que vous avez donné ou que vous donnez pour vous occuper des pauvres, afin que son œuvre avance.
Je peux donc vous dire que vous ne pouvez pas arriver à ce stade du donner avec le cœur, sans avoir préalablement enlever de votre cœur, tout ce que je viens de citer, à savoir : les jalousies, les rivalités, les haines et le désir de s’enrichir. Vous devez vous dépouiller de tout ceci afin de pouvoir donner comme cette pauvre veuve. Mais, si au niveau de votre activité, vous êtes jaloux de ceux qui vous dépassent, qui sont comme vous ou qui veulent vous atteindre, vous êtes disqualifiés par rapport au don que vous prétendez faire. Plusieurs, je le sais, sont dans de faux combats avec la cupidité pour prétendre donner des offrandes ou participer à l’œuvre de Dieu. Cela ne bénit pas. Comprenez-vous cela ?
Je veux que nous puissions lire ce qui est écrit dans 1 Timothée chapitre 6, aux versets 3 à 10 :
« Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain.
C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »
Comprenez-vous ce qui est dit là ? Pourquoi les uns et les autres sont-ils jaloux de ceux qui réussissent plus qu’eux ? Pourquoi sont-ils jaloux de ceux qui avancent, qui ont plus de faveurs ou qui sont promus plus qu’eux ? C’est parce qu’ils veulent s’enrichir, car ils ont l’amour de l’argent. De telles personnes, ne peuvent jamais être dans l’esprit de la pauvre veuve. Jamais ! Ils diront que ce qu’ils ont ne leur suffit pas, comment peuvent-ils le prendre pour aller le donner à l’église ? Ils ne peuvent pas le faire. Ceux qui ont l’amour de l’argent sont des cupides. Ils ne peuvent jamais s’occuper des pauvres. Ils ne peuvent jamais effectuer des dons et des offrandes qui leur viennent du cœur. Une offrande qui vient du cœur est une offrande sacrificielle. Ce n’est donc pas ce que vous mettez dans le tronc qui compte ; ce qui compte, c’est l’état de votre cœur.
Vous ne pouvez avoir un bon état de cœur ou un cœur plein d’amour, que si vous n’êtes pas influencé par ce que nous venons de lire dans le texte de 1 Timothée 6 ci-dessus. Il s’agit d’éviter d’avoir l’amour de l’argent. C’est un tel amour qui fait qu’on ait un état de cœur souillé. Que vous donniez peu ou beaucoup ; que vous ne donniez que du superflu, c’est davantage l’état du cœur qui compte. Quel est donc l’état de votre cœur ? Chers mais, quel est votre état de cœur ? Voulez-vous vous enrichir à tout prix ? Voulez-vous vous enrichir à tout prix ? Êtes-vous en rivalité avec votre voisinage, vos collègues ou vos semblables dans votre activité ? Êtes-vous constamment en conflit avec eux parce qu’ils prospèrent plus que vous ? Comment est votre état de cœur dans ce que vous faites ? Si vous n’avez pas un bon état de cœur, si n’avez pas de l’amour dans le cœur, les dons et les offrandes que vous pouvez faire ne peuvent pas bénir comme Dieu le veut. Comprenez-vous cela ?
Revenons un instant sur le commentaire que Jésus avait fait sur l’offrande de la pauvre veuve ! La pauvre veuve n’avait mis que deux pièces seulement dans le tronc. Et Jésus avait commenté son don en disant qu’elle avait mis de son nécessaire, c’est-à-dire tout ce qu’elle avait pour vivre, tout ce qu’elle avait pour vivre, soit toutes ses économies. Voyez-vous, elle avait mis tout son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. Jésus avait insisté à dire qu’elle avait mis tout ce qu’elle avait pour vivre. Qu’est ce que ceci nous dévoile ? Nous y comprenons que cette femme en sortant de chez elle pour le culte ce jour-là, avait ramassé toutes ses économies pour les donner à l’église. Je sais que les faux prophètes ont eu à utiliser ce passage pour dépouiller les cupides dans leurs fausses églises. Je vous ai toujours dit que les gens qui se font dépouiller par les faux prophètes sont des cupides ayant la semence du faux en eux. Ce sont eux que les faux prophètes dépouillent très rapidement.
Demandez-vous si la maison de Dieu est devenue une maison de loterie ? Comment est-il possible de penser que la maison de Dieu soit devenue une maison de loterie : PMUC, LOTO, PARI-SPORTIF, etc. Comment est-il possible de miser un montant x dans la maison de Dieu pour espérer gagner des millions ? Comment est-il possible de miser des centaines de mille dans la maison de Dieu pour espérer gagner des millions ? Comme je parlais l’autre jour du faux prophète Stephen, le nigérian qui avait son église en face de la cathédrale au centre-ville. Celui-ci organisait des séminaires des millionnaires : Il avait fait son temps et avait escroqué bien des camerounais. Entendez-moi cela : séminaire des millionnaires ! Mon Dieu ! Ce sont ceux qui ont la semence du faux qui se font ratisser par ces gens-là qui usent de ruse au moyen des passages bibliques comme celui-ci pour dire aux fidèles : donnez comme cette pauvre veuve, si vous voulez prospérer. Ils diront aux gens d’aller vider leurs comptes en banque pour en donner le fruit à l’église, afin de recevoir d’immenses bénédictions. Et les cupides s’exécutent ! D’aucuns offrent leurs voitures à cette fin ! Simplement, ils ne récolteront rien en retour, et se mettront à accuser Dieu.
De telles personnes accusent Dieu et les églises, oubliant que la fausseté a commencé dans leur cœur. Comment peut-on s’attendre à la bénédiction de Dieu, alors qu’on n’a pas abandonné le faux, la tricherie ou le péché tout court ? Comment des gens qui vivent dans le péché peuvent-ils s’engager à semer des millions dans une prétendue église pour en récolter davantage des millions ou des milliards. D’où viendrait un tel argent ? Comment viendrait-il ? Comment un fonctionnaire peut-il s’engager à semer des millions pour espérer recevoir davantage des millions ? Ces millions à récolter tomberont-ils du ciel ? Partant de l’hypothèse qu’un fonctionnaire ne compte que sur son salaire, si je prends le cas du Cameroun où le fonctionnaire n’est pas appelé à devenir en même temps un homme d’affaires. Celui-ci se contente de son salaire. Lorsqu’un faux prophète demande donc à un fonctionnaire de donner, de semer des millions pour gagner plus de millions, d’où viendront ces millions-là ?
Si on dit à un fonctionnaire de semer des millions pour moissonner des millions, de la promotion ou autre, à très court terme, celui-ci doit comprendre que c’est du faux. C’est du faux, et c’est du banditisme. Beaucoup ont été mordus de la sorte par ces faux prophètes. Et lorsque les gens, généralement simples d’esprit, sont ainsi mordus, ils s’empressent pour dire que les églises sont des faussaires et des voleuses. Ils décident d’y mettre une croix. Ce ne sont pas les églises qui vous ont volé. Vous vous êtes fait voler vous-mêmes, parce que la semence du vol et du faux était dans votre cœur. Sinon, qu’avez-vous fait pour Dieu pour récolter des millions ? Qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous fait, hein ? Que le Seigneur vous aide !
Ne pensez donc pas que je parle dans l’esprit des faux prophètes que je dénonce, en disant que la pauvre veuve avait mis tout ce qu’elle avait pour vivre, dans le tronc. Lorsque cette femme quittait sa maison pour adorer Dieu, sachant qu’on ne paraît pas dans la maison de Dieu les mains vides (Deutéronome 16 : 16), elle avait pris les deux pièces qui lui restaient pour aller donner à l’église. Elle avait prié Dieu avec le cœur, était allée donner ses deux pièces avec son cœur et Jésus avait fait le commentaire de son état de cœur à ses disciples. Voilà quelqu’un qui avait compris qu’il ne devait pas se contenter de sa pauvreté matérielle pour ne rien donner à l’église pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. Elle avait compris qu’il y a de plus pauvres qu’elle, et qu’elle doit contribuer au salut de ceux-là, afin qu’ils deviennent aussi comme elle est. Malgré qu’elle ne fût pas riche, elle était matériellement pauvre, elle était contente de son état et contente de pouvoir participer au salut des plus pauvres qu’elle.
La Bible nous enseigne en effet que la vraie piété ne nous procure pas forcément des biens matériels, mais, la vraie piété fonctionne avec le contentement. Comme cette pauvre veuve, elle était bien contente de son état. Elle ne murmurait pas, elle n’accusait pas Dieu de ne l’avoir pas bénie, de ne lui avoir permis de n’avoir que des miettes. Elle avait pris tout ce qu’elle avait, pour que l’on s’occupe des pauvres. La Bible nous dit dans 1 Timothée 6, au sujet de la Piété au verset 6 que, la Piété est une source de gain avec le contentement. Et ce texte se poursuit ainsi qu’il suit aux versets 7 et 8 : « car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ».
La Bible ne nous a jamais demandé m’amasser de la fortune, d’amasser de l’argent, pour montrer au monde que notre Dieu vit, et que nous sommes ses enfants, c’est pour cela que nous sommes riches. La piété nous demande de nous contenter de ce que nous avons, tout en sachant nous occuper des pauvres avec ce dont nous disposons.
Nous devons savoir nous occuper des pauvres indépendamment de notre classe sociale, c’est-à-dire sans tenir compte de notre condition matérielle de pauvreté ou d’opulence, comme je l’ai dit au début de mon propos. Voilà le comportement d’un pauvre. Cette vieille femme nous a montré qu’elle était pauvre d’esprit, malgré sa pauvreté matérielle. Elle a montré qu’elle était pauvre selon Dieu, et qu’elle pouvait s’occuper des autres pauvres. Et vous autres alors ! Êtes-vous réellement pauvres ; êtes-vous pauvres ?
Avez-vous compris que vous devez être pauvres et que vous devez vous occuper des pauvres ? Si vous ne l’avez pas compris pendant le séminaire, le Seigneur a encore voulu que je fasse le présent rappel aujourd’hui, afin de pouvoir ramener vos esprits.
Je ne sais pas où vous avez gardé ces enseignements du séminaire. Retenez que le Seigneur souhaite que vous les viviez au quotidien, ayant à l’esprit que la chrétienté se révise à la seconde. C’est pour cette raison qu’il est revenu dessus maintenant. Comprenez donc que vous êtes pauvres et que vous devez vous occuper des pauvres. Comme nous l’avons vu, s’occuper du pauvre c’est chercher le salut de ceux qui sont sans Jésus-Christ, en se sacrifiant comme la pauvre femme dont nous avons lu l’histoire dans Matthieu 21 du verset 1 au verset 4.
Vous devez vous sacrifier pour le pauvre ! Priez Dieu de vous aider à vous maintenir dans cette mentalité !
Levez-vous pour prier Dieu de vous accorder la grâce de savoir vous occuper du pauvre !
Amen !
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