[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI, 17 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie)
PRÉDICATION : LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAUVRE, L’EXEMPLE DU ROI DAVID
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : PSAUME 69 : 5-7 ; PSAUME 38 : 14-16 ; 2 SAMUEL 16 : 5-11 ; 2 SAMUEL 19 : 16 -23
Alléluia !
Prenez votre Bible et ouvrez avec moi dans le livre des psaumes. Nous relisons le psaume 69. Dimanche passé, je vous ai demandé de lire certains passages bibliques portant sur les exemples concrets que je voulais vous donner sur les caractéristiques d’un pauvre, un pauvre en esprit et un pauvre selon Dieu. J’espère que vous les avez lus.
Oh Seigneur, si tu peux aider ces enfants à comprendre qu’ils doivent garder la mentalité du pauvre, pour conserver leur salut et accomplir ta volonté dans leur vie respective sur cette terre ! Seigneur, s’il te plaît aide-les !
Nous lisons le psaume 69 du verset 5 au verset 7 :
« Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Ceux qui me haïssent sans cause ; Ils sont puissants, ceux qui veulent me perdre, Qui sont à tort mes ennemis. Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. O Dieu ! tu connais ma folie, Et mes fautes ne te sont point cachées. Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! »
Nous poursuivons les prolongations du séminaire du mois de février 2022, pour bien définir et baliser les contours du pauvre en esprit. Nous avons entamé les caractéristiques du pauvre dimanche passé. Le pauvre est donc quelqu’un qui ne se justifie pas, qu’il soit en faute ou non ; il est prêt à demander pardon et à se repentir ; il est celui-là qui est prêt à rembourser même ce qu’il ne reconnaît pas avoir pris. Le pauvre est quelqu’un qui est prêt à restituer et restitue effectivement, comme le roi David le dit à la fin du verset 5. Il classe la restitution au rang du devoir lorsqu’il dit : « Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. »
David se mettait sous pression de restituer ce qu’il n’avait pas dérobé ! Nous comprenons qu’il adoptait une telle attitude pour éviter que le nom de Dieu ne soit pas insulté et blasphémé. Il le faisait pour défendre le nom de Dieu. Voilà dans quel but il le faisait ! Souvenons-nous que la Bible enseigne que nous, les chrétiens, ne devons pas nous venger. Nous devons tout remettre à Dieu. Le pauvre véritable est celui-là qui a réellement tout remis à Dieu et dépend de lui. Il sait qu’il n’est rien sans Dieu, qu’il n’a rien sans Dieu et qu’il ne peut rien sans Dieu. Il est celui-là qui sait que sa vie est entre les mains de Dieu, et a donc levé les mains en signe d’abandon à Dieu. Il a remis toute son existence à Dieu et, il ne répond pas à tout ce dont il peut faire face au cours de sa vie, pour la cause de Dieu, c’est-à-dire pour sauvegarder l’évangile. En lisant l’apôtre Paul à ce sujet, vous noterez qu’il en parle dans les mêmes termes.
Parlant de David, je vous fais remarquer que celui-ci a été plus prophète que roi. Je crois que dimanche prochain nous reviendrons sur cet aspect. David avait vécu ou avait expérimenté la vie de Jésus à l’avance, c’est-à-dire avant l’avènement de Jésus lui-même sur la terre. La plupart des paroles que David avait adressées à Dieu, avaient été répétées par Jésus pendant son ministère ou pendant son épreuve sur la croix. Dans le psaume 69 que nous étudions, David parle de lui ou de sa vie ; mais en réalité, David relate la vie de Jésus dans ce psaume. Ce que Jésus avait expérimenté, est ce qui est relaté dans ce psaume, et c’est aussi ce que David avait lui-même expérimenté.
Rappelez-vous bien du séminaire où nous avions parlé du rouleau, pour dire que, « dans le rouleau il est question de moi ». Je vous avais fait savoir lors de cet enseignement que, la vie du chrétien, le chrétien que vous êtes, est intimement liée à celle de Jésus. Et ce que ce dernier a eu à faire ou tout ce qu’il avait expérimenté, est ce par quoi nous devons aussi passer. Jésus avait prévu que nous devrions passer par là. Bien que David ait vécu avant Jésus-Christ, celui-ci avait vécu dans son corps, au cours de son règne et dans sa vie en général, ce que Jésus lui-même avait vécu à son époque, pendant son ministère qui n’avait pourtant duré que trois ans environ et les trente ans qu’avait duré sa vie sur la terre. David lui, avait passé plus du double de la vie de Jésus sur terre. Mais, lorsque ce dernier atteignait les soixante-dix ans, il était déjà fatigué, très fatigué. Or à son époque, les gens étaient encore robustes à quatre-vingt-dix ans et plus. Notre chef de l’État vient par exemple de fêter ses 89 ans le 12 février 2022. Celui-ci tient encore bien debout et est solide. L’année prochaine, il aura 90 ans s’il plaît à Dieu. Mais David lui, à 70 ans, était épuisé !
Jésus lui, à 33 ans seulement, il avait déjà fini sa vie sur terre, et il était parti. Je crois que c’était la charge de la mission divine qui reposait sur David qui l’avait fait vieillir si prématurément de la sorte. Et c’est aussi la charge de la mission de Jésus qui avait fait qu’il parte très tôt. Ce que David avait dit dans cette portion de texte au verset 8 était bien son expérience, mais cela était aussi une prophétie du ministère de Jésus. Voici ce qui est écrit à ce sujet :
« Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, Que la honte couvre mon visage ; Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi. Je verse des larmes et je jeûne, Et c’est ce qui m’attire l’opprobre ; Je prends un sac pour vêtement, Et je suis l’objet de leurs sarcasmes. Ceux qui sont assis à la porte parlent de moi, Et les buveurs de liqueurs fortes me mettent en chansons. Mais je t’adresse ma prière, ô Éternel ! Que ce soit le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bonté ! Réponds-moi, en m’assurant ton secours ! ».
Comme vous le savez, David n’était pas accepté par sa famille charnelle. Ce dernier était pour les autres membres de famille comme un étranger, ils ne le considéraient pas comme un des leurs et se moquaient de lui comme toute autre personne. C’est de même que les frères et sœurs de Jésus et même leur propre mère se moquaient de lui. Je pourrais citer en exemple lorsque David a chanté que « son père et sa mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera ». Et pourtant c’est bien lui qui assurait leur garde à ce moment précis. David se mettait toujours dans la peau de Jésus.
Vous savez que Jésus avait été abandonné par tous. C’est cela que David exprimait déjà à son époque. C’est cela qu’il voulait dire. Il est bon de faire remarquer que, ce que David avait dit au verset 10 à savoir que « le zèle de ta maison me dévore », cela avait bien été repris lorsque Jésus avait chassé les vendeurs dans le temple (Matthieu 21 : 12). Il était zélé pour les affaires de son Père. Et vous autres, pourquoi êtes-vous zélés ? Certainement pour être situés dans cette vie ! Et vous dites que vous êtes chrétiens, alors que vous n’êtes pas intéressés par les affaires et la maison de votre Père ? Voyez-vous, dans ce texte, ce que David avait écrit et qu’il avait expérimenté dans sa vie, est ce que Jésus devait vivre des centaines d’années après lui. Jésus l’avait vécu et expérimenté ! Figurez-vous que David disait toutes ces choses étant roi. Et que Jésus aussi était né étant considéré comme roi, en nous référant aux déclarations des mages. Ils avaient dit qu’ils avaient vu l’étoile du roi (Matthieu 2 : 2).
Jésus était né étant roi. Et David était roi. Nous comprenons bien que David avait expérimenté ce que Jésus avait expérimenté après lui. Les deux ont été des rois qui avaient gardé la mentalité de pauvre. C’est une telle mentalité que nous devons aussi garder en tant que chrétiens. Comme enfants de Dieu, ne cherchez jamais la prédominante ; ne cherchez jamais à vous faire valoir. Acceptez d’être injuriés, insultés et outragés ! En vous traitant de la sorte, on sera en train d’outrager, d’insulter ou d’injurier Dieu que vous représentez sur terre. C’est ce dont parle David lorsqu’il dit au verset 9 que « les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi ». Ne perdez pas de vue que le diable, ne pouvant affronter Dieu, s’acharne sur les enfants de Dieu que nous sommes. Si donc vous recherchez d’être honorés, respectés et positionnés dans la société, vous seriez en train de rétrograder en quittant votre place de pauvre, pour accéder à la place de Satan qui est l’élévation, l’orgueil et l’intérêt personnel. Ce sont ces choses qui l’avaient fait chuter du ciel.
Je prie vraiment que Dieu vous aide à comprendre que vous devez garder la mentalité de pauvre en esprit qui est la vraie mentalité des enfants de Dieu, des serviteurs de Dieu qui sont des serviteurs inutiles. Ceux-ci, lorsqu’ils sont injuriés, insultés et outragés, savent que tout cela n’est pas adressé à eux, mais à Dieu leur Père dont ils sont des serviteurs et des représentants. C’est bien pour cela que David pouvait dire au verset 10 que, « les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi ». Le diable ne peut en fait mieux insulter Dieu qu’en passant sur nous autres chrétiens. Celui-ci ne peut le faire directement à Dieu, parce qu’il croit en lui et il tremble face à lui, selon ce qui est écrit dans la Bible. Il ne peut donc pas affronter Dieu face à face. Jamais ! Jamais ! Le diable croit en lui et il tremble face à lui. Le combat avait eu lieu une seule fois au ciel et le diable avait été précipité. C’était donc fini comme cela pour lui. C’est pourquoi, lorsqu’il veut attaquer Dieu depuis lors, ce sont ses enfants comme vous et moi qu’il attaque.
Étant donné que vous ne savez jamais ce qui est dans l’ombre, ni les dessous d’une attaque ou une provocation, il vaut mieux pour vous de ne jamais rien revendiquer, de ne jamais chercher à vous défendre, pour éviter de tomber dans l’erreur. Nous devons nous comporter comme David dont nous avons apprécié le comportement dans le psaume 38, versets 14 à 16 où il est écrit : « Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; Je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n’entend pas, Et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique. Éternel ! C’est en toi que j’espère ; Tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! » Voici comment le comportement de David traduit l’attitude d’un vrai pauvre ! Il est sourd et muet même lorsqu’il est insulté ; et il est aveugle lorsque peut qu’on grimacer devant lui. David n’avait pas vu Schimeï qui lançait les cailloux sur lui et n’avait pas non plus entendu ses injures.
C’est comme cela que vous devez être, parce que vous ne savez vraiment pas ce que peut cacher une provocation par exemple. Je profite pour vous redire que les simples sont généralement manipulés par les compliqués. Je veux dire en d’autres termes que les vrais humains sont souvent manipulés par les anges déchus, les réincarnés et les simples sorciers. Ce sont eux qui sont généralement les initiateurs des évènements et autres choses, mais les simples sont pris par les mouvements de masse pour participer à tel évènement ou alors poursuivre ce qui aura été initié par ces derniers. Ils veulent et ne recherchent que la perte de ces simples. C’est bien pour cette raison que les simples doivent se garder de suivre les mouvements de masse, de réagir aux provocations de toute nature et même aux suggestions. Ils ne doivent prêter attention à quoi que ce soit, étant entendu qu’ils sont supposés ne pas fonctionner avec les sens. Ce ne sont pas avec les cinq sens physiologiques qu’un enfant de Dieu doit fonctionner. Celui-ci est supposé fonctionner par l’esprit.
Il est souhaitable à ce niveau que nous repartions dans le texte de dimanche passé, en espérant que vous avez lu la suite. Je parle du texte de 2 Samuel, chapitre 16. Lisons à partir du verset 5 jusqu’au verset 11 :
« David était arrivé jusqu’à Bachurim. Et voici, il sortit de là un homme de la famille et de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra. Il s’avança en prononçant des malédictions, et il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi.
Schimeï parlait ainsi en le maudissant : Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! L’Éternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu occupais le trône, et l’Éternel a livré le royaume entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme de sang !
Alors Abischaï, fils de Tseruja, dit au roi : Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête. Mais le roi dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja ? S’il maudit, c’est que l’Éternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi ? Et David dit à Abischaï et à tous ses serviteurs : Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie ; à plus forte raison ce Benjamite ! Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Éternel le lui a dit. »
Voyez-vous, malgré la demande des gardes à obtenir l’autorisation de couper la tête à celui qui l’insultait, David ne leur avait pas répondu favorablement. Abischaï ne supportait pas que le roi soit insulté, et demandait à aller couper la tête à Schimeï qui lui lançait les pierres et prononçait les malédictions contre lui. Il suffisait d’un ordre de David pour que cet ennemi soit tué. Ceci paraissait d’ailleurs très normal ou logique étant donné qu’il s’agissait d’un outrage à roi. David n’avait pas accédé à la demande de sa garde. Il avait ainsi démontré qu’il était un pauvre, sans oreilles pour entendre et sans bouche pour répliquer. Il avait tout laissé à Dieu qui a dit : « à moi la vengeance, à moi la rétribution » (Deutéronome 32 : 35). Le pauvre se remet à lui sans se venger, il subit tout : les outrages, les moqueries, les injures, et même la mort s’il le faut, au nom de son Dieu.
David était le vrai pauvre en esprit, le genre de pauvre qui peut aider les autres pauvres à reconnaître leur créateur, le vrai Dieu qui a envoyé son Fils Jésus-Christ pour le rachat des pauvres. Vous devez avoir une telle mentalité. C’est cela qui vous préservera des esprits familiers que vous fuyiez avant de venir vous réfugier au Tabernacle de la Liberté. Si vous voulez échapper aux esprits familiers, vous devez avoir cette attitude de pauvre. Je vais toutefois vous prier de ne pas être dans logique de la fuite des esprits familiers, d’obtenir la guérison ou alors de recevoir une quelconque délivrance. Il s’agit de nouer une réelle relation avec votre Dieu, histoire de revenir à votre Dieu et de pouvoir accomplir le but pour lequel il vous a fait venir sur cette terre et vous a sauvés.
Si vous êtes de simples humains, qui mourez après avoir écouté le présent message, et qui ne vous êtes pas engagés à le mettre en pratique, vous aurez vraiment gâché votre vie. Le mieux aurait valu ne pas naître, que de naître et ne pas accomplir le but pour lequel Dieu vous a créés et sauvés. Vous devez le comprendre aujourd’hui que, si vous qui êtes devant moi, vous avez été créés par Dieu, c’est pour que vous puissiez sauver ceux qui sont comme vous étiez avant votre salut. Vous devez en conséquence tout faire pour arriver à cette fin, en gardant la mentalité de pauvre, la mentalité de celui qui ne compte que sur Dieu, qui ne voit que Dieu ; celui qui sait qu’il n’est rien et n’a rien sans Dieu ; qui ne peut aller nulle part sans Dieu. Vous devez conserver cette mentalité de pauvreté et divulguer ce message autour de vous, par ce qu’il y en a dehors plusieurs qui sont comme vous étiez. Si vous perdez cet esprit, vous aurez perdu la vision de là où Dieu vous conduit.
Dans le cas de l’attitude de David dans le texte que nous venons de lire, nous découvrons que David avait raison de ne pas autoriser que Abischaï aille couper la tête à Schimeï. Ce dernier, je parle de Schimeï, il était un simple qui avait simplement été entraîné par le mouvement de foule contre David. David avait beaucoup d’ennemis que Schimeï avait suivi dans la mêlée. David avait su comprendre que ce n’était pas à lui, de lui répondre. Il avait vraiment le Saint-Esprit de Dieu. Cet homme de David m’impressionne. Il m’a toujours impressionné et il continue de m’impressionner. Il avait dit à Abischaï de laisser Schimeï tranquille, car s’il l’injurie, c’est que Dieu lui a dit de l’injurier. Il avait donc tout accepté de ce qui lui venait de ce dernier. Il avait dit un amen à ses injures et à ses malédictions.
Regardez aussi, lorsque l’armée de David avait combattu contre celle d’Absalom. Vous verrez que parmi les ennemis de David, il y avait Achitophel qui était le conseiller le plus réputé dans le royaume de David. Lorsque David avait su que Achitophel avait suivi la rébellion d’Absalom, il savait que cet homme parlait juste et que ses conseils étaient précieux pour le camp de son fils Absalom. David s’était adressé à Dieu pour lui demander de réduire à néant son conseil, et Dieu avait écouté sa prière. Eh Dieu, que tu es bon ! Dieu écoute la prière du pauvre. Êtes-vous pauvres ? Je ne parle pas de la pauvreté matérielle nécessairement, je parle de la pauvreté en esprit. Êtes-vous pauvres selon la définition que nous avons donnée au pauvre pendant le séminaire ? Si c’est le cas, comprenez que Dieu écoute votre prière, comme il avait écouté celle de David.
Achitophel avait donné le conseil qui n’avait pas été suivi et finalement, l’armée de David l’avait emporté sur celle d’Absalom son fils. Et au cours de cette guerre, David avait même donné conseil qu’on ne tue pas le jeune Absalom, malgré qu’il fût tué à cause de Joab qui était plutôt un zélote, un extrémiste, qui avait fait que le garçon soit tué. Après cette bataille contre l’armée d’Absalom, David devait rentrer à Jérusalem prendre son trône. Cette portion de l’histoire est rapportée au chapitre 19 de 2 Samuel que je vous ai demandé de lire. Lisons à partir du verset 16 au verset 23 :
« Schimeï, fils de Guéra, Benjamite, qui était de Bachurim, se hâta de descendre avec ceux de Juda à la rencontre du roi David. Il avait avec lui mille hommes de Benjamin, et Tsiba, serviteur de la maison de Saül, et les quinze fils et les vingt serviteurs de Tsiba. Ils passèrent le Jourdain à la vue du roi.
Le bateau, mis à la disposition du roi, faisait la traversée pour transporter sa maison ; et au moment où le roi allait passer le Jourdain, Schimeï, fils de Guéra, se prosterna devant lui. Et il dit au roi : Que mon seigneur ne tienne pas compte de mon iniquité, qu’il oublie que ton serviteur l’a offensé le jour où le roi mon seigneur sortait de Jérusalem, et que le roi n’y ait point égard ! Car ton serviteur reconnaît qu’il a péché. Et voici, je viens aujourd’hui le premier de toute la maison de Joseph à la rencontre du roi mon seigneur. Alors Abischaï, fils de Tseruja, prit la parole et dit : Schimeï ne doit-il pas mourir pour avoir maudit l’oint de l’Eternel ? Mais David dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi vous montrez-vous aujourd’hui mes adversaires ? Aujourd’hui ferait-on mourir un homme en Israël ? Ne sais-je donc pas que je règne aujourd’hui sur Israël ? Et le roi dit à Schimeï : Tu ne mourras point ! Et le roi le lui jura. »
Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, nous comprenons ici que David avait raison de ne pas se venger contre Abischaï. C’est pourquoi je vous dis que vous devez être animé de l’esprit de non vengeance, de non justification et du repentir authentique. Schimeï était allé à la rencontre de David alors que celui-ci se dirigeait vers Jérusalem. Et le texte nous fait découvrir que Schimeï n’était pas n’importe qui dans le royaume, il avait un peuple derrière lui. Seigneur tu es bon. Accorde-moi la grâce de conserver l’esprit de pauvreté et de toujours garder ma bouche fermée. Permets-moi de toujours fermer mes yeux et de ne pas toujours me précipiter dans le jugement ou dans la condamnation. Accorde-moi cette grâce Seigneur !
Au terme de cette lecture, pouvez-vous dire gloire à Dieu ! Pouvez-vous dire Alléluia ! L’Esprit de Dieu a bien conduit David au point où, Schimeï qui l’avait insulté, injurié et maudit, était allé se repentir en se prosternant devant lui. Quelqu’un qui, quelques jours auparavant avait lancé les pierres sur lui ! Nous confirmons que ce dernier avait été manipulé par l’opinion publique ou par l’effet de masse. Il était un simple qui ne savait pas ce qu’il faisait. Et nous comprenons mieux la prière que Jésus avait faite sur la croix en disant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 : 34). Schimeï avait insulté le roi David, et sa garde avait voulu le tuer, mais David leur avait dit de ne point le tuer. L’agresseur du roi était promptement revenu vers David pour se repentir aussitôt que sa royauté avait été restaurée. Je viens de relever qu’il avait une grande foule derrière lui ! Supposez qu’il fut mis à mort, qu’allait faire ces milliers de personnes derrière lui et qui devaient considérer le roi comme un criminel et se vouer à la perdition ?
Voyez-vous comment des milliers de personnes devaient prendre le roi David comme un criminel à cause des injures qu’il avait reçues de Schimeï leur chef ? Le roi avait fait comme s’il n’avait rien entendu ni vu. Et lorsque celui était allé se repentir auprès du roi David, Abischaï était encore revenu à la charge pour suggérer à David, qu’il soit mis à mort. Le roi lui avait promptement dit qu’il n’ignore pas qu’il est roi, avant de lui signifier que Schimeï ne mourra pas, qu’il ne sera pas mis à mort. Savez-vous qui vous êtes ? Savez-vous que vous êtes enfants de Dieu ? Si vous le savez, qu’est-ce que cela peut vous dire que l’on vous injurie ou que l’on rendre de faux témoignages à votre sujet ? Et qu’est-ce que cela doit vous faire d’être appelés par tous les noms d’oiseaux ? Qu’est-ce que cela doit-il vous dire ? Qu’est-ce que cela vous ferait-il de restituer ce que vous n’avez pas pris ou de demander pardon alors que vous n’avez pas tort ? Qu’est-ce que cela vous enlèverait-il si vous connaissez votre nature ? Qu’est-ce que cela vous enlèvera-t-il si vous savez que vous êtes enfants de Dieu ? Qu’est-ce que cela vous enlèvera-t-il de vous humilier ? Qu’est-ce-que cela vous coûtera-t-il ?
Qu’est-ce que cela vous apportera-t-il de revendiquer à tout prix votre innocence ? Pourquoi réclamerez-vous à tout prix la reconnaissance de votre classe sociale ? Pourquoi tiendrez-vous à faire connaître qui vous êtes ? Ce ne sont pas les autres qui doivent savoir qui vous êtes ; c’est vous-mêmes d’abord qui devez le savoir. Et lorsque vous le savez, vous ne vous embarrasserez pas de ce que vous allez entendre ou de ce que vous verrez autour de vous en termes de voix et de faits et gestes. Écoutez la réplique de David au verset 22 : « Mais David dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi vous montrez-vous aujourd’hui mes adversaires ? Aujourd’hui ferait-on mourir un homme en Israël ? Ne sais-je donc pas que je règne aujourd’hui sur Israël ? Et le roi dit à Schimeï : Tu ne mourras point ! Et le roi le lui jura. »
Il y a lieu de relever que les pauvres ont toujours eu à leurs côtés des gens comme Abischaï, des gens prompts à les pousser à la vengeance, à la réplique ou plus globalement à l’action. Ceci est une réalité qui se vit partout où un quelconque pouvoir est exercé y compris dans les foyers. Dans les foyers, beaucoup de femmes jouent ce rôle d’Abischaï. Beaucoup de femmes jouent ce rôle auprès de leurs maris, pour les pousser à des actions qui ne sont pas bien. Elles ont des paroles à la bouche du genre : n’es-tu as un homme ; tu ne fais rien face à tel qui marche sur toi ; ne te venges-tu pas aussi, etc. ? Je vous dis la pure vérité que ce que je relève ici se vit dans les ménages, cela se vit dans les ménages.
S’il vous plaît, si vous reconnaissez que vous êtes pauvres, n’écoutez pas les gens qui vous poussent dans les bêtises. N’écoutez pas les Abischaï autour de vous ; ne les écoutez pas ! Ils sont nombreux, prenez-en donc garde et fermez vos yeux et vos oreilles à tout ce qu’ils peuvent vous dire ou à tout ce qu’ils peuvent vous montrer. Comprenez-vous cela ? Lorsque vous les avez identifiés, vous devez les reprendre sans état d’âme, vous devez les repousser et rejeter leurs suggestions avec fermeté. Vous devez rester fermes, fermes. Dans le cas de David, il avait compris que Absichaï était devenu son ennemi et il le lui avait dit comme ci-dessus. Il lui avait clairement demandé s’il croît que lui, David, ignorait sa position dans le royaume. C’était une manière pour lui de lui dire que, ce n’est pas à lui, de lui rappeler sa fonction ou son autorité sur le peuple d’Israël.
Le roi, à cette époque-là et même à notre époque-ci, était quelqu’un qui exerçait le droit de grâce. Dans notre contexte, les Présidents exercent bien ce pouvoir discrétionnaire. David pouvait gracier un condamner. On pourrait même dire qu’à leur époque, ils avaient le droit de vie ou de mort sur leurs sujets. En tout cas, ce sont eux qui décidaient en dernier ressort de mort ou de vie de leurs sujets. David s’était obligé à rappeler à son collaborateur qu’il n’ignore pas sa position, son pouvoir ou son autorité dans la royauté, une manière de lui signifier qu’il n’avait pas besoin de le pousser à agir. Et je vous dis que, par cette expérience de David et Abischaï, les pauvres ont toujours eu des Abischaï autour d’eux. Abischaï s’était comporté de la même manière auprès de David, à l’arrivée comme au retour. Par deux fois, il revenait à la charge pour dire au roi, coupe-lui la tête parce qu’il t’a insulté. Mais le roi savait bien qui il était.
David savait que couper la tête à Schimeï n’était pas la solution. Il avait compris que celui-ci était un simple qui avait besoin de salut. Et en parcourant bien le livre des psaumes, on note bien que le roi priait toujours Dieu pour ne pas être une occasion de chute pour les autres, une entrave au salut des autres. Et dans le psaume 38, il avait dit qu’il est un sourd, un muet et un aveugle, c’est-à-dire qu’il n’entend pas, ne parle pas et ne voit pas. C’était une manière de dire que c’est Dieu qui devait prendre toute décision le concernant.
Chrétiens, connaissez-vous votre nature ? Connaissez-vous qui vous êtes en tant qu’enfants de Dieu ? Ce qui vous a été enseigné dans les autres milieux par le passé, à savoir que, parce que vous êtes enfants de Dieu, n’importe qui ne doit vous parler n’importe comment, est un faux enseignement. Vous devez rejeter tous ces faux enseignements qui vous ont été donnés par les Abischaï. Ce sont eux qui vous apprennent à revendiquer la reconnaissance et le positionnement social, parce que vous êtes enfants de Dieu. Ils vous enseignent que vous méritez d’avoir tous les privilèges et tous les droits. Cela est faux comme enseignement.
Si vous savez que vous êtes enfants de Dieu, vous n’ignorez pas qui vous êtes, au point de vous lancer dans des extravagances à cause de ce que vous aurez entendu ou vu des autres. À cause des Abischaï autour de vous, vous vous lancerez dans des actes qui vous exposeront à la perte de l’Esprit de Dieu en vous. Lorsque vous décidez de vous élever en tant qu’enfants de Dieu, de vouloir vous positionner, ou de vouloir faire savoir qui vous êtes en termes de position sociale ou spirituelle, chers amis, vous avez décidé de rétrograder. Je vous dis la pure vérité que, vous avez décidé de rétrograder.
Comprenez aujourd’hui que vous êtes pauvres quelque soit votre classe sociale ; et que ce n’est pas un tiers qui doit vous le rappeler. Vous savez qui vous êtes et devez savoir comment vous devez agir. À l’exemple de David, vous devez par ailleurs éviter de juger avec précipitation. C’est cette attitude de David qui avait permis que Schimeï revienne à de meilleurs sentiments vis-à-vis de lui, au point de se repentir.
Par sa repentance, il avait entraîné des milliers de personnes dans la suite de David. Vous comprenez donc que le salut d’une seule personne peut entraîner celui d’une multitude de personnes. Sachons nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu et soyons attentifs à lui, tout en gardant les yeux, les oreilles et la bouche fermés sur tout ce qui peut s’agiter autour de nous, en nous attendant au Seigneur.
Nous sommes pauvres et c’est Dieu qui répond pour nous. Notre action ne doit avoir lieu que pour sauver les pauvres qui sont comme nous étions avant notre délivrance et notre salut. C’est notre mission : s’occuper du pauvre.
Levez-vous sur vos deux pieds pour prier Dieu !
Amen !
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