[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 13 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie)
PRÉDICATION : GARDER LA MENTALITÉ DE PAUVRE POUR EXPÉRIMENTER LE BONHEUR ET LES GRÂCES DE DIEU
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : PSAUMES 41 : 1-4 ; 2 SAMUEL 16 : 5-10 ; PSAUMES 19 : 13 ; PSAUMES 38 : 1-17 ; PSAUMES 69 : 2-7 ; MATTHIEU 6 : 33-34
Prenez vos bibles et ouvrez avec moi dans le livre des Psaumes au chapitre 41 ! Depuis jeudi dernier je vous faisais comprendre que l’Esprit de Dieu a mis sur mon cœur d’essayer de résumer le séminaire du mois de février 2022, mois dans lequel nous nous trouvons encore. Et vous vous rendrez compte que cet enseignement dont le sous-thème était de s’occuper des pauvres, n’est pas encore terminé. Nous avons vu précédemment que celui qui est qualifié pour s’occuper des pauvres doit préalablement remplir la condition d’être lui-même un pauvre qui connaît les difficultés rencontrées par les pauvres, et qui peut être compatissant vis-à-vis d’eux.
Lisons dans le Livres des Psaumes, au chapitre 41 du verset 1 au verset 3. C’est le Psaume de David.
« Au chef des chantres. Psaume de David. Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; l’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur ; tu le soulages dans toutes ses maladies. »
Dans le Psaume 41 que nous venons de lire, c’est clairement dit qu’il est heureux celui qui s’intéresse aux pauvres, c’est-à-dire, celui qui s’occupe des pauvres. Celui qui se joint à nous à présent via les enseignements en cours, et qui ne sait pas ce qui a été dit depuis le début du séminaire de février 2022, ne comprendra pas le développement qui se fera aujourd’hui, et assimilera sans doute le pauvre évoqué dans le Psaume 41 à ce qui se voit dans la société. Je veux parler des mendiants que l’on aperçoit au bord des rues avec les yeux délicats, et que l’on s’empresse d’aider avec une pièce de 25 F. CFA, de 50 F. CFA ou encore de 100 F. CFA. Pour la petite histoire, nous avons rarement vu les coupures de billets de 500 F. CFA ou de 1000 F. CFA (par exemple) dans les assiettes de ces mendiants offertes par des donateurs. Nous en avons rarement vues ! Bien qu’il faille admettre que ces mendiants soient aussi eux-mêmes malins, parfois ceux-ci reçoivent des coupures de billets, mais aussitôt qu’ils les obtiennent, ils les cachent dans une poche de leur vêtement et laissent juste voir les pièces de 25 F. CFA dans leur assiette dans l’intention de tromper la vigilance des passants. Il ne s’agit pas de cette catégorie de pauvre mentionnée dans le Psaume 41 que nous venons de lire.
Je vais vous situer, ce Psaume 41, comme la plupart des Psaumes de David, sont des paroles prophétiques. Dieu a utilisé cet homme de David, on ne dirait pas qu’il était roi, il a plus œuvré dans le couloir de prophète que dans celui de roi, nous comprenons que c’était un pauvre en esprit, il était vraiment un élu de Dieu, un choisi de Dieu. Franchement parlant, je le dis une fois encore, David était vraiment un élu de Dieu, un choisi de Dieu, parce qu’il n’a jamais rien fait de similaire aux autres rois, à l’exemple de son prédécesseur Saül qui n’a jamais su s’humilier, il n’a d’ailleurs jamais su ce qu’on appelle l’humilité. Je vous fais remarquer de prime à bord que l’humilité n’est pas le propre des rois, les rois sont faits pour commander, pour ordonner, pour dicter, mais le roi David était un roi d’un autre genre, franchement.
Ce Psaume 41 que nous venons de lire, constitue à la réalité une prophétie comme la plupart des Psaumes de David, le disais-je tantôt. Parce que, dans ce Psaume 41, non seulement David expérimentait ce qu’il disait mais il annonçait également ce que devait expérimenter le Messi, Jésus-Christ. En fait, lorsque je lisais ce Psaume et que je pensais à ce message, je me suis rappelé que nous avons déjà évoqué cela lors d’un séminaire qui s’est tenu dans les années précédentes ici au Tabernacle de la Liberté, ‘’Église de tous les peuples’’. Je vous avais enseigné à ce sujet que notre vie et notre avenir sont attachés à la vie et à l’avenir de Jésus-Christ, dans le rouleau il est question de nous comme il a été question de Jésus-Christ.
Il est donc à comprendre que tout ce que Jésus-Christ a été, c’est cela que nous, chrétiens d’aujourd’hui sommes devenus. Et c’est étonnant de voir qu’avant la venue de Jésus, David a expérimenté ce que Jésus devait vivre et expérimenter, je veux dire que lorsque le Saint-Esprit parlait au travers de David sur sa propre vie et ses expériences personnelles, il annonçait également les expériences que devaient connaître le Messie. Et comme vous le savez, Jésus est venu s’occuper des pauvres, raisons pour laquelle lors de son premier message officiel, ses premières paroles que nous lisons dans Mathieu 5 au verset 3 étaient : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! ». C’était là son premier message officiel. Nous comprenons que Jésus-Christ était venu sur la terre s’occuper des pauvres, il s’intéressait aux pauvres.
David dit dans le Psaume 41 que celui qui s’intéresse aux pauvres est heureux. Vous aussi vous voulez être heureux, vous voulez connaître le bonheur et la belle vie, mais sachez-le, ce bonheur recherché ne se trouve pas dans de l’argent, dans les femmes, dans la richesse, dans la popularité, etc… Ce bonheur recherché est en réalité « avoir le cœur de Dieu », s’occuper des pauvres, et en tant que pauvre, avoir préalablement reçu le pardon de Dieu et avoir été reconcilié avec Dieu. C’est ce que nous confirme la Parole de Dieu dans le Psaume 32 au verset 1. Il y est écrit : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! ». Vous l’avez compris, c’est celui à qui la transgression est remise et à qui le péché est pardonné, qui connaît le vrai bonheur.
Comprenez que le bonheur que vous pensiez trouver dans l’argent, dans les richesses, les femmes, dans les hommes, dans la popularité, ainsi de suite, ne s’y trouve guerre. Et je vous ai enseigné précédemment que c’est en s’occupant des pauvres que vous serez dégagés de l’emprise de vos esprits familiers. Nous avons compris au cours des enseignements du séminaire de février 2022 qui est le pauvre, et nous avons vu comment donner aux pauvres. Nous ne reviendrons pas là-dessus aujourd’hui.
Les 4 versets que nous avons lus plus-haut dans le Psaume 41 confirment ce que nous avons lu précédemment au cours du séminaire du mois de février 2022. Relisons ces 4 premiers versets : « Au chef des chantres. Psaume de David. Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; il est heureux sur la terre, et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur ; Tu le soulages dans toutes ses maladies. ». Il est donc à comprendre que les esprits familiers ne peuvent pas avoir accès sur celui qui s’occupe des pauvres, c’est-à-dire celui qui a compris qu’il doit prendre soin des pauvres en esprit, celui qui a compris qu’il doit donner tout ce qu’il est, et tout ce qu’il a pour que les pauvres soient sauvés, et pour que les pauvres trouvent le bonheur, c’est-à-dire : le SALUT ou encore le PARDON DE LEURS PÉCHÉS. Cette personne est gardée par Dieu, cette personne est protégée par Dieu. Ô mon Dieu ! La Parole de Dieu ne ment pas.
Voulez-vous être délivrés des esprits familiers ? Vous devez comprendre que vous devez avoir le « cœur de Dieu » par rapport aux pauvres. Vous devez comprendre que vous êtes pauvres et que vous devez vous occupez des pauvres, les simples d’esprits qui sont prévus pour le salut. Vous devez tout faire pour leur salut, vous devez donner tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez pour que ces gens soient sauvés. Vous-même, vous devez conserver vos esprits dans le contexte de pauvreté selon Dieu, il ne s’agit pas ici du dénuement matériel forcément.
La promesse de Dieu est claire dans le Psaume 41, au verset 4, si vous comprenez l’instruction et si vous l’appliquez, vous verrez les résultats. Il y a une chose qui caractérise celui qui a gardé la mentalité du pauvre, comme nous l’avons vu au séminaire du mois de février 2022 avec le roi David. Étant roi, il a gardé la mentalité du pauvre en esprit, c’est-à-dire celui qui dépend de Dieu en tout pour et partout, savoir qu’il n’a rien sans Dieu, qu’il n’est rien sans Dieu, qu’il ne peut rien sans Dieu. C’est de cette manière que David avait compris la chose, et il a évolué dans cette mentalité jusqu’à la fin de ses jours. Franchement parlant, David a été un homme exceptionnel, il s’était occupé des pauvres jusqu’à la fin de ses jours.
J’aimerais que nous puissions observer un tant soit peu l’attitude de David pour confirmer mes propos précédents. Comme je le disais donc, David savait qu’il n’a rien sans Dieu, et qu’il n’est rien sans Dieu, c’est pourquoi il ne pouvait en aucun cas s’en prendre à celui qui voulait l’humilier, à celui qui l’injuriait ou encore à celui qui ne voulait pas se soumettre à son autorité. Je vous prendrais quelques exemples : Son fils Absalom n’a pas voulu reconnaître l’autorité parentale, et encore moins de l’autorité royale, parce que les chroniques nous rapportent qu’Absalom, fils du roi David, voulait devenir roi d’Israël en lieu et place de son père. Le déroulement de l’histoire nous renseigne de ce que David avait laissé le palais royal a son fils Absalom, et s’en était allé. Voilà l’attitude d’un pauvre selon Dieu, il ne réclame pas ses droits devant celui qui les foule au pied, il est réellement effacé, dans l’espérance du salut des autres pauvres comme lui, c’est cela qui l’intéresse. C’est pourquoi il ne va pas se prévaloir, il est seulement intéressé à voir le salut des pauvres. Le voyez-vous ? David ne revendiquait pas ses droits et son honneur, il ne revendiquait pas ceci ou cela, non, il ne faisait pas cela.
Observez un tant soit peu pendant que David était en fuite, qui fuyait-il ? Les chroniques nous répondent Absalom son fils, lisons cela dans 2 Samuel 16 à partir du verset 5 jusqu’au verset 10 :
« David était arrivé jusqu’à Bachurim. Et voici, il sortit de là un homme de la famille et de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra. Il s’avança en prononçant des malédictions, et il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi. Schimeï parlait ainsi en le maudissant : Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! L’Éternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu occupais le trône, et l’Éternel a livré le royaume entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme de sang ! Alors Abischaï, fils de Tseruja, dit au roi : Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête. Mais le roi dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja ? S’il maudit, c’est que l’Éternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi ? »
Écoutez-vous le langage de David ? Voilà un pauvre ! Il ne revendique pas son honneur, il préfère qu’on bafoue son honneur par terre, parce qu’il veut sauver les pauvres comme lui-même a été sauvé, il ne veut pas être en scandale de peur que la porte du salut ne soit fermée aux pauvres comme lui, et il sait que sa vie dépend de Dieu absolument. Écoutez une fois encore la réponse de David au verset 10 de 2 Samuel 16, il disait que, si Schimeï l’a insulté, c’est que Dieu lui a dit insulte David. De même, il disait que si Schimeï lui a lancé des pierres c’est que Dieu lui a dit lance des pierres contre David. Le pauvre, à l’exemple de David sait que sa vie dépend de Dieu en tout, pour tout, et partout. Voilà l’attitude d’un pauvre.
Je vous le déclare : si vous n’avez pas cette présence d’esprit que vous êtes pauvres, vous n’allez pas persévérez jusqu’au bout de votre vie de Foi. Vous n’y arriverez pas ! Un pauvre est absolument effacé, c’est Dieu qui est tout pour lui, c’est Dieu qui peut tout pour lui, il ne dépend que de Dieu, rien que de Dieu, rien d’autre ne compte pour celui-là, et il fait tout pour que les autres pauvres soient sauvés. Ceci veut dire qu’il s’occupe des pauvres comme lui, c’est d’ailleurs en cela que lui-même trouve le bonheur, pourquoi ? Nous répondons : Parce qu’il est engagé pour les pauvres.
Chers amis, si votre vie vous est tellement précieuse à tel enseigne que vous voulez la défendre dès qu’elle est ou peut-être attaquée, et vous voulez la défendre à tout prix. Sachez-le, dans un tel état d’esprit, vous n’avez pas encore la mentalité du pauvre, et je doute fort que vous puissiez arriver jusqu’au bout de votre Foi chrétienne, vous devez tout laisser à Dieu. Je ne vous demande pas de le faire à la manière de ce qui chante faussement là dehors. Franchement, je vous le déclare, vous devez tout laisser à Dieu, vous devez lever les mains et dire à Dieu : « PRENDS TOUT, TU AS TOUT LE CONTRÔLE DE MA VIE, TU AS TOUT LE CONTRÔLE DU COMMENCEMENT À LA FIN, JE N’EXISTE PLUS. », cela doit se faire à l’exemple de l’apôtre Paul qui pouvait dire : « Si je vis ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » (Galates 2 ; 20), il avait compris cela. Paul a dit qu’il est regardé comme pauvre, mais enrichissant plusieurs (2 Corinthiens 6 ; 10), donc il contribue au salut et au bonheur des pauvres.
Les amis, je sais que si vous étiez à la place d’un roi quelconque, pas David bien évidement, mettez votre nom à la place, et que vous passez par des situations difficiles. Prenons le cas de votre fils qui a le projet de vous renverser ou alors qui vous a renversé, supposons que vous êtes en fuite, et qu’il survienne un individu quelconque qui surgisse et se mette à vous insulter. Vos gardes le voyant, se tournent vers vous en vous posant la question suivante : « Que dites-vous roi, devons-nous lui couper la tête ? ». Je suis persuadé qu’avant même que la question ne vous soit posée, vous donnerez instamment l’ordre à vos gardes de couper la tête à cet individu. Chose que n’avait pas fait le roi David, il entendait les injures, il recevait les jets de pierres et autres, mais David restait indifférent à cela. Tout au contraire, ce sont ses gardes qui lui faisaient la remarque et qui lui disaient « envoie-nous, donne-nous juste l’ordre, nous sommes-là pour obéir aux ordres, donne un ordre, nous allons exécuter ». Mais David leur répliqua de le laisser tranquille, « moi je n’existe plus, si je vis ce n’est plus moi qui vis ». Comprenons-le en ces termes. David savait que Schimeï était en mission et que cette mission lui avait été donnée par Dieu.
Mes questions qui suivent s’adressent aux chrétiens : En ce qui vous concerne, comment vous comportez-vous vis-à-vis de ceux qui vous injurient, vous insultent, ou de ceux qui vous traînent dans la boue ? Que faites-vous d’eux ? Le constat est que, soit vous répliquez par des injures, ou alors vous gardez rancune. On vous a fait du mal, et vous aussi vous remboursez ce mal. Ce n’est pas comme cela qu’un chrétien doit agir, un chrétien est un homme effacé, un chrétien n’existe pas, c’est Christ qui vit à sa place. Le pauvre en esprit fait tout et pour tout pour ne pas être en scandale parce qu’il veut que les pauvres comme lui soient sauvés. Il veut que ceux qui sont dans l’ignorance, soient sauvés. David c’est un exemple extraordinaire, il faut que vous puissiez comprendre que beaucoup de simples font des mauvaises choses simplement parce qu’ils sont motivés par des anges déchus. Ils ne le font pas par eux-mêmes.
Ouvrons le chapitre 19 du livre des Psaumes, je vous montrerai l’attitude d’un pauvre en esprit, un pauvre selon Dieu. Nous venons de voir que le pauvre selon Dieu ne s’en prend pas aux gens qui s’en prennent à lui, d’office. Pourquoi ? Comme réponse nous avons vu que c’est parce qu’il veut se rassurer qu’il ne soit pas une pierre d’achoppement pour le salut de ceux-là. Et dans ces prières, ou dans son attitude, il n’est pas du genre à se justifier quand il est reproché, il ne le fait pas. Tout au contraire, il est prompt à se repentir, il est prompt à reconnaître ses fautes, pourquoi cela ? Nous l’avons vu précédemment, parce qu’il veut sauver les autres pauvres, c’est la raison principale. Nous comprenons que le pauvre en esprit ne veut pas être une occasion de chute pour qui que ce soit. Il veut réellement être une référence pour les pauvres qui sont en difficulté, pour qu’en le voyant, lorsque ces pauvres en difficultés se rappelleront de la manière avec laquelle lui le pauvre selon Dieu a agi quand il était en difficulté, ils diront : « nous devons suivre son modèle ».
Écoutez comment David priait dans le Psaume 19 au verset 13 : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. » Le voyez-vous ? David n’était pas là à se justifier, il confessait ses péchés, et après les avoir confessés, David n’était pas convaincu de les avoir totalement confessés et il savait qu’il y a des choses omises, c’est pourquoi il demandait à Dieu de lui pardonner. David ne se comportait pas comme plusieurs parmi vous. Il vous arrive de savoir précisément ce que vous avez commis comme péché, mais vous prétendez que vous avez oublié. Ce n’est pas comme cela que David s’est comporté, et ce n’est pas comme cela que le pauvre réel se comporte. Il confesse ses péchés, et même ceux qu’il a réellement oublié. Il ne va pas se justifier pour nier ce qui lui est reproché, non, David disait à Dieu de lui pardonner ce qu’il ignore. Ce genre de pauvre selon Dieu est prêt à rembourser tout ce qu’on lui réclame comme restitution, nous le verrons dans le Psaume 38 à partir du verset 1 :
« Psaume de David. Pour souvenir. Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur. Car tes flèches m’ont atteint, Et ta main s’est appesantie sur moi. Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, Il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. Mes plaies sont infectes et purulentes, Par l’effet de ma folie. Je suis courbé, abattu au dernier point ; Tout le jour je marche dans la tristesse. Car un mal brûlant dévore mes entrailles, Et il n’y a rien de sain dans ma chair. Je suis sans force, entièrement brisé ; Le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements. Seigneur ! tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés. Mon cœur est agité, ma force m’abandonne, Et la lumière de mes yeux n’est plus même avec moi. Mes amis et mes connaissances s’éloignent de ma plaie, Et mes proches se tiennent à l’écart.
Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges ; Ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés, Et méditent tout le jour des tromperies. Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; Je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n’entend pas, Et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique. Éternel ! c’est en toi que j’espère ; Tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! Car je dis : Ne permets pas qu’ils se réjouissent à mon sujet, Qu’ils s’élèvent contre moi, si mon pied chancelle ! Car je suis près de tomber, Et ma douleur est toujours devant moi. Car je reconnais mon iniquité, Je suis dans la crainte à cause de mon péché. Et mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force ; Ceux qui me haïssent sans cause sont nombreux. Ils me rendent le mal pour le bien ; Ils sont mes adversaires, parce que je recherche le bien. Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut ! »
Voici l’attitude que doit avoir le pauvre en esprit. Les dires des uns et des autres ne doivent pas vous affecter si vous savez que vous ne dépendez que de Dieu, et qu’il est tout pour vous. Vous n’avez pas besoin d’écouter les propos des uns et des autres vous concernant, soit pour vous descendre, soit pour vouloir réveiller l’orgueil en vous, ou pour vous encenser. Cela doit vous laisser indifférent.
David avait décidé de fermer ses oreilles à tous les dires qui pouvaient s’élever contre lui, c’est pourquoi les injures de Schimeï laissaient David indifférent. Nous devons suivre ce modèle. Je vous rappelle que cette scène d’injures de Schimeï à David se passait en direct, il n’était nullement question d’un rapport fait à son sujet. Mais David avait décidé de faire comme s’il n’avait rien entendu, le voyez-vous ? Ô Dieu tu es merveilleux !
Allons dans un autre Psaume, celui du chapitre 69 ; dans ce Psaume David fait toujours ses confessions et s’en remet toujours à Dieu. Lisons à partir du verset 1 jusqu’au verset 6, il est écrit :
« Au chef des chantres. Sur les lis. De David. Sauve-moi, ô Dieu ! Car les eaux menacent ma vie. J’enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir ; Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m’inondent. Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche, Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon Dieu. Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, ceux qui me haïssent sans cause ; ils sont puissants, ceux qui veulent me perdre, qui sont à tort mes ennemis. Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. O Dieu ! tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont point cachées. Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! »
Ceux d’entre vous qui aimez la justification, « je n’ai pas fait ceci », « je n’ai pas fait cela », « je ne me reconnaît pas » vous entend-on souvent argué quand vous êtes interpellés, je vous le déclare, ce genre de personne qui aime à se justifier ne peut se maintenir dans la Foi jusqu’à la fin. La promptitude à se repentir est l’une des caractéristiques principales du pauvre en esprit, il est prêt à pardonner, il ne garde pas rancune, dans tout ce qu’il pose comme acte, il le fait en prévoyant le futur des autres pauvres en esprit. De quel futur parlons-nous ? Nous répondons comme plus haut, que les autres pauvres en esprit soient sauvés, c’est cela qui l’intéresse.
En lisant les versets 6 et 7, nous comprenons que la préoccupation du vrai pauvre selon Dieu, c’est le salut des autres pauvres, c’est pourquoi il ne peut pas garder rancune, il ne peut pas se venger, il ne peut pas le faire. Dans les chroniques de la fuite de David face à son fils Absalom que nous avons lu précédemment dans 2 Samuel 16, l’histoire raconte que David avait des ennemis aux nombres desquels ceux qui l’injuriaient. En lisant nous verrons que plusieurs des ennemis de David étaient des innocents, des simples qui ont été juste entraînés par des sorciers et des anges déchus.
Prenons l’exemple de Schimeï, ce dernier avait injurié David en lui jetant les pierres et la poussière, mais quand David a été restauré, ces ennemis de David qui était des simples étaient revenus auprès de David à l’effet de se repentir. David avait vraiment compris qu’il s’agissait des pauvres en esprit qui avaient besoin de la Grâce de Dieu. Vous lirez l’histoire dans 2 Samuel du chapitre 16 au chapitre 20, vous verrez comment la grande majorité des gens qui avaient insulté et rejeté David sont revenus dans de meilleurs sentiments. Vous comprendrez que ces gens étaient juste des simples qui ont suivi la mouvance des anges déchus.
Que le Seigneur vous donne la mentalité du pauvre et vous donne la grâce de demeurer dans cette mentalité ! Vous n’avez rien à réclamer, tout ce que vous êtes appelés à faire cela doit contribuer au salut des pauvres. Comme nous l’avons vu dans le Psaume 69, David faisait tout ce qui lui était possible pour ne pas être un sujet de scandale pour le salut des pauvres, c’est pourquoi il a décidé de se maintenir dans l’humilité. Pour qu’elle raison ? La réponse au verset 7 du Psaume 69 : « Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! ». Le comprenez-vous ? David priait Dieu pour lui dire qu’il ne faut pas qu’à cause de lui, celui qui pouvait-être sauvé se perde, il a beau m’injurier, il a beau s’opposer à moi, il a beau raconté des choses contre moi, je ne répondrai pas de la même manière, disait David.
Rappelez-vous de la prière de Jésus à la croix vis-à-vis de ceux qui le crucifiaient et vis-à-vis de ceux qui approuvaient sa crucifixion, quel était sa prière ? La réponse nous est donnée dans les évangiles : « Seigneur pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Cela doit être votre attitude, et si vous n’êtes pas pauvre en esprit, vous ne pouvez pas avoir ce genre de cœur. Il faut le dire, le riche en esprit veut se venger, il veut qu’on sache qu’il est là et qu’il existe, il n’accepte pas qu’on lui marche sur les pieds, « on fait cela à qui ? Sais-tu à qui tu as affaire ?», argue le riche en esprit dans sa très grande estime de lui-même. On remarque ici qu’il s’agit du langage des camerounais. Ce n’est pas ce langage qu’avait tenu David face à ses ennemis, et vous ne devez pas tenir ce style de langage, je le réitère, même s’il arrive que vous soyez sur une position de privilège, vous ne devez pas tenir ce style de langage, vous ne devez pas avoir cet état d’esprit qui se voit supérieur, au-dessus de la mêlée, et qui peut donc prendre sa défense.
Vous devez vous soumettre carrément à Dieu, vous devez vous abandonner carrément à Dieu, le comprenez-vous ? Vous ne devez que compter sur lui et sur lui seul et mettre tous vos efforts, tout le paquet pour que les pauvres soient sauvés, et je vous assure que vous ne pourrez pas être atteint par vos esprits familiers, c’est ce que nous avons lu dans le Psaume 41. Seulement l’intérêt que vous aurez pour le salut des pauvres vous donne tous ces avantages listés dans le Psaume 41, cela vous met à l’abri de vos esprits familiers, si vous êtes malades le Seigneur vous guérira, il vous restaurera, parce que vous êtes son ouvrier, son serviteur et sa servante, lui-même saura que vous devez faire son travail, il ne vous laissera pas.
Vous comprenez donc qu’en tant que pauvre en esprit, serviteur de Dieu, vous n’avez pas besoin de réclamer une chose ou une autre, Dieu lui-même sait ce qu’il fera pour vous. C’est la raison pour laquelle le Seigneur dit dans Matthieu au chapitre 6, verset 33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ». Il ne vous est donc pas demandé de faire des jeûnes et des prières pour avoir à manger, pour acheter des vêtements, ou encore pour construire des maisons. Le jeûne et la prière visent le salut des âmes, et non l’amélioration de sa condition de vie.
Pour tous ceux et celles qui ont reçu des faux enseignements (chez les faux prophètes) selon lesquels il faut jeûner et prier pour passer à une étape supérieure de sa vie, pour décrocher un marché, pour faire ceci ou cela, c’est très mal perçu. Le Seigneur sait de quoi vous avez besoin, lorsqu’il sait que vous êtes engagés pour son service, lui-même prendra soin de vous. La seule chose qui doit être votre préoccupation, c’est l’avancement de son royaume, donc le salut des pauvres. Vous devez le comprendre ! Toutes ces choses vous sont données juste comme des bonus lorsque vous êtes attelés à chercher son royaume et sa justice. Pouvez-vous vous abandonner à Dieu aujourd’hui comme ses pauvres ? Pouvez-vous décider aujourd’hui de vous intéresser véritablement aux pauvres ?
Votre abandon au Seigneur et votre engagement à vous occuper des pauvres ne doivent pas être voilés de l’intention selon laquelle vous vous intéresserez aux pauvres aux fins que le Seigneur s’intéresse à vous, non. Si vous le faites dans un esprit de commerce, ce n’est plus dans la pureté. Engagez-vous pour le service de Dieu sans arrière-pensées, sans pensées de contrepartie. Même s’il est vrai que Dieu a promis de vous donner une contrepartie, cette contrepartie promise par lui à vous, ne doit pas être votre motivation. Votre motivation doit provenir de la nouvelle nature de pauvre que vous avez reçue, votre motivation doit provenir du fait que vous connaissez les situations difficiles que vous avez traversées, et vous connaissez également les difficultés des autres pauvres, chose qui vous induit à être désireux de les voir quitter cet état, chose qui vous induit à être désireux de les voir heureux, ayant leurs péchés pardonnés. L’avez-vous compris ?
Levez-vous pour prier Dieu aux fins qu’il vous inculque la mentalité du pauvre et que vous compreniez que vous n’avez pas besoin de réclamer quoi que ce soit par rapport à votre personnalité !
Amen ![:]