[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 27 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,  ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (7e partie) PRÉDICATION : LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAUVRE, L’EXEMPLE DE JÉSUS (2e partie)[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 27 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (7e partie)

PRÉDICATION : LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAUVRE, L’EXEMPLE DE JÉSUS (2e partie)

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : ÉSAÏE 53 : 1-5

Alléluia !

Restez debout pour prendre le texte de lecture du message de ce matin !

Voyez-vous comment je transpire ? C’est le combat, et c’est chaud. La sueur, c’est le sang que nous versons lorsque nous combattons. Nous ne combattons pas pour rien. Le Seigneur voit et récompense notre sang. Cette prière qui lui a été adressée a été écoutée et exaucée.

Ceci dit, prenez votre Bible ! Comme je vous l’ai annoncé jeudi dernier, aujourd’hui nous lisons la prophétie dont l’apôtre Pierre confirmait déjà la réalisation, dans 1 Pierre 2, du verset 20 au verset 25. Cette prophétie qu’Ésaïe avait faite des centaines d’années avant, se trouve dans Ésaïe au chapitre 53. Nous lisons les cinq premiers versets pour commencer :

« Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.

Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »

 

Nous sommes réunis pour continuer de parler de la part du Seigneur ; et nous parlons précisément des caractéristiques du pauvre en esprit. Nous sommes en train de passer tout un mois à traiter le sous-thème du séminaire passé. Aujourd’hui est le dernier jour du mois de février 2022 et c’est le dernier culte. Cette semaine qui commence est celle du séminaire du mois de mars.

Dieu veut que nous puissions comprendre et assimiler cette notion de pauvreté. Si en effet vous n’avez pas compris que vous avez besoin de Dieu en tout, pour tout et partout, vous ne saurez pas dépendre de lui. Or, le chrétien doit absolument dépendre de Dieu. Et cette notion de pauvreté ne dépend nullement de votre classe sociale, ou de vos possessions matérielles. Elle ne dépend pas non plus de votre carence matérielle et/ou financière. Il s’agit de la pauvreté spirituelle.

Il est bon de toujours vous rappeler des paroles de Jésus dans son premier discours. Il a dit : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. ». C’est de ce genre de pauvre dont nous parlons ; et c’est ce genre de pauvre que vous devez être, et fonctionner dans cet esprit de pauvreté, du début à la fin de votre chrétienté. Comprenez-vous cela ? Nous sommes en train de voir les caractéristiques du pauvre. Et depuis jeudi passé, nous insistons sur l’exemple de Jésus lui-même ; ayant défini le pauvre comme celui qui se sacrifie pour que les autres pauvres soient sauvés. C’est ce que Jésus avait justement fait. Il s’était sacrifié pour que nous autres pauvres, puissions être sauvés. Jésus avait donné sa vie pour nous, vous et moi. Et l’apôtre Pierre nous invite à faire la même chose, c’est-à-dire nous sacrifier, pour les autres. Car, pour qu’un pauvre soit sauvé, il faut absolument qu’un autre pauvre ait été sacrifié pour celui-là.

Personne, je dois vous le dire, n’est sauvé au hasard, sans la contribution de quelqu’un d’autre. Il y a toujours quelqu’un qui se sacrifie ; il y a toujours quelqu’un que Dieu utilise. Il faut que vous le compreniez et que vous sachiez vous reconnaître comme pauvres et vous sacrifier conséquemment pour sauver les autres, comme la pauvre veuve dont nous avons lu l’histoire récemment. Celle-ci avait sacrifié tout ce qu’elle avait pour vivre, ses deux pièces, à l’effet de sauver les pauvres. Nous pouvons dire qu’elle avait sacrifié son sang et donc sa vie, étant donné qu’elle avait transpiré pour obtenir ses deux pièces. Ces deux pièces représentaient son sang qu’elle avait coulé, en les offrant à l’église, pour l’avancement du royaume de Dieu. Nous sommes appelés à nous sacrifier pour le salut des autres, comme nous le voyons en exemple par Jésus-Christ lui-même.

Oh mon Dieu, ouvre les yeux à tes enfants ! Ouvre les yeux à tes enfants et donne-leur de comprendre ! Les amis, le message qui vous a été enseigné par ailleurs avant, vous disant que vous donnez vos vies à Jésus pour qu’elles soient meilleures ou pour qu’elles soient libérées de la pauvreté matérielle, pour que vous puissiez trouver du travail, pour que vous puissiez être nommé, pour que vous puissiez vous acheter des voitures, pour que vos activités puissent prospérer, pour que vous puissiez vous marier ou construire des maisons, était un faux message. Vous avez été trompés parce que, le salut n’est pas forcément pour toutes ces choses matérielles qui ont été mises en avant. Ce n’est pas pour ces choses que Dieu vous sauve. Dieu nous sauve, pour nous utiliser à sauver les autres, les perdus.

Nous comprenons, je vous l’ai enseigné depuis le séminaire de ce mois de février 2022, que, le bonheur véritable, ou le bonheur tout court, ne se trouve pas dans l’argent, dans les femmes ou dans les biens matériels. Le bonheur ne se trouve pas dans ces choses-là ; il n’est pas là-dedans. Le bonheur se trouve dans le pardon des péchés ; lorsqu’on a ses pardonnés, lorsqu’on est réconcilié avec Dieu. Avant votre vie de foi, vous avez certainement fait l’expérience de croire que vous seriez heureux après avoir obtenu telle ou telle autre chose. Et après l’avoir obtenue, vous vous êtes encore sentis vides, vous n’en aviez pas été comblés. Je voudrais dire que, le vide qui est en l’homme, ne peut pas être comblé par des choses matérielles. Il n’y a que Dieu qui peut combler le vide que l’homme ressent ; il n’y a que sa présence en l’homme pour combler ce vide. Et l’homme ressent ce vide parce qu’il est séparé de Dieu. Il n’est pas en règle avec lui à cause de ses péchés.

C’est donc lorsqu’il nous pardonne nos péchés que notre communion se rétablie avec lui, que nous pouvons ressentir que nous vivons. Ce n’est donc pas parce que nous avons des voitures, des maisons ; ou alors parce qu’on s’est marié ou même qu’on a trouvé un travail bien rémunéré. Ce ne sont pas ces choses-là qui comblent l’homme ou qui procurent le bonheur. J’insiste donc à dire que, le bonheur véritable s’obtient lorsqu’on a ses péchés pardonnés. C’est la pure vérité que je vous dis. Je me suis toujours demandé comment il m’est arrivé de vite comprendre ces choses, alors que je n’étais pas enseigné et n’avais pas de guide. Je n’avais pas un guide comme vous en avez aujourd’hui lorsque j’avais cru. Mais malgré cela, j’avais vite compris ces choses. Dieu m’avait fait grâce. Lorsque j’avais cru au Seigneur, j’avais levé mes mains pour m’abandonner complètement à Dieu ; ayant compris que c’est lui seul qui me suffisait et que c’est lui seul dont j’avais besoin.

Je vous dis la pure vérité que, depuis que j’ai levé mes mains, je n’ai plus jamais eu la tentative de regarder derrière ou de regretter mon engagement au Seigneur. Je ne regrette pas le geste que j’ai posé en m’abandonnant au Seigneur. Souvenez-vous, pour vous qui me suivez depuis, mon témoignage sur l’après conversion. C’était comme si le monde m’était tombé ou écroulé dessus. Car, c’était à ce moment-là que j’avais commencé à connaître les échecs ; et ma famille charnelle et mon entourage avaient tôt fait de dire que c’est ma nouvelle religion qui m’avait dépouillé. J’étais devenu nul après ma conversion ! Je crois que Dieu avait écroulé mon monde sur moi, afin que mes mains demeurent levées vers lui pour dire, Seigneur tu as le contrôle total de ma vie. Je peux cependant vous dire que, je n’avais jamais été personnellement inquiété par rapport cette situation que je vous décris.

Je savais que Dieu a le contrôle de ma vie, mais je ne pouvais savoir comment les choses allaient se passer dans la suite de ma vie. Je n’avais pas gesticulé pour regarder à gauche et à droite malgré mes échecs dont je parle. J’avais confiance à Dieu, sachant que j’avais levé mes mains pour me consacrer à lui. J’ai finalement compris que Dieu était passé par ces échecs pour me cadrer et bien me vouer à son service. Au fur et à mesure que je cheminais avec lui, il me faisait comprendre qu’il me donnera les moyens financiers pour l’accomplissement de son œuvre. Je ne pouvais savoir comment cela se passerait ; et je n’avais jamais prié pour devenir un homme riche ou influent. Je n’avais jamais rien ambitionné. Cela n’était donc jamais passé dans ma tête. Jamais !

Après ma conversion, je m’étais juste engagé à faire savoir aux autres qui est Jésus, et comment il a fait pour me transformer, moi qui étais un délinquant. Voilà quel était ma préoccupation ! Elle se limitait au partage de ma conversion aux autres. Il est donc à imaginer que je devais faire face aux moqueries selon la compréhension et le regard du monde, et selon vous, puisque je faisais l’objet des échecs. Mon témoignage donnait lieu à moqueries puisque selon vous, c’est lorsque vous prospérerez que votre témoignage passerait auprès des païens. Certains parmi vous, vous dites que depuis que vous avez cru vous êtes sur place, vos affaires ne prospèrent pas, vos choses n’évoluent pas. Et vous commencez à vous plaindre, à vous lamenter, et à accuser Dieu ; sans plus d’engagement pour témoigner de la bonté de Dieu et de son salut.

Vous prétendez que les gens vous demanderont ce que Dieu a fait pour vous, depuis que vous avez cru, étant donné que vous n’avez pas de travail, ou que vous ne réussissez pas à vos examens ou alors que vous avez été chassé de votre travail, ou même que vous être rongé par la maladie ou un handicap, etc. Vous prétendez que les gens vous diront que, si Dieu vous aimait et qu’il était si bon, il n’allait pas vous garder ou vous maintenir dans la situation apparente qui vous tenaille. Cela ne doit pas vous gêner, même si vous avez des manquements d’ordre physique, sanitaire, matériel, social ou autres. Cela ne doit pas vous gêner. C’est bien pour cette raison qu’il est important que vous mainteniez l’esprit du pauvre. Je vous assure que cette mentalité de pauvre s’était gravée en moi je ne sais comment. Je ne peux pas vous expliquer comment cela s’était fait. Je n’avais pas été enseigné sur cela, et je n’avais pas un mentor. Mais, Dieu avait permis que je comprenne vite ce phénomène.

Même lorsque je fréquentais les milieux où il est enseigné l’évangile de prospérité, mon esprit ne l’acceptait pas. Mon esprit n’acceptait l’évangile de prospérité ; il ne passait pas dans mon esprit, parce que ce n’était pas cela qui y était gravé. Il faut que je vous dise une chose, lorsque je m’étais converti, j’avais lu le nouveau testament en une semaine ; et j’avais même été lent à lire. C’est ainsi que j’avais commencé à étudier la parole de Dieu, au point de pouvoir vous dire que, la majorité des écritures qui sont dans mon esprit, vient de ce que j’avais reçu, la première semaine de ma conversion. Ce sont les écritures que j’avais reçues la première semaine de ma conversion qui sont dans mon esprit. Je n’avais pas encore la Bible lorsque je m’étais converti. Je n’avais que le nouveau testament. Lorsque j’avais pu m’acheter ma première Bible un an plus tard, celle-ci existe encore à ce jour, c’est alors que j’avais pu lire l’ancien testament. Aussi bizarrement que ma conversion elle-même avait eu lieu dans la religion catholique, j’avais aussi acheté ma première Bible chez les religieuses catholiques à la somme de mille francs CFA en 1982.

Je vous dis que cette Bible est encore avec moi jusqu’à présent, et elle me sert même de référence de temps à autre. Lorsque je cherche un passage qui m’échappe, je me réfère généralement à cette vieille Bible où j’avais fait suffisamment des annotations qui m‘aident à me retrouver facilement. C’est la pure vérité que je vous dis. Plusieurs parmi vous êtes spirituellement secs ou sans communion avec Dieu, parce que vous ne connaissez pas sa parole. Vous ne connaissez pas sa parole. C’est cela qui vous assèche ; et c’est cela qui fait que, lorsque j’enseigne, vous ayez l’impression que c’est moi le pasteur Caleb qui invente. C’est parce que vous n’avez jamais lu ces passages bibliques-là. Il est ainsi difficile que les enseignements puissent descendre et s’asseoir en vous. Vous devez garder la mentalité de pauvre et fonctionner avec celle-ci. C’est elle qui permet d’être de bons chrétiens qui puissent accomplir le but pour lequel Dieu vous a sauvés.

Comprenez que Dieu ne vous a pas sauvé pour améliorer votre condition de vie sur cette terre. Ce n’est pas sur la terre que l’on vit la vie éternelle ; elle se vit après cette vie terrestre. Et pour avoir cette vie éternelle, il faut accomplir la mission pour laquelle Dieu vous a envoyés ; celle qui consiste à sauver les autres perdus. Comprenez-vous cela ? Chacun de nous doit en conséquence contribuer d’une manière ou une autre, pour que les âmes soient sauvées. Chacun est appelé à apporter sa contribution d’une manière ou d’une autre à son niveau. Vous devez intégrer en vous que chacun doit se sacrifier pour le salut des autres pauvres. Si vous êtes pauvres, vous devez donner tout ce qui est en votre pouvoir pour que les autres pauvres soient sauvés. Nous avons vu pendant le séminaire ce que signifie donner aux pauvres. Nous ne sommes donc qu’en train de nous redire afin que cela s’imprègne en vous et que vous y travailliez.

Pour ceux d’entre vous qui n’avez pas encore obtenu la délivrance des faux enseignements reçus dehors qui continuent de défiler dans votre esprit, les messages de la grandeur, de la notoriété, de l’influence, de la célébrité, vous devez les oublier. Car ce n’est pas à cela que Dieu nous a appelés, contrairement aux pompeux titres religieux que vous entendez : doctor, bishop, reverend, etc. Ils se retrouvent même parfois à se donner des noms et des titres dont ils ne connaissent pas la signification profonde, juste pour que ceux-ci leur confèrent de la considération, de l’importance. Cela relève de la vanité, vanité des vanités ! On n’a pas été sauvé à cause de ces titres ou ces noms, et on ne peut pas faire le travail de Dieu à cause de ces appellations et ces titres.  Ce n’est point cela qui sauve. C’est une fausse mentalité qui vous a été enseignée. Or, la mentalité qui vous est recommandée est celle de l’effacement, de l’humilité ; celle qui est contraire à la gloire. En tant que chrétiens, nous ne sommes pas appelés à chercher la gloire ; nous ne devons pas chercher la gloire.

Voyons l’exemple de Jésus lui-même ! Je me demande si c’est à cause de cette question que l’Esprit de Dieu pose par Ésaïe, qu’il est difficile de prendre au sérieux le vrai message qui vient de Dieu, le message de Jésus. Cette question qu’Ésaïe pose est la suivante : « Qui a cru à ce qui nous était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l’Éternel ? » Les gens ne croient pas ; ils ne reconnaissent pas le bras de Dieu. Oh Seigneur ta grâce ! En tout cas, il n’est pas réservé à tous de croire et reconnaître le bras de l’Éternel. Cela est réservé à ceux qui sont appelés à croire, aux élus. Hier après-midi, je conversais avec Dieu et lui posais la question de savoir, ce qu’il faut faire pour que les gens puissent croire et se donner à toi, après avoir entendu le massage que j’enseigne. C’est effectivement ce que l’Esprit de Dieu a posé comme question par Ésaïe : Comment faire pour que les gens se convertissent à Christ ? Comment faire pour les convaincre que ce message vient de Dieu ? Comment faire ? C’est la question que je posais à Dieu hier.

Souvenez-vous que je vous ai souvent dit que, lorsque je cause avec Dieu, c’est exactement comme quand je m’entretiens avec quelqu’un placé juste devant moi. Plusieurs personnes ne comprennent pas ce qu’on appelle : la prière. Si vous n’arrivez pas à avoir ce genre de comportement ou d’attitude vis-à-vis de Dieu, vous demeurerez un religieux. L’enfant de Dieu doit en effet converser avec son Dieu qui est son Père, chaque fois. Il doit même pouvoir le faire même s’il est entouré ou en compagnie des gens, sans que ceux-ci sachent qu’il converse avec son Père qui est dans l’invisible. Lorsque Jésus conseille d’entrer dans sa chambre pour prier, et ne pas le faire comme le font les hypocrites au vu et au su de tous dans des carrefours et autres lieux publics, il s’agit d’entrer dans son cœur et non dans une chambre physique (Matthieu 6 : 6).

C’est dans le cœur que sont dites les vraies prières. Ceux que vous voyez le faire en public, le font généralement pour les oreilles des gens, alors que rien ne monte à Dieu. Ceux-là ne prient pas pour Dieu, mais pour les yeux et les oreilles des gens. Pour bien prier Dieu, on doit entrer dans sa chambre qui est son cœur. Et Dieu qui est dans le secret, comprend votre prière et vous rend ce que vous lui demandez. Un enfant de Dieu doit donc être en communication avec Dieu tout le temps et partout. Il n’y a aucun endroit qui puisse l’empêcher d’être en contact avec Dieu. C’était une parenthèse que je referme.

Mon échange d’hier avec Dieu correspond à cette double question d’Ésaïe posée au verset 1 du texte que nous avons lu. Il a posé cette double question avant de décrire l’état de Jésus sur la croix au verset 2 où il est écrit : « Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée ; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire. » Jésus était en effet méconnaissable après qu’il eut été violenté, flagellé, tabassé, chargé d’une couronne d’épines sur la tête, etc. Il était devenu méconnaissable d’autant que le sang et la sueur et l’eau coulaient de lui. Il était méconnaissable par ailleurs parce qu’il avait été dénudé, dépouillé de ses vêtements. Il avait été mis à découvert par les ennemis, pour l’exposer entièrement. Oh Dieu ; oh Dieu ! S’il te plaît, donne à tes enfants de comprendre qu’ils ne sont rien !

Toi Dieu, qui t’es fait chair et t’ayant fait un corps, tu es descendu sur cette terre, Tu as pu laisser que les humains que tu as faits à ton image puissent te déshabiller devant le monde, sans rien revendiquer ! Tu n’as rien revendiquer ! Oh Dieu, donne à tes enfants de comprendre que c’est comme cela qu’ils doivent se comporter ; c’est comme cela qu’ils doivent être ! Seigneur, s’il te plaît, interviens ! Je vous dis la pure vérité que vous devez vous considérer comme le dernier devant les hommes, devant le plus petit des hommes ; même devant les gens que vous pouvez dire ou penser que vous dépassez. Vous devez vous considérer comme rien devant Dieu et devant eux. Vous devez vous voir, je vous le dis, comme rien du tout, y compris devant celui que vous pouvez considérer comme rien. C’est cela qui vous maintiendra dans la vraie chrétienté. Sinon, aussitôt que vous tenterez de vous élever et donc de vous enorgueillir, vous serez en même temps en train de prendre le caractère de Satan. Vous vous serez déshabillés de l’Esprit de Dieu pour revêtir celui de Satan.

Souvenez-vous que la Bible dit que, « l’orgueil précède la chute, et l’humilité précède la gloire » (Proverbe 29 : 23). Je parle, non pas d’une humilité d’apparence, mais de celle venant du cœur qui s’acquiert après qu’on ce soit revêtu de la nature et de la mentalité de pauvre. Comprenez que vous n’êtes rien, vous n’avez rien et ne pouvez rien sans Dieu ! Vous avez donc besoin de lui en tout temps, en tout, partout et pour tout. Vous avez besoin de lui pour vous assoir, pour vous lever ou pour marcher. Ce n’est pas à cause de vos forces. Ce n’est pas parce que vous faites le sport que vous avez la forme, c’est Dieu ; c’est grâce à lui que vous vivez. Vous devez résolument comprendre que c’est grâce à Dieu, grâce à Dieu, grâce à lui, que nous sommes ce que nous sommes, et que nous pourrons devenir ce que nous serons. C’est grâce à lui seul.

Le texte dit que Jésus n’avait rien à nous plaire, ce qui signifie qu’il était méprisable. Il était méprisable ! Pourquoi voulez-vous plaire aux gens à tout prix ; pourquoi voulez-vous faire plaisir aux gens à tout prix ? Pourquoi voulez-vous les compliments tout le temps à tout prix ; pourquoi les voulez-vous ? Pourquoi voulez-vous vous sentir et sentir que vous êtes quelqu’un ? Or c’est un sentiment qui ne doit pas vous habiter en tant que chrétiens. Il ne doit pas vous habiter. Il est un sentiment qui n’avait pas habité Jésus qui n’était pas seulement qu’un homme, mais il était aussi 100% Dieu, malgré qu’il eût revêtu le corps humain. Il n’avait cependant pas revendiqué l’honneur, la gloire, le respect. Il ne les avait pas revendiqués.

Le verset 3 de notre texte nous dit qu’il était méprisé et abandonné des hommes. Lorsque je méditais sur ce texte et sur ces paroles, je suis allé à me poser des questions du genre : pourquoi certaines personnes se sentent-elles abandonnées des hommes ? Pourquoi certaines personnes peuvent-elles s’enfermer dans leurs chambres pour pleurer, au motif qu’elles ont été choquées par des tiers ou par certains propos ou comportements ? Pourquoi certaines personnes peuvent-elles s’enfermer parce qu’elles ont été abusées et choquées par telle ou telle autre personne ? Pourquoi cela ; pourquoi un tel comportement ? J’ai beaucoup médité sur ces questions-là. Je me suis dit que cela peut être socialement possible. Et j’ai notamment pensé à un orphelin qui serait maltraité par ses parents adoptifs. Une telle personne pourrait effectivement s’enfermer de la sorte pour regretter le départ de ses parents, et pleurer le départ de ses parents de la terre. Une telle attitude préoccupe davantage lorsqu’il s’agit de quelqu’un qui se déclare chrétien.

D’autres sont frustrés de la sorte dans leurs lieux de service ou dans d’autres lieux, ou même au sein de l’église. Ils s’enferment sur eux-mêmes ou alors ils déversent leur colère ou leur frustration sur leurs membres de famille à l’exemple des enfants. Je continue à me poser ces questions d’autant qu’il est dit ici que Jésus-Christ a été abandonné des hommes. Il a été méprisé et abandonné des hommes ! En se fondant sur cela, même si l’on a connu des frustrations, des abus, des déceptions, des pertes ou autres dans le passé, et que l’on fait à nouveau face à des circonstances pouvant nous rappeler tout cela, le chrétien n’a pas besoin de sombrer dans de tels rappels. Il n’y a pas lieu que le chrétien accède à ce genre de sombres rappels du passé dans son existence. S’il le fait, cela signifierait que le Dieu du ciel n’est pas encore son Père et son Dieu ; ou alors, Dieu est bien son Père et il l’a oublié. Il peut s’agir de ce dernier cas de figure que j’évoque, étant donné que la chrétienté doit se réviser à la seconde, à la seconde près.

Si le chrétien peut regretter l’absence d’un humain qui aurait pu l’aider ou lui éviter certaines frustrations, ou certains chocs, cela signifierait que Dieu n’est pas unique dans sa vie ; et, par ricochet, il n’est pas encore pauvre. Car, un pauvre sait qu’il dépend de Dieu, et de Dieu tout seul, en tout, partout et pour tout. Pendant que je posais cette question à Dieu sur le recroquevillement ou le renfermement des uns et des autres suites à des chocs, des frustrations, des déceptions ou des abus, et le refus de se rouvrir aux tiers à cause de ces antécédents, c’est alors que Dieu me dit que : ce n’est rien d’autre que le MOI. Ce genre de personne ne s’est pas encore débarrassée du MOI. J’ai compris que cela est vrai. Car, lorsque celui-là est choqué, c’est son MOI qui prend le coup. Celui-là se dit : on m’a mal-parlé ; on m’a déçu ; on m’a insulté ; on m’a frustré ; on m’a méprisé ; etc. Le MOI qui se sent donc offensé décide de se réserver vis-à-vis des autres et même de s’en méfier. Voyez-vous cela ?

C’est le MOI qui se met en pleurs pour regretter l’absence de ceux qui auraient pu lui éviter le coup qu’il vient de subir et dont il souffre. C’est le travail du MOI, et rien de plus. C’est le MOI qu’on défend. Or, Jésus-Christ a dit que, que celui qui veut venir après lui, renonce à lui-même. Le renoncement à soi revient toujours ; il est important ; il est très important. Oh mon Dieu aide ton peuple à comprendre !

Les amis, lorsque je vous parle comme je le fais actuellement, ce n’est pas pour que vous vous ressaisissiez juste pour cet instant présent. Ce doit être un style de comportement et donc un style de vie que vous devez adopter. Ce n’est pas pour rien que Dieu a voulu que nous parlions sur ce même sujet tout un mois durant. Je ne suis pas sûr que nous ayons déjà fini avec lui. Car le Seigneur veut s’assurer que nous avons définitivement compris que nous sommes pauvres et nous maintenir dans cet état de pauvreté afin de pouvoir sauver d’autres pauvres.

Au verset 3, Jésus est présenté comme un homme de douleur et de souffrance, selon qu’il y est écrit : « Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. » Jésus était habitué à la souffrance et il était un homme de douleur ! Or vous autres, vos pleurs tournent autour de : jusqu’à quand cette souffrance ? Quand-est-ce que cette souffrance prendra-t-elle fin ? Jusqu’à quand cette maltraitance ; jusqu’à quand cette malchance ? Chers amis chrétiens, commencez à vous habituer à la souffrance et à la maltraitance en suivant le modèle de Jésus ! Habituez-vous à la maltraitance et la souffrance comme l’avait été Jésus lui-même ; sans rechercher que l’attention des autres soit attirée vers vous ! Acceptez que les gens retournent le visage de vous ; acceptez que les gens détournent leur visage de vous lorsqu’ils vous rencontrent parce que vous êtes méconnaissables et méprisables.

Il y en a parmi vous qui, ayant subi leur épreuve du désert, ont honte de rencontrer leurs anciennes connaissances, de peur que celles-ci ne voient qu’ils ont dépéri, qu’ils sont mal vêtus ou amaigris. Ils les esquivent de peur d’avoir à répondre aux questions portant sur leur état extérieur ou leur apparence extérieure. Voyez-vous ce genre de chrétiens qui renient leur foi ? Vous reniez ainsi votre Jésus. Vous devez être prêts à accueillir les « détournements de visage » ; vous devez être prêts à accepter les moqueries ou à faire face à l’étonnement des observateurs, de votre état de délabrement, d’amaigrissement ou de défiguration due à l’épreuve du désert. Vous devez être prêts à accueillir tout cela. En voulant attirer l’attention sur vous, vous serez en train de renoncer à la pauvreté. Je dois tout de même préciser que je ne parle pas ici de l’état de saleté. Non, il ne s’agit pas d’être sale. Il peut s’agir d’être mal habillé ou même d’être en haillons, mais tout en étant dans un état de propreté remarquable.

Je ne parle donc pas de saleté, sachant que la saleté est un démon. Il y a un démon de saleté, comme il y a un démon d’excès de propreté ou de luxure. Aucun de ces deux démons n’est bon, ni celui de saleté, ni celui de luxure. La Bible dit à ce sujet qu’il faut être chaste, réservé, modeste et non extravagant. Les hommes avaient dédaigné Jésus et n’avaient fait aucun cas de lui. Entendez-vous cela ? Pourquoi donc vouloir que l’on fasse cas de vous ? Non, acceptez que l’on ne fasse pas cas de vous, que l’on vous néglige ou que l’on vous méprise. Acceptez cela, acceptez que l’on ne supporte même pas de vous regarder parce que vous serez devenus méconnaissables ou désagréables à regarder ! En réalité, selon ce qui est écrit relativement à Jésus, au verset 4, votre état ou mauvais état physique, représentera la charge ou le poids physique du salut des autres pauvres que vous portez. Vous serez en train de payer le prix pour que les autres pauvres soient sauvés. Cela ne doit donc rien vous dire.

Lorsque certains parmi vous serez défigurés par une mauvaise mine à cause des journées successives de jeûnes, ne vous donnez pas des explications ou alors ne vous préoccupez pas des questions qui vous seraient probablement posées à cause de la bizarre mine que vous présenterez. Elle est conséquente à votre engagement pour le salut des autres pauvres. Et même lorsque de telles questions vous seraient effectivement posées, vous n’avez pas besoin de dire que c’est parce que vous jeûnez. Ne donnez pas des explications aux gens, comme un esprit vous le disait ici l’autre jour. Vous n’avez pas besoin de justifier ou d’expliquer votre devoir d’obéissance aux instructions de votre Père aux tiers. Vous devez faire votre travail dans le calme et la douceur, sans vous vanter, ni pleurer ou murmurer, sans rien réclamer. Vous devez obéir aux instructions de Dieu et faire son travail qu’il vous demande, de tout votre cœur, dans l’effacement et dans le secret. Ce n’est que vous-mêmes et Dieu qui devez savoir que vous vous sacrifiez pour les autres.

Par rapport à ce qui est écrit au verset 5 à savoir : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. », pour que ceux qui sont malades puissent guérir, vous autres devez être blessés, comme le fut Jésus pour que nous soyons guéris. Oui, c’est en effet par ses meurtrissures que nous avons obtenu le salut ; et se sont nos péchés et nos iniquités qu’il avait portés pour que nous obtenions la paix dont nous jouissons. Vous n’avez donc pas raison de dire qu’on vous a blessés et vous ne faites plus confiance à personne à l’église, ou que vous vous renfermez. Non, on doit vous blesser pour que les autres guérissent. Ne dites donc pas : « Je suis déçu par le comportement des frères et sœurs de l’église, et ne fais plus confiance à personne. » Comprenez que c’est par les blessures de Jésus, que nous avons guéri ; et c’est aussi par nos blessures que les païens trouveront leur guérison.

Chaque fois donc que vous êtes choqués ou que votre MOI est entamé, c’est pour que vous soyez effacés et que, par le témoignage de votre comportement et la parole qui sortira de votre bouche après, le païen qui l’entendra en soit convaincu. Ou alors, la contribution financière ou de service que vous offrirez, parce qu’elle sortira d’un cœur brisé et meurtri, portera du fruit pour l’avancement du royaume de Dieu. Mais au contraire, si à chaque fois que l’on vous choquera, vous vous renfermerez ou répliquerez, votre témoignage ne pourra convaincre le païen et votre potentielle contribution matérielle ou financière ou en termes de service ou autre, ne portera pas de fruits pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. Vos contributions ne serviront à rien. Elles ne serviront à rien. Car nous avons compris que c’est notre livraison, notre offrande de bonne odeur que Dieu agrée et c’est ça qui porte des fruits.

Il ne s’agit pas en effet de sacrifice pour le sacrifice ; mais du sacrifice avec le cœur. Donnez-vous donc entièrement à Dieu comme pauvres, afin que les autres pauvres soient sauvés ! Sacrifiez-vous !

Levez-vous maintenant pour la prière !

Amen !

 

 

 

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