[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI 03 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, et LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)
La peur du lendemain se manifeste en le chrétien à travers des questionnements tels que : « Si je lève totalement toutes les mains en m’abandonnant à Dieu, qu’est-ce que demain me réserve ? Si je me donne totalement pour servir Dieu, que sera l’avenir ?
Saisis ce jour dans le corps d’une jeune dame, l’esprit impur appelé « Peur du lendemain » et celui nommé « Transfert d’énergie » ont affirmé qu’au lieu de s’inquiéter de son avenir, de vivre pour soi-même, le chrétien doit plutôt vivre au jour le jour, s’abandonner à Dieu en se mettant à son service.
Malheureusement, à cause de la peur du lendemain, les chrétiens se disent qu’on ne sait ne jamais, au point de se constituer des réserves et des garde-fous fictifs qu’ils prennent pour des sécurités, et ils hésitent à se donner totalement à Dieu. C’est pour cela que d’autres ne se déconnectent pas radicalement de leurs esprits familiers, avec le cœur. Ils espèrent encore recevoir du secours des hommes, au lieu de ne s’attendre qu’à Dieu seul. C’est à cause de la peur du lendemain, si plusieurs ont gardé le contact avec leurs esprits familiers. Or, Dieu a dit qu’à chaque jour suffit sa peine, indiquant par là qu’il ne faut s’inquiéter de rien.
Certains ont des réserves fictives, pour des futurs imaginaires, sans savoir que la seconde d’après peut être fatale et ne leur appartient pas. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a donc posé les questions suivantes à chacun : « quel futur, quel avenir défendez-vous ? Pourquoi hésitez-vous ? ». La Bible dit que si le grain de blé tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruits (Jean 12 : 24). Cela dit, en tant que chrétiens, si nous voulons être productifs et porter abondamment du fruit pour les autres, nous devons constamment avoir cette image du blé en tête. Autrement dit, nous devons accepter la souffrance, qui est d’ailleurs momentanée au regard de l’éternité infinie.
Aussi, il nous a été rappelé que même lorsque l’arbre produit déjà des fruits, il faut souvent l’émonder pour qu’il en porte davantage. L’émondage n’est rien d’autre que le symbole des souffrances par lesquelles nous avons à passer, afin que les pauvres en esprit soient sauvés autour de nous et à travers le monde entier. En cela, autant il faut constamment et régulièrement émondé l’arbre, autant il ne faut jamais dire qu’on a déjà trop souffert, car il y a toujours un effort supplémentaire à faire par rapport à hier.
Les uns et les autres ont peur des lendemains parce qu’ils veulent préserver les mirages. Or, si nous n’acceptons pas de nous occuper des pauvres et des malheureux en les aimant, nous ne pourrons pas avancer dans l’accomplissement de l’œuvre de Dieu. Nous ne pourrons pas transmettre l’énergie divine autour de nous ou à la postérité. Les méchants, les tyrans de ce monde et les agents du diable transmettent leur énergie, l’énergie des ténèbres par les intimidations, la peur, les bruits de guerre, etc. Nous devons les combattre en annonçant et en faisant avancer l’évangile. Pour cela, nous devons nécessairement nous sacrifier pour les autres.
Dieu a établi des processus. Il aurait bien pu décider claquer des doigts pour sauver les gens. Mais il a choisi un processus précis, puisque son propre Fils Jésus s’est sacrifié. En tant que chrétiens, a rappelé l’esprit appelé « Peur du lendemain », nous devons comprendre qu’un temps de sacrifice de prière affecte les générations futures, car c’est un transfert qui impacte des générations entières. Après des milliers d’années, nous bénéficions par exemple des sacrifices d’Abraham, des prophètes, de Moïse, etc. Par conséquent, nous devons aussi nous poser cette question fondamentale : « Demain, de quoi les autres profiteront-ils venant de nous ? »
Amen.[:]