[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (VENDREDI, 04 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)
PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS
RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9
Alléluia !
J’espère que vous avez déjà ouvert votre Bible, et ouvert également au passage approprié de 2 Corinthiens, chapitre 8. Nous lisons à partir du 1er verset comme hier, jusqu’au 9e verset :
« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »
Le thème de notre séminaire demeure le même à savoir, « la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie ». Et le sous-thème dans lequel nous travaillons actuellement porte sur les pauvres en esprit. Il est ainsi libellé : « S’occuper des pauvres ou des malheureux, comme manifestation de l’amour, pour se libérer des esprits familiers ». Le texte ci-dessus que nous étudions depuis hier dit tout à ce sujet. C’est ce sous-thème qui ressort dans les différents versets que nous avons lus.
En conclusion de mon propos d’hier jeudi, 03 mars 2022, j’ai insisté sur la bonne volonté ou encore la bonne disposition de cœur dans l’œuvre de bienfaisance. Je vous disais que vous n’avez pas besoin d’être à l’aise, d’être bougrement riches ou d’être en sécurité, pour venir au secours des autres. Nous n’avons pas forcément besoin d’être en sécurité nous-mêmes avant de venir au secours des autres pauvres. Nous n’avons non plus besoin d’être riches pour secourir les pauvres. Notre état d’esprit est ce qui compte ; c’est cela que Dieu regarde, c’est ce qu’il voit et c’est ce qu’il récompense.
S’occuper des pauvres comme manifestation de l’amour est notre sous-thème. C’est notre sous-thème. Mais alors, de quel pauvre s’agit-il ? Nous ne reviendrons pas sur cela aujourd’hui. Si quelqu’un veut avoir la réponse à cette question, il n’a qu’à réviser toute la série d’enseignements depuis le séminaire du mois de février 2022 jusqu’à dimanche passé qui était le dernier enseignement du mois de février 2022. Nous y avons défini le pauvre en esprit et avons énuméré ses caractéristiques. Si vous ne retenez pas et ne pratiquez pas ce qui est enseigné, si vous ne fonctionnez pas en conséquence de ce qui est enseigné, c’est-à-dire intégrer et marcher selon la mentalité de pauvre, vous ne pourrez pas être chrétiens jusqu’au bout. Cela est impossible, c’est impossible.
Ceux parmi vous qui avez reçu la mauvaise semence doivent s’en débarrasser. Je prie vraiment que pendant que je parle, que cette mauvaise semence disparaisse en vous. Quelle est cette mauvaise semence ? On vous a enseigné que vous êtes enfants de roi, enfants du grand Dieu, vous n’êtes donc pas n’importe qui, n’importe quoi ne doit pas vous arriver et on doit vous respecter. Il vous a été enseigné que vous êtes un prince ou une princesse ; vous êtes grands serviteurs de Dieu, grand apôtre ou grand prophète, etc., vous ne devez donc pas être traités n’importe comment, on ne doit pas vous parler n’importe comment. C’est un mauvais enseignement que vous avez reçu par le passé.
Je sais que vous avez souvent lu ce passage et que vous avez souvent été enseignés sur ce passage, pour vous inciter à semer ou à donner, mais non dans le but de vous faire comprendre pourquoi vous donnez. Ayant vu en vous la semence du faux, On vous a incité à donner avec de faux motifs, pour vous dépouiller davantage. Ils vous ont certainement pris cet exemple des corinthiens qui étaient pauvres et qu’il fallait aider, pour vous demander d’apporter tout ce que vous avez. Ils vous ont demandé d’aller vider vos comptes en banque ou alors de vider votre porte-monnaie, même si vous devez rentrer chez-vous à pied. Une telle pratique relève du banditisme, de l’arnaque et du braquage. Et tout cela s’est fait sur fond de promesses ! Vous avez donc donné comme il vous était demandé, qu’est-ce qui avait changé et qu’est-ce qui a changé dans votre vie ? Rien du tout !
Ils se sont fondés sur l’exhortation de l’apôtre Paul qui dit plus loin dans ce même livre que, celui donne peu moissonnera peu, et celui qui donne abondamment moissonnera abondamment (2 Corinthiens 9 : 6). Ils vous ont dit ces choses sans se référer au contexte qui était celui de l’assistance aux nécessiteux, comme je vous l’ai restitué hier. Il ne s’agissait pas d’une collecte de fonds pour enrichir le pasteur, pour qu’il s’achète une nouvelle voiture ou un nouveau jet privé. Ce n’était pas pour une telle raison. C’était pour faire le travail de Dieu qui est d’assister le pauvre en esprit. Dans le cas d’espèce, il s’agissait d’assister les pauvres de Jérusalem. Je vous dis la pure vérité que, Dieu est focalisé sur le pauvre en esprit. Et lorsqu’on devient son enfant après la conversion, c’est aussi à cela qu’on est appelé : être focalisé sur le pauvre. Nous avons vu au cours des enseignements passés ce que signifie « donner aux pauvres ». Il s’agit de la priorité accordée pour le salut des âmes. C’est là la priorité. Car, Dieu nous a sauvés pour que nous puissions sauver les autres.
Nous sommes en train de comprendre pendant ce séminaire que nous n’avons pas besoin d’attendre d’avoir notre propre sécurité avant de porter secours aux autres, comme je l’ai dit plus haut. Pour vous autres qui pensez que vous devez d’abord assurer votre sécurité tout autour de vous : sécuriser vos finances, votre travail, votre logement, vos enfants et votre mariage, vous vous trompez. Vous n’avez pas besoin de rechercher d’abord et obtenir la sécurité autour de vous, avant de pouvoir faire le travail de Dieu qui est de s’occuper des autres pauvres. Vous ne pouvez pas prétendre que, à cause de vos besoins ou de vos carences sociales, économiques et financières, vous n’êtes pas ou vous ne pouvez pas être concentrés pour assumer le travail de Dieu. Vous prétendez être distraits par vos manques matériels et financiers ou même vos problèmes de santé ! C’est une fausse pensée. Rien de toutes ces choses ne doit vous empêcher de donner le meilleur de vous-mêmes s’agissant de l’avancement de l’œuvre de Dieu. Nous le voyons avec l’exemple des macédoniens.
L’apôtre Paul avait en son temps pris l’exemple des macédoniens pour encourager les chrétiens de Corinthe. Aujourd’hui ce sont les chrétiens du Tabernacle de la Liberté de par le monde entier qui sont encouragés à suivre l’exemple des macédoniens. Ces derniers n’avaient pas attendu la sécurité financière ou matérielle ; ils n’avaient attendu la sécurité sanitaire, avant de donner ce qui était en leur possibilité d’offrir pour aider ou assister les nécessiteux de Jérusalem. Au cours des enseignements passés sur ce sujet, nous avons vu l’exemple d’un agressé qui avait été assisté par un inconnu, un étranger ; par quelqu’un qui n’avait pas son nom écrit dans l’histoire des affaires de l’église. Il l’avait fait parce qu’il avait un cœur d’amour. Celui-ci avait vu quelqu’un couché à demi-mort en route, et il était allé à sa rescousse. C’est comme cela que sont les pauvres qui sont encore dehors. Ils sont couchés de part et d’autre à demi-morts, et nous devons aller à leur secours, sans forcément chercher à assurer d’abord nos arrières. C’est ce qui ressort de notre texte de 2 Corinthiens 8.
Repartons dans ce texte les amis et lisons le verset 2 ! Il y est écrit : « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. ». Dans ce verset biblique, l’apôtre nous décrit la situation des macédoniens au moment où l’appel à contribution avait été lancé. Le texte indique comment ils étaient financièrement et matériellement parlant et même moralement parlant, dans la mesure où, lorsqu’on vit des persécutions et des tribulations, le moral ne peut pas être au beau fixe. Ils étaient dans la maltraitance et dans le besoin, puisque le texte précise qu’ils étaient pauvres. Mais, lorsque la nouvelle leur était parvenue qu’il fallait aider des frères qui étaient aussi dans le besoin comme eux, ils avaient accueilli la nouvelle avec beaucoup de joie, et ils s’étaient privés eux-mêmes au profit de ceux de Jérusalem. Ils avaient d’ailleurs fait pression sur l’apôtre Paul et son équipe pour qu’ils acceptent leurs dons. Cela est dit au verset 4 où il est écrit : « nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. ».
Or, nous voyons que ces gens étaient handicapés du point de vue social, financier et moral. Malgré cela, ils avaient fait pression à l’apôtre et son équipe de prendre absolument part aux contributions. Ils n’avaient donc pas tenu compte de leur propre situation ou de leur état ; ils s’étaient engagés à venir aussi au secours des pauvres de Jérusalem. Chers amis, n’attendez pas d’avoir la sécurité matérielle, financière, physique ou corporelle, sociale, avant de vous donner et vous adonner à la chose de Dieu qui est d’aider le pauvre en esprit, afin que celui-ci puisse retourner vers son créateur. C’est pour cela que Dieu nous a appelés ; c’est pour cela qu’il nous a sauvés. Nous devons donc en conséquence être prêts à lever les mains pour dire à Dieu de prendre le contrôle de tout, pour nous abandonner à lui.
Voyez-vous, si vous comptez sur vos finances, sur votre travail, sur votre santé physique ou sur votre tête bien remplie et bien faite, vous ne pourrez plus compter sur Dieu, et vous ne serez donc plus pauvres. Car, le pauvre est celui qui ne compte que sur Dieu, en tout, pour tout, et partout, indépendamment de ses avoirs ou de ses manques. Ne l’oublions pas ! Si donc vous voulez d’abord vous assurer des bases-arrières sur lesquelles vous devez vous appuyer, vous ne serez plus pauvres comme je viens de le dire, et vous ne pourrez plus faire le travail que Dieu vous demande de faire. Dieu veut que vous fassiez son travail en ne comptant que sur lui ; il veut que vous ne dépendiez absolument de lui.
Il serait bon ici que je vous lise une autre déclaration de David, en dehors de celles que nous avons précédemment lues. Allons-y lire ce qu’il déclare dans le psaume 70, au verset 6 précisément ! Voici ce qu’il dit : « Moi, je suis pauvre et malheureux ; ô Dieu, viens vite agir en ma faveur, toi qui es mon secours et mon libérateur. Éternel, oh, ne tarde pas ! ». Voilà ce que dit David roi, un Chef ayant tous les privilèges, dans sa prière à Dieu ! Écoutez vous-mêmes cette prière qu’il élève à Dieu ! C’est un roi qui fait cette prière. Je vous ai dit que le pauvre selon Dieu ou le pauvre que Dieu apprécie, sait qu’il dépend de Dieu. Et en conséquence, il sait qu’il commence avec Dieu, chemine avec lui et finit avec lui. Il ne vit que dans cette même pensée de dépendance totale à Dieu. Ce psaume 70 dont nous venons de lire un extrait indique au verset 1, « Au chef des chantres. De David. Pour souvenir ». Ce qui signifie que David n’avait jamais oublié son état de pauvre, sa nature de pauvre. C’est donc cela qu’il rappelle toujours à Dieu, une manière de lui dire que sans toi je ne sui rien, car je ne peux compter sur personne d’autre, ni sur mes propres forces ; je ne peux compter ni sur mes parents ni sur des tiers ; je ne peux compter que sur toi seul.
Rappelons-nous déjà que cet homme était roi, disposant d’une armée et toutes les commodités dues à son rang, lorsqu’il priait dans son secret, il avait prié Dieu en disant : « mon père et ma mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera » (Psaume 27 : 10). C’était pour nous dire qu’il avait déjà coupé les liens avec sa famille depuis longtemps. Pourtant dans la réalité, c’est lui qui prenait encore soins de ses parents. Lorsqu’on parle en fait de la séparation d’avec la famille, il faut bien comprendre que, nos familles ne comprennent rien de Dieu. Et lorsque nous nous convertissons, nos membres de famille pensent que c’est une nouvelle chose. Leur première attitude est donc naturellement de nous combattre. Ce que nous devons faire, c’est de leur présenter notre foi, et continuer de le faire, s’ils ne nous rejettent pas. S’ils nous combattent, nous devons nous retirer de peur qu’ils ne nous engloutissent. Pour ceux qui ne nous rejettent pas ou qui ne disent rien, nous pouvons leur venir en aide dans des domaines bien précis. Si vous pouvez les aider dans des domaines bien précis, faites-le, en évitant de vous impliquer dans des domaines comme celui des deuils.
Lorsque vous vous convertissez, vous devez dire à vos membres de famille ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire. Je vous ai pris mon exemple hier. Lorsque je m’étais converti, bien qu’étant encore très jeune, j’avais dit aux membres de ma famille charnelle quel est le comportement chrétien. Ils savaient donc par exemple que le chrétien ne participe pas dans les transactions d’alcools, que le chrétien ne participe pas dans les traditions et autres. C’est ce que tout nouveau converti doit faire auprès de ses relations et particulièrement auprès des membres de la famille charnelle. Si vous avez des parents qui vous entraînent dans des choses que la foi interdit et vous vous laissez faire, vous trahissez la foi. Vous ne devez pas prendre part à ces choses-là ; vous ne devez pas cotiser pour ces choses-là : mariages, anniversaires, deuils ou autres. ? Ces choses ne sont pas essentielles, elles ne peuvent pas les changer ni les sauver.
S’il faut cependant par exemple assister les enfants qui doivent aller à l’école, ou participer aux soins de santé, vous pouvez le faire. Chacun de nous sait l’ambiance qui règne entre lui et les membres de sa famille charnelle. Il ne vaut pas la peine de forcer la fraternité ou la parenté avec eux, lorsque vous êtes à couteau-tirés. Vous devez tourner le dos dans un tel cas de figure. C’est cela qui a fait dire à Jésus que, « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14 : 26). David s’occupait de ses parents parce que ceux-ci ne combattaient pas sa foi ; il ne comptait cependant pas sur ces derniers. Il avait d’ailleurs commencé à ne plus compter sur eux depuis son jeune âge. J’ai envie de dire que David était quelqu’un que Dieu avait choisi avant qu’il ne fût formé dans le sein de sa mère. C’est d’ailleurs le cas pour nous tous. Si vous dites que vous êtes chrétiens, cela signifie que vous avez été choisis depuis le sein de votre mère.
Vous ne devez donc pas dire ou penser que David et Jésus étaient des cas marginaux ou exceptionnels. C’est comme cela que d’aucuns me prennent comme un extra-terrestre. Non, je ne suis pas un extra-terrestre. Je suis comme vous. Ce que vous pouvez connaître comme défis, je peux le connaître aussi. La différence peut venir de ce que je suis déterminé à obéir au Seigneur, mal gré ou bon gré. Je dois lui obéir. Cela me rappelle ce verset avec lequel nous avons conclu l’enseignement d’hier, le verset 12 de 2 Corinthiens 8 qui dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. ». C’est la bonne volonté qui manque à plusieurs, la bonne volonté. C’est le bon état de cœur qui manque à plusieurs, malheureusement. Je vous dis que, lorsque vous avez de bonnes dispositions de cœurs, même si vous êtes face à n’importe quels défis, Dieu par son Saint-Esprit vous donnera la force pour faire ce qu’il attend de vous. C’est la bonne volonté que Dieu veut, le bon état de cœur.
Vous devez rechercher et avoir cette bonne volonté. Souvenez-vous que la Bible nous dit que « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10 : 13). Ceci induit que Dieu n’attend de nous que notre bonne volonté, en ne comptant que sur lui pour faire son travail. C’est son travail de s’occuper des pauvres ou de sauver les perdus. C’est le travail de Dieu. Nous sommes simplement des canaux par lesquels il veut passer. C’est pourquoi vous ne devez compter que sur lui et lui donner la priorité en tout, la priorité à ses directives et à sa volonté. C’est pour cette raison qu’on vous dit qu’il faut lever les mains, pour vous abandonner à Dieu. C’est pour le laisser lui-même accomplir son travail au travers de vous. Voilà ce que Dieu veut de nous. C’est cela l’attitude du vrai chrétien et du vrai pauvre. Celui-ci ne compte que sur Dieu ; et c’est ce qui a caractérisé le roi David dont on vient de lire l’une de ses prières à Dieu.
En revenant au cas des macédoniens, ceux-ci étaient socialement dans les persécutions, ils étaient moralement mal en point, et ils étaient par ailleurs financières démunis. Mais, ceux-ci n’ont pas tenu compte de cela, lorsqu’il avait fallu faire la volonté de Dieu en venant en aide aux pauvres de Jérusalem. Ils ont contribué avec empressement au point de faire pression à l’apôtre Paul pour leur permettre de prendre part à cette opération de collecte des fonds. Ils en avaient pris part, et l’apôtre l’atteste au verset 3, en disant qu’ils ont volontairement contribué et non sous pression, comme cela vous a souvent été demandé ailleurs. Ils avaient contribué volontairement, selon leurs moyens. J’ai souvent appris que dans certains milieux, on encourage même les gens à aller s’endetter pour venir semer à l’église. Cela relève de la méchanceté. Un prédicateur qui se comporte de la sorte ne prêche pas l’évangile de Jésus-Christ, et il manifeste de la méchanceté. D’autres encouragent les femmes à se prostituer pour semer à l’église. Leur seul intérêt est que l’argent arrive à l’église quelque soit la provenance ou l’origine. Cela s’appelle la méchanceté.
Les contributions dans l’œuvre de Dieu doivent être volontaires, comme ce fut le cas pour les macédoniens. Le texte nous dit qu’ils avaient donné volontairement selon leurs moyens, et même plus que leurs moyens. On comprend qu’ils s’étaient surpassés pour donner ces contributions. C’est ce que nous sommes appelés à faire, nous surpasser pour accomplir l’œuvre de Dieu. C’est cela qu’on appelle le sacrifice. Les amis, je ne sais pas, depuis que vous dites que vous êtes chrétiens, combien de temps de prière vous prenez pour les perdus. Combien de temps prenez-vous pour l’intercession ; combien de temps accordez-vous pour la lecture et la méditation de la parole ? Combien, combien de temps accordez-vous à ces activités ?
L’exemple des macédoniens nous indique que, nous ne sommes pas seulement appelés à donner ce qui est donnable ; mais que nous devons aller au-delà de ce qui est donnable, au-delà de nos moyens. Voilà ce que la Bible nous demande de faire ! Comment prenez-vous le travail de Dieu ? Comment prenez-vous ce travail qui veut que nous nous occupions des pauvres ? Quelle part y prenez-vous ; et quel paquet y consacrez-vous ? Que donnez-vous en termes de prière ou en termes d’intégrité ? Lorsqu’on parle d’intégrité, cela signifie que vous pouvez avoir des occasions pour faire le faux qui vous confère des avantages. Mais vous refusez de le faire, vous refuser d’obtenir lesdits avantages en demeurant intègres. Vous renoncez à de tels avantages pour préserver votre intégrité. C’est aussi cela prêcher l’évangile au milieu des païens. L’évangile ne se prêche pas seulement par des discours, mais aussi par les comportements.
Comment faites-vous donc pour vous surpasser dans tous ces aspects que je souligne ? Je pourrais aussi prendre l’exemple d’un cas de figure où vous êtes face au dilemme de dire la vérité ou de mentir, sachant que, si vous dites la vérité, vous êtes exposés et ne pourrez plus prospérer. Que préfériez-vous faire, dire cette vérité ou mentir ? Si vous mentez dans un tel contexte, comprenez que vous aurez échoué, vous aurez échoué. Or, dans le monde, il y a un adage qui dit que « toute vérité n’est pas bonne à dire ». Pour le mondain, il n’est pas question de dire la vérité lorsque ses intérêts sont en jeu. C’est un adage qui ne convient pas au chrétien, il ne doit pas tenir ce genre de langage. Il doit en outre se tenir dans la vérité, dans la justice et dans l’intégrité. Un tel comportement évangélise, il témoigne de Jésus-Christ.
Je voudrais vous donner un exemple que je crois avoir déjà donné une fois ici. Ce message de vérité, de justice et d’intégrité que je prêche est ce que j’ai toujours prêché, ce n’est pas aujourd’hui que je commence à le prêcher et à le pratiquer. Je l’ai prêché et j’ai subi des conséquences en termes de persécutions et de tribulations. J’en subis même encore jusqu’aujourd’hui où je vous parle. J’avais subi des tribulations et des persécutions au point où tous ceux qui étaient avec moi m’avaient abandonné, comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul. J’ai subi et continue de subir ce que Paul avait expérimenté. Tous m’avaient abandonné étant à l’étranger, sans revenu, sans un champ, sans aucun support. Mais, j’étais resté dans l’intégrité, déterminé à ne pas me compromettre.
Dans cette situation précaire, un soi-disant bienfaiteur s’était proposé de me venir au secours. Comme je connaissais son style de vie de buveur d’alcool, et surtout, je savais qu’il n’était pas d’accord avec le message que je prêchais et mon style de vie, j’avais décliné son offre. Je lui avais dit que je ne pouvais pas accepter son offre parce que je sais comment il vit. Or, j’étais dans un réel besoin, et même je dirais que j’étais comme coincé. J’avais décliné son offre et je lui avais dit que je sais qu’il n’est pas d’accord avec le message que j’enseigne. C’est la même chose que l’on vous dit ici dans les annonces. Nous n’acceptons pas les offrandes des gens qui ne sont pas d’accord avec notre message. Nous ne sommes pas là pour de l’argent. Ce n’est donc pas quelque chose que j’ai commencé aujourd’hui. Si j’avais été comme certains, je devais sauter sur l’offre du soi-disant bienfaiteur dont je parle, et crier : voici, un sauveur m’est venu ! J’avais regardé à Dieu qui avait su me faire traverser ces tribulations.
C’est de cette intégrité dont je parle, pour dire que vous devez défendre l’évangile dans votre manière de vivre, par votre comportement. C’est de cela dont il est question. Vous pouvez aider ces pauvres par votre comportement emprunt de vérité, de justice et d’intégrité. Il convient de vous faire remarquer que les gens sont tenus captifs par ces mauvais comportements ambiants, sans savoir qu’il existe des gens qui ont été délivrés de tous ces mauvais comportements par Jésus-Christ. En vous voyant vivre, ils pourront s’inspirer de vous comme un modèle, et pourront ainsi sortir de leur misère. Tous ceux qui ne savent pas comment faire pour ne plus corrompre, pour ne plus mentir, pour ne plus frauder, pour ne plus voler, pour ne plus forniquer, pour ne plus vivre en concubinage, etc. vous prendront pour modèle et pourront sortir de leur misère. Ces gens ne savent en effet pas qu’on peut vivre une vie pure, saine dans ce monde. Lorsqu’ils découvriront qu’il y a des gens comme vous qui la vivent, ils se référeront à vous autres et seront ainsi délivrés du monde et sauvés.
C’est comme cela que nous sommes appelés à sortir ces pauvres du coma dans lequel ils se trouvent dans le monde, comme cet agressé que le bon samaritain s’était occupé. Ne pensez donc pas que vous ne pourrez vous occuper de ces pauvres que lorsque toutes les conditions de confort et de sécurité financière et matérielle sont réunies. Non ! Même dans la précarité, vous pouvez et vous devez le faire. Le cas des macédoniens est un modèle que nous devons suivre. Étant dans la précarité, ils ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice. Ils ne s’étaient pas interrogés sur leur avenir pour se demander comment feront-ils après s’ils donnent tout ce qu’ils ont. Ils ne s’étaient non plus interrogés sur ce que leurs enfants mangeront et deviendront après avoir tout donné de ce qu’ils possédaient. Ils n’avaient pas crain cela. Une telle attitude indique clairement que, un chrétien est d’emblée doté de l’esprit de sacrifice pour sauver les autres. Il est doté de cet esprit de sacrifice. Comprenez-vous cela ?
Le texte nous dit que les macédoniens avaient donné au-delà de leurs moyens. Je voudrais donc vous demander qu’est-ce que vous faites d’extraordinaire pour l’avancement de l’œuvre de Dieu ? Ce qui me surprend avec certains parmi vous est que, certains de ceux qui ont bien démarré leur vie de foi, ce sont arrêtés et même, ont commencé à regarder en arrière, à rétrograder. Mes amis, cela doit s’arrêter aujourd’hui. Si vous avez démarré avec Jésus, vous devez plutôt accélérer pour passer au-delà de ce que vous avez fait dans vos débuts. Ce dont je parle commence avec la pratique de tous les exercices chrétiens, l’assiduité aux réunions, le temps de prière personnelle, la lecture et l’étude de la parole de Dieu, le témoignage par le comportement évangélique et non forcément les discours, et la reprise des gens qui affichent un mauvais comportement autour de vous. Au début, vous repreniez les gens autour de vous, aujourd’hui vous ne le faites plus. Vous ne condamnez plus les mauvais comportements ! Voyez-vous comment vous avez rétrogradé ? Vous n’aidez donc plus les pauvres, vous ne les aidez pas.
Aujourd’hui, tous croient qu’ils risquent de tomber dans le zèle amer. Cela n’est qu’un prétexte. Alors qu’ils avaient un bon rythme dans les activités chrétiennes avant, ils baissent ce rythme prétendant qu’ils risqueraient de tomber sous le coup du zèle amer. Ils prétendent éviter le zèle amer alors qu’ils sont en train de refroidir, de rétrograder et même de se compromettre en tolérant des bêtises. Que le Seigneur vous aide ! Un tel comportement de votre part se justifie par le fait que vous ne vous êtes jamais donnés à Dieu, contrairement aux macédoniens dont rapport nous est donné par l’apôtre Paul. Lisons plutôt ce qui est écrit au verset 5 !
Il est mentionné au verset 5 ce qui suit : « Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. ». Le texte nous dit que les macédoniens ne s’appartenaient plus à eux-mêmes, ils étaient tous devenus la propriété de Dieu. C’est ce dont il est question : se donner d’abord au Seigneur. On ne donne pas notre vie à Jésus pour la reprendre ; on la donne pour dépendre absolument de lui en tout, pour tout, et partout. Nous comprenons que les macédoniens s’étaient donnés eux-mêmes au Seigneur. Ils n’ont pas donné une partie d’eux-mêmes ou une partie de leur cœur ou de leur vie. Ils s’étaient totalement donnés au Seigneur.
Et vous autres alors, depuis que vous dites que vous êtes chrétiens, quelle quantité de vous, avez-vous déjà donné à Dieu ? Je vous demande sérieusement qu’elle quantité de vous, avez-vous déjà donné à Dieu ? Ce que je sais, plusieurs par vous ne se sont pas encore donnés à Dieu, d’autres n’ont donné qu’une partie d’eux à Dieu. Vous êtes aujourd’hui interpellés à vous donner entièrement au Seigneur. Ne vous donnez pas en partie, ne vous donnez pas à 99%, mais donnez-vous à 100% à Dieu aujourd’hui !
C’est par cette interpellation de vous donner entièrement à Dieu, que nous allons suspendre notre propos. Nous commencerons les interpellations directes par les esprits que j’ai mis en cage hier, afin de ne pas avoir beaucoup à faire dimanche.
Levez-vous donc pour la prière à Dieu !
Amen !
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