[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI 24 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,  ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (13e partie)  PRÉDICATION : LE CHRÉTIEN DOIT RECHERCHER LA MATURITÉ SPIRITUELLE[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI 24 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (13e partie)

 PRÉDICATION : LE CHRÉTIEN DOIT RECHERCHER LA MATURITÉ SPIRITUELLE

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : EXODE 4 : 18-21, 27-31 ; MATTHIEU 12 : 22-24,30-32

Alléluia !

Restez debout et prenez votre Bible pour la lecture de la parole de Dieu ! Ouvrez-la avec moi dans le livre d’Exode, pour poursuivre l’étude de l’exemple de Moïse, comme un pauvre qui avait su s’occuper des autres pauvres, c’est-à-dire des enfants de Dieu !

L’exemple de Moïse est vraiment un exemple typique de pauvre. Dieu agit presque toujours de la même manière. Pour envoyer Jésus sur la terre, c’était la même chose. Moïse était le premier à recevoir une telle mission de délivrance ou de libération du peuple de Dieu avant tous les autres prophètes. Il est certes vrai que Dieu avait déjà annoncé la libération de tous ses enfants, de toute l’humanité par Jésus, mais il avait commencé un tel projet par Moïse pour la délivrance spécifique du peuple d’Israël en esclavage au pays d’Égypte.

Aujourd’hui, ouvrez avec-moi dans Exode au chapitre 4, pour lire quelques portions de versets, étant donné que nous avons déjà lu dans Exode 2 et 3 et même dans le livre aux Hébreux où nous avons vu comment Moïse avait été appelé. Nous nous situons donc dans la continuité en lisant dans Exode 4 au verset 18, puis les versets 27 à 31 :

« Moïse s’en alla ; et de retour auprès de Jéthro, son beau-père, il lui dit : Laisse-moi, je te prie, aller rejoindre mes frères qui sont en Égypte, afin que je voie s’ils sont encore vivants. Jéthro dit à Moïse : Va en paix… L’Éternel dit à Aaron : Va dans le désert au-devant de Moïse. Aaron partit ; il rencontra Moïse à la montagne de Dieu, et il le baisa. Moïse fit connaître à Aaron toutes les paroles de l’Éternel qui l’avait envoyé, et tous les signes qu’il lui avait ordonné de faire. Moïse et Aaron poursuivirent leur chemin, et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Aaron rapporta toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il exécuta les signes aux yeux du peuple. Et le peuple crut. Ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, qu’il avait vu leur souffrance ; et ils s’inclinèrent et se prosternèrent. ».

Nous bénissons Dieu pour tout ce qu’il fait. Voilà ! Moïse avait quitté le palais royal, parce qu’il connaissait ses origines auxquelles il fallait s’identifier. Ses origines étaient en Dieu et il lui fallait s’identifier à Dieu à travers son peuple. Il avait décidé de quitter le luxe dans lequel il avait pourtant grandi ; le luxe que vous autres recherchez et enviez, le luxe dans lequel vivent les païens qui sont pourtant des morts vivants. Ce luxe que vous enviez, Moïse l’avait quitté pour s’identifier à son peuple qui était en souffrance, en esclavage en Égypte. Il avait conduit une œuvre semblable à celle de Jésus. Souvenez-vous que celui-ci avait abandonné toute la gloire céleste et tous ses privilèges célestes pour revêtir un corps semblable au nôtre, afin de conduire la mission de Dieu qui était de sauver l’humanité.

Moïse avait abandonné le palais royal ! Il avait abandonné le titre de petit-fils de pharaon pour s’identifier à ses frères esclaves et pauvres. Je vous assure que, si vous ne gardez pas la mentalité de pauvres, vous ne pourrez pas comprendre la souffrance des pauvres qui sont perdus dans le monde ; je veux dire, ceux qui sont dehors et qui savent qu’ils ont besoin de Dieu sans lequel ils ne sont rien. C’est vers ceux-là qui sont pauvres que vous êtes envoyés. Je dois vous souligner que, ceux qui sont de Dieu, tant qu’ils se sentent ne cherchent pas Dieu. C’est pourquoi, Dieu les brise d’abord afin qu’ils se retournent vers lui et le cherchent en se sentant complètement démunis.

Il me souvient que nous avons eu un séminaire ici au cours duquel on parlait du phénomène de « la nuit qui tombe sur des enfants de Dieu ». Il s’agit d’un phénomène que Dieu utilise pour interpeller ceux qui sont ses enfants ; car, pendant qu’ils se suffisent encore comme je viens de le dire, ils ne pensent pas à Dieu. Mais, vous autres qui êtes chrétiens, vous devez vous abaisser volontairement, sans attendre une quelconque action de Dieu qui vous en contraigne. Vous devez connaître et vivre volontairement l’humiliation sans attendre une pression de Dieu, comme c’est le cas de ceux qui ne connaissent pas encore Dieu et ne le cherchent donc pas. Comme chrétiens, je le redis, nous ne devons pas attendre que « la nuit tombe sur nous » avant de chercher Dieu.

Je sais cependant que la plupart d’entre vous avez cru parce que vous avez souffert de ce « phénomène de la nuit » qui est tombée sur vous d’une manière ou d’une autre ; vous avez connu un arrêt quelconque dans votre vie qui vous a fait chercher Dieu. Et lorsque vous l’avez trouvé, vous ne devez pas vouloir rechercher à rattraper le temps, les moyens matériels et financiers que vous aviez perdus, ou alors la restauration de votre vie antérieure. Vous devez plutôt renoncer à toutes les ambitions et les motivations qui vous ont conduit à l’église ; vous devez lever les mains pour vous abandonner entièrement à Dieu, pour ne compter que sur lui seul. Même si vous êtes allés à l’église pour chercher la guérison, la délivrance ou la restauration de votre vie ou même de vos affaires, vous devez dire à Dieu que vous vous abandonnez à lui, même si vous n’obtenez pas ce que vous seriez allés chercher à l’église. Vous devez abandonner tous les projets et ambitions personnels pour vous attendre à Dieu seul. C’est une manière d’accepter de devenir pauvre, afin de s’occuper des autres pauvres.

Les amis, c’est de cette manière que vous devez comprendre la chrétienté ; c’est à cela que vous êtes appelés ; et c’est en cela que l’Esprit de Dieu vous interpelle depuis des semaines aujourd’hui par cet exemple de Moïse. Depuis dimanche passé, nous avons abordé l’aspect qui nous indique que, lorsque Dieu envoie son serviteur, il lui donne des signes particuliers à opérer par lesquels, ceux vers qui il l’envoie puissent le reconnaître, lui faire confiance et comprendre que Dieu peut faire au-delà de l’inimaginable. Ce sont juste des signes pour prouver la toute-puissance de celui qui envoie son serviteur.

Dans le cas de Moïse, nous avons vu dimanche que, Dieu lui avait indiqué des signes à opérer face à Pharaon au chapitre 3 du livre d’Exode. Au verset 11, lorsque Dieu lui avait dit qu’il l’envoie en Égypte pour délivrer son peuple, ce dernier lui avait demandé : « Qui suis-je pour aller vers pharaon, et pour faire sortir les enfants d’Israël d’Égypte ? ». Et Dieu lui avait dit qu’il sera avec lui au verset 12. Voici ce que Dieu lui avait précisément dit : « Va donc, je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire. Moïse dit : Ah ! Seigneur, envoie qui tu voudras envoyer. ».

Pour lui prouver donc qu’il sera effectivement avec lui, il lui avait déroulé une succession de signes et des prodiges précis par lesquels il reconnaîtra sa présence à ses côtés. Cela est précisé au chapitre 4, du verset 2 au verset 9 ; puis, au verset 21 Dieu avait confirmé à Moïse qu’il avait mis des signes et des prodiges dans sa main, comme il suit :

« L’Éternel lui dit : Qu’y a-t-il dans ta main ? Il répondit : Une verge. L’Éternel dit : Jette-la par terre. Il la jeta par terre, et elle devint un serpent. Moïse fuyait devant lui. L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main, et saisis-le par la queue. Il étendit la main et le saisit et le serpent redevint une verge dans sa main. C’est là, dit l’Éternel, ce que tu feras, afin qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, t’est apparu, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob.
L’Éternel lui dit encore : Mets ta main dans ton sein. Il mit sa main dans son sein ; puis il la retira, et voici, sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. L’Éternel dit : Remets ta main dans ton sein. Il remit sa main dans son sein ; puis il la retira de son sein, et voici, elle était redevenue comme sa chair. S’ils ne te croient pas, dit l’Éternel, et n’écoutent pas la voix du premier signe, ils croiront à la voix du dernier signe. S’ils ne croient pas même à ces deux signes, et n’écoutent pas ta voix, tu prendras de l’eau du fleuve, tu la répandras sur la terre, et l’eau que tu auras prise du fleuve deviendra du sang sur la terre…
 L’Éternel dit à Moïse : En partant pour retourner en Égypte, vois tous les prodiges que je mets en ta main : tu les feras devant Pharaon. Et moi, j’endurcirai son cœur, et il ne laissera point aller le peuple. ».

Dieu devait endurcir le cœur de Pharaon pour qu’il puisse voir tous les signes et les prodiges que Dieu avait mis dans la main de Moïse.

Dieu ayant recommandé Aaron à Moïse et s’étant révélé à Aaron, les deux s’étaient donc rencontrés et formés équipe. C’est alors qu’ils s’étaient présentés au peuple d’Israël au travers des anciens d’abord, selon qu’il est écrit aux versets 29 à 31 : « Moïse et Aaron poursuivirent leur chemin, et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Aaron rapporta toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il exécuta les signes aux yeux du peuple. Et le peuple crut. Ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, qu’il avait vu leur souffrance ; et ils s’inclinèrent et se prosternèrent. ». 

Il nous est dit qu’ils s’étaient d’abord adressés aux anciens, avant de se présenter à tout le peuple pour lui rapporter les paroles de l’Éternel et exécuter les signes que Dieu avait donnés à Moïse. Le texte nous rapporte bien que, lorsqu’Aaron et Moïse avaient fini de rapporter les paroles de Dieu et exécuter les signes, le peuple avait cru, il n’avait pas ridiculisé les signes ainsi faits par Moïse et Aaron. Le peuple ne les avait pas ridiculisés. Et comme je vous le disais dimanche passé, « ridiculiser les œuvres du Saint-Esprit, dans le but d’empêcher aux autres de croire en Dieu, constitue le blasphème contre le Saint-Esprit ».

En regardant le processus de dévoilement des paroles de l’Éternel et les signes qui les accompagnaient, Dieu avait voulu que ce soit d’abord les anciens qui soient convaincus de son œuvre par Moïse et à Aaron, afin que ceux-ci les accompagnent et les soutiennent devant tout le peuple. C’est pourquoi le peuple avait aussi spontanément cru, s’était incliné et s’était prosterné. Tout le peuple avait d’abord cru, même si dans la suite des évènements, les choses n’avaient pas été faciles. Car, aussitôt que Moïse et Aaron s’étaient présentés devant Pharaon, que celui-ci avait endurci les conditions d’esclavage des enfants d’Israël. Ce qui avait fait que certains murmurent et disent qu’il aurait été mieux pour eux de demeurer dans les conditions d’avant. Pharaon leur avait rendu la vie plus difficile qu’avant et le peuple avait regretté l’action de Moïse et Aaron auprès de Pharaon.

Mais, Dieu avait prévenu Moïse. Dieu le lui avait dit. C’est cela qui me fait vous dire que, il n’y a rien qui arrive à un enfant de Dieu, sans qu’il ait été averti. Si un enfant de Dieu est surpris par les évènements qui lui arrivent, cela signifie qu’il est un enfant de Dieu qui n’est pas instruit par la parole de Dieu ; ce qui veut dire que celui-ci ne consulte pas la parole de Dieu. Un enfant de Dieu doit être averti de tout ce qui doit lui arriver, au travers de la parole de Dieu qu’il est appelé à lire assidument. L’avertissement de tout ce qui doit arriver à un enfant de Dieu est contenu dans la parole de Dieu. Lorsque nous voyons des gens qui sont facilement ébranlables par les évènements de la vie, lorsque nous en voyons qui se découragent, démissionnent ou rétrogradent, nous devons comprendre qu’il s’agit là des gens qui ne consultent pas la parole qui contient pourtant tous les avertissements.

Tout ce qui doit arriver à un enfant de Dieu a été dit dans la parole, afin que nous soyons toujours en éveil, en s’attendant à cela. Je vous réitère donc que, lorsque vous voyez quelqu’un dit enfant de Dieu, se lamenter face à une épreuve, il est à comprendre que celui-là, soit il a oublié le conseil ou l’avertissement de Dieu, soit alors que celui-ci est tout simplement ignorant du conseil de Dieu relatif à la situation dont il s’agit. Dieu nous a tout dit ; il a tout dit. Il n’avait pas dit à Moïse que, aussitôt qu’il parlera à Pharaon, celui-ci laissera aller son peuple ou alors qu’il tomberait sur ses genoux pour l’adorer. Non ! Lorsque Moïse avait commencé à exécuter les miracles que Dieu avait mis dans sa main, Pharaon avait plutôt fait venir ses magiciens, afin de contrecarrer l’action de Moïse. Ces magiciens avaient aussi fait les mêmes miracles que Moïse avait faits, comme pour le narguer.

C’est au fur et à mesure que la séance des miracles se poursuivait, que Dieu avait démontré sa supériorité devant les magiciens. Ces derniers s’étaient obligés à un certain niveau, à dire à Pharaon que, les signes effectués par Moïse relevaient de la main de Dieu, parce qu’ils ne pouvaient plus tenir la concurrence avec Moïse. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec les prophéties faites par les faux prophètes à travers le monde. Et ici au Cameroun, vous avez vu le cas du faux prophète John CHI de BUEA dans la région du Sud-Ouest dont les prophéties sont fausses. Sa prophétie portant sur un cas de mariage a été contrariée par les délivrances prophétiques qui sont une véritable œuvre de Dieu au Tabernacle de la Liberté. Ces faux prophètes font aujourd’hui usage de fausses prophéties, ils fabriquent eux-mêmes des prophéties depuis que Dieu a anéanti le mysticisme.

Il me souvient que j’ai vu dans une vidéo, le cas d’une femme au Nigeria, qui était spécialisée à aider les faux prophètes à accomplir des miracles par une prétendue guérison de son bras cassé et écourté. À chaque campagne de délivrance, elle se révélait comme une malade ayant reçu la guérison de son bras qui avait retrouvé sa taille normale. Mais, malheureusement pour elle, quelqu’un avait remarqué que c’est chaque fois cette même femme qui présente un bras court, qui se rallonge suite à une séance de prétendue guérison. Voyez-vous une telle farce ? Actuellement que le démon du mysticisme ne peut plus les assister, ils continuent de forcer à accomplir des prétendus miracles et des signes. Ils mentent.

Dieu est le Tout-Puissant. C’est lui qui est au-dessus de tout. C’est lui qui a tout créé y compris le diable et ses démons. Ils ne peuvent donc pas être au-dessus de lui. Je vous dis que Dieu est au-dessus de tout et il peut tout. Vous devez lui faire confiance. Il dit dans sa parole que rien ne lui est impossible. Même comme le diable essaye de le rivaliser, il ne peut pas tenir jusqu’au bout. Qu’il s’agisse des prophéties ou des miracles, on les voie partout, mais on sait ce qui est de Dieu et ce qui n’est pas de Dieu. Je vous avais dit que, lorsque j’avais cru, je faisais les prophéties comme le faisait le prophète T.B. Joshua. C’est une expérience merveilleuse que d’aucuns peuvent prendre pour de la magie. C’est tellement passionnant que, vous pouvez être en train d’échanger avec un tiers et connaître ce qu’il pense dans son cœur. Dieu me rendait capable de savoir ce qu’un interlocuteur pouvait se dire dans son cœur pendant que j’échange avec lui.

Mes interlocuteurs étaient généralement dépassés de constater que je pouvais leur dire ce qu’ils pensaient dans leur cœur. Mais Dieu a mis fin à la prophétie dans ma vie chrétienne, au point où ce n’est que très occasionnellement que je peux voir des choses. J’ai compris que Dieu a remplacé les prophéties par les délivrances prophétiques qu’on ne trouve nulle part ailleurs et qu’on ne peut pas imiter, parce qu’il n’est pas évident de les gérer. Je crois que Dieu a choisi ce phénomène parce que les autres domaines à l’exemple de celui des prophéties sont déjà pollués de beaucoup de faux. Voyez-vous que même sur les délivrances prophétiques, les gens s’organisent pour « faire le démon », et faire croire que ce sont les délivrances prophétiques. Ce phénomène n’est pas facile à imiter et à gérer, je vous le dis. Dieu l’a mis en place parce qu’il s’agit d’un phénomène inimitable.

Comme Dieu avait fait avec Moïse, les agents de Satan avaient été capables de faire des miracles jusqu’à un certain niveau. Mais, à partir d’un certain seuil aussi, ils ne pouvaient plus tenir. C’est le cas avec le phénomène des délivrances prophétiques. Les agents du diable pouvaient faire autant les prophéties que les miracles, et Dieu les a cloués par les délivrances prophétiques qui sont des signes inimitables comme je vous le dis.

Pour revenir au cas de Moïse, ce sont les anciens du peuple d’Israël qui avaient été les premiers à entendre les paroles de l’Éternel et à voir les signes que Dieu avait mis dans la main de Moïse. Ils avaient confirmé que Dieu les avait effectivement visités. Lorsque je méditais sur ce texte, au regard du comportement des anciens qui avaient spontanément cru en ce que Moïse et Aaron leur avaient rapporté, j’ai déduit que c’est le manque de maturité spirituelle qui fait problème dans notre communauté, et qui permet que certains ridiculisent les œuvres que le Saint-Esprit fait en ce lieu. Les anciens au temps de Moïse, avaient vu les œuvres du Saint-Esprit et la Bible nous dit qu’ils avaient cru. Ils savaient donc à partir de là que la délivrance était assurée et ils avaient finalement vu ladite délivrance. Ils avaient cru aux signes, mais ils avaient douté après, par les épreuves et les souffrances qu’ils avaient continuées à vivre. Ils ignoraient qu’on peut encore passer par des tribulations après une délivrance.

Ils n’avaient pas encore su que, même lorsque Dieu délivre un sujet, celui-ci peut encore passer par des épreuves. Ce sont des gens qui étaient nés dans l’esclavage et qui n’avaient connu que la souffrance. C’est pourquoi pour eux, lorsqu’ils ont entendu parler de délivrance, ils se sont dit qu’ils ne devaient plus connaître la moindre souffrance. Ils croyaient qu’ils entreraient directement dans la vie du paradis. Ils avaient, je pourrais dire, le message ou la connaissance du faux message que les faux prophètes annoncent dehors. Ces derniers enseignent que, quand tu crois en Jésus, tu deviens riche, tu as quitté les problèmes de cette terre. Cela fait penser à celui qui séjourne au Cameroun actuellement du nom de Raoul WAFFO. Il organise des croisades pour l’enrichissement. C’est pour escroquer l’argent des pauvres.

Les enfants d’Israël et notamment leurs anciens n’avaient pas encore compris qu’on peut être sauvé et connaître la délivrance de Dieu, mais passer encore par les souffrances, les persécutions ou les tribulations, par le désert en un mot. Ils sont passés par là à leur époque, afin que nous autres aujourd’hui soyons enseignés et instruits. Dieu nous fait comprendre qu’il ne s’arrête pas sur les miracles ou sur les délivrances. Il nous forme en nous faisant passer par des épreuves. Il souhaite que, lorsqu’il veut accomplir une grande délivrance, ceux qui sont mûrs puissent promptement croire et supporter le travail qu’il envisage. C’est ce qui s’était passé avec les enfants d’Israël dans le cas que nous étudions. Les anciens avaient vu les signes et ils avaient cru selon qu’il est dit dans Exode 4 au verset 29. Les anciens et le peuple avaient cru, ils n’avaient pas ridiculisé les signes qu’ils avaient vus ; ils n’avaient pas ridiculisé les œuvres du Saint-Esprit. Vous pouvez donc comprendre que vous avez besoin de murir.

Lorsque je parle de murir ici, il ne s’agit pas d’être âgé, il ne s’agit pas d’avoir cinquante ans ou plus. Il s’agit d’acquérir la maturité spirituelle qui s’obtient par l’accumulation de la parole de Dieu, au moyen de la lecture et la méditation de celle-ci, et de la mise en pratique des enseignements reçus. Je vous dis que, pour murir spirituellement, vous avez besoin de manger de la nourriture spirituelle. Et comme je l’ai dit plus haut, ce qui fait que la plupart d’entre vous soient ébranlables devant les épreuves ou qu’ils soient chancelants et connaissent une marche chrétienne en dents de scie, c’est le manque de maturité spirituelle, et donc le manque de nourriture spirituelle qui signifie la carence de la consommation de la parole de Dieu. Ils ignorent ce que Dieu a prévu pour eux, ils l’ignorent.

Les amis, depuis le début de cette année 2022, je vous ai dit que ce livre qu’on appelle la Bible doit être lu et médité jour et nuit tous les jours. Vous devez maîtriser ce livre dans lequel Dieu nous a tout donné et tout dit. Si vous êtes instruits par ce livre, vous ne serez point ébranlés face aux épreuves et autres situations. Rien ne pourra vous surprendre. Vous devez donc comprendre que vous vous retrouvez à ridiculiser ce que Dieu fait en ce lieu à cause du manque de maturité spirituelle. Je vous dis que vous n’êtes pas mûrs, vous n’êtes pas anciens. Je ne parle pas de votre ancienneté à l’église ; vous n’êtes pas anciens dans la maîtrise de la parole de Dieu. Et la parole de Dieu, vous l’avez bien et en abondance ici. Regardez que, lorsque Moïse et Aaron avaient rassemblé les anciens, c’est d’abord la parole qu’Aaron avait rapportée aux anciens avant de leur montrer les signes.

Comme vous pouvez le voir plus généralement, c’est après les enseignements et/ou les prières élevées à Dieu que Dieu envoie des signes en confirmation de ce qui a été enseigné ou ce qui a été élevé à Dieu dans la phase de la prière. Il s’agit donc de la même méthode, la même méthode que Dieu utilise ici. Mais malheureusement, vous vous comportez comme ces scribes, ces pharisiens et ces religieux au temps de Jésus dont il est question dans l’évangile de Matthieu au chapitre 12, du verset 22 au verset 24. Il y est écrit ce qui suit : « Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. Toute la foule étonnée disait : N’est-ce point-là le Fils de David ? Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. ».

Il y a beaucoup de scribes et pharisiens parmi vous. Plusieurs mettent en doute les délivrances prophétiques même lorsqu’ils en sont concernés dans un point sensible de leur vie. Ils s’expriment exactement comme ces scribes et ces pharisiens en disant que les enfants que Dieu utilise exagère, qu’ils mentent ou qu’ils disent des choses d’eux-mêmes. Les scribes et les pharisiens avaient ridiculisé l’œuvre du Saint-Esprit par leur réaction décrite au verset 24 où ils ont dit que Jésus chassait les démons par Béelzébul. Et Jésus en retour leur avait dit ce qui est écrit aux versets 30 à 32, à savoir que :

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. »

C’est pour cette raison que je vous ai expliqué que, « ridiculiser consciemment les œuvres du Saint-Esprit dans le but d’empêcher aux autres de croire en Dieu », c’est cela le blasphème contre le Saint-Esprit. Je sais que certains parmi vous, vous pouvez vous retrouver dans le péché du blasphème contre le Saint-Esprit sans que cela soit dans votre conscience, mais simplement parce que vous avez été entraînés par les autres. Mais lorsque cela est fait dans votre conscience, et en plus dans l’intention que les autres ne croient pas, c’est alors que vous êtes dans le péché du blasphème. Il faut bien-entendu relever que, lorsque vous êtes entraînés par les autres, cela a le risque de devenir pour vous une habitude qui induirait que vous le fassiez dans votre conscience. Vous seriez donc en train de blasphémer. Qui vous pardonnerait un tel péché ? Jésus a dit dans le verset 32 mentionné ci-dessus que personne ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir, ne vous pardonnera un tel blasphème.

Dans le cas de Moïse et Aaron, nous voyons que les anciens du peuple qui avaient vu les signes étaient les premiers à croire. Je ne sais pas pourquoi, plusieurs parmi vous, vous avez été intoxiqués par certains autres. Est-ce que parce que nous avons commencé à voir ces signes ensemble, dans un mélange d’anciens (par rapport à la durée dans l’église), de nouveaux (par rapport à ceux qui venaient d’arriver à l’église), et des incroyants qui sont encore des païens ? Oui, je dois avouer que les délivrances prophétiques nous ont tous surpris. Ce phénomène n’avait pas commencé dans le secret comme ce fut le cas avec Moïse lorsque Dieu lui indiquait les signes et les prodiges à faire. Au moins Moïse avait vu cela avant tous les autres ; alors que pour ce phénomène des délivrances prophétiques, nous l’avions tous découvert au même moment ici à l’église. Je continue de croire que c’est à cause de cette réalité que les intoxications avaient circulé et contaminé plusieurs parmi vous. Le Seigneur m’avait même vite permis de comprendre rapidement ce phénomène, afin que je mette les uns et les autres en garde.

J’avais dit, et cela est lu dans les annonces, que les uns et les autres évitent de discuter des révélations des délivrances prophétiques parce que nous ne les maîtrisons pas, au risque de tomber sous le coup du blasphème contre le Saint-Esprit. Cette disposition a été prise pour éviter aux uns et aux autres de blasphémer. Mais malgré cette disposition, les gens sont toujours disposés à faire des commentaires et des discussions sur ces délivrances. Tout se passe comme si vous avez les oreilles bouchées. Un tel comportement n’est pas opportun et n’est pas bien. Car, lorsque Moïse et Aaron avaient exécuté les signes devant le peuple, les anciens avaient spontanément cru, ils n’avaient pas blasphémé. Il est écrit qu’ils avaient cru, ils n’avaient pas ridiculisé ni blasphémer.

En vous parlant de la sorte, je voudrais attirer l’attention des uns et des autres sur l’importance de la maturité spirituelle et vous encourager à rechercher celle-ci par la consommation abondante de la parole de Dieu. Je vous encourage à grandir dans votre chrétienté au lieu de demeurer des enfants dans la foi. Souvenez-vous que nous sommes en guerre comme Emmanuel MACRON l’avait dit, et vous avez besoin d’être affermis et stables dans votre foi pour combattre. Car, si nous n’avons pas d’anciens dans l’église qui comprennent ce que Dieu est en train de faire, et où il nous conduit, il est à se demander comment ferons-nous pour nous en sortir ? Voyez-vous, en ce qui concernait Moïse, Dieu avait d’abord formé un noyau en ajoutant Aaron à Moïse et puis les anciens, pour que ce soit ce noyau qui puisse diriger le mouvement de libération du peuple d’Israël.

Dans notre contexte, il n’existe pas encore des gens mûrs ou matures qui comprennent ce que Dieu fait en ce lieu, et qui sont prêts à le soutenir. Je vous invite à grandir et à murir. Et pour ce faire, vous devez manger la parole de Dieu qui vous est enseignée, mangez-là au lieu de la critiquer ! Consommez abondamment la parole qui vous est enseignée, c’est elle qui vous fera grandir. Je sais tout de même que plusieurs ne veulent pas accepter de s’appauvrir afin de vivre dans la mentalité d’appauvrissement en s’abandonnant à Dieu. Il est à comprendre que cela ne relève que l’immaturité spirituelle. Ceux-là démontrent qu’ils ne sont pas mûrs, qu’ils n’ont pas la parole de Dieu. C’est pourquoi ils ne comprennent pas qu’il faille tout abandonné entre les mains de Dieu. Retenez que c’est cela le secret. C’est le secret.

Murissez pour former équipe avec votre dirigeant ! Murissez, murissez, murissez, au nom de Jésus-Christ !

Amen !

 

 

 

 

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