[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS D’AVRIL 2022 (VENDREDI 1er AVRIL 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (15e partie)

À la suite du message prêché par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, l’Éternel Dieu a saisi les esprits ci-dessus, pour l’interpellation et la remise à niveau des fidèles appelés à être ses esclaves.

**CAS DE LA « MANIVELLE DE L’INDÉPENDANCE » ET DU « ROULEAU PERSONNEL »

 — « LA MANIVELLE DE L’INDÉPENDANCE », elle fait partie des esprits qui freinent la course du chrétien, et conduisent à l’égarement. Saisi dans le corps d’une jeune dame, cet esprit a fait savoir qu’il a pour compagnon l’esprit symbole du rouleau des programmations personnelles établies par les fidèles. Précision a surtout été faite que la ‘‘manivelle de l’indépendance’’ n’est pas encore ‘‘l’indépendance’’, mais qu’elle y aboutit, si rien n’est fait.

Nous avons appris que l’indépendance est flagrante et observable par tous chez le croyant qui en fait preuve. Autrement dit, quand quelqu’un est indépendant vis-vis de Dieu, tout le monde le voit et tout le monde le sait, y compris le concerné. Par contre, l’esprit dit de « Manivelle de l’indépendance » agit de manière plus subtile, de façon moins accentuée, en douceur, et passe quasiment inaperçu. Ainsi, quand une personne est animée par la « Manivelle de l’indépendance », elle ne s’en rendra pas tout de suite ou automatiquement compte, encore moins les personnes qui l’observent. Seul Dieu le sait, et seul un véritable homme de Dieu (celui qui s’est fait l’esclave de Dieu) peut le savoir et le détecter. Seul le véritable serviteur (esclave) de Dieu peut voir que le concerné est encore accroché aux choses de ce monde (enfants, richesse, réputation, etc.), qu’il dépend encore de lui-même, et compte encore sur ses propres ressources.

Quand un chrétien qui se croit engagé sera donc informé qu’il est encore affecté par la « Manivelle de l’indépendance », et qu’il n’est pas encore véritablement esclave de Dieu, il pourra s’en étonner. « Je ne suis pas concerné par le cas de ceux qui sont conscients de leur état d’indépendance (la révolte et la rébellion ouverte) vis-à-vis de Dieu. J’agis plutôt contre ceux qui veulent se démarquer et s’épanouir dans le Seigneur. Je les freine en m’accrochant à ce qu’ils aiment, sans qu’ils s’en aperçoivent. Je fonctionne comme un virus qui fait dépérir sa victime, mais tout en la maintenant en vie, pour vivre à ses dépens. C’est pour cela que je suis discrète. À force du dépérissement que je cause dans les vies, on finit souvent par voir l’origine du mal, et à me détecter », a déclaré la « Manivelle de l’indépendance ».

Si on ne se ressaisit donc pas tôt, si on ne localise pas promptement l’action de la « Manivelle de l’indépendance », on va directement tomber dans l’indépendance. Une fois qu’on est indépendant, on sait consciemment qu’on fait les choses non selon Dieu, mais d’après notre propre intelligence, nos propres pensées, notre propre logique, nos propres prescriptions. Une fois qu’on devient indépendant, on sait clairement qu’on suit ses programmations ou sa bible personnelle, on est conscient qu’on ne dépend pas de Dieu, qu’on n’est pas son esclave. Il nous a été rappelé que conserver la moindre inquiétude au sujet de sa famille charnelle (mari, enfants, etc.) empêche au chrétien de prendre la position ou le statut d’esclave de Dieu, duquel nous devons dépendre, et non de quelqu’un d’autre. Quand un parent pense par exemple à ses enfants dans le sens de l’inquiétude et des soucis, quand bien même il prétendrait prier pour ceux-ci, il doit savoir qu’il est animé par la manivelle de l’indépendance. Il a été observé que certains parents prétendent qu’ils ont confié le sort de leurs progénitures, ou qu’ils ont remis ces derniers entre les mains de Dieu, cependant ils s’inquiètent, parce qu’ils ont l’impression que Dieu ne les entend pas, ou ne les a pas exaucés. Une telle attitude est caractéristique de la manivelle de l’indépendance.

Pour ne plus être influencé par la « Manivelle de l’indépendance », insistance a été fait quant au fait que le chrétien doit réellement se faire l’esclave de Dieu, en appliquant le passage de Galates 2 : 20 (« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi »), et lui associant celui de Galates 5 : 22-23  mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n’est pas contre ces choses ».Portons le fruit de l’Esprit, pour une bonne santé spirituelle. Soyons constants dans la douceur, la patience, la fidélité, etc.

La « Manivelle de l’indépendance » a aussi précisé que quiconque se dit esclave de Dieu doit maîtriser sa langue, pour ne pas en faire un outil de distribution du venin mortel dont parle Jacques 3 : 7-11. Par conséquent, si nous disons que nous sommes esclaves de Dieu, sourds et aveugles, nous ne devons pas livrer nos oreilles à n’importe quoi, de crainte que nous ne mettions aussi à vociférer du n’importe quoi. Nous devons alors nous abstenir d’être des sources ou des relais de commérage, de colportage, de bavardage inutile. Il faut absolument s’abstenir de commérer, d’autant que des détournements de sens s’y ajoutent souvent. Sachons fermer nos oreilles et nos bouches ! N’oublions pas que la chrétienté se révise à la seconde, et qu’on peut soit s’améliorer, soit se détériorer, à cause des choses que nous entendons, à cause de ce qui sort de nos langues. N’oublions pas que les esprits impurs sont aux aguets 24h/24, attendant la moindre occasion pour nous avoir.

— « LE ROULEAU PERSONNEL », cet esprit renvoie aux programmations personnelles des fidèles. Il peut s’agir des passages bibliques préférés, ou des instructions que les uns et les autres sélectionnent et appliquent à leur convenance, à leur avantage, mais en décidant délibérément de négliger ou de ne pas faire cas de tout le reste, de tout ce qui ne les arrange pas. Quand on s’est déjà fait son propre rouleau des programmations, des ambitions et des projets, on pense qu’on est en position ou en droit de de négocier avec Dieu, de lui faire des propositions et d’engager des discussions avec lui, dans une sorte de « chrétienté modernisée », qui se résume à avoir la belle vie, le bien-être et l’aisance sur la terre. Quiconque a son ‘‘rouleau personnel’’ ne saurait dire qu’il est esclave de Dieu, ou qu’il lui demeure fidèle, non !

Il a été relevé que le rouleau des programmations renvoie chez certains au partenaire potentiel et idéal de mariage, d’où leur manque de décision ferme à suivre Dieu, d’où leur chrétienté évasive, basculante et en dents de scie. Puisque le rouleau des uns contient la date imaginaire de célébration de leur mariage, ils se sentent menottés et perdent goût à la chrétienté. Les contenus et la contenance des rouleaux varient selon les individus, certains en ont pour 50 pages, d’autres pour 100, 200, 300, 1000 pages, etc. Que chacun s’en débarrasse ! Aussi, que ceux qui ont des dettes les remboursent, car la Bible nous recommande de rien devoir à personne, si ce n’est de nous aimer les uns les autres (Romains 13 : 8).

Amen.[:]

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