[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS D’AVRIL 2022 (SAMEDI, 02 AVRIL 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS
Les esprits ci-dessus ont interpellé les fidèles en ce jour, en rapport au message prêché par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA. De ces différentes interpellations, nous retenons d’abord que les pères fondateurs ont déclaré qu’ils vivent pour faire le mal, car leur passe-temps favori consiste à empêcher le sourire des hommes, à répandre les lamentations, les grincements de dents et les pleurs tout autour d’eux. Les pères fondateurs ont également signalé qu’ils sont déterminés à ruiner le Cameroun, qui les échappe cependant, malgré les multiples programmations conçues pour l’affaisser.
Des diverses interpellations, nous retenons ensuite que lorsqu’on continue à avoir à ses propres programmations, son propre rouleau des ambitions, sa propre corbeille de projets, on n’est ni pauvre ni esclave de Dieu. Tant qu’on ne se débarrasse pas de son rouleau de programmations personnelles, tant qu’on est habité ou animé par la manivelle de l’indépendance, on ne peut non plus dire qu’on est esclave de Dieu. Ceux qui préservent leurs rouleaux personnels seront des terreaux fertiles pour le péché, en l’occurrence la fornication ou l’impudicité. Les fidèles qui ont fait de mauvais mariages ont été invités à ne plus perdre du temps à y penser, car ils doivent laisser le passé au passé, et avancer au présent avec Dieu.
Ne détenons plus rien des choses qui appartiennent aux pères fondateurs. Pour cela, dissocions-nous du péché sous toutes ses formes, et soyons réellement des aveugles, des sourds, des muets, bref des esclaves de Dieu. En tant qu’esclaves, ne prétendons donc pas que nous voyons mieux que Dieu en ce qui concerne nos vies, et laissons de côté toutes formes d’inquiétudes, y compris les inquiétudes liées à l’idée d’un éventuel emprisonnement du révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA par les ennemis de Christ.
Les personnes qui ont blasphémé contre les délivrances prophétiques ont été appelées à s’en repentir, étant donné qu’elles ont réellement insulté, ridiculisé et méprisé Dieu. Nous avons aussi compris que lorsqu’on n’obéit pas promptement à Dieu de manière à abandonner les faux mariages (le concubinage légalisé, polygamie), par exemple, on sera rattrapé par un tel acte de désobéissance à l’avenir, et cela créera en nous des frustrations supplémentaires. Il vaut donc mieux obéir à Dieu sur le champ, et quitter les mauvaises unions tête haute, en héros ou en héroïne de la foi. Il est sage d’obéir à Dieu immédiatement, de crainte d’adopter une attitude de blasphème, et de le payer cher à l’avenir. Ne gardons pas rancune aux esprits quand nous sommes interpellés, mais acceptons-les reprochons et corrigeons-nous ! Si nous trébuchons, repentons-nous aussitôt, relevons-nous, reprenons et continuons la course chrétienne.
Nous avons également appris que nous ne devons pas permettre que nos oreilles soient souillées par ceux qui critiquent, murmurent, ridiculisent ou méprisent les délivrances prophétiques. Stoppons les blasphémateurs et ne restons pas bouche close ou fermée, sachant que qui ne dit rien consent. Quand une conversation relève donc du blasphème, dénonçons-la aussitôt.
Nous avons également été invités à cultiver l’amour et à produire le fruit de l’esprit, selon qu’il est écrit : « mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5 : 23-23). Ces fruits forment et constituent le caractère chrétien. Soyons fidèles à Dieu. Tous les fruits de l’esprit doivent être en place, car ils sont solidaires et indissociables. Lorsqu’un seul de ces fruits manque, la chrétienté est défaillante. Ne prétendons donc pas que nous avons ces neuf fruits en nous, mais en des proportions amoindries, car avec Dieu, c’est oui ou non, il n’y a pas de demi-mesure. On ne peut pas dire qu’on a un peu de haine et un peu d’amour, un peu de trouble et un peu de paix, un peu de patience et un peu d’impatience, etc. On ne peut non plus prétendre qu’on a la joie, alors qu’on n’a pas la paix. Quand on n’a pas la paix, on ne peut non plus dire qu’on est fidèle, car la paix c’est Jésus, et c’est de lui que nous avons la paix, selon qu’il est écrit : « je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14 : 27). Ne soyons pas rancuniers, car cela est contraire à l’amour. Ne pardonnons pas du bout des lèvres, alors que nos cœurs mijotent le mal, mais pardonnons véritablement.
Il nous a été précisé qu’avoir l’amour, c’est par exemple être heureux de la prospérité d’autrui, c’est partager sa joie lorsqu’il est élevé ou béni. Avoir de l’amour, c’est élever notre prochain, sans attendre que nous soyons d’abord nous-mêmes élevés ; c’est fructifier à son avantage le capital ou les biens qu’il nous confie, sans prendre des réserves, sans assurer nos propres arrières, sans mettre de côté des pourcentages qui nous permettraient de rivaliser le rivaliser, de nous mettre au même niveau que lui. Aimer autrui, c’est assurer la multiplication de ses biens, sans assurer nos propres arrières.
Celles et ceux qui ont des caractères d’animaux (tel que le lion synonyme de fureur, de colère et d’emportement) ont particulièrement été invités à méditer sur le passage d’Éphésiens 6 : 4 : « et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur ». Les interpellations ont également été le lieu de nous rappeler que nous devons maîtriser nos langues et nos bouches, afin de ne pas en faire des outils de scandale et de malédiction, selon qu’il est écrit : « toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? » (Jacques 3 : 7-11).
Marchons au rythme de Dieu, et cessons de regarder la pendule ou la montre, estimant qu’il se fait déjà tard, qu’il faut déjà par exemple qu’on se marie. Délaissons nos « rouleaux personnels », car ces rouleaux ont pour conséquence ou pour effet de nous déprimer, de nous décourager à poursuivre la foi, de nous menotter, de nous maltraiter et de nous tuer à petit feu, de nous donner des pensées d’abandon de la foi. Dieu ne nous a pas pourtant pas appelé pour la démission, abandonnons-nous donc à lui, levons les mains pour nous laisser conduire par lui. Quand on est menotté, indépendant, ou quand on veut réaliser son rouleau de programmations, on n’est plus dégagé, mais la vie et la chrétienté nous deviennent moroses, tristes. Quand on veut réaliser son rouleau de programmations, on devient soi-même sa propre idole, puisqu’on s’appuie sur soi-même, puisqu’on compte sur soi-même et sur ses efforts personnels, sans plus compter sur Dieu.
Les parents ou les tuteurs qui ont des enfants adoptifs à leur responsabilité ont été appelés à les traiter avec amour. Traitons donc les enfants d’autrui avec amour, prenons-les comme nos propres enfants, et même plus que nos enfants biologiques s’ils sont dans la foi, car le spirituel précède et est au-dessus du physique. Évitons de jeter ces enfants dans la rue, surtout s’ils sont mineurs. En retour, les enfants ont été appelés à délaisser l’orgueil, à faire preuve de soumission, d’obéissance, d’abaissement et d’humilité envers les parents et les tuteurs, en prenant en considération la correction et les reproches qui leur sont adressés. Ces enfants ont été appelés à avoir un esprit enseignable et non rebelle, afin de changer. Pour gagner en abaissement et en humilité, les enfants rebelles ont été appelés à se souvenir d’où ils sortent, d’où le Seigneur les a tirés, dans quel contexte, dans quel milieu ils sont nés, comment ils ont grandi, et comment Dieu les a délivrés. D’ailleurs, nous avons tous été appelés à nous rappeler, et à ne jamais oublier le contexte dans lequel nous sommes nés, dans lequel nous avons évolué, et de quelle manière Dieu nous a sauvés, afin de faire de nous ses esclaves.
Les interpellations faites à l’endroit des uns et des autres nous ont aussi rappelé que nous devons être présents aux cultes, en esprit et en vérité. Recevons donc les prédications et la parole du Seigneur, en retenant ce qui est enseigné pour le mettre en pratique. Ne laissons pas nos esprits en dispersion, en divagation dans les activités séculières et professionnelles, mais ramenons-les entièrement et totalement dans la présence de Dieu. Ne bagarrons pas contre les enseignements, et contre les instructions qui nous sont données. Venons aux cultes pour rencontrer effectivement Dieu, et non pour faire acte de présence, et non comme pour contenter les yeux des gens, d’autant que le salut est personnel. Ne faisons pas la chrétienté formelle. Laissons un bon transfert et un bon héritage de la foi à nos enfants. N’oublions pas, comme le reproche en a particulièrement été fait aux mamans, que nous devons être réguliers et ponctuels dans les cultes, au lieu de trainer ou de rester à la maison, prétextant par exemple que nous avons des nourrissons fragiles, et que ceux-ci ne peuvent pas sortir de nuit.
Amen.[:]