[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS D’AVRIL 2022 (VENDREDI, 1er AVRIL 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS
PRÉDICATION : TOUT CHRÉTIEN EST UN PAUVRE ET UN ESCLAVE DE DIEU
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : ÉSAÏE 42 : 1-9, 16-19 ; JEAN 14 : 12-14 ; GALATES 2 : 7-9
Alléluia !
Prenez votre Bible et allez avec moi dans notre passage d’hier ! Ouvrons dans Ésaïe au chapitre 42 et lisons du verset 1 au verset 9 :
« Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui ; Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, il n’élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi. Ainsi parle Dieu, l’Éternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.
Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations, Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles. Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles ; Avant qu’elles arrivent, je vous les prédis. »
Nous sommes au 2e jour de ce séminaire du mois d’avril 2022. Le Seigneur sait que celui qu’il envoie comme missionnaire ou messager est quelqu’un qui lui est totalement soumis. Il est le genre que l’on appelle ESCLAVE. Il est un pauvre en esprit, mais c’est le mot esclave qui est approprié pour le désigner ou le qualifier. C’est le mot esclave qui est approprié pour nous qualifier, nous enfants de Dieu. En disant simplement que nous sommes pauvres, cela n’exprime pas bien ce que nous sommes devant Dieu. Il nous faut comprendre que nous sommes esclaves et non simplement pauvres, étant entendu que l’on peut être pauvre et ne pas être esclave. Mais au contraire, quand on est esclave, on est forcément pauvre parce qu’on ne possède rien, on n’a rien et on n’est rien.
Souvenez-vous que c’est ainsi que j’avais défini le pauvre. Je l’avais défini comme étant celui qui n’est rien sans Dieu, qui n’a rien sans Dieu et qui ne peut rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, et de ses avoirs matériels et/ou financiers. Il est donc mieux de dire que nous sommes des esclaves de Dieu. Nous sommes ses esclaves, c’est ce que le Saint-Esprit veut que nous comprenions en définitive. Si nous disons donc que nous avons donné nos vies à Jésus et que nous appartenons à Dieu, cela veut dire que nous sommes ses esclaves ou ses sujets. C’est lui qui nous conduit et nous dicte ce que nous devons faire. Et nous autres, sommes obligés de lui obéir.
Dans ce chapitre d’Ésaïe 42, il ressort qu’il nous a confié une mission. Il convient de rappeler que cette prédiction concernait Jésus-Christ, le Messie, l’Oint et Serviteur de l’Éternel, le Sauveur, dont on annonçait l’arrivée. Mais comme notre destinée est intimement liée à celle de Jésus, nous faisons donc corps avec lui, et, si « dans le rouleau il est question de lui », cela signifie que « dans ce rouleau il est question de nous ». Comme il était venu sur la terre et avait accompli la mission avant que tous les hommes y soient, et même qu’il n’avait pas parcouru le monde entier, il avait envoyé les disciples pour poursuivre ce travail de salut des hommes. Nous faisons donc partie des disciples qu’il avait envoyé, pour la continuité de son travail.
Ces paroles de Dieu que nous lisons s’adressent donc à nous comme à lui-même à son époque, et je pourrais même dire qu’elles s’adressent à nous plus fortement encore aujourd’hui qu’à son époque. Cela se justifie par plusieurs facteurs dont celui de la population qui s’est accrue, dépassant celle de son époque. Et par ailleurs, le monde n’avait pas encore évolué comme aujourd’hui, de sorte que nous avons plus de défis de nos jours qu’à son époque et à celle de ses disciples directs. Pour en citer un exemple, je pourrais dire que, l’enseignement des dépravations des mœurs par exemple s’effectue en un clin d’œil pour affecter le monde entier. Les mauvaises choses qui se pratiquent en Occident sont en même temps relayées, se voient et se pratiquent dans les fins fonds des villages en Afrique et au Cameroun. Imaginez-vous que les films pornographiques que ces gens produisent circulent dans nos pays et les petits-enfants de 3-4 ans commencent à les voir !
Voyez-vous un tel niveau de corruption morale des enfants ? Cela est bizarre. Vous voyez vous-même que les choses ont négativement évolué plus qu’au temps de Jésus et de celui des apôtres de Jésus. C’est pour cette raison que nous sommes plus qu’interpellés. Nous devons en conséquence nous disposer pour que Dieu puisse nous utiliser efficacement et puissamment pour ces temps de la fin dans ce monde devenu un village planétaire. Oui, le monde est devenu comme un village où tous les habitants se connaissent et où rien ne peut se passer sans que tout le monde en soit au courant. Souvenez-vous que lorsque par exemple, les géants de ce monde ont prétendu que Ben Laden avait bombardé les tours jumelles aux USA en 2001, les télévisions mondiales reportaient l’évènement en direct et le monde entier suivait cela à la télévision. Tous ceux du monde entier qui regardaient cela en direct ont vu comment le deuxième avion était allé percuter la 2e tour. Cela se passait aux USA, mais le monde entier l’a vécu au même instant. Vous rendez-vous compte ?
Aujourd’hui ou de nos jours, nous avons une lourde charge, le fardeau pèse beaucoup plus. Je peux maintenant comprendre les propos de Jésus à l’endroit de nous autres qui devrions le suivre dans l’accomplissement de sa mission sur la terre, dans le texte que j’ai cité hier. Il s’agit de l’évangile de Jean au chapitre 14, du verset 12 au verset 14 que nous relisons :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »
Voyez-vous, Jésus avait prévu que celui qui croira en lui fera de plus grandes œuvres que lui. C’est parce qu’il savait, je le crois, que les choses deviendront plus compliquées après lui. Et il faudrait que les œuvres de Dieu se voient de plus en plus grandioses. Jésus n’avait pas fait dans l’égoïsme pour dire par exemple que ceux qui croiront en lui ne feront que des œuvres moins grandioses que les siennes, parce que c’est lui le Maître. Non ! Il avait plutôt prévu que ceux qui croiront en lui fassent des œuvres plus grandioses encore que les siennes. Il savait que le péché se sera accru dans le monde à cause des évolutions diverses, de telle sorte que les gens dans la planète terre soient affectés à la seconde près, d’une mauvaise chose produite dans un coin du globe terrestre. Il fallait donc aussi en conséquence que, son action soit vigoureuse, puissante et grandiose pour pouvoir contrecarrer l’envergure et la vitesse de propagation du péché et de l’abomination dans le monde.
Nous avons donc besoin de nous adonner totalement, sans réserve, à Dieu, afin que celui-ci puisse nous utiliser puissamment comme il avait prévu de le faire. Nous devons nous engager sans réserve. Pour arriver à adopter une telle attitude, nous devons intégrer dans notre esprit que nous sommes les esclaves de Dieu. C’est une telle disposition d’esprit et un tel engagement qui permettront que nous sortions ceux qui sont dans l’esclavage du péché, dans l’esclavage du monde, pour la liberté. Nous devons venir au secours de ceux-là qui sont pauvres. Oh Dieu aide ton peuple à comprendre ton interpellation !
Chers amis, êtes-vous chrétiens, êtes-vous nés de nouveau ? J’ai posé la question hier à toute l’assemblée de savoir qui est esclave. Certains ont eu l’audace de se lever pour se déclarer esclaves de Jésus, esclaves de Dieu ! À l’évidence, il est apparu qu’ils sont esclaves d’autres choses sauf de Dieu. S’ils sont bien esclaves, ils le sont certainement, mais pas de Dieu. Car, un vrai esclave de Dieu impacte forcément son entourage et fait avancer le royaume de Dieu. Cela ne saurait s’ignorer. Nous sommes par exemple engagés dans un combat depuis deux ans environ, à l’occasion de la troisième guerre mondiale commencée en 2020. Combien d’enfants de Dieu, comme d’esclaves de Dieu se sont-ils engagés pour combattre au nom du salut des pauvres ? Combien ? Combien se sont opposés ou ont dénoncé le mensonge de l’heure ? Combien l’ont-ils fait ? Combien l’ont-ils fait tant au Cameroun que dans le monde entier ? Combien ?
Je crois qu’il est plus raisonnable pour moi de demander combien savent même ce qui se passe ; combien le savent depuis ces deux années ? Combien d’entre eux ont-ils su la réalité de ce qui se passe dans le monde et qui ont en conséquence pris position pour la défense de la cause de Dieu ? Combien l’ont-ils fait ? Même ceux qui sont informés comme vous, ou comme plusieurs qui étaient avec nous et qui ont démissionnés, combien parmi vous se sont-ils engagés réellement pour défendre la cause de Dieu ? Plusieurs, aussitôt qu’ils ont vu leur tête menacée, ont succombé et abandonné. Or, un esclave, lorsqu’on lui ordonne d’effectuer un travail, il ne tient pas compte de sa vie, parce qu’il n’en a justement pas. Il n’a pas de vie propre, et n’a donc rien à défendre. Ceux qui sont ou qui ont démissionné ont démontré qu’ils ne sont pas esclaves de Dieu. Pour vous autres, vous jouez au chat et à la souris avec Dieu. Vous prétendez être esclaves de Dieu, alors que vous dandinez et chancelez au point que, si vous voyez que votre tête est menacée, vous jetterez l’éponge pour dire que vous n’en pouvez plus.
Les uns et les autres jetteront l’éponge en prétextant qu’ils ne sont pas venus à l’église pour engager ou pour perdre leur tête, mais bien pour guérir de leurs maladies, pour recevoir la délivrance ou avoir une ou de meilleures condition (s) de vie. Ils diront que leur demander de s’engager pour Dieu au point de perdre leur tête ne donne pas. Ils diront que ça ne donne pas. Ils diront que ce n’est pas leur temps de mourir ou de continuer à souffrir ou à souffrir jusqu’à l’extrême. Je veux dire que plusieurs sont prêts à abandonner comme plusieurs autres l’ont déjà fait. Pour certains autres qui sont encore là, parce qu’ils n’ont pas encore rencontré de réels défis, ils prétendent être encore là, parce que leur tour n’est pas encore arrivé. Ils démissionneront aussitôt qu’ils rencontreront un véritable défi.
Si vous n’avez pas encore compris que votre vie n’est rien, qu’elle ne sert à rien, et même que vous n’avez pas de vie, à cause de votre statut d’esclave, vous abandonnerez aussi. Et vous ne pourrez pas accomplir le travail pour lequel Dieu vous a appelé. Dieu veut réaliser une grande œuvre, c’est pour cette raison que vous êtes interpellés, parce qu’il cherche des partenaires avec qui il l’accomplira. Il cherche, Dieu cherche des partenaires mais il n’en trouve pas. Tous ceux qui sont rassemblés devant lui sont des religieux accrochés à leurs intérêts personnels. Cela est terrible et dommage ! Dieu s’est toujours organisé à nous former pour être des serviteurs ou des esclaves selon son modèle et à ses standards. La plupart des esprits qui se sont manifestés depuis hier qui était le 1er jour du séminaire, sont des démons qui étaient déjà passés ici depuis des années pour nous aider à nous apprêter, mais malheureusement, ce sont eux qui reviennent encore, comme pour démontrer que nous n’avons pas progressé.
Nous nous rendons donc compte que la formation que Dieu a voulue nous donner par l’intervention de ces esprits, n’a pas été fait jusqu’à ce jour où nous sommes sur le point de prendre la dernière ligne droite. Je peux citer en exemple cet esprit appelé « la manivelle de l’indépendance ». Il est un démon qui est passé ici depuis longtemps. Je peux aussi citer un autre esprit qui est passé ici dans le même temps, « les menottes ». Ces esprits s’étaient manifestés au cours d’un enseignement pour nous former. S’ils reviennent aujourd’hui, cela signifie que la leçon n’a pas été retenue depuis ce temps-là. Je souhaite que la communication m’aide, avant le début des délivrances, à retrouver la date de la première manifestation de ces deux esprits dans notre assemblée. Par ailleurs, depuis tout ce temps, il y a une autre vague d’esprits qui travaillent à savoir, l’avertissement, les conséquences, les trésors, le serpent d’airain, etc. Ces esprits sont là depuis tous ces derniers temps, ils semblent s’éterniser et leur travail tarde à finir.
On constate que vous êtes au statu quo. Je suis sûr qu’il y a des gens qui ont déjà été interpellés par ces esprits et qui peuvent encore être interpellés à ce jour depuis que ces esprits se manifestent. Cela veut dire que nous n’évoluons pas. Pourquoi cela ? Pourquoi ça ne bouge pas ; pourquoi ça n’avance pas ? Pourquoi ne voulez-vous pas vous abandonner au Seigneur ? Pourquoi cette résistance ? Nous avons compris que plusieurs sont des blasphémateurs. Plusieurs sont des blasphémateurs au lieu d’avancer, alors que chaque fois, des annonces sont faites pour leur éviter de tomber sous le coup du blasphème par des discussions autour des délivrances prophétiques. J’avais en effet remarqué depuis longtemps que les gens se moquaient et ridiculisaient ce que Dieu fait en ce lieu, et avais demandé que des annonces soient faites à titre de sensibilisation pour vous éviter le blasphème à cause de vos discours et entretiens négatifs sur le phénomène des délivrances prophétiques. Malgré cela, les gens continuent de le faire à leur dépens, sans savoir qu’ils se condamnent. Oh mon Dieu !
Si vous aviez travaillé les domaines dans lesquels le Seigneur interpellait les uns et les autres, vous seriez certainement devenus de vrais chrétiens et auriez compris que vous êtes des esclaves de Dieu. Vous auriez compris que vous devez totalement dépendre de lui, c’est cela le pauvre. Il dépend de Dieu, il ne compte que sur Dieu et il ne peut qu’avec Dieu. C’est cela qui fait de lui l’esclave parce qu’il agit sous les ordres de son Dieu. Voilà le sens de l’esclave de Dieu. Dans le rouleau du livre il est question de lui, l’esclave. Le vrai disciple de Jésus, le vrai chrétien, doit passer par où Jésus lui-même était passé. Nous avons tous ces avertissements.
Dieu a dit au verset 9 que : « Voici les premières choses se sont accomplies, et je vous en annonce de nouvelles ; avant qu’elles arrivent, je vous les prédis. » Nous avons vu hier qu’il a fait les premières choses avec Moïse et les prophètes, ces premières choses, il les a aussi faites avec Jésus puis avec les apôtres, Pierre, Jean et Paul. Aujourd’hui, il veut les faire avec nous. Je n’invente pas ce que je vous enseigne. Allons-y lire dans le Livre de Paul aux Galates ! Lisons dans Galates au chapitre 2 du verset 7 au verset 9 : « Au contraire, voyant que l’Évangile m’avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, – car celui qui a fait de Pierre l’apôtre des circoncis a aussi fait de moi l’apôtre des païens, – et ayant reconnu la grâce qui m’avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les païens, et eux vers les circoncis. »
Nous voyons bien ici que Dieu avait confié une tâche précise à Pierre pour l’évangélisation des juifs ; et qu’il avait aussi confié une autre tâche précise à Paul pour les païens, c’est-à-dire les non-juifs. C’est comme cela que Dieu travaille : à chacun sa tâche, à chacun sa mission. Comme il avait réalisé le travail avec ces derniers, il nous a choisis, vous et moi en ces temps de la fin, pour le salut des païens, pour son œuvre ou pour son travail. C’est le même travail que Moïse avait effectué, celui de délivrer le peuple de Dieu qui était en captivité. Jésus avait été choisi pour conduire le même travail pour le monde entier alors sous l’esclavage du péché et de Satan. Nous voyons avec le cas précis de Pierre et de Paul qu’ils avaient été choisis de même, pour la délivrance des juifs et des non-juifs respectivement. C’est de cette même manière que le Seigneur nous envoie aujourd’hui, pour délivrer les nations et les peuples.
Comme je vous l’ai déjà dit hier, l’appel que Dieu nous lance n’est pas celui de nos familles, de nos villages, de nos villes ou de notre pays. C’est l’appel pour la délivrance des peuples et des nations du monde. C’est ce qu’il dit et précise au verset 6, à savoir qu’il nous établit comme la lumière des peuples et des nations. Voilà la mission que Dieu nous confie ! Nous devons donc comprendre une seule chose, nous ne nous dépendons plus nous-mêmes, nous sommes les esclaves de Dieu. Il attend simplement que nous nous disposions entre ses mains, afin qu’il nous utilise comme bon lui semble. Il nous prendra par la main comme il le dit au verset 6 pour nous guider. Que chacun de nous le laisse donc le prendre par la main et nous conduire.
Le Seigneur veut en effet que chacun de nous se laisse guider comme un aveugle, qu’il se laisse ramasser et porter comme un objet. Pourquoi résistez-vous donc, pourquoi voulez-vous revendiquer et réclamer votre indépendance et vos droits ? Pourquoi ? Écoutez, lisons ce qui est écrit au verset 16 de ce texte d’Esaïe 42 où Dieu dit : « Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent ; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine : Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point. ». Comprenez-vous cela ?
Lorsque le Seigneur me parlait à propos de ce passage, j’ai fait un commentaire et ai écrit tout à côté : « c’est mon histoire ». Je souhaite que cela soit l’histoire de tout un chacun de vous tous qui me suivez. Abandonnez-vous donc entre les mains de Dieu comme des aveugles ! Devenez donc des aveugles ! Pourquoi voulez-vous tout connaître ? Pourquoi voulez-vous avoir les détails sur vos vies ? Non, laissez Dieu vous conduire et vous orienter ! Comprenez que votre intelligence et votre réflexion sont semblables à « une idole taillée » dont il est question au verset 17 qui dit ceci : « Ils reculeront, ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux ! ». Beaucoup parmi vous marchent en fait selon leur raisonnement et leurs programmations personnelles au lieu de se laisser diriger par Dieu. Plusieurs ont pris leur intelligence comme leur dieu. C’est ce qui justifie qu’ils détiennent leur « rouleau ou leur programmation à eux ». C’est à cela qu’ils se réfèrent au lieu de s’abandonner à Dieu. Les amis, abandonnez votre bible personnelle aujourd’hui !
En lisant les versets 18 et 19, nous découvrons la confirmation que, l’esclave de Dieu est sourd et aveugle. Lisons ces versets : « Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez ! Qui est aveugle, sinon mon serviteur, Et sourd comme mon messager que j’envoie ? Qui est aveugle, comme l’ami de Dieu, Aveugle comme le serviteur de l’Éternel ? ». Voyez-vous ? J’ai encore écrit à ce sujet : « C’est mon histoire ». Nous comprenons et retenons en définitive que, le serviteur, l’esclave de Dieu est pauvre, qu’il n’a aucune possession, mais, il est aussi un handicapé. Il est un handicapé, étant donné que Dieu dit de lui qu’il est sourd et aveugle. Cette description nous fait comprendre que l’esclave, le serviteur de Dieu dépend à 100% de Dieu. C’est ce dont il est question dans tout ce que nous développons depuis hier : dépendre de Dieu à 100%.
Dieu nous démontre que seul son esclave peut être aveugle. Si vous êtes donc ceux qui voient, vous ne saurez être esclaves et pauvres. De même, si vous entendez, vous ne pouvez pas être esclaves et pauvres. Pour être pauvres et esclaves, la condition est d’être sourds et aveugles. Cela suppose que vous vous laissiez diriger par Dieu. Les amis, voilà la leçon que Dieu veut vous donner. J’ai sondé hier pour savoir qui est esclave. Ici à l’église, il y a eu seulement deux esclaves confirmés ou en devenir ; et dans la diaspora, il y en a eu deux aussi je crois. Il y avait le frère René de Côte-d’Ivoire et maman Hélène de France. Je dois préciser que ceux de l’église sont en progression. Comprenez que le Seigneur veut des esclaves à 100%. Et à cet effet, pour que vous soyez des tels esclaves, vous devez devenir aveugles et sourds. Cela veut dire que, vous ne voyez pas et n’entendez pas les autres bruits et sons qui se font dehors. Vous êtes donc connectés à une seule source, qui est votre Dieu et qui vous tient par la main.
En prenant l’exemple de nos frères et sœurs de la diaspora qui nous ont découverts par les réseaux sociaux. S’ils n’ont pas abandonné cette habitude de continuer à zapper ou surfer pour trouver d’autres sites et contacts spirituels, ils ne sont pas aveugles et sourds. Ils sont le style qui se retrouve encore à chercher où on n’a encore prêché telle ou telle autre chose, vous n’êtes pas esclaves de Dieu. Car vous cherchez à entendre et à voir ce qui a été dit ailleurs. À vous de la diaspora je dis, lorsque vous avez la conviction d’avoir trouvé ce que vous cherchiez, à savoir, LA VÉRITÉ, vous ne devriez plus continuer de chercher autre chose ailleurs. Souvenez-vous de ce que Dieu a dit à ce sujet : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. » (Jérémie 29 : 13). Si vous aviez mis tout votre cœur à chercher Dieu et que vous l’avez trouvé, pourquoi allez-vous continuer les recherches ?
Concentrez-vous plutôt sur lui, le Dieu que vous avez découvert, en considérant que vous êtes des esclaves qui sont à la fois sourds et aveugles. Ce n’est que dans cette disposition d’esprit que vous pouvez être capables d’accomplir le travail pour lequel il vous appelle : le salut de votre âme et le salut des âmes des autres pauvres en esprit dont la charge vous incombe. Rappelez-vous que c’est le sous-thème de notre séminaire : « s’occuper des pauvres en esprits, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers ». Nous avons compris à ce sujet qu’il faut préalablement être pauvres nous-mêmes et esclaves de Dieu, pour s’occuper des autres pauvres. Nous esclaves, privés de liberté, de possessions et de tout ; ne dépendons donc que de notre Maître. Comprenez cela, et que le Seigneur vous aide !
Ne continuez donc pas à voir, à entendre et à vous mouvoir. Sinon vous n’êtes pas des esclaves de Dieu. Si vous continuez à tout faire selon votre pouvoir et votre désir, vous n’êtes pas pauvres et esclaves de Dieu. Pouvez-vous vous abandonner à Dieu aujourd’hui ?
Levez-vous sur vos deux pieds pour lui dire : Mon Dieu, je m’abandonne à toi !
Amen !
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