SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS D’OCTOBRE 2024 (DIMANCHE 17 NOVEMBRE 2024), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LA VIE CHRÉTIENNE NORMALE (11e partie)

Mise sous discipline (excommuniée) depuis quelque temps, sœur Pamela NJINGA ONGBETOBTOB a été publiquement interpelée ce jour par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA. « Peux-tu nousdire pourquoi tu es dans la salle des excommuniés ? », lui a demandé le révérend. Sœur Pamela n’a rien dit, affirmant plus tard qu’il lui manque des forces pour répondre à cette question-là. Le révérend a observé qu’elle a physiquement pris du poids, mais qu’elle a maigri spirituellement.

À la deuxième question qui lui a été posée de savoir à quelle heure elle est arrivée à l’église en ce jour, elle a répondu que c’était autour de 09 heures, or le culte débute à 07 heures avec la phase d’intercession. Sœur Pamela NJINGA a argué qu’elle vient en retard aux cultes pour éviter l’impaludation, et les moustiques observés de bonne heure (et dans la nuit) dans la salle attribuée aux excommuniés.

À la question qui lui a été posée de savoir où sont ses parents, sœur Pamela a répondu qu’ils sont au ciel. Elle a également affirmé qu’elle veut les y rejoindre, et que sinon, elle ne serait pas physiquement présente à l’église. À la question qui lui a été posée de savoir à qui ses parents l’ont confiée, elle a répondu qu’en allant au ciel, son père l’a confiée, elle et ses sœurs, au pasteur qui deviendrait dès ce moment, en plus du père spirituel, leur père physique. Sœur Pamela a admis qu’elles ont souvent failli, ses sœurs à elle, à obéir au révérend. Le révérend lui a rappelé que si elle n’avait pas été adoptée par lui, au regard de ce qu’elle a fait, elle ne serait plus là. Sœur Pamela a dit qu’elle en est consciente. Tout au long de l’interpellation, le révérend n’a pas manqué de lui faire savoir que la chrétienté ce n’est pas l’intellect, mais l’obéissance aux instructions de Dieu, le plus simplement possible. Dieu instruit, on obéit, il parle, on exécute. Il ne sert donc à rien de philosopher en matière de chrétienté. Nous sommes par exemple au temps de la moisson des âmes, et nous devons nous y mettre à fond.

« Tu fus une fois ouvrière à la cellule de la Communications, tu transcrivais les messages du pasteur. Ces enseignements ne t’ont-ils pas pénétré ? ». À cette question du révérend, sœur Pamela a répondu que les enseignements l’ont touchée et qu’elle a décidé de les assimiler, sinon elle ne serait pas arrivée jusqu’à cette période. « L’enfant-ci, tu as besoin de la grâce de Dieu, parce que tu es allée souiller l’évangile dehors », lui a dit le révérend. À la question qui lui a été posée de savoir ou est-ce qu’elle travaille, sœur Pamela a répondu que son activité principale est celle de professeur, laquelle lui ouvre des opportunités pour des prestations de service dans plusieurs entreprises, à titre intellectuel. Elle a ensuite confirmé qu’elle aimerait davantage percer au plan socioprofessionnel, puisqu’elle aspire évoluer. « De toi à moi, a répliqué l’homme de Dieu, est-ce que tu permets que cette évolution soit effective, vu ce que tu fais ou ce que tu as fait dans les entreprises où tu es allée prester tes services ? ». « Jusqu’à il y a quelques semaines oui, cette évolution a été effective. Et sur le plan professionnel, les retours sont positifs. Seulement, je déplore un accident de parcours, qui me conduit où je suis actuellement », a-t-elle répondu.

Sur ce propos, le révérend s’est mis à enseigner, disant qu’il ne suffit pas de demander à Dieu la percée professionnelle, la percée financière ou dans n’importe quel autre domaine, car il faut surtout garder l’intégrité. Le révérend a donc relevé que chacun doit faire le contrat avec Dieu pour garder l’intégrité, quel que soit le niveau qu’il peut avoir, professionnellement ou intellectuellement parlant. « Je vais vous dire la vérité. Quand vous priez même pour avoir des percées, pour avoir des avancées dans ce que vous faites, si ça traine et comme ça traine souvent, c’est parce que Dieu sait que vous n’êtes encore immatures. On parlait tout à l’heure de maturité. Dieu sait que vous êtes encore immatures, et que si vous avez cette percée, vous allez gâter son témoignage. Il vous maintient dans la stagnation, c’est pour votre bien, comprenez-vous cela ? En effet, beaucoup ne sont pas mûrs ou capables de maintenir la percée, ou de gérer la prospérité que Dieu peut leur donner. Alors, comme Dieu t’aime tellement et ne veut pas te perdre, il préfère te maintenir là où tu es, pour que tu ne t’égares pas… ». Amen.