CONCRET DU SURNATUREL DU JEUDI 17 AVRIL, SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA VIE CHRÉTIENNE NORMALE (16ème partie)
À la suite du message prêché ce jour par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA et tiré de Luc 18 : 9-14, le Seigneur a saisi l’esprit personnifiant le socle de la religion. Écroué dans le corps d’un jeune homme et répondant aux questions posées par le révérend, cet esprit a déclaré ce qui suit :
« …C’est moi qui oppresse. On ne me presse pas. J’oppresse les humains, je suis le socle, le roc de la religion, c’est-à-dire le péché. Je me manifeste de plusieurs façons. J’ai plusieurs façons de me présenter dans la vie de celui-là qui prétend être chrétien… C’est pour cela que je dis que je suis le péché. Je suis sous différentes formes, telles que : l’hypocrisie, le mensonge, les calomnies, etc. J’existe sous toutes les formes, et c’est ce qui fait de moi le roc. Ma première casquette, c’est le moi, toujours le moi. Avec le moi, je ne passe pas inaperçu dans la vie de l’humain, du religieux. Tu as vu celui qui priait (le pharisien), il a dit quoi ? Il a dit que nul n’est comme lui, qu’il est le meilleur des hommes. Vois-tu pourquoi je te dis que je suis incontournable ? C’est le moi qui fait ma rigidité, ma solidité. Ayant le moi, à qui tout fidèle s’adresse-t-il quand il dit qu’il est en train prier ? Un tel fidèle s’adresse-t-il à votre Type (Jésus-Christ) ou à lui-même ? Un tel fidèle s’adresse à lui-même, puisqu’il est lui-même son propre Dieu. Il est lui-même devant l’audience, il comparaît et il juge, et il est relaxé, purement et simplement. Il n’est pas coupable, ceux qui sont coupables, ce sont les autres. Ce sont les autres qui sont toujours en faute, et lui il a raison.
« Tu vois donc que j’ai raison d’être le socle de la religion. La religion n’existe pas, si moi je n’existe pas. C’est moi qui fais du religieux ce qu’il est, avec mes différents formes ou casquette, parce qu’une fois que je tombe avec mes différentes casquettes, c’était bon ! Le religieux n’accepte jamais qu’il tombe (qu’il est en faute), car s’il admet qu’il tombe, qui va encore accuser les autres ? Qui sera encore juste ? Le religieux se dit : ‘‘C’est moi le seul juste, je suis juste et on me porte toujours préjudice. On me cause toujours du tort, alors que je suis juste. Qui peut me juger, si ce n’est moi-même ?’’ Mam’selle (s’adressant à Marie KADIEBWE), es-tu là ? Ne vous inquiétez de rien, si on tue le petit frère de mam’selle, on va simplement dire que votre pasteur l’a vendu… J’aimerais poser une question au chef de famille (Jean Marc LOUSSOLOKOTO). Chef de famille, as-tu suivi la prière de celui qui avait le visage contre le sol (le publicain, dans le passage de Luc 18 : 9-14) ? Tu as suivi sa prière. Tu devrais normalement acquérir cette prière. Tu voudrais que ta maison soit sauvée, n’est-ce pas ? Si tu veux que la maison soit sauvée, il faudrait que toi-même tu sois un miroir pour ta maison. Tu sais que tu es reprochable, non ? Essaie donc maintenant d’être un miroir pour ta maison, afin qu’au travers de toi, de tes gestes, de tout ce que tu peux faire, elles (la mère et les sœurs) puissent se mirer, et tu verras que celui qui est en débandade (le cadet rebelle) va revenir. Il reviendrait, non pas à cause de ta force physique, mais à cause de la puissance de celui que tu n’oses regarder (Jésus-Christ) ….
« Tu as vu (s’adressant au révérend) un exemple, non ? Tu as vu un exemple à travers la fillette de tout à l’heure (Marie KADIEBWE). J’ai dit que j’ai différentes casquettes. Parmi ces casquettes, on peut citer les murmures, les lamentations, le mensonge, l’hypocrisie, etc. Ce sont mes casquettes, elles font de moi le socle de la religion. Les gens que j’influence sont nombreux ici. Le père en orange-ci (Roger SANGUEU), qu’est-ce qui préoccupe ta conscience ces jours-ci ? (- Papa Roger : je ne peux pas dire… Je n’ai pas une préoccupation spéciale. Ce sont les problèmes de la vie, je les supporte). Donc cela veut dire qu’il y a quand même des préoccupations. Essaie donc de nous en énumérer au moins deux (- Papa Roger : je sais que pour le moment, j’ai des problèmes financiers, problèmes que je traverse pour le moment). Tu vois donc que c’est une de tes préoccupations. Peux-tu nous en ajouter une ou deux pour qu’on puisse te situer ? (-Papa Roger : Il y a aussi la situation de ma structure, qui me préoccupe aussi). Fais nous part de la préoccupation qui ne tourne pas autour de l’argent (-Papa Roger : il y a aussi la maman, le problème de la maman qui dit avoir des visions. Je n’ai même pas de mots pour expliquer cela, parce qu’avant-hier, elle a failli piquer une crise, quand elle a fouillé ses pièces personnelles sans les trouver. Je lui ai fait savoir que ce sont les choses du monde, qu’on peut s’en passer, qu’on peut en faire d’autres…)
En prenant la parole et tout en exhortant l’ensemble de l’assemblée, le révérend a entamé un échange avec Jean-Marc et sa famille.
« Le religieux pense qu’il a toujours raison et que ce sont les autres qui ont tort. Le religieux dit : ‘‘J’ai raison de me fâcher, ce sont les autres qui m’ont poussé à la faute’’… Pourquoi es-tu fâchée (le révérend s’adresse ici à Marie KADIEBWE) ? Chef de famille (Jean-Marc), pourquoi ta fille-là est-elle fâchée ? Dis-moi, pourquoi, es-tu fâchée, qu’est ce qui se passe ? Qui t’a fait du tort ? Je veux l’entendre de ta bouche. Qui t’a fait du tort ? (- Marie KADIEBWE : bonjour pasteur. Bon, c’est un peu par rapport à cette situation qui se passe dans la maison. La journée d’aujourd’hui, il s’est produit une scène avec notre chef de famille en question, et c’est ça qui m’énerve un peu). Pardonnez-vous réciproquement (- Marie KADIEBWE : c’était avec mon petit frère, entre lui et mon petit frère). C’est pour cela que j’ai dit de vous pardonner réciproquement, parce que si tu as été affectée ; cela veut dire qu’il y a des griefs dans le cœur ».
– Jean-Marc : elles ont du mal à accepter certaines décisions que je prends, comme pour le cas d’aujourd’hui. Le petit frère est venu dans la chambre, avec le chapeau sur la tête. Cela m’a fait un tic. Quand je sors de la chambre, je le vois sans chapeau : il s’est tressé. Je lui ai dit : ‘‘ Tant que tu ne défais pas ta tête, tu n’entres pas ici, tu n’entres plus dans cette maison’’. Il m’a parlé arrogamment, me disant que ce n’est pas ma maison. Je lui ai donc dit : ‘‘Tu prends tes affaires, tu sors !’’. Il habitait dans un studio… Il a commencé à crier, à bavarder. J’ai voulu mettre la main sur lui, mais avec les gens qui me regardaient, je me suis tassé… La maman a dit que je lui donne la clé, afin qu’il prenne ses affaires. J’ai dit que même s’il part au village, et même s’il revient après six mois, il doit demander pardon à tout le monde… La petite sœur a vécu la scène. Si la maison est comme elle est, c’est en grande partie à cause de la maman, de l’indulgence.
– Pasteur Caleb : ton petit frère vient au Tabernacle, lui il se tresse. Je pense que c’était vraiment de la provocation, ce qu’il a fait là. Il part se tresser et il vient à la maison pour voir comment vous allez réagir, surtout toi… Toute la famille devrait être consternée par rapport à cet enfant, au lieu de vouloir le couvrir. Toute la famille devrait être dans les pleurs, les lamentations, pour l’enfant là, parce que c’est un pervers terrible. Un homme qui se tresse, c’est des tendances homosexuelles. Et il a déjà été interpellé ici plusieurs fois, mais il continue. La maman-là, veux- tu que tous tes enfants-là soient sauvés ? (- Maman Pascaline : je voudrais dire que la façon avec laquelle Jean Marc prend (les choses), c’est avec la violence ! Il est capable de tuer ! Il a repris son petit frère certes, mais son petit frère a des blessures sur lui. Il a pris la machine de son petit frère, il l’a cassée. Si j’avais vu sa coiffure, je n’aurais pas accepté qu’il entre… Le petit frère a pris le couteau pour finir avec son grand frère, quand il a vu qu’il était blessé)
– Pasteur Caleb : veux- tu vraiment que tes enfants soient sauvés ? Vous devriez être unanimes. Si c’était réellement le cas, tu ne devrais pas montrer à l’enfant-là (le petit frère rebelle) que tu le couvres, bien sûr, sans accepter la violence. Quand les gens du quartier apprendront que l’enfant s’est tressé, et que c’est pour cela qu’il y a eu du bruit, je ne pense pas que ce sera un mauvais témoignage. Il faut seulement être en accord au milieu de vous, parce que quand vous êtes disparates, celui qui est en faute verra toujours qu’il a un camp qui le couvre, et il ne pourra vraiment pas se corriger. Chef de famille, soit aussi sage, ce n’est pas par la force ni par la puissance, c’est par l’Esprit de Dieu que ça se passe. Le comprends-tu ? Donc, quand tu uses de violence, de force physique, ça ne va pas donner. Combien de fois as-tu utilisé la force physique ? Cela n’a rien changé. Vous avez à faire, vous le savez, parce qu’il ne faut pas que vous vous perdiez tous en voulant sauver une âme. Ce serait encore mauvais. Son âme à lui est déjà presque perdue, parce qu’il aime ce qu’il fait. Regardez l’attitude avec laquelle vous êtes au culte. Si tu as compris ce que j’ai enseigné (s’adressant à Marie KADIEBWE), ta mine devrait changer. Tu as soucis de ton frère (- Marie KADIEBWE : c’est la manière avec laquelle il se prend – parlant de Jean-Marc-… Même ma mère qui voulait le calmer, il poussait. C’est ça qui m’énerve).
Reprenant la parole, l’esprit personnifiant le socle de la religion a précisé ceci : « Sais-tu ce qui dérange tes enfants (s’adressant au révérend et faisant allusion aux fidèles) ? C’est la vérité ! Voilà le problème de tes enfants. Tous tes enfants ont ce problème : la vérité n’est pas au fond de leur cœur. Lui, votre Type (Jésus-Christ), qu’attend-il ? Il attend que la vérité soit au fond du cœur. Quand déjà il ne trouve pas ce qu’il recherche au fond du cœur, vous vous attendez à quoi ? Vous vous attendez à qui ? Qui peut donc répondre favorablement à vos préoccupations ? (…) Quand une personne ne peut pas dire la vérité, le premier démon qui se présente à elle, c’est l’esprit de religion, avec nous. La religion est efficace ».
Après les exhortations au pardon réciproque, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité l’esprit mis en cause, ses formes et ses « casquettes », puis il les a chassés en enfer. Brisons constamment leurs renforts et leurs renouvellements !