SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS D’OCTOBRE 2024 (JEUDI 14 NOVEMBRE 2024), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LA VIE CHRÉTIENNE NORMALE (11e partie)
De la prédication inspirée d’ÉPHÉSIENS 4 : 32 et ÉPHÉSIENS 5 : 1-2, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a réinvité les fidèles à imiter Dieu dans sa façon d’aimer, afin que cet amour se traduise et se manifeste chaque jour dans notre façon d’agir, de penser, de parler. « Que ferais Jésus à ma place ? », telle a été l’une des questions essentielles et directrices de l’enseignement.
À la suite de cet enseignement, dans le corps d’un jeune homme, le Seigneur a saisi les esprits personnifiant l’égoïsme, les divisions, le manque de pardon, la haine, les remords. D’entrée de jeu, ces esprits ont fait savoir qu’il est de leur habitude de se balader au milieu des enfants de Dieu ou dans les église, les lieux de culte, à la recherche des proies, puis ils ont fait savoir qu’ils ont été exposés à la suite de l’enseignement dispensé ce jour par l’homme de Dieu, notamment à la lecture des passages bibliques susmentionnés. À titre illustratif, les esprits mis en cause ont interpelé cinq fidèles.
Ainsi, ils ont premièrement affirmé qu’ils agissent sous forme de séquelles, dans la vie de sœur Norbertine Dalméida MPEME, notamment sous la forme des séquelles du remord et du manque de pardon. Bref, il est ressorti que la sœur Dalméida, bien qu’elle croyait avoir déjà oublié et avoir nettoyé son cœur, était encore en réalité sous l’emprise du manque de pardon, au souvenir de l’agression qu’elle avait subie en 2019 chez des membres de sa famille charnelle (chez la femme du père à sa grande sœur), d’une part, et de la mauvaise expérience qu’elle a vécue en 2020, d’autre part. Il a été dit à sœur Norbertine qu’elle doit faire table rase de ce passé et accomplir ce qui est nécessaire, à savoir s’occuper des autres, car il ne sert à rien qu’elle trimbaler en elle les mauvais souvenirs et les séquelles de la haine, de la rancune.
En interpellant la sœur Geneviève KENFACK, les esprits mis en cause ont affirmé que celle-ci entretient les blessures ou les séquelles du manque de pardon, en rapport aux mauvaises expériences qu’elle a connues, ou qu’elle connaît souvent avec ses employés, ses apprentis. Sœur Geneviève a reconnu qu’il lui est difficile d’oublier ces mauvaises expériences, parce qu’elles sont répétitives. Les esprits indexés ont rappelé à la sœur Géneviève qu’il n’y a pas d’épreuves auxquelles Dieu soumet les chrétiens en dehors de leurs capacités, et que si Dieu permet que les mêmes choses se répètent dans sa vie, venant de ses employés, c’est parce que Dieu veut la changer. Il veut travailler et polir son caractère dur, à travers toutes ces expériences désobligeantes répétitives. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a aussitôt rappelé à la sœur Geneviève que la vie chrétienne normale est une vie de pardon ; il faut pardonner toujours, et oublier toujours, selon qu’il est écrit : « Alors Pierre s’approcha de lui, et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois » (Matthieu 18 : 21- 22). Il serait difficile que notre frère pèche contre nous autant de fois en une seule journée ; ce passage indique donc, a dit le révérend, que nous devons vivre une vie de pardon. Nous devons exercer le pardon à chaque instant.
En interpelant Anaël DEMBETTO, les esprits mis en cause ont commencé par lui demander s’il sait que Dieu a beaucoup fait pour lui, et s’il sait que Dieu continue à beaucoup faire pour lui. Après que le Frère Anaël ait répondu par l’affirmative, les esprits indexés l’ont amené à comprendre qu’il ne doit donc pas s’attarder à réfléchir, à se questionner, à s’arrêter face aux situations difficiles ou embarrassantes. Il doit seulement lever les yeux vers Dieu et lui dire merci pour tout ce qui lui arrive, car quand il perd le temps à s’arrêter, à s’inquiéter ou s’interroger, ne serait-ce que pour une seconde, cela permet au monde des ténèbres de s’attaquer à lui, en créant d’autres situations autour de lui.
Dans la continuité, les esprits mis en cause ont affirmé qu’ils affectent la sœur Solange MESSINA et la sœur Pierrette SEHOU, par les séquelles du manque de pardon, bien qu’elles pouvaient croire s’être déjà débarrassées des séquelles en question. Ces esprits ont par exemple précisé que la sœur Solange a été abusée dans le passé, et que de temps à autre, ils l’irritent en l’amenant à se souvenir en mal de ce passé mauvais.
Par ailleurs, nous avons compris que le soupçon est alimenté par un démon, dans la mesure où, après plusieurs fautes et plusieurs repentir d’un frère ou d’une sœur, on n’arrive plus à s’ouvrir à ce frère ou à cette sœur avec amour, craignant qu’il ne vienne encore peut-être nous causer du tort, nous offenser, nous heurter…
Globalement, le révérend a réitéré que la vie chrétienne normale demande qu’on ne puisse pas s’arrêter. Puis il a invité les fidèles à prier Dieu de nettoyer leurs cœurs, leurs consciences. S’en est suivie une prière de déconnexion au terme de laquelle le révérend a décapité les esprits mis en cause. Ces esprits ont aussitôt été chassés en enfer. Nous remercions le Seigneur pour notre délivrance. Soyons amour, marchons dans l’amour. Soyons les imitateurs de Dieu dans l’amour. Amen.