SÉMINAIRE DU MOIS D’AVRIL 2025 (SAMEDI 05 AVRIL), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LES PIÈGES DES ESPRITS FAMILIERS (7ème partie)
Ce samedi, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a interpellé papa ESSAMA en ces termes : « Papa Essama, viens un peu… J’ai promis que pendant les délivrances, tu vas nous dire clairement comment tu as transpiré à grosses gouttes. Quel est le système que ces gens-là (les arnaqueurs) utilisent avec les policiers en tenue ? (…) Dis-nous ». Prenant la parole, papa ESSAMA a narré la déconvenue qu’il a eue, face à des arnaqueurs accompagnés d’un individu vêtu en uniforme de police, et qui lui ont extorqué la rondelette somme de 35 000 F CFA, au motif qu’il faisait du transport clandestin avec son véhicule personnel, dans la ville de Yaoundé.
« Bonjour pasteur. Je venais au culte jeudi surpassé. Je me suis arrêté au niveau de l’Éducation pour porter des gens qui venaient à Entrée Simbock. Ils me proposaient de payer 500 francs. C’étaient deux personnes. Quand elles sont entrées dans la voiture, deux autres se sont introduites. J’ai compris que c’était pour la même destination et pour le même coût. Nous sommes partis, et arrivés au niveau de l’École normale supérieure (de Yaoundé), celui qui était devant avec moi m’a tendu 500 francs, j’ai pris. Et quelques secondes après, un véhicule 4X4 qui venait derrière nous a serré juste devant moi. Il m’a dit : ‘‘Monsieur, vous êtes pris la main dans le sac, pour le transport clandestin’’. Et, un policier est sorti directement de ce véhicule… Ils m’ont braqué… Un policier est donc sorti directement de ce véhicule et est venu dans notre voiture. Ils ont dit aux deux autres personnes de descendre. Ils m’ont montré un papier, qui dit que l’amende (pour le transport clandestin) est de 500 000 à 1000 000 assortie d’une peine d’emprisonnement de 06 mois », a introduit papa ESSAMA.
Papa ESSAMA a continué à narrer les menaces de mise de son véhicule en fourrière, et les différentes péripéties par lesquelles ces arnaqueurs l’ont fait passer, au point de lui extorquer finalement la somme de 35 000 F CFA, avant l’intervention de son épouse et d’un commissaire de police rendus sur les lieux. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a donné l’instruction suivante à chaque fidèle véhiculé : « Je vais instruire tous les automobilistes : quand on vous arrête, celui qui vous arrête doit se présenter, et présenter sa note de mission (…). » À la demande du révérend, le frère NTSAMA, policier de profession, a indiqué que quand un policier interpelle une personne, un citoyen, la première chose que doit faire ce policier, c’est de se présenter, en donnant son nom, son grade et son unité.
L’esprit personnifiant l’unité dans le mal a relevé que les usagers portés en dernier lieu par papa ESSAMA étaient de connivence avec le groupe d’arnaqueurs, dont la base se trouve au poste de police situé à l’entrée de la mairie de Yaoundé 2. Nous avons compris que même le commissaire de police qui est venu extirper papa ESSAMA des mains des arnaqueurs est le complice de ces derniers. C’est le même corps, et ce commissaire sait ce qui se passe, et il a pris sa part dans la somme qui a été extorquée à papa ESSAMA, a précisé l’esprit personnifiant l’unité dans le mal. Et le pasteur Caleb de rebondir : « Voici ce que vous devez savoir : un homme en tenue ne peut pas vous délivrer de la main de ses frères comme ça, njôh (gratuitement) ». « Quand les policiers prennent les dossiers des véhicules (aux automobilistes), c’est chez les commissaires qu’ils partent déposer les dossiers en question », a ajouté l’esprit personnifiant l’unité dans le mal. « Même si c’est ton frère charnel, une fois qu’il a mis la tenue, il ne peut plus t’extirper des griffes de son frère policier pour rien », ont renchéri les esprits de soulèvements. « C’est le Cameroun, il doit changer », a déclaré le révérend.
Par la suite, le révérend a invité les fidèles à prier, afin de démanteler ce réseau d’arnaqueurs logé au poste de police susmentionné. « Ce réseau doit être démantelé. Comment des gens peuvent-ils être braqueurs, avec la tenue de la police, au nom de l’État, au nom de la police camerounaise ? C’est donc en notre nom à tous, parce que ces gens-là sont payés par nos impôts, et ils se permettent de faire le banditisme en arborant la tenue de l’État au corps ! Non ! », a regretté le révérend.
Papa ESSAMA s’est repenti publiquement auprès de Dieu, du révérend et de l’assemblée, pour avoir péché à plusieurs niveaux. « Pasteur, a-t-il dit, je réitère ma demande de pardon à Dieu, à toi et à toute la communauté, parce que j’avais péché à plusieurs niveaux. Si j’avais même appliqué le conseil, l’instruction de Dieu que tu ne cesses de donner chaque fois, que quand on est interpellé, on doit demander qu’on écrive pour qu’on aille payer là où il faut payer… Si j’insistais comme ça, je crois qu’ils allaient faire comme un arnaqueur par téléphone, qui se sent découvert, et qui part en vous insultant. Ils allaient à peu près faire quelque chose de ce genre ».
« Tu as été très naïf et peureux, peureux pour rien… écoute, comme tu m’as dit que tu n’es pas encore officiellement chez NYANGO (service de transport), tu ne portes plus les gens comme ça, même si tu es seul. Les gens te supplient, ils font n’importe quoi, tu ne t’arrêtes pas. Et je le dis à tous ! Ne faites pas l’opep (transport ou ramassage des passagers) avec vos voitures… Il (papa ESSAMA) était déjà en position de faiblesse, parce qu’il a porté les gens, et il a pris l’argent. Il avait déjà ‘‘ouvert la porte’’. Comprenez donc, automobilistes ! Vous avez votre voiture personnelle, ne vous arrêtez pas pour accepter l’auto-stop. Ne portez pas les gens dans votre véhicule pour prendre de l’argent. C’est le conseil que je lui ai donné en particulier (à papa ESSAMA), et je profite pour le donner à vous tous. Si vous n’avez pas les papiers pour faire le transport, ne portez pas les gens pour prendre de l’argent… Ne fais pas ça ! Ne le fais pas, même disant que tu vas porter les gens par charité, car aujourd’hui, le diable est déjà partout. Tu ne sais pas qui est qui… Papa ESSAMA, avais-tu une dernière chose à dire ? On a compris ta demande de pardon… S’il vous plaît, une fois de plus, obéissez à ce qui vous est enseigné ici au Tabernacle. Je vous donne l’exemple par moi-même. Plusieurs fois, j’ai été arrêté par des gendarmes ou des policiers, pour des questions de papiers ou de contraventions. Même à mes chauffeurs, je leur dis : ‘‘Vous ne donnez rien’’ (monnayage, corruption). Mais il faut se rassurer que le véhicule est en règle. Quand le véhicule est en règle, vous n’avez pas besoin de trembler… Papa ESSAMA, Dieu a eu pitié de toi, qu’il te pardonne, mais ne recommence pas. Ne recommence plus. Ne fais plus jamais ça », a répliqué le révérend. Amen.