SÉMINAIRE DU MOIS DE SEPTEMBRE 2025 (DIMANCHE 07 SEPTEMBRE), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LES PIÈGES DES ESPRITS FAMILIERS (12ème partie)
Saisis dans le corps d’une jeune dame et s’exprimant d’un ton révolté, les esprits familiers se sont adressés au révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, et ils ont expliqué de quelle manière ils
« NGOA, méfie-toi. Nous sommes les esprits familiers, on a vu la petite lumière là depuis, avant même que sa mère ne la conçoive (parlant de sœur Eugénie KAMANA). Cette lumière, c’est son étoile. Nous sommes les esprits familiers de la femme dont nous possédons le corps, nous sommes mélangés avec les esprits familiers de plusieurs fidèles de ta maison. Pourquoi nous fais-tu cela ? On a passé… À cause d’elle et du gourdin que tu nous as dosé hier, on a passé la nuit dans tous les états. On était dans tous nos états, tu sais qu’avant que ce jour n’arrive, on était au courant qu’il va va arriver, et c’est ce qu’on ne voulait pas. C’est pour cela qu’on a délégué sa mère, car quand elle est venue, on l’a accompagnée. Sa mère n’est pas notre agent, mais nous nous sommes accrochés sur elle. Quand nous sommes arrivés, elle (Eugénie) nous a bloqués dehors, en sorte qu’on ne pouvait pas entrer avec sa mère dans la maison. On est donc resté dehors, on errait. C’est le gourdin que tu as dosé hier qui nous amène. Elle n’était même pas disponible, et elle murmurait. Quand sa mère a appelé (pour lui dire qu’elle est en train de venir), elle a fini d’assainir sa maison, d’envoyer le feu, disant que rien n’entre ici.
« On est venu pour te dire de la laisser la tranquille, ce n’est pas ton enfant. On a mis son esprit en cage à plusieurs endroits. La partie qui est dans la forêt, c’est son père même qui l’a fait, comme il était chasseur, comme Nimrod. Son père a placé le genre de piège qui sert à attraper les animaux en brousse. Quand elle est partie chercher les prunes comme les autres, les autres personnes sont passées. Mais dès qu’elle est arrivée, le piège a pris son pied, en sorte que la tête était en bas et les pieds en l’air. C’est comme cela que son esprit est resté accroché là-bas, et on a encore mis la cage tout autour d’elle. Elle est accrochée là-bas depuis, cela s’est passé quand elle pouvait avoir 8 ans, elle en a 46 aujourd’hui. Les animaux l’entourent, les oiseaux sont en haut, puis viennent les gorilles, les panthères et autres, en ce qui concerne cette partie de son esprit, que son père a mise en cage là-bas. L’autre partie de son esprit, qui est restée en elle, a été prise et mise en cage quand son père était « rentré » chez lui, en enfer. Où son père devait-il aller, si n’est en enfer ? À quel lieu était destiné son père, si ce n’est en enfer ? Puisqu’il était chasseur comme Nimrod (tueur d’hommes), devait-il la laisser ? (…) Sa fille (Eugénie) comptait parmi ses gibiers.
« On a vu la petite lumière et il fallait l’attraper, pour que ce jour n’arrive jamais. Quand son père était entré en enfer, on a commencé à manipuler sa vieille mère. Quand elle était arrivée ici, elle t’avait dit que son nom est écrit dans liste de ceux qui doivent mourir, car c’est ce qu’on avait dit à sa veuve de mère. Alors sa mère l’avait amenée chez le marabout pour laver la malchance. C’est ainsi que le marabout a coupé une petite portion de son esprit, l’a mise dans la bouteille et est allé la mettre dans l’eau, et la gardienne de cette partie, c’est la sirène. Le marabout avait ensuite dit à sa mère d’aller la laver avec la poule blanche, pour enlever les mauvaises paroles qu’elle avait prononcées contre elle, et ouvrir ses portes. Il avait ajouté qu’il fallait aller jeter la poule en brousse, là où la poule ne peut plus retrouver le chemin retour. C’est ainsi que sa mère est allée jeter la partie restante de son esprit en brousse, à travers la poule blanche ; ainsi, elle erre dans la forêt et elle n’arrive pas à en sortir. Demande-lui comment sont ses rêves, car elle se retrouve toujours en forêt. Parfois, dans ses rêves, elle va chercher le bois en forêt avec d’autres personnes. Les autres personnes qui sont avec elle arrivent à en sortir, mais elle, elle y reste. C’est le reste de son esprit que la mère a mis dans la poule, c’est d’ailleurs pour cela que cette fille (Eugénie) a le cerceau de la poule. Son cerveau est petit, en sorte que si tu veux lui dire quelque chose, parle-lui un peu et terre à terre, sinon elle ne se retrouve plus.
« Si tu veux lui dire quelque chose, parle-lui un peu et ne bavarde plus beaucoup, sinon elle va se perdre. Cela fait qu’elle oublie trop. Son père était un Nimrod, un grand chasseur, qui pouvait se mesurer à lui au village ? Elle-même, elle a grandi au village. Puisque son père était chasseur, elle n’a consommé les trucs de feuilles, les légumes ; elle n’a pas grandi en consommant les légumes, mais le gibier, tous les jours. Quand on mettait les feuilles de kpem dans la marmite qu’on en préparait, c’est simplement parce que son père voulait en manger. Quand les autres sont venus à son secours, on a détaché uniquement sa chair, en sorte que la coque est partie, mais elle-même, mais son esprit est resté attaché dans le piège. Et ce piège ne pouvait plus attraper autre chose, puisqu’il avait déjà attrapé son gibier et était de ce fait occupé… NGOA, celui au sujet duquel tu me poses la question (papa MOUNGANG Jean Benoît), erre dans la forêt, il y a été balancé par ses esprits familiers. Tu crois que qui sont ceux qui balancent les esprits des gens dans les forêts et les cages, si ce sont les esprits familiers ? ».
« Prenant la parole à leur tour, les esprits personnifiant la chair et ses désirs, ou les désirs de la chair, ont affirmé ce qui suit : « NGOA, vois-tu tes machins-ci (parlant péjorativement des fidèles) ? Ils sont chacun sous votre couverture, mais quand la chair lâche un peu, chacun se voit vraiment là où il est, dans son état réel. Mais après, nous, les ‘‘Désirs de la chair’’, on vient et on leur dit que ce n’était qu’un rêve. Ainsi, on leur montre un chemin contraire, comme on en a fait l’illustration avec les babouches. Celle-ci, en qui nous parlons (Eugénie) a eu à ouvrir son cœur à votre Type, d’autres personnes ici l’ont également fait. De nature, elle ne bavarde pas souvent trop. Quand elle le fait, ce sont les animaux qui prennent les devants, et nous, les désirs de la chair, tu nous verras dans le ‘‘fouka-fouka’’ (les bruits, les agitations, le tintamarre). Les animaux en question sont venus avec nous, mais ils ont d’abord fui, parce que le lieu-ci chauffait. Quand tu te verras faire un rêve, le même rêve vient, après cela revient, c’est le Type d’en haut (Dieu) qui te montre. Mais la chair prend le dessus. Donc, si chacun ici prend le dessus sur la chair, puisqu’ils sont des coques vides, si chacun s’ouvre un peu… Je ne peux pas parler d’entrer dans la conscience, puisqu’ils sont des coques vides. Si déjà chacun peut un peu prendre le dessus sur sa chair, il va voir.
« Beaucoup ici se considèrent comme des étrangers, comme étant en prison dans cette maison (le Tabernacle de la Liberté). Ainsi, ils estiment que c’est stricte ici, qu’on leur prive de liberté, de bonheur. Or comme ils viennent d’ouvrir un peu leur cœur à votre Type (Dieu), juste un peu, beaucoup de gardiens (les gardiens maléfiques, tels que les animaux, les panthères, les gorilles, les sirènes, etc.) ont déjà été dégagés, je parle des gardiens des cages dans lesquelles leurs esprits sont enfermés. Mais, maintenant, ce qu’ils doivent faire… Ce sont eux-mêmes qui doivent s’ouvrir un peu, pour sortir, pour se dégager des cages, des bouteilles, parce là il n’y a plus les gardiens, donc la sortie est facile. NGOA, qu’ils ouvrent leurs bouches et qu’ils prirent pour se dégager ! NGOA, qu’ils ouvrent leurs bouches ! Appelez votre Type (Jésus), appelez votre Type (Jésus) ! Appelez votre Type (Jésus) ! NGOA, ceux qui ont honte, qui ne vont pas s’ouvrir un peu, vont rester dans les cages ».
En encourageant les fidèles à prier et à se briser les cages de leur captivité, le révérend les a encouragés en ces termes : « Quand les apôtres ont demandé à Jésus de leur augmenter la foi, il leur a dit, que, si vous avez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait (Luc 17 : 6). La foi n’a va pas besoin d’être grande, il faut seulement s’ouvrir au Seigneur. Il faut juste un peu de sincérité. Ouvrez vos cœurs au Seigneur, ouvrez vos cœurs ! Priez ! Priez ! Sortez de cette forêt ! Sortez, au nom de Jésus ! ».
Entre temps, le Seigneur a saisi le démon personnifiant le défunt géniteur d’Eugénie KAMANA. S’exprimant dans le corps de celle-ci, il a déclaré ce qui suit :
– Zéphirin MOUBITANG : NGOA, tu fais quoi ? NGOA, Okalag (méfie-toi) ! Je suis son papa Moubitang ANJOLO Zéphirin, le lion. Crois-tu que tu peux entrer chez moi, prendre ce qui m’appartient ? Je te pose la question !
– Pasteur Caleb : Est-ce toi le Dieu Créateur, hein ? Parle non ! Qu’est-ce qui t’appartient ? Elle n’est pas à toi.
– Zéphirin MOUBITANG : Elle est à moi ! Ça ne peut jamais arriver, qu’elle ne soit plus à moi.
– Pasteur Caleb : Je te perce l’œil !
– Zéphirin MOUBITANG : Je ne me suis pas encore fâché ! Je te dis que tu ne peux pas entrer chez moi, et tu prends ce qui m’appartient ! Non ! Tu n’es pas encore né ! Tu n’es même pas encore né ! C’est moi qui suis le propriétaire, tu sors de nulle part, tu viens entrer dans ma maison pour prendre ce qui m’appartient. Attends, tu es né quand ?
– Pasteur Caleb : Tu es avec qui ?
– Zéphirin MOUBITANG : Dois-je être accompagné ? Je suis le seul lion dans la maison.
– Pasteur Caleb : Il y a un seul Lion dans toute cette création, c’est le Lion de la tribu de Juda (Jésus-Christ).
Sur ces paroles, le révérend a décapité le démon personnifiant feu MOUBITANG, puis il l’a chassé en enfer. Immédiatement, les sirènes ont été exposées par le Seigneur et se sont exprimés en ces termes : « Wèh !!! NGOA, détache nous d’abord. Nous sommes les sirènes, versez un peu d’eau ici, on a besoin de l’eau, car c’est dans l’eau que nous sommes bien. Non ! Non ! On n’a pas besoin de ta part d’eau ! ». Le Seigneur a également exposé les démons personnifiant la séduction, l’insatisfaction, le monde, le moi. Ces démons ont continué à interpeller les fidèles, pendant que le révérend leur imposait les mains.