[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 20 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (5E PARTIE)
RÉFÉRENCE BIBLIQUE : LUC 10 : 25-35
Alléluia !
Prenez votre Bible et ouvrez avec moi dans Luc au chapitre 10. Nous lirons à partir du verset 25. Mais, gardez votre Bible ainsi ouverte au chapitre 10, pour écouter la vision que j’ai eue ce matin relativement à l’enseignement qui vous ai donné portant sur ‘‘les préparatifs et les préalables avant l’entrée en Canaan’’.
Nous devons posséder le monde dans le cadre du grand réveil spirituel mondial. Et nous étudions comment les chrétiens que vous êtes doivent remplir l’exigence d’avoir la nature de Dieu. Vous devez en outre savoir comment cette nature qui est l’amour de Dieu se manifeste. Bien des gens comme vous d’ailleurs prétendent ne pas connaître comment aimer le prochain. Et d’autres ont prétendu aimer le prochain, mais dans un amour non biblique, un amour qui n’est pas de Dieu ; un amour empreint de sentimentalisme, de tolérance et d’indulgence. Ce genre d’amour ne vient pas de Dieu. L’amour, ce n’est pas de l’apparence. L’amour s’effectue dans la vérité et le sacrifice. Quand on aime, on se sacrifie pour celui ou celle qu’on aime.
Ce matin autour de 6 heures, heure du Cameroun, j’ai eu une vision qui m’a conduit au texte que nous lirons tout à l’heure. J’ai vu dans la vision que beaucoup de gens souffraient de maltraitance, et ils luttaient pour sortir de leur condition. Il leur était difficile de s’en sortir. Mais, ils ont pu s’en sortir par l’intervention de Dieu, malgré que cette maltraitance ait laissé des marques visibles sur eux ; et ils ont été dénudés au cours de ladite maltraitance. J’ai vécu la scène de leur maltraitance et j’ai vu leur libération.
Après leur libération, ils étaient tenus en petits groupes. C’est alors qu’un bienfaiteur s’est présenté pour les rhabiller. Cela devait donc se faire par groupe. J’observais la scène à distance, mais bizarrement, je me suis retrouvé parmi les nécessiteux et bénéficiaires du matériel vestimentaire devant être partagé par le bienfaiteur. Le groupe dans lequel je me trouvais était le dernier à recevoir le don. Il a donc été remis à quelqu’un d’autre et moi, une pièce de tissu ou de pagne. C’était comme à l’époque d’Adam et Ève lorsqu’ils s’étaient retrouvés nus et avaient eu recours aux feuilles qu’ils avaient cousues et portées pour cacher leur nudité.
Le tissu qui a été donné pour mon partenaire et moi, suffisait juste pour cacher la nudité. J’étais étonné par le fait que, je n’ai pas souffert de la maltraitance comme les autres, mais je me retrouvais tout de même parmi ceux qui en avaient souffert et qui méritaient la bienfaisance par le bienfaiteur occasionnel. Étant dans le magasin où ces tissus étaient partagés, mon partenaire et moi avons reçu le morceau d’étoffe aux dimensions permettant à peine de cacher la nudité d’une seule personne. C’était un genre de tissu en dentelle à l’exemple des moustiquaires. Il ne pouvait nous suffire à deux. Et si on le découpait encore en deux, personne ne pouvait effectivement couvrir sa nudité avec cela.
Mon voisin ou partenaire tenait ce morceau d’étoffe comme moi et le tirait même. Comme il en était ainsi, je lui ai dit de prendre. Je lui ai donc laissé tout ce morceau d’étoffe. La personne qui distribuait était rentrée dans son magasin au terme du partage de ces morceaux d’étoffe. Lorsqu’elle est revenue, elle a remarqué que je n’ai rien eu et s’en est étonné. C’est alors que je lui ai dit que, le tissu était insuffisant pour nous deux et j’ai préféré donner à mon partenaire lors de la tentative de partage. Celui-ci m’a demandé de le suivre.
C’est ainsi que je me suis retrouvé avec lui dans le magasin où il y avait beaucoup de vêtements entassés en ballots. Contrairement aux morceaux d’étoffe qui ont été distribués dehors aux nécessiteux, il s’agissait ici de véritables vêtements. Ce n’était pas le genre en dentelle semblable à des moustiquaires dont je viens de parler. Le bienfaiteur m’a d’abord offert un dessous, ce qui n’a pas été le cas pour les autres, avant de m’offrir de vrais vêtements.
Je me suis intérieurement exclamé en me disant que : « donc si j’avais discuté le bout d’étoffe qui m’a été d’abord donné à partager avec mon partenaire, qui du reste était animé d’un esprit de dispute, c’est ce dernier qui devait profiter de ces vrais vêtements qu’on vient de m’offrir ! ». C’est alors que l’Esprit m’a rappelé l’histoire du bon samaritain dans la Bible.
C’est ainsi que je me suis rappelé que la parabole du bon samaritain a été dite par Jésus après l’enseignement portant sur l’amour pour Dieu et pour le prochain dans la Bible ; c’est-à-dire le thème que nous étudions actuellement. C’est à l’occasion de cet enseignement que Jésus avait donné la parabole du bon samaritain. Voyez-vous cela !
Je vous ai raconté cette vision en guise d’introduction à l’enseignement du jour. Allons donc lire notre texte, dans Luc 10, du verset 25 au verset 37. Nous lisons au non de Jésus-Christ :
« Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?
Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. »
Nous nous entretenons sur l’amour et disons que, le chrétien véritable doit avoir de l’amour pour son frère en Christ ; le chrétien véritable doit avoir de la compassion pour le non croyant. Je vous fais remarquer la différence que je fais entre L’AMOUR que le chrétien doit avoir pour son frère en Christ et LA COMPASSION qu’il doit avoir pour le non-croyant. Le chrétien ne doit en effet pas avoir d’amis non-croyants en temps normal. Les non-croyants ne doivent pas être ses amis. Il doit cependant éprouver de la compassion pour ces derniers et non les aimer. Saisissez bien cette différence !
Ne considérez donc pas ce que je dis comme s’il s’agissait d’une autorisation ou un conseil que je donne pour se lier d’amitié avec les non-croyants, sous prétexte que vous voulez les évangéliser. Non ! Je me souviens d’un certain cours que j’avais reçu dans une école biblique. Ce cours me fait rire et m’amuse encore aujourd’hui. L’enseignant y avait parlé de l’évangélisation par amitié. Mon Dieu ! C’est n’importe quoi. Un croyant se lie d’amitié avec un non-croyant pour l’évangéliser. Quel genre d’évangélisation ! Je me demande même où était allée ma pensée lorsque cet enseignant exposait là-dessus, pour ne pas réagir. J’aurais dû interpeller ce soi-disant enseignant à ce sujet.
La Bible dit à ce sujet que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15 : 33). Or, pour être amis il faut bien marcher ensemble. Voilà donc un croyant et un non-croyant qui se lient d’amitié sous le prétexte de l’évangélisation ! Cela ne marche pas. Car, le non-croyant aura le dessus sur le croyant et c’est ce dernier qui risque de perdre sa foi pour le monde. Cela est très tentant et le pas est très facile à faire. Si le croyant se lient d’amitié avec le non-croyant, le croyant va inévitablement rétrograder. C’est pourquoi je dis qu’il doit plutôt avoir de LA COMPASSION pour lui et non de L’AMOUR.
Les chrétiens doivent avoir de la compassion pour les non-croyants et savoir les gérer à distance. Ils doivent désirer leur délivrance et leur salut et non s’associer à eux ou s’allier à eux. Cela n’est pas bon. La Bible enseigne que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Les chrétiens ne peuvent donc pas en faire leurs amis, sachant que les amis marchent ensemble, font beaucoup de choses ensemble et même dorment ensemble. Est-il possible pour un chrétien de faire autant avec un non-croyant ? Non, cela ne marche pas ; cela ne passe pas.
Pour revenir à la vision que je viens de rapporter, je comprends que les humains créés à l’image de Dieu, sont sur cette terre comme cette personne victime d’agression dans le texte que nous venons de lire. Cette personne qui a été abandonnée par des agresseurs, et il a fallu l’intervention d’une personne ayant le cœur de Dieu pour prendre soin d’elle et lui sauver la vie. Le samaritain dont il est question dans le texte n’avait rien à avoir avec la religion de son époque qui était le judaïsme. Jésus démontre par cette parabole qu’un pratiquant de cette religion, un sacrificateur, avait vu cet homme dans son état de détresse et était passé. Il démontre pareillement qu’un lévite, donc un prêtre avait aussi vu cet homme agonisant au sol et il était passé outre.
Voyez-vous qu’un lévite, un pharisien donc un prêtre de cette religion rigide à laquelle avait appartenu l’apôtre Paul, avait trouvé cet homme agressé et abandonné par les brigands, gisant au sol et il était passé outre ? Il était passé sans s’arrêter pour venir en aide à cet homme en détresse ! Mais, il avait fallu l’arrivée sur les lieux d’un samaritain, quelqu’un qui n’avait rien à faire avec la religion, avec l’église ou avec la loi, pour que l’infortuné homme agressé, obtienne de l’aide, de l’assistance. Jésus a pris un exemple extrême, parce que les samaritains étaient comme les parias, les rejetés, pour les juifs de cette époque. C’est cet homme, le samaritain, qui avait pris soin du juif victime d’agression.
C’est en ce moment que je comprends même que ce dernier avait sacrifié ce qu’il avait à faire, pour s’occuper du juif objet d’agression. Il avait suspendu son voyage pour d’abord prendre soin de la victime. Il l’avait portée et l’avait conduite à une hôtellerie et y avait passé la nuit avec elle. Ouai, un inconnu ! Un voyageur qui prend soin d’un inconnu au point de suspendre son voyage ! Voyez-vous le cœur de Dieu ? De nos jours, lorsque quelqu’un prétend manifester de l’amour vis-à-vis de son prochain, celui-ci envisage plutôt une espèce de « cotisation ». Celui-ci ne s’intéresse qu’à des personnes qui sont capables à l’avenir de leur « retourner l’ascenseur » un jour ou l’autre. Il ne peut pas perdre son temps pour des inconnus, ni pour des personnes non susceptibles de leur « retourner l’ascenseur » dans l’avenir.
De nos jours aussi, ce genre de personne ne peut pas aider le prochain au point d’entamer ou d’hypothéquer ce qui peut lui coûter son aisance ou perturber et même compromettre ses programmations personnelles. Il n’est pas prêt à sacrifier ses programmations personnelles pour l’autre ou pour les autres. Il ne peut pas se sacrifier pour les autres. Dans notre cas d’école, le bon samaritain, voyageur de son état, n’avait pas prévu rencontrer une personne victime d’agression par des brigands sur sa route. Mais, ayant trouvé cette victime en détresse, celui-ci avait suspendu son voyage pour une nuit pour prendre soin d’elle.
À son époque, les voyages s’effectuaient des jours durant. Ceux qui disposaient de moyens avaient des montures à cet effet qui pouvaient être des ânes ou des chevaux. Ceux qui étaient les moins-nantis faisaient les voyages à pied. D’après ce que nous lisons, celui-ci, le samaritain, avait une monture. On pourrait donc dire qu’il était un peu aisé. Cette précision est faite au verset 34 de Luc 10. Il devait certainement avoir un âne comme monture parce que, il avait mis la victime sur la monture pendant qu’il marchait lui-même à pied. L’âne n’est en effet pas aussi gros que le cheval pour pouvoir porter deux personnes à la fois. Il avait marché à pied en traînant l’âne jusqu’à l’hôtellerie. Voyez-vous !
Il avait suspendu son voyage pour une nuit entière pour s’occuper d’une victime inconnue, après lui avoir fait les premiers soins par le passement de ses plaies. Et il est dit au verset 35 que, le lendemain il avait non seulement payé les frais à l’hôte, mais avait aussi pris l’engagement de payer éventuellement les frais supplémentaires à son retour, puisqu’il avait laissé cette victime à l’hôtellerie à ses frais. Voyez à quel point quelqu’un qui a le cœur de Dieu peut manifester de l’amour pour un inconnu ? Je sais que parmi vous qui êtes devant moi et vous qui m’écoutez, beaucoup n’ont pas encore ce genre de cœur. Un cœur qui permet de suspendre ou abandonner sa chose, pour s’occuper de la chose d’autrui. Il n’y a pas encore des cœurs dans notre communauté qui peuvent se sacrifier ou se priver pour l’autre qui est son prochain. Il n’y a pas encore des cœurs qui peuvent accepter de satisfaire d’abord l’autre. C’est pour cette raison que Dieu m’a montré cette vision.
Je ne pense pas que moi-même qui vous parle suis déjà arrivé à ce niveau-là, mais c’est ma prière à Dieu. Je prie Dieu que je ne sois en aucun jour égoïste, ne pensant qu’à moi-même ou à moi seul. Par la vision que j’ai eue et par la parabole du bon samaritain, Dieu a voulu me montrer que dans ce monde, il y a beaucoup de victimes, beaucoup d’agressés qui ont besoin de l’aide venant des gens qui ont le cœur de Dieu, c’est-à-dire les chrétiens. Ces gens qui ont besoin de l’aide sont nombreux. Dieu a aussi voulu me faire comprendre que, ceux qui se disent chrétiens, ceux qui sont des religieux, ceux qui ont des noms privilégiés, ne sont pas disposés à aider ceux-là qui sont ainsi dans le besoin. Lorsqu’ils peuvent même faire des gestes dans ce sens, ce n’est pas pour le bien des nécessiteux, mais, c’est pour leur gloire personnelle.
Très peu sont comme le bon samaritain qui avait suspendu son voyage pour s’occuper d’un inconnu, grâce à la nature de Dieu qui l’animait, c’est-à-dire l’amour. Si l’on est animé par la nature qui est donc l’amour, on ne portera pas assistance au prochain dans l’esprit d’en attendre en retour un remboursement. On n’aidera pas le prochain par intérêt quelconque sur cette terre dans l’avenir. Lorsque vous avez ce genre d’intention, l’intention d’assistance en attente d’un retour sous forme de rémunération, vous agissez mal. Car, Jésus a enseigné que, lorsque vous faites le bien, vous ne devez pas vous attendre à un quelconque retour. Même s’il est vrai que Dieu vous récompensera lorsque vous faites le bien, mais vous ne devez pas faire le bien dans l’intention d’en recevoir aussi en retour.
Vous ne devez pas vous attendre au retour sachant que les gens que vous aidez, plusieurs n’ont rien à faire avec Dieu, plusieurs demeurent païens et plusieurs sont ingrats et plusieurs rétrogradent dans leur foi. En prenant l’exemple de quelqu’un que vous avez aidé dans la foi et qui a rétrogradé, vous ne pouvez pas obtenir de couronne par rapport à celui-là étant donné que seuls les sauvés constituent pour nous des couronnes. C’est lorsque l’on s’occupe de quelqu’un dans la foi jusqu’à son salut, jusqu’à son départ au ciel, que l’on reçoit la couronne par rapport à son âme sauvée. Autrement, on n’en reçoit rien du tout ; on ne reçoit pas de couronne pour quelqu’un qui n’est pas allé au ciel, quel que soit ce qu’on a fait pour la personne. Cependant, Dieu nous demande d’aider indépendamment de l’issue. Car, c’est aussi ce qu’il fait lui-même. C’est ce qu’il nous demande de faire.
Il dit qu’il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons ; et il fait pleuvoir sur les justes et sur injustes (Matthieu 5 : 45). Il nous demande d’être ses imitateurs, c’est-à-dire de faire comme lui. Quand Dieu fait du bien à un méchant qui ne se repent pas, qu’advient-il ? Vous savez du reste que les méchants (sorciers, sectaires et autres) vivent plus longtemps que beaucoup de simples. C’est un bien que Dieu leur fait. Que gagne-t-il en le faisant ? Et d’ailleurs, Dieu n’a rien à gagner ni à perdre. Sois méchant comme tu veux ; sois méchant de façon inqualifiable, cela n’enlève rien chez Dieu. Sois bon comme Dieu lui-même, cela ne lui ajoute rien du tout. Qu’il s’agisse du bien ou du mal, c’est l’humain qui gagne lorsqu’il fait du bien, et c’est aussi lui qui perd quand il fait du mal.
C’est pour nous que Dieu a instauré cela. Faire du bien, ce n’est donc pas pour le bien de Dieu et faire du mal ce n’est non plus pour le mal de Dieu. C’est pour notre bien lorsque nous faisons le bien ; et c’est pour notre mal lorsque nous faisons le mal. Dieu ne perd rien lorsque les gens décident d’aller en enfer. Il ne perd rien. Dieu ne perd rien. Les gens qui vont en enfer sont juste comme des peaux mortes de notre corps dont il faut se débarrasser. C’est la même chose lorsque l’on se débarrasse de ses cheveux ou de ses ongles. On ne perd rien et cela ne fait aucun mal. C’est comme cela la situation de ceux qui partent en enfer. Cela n’enlève rien à Dieu. Et de la même manière, pour ceux-là qui partent au ciel, cela ne lui ajoute rien, rien, rien du tout.
Les amis, nous traitons de l’amour pour le prochain. C’est de cet amour dont parle Jésus dans le texte que nous avons lu, au verset 27. En abordant ce texte du point de vue statistique, nous arrivons à la conclusion que, les méchants et les insensibles sont plus nombreux que les simples. Jésus a en effet pris l’exemple de trois individus qui ont vu l’homme en détresse. Il y avait un pharisien, un prêtre (un scribe) et un païen selon le terme religieux de cette époque-là. Le samaritain était en fait considéré comme un païen, c’est-à-dire quelqu’un qui n’avait rien à faire avec Dieu. Les deux premières personnes sont arrivées et sont passées outre sans se préoccuper de la victime de l’agression. C’est l’étranger, celui qui n’avait rien à faire avec la religion et la loi de cette époque-là vouée au judaïsme, c’est lui qui s’était arrêté et qui avait pris soin de la victime.
Vous qui fréquentez le Tabernacle de la Liberté, ou vous qui fréquentez d’autres milieux, ne pensez pas que vous rencontrerez les anges partout. Ne le pensez pas. Ceux que vous rencontrerez le plus, ce sont les démons et non les anges. Les démons sont plus nombreux que les anges. Comprenez-vous cela ? Les gens qui ont le cœur de Dieu sont très peu nombreux, alors que ceux qui ont le cœur du diable sont très nombreux. En regardant la chose sous l’angle statistique comme je disais, on constate que c’est le tiers des gens qui ont le cœur de Dieu, alors que ce sont deux tiers qui ont le cœur du diable. Le samaritain représente ceux qui ont le cœur de Dieu, contre les deux autres qui ne s’étaient pas préoccupés de la victime de l’agression. C’est ce qui donne le tiers contre deux tiers dont je parle.
Le rapport que je fais ici ne tient qu’au temps où Jésus faisait cette parabole. En tenant compte des évolutions et la multiplication de ceux qui peuvent être considérés comme êtres humains sur cette terre, ce rapport est trop optimiste, il est plus important que la réalité actuelle. Ce rapport de 1/3 pour les simples contre 2/3 pour les méchants ne donne pas. Il ne peut pas donner et est largement au-dessus de la réalité dans notre contexte actuel. Je le dis avec certitude. Ces statistiques que je révèle ici ne sont donc qu’une indication pour relever que les méchants, c’est-à-dire les gens sans cœur, sont plus nombreux que les simples ayant le cœur de Dieu. Ce que je soutiens ici est valable dans n’importe quel milieu, y compris celui qu’on peut appeler milieu religieux ou chrétien.
Si vous êtes enseignés aujourd’hui, c’est pour que vous quittiez le camp de ceux qui ont le mauvais cœur. Cette histoire qui nous est décrite devrait ouvrir les yeux aux enfants de Dieu, pour que ceux-ci cessent d’être frustrés chaque fois qu’ils sont ou qu’ils seront en face des gens qui les maltraitent. Ils ne doivent pas être froissés et frustrés par des gens qui ne leur manifestent pas de la compassion ou de la bonté. Ils doivent comprendre que les mauvais gens sont plus nombreux que les bonnes personnes. Vous devez avoir cela à l’esprit, non pour vivre dans le pessimisme, mais pour être animés de l’envie de faire du bien, sans tenir compte des personnes susceptibles d’être rencontrées et qui vous heurterez. Les chrétiens doivent vivre dans l’élan de promouvoir le bien, indépendamment des méchantes personnes qu’ils rencontreraient.
Les enfants de Dieu doivent faire du bien sans tenir compte de l’existence des méchants ; étant donné qu’ils ne font pas le bien pour en attendre le remboursement dans l’avenir, ou pour un intérêt quelconque à l’avenir. Ils ne le font non plus pour être vus ou pour en être honorés ou célébrés. Ils ne le font non plus pour avoir une quelconque reconnaissance. Ce n’est pas pour ces raisons-là que les enfants de Dieu doivent aimer ou doivent avoir de la compassion. Je vous disais au début de mon propos que le croyant ne saurait dire qu’il aime le non-croyant. Il doit avoir de la compassion pour lui. C’est d’ailleurs ce qui est écrit au verset 33, lorsque le texte annonce l’arrivée du bon samaritain. Le texte dit qu’il « … fut émut de compassion, lorsqu’il le vit. »
C’est cette compassion qui doit animer les chrétiens lorsqu’ils voient les gens qui souffrent mais qui sont délaissés par le plus grand nombre. Voilà l’une des choses que nous révèle cette histoire que nous lisons. Si donc vous êtes victimes d’une maltraitance ou d’une souffrance quelconque et les gens passent outre sans se soucier de vous, cela ne doit pas vous déranger. Et par ailleurs, il est constaté dans ce récit que, la victime de l’agression était dans un état d’inconscience avéré. Elle n’a même pas pu se rendre compte que des gens sont passées outre alors qu’il était dans sa souffrance. Si donc vous souffrez selon Dieu, vous devez être dans une certaine inconscience qui ne permettrait pas d’avoir connaissance et conscience des gens qui vous ont vu souffrir et qui ne vous ont pas aidé.
Si vous êtes de Dieu et que vous souffrez réellement, vous devez être dans une certaine inconscience. Si par contre vous prétendiez souffrir et qu’en même temps vous aviez connaissance et conscience que telle personne vous a vu souffrir et ne vous a pas aidé, au point de lui garder dent, au point de lui garder rancune, cela veut dire que vous n’étiez pas réellement dans un état de souffrance selon Dieu. Cet homme que le samaritain a ramassé était dans l’inconscience. Je souhaite que vous compreniez bien ce que je vous explique. Je dis bien que, si vous souffrez, en tant que chrétien, vous devez être dans une certaine inconscience qui ne permettrait pas que vous gardiez rancune aux gens qui ne vous ont pas porté assistance pendant votre souffrance.
Ces paroles sont à prendre au sérieux et à être bien comprises, afin que vous qui êtes sur le chemin de la conversion, bien que vous pensiez pour certains être déjà enfants de Dieu, que vous compreniez que, toutes les fois que vous avez eu à garder rancune aux gens qui ont vu votre souffrance et n’ont rien fait, vous n’étiez pas en train de souffrir. Vous aviez un œil ouvert pour regarder ceux qui passaient pendant le cours de votre souffrance, afin de pouvoir dire à la fin que, tel vous a vu pendant que vous souffriez et n’a rien fait ; tel autre vous a vu durant votre souffrance et ne vous est pas venu en aide. Comprenez que vous ne souffriez pas. Ceux qui souffrent véritablement selon Dieu, n’ont pas conscience de ce qui se passe autour d’eux. Ils ne peuvent donc pas garder rancune aux gens et le leur rappeler, à moins qu’on le leur raconte. Cette victime ne pouvait savoir que des gens, un pharisien et un lévite étaient passés et ne l’avaient pas secouru, que si on le lui avait raconté.
Les amis, vous qui prétendez être chrétiens mais qui avez des listes noires des gens qui vous ont vu souffrir et qui ne vous ont pas assisté, vous devez revoir votre chrétienté. Vous êtes appelés à revoir votre chrétienté, dans la mesure où celui qui souffre selon Dieu doit être dans un état d’inconscience ne lui permettant pas de pouvoir garder rancune. Je ne dis pas que cela peut ne pas être dans sa mémoire. Non, cela peut peut-être dans sa mémoire et passer de temps en temps dans son esprit. Mais, il ne peut pas garder rancune aux gens qui ne l’ont pas assisté.
Ce que je viens de dire me rappelle opportunément le cas de la famille AYUK ABANGWA. Certains d’entre vous, vous ignorez pourquoi la mère de ses enfants ne vient pas dans notre église depuis des années aujourd’hui. Elle avait en effet estimé que personne ne l’avait assistée lorsqu’elle s’était mariée. C’est ce qu’elle avait déclaré et elle s’était positionnée sur cela jusqu’à présent pour ne plus mettre pieds dans cette église. Celle-ci avait oublié qu’elle faisait des fausses couches successives et que, c’est en venant au Tabernacle de la Liberté que ce scénario s’était arrêté et elle avait commencé à accoucher normalement. Je ne sais pas combien d’enfants ce couple en a déjà à ce jour. Elle avait préféré quitter l’église sous ce prétexte qu’on ne l’avait pas assistée lors de son mariage. Je dois dire à ce sujet que c’est une femme qui n’a jamais rien eu avec Dieu ; et je ne sais pas si elle aura quelque chose avec Dieu un jour.
Je dois à ce sujet rappeler, pour l’édification de ceux qui ne connaissent pas cette histoire que cette dame faisait des fausses couches à cause des problèmes de possession démoniaque et des femmes et maris de nuit. Et elle avait été délivrée de tout cela ici à l’église. Elle avait été délivrée et avait commencé à avoir des enfants. Je crois qu’elle en fait même encore. Je me demande bien à quoi cela avait-il servi. À quoi cela avait-il servi ? C’est pourquoi je vous dis que, si vous êtes enfants de Dieu et vous avez été victimes de souffrances quelconques, si vous vous relevez et vous commencez à pointer les gens pour dire tel, tu m’as vu souffrir et tu ne m’as pas aidé ; tel autre tu m’as vu souffrir et tu ne m’as porté assistance, comprenez que, parce que vous avez une telle conscience, vous n’avez pas souffert selon Dieu. Mais celui qui a souffert selon Dieu ne peut pas se rappeler et ne garde donc pas rancune.
Je ne dis pas que l’enfant de Dieu ne peut pas se rappeler de ce dont il a souffert dans son parcours. Il peut s’en souvenir, et il s’en souvient même, mais il ne garde pas rancune. Et il ne peut donc pas avoir le genre d’attitude consistant à ne pas aider les autres sous prétexte que ceux-là ne l’avaient pas aidé lorsqu’il avait fait l’objet de souffrances. Je prie que le Seigneur vous aide à comprendre. Je le dis parce que, je sais que plusieurs parmi vous ont refroidi dans leur cheminement chrétien, à cause des chocs qu’ils ont eus avec leurs frères et sœurs. D’aucuns estiment qu’ils ont déjà beaucoup été abusés ; pendant que d’autres disent qu’ont les a déjà assez eus, et ils ne peuvent plus faire confiance. Beaucoup le disent très ouvertement. Comprenez que vous avez arrêté la chrétienté depuis que vous avez pris une telle résolution.
Il est certes vrai qu’aujourd’hui, on est plus confronté à des situations plus compliquées qu’à l’époque du bon samaritain, mais nous devons obéir aux instructions de Dieu. On doit obéir à ses instructions quoi qu’il en soit. C’est à cela que je vous invite. Lorsque je voyais la vision que je vous ai rapporté ce matin, j’ai dit à Dieu, que nous n’avons pas de choix que d’avoir ton cœur ; et nous n’avons pas de choix que d’aimer comme toi. Nous ne pouvons pas te désobéir. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux pas désobéir à Dieu. Je ne peux pas le faire. C’est à cette même résolution que je vous invite aussi.
De nos jours il y a des scènes comme celle que nous avons lue dans Luc 10, la scène des agressions par des bandits. Mais, il y a aussi de nombreuses scènes de faux agressés. Il y a aujourd’hui de faux agressés. Nous le savons. Il y a des bandits qui viennent à l’église et font des faux agressés pour avoir le bon samaritain. C’est pour cette raison que l’Esprit de Dieu, selon ce qu’il m’a dit, doit être présent. C’est lui qui joue le rôle de détecteur. Car en ces temps-ci, les faux agressés vous feront la peau. Souvenez-vous qu’il y a eu l’esprit de ruse qui a interpellé les gens au cours du service de dimanche passé. Les rusés jouent un peu le rôle des faux agressés dans le contexte de notre enseignement. Ce sont des gens qui prétendent qu’ils sont agressés, qu’ils sont dans le besoin alors qu’ils ne le sont pas. C’est dès lors que nous avons besoin du Saint-Esprit, pour connaître des différents cas, qui est effectivement agressé et qui ne l’ai pas.
Il y a réellement des agressés, mais il y a aussi des rusés qui sont donc des faux agressés. Voilà le problème que nous avons actuellement dans notre communauté. Mais, Dieu nous a promis son Esprit pour nous éclairer, afin que nous ne tombions pas dans les pièges. Vous n’avez donc pas raison d’avoir peur de tomber entre les mains des faux agresseurs. Nous devons tous fonctionner avec le Saint-Esprit. Nous avons besoin de lui en toute chose. Il est réellement notre compagnon. Oh mon Dieu ! Je suis souvent amusé quand je cause avec lui. Il me souvient une scène où je devais porter une charge très lourde. J’étais conscient qu’elle était lourde, mais je devais la déplacer pour la mettre à un endroit où de jeunes gens pouvaient facilement la repérer et la ramasser. J’avais longtemps hésité et au final, j’avais dit en riant, Saint-Esprit aide-moi, viens à mon secours.
Alléluia ! On a besoin de lui à tous les niveaux et à tous les coups. Je lui avais dit Saint-Esprit aide-moi. C’est alors que j’avais pu soulever cette charge et l’avais posée à l’endroit où il fallait. Je l’avais remercié pour la force qu’il m’avait donnée. Nous avons besoin de lui pour n’importe quoi, car, sans lui, nous ne pouvons rien faire. C’est bien pour cette raison que Jésus nous l’avait promis. L’église a besoin du Saint-Esprit pour ne pas tomber devant les faux agressés que nous aurons toujours dans nos milieux. À l’heure où nous parlons, sans le Saint-Esprit, nous serions incapables de distinguer les vrais agressés. J’espère que vous me comprenez. Et mon souhait est que vous ne prétendiez pas ne pas comprendre ce que Dieu nous enseigne depuis tous ces temps : l’amour pour lui et l’amour pour le prochain.
Ne faites pas comme ce docteur de la loi qui s’entretenait avec Jésus et qui prétendait ne pas connaître qui est son prochain. Et Jésus, après lui avoir relaté la parabole, lui avait posé la question de savoir qui des trois personnes avait joué le rôle du prochain dans cette parabole du bon samaritain. Ce dernier avait su lui dire que : c’est celui qui avait montré sa miséricorde envers l’homme qui était tombé entre les mains des brigands.
Voyez-vous, cela revient à aimer le prochain comme soi-même. Je pourrais donc dire que l’amour du prochain commence par l’amour pour soi-même. Cela signifie que nous ne voulons pas aller en enfer. Nous voulons obéir à Dieu, et devons donc avoir compassion pour celui qui se perd. C’est pour cette raison que nous sommes prêts à nous sacrifier pour son salut. C’est ce que ce samaritain avait fait. Il avait suspendu son voyage. Dieu seul sait comment il avait programmé son voyage. Mais nous constatons qu’il avait investi une nuit entière pour s’occuper d’un inconnu.
Oh Seigneur, donne ce genre de cœur à tes enfants ! Donne ce genre de cœur à tes enfants, un cœur altruiste, un cœur qui s’occupe des autres. Cette histoire m’a rappelé le vrai jeûne qui est décrit dans Ésaïe 58. Lorsqu’on dit qu’on observe le vrai jeûne, on donne de sa propre subsistance. Et à partir de la vision, on privilégie l’autre, le prochain et on se sacrifie pour lui. Et on observe finalement que, au terme de l’histoire de ma vision, c’est celui qui s’est sacrifié qui est le mieux récompensé. C’est lui qui est mieux récompensé. C’est ce que j’ai compris.
Aujourd’hui, j’aimerais vous faire comprendre que, ce que vous devez rechercher, ce n’est pas la récompense à venir, mais plutôt le bien à faire. L’amour à démontrer ou à manifester, ce n’est pas nécessairement pour la récompense potentielle. Je conclurais en vous disant que, plusieurs personnes à qui nous faisons du bien n’iront pas au ciel. Mais, nous sommes appelés à leur faire du bien, pour manifester la nature de Dieu. Comprenez-vous cela ?
Nous n’aurons pas de couronne pour le bien fait à plusieurs. Ne faisons donc pas le bien parce que nous espérons la couronne, mais simplement parce que nous sommes enfants de Dieu, et devons manifester sa nature.
Avez-vous compris cela aujourd’hui ?
Mettez-vous donc debout maintenant pour la prière, basée sur les textes suivants :
Éphésiens 4 : 32 et Éphésiens 5 : 1-2 !
Amen ![:]