[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 06 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : Matthieu 26 : 6-11 ;2 Corinthiens 6 : 1, 8-10 ; Philippiens 4 : 10-13 ; Psaume 32 : 1-5 ; Matthieu 19 : 21 ; Luc 12 : 33 ; 1 Timothée 6 : 17-19 ; Marc 10 : 23-31 ; Apocalypse 3 : 17-18
Alléluia !
Restez debout pour la lecture du texte biblique pour l’enseignement de ce matin !
Prenez vos Bibles pendant que vous êtes debout, et ouvrez-les dans l’évangile de Matthieu pour commencer ! Nous lisons au chapitre 26, du verset 6 au verset 11. Il est écrit :
« Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, tenant un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix ; et, pendant qu’il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s’indignèrent, et dirent : À quoi bon cette perte ? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres. Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. »
Jésus était déjà sur le point de mourir lorsque cette histoire est arrivée. Il se dirigeait déjà vers Jérusalem, pour se faire crucifier et accomplir sa mission. Il s’était donc arrêté dans cette maison où cette histoire qui est rapportée a eu lieu. Il y a beaucoup d’évangélistes qui en font le rapport ; je dois même dire que tous les quatre évangélistes ont rapporté cette histoire : Marc, Luc et Jean, en plus de Matthieu dont nous venons de lire le rapport.
Je vous fais remarquer que ce qui est écrit aux versets 7 et 8, la réaction des disciples, a été instiguée par Judas Iscariot, d’après l’évangéliste Jean, selon son rapport dans Jean 12 : 4. C’est lui qui avait suscité la remarque faite par les disciples que, on aurait pu vendre le parfum très cher pour en donner le prix aux pauvres. Et Judas Iscariot, selon ce même rapport de Jean, était un voleur et c’est lui qui gardait l’argent de tout le groupe. La femme avait cru devoir faire un don en nature à Jésus, mais Judas avait trouvé que cela était mal pensé ! Il pensait qu’il était plus indiqué de convertir ce parfum en argent. C’était en réalité afin de pouvoir soutirer sa part d’agent du fruit de la vente qu’il suggérait. C’est comme cela qu’il faisait toujours.
Il est écrit au verset 9 du texte ci-dessus, qu’il suggérait la vente du parfum pour en donner le prix aux pauvres. Notre sous-thème de ce séminaire nous recommande de s’occuper des pauvres ou des malheureux, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers. Nous devons nous occuper des pauvres. Et nous avons vu, qui est le pauvre dont parle la Bible. Nous avons pris un seul exemple de pauvre dans la Bible bien qu’il y en ait plusieurs. Peut-être avant de traiter l’aspect que j’ai prévu d’aborder avec vous aujourd’hui, serait-il bon de prendre un autre exemple dans le nouveau testament. Il généralement bon d’équilibrer une telle étude en prenant des exemples autant dans l’ancien que dans le nouveau testament, la Bible étant Une, Une seule parole. Jésus avait dit à son sujet que, la terre et le ciel passeront, mais cette parole qui est appelée la Bible, ne passera point.
Avant donc de voir ce que signifie donner aux pauvres ou aux malheureux, il convient de voir un second exemple de pauvre. Nous lisons dans la deuxième épître de Paul aux Corinthiens, pour voir le pauvre dont il y est question, après avoir vu le pauvre David qui était un pauvre spécial. Je voudrais que vous ayez les yeux ouverts pour voir que, lorsqu’on parle de pauvre, il ne s’agit pas nécessairement ou forcément de celui qui est démuni matériellement ou financièrement. Non, ce n’est pas celui-là qui est le pauvre aux yeux de Dieu. Comme je vous l’ai dit hier, le pauvre est celui qui sait que Dieu est tout pour lui, il n’est rien sans Dieu, il ne peut avancer sans Dieu, il ne peut rien faire sans Dieu, et il ne peut rien fournir sans Dieu. Voilà le pauvre, et voilà la mentalité du vrai pauvre ! Le pauvre sait qu’il dépend totalement de Dieu. Il sait qu’il ne peut pas se prendre en charge ou se débrouiller tout seul ; il ne peut pas prendre son indépendance.
Lisons dans 2 Corinthiens au chapitre 6, pour voir l’exemple de l’apôtre Paul. C’est son exemple que je vous invite à voir. Nous lisons d’abord le verset 1 où Paul dit qu’il travaille avec Dieu. Il y est écrit : « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous encourageons vivement à ne pas accueillir la grâce de Dieu sans résultat. ». Paul est le collaborateur de Dieu. Et nous avons bien vu que Dieu s’occupe des pauvres, comme lui-même nous demande de nous occuper des pauvres. Il est donc question de travailler comme lui-même il travaille. Il s’occupe des pauvres, il a son regard sur les pauvres, il est donc normal, puisque nous travaillons avec lui, de nous occuper de même des pauvres. C’est pourquoi Paul dit qu’il travaille ou collabore avec Dieu. Ce travail dont il parle tourne autour du pauvre. Dieu sauve le pauvre et le délivre quand celui-ci crie à lui.
Lisons maintenant le verset 3, puis les versets 8 à 10 : « En rien et pour personne nous ne voulons représenter un obstacle, afin que notre service soit sans reproche… que ce soit au milieu de la gloire ou du déshonneur, au milieu d’une mauvaise ou d’une bonne réputation. Nous sommes considérés comme des imposteurs, quoique disant la vérité ; comme des inconnus, quoique bien connus ; comme des mourants, et pourtant nous vivons. Nous sommes comme condamnés, et pourtant pas mis à mort ; comme attristés, et pourtant nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup ; comme n’ayant rien, alors que nous possédons tout. »
L’apôtre Paul dit qu’il était regardé comme pauvre. Il y a cependant un contraste à relever ici, qui est semblable au contraste avec le roi David qui, bien que roi, bien qu’ayant tout à sa disposition, se voyait toujours comme pauvre, démuni, misérable, etc. Le contraste ici est que l’apôtre Paul dit qu’il est regardé comme pauvre alors qu’il enrichissait plusieurs. Le contraste ici est qu’un pauvre enrichit les gens. Au moment où nous parlons, l’Afrique joue ce rôle auprès des occidentaux. Elle est considérée comme le continent le plus pauvre, mais qui enrichit pourtant les autres continents. C’est l’Afrique qui enrichit pourtant l’occident ! Et nous devons comprendre pour l’admettre que, l’Afrique est le continent de toutes les promesses.
Oh mon Dieu, nous te bénissons et nous remercions pour ce continent, le continent africain ! C’est la même chose que Paul exprime ici. Il dit qu’il est regardé comme pauvre, mais en enrichissant pourtant plusieurs. Paul et David sont des pauvres qui enrichissent les autres ! L’apôtre Paul, collaborateur et ministre de Dieu était regardé comme pauvre mais en possédant toute chose ; tout comme le roi David, qui avait tout un royaume et ses biens à sa disposition se voyait comme pauvre. Nous comprenons que la considération de pauvre vis-à-vis de Paul et ses compagnons était le regard des tiers. Ce sont les autres qui le considéraient comme matériellement pauvre, comme n’ayant rien, alors qu’il était spirituellement très riche. Paul lui-même savait que, même s’il dormait affamé ou qu’il manquait des vêtements (cela lui était arrivé), cela n’était nullement un problème pour lui. Il n’en faisait aucun cas, parce que vivant dans un esprit de pauvreté.
Paul n’avait pas considéré qu’il n’était pas serviteur ou collaborateur de Dieu, il n’avait pas considéré que Dieu l’avait abandonné, et il n’avait pas murmuré. C’est tout le contraire de ce qui se passe aujourd’hui pour certains prétendus serviteurs de Dieu, qui veulent faire croire au monde, à leur entourage et aux autres qu’ils sont de Dieu parce qu’ils sont riches, parce qu’ils ont les moyens, les villas, les grosses voitures ou les jets privés et consorts. Ils se passent ainsi pour être des vrais serviteurs de Dieu. Cela est faux. Je vous dis, et c’est ce que Dieu veut de nous, que l’enfant de Dieu doit avoir la mentalité de pauvre. Si cette mentalité le quitte, il rétrogradera, parce qu’il se lancera à la recherche de l’argent, du bien-être, de l’opulence, du bonheur, d’une vie flamboyante et autres. Que le Seigneur vous donne de comprendre !
Il est bon que nous lisions encore d’autres paroles de Paul dans Philippiens au chapitre 4. Lisons les versets 10 à 13 : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie »
Voilà comment se comporte un pauvre, un vrai enfant de Dieu. Il se plaît et est content dans l’était où il se trouve. Paul comme David d’ailleurs n’enseignait pas la théorie aux gens. Il disait et enseignait ce qu’il expérimentait, ce qu’il vivait. Un vrai serviteur de Dieu n’enseigne pas la théorie aux gens, il enseigne par sa propre vie ; il dévoile aux gens qui l’entourent la réalité de sa relation avec Dieu. Il enseigne par l’exemple parce qu’il veut que les uns et les autres puissent atteindre Dieu par son exemple, sachant qu’il travaille avec Dieu comme Paul l’a si bien relevé.
L’apôtre Paul considéré comme pauvre pendant qu’il enrichissait plusieurs ou les autres ! Il y a lieu de se demander de quelle pauvreté s’agit-il, d’autant que la Bible nous enseigne également que, Jésus qui était devenu pauvre afin de nous enrichir, était celui à qui toute chose avait été donnée par son Père qui est dans les cieux. La pauvreté dont il est question ici est donc simplement état d’esprit de dépendance absolue à Dieu. Comme nous l’avons vu hier, le pauvre est celui qui sait qu’il dépend totalement de Dieu, et qu’il n’est rien, ni ne peut rien sans Dieu. Je sais que les faux prophètes interprètent volontairement mal ce verset biblique-là pour dire à leurs ouilles que Jésus s’est appauvri pour que, eux ils aient des richesses, de l’argent des villas, des voitures, des avions ou autres. Ils leur font croire que Jésus s’est appauvri pour que, eux ils puissent vivre dans l’opulence et la flamboyance. C’est ce que les faux prophètes enseignent. Cela est faux.
Toute personne qui est dans le besoin ou qui se considère comme pauvre, la pauvreté naturelle et non celle dont nous parlons depuis le début du séminaire, aimerait le bonheur, le bien-être et l’aisance, mangeant à sa faim et vivre content en se réjouissant. Car, quand on a de l’argent ou plus simplement les moyens, on est prêt à festoyer très régulièrement, et certains le font tous les jours, à l’exemple du mauvais riche à côté du pauvre Lazare que Jésus-Christ avait donné dans les évangiles. Le mauvais riche était dans la fête tous les jours, tous les jours. Chez lui c’était la musique, la nourriture et les danses, tous les jours. Tous les jours c’était la fête, les réjouissances, pendant que Lazare de son côté était dans la misère, la faim et la maladie. Le mauvais riche croyait connaître ou vivre dans le bonheur ! C’était une erreur.
Quand vous courez après l’argent et les richesses, c’est parce que vous recherchez ou vous voulez le bonheur sur terre, vous voulez être heureux sur la terre. Vous voulez prouver que vous avez réussi votre vie sur terre. J’avais posé la question ici une fois pour savoir ce que signifie réussir sa vie. J’avais reçu des réponses du genre : « réussir sa vie c’est avoir trouvé un bon travail après l’obtention des diplômes, se marier, fonder une famille, se construire, etc. ; ou alors réussir sa vie c’est devenir un homme d’affaires florissant qui se construit, se marie, fonde une famille et vit dans le bien-être… ».
Les gens pensent que c’est cela réussir sa vie ; ils pensent que c’est cela vivre heureux. Et tous les enfants qui vont à l’école ont en tête de réussir leur vie. C’est pourquoi quand un enfant échoue à son examen, celui-ci pleure. C’est la même chose pour celui qui échoue à un concours. Il pleure parce qu’il sent son avenir en danger ; alors qu’il voudrait réussir sa vie et être heureux durant sa vie sur cette terre. En définitive, on cherche l’argent parce qu’on veut être heureux sur cette terre, parce qu’on cherche le bonheur. Est-ce cela le bonheur ? Est-ce par l’argent, les richesses, la célébrité que l’on trouve le bonheur ? Je crois que non.
Rappelez-vous à cet effet les paroles de Jésus qui a dit que : … Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. (Luc 12 : 15). Le bonheur que les gens cherchent ou que les gens croient avoir n’est pas le vrai bonheur. Personne ne peut être heureux, s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté ou sauvé. Écoutez bien cela et retenez-le ! Je vous dis bien que personne ne peut connaître le bonheur s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté. Personne ! Ces gens que vous voyez dehors, organisant des fêtes, roulant carrosse, mangeant à leur faim, ne sont pas heureux. Ce sont des misérables et des malheureux dans le vrai sens du terme misère ou pauvreté. Personne ne peut être heureux, je dis bien personne, s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté et sauvé.
Mes amis, vous qui avez cru et qui avez décidé à un moment donné de prendre votre vie en mains, ou alors vous avez dit que vous n’avez pas évolué depuis que vous êtes dans la foi, qu’elle ne vous apporte rien ou qu’elle ne vous apporte que des malheurs. Vous avez rétrogradé. Sachez que vous avez rétrogradé. Vous aurez mis fin à votre chrétienté parce que vous voulez chercher le bonheur, les moyens, l’argent, etc. Comprenez que vous êtes entrés dans la vraie misère sans le savoir. Car, comme je le dis et le répète, personne ne peut être heureux s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté ou sauvé.
Rentrons dans le livre des psaumes au chapitre 32 pour lire quelques paroles du roi David. Lisons les versets 1 à 5 :
« De David. Cantique. Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas d’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée ; Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. »
Nous voyons ici qui est heureux et qui connaît le bonheur. En nous appuyant sur ce cantique de David, nous répondons que, C’est bien le pauvre qui est racheté. C’est le pauvre qui a obtenu le pardon de ses péchés, c’est celui à qui Dieu a pardonné ses péchés, c’est celui qui a obtenu son salut. Voilà celui qui est heureux et qui a le bonheur ! Si vous cherchez le bonheur, le bien-être, l’aisance et autres, vous devez être un pauvre et obtenir le pardon de vos péchés en Jésus-Christ. Si vous cherchez la vraie vie, pour parler comme cela se dit dehors, vous devez chercher une seule personne qui est Jésus. Il se définit comme la vérité, le chemin et la vie. La vie c’est donc une seule personne. Jésus-Christ !
Il est incompréhensible et inconcevable qu’un chrétien, quelqu’un qui ait Jésus et donc la vie, se plaigne parce qu’il n’a pas de travail séculier par exemple. Cela est une faute grave qu’un chrétien n’ait pas de travail. Vous ne pouvez pas être chrétiens et être dans le chômage. Cela ne veut pas dire que, parce que vous êtes chrétiens, vous serez forcément embauchés quelque part. Non, c’est une mauvaise mentalité. Si vous êtes chrétiens vous ne pouvez pas manquer de travail d’autant que le chrétien travaille avec Dieu qui a créé l’homme. En nous référant à Adam et Eve, lorsque Dieu les avait créés, ils avaient trouvé que Dieu avait déjà préparé du travail pour eux. Vous ne pouvez donc pas être de Dieu et manquer quoi faire. Jamais de la vie, jamais de la vie, au grand jamais !
Vous verrez que la Bible réprimande les paresseux, ceux qui ne veulent rien faire. Et la même Bible dit que ceux qui ne travaillent pas ne doivent pas aussi manger. Si vous êtes de Dieu, je vous dis la pure vérité que vous ne devez pas dire que vous êtes dans le chômage, parce qu’il y a toujours à faire. Ceux des chrétiens qui disent qu’ils n’ont rien à faire, sont ceux-là qui, après avoir cru et obtenu la révélation de leur état de pauvreté, ont crié à Dieu et ont obtenu leur salut. Mais le temps passant, ils se sont ressaisis pour se demander où les mène cette vie de foi. Ils décident de se prendre en charge et c’est ainsi que tout s’arrête dans leur vie. Ceux-ci commencent à blâmer Dieu alors que ce sont eux-mêmes qui ont mis un arrêt dans leur vie du point de vue matériel. Cela leur arrive parce qu’ils ne voulaient plus garder la mentalité ou l’esprit de pauvreté, dépendant de Dieu en tout et pour tout. C’est bien pour cette raison que les choses deviennent aussitôt difficiles pour eux.
En nous référant au cas de Paul, son activité principale était d’annoncer l’évangile ; et son activité secondaire était de tisser les tentes à des fins commerciales, pour subvenir à ses besoins et ceux de son équipe. Mais lorsque ceux qui travaillaient avec lui venaient, il les occupait au travail de tissage des tentes pendant qu’il se vouait lui-même à la prédication. C’est comme cela qu’un homme de Dieu fonctionne et c’est comme cela qu’un enfant de Dieu doit fonctionner. L’enfant de Dieu ne doit pas avoir les bras croisés, il ne doit pas manquer quoi faire. Non, cela ne doit pas arriver, et ne doit pas exister. Je parle là d’un vrai enfant de Dieu qui a compris pourquoi Dieu l’a sauvé. Et par ailleurs, nous voyons dans ce programme que, Dieu nous a sauvés pour que nous nous occupions des pauvres. Cela constitue déjà un travail. Nous ne pouvons donc pas dire que nous n’avons pas de travail. Car, ce qui est l’occupation de Dieu, c’est aussi ce qui est notre occupation, nous qui sommes ses enfants.
Nous voyons donc aujourd’hui que, si nous n’avons pas le pardon de Dieu, si nous n’avons pas son salut, nous ne pouvons pas expérimenter le bonheur. Si vous êtes sauvés, sortez en route, regardez la société et voyez la misère de l’homme ! Lorsque vous sortez du culte, regardez comment les gens vivent, ils sont dans les bars parfois à des heures tardives, disant qu’ils vivent, alors que c’est la misère, c’est la misère. Vous passez en ville et dans des « points chauds » de la ville, vous verrez des jeunes femmes et même des vieilles femmes, généralement mal vêtues et sous le froid. Elles disent qu’elles cherchent la vie. Pour elles, c’est la vie là-bas ! Elles cherchent à manger, elles cherchent la vie en se prostituant. Ce n’est pas la vie là-bas, c’est la misère. Sortez et marchez à pied ou en voiture et écoutez ce qui se chante dans les bars et les discothèques. Ce qui s’y chante est de la misère.
Il est à constater que la société est misérable. Mais les gens en considèrent que c’est cela la vie. Non, ce n’est pas cela la vie. Je n’ai pas le courage de prononcer les paroles de certaines des chansons qui se chantent ici au Cameroun dans les bars et les discothèques. Et j’ai très mal d’entendre des petits enfants s’initier à cela en les mimant à longueur de journée lorsqu’ils ne sont pas à l école. Ils les reprennent souvent en chœur ! Je me demande où va le pays, où va le pays ? Est-ce que ce que les petits enfants chantent dehors, c’est la vie ? Est-ce que c’est cela la vie ? Non, ce n’est pas cela la vie. Oh mon Dieu, ta grâce et ta miséricorde, ta grâce et ta miséricorde ! Le monde va mal et le monde est dans la misère. L’humanité est dans la misère, la misère, la misère. Regardez-moi ces jeunes filles qui veulent découvrir la vie et s’engagent dans la sexualité ! Certaines conçoivent à 13, 14, 15 ans ! Et lorsqu’elles se retrouvent enceintes à la suite de telles abominations, elles se mettent à pleurer. Celles qui n’ont pas les moyens pour se faire avorter, s’obligent à supporter la grossesse pour accoucher leur petit-frère ou leur petite-sœur.
La société se retrouve dans la situation où les petites filles commencent à accoucher pendant que leurs mamans accouchent encore. Les enfants que ces jeunes filles mettent au monde sont dans les familles comme leurs petit-frères ou leurs petite-sœurs. Cela relève bien de la misère, la misère. Ce n’est pas cela la vie. Ce qui est choquant est que la plupart d’entre elles ont été enseignées et averties que ce genre de vie n’est pas bien. Elles s’y lancent tout de même par curiosité, en disant à leurs parents que, « vous avez vécu votre part, laissez-nous vivre notre part aussi ». Mais, lorsqu’arrivent les conséquences, ce sont les pleurs, les pleurs !
C’est ainsi qu’elles aligneront les enfants et vieillir sans avoir trouvé de maris ; et pour finir, elles pleureront que Dieu ne leur a pas donné de maris. Et pourtant, ce sont elles-mêmes qui ont décidé de foirer leur vie, en prétextant vivre comme l’ont fait leurs aînées. Elles sont le fruit des enfants illégitimes, le fruit des enfants de la fornication. Au lieu donc d’apprendre la leçon et dire que, « je ne ferai pas comme ma mère ou mes aînées », elles s’engagent exactement dans la même voie ! Et finalement c’est la déception, le désespoir, ce sont les larmes. Voilà ce que nous expérimentons dans la société aujourd’hui !
Aujourd’hui, vous qui entendez cet enseignement, vous devez être interpellés parce que vous avez interrompu votre course chrétienne, je ne sais pourquoi. Vous avez interrompu votre course chrétienne pour lorgner le monde, pour regarder dans le monde. Je vous le dis, le monde n’a rien à vous offrir, il n’a rien à vous offrir. Je peux vous garantir que, si vous décidez de suivre le monde, d’aller après le monde et y faire comme les autres, vous allez pleurer. Vous allez pleurer et le regretter amèrement. C’est la pure vérité que je vous dis. Il n’y a en effet pas de vie là-bas dehors, il n’y a pas de vie dans le monde. Le bonheur véritable, on le retrouve quand le manteau du péché est enlevé, quand la culpabilité est enlevée et quand le remords est enlevé ; quand on a reçu le pardon de Dieu, et quand la communion avec Dieu a été restaurée. C’est à ce moment là qu’on trouve le bonheur, la joie et la paix.
Je sais que plusieurs parmi vous, avez expérimenté cela. Pourquoi avez-vous décidé d’enlever vos regards sur Jésus ; pourquoi avez-vous décidé de désobéir volontairement pour rentrer encore tester le péché ? Qu’est-ce que cela vous apporte aujourd’hui ? Les amis, qu’est-ce que cela vous donne maintenant ? Beaucoup sont à se morfondre dans le remords au lieu de se repentir et revenir à Dieu, afin de jouer le rôle que celui-ci attend de les voir jouer. Dieu a en effet prévu que, aussitôt que vous êtes pardonnés et donc sauvés, que vous puissiez aussi aider au salut des autres. Dieu a prévu que vous devez vous occuper des pauvres. C’est cela votre mission. Dites-moi aujourd’hui que vous n’avez pas d’argent pour faire des aumônes aux pauvres ; dites-moi que vous n’avez pas les moyens pour subvenir aux besoins des nécessiteux ! Il faut comprendre ce que signifie donner aux pauvres. C’est ce que je m’en vais vous expliquer.
Écoutez-moi bien, tout le monde peut participer au salut du pauvre ; tout le monde peut s’occuper du pauvre. Tous ceux qui ont expérimenté le bonheur dont il est question dans le psaume 32, verset 1, sont capables de s’occuper des pauvres. Je le redis bien que, tous ceux qui ont expérimenté le pardon de leurs péchés, le salut ou la délivrance, doivent s’occuper des autres qui croupissent sous le poids de leurs iniquités. Tous sans exception, doivent s’occuper des pauvres. Souvenez-vous que Paul a dit qu’il était regardé come pauvre, mais il enrichissait les autres. Mais de quelle manière ?
Je veux que nous rentrions encore dans l’évangile de Matthieu au chapitre 19, verset 21. Voici ce qui est écrit dans ce verset : « Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. ». Qu’est-ce que signifie donc donner aux pauvres ? Le texte que nous avons lu au début de notre enseignement disait que, les disciples reprochaient Jésus de n’avoir pas vendu le parfum de grand prix qui lui avait été offert par une femme, afin que le revenu soit donné aux pauvres. Et Jésus en guise de réponse, leur avait dit au verset 11 de Matthieu 26 : « Car, vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. » Les disciples de Jésus faisaient allusion aux pauvres naturels et à la pauvreté matérielle. Jésus leur avait dit qu’ils auront toujours les pauvres avec eux, alors que lui il ne sera pas toujours avec eux.
Étant donné que nous avons compris que le pauvre est celui qui ne compte que sur Dieu et ne s’attend qu’à lui en toute chose, nous devons comprendre que s’occuper du pauvre ou donner au pauvre signifie : mettre à la disposition de Dieu, tout ce qui est en notre possession et en notre pouvoir, pour que le pauvre en esprit soit sauvé. Cela veut dire que nous donnons à Dieu, tout ce que nous sommes, tout ce que nous possédons, à savoir notre temps, notre talent, nos ressources matérielles et financières, toutes autres choses que nous avons, pour que le pauvre soit sauvé. Nous mettons tout cela à la disposition de Dieu pour le salut des pauvres. Voilà ce que signifie donner aux pauvres. En le faisant, nous serons en train de les enrichir et de les rendre heureux aussitôt qu’ils sont sauvés. Ils seront enrichis de la vraie richesse et connaîtront donc le bonheur.
Nous avons vu que les gens sont après les richesses et l’argent, alors que le bonheur ne se trouve pas derrière toutes ces choses-là. Le bonheur véritable se trouve, comme nous l’avons vu, dans le pardon des péchés et donc dans le salut. Lorsque vous avez donc donné de votre temps, de votre sommeil, de votre talent, de vos avoirs, vos maisons et voitures, vos champs, et tout le reste qui vous appartient, vous avez ainsi donné aux pauvres, afin qu’ils soient heureux ; afin qu’ils connaissent le vrai bonheur qu’on ne trouve que lorsqu’on a ses péchés pardonnés. Voilà le vrai bonheur et voilà le vrai don ! Un tel don doit être fait dans l’amour, c’est-à-dire dans l’esprit que, le pauvre soit sauvé. Le cas contraire, celui-ci ne portera pas de fruits. Je vous recommande pour cela de lire 1 Corinthiens au chapitre 13, pour comprendre ce que c’est le vrai amour.
On peut en effet donner sans amour. On peut donner parce qu’on en a beaucoup, il s’agirait donc du superflu dont nous avons parlé la dernière fois, et dont nous avons vu le jeune homme riche en exemple. Ce qu’il donnait ne le gênait pas. Mais, quand il avait fallu qu’il vende tout ce qu’il avait pour en donner le revenu aux pauvres, il avait tourné le dos à Jésus, trouvant ainsi cela impossible, parce qu’il avait de grands biens, comme le précise la Bible. Nous pouvons dire qu’il s’était agi de quelqu’un qui n’avait pas su comment faire pour donner aux pauvres. Pour donner aux pauvres, il faut se donner d’abord soi-même, avant de donner les possessions et tout le reste. C’est en fait d’abord son cœur et sa vie qu’on donne aux pauvres.
Je m’obligerais à invoquer les paroles de Jésus dans l’évangile de Luc au chapitre 12. Nous les avions déjà lues, mais il est important que l’on revienne dessus, come cela est écrit au verset 33 : « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. ». Jésus dit de tout vendre et de le donner en aumône. Et lorsqu’on a tout vendu, on n’a plus rien en principe, cela est pour compter sur Dieu et sur lui seul.
Lorsque vous livrez tout ce que vous avez, pour le salut du pauvre, il ne vous reste rien, et vous ne pouvez que compter sur Dieu. Dieu veut en fait que nous commencions notre relation avec lui étant pauvre, que nous la poursuivrions en tant que pauvre et que nous la finissions avec lui aussi en tant que pauvre. C’est pourquoi, toutes les personnes que Jésus rencontrait, il leur demandait de se détacher des biens matériels et de se détacher de leurs possessions, de se détacher de tout ce qui peut être un encombrement pour eux, pour se mettre au travail pour le salut des pauvres, afin que les malheureux soient sauvés. Voilà l’appel que Jésus avait eu à lancer, toujours et toujours, que ce soit à des foules ou que ce soit à ses disciples directs qu’il avait choisis. Nous avons besoin de lire une série de messages pour continuer de soutenir ce que j’affirme.
Allons-y d’abord lire comment le Saint-Esprit, par la bouche de l’apôtre Paul, reprend ces instructions en s’adressant à ceux-là qui ont les moyens au travers de Timothée. Nous lisons dans 1 Timothée au chapitre 6, du verset 17 au verset 19 :
« Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. »
Paul en parlant ici, ne s’adresse pas aux riches du monde. Il parle des riches qui sont des enfants de Dieu, des frères en Christ qui ont des moyens matériels. Paul était donc en train d’instruire Timothée de dire à ces frères de bien utiliser ce que Dieu leur a donné. Il leur faisait savoir par Timothée que les moyens que Dieu leur a donnés sont pour le salut des pauvres afin que le royaume de Dieu puisse avancer. Il insistait à leur faire comprendre que, la raison pour laquelle Dieu leur a donné les moyens, était pour l’avancement du royaume de Dieu.
Allons-y maintenant lire dans l’évangile de Marc au chapitre 10 ! Il s’agit ici de la même histoire que dans Matthieu 19. Mais les commentaires que Jésus avait faits après le jeune homme riche nous intéresseront. Comme nous connaissons déjà l’histoire qui va du verset 17 au verset 24, nous ne lirons que les versets 23 à 31 :
« Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.
Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres ; Et qui peut être sauvé ? Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu.
Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers. »
Entendez-vous les propos de Jésus en réponse à Pierre ? Lorsque Pierre lui demande quelle sera la récompense de ceux qui ont tout quitté pour le suivre, Jésus a eu l’opportunité de faire des précisions utiles. Déjà au sujet de ce jeune qui a refusé de tout vendre pour le suivre, puis au sujet de ceux qui avaient tout quitté. Nous comprenons que, il ne s’agit pas seulement de vendre les possessions, de donner les revenus aux pauvres et de suivre Jésus. Cela ne s’arrête pas qu’à ce niveau-là. Il s’agit naturellement des biens matériels, mais il s’agit en plus de soi-même et de la parenté proche, femmes, enfants et parents. Cela veut dire que, la personne qui a compris qu’elle était pauvre a crié au secours de Dieu, et Dieu l’a sauvée. Cette personne comprend qu’elle doit mettre tout à la disposition de Dieu pour le salut des pauvres. Il s’agit de mettre tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a et tout ce qu’elle possédera à la disposition de Dieu pour le salut des pauvres. Elle doit le faire à cause de son nom et à cause de la bonne nouvelle.
C’est ce que Jésus précise bien dans le texte ci-dessus, au verset 25. Il n’est pas inutile de rappeler que la bonne nouvelle dont Jésus parle ici, s’adresse aux pauvres en esprit. Donner donc aux pauvres signifie, disposer tout ce qu’on est, tout ce qu’on a et tout ce qu’on aura, pour le salut des pauvres. Voilà ce que signifie donner aux pauvres ! Il ne s’agit pas seulement de donner de l’argent, de la nourriture, des vêtements ou du logement. C’est disposer tout son être, toutes ses possessions, tous ses privilèges et tout ce que l’on possède potentiellement, afin que le nom de Jésus-Christ soit proclamé et que le pauvre soit sauvé.
Il est vrai que Jésus en répondant à Pierre, lui dit que celui qui aura abandonné sa famille, ses terres et autres, il y a lieu de comprendre que Jésus voulait dire à Pierre et à nous autres que, nous ne devons pas nous accrocher à nos moyens, notre argent, notre famille charnelle, nos terres et autres. Nous devons au contraire lever les mains pour tout abandonner à Dieu qui saura nous conduire. Il voulait insinuer que, celui qui agit de cette façon, ou celui qui lève ses mains à Dieu et abandonne tout entre ses mains, ne manquera de rien, aussi longtemps qu’il sera concentré à s’occuper du pauvre. Il précise que celui-ci retrouvera tout ce qu’il aura abandonné au centuple, pendant son cheminement avec Dieu. C’est aussi par là qu’il gagnera la vie éternelle.
Ceci étant dit, nous revenons sur les propos de l’apôtre Paul de 2 Corinthiens 6 qui sont vraiment révélateurs. Reprenons ces propos de Paul ! Il dit : « Nous sommes considérés, … comme pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup ; comme n’ayant rien, alors que nous possédons tout. » Voyez-vous comment Paul confirme bien ce que Jésus a dit ? C’est vraiment la confirmation de ce que Jésus a dit, à savoir, abandonner tout ce qu’on possède à cause de son nom et à cause de l’annonce de la bonne nouvelle. Paul dit qu’il est regardé comme n’ayant rien, mais possédant toute chose. Cela veut dire que le chrétien véritable n’a pas besoin de voir son compte abondant d’argent en banque, ni sa concession abondant des biens matériels. Il a juste besoin de conserver son esprit de pauvre et d’avoir les regards sur Dieu. C’est cet esprit de pauvreté qui le maintient sous la dépendance de Dieu. Et tout ce qu’il peut avoir, tout ce qu’il peut gagner ou tout ce qu’il peut chercher à gagner, ne doit pas être pour se confirmer dans la société. Ce doit être simplement pour s’occuper du pauvre qui est à sauver.
Chers amis, vous n’êtes pas appelés à courir après les richesses en tant que chrétiens. Vous n’êtes pas appelés à courir après toutes ces choses qui tourent autour des richesses. Au contraire, lorsque Dieu voit que votre cœur est porté vers tout cela, à l’argent, à votre travail, à votre prospérité, il vous dira de lever les mains, d’abandonner tout, parce que vous ne manquerez de rien. Si Dieu vous promet que vous ne manquerez de rien, pourquoi ne lui faites-vous pas confiance ? En vous posant les questions qui vous viendraient à cœur, celles de savoir : comment ferez-vous pour manger, pour vivre ou pour encadrer vos enfants, vous serez entrain de mettre un frein ou même un terme à votre chrétienté.
J’espère que pendant ce séminaire, vous aurez été interpellés et vous aurez compris que vous devez vous occuper des pauvres. Aujourd’hui, vous venez de comprendre ce que signifie donner aux pauvres. Vous avez compris qu’il s’agit de mettre à la disposition de Dieu, tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez ou que vous aurez, à cause de la proclamation du nom de Jésus et à cause de l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Vous devez tout abandonner à cause du pauvre qui doit être sauvé. Et les pauvres sont nombreux dehors ; ils sont nombreux sur cette terre ; ils ont besoin de votre secours et du salut de Dieu.
Si vous êtes des chrétiens véritables, vous êtes des hommes heureux, et les pauvres veulent aussi être heureux comme vous l’êtes. Vous qui avez reçu le pardon de Dieu, vous êtes des hommes et des femmes heureux. Comprenez cela aujourd’hui ! Ce bonheur que vous avez reçu après le pardon de vos péchés, beaucoup sont après cela là-bas dehors et ne le trouve pas. Donnez-les-leur ! Occupez-vous du pauvre ou du malheureux !
Comprenez donc à partir d’aujourd’hui que, si vous vivez, vous ne devez plus vivre pour vous-mêmes. Vous devez vivre pour le pauvre ; si vous travaillez, vous devez travailler pour le pauvre. Vous devez travailler pour son salut, pour sa délivrance, pour son bonheur que vous avez déjà trouvé. Vous devez donner le sourire à ceux-là qui pleurent ; et ils ne peuvent l’avoir que par le pardon et le salut que Dieu leur accordera par votre entremise.
Comprenez comme Paul que vous êtes ouvriers avec Dieu. Vous travaillez et collaborez avec Dieu. Vous tous qui avez rétrogradé, revenez à Dieu ce matin ! Revenez à Dieu ce matin ! Ce qui vous a fait interrompre votre course pour regarder derrière et vouloir racheter le temps, parce que vous estimez que la chrétienté vous a perdu du temps, ressaisissez-vous ! Repentez-vous ce matin et engagez-vous comme le Seigneur vous demande de le faire !
Dieu promet qu’il ne vous abandonnera pas. Vous pourrez ne rien avoir entre vos mains, mais vous ne manquerez de rien. Je veux que nous concluions avec les paroles de Paul que je souhaite que vous en fassiez vôtres ce matin. Vous êtes considérés comme n’ayant rien, mais en enrichissant plusieurs. Considérez que vous n’avez rien. Vous ne devez même pas chercher à avoir quelque chose. Car, si vous ne le faites pas, c’est alors que vous deviendrez pauvres. C’est ce que nous voyons dans Apocalypse 3 que nous devons encore lire aux versets 17 et 18 : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. ». Cette interpellation de Jésus à son église ne doit pas être votre partage.
Ceux qui cherchent à « s’enrichir » ou ceux qui se sont déjà « enrichis », et qui voient que rien ne leur manque, ce sont eux qui sont alors réellement pauvres. Vous devez être regardés comme n’ayant rien, comme n’étant rien, et maintenez une telle attitude jusqu’à la fin. Ne cherchez donc pas à avoir quelque chose ! Ne cherchez pas le positionnement, la notoriété, la grandeur, les richesses ou autres pour votre gloire !
Je sais qu’il y en a plusieurs parmi vous qui veulent tromper Dieu. Ils lui disent : bénissez-nous, nous nous occuperons des pauvres. Il s’agit du mensonge parce qu’ils n’ont pas déjà mis ce dont ils disposent actuellement à la disposition du pauvre. En supposant qu’ils n’ont pas de moyens, ou de l’argent pour le mettre à contribution, est-ce qu’ils mettent déjà le temps dont ils disposent, pour s’occuper du pauvre ? Non ! De quelle manière doivent-ils le faire ? C’est en priant avec le cœur afin que le pauvre soit sauvé. Vous voyez bien que tout le monde a quelque chose à donner pour le salut du pauvre.
Vous disposez entre autres, de votre temps, votre corps, votre sommeil, votre argent, votre maison vos voitures, vos terres, et tous ceux que vous avez, y compris vos femmes, parents et enfants comme Jésus a dit. Ces choses qui sont à votre disposition ne doivent pas prendre le dessus sur la participation au salut du pauvre. Le salut du pauvre doit être la priorité de votre vie.
Soyez regardés comme pauvres mais en enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien mais possédant toute chose ! Et ne vous considérez jamais comme des démunis au motif qu’il vous manque de l’argent ou de la nourriture. Ne regrettez pas de vous être engagés dans la chrétienté parce que vous manquez d’argent ou des biens ! Ne regrettez pas de vous être engagés dans la foi, lorsque vous constatez que vos poches sont vides. Ce ne doit pas être comme cela que vous devez agir. Soyez regardés comme n’étant rien, mais possédant toute chose !
Avez-vous compris de donner au pauvre et de vous occuper du pauvre ? C’est pour son salut, pour sa délivrance et pour son bonheur. Levez vos mains aujourd’hui en signe d’abandon au Seigneur !
Dites-lui de tout prendre parce que vous vous abandonnez !
Levez-vous pour le lui dire !
Amen !
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