[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 24 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (6e partie)
PRÉDICATION : LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAUVRE, L’EXEMPLE DE JÉSUS
RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 1 PIERRE 2 : 20-25 ; 1 Corinthiens 9 : 16-18 ; 2 Corinthiens 6 : 3-10
Prenez votre Bible et allons-y lire dans la première épître de Pierre !
Nous n’avons pas encore fini de voir les caractéristiques du pauvre. Il faudrait vraiment que, en tant que chrétiens, vous soyez imprégnés de la mentalité de pauvre. Cette mentalité doit être marquée dans votre esprit pour pouvoir la vivre quotidiennement jour et nuit. Je ne cesse d’insister sur l’exemple de David qui lui-même avait une référence. Mais, il est bon de parler de lui parce qu’il était un homme naturel comme nous autres ; cependant c’est Jésus qu’il représentait, et c’est son caractère qu’il manifestait à l’avance.
Lisons d’abord dans 1 Pierre au chapitre 2, du verset 20 au verset 25 !
« En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes. »
Nous continuons de voir les caractéristiques d’un pauvre. L’exemple de Jésus dont on vient de lire un extrait de texte, nous montre comment il s’était vidé, comment il s’était dépouillé. Jésus avait renoncé à lui-même. Et c’est comme cela que le pauvre doit renoncer à lui-même. Nous avons déjà vu cela, et nous avons aussi vu qu’il doit avoir l’esprit de non justification, celui de promptitude à la repentance, celui d’humiliation et non d’orgueil, celui d’effacement, et l’esprit d’altruisme qui lui confère la promptitude à aider les autres. Voilà les caractéristiques essentielles du pauvre en esprit !
Si le pauvre manifeste réellement son caractère selon ce que nous avons déjà défini, il va nécessairement aider les autres pauvres à être sauvés. C’est la mission que Dieu nous a confiée. Ne l’oubliez jamais ; si vous êtes chrétiens, n’oubliez jamais que la mission que Dieu nous a assignée est de permettre que les païens deviennent chrétiens. C’est cela s’occuper des pauvres. Il ne s’agit donc pas nécessairement de les assister matériellement en leur offrant à manger, des vêtements ou un abri, bien que cela ne soit pas à écarter. Souvenons-nous ce que le psalmiste David a dit aux versets 1 à 3 du psaume 41 : « Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; L’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, Et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur ; Tu le soulages dans toutes ses maladies. »
Ce texte dit que, c’est lorsque vous vous occupez des pauvres que vous êtes heureux sur la terre, et que vous êtes par ailleurs à l’abri de vos esprits familiers. Voilà ce que Dieu dit ! Et c’est cela qui est vrai pour vous en tant que chrétiens, lorsque vous avez décidé de vous occuper des pauvres. Vous n’avez rien à craindre par rapport aux attaques de vos esprits familiers ; ils ne peuvent rien vous faire. Et même au plan de votre santé, vous n’avez rien à craindre relativement aux maladies, car le Seigneur s’occupe de vous lorsque vous vous occupez de ses choses. Je vous dis que, lorsque vous vous occupez du salut des pauvres en esprit, le Seigneur lui-même prend charge de vous. Il s’occupe de vous. Comprenez-vous cela ?
Le pauvre en esprit que Dieu agrée est altruiste ; il est porté à secourir les autres. Il n’est pas égoïste, il n’est pas concentré sur lui-même ou sur son bien-être personnel terrestre. Il est porté vers les autres ; il est porté à aider les autres sans faire cas de sa vie, et est concentré sur cela. Ceci rejoint bien ce que l’apôtre Pierre dit au verset 20 du texte que nous venons de lire. Voici ce qu’il dit : « En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu. » Ce texte fait comprendre au chrétien qu’il doit mentalement être préparé à souffrir en faisant le bien. Le chrétien doit être psychologiquement, spirituellement et même physiquement préparé à cela, à souffrir parce qu’il fait ou a fait le bien.
Le chrétien doit avoir à l’esprit que, la vie de foi dans laquelle Dieu l’appelle, la vie de justice, de vérité, de pureté et de sanctification, est une vie qui le prédispose aux troubles. Il doit psychologiquement être formaté de cette façon que, pour avoir fait du bien, qu’il soit maltraité sans gêne. Le chrétien doit en être préparé. Il doit comprendre, admettre et retenir que, en tant que représentant de Dieu sur la terre ayant pour mission d’aider les pauvres à retourner vers leur Dieu, il a une tâche bien difficile, une tâche qui l’expose d’emblée à la souffrance. Il doit donc savoir que durant son parcours, il rencontrera de l’hostilité et de l’opposition. Il doit en conséquence être psychologiquement, mentalement, spirituellement préparé à les affronter. C’est une telle attitude qui lui évitera la frustration et le découragement lorsqu’il fera face à l’hostilité ou aux critiques.
Par rapport à ce que dit l’apôtre Pierre, si par exemple la justice populaire se déverse sur vous parce que vous avez volé, voyez-vous, il n’y a aucune gloire en cela. Vous récolterez ce que vous méritez pour avoir volé. Mais si au contraire, la justice populaire peut se ruer sur vous, parce que vous avez chassé un démon d’un corps, un démon ayant pris le nom d’une personne, il y a toute la gloire en cela. Vous aurez fait le bien, mais vous en récolterez une agression en retour. C’est ce que les gens d’Équinox Tv ont souhaité contre moi à cause des délivrances prophétiques qui ont lieu au Tabernacle de la Liberté. Vous ne devez pas vous faire de soucis par rapport à cela. C’est bien pour cette raison que je ne me fais pas de soucis. C’est de la même façon que je suis traîné dans les tribunaux tous les jours à cause de ce que Dieu fait ici. Je ne fais pas cas de cela, parce que je n’ai pas cherché cela. Que l’on dise diffamation ou quelque autre motif, je ne fais pas cas de cela.
Car, vous m’êtes témoins comme Dieu m’est témoin que, je n’ai jamais indexé quelqu’un en prêchant l’évangile. Je ne me suis jamais placé au pupitre ayant pour sujet de parler de tels ou de tels, pour dire qu’ils sont de faux prophètes. Toutes ces choses nous surprennent tous ici pendant les délivrances prophétiques ; ces révélations sortent pendant les délivrances prophétiques. Même comme j’avais personnellement des indices pour plusieurs, je ne m’étais jamais prononcé contre eux. Je ne m’étais pas prononcé avant que leurs esprits ne viennent parler dans les corps ici. Alors, dire que j’ai diffamé ne me concerne pas. Je ne reconnais pas avoir diffamé quelqu’un. Je n’ai diffamé personne. Lorsque ces esprits viennent faire les révélations ici, qui suis-je pour les en empêcher ? Je ne peux non plus dire que les mis en cause sont de vrais serviteurs de Dieu, lorsque l’Esprit de Dieu a déjà révélé que ce sont de faux serviteurs. Non, Ce serait trop me demander.
Vous qui êtes donc enfants de Dieu, vous devez être prêts à accepter les persécutions dont vous ferez l’objet parce que vous êtes dans la vérité, vous défendez la vérité ou que vous prêchez le vrai évangile. Les persécutions dont vous devez souffrir ne doivent pas être conséquentes aux sales affaires que vous auriez faites. Non, vous ne devez pas être impliqués dans de sales affaires. Vous n’aurez aucune gloire pour cela. Ce dont je fais l’objet ici en termes de persécutions, vient des ministres dont les noms sortent dans les délivrances. Eux-mêmes ne me portent pas directement plainte, mais ils passent par des gens qu’ils envoient en mission ici ou par d’autres qui ont seulement effleuré l’église, pour me porter plainte. Je ne médis de personne et ne provoque personne. Comprenez donc que c’est une grâce devant Dieu, de faire ce qui est bien et de subir de mauvais traitements. Vous devez rendre grâce à Dieu, lui dire merci pour cela.
Le pauvre en esprit doit être armé de cette pensée qu’il subira des outrages et des maltraitances parce qu’il fait ce qui est bien ou juste. Il ne doit donc pas en conséquence se décourager ou cesser de faire le bien. Il doit continuer à faire ce qui est bien. C’est d’ailleurs ce que nous confirme le verset 21 où il est écrit que : « Et c’est à cela que vous avez été appelés, … parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, ». Ce verset 21 nous apprend que nous sommes appelés à supporter la souffrance lorsque nous faisons ce qui est bien. En effet, tel que le dit ce même verset dans son deuxième volet, nous sommes appelés à souffrir pour sauver les autres, parce que Christ aussi a souffert pour nous sauver. C’est ce qui est écrit dans le même verset 21 ci-dessus.
Et c’est bien ce qui est écrit dans ce le texte que nous avons lu, parlant de Jésus. Il a été tué à cause de nos péchés ; il n’avait commis aucun mal. C’est ce qui ressort des versets 22 à 24 comme il suit : « Lui qui n’a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. »
Oh Dieu, donne à tes enfants de comprendre qu’ils te représentent en tout et partout sur cette terre ! Seigneur, donne à ceux qui sont ici présents et à ceux qui me suivent de s’identifier vraiment à toi ! Permets-leur de comprendre qu’ils ne doivent pas avoir un comportement arrogant, mais qu’ils doivent toujours s’abaisser et accepter l’humiliation et la souffrance, pour sauver les autres. Père Saint, c’est ma prière à toi, au nom de Jésus.
Comme Jésus a porté nos péchés, le pauvre en esprit doit porter la charge des autres et en être content. Voilà ce qui caractérise un vrai pauvre en esprit. Il est content de porter la charge des autres sans gémir. C’est ce que l’apôtre Paul exprimait lorsqu’il parlait aux corinthiens au chapitre 9 de la première épître, aux versets 16 à 18, à savoir : « Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! Si je le fais de bon cœur, j’en ai la récompense ; mais si je le fais malgré moi, c’est une charge qui m’est confiée. Quelle est donc ma récompense ? C’est d’offrir gratuitement l’Évangile que j’annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l’Évangile. » Oh mon, Dieu ta grâce ; oh mon Dieu, ta grâce ! Seigneur donne à tes enfants de comprendre !
Si vous êtes réellement des pauvres qui comprenez que vous devez payer le prix pour que les autres pauvres soient sauvés, vous accepteriez toutes les souffrances que vous pourriez endurer pour qu’une âme soit sauvée. Un pauvre est un sacrifié et un sacrificateur. Il faut le savoir. Il est un sacrifié, c’est-à-dire qu’il se sacrifie lui-même et il sacrifie aussi tout ce qu’il peut avoir, tout ce qui peut être en sa possession, pour le seul objectif que les autres pauvres soient sauvés. Écoutez ce que Paul a dit, à savoir que, si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Le pauvre en esprit doit comprendre cela et l’intégrer dans sa vie. Il doit comprendre et intégrer que sa vie ne lui appartient pas. Il ne doit donc en faire aucun cas. Tout ce qu’il doit faire, doit concourir à faire sauver les âmes.
Oh Seigneur, je bénis ton saint nom ! Je bénis ton saint nom parce que tu donnes à plusieurs de connaître ce qu’ils sont et comprendre ce qui doit les caractériser. Le renoncement à soi, l’abandon à Dieu et la consécration et la dévotion au Seigneur. Voilà ce qui doit vous caractériser ! Vous devez vous livrer, vous devez vous livrer sans rien épargner, afin que les autres pauvres soient sauvés. Aujourd’hui, c’est l’exemple de Jésus lui-même que nous voyons, même si nous l’appuyons par des exemples comme celui de l’apôtre Paul. En parlant de ce dernier, nous notons que ce dernier n’avait pas seulement prêché l’évangile de bouche. Il avait prêché cet évangile par sa vie pratique. Prêcher l’évangile n’est donc pas seulement une histoire de prononcer des discours, c’est une histoire de vie. Lorsqu’il dit « malheur à moi si je n’annonce pas l’évangile », il voudrait dire « malheur à moi si je ne vis pas de manière à attirer les âmes au Seigneur ».
C’est pour moi le lieu de rappeler que, comme David, le pauvre doit vivre de manière à éviter d’être un obstacle ou un scandale à l’évangile. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul pouvait dire au chapitre 6 de 2 Corinthiens au verset 3 que : « Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. » Comprenez-vous ce que dit l’apôtre Paul ? Une telle déclaration de sa part nous confirme bien que, « prêcher l’évangile » pour lui, était davantage une affaire de vie pratique, de comportement et de caractère, et non de discours prononcé lors des enseignements qu’il dispensait. La suite de sa déclaration convainc davantage dans cette compréhension lorsqu’il caractérise sa vie. Voici ce qu’il écrit à ce sujet aux versets 4 à 10 :
« Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sincère, par la parole de vérité, par la puissance de Dieu, par les armes offensives et défensives de la justice ; au milieu de la gloire et de l’ignominie, au milieu de la mauvaise et de la bonne réputation ; étant regardés comme imposteurs, quoique véridiques ; comme inconnus, quoique bien connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, quoique non mis à mort ; comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses. »
L’apôtre Paul étant pauvre, mais il s’occupait des autres pauvres. Vous comprenez qu’il s’agit de la pauvreté spirituelle et des pauvres qui sont définis selon la définition donnée ici, c’est-à-dire les pauvres que Dieu agrée, ou celui-là qui dépend de Dieu en tout, pour tout et partout, indépendamment de sa classe sociale, de ses avoirs, de ses richesses ou de ses manques. Voilà le vrai pauvre ! L’apôtre Paul était en train de dire que, s’il ne vit pas une vie qui prêche Christ, il est sous la malédiction. Ceci me rappelle fort opportunément les interpellations de dimanche passé. Il y avait parmi les esprits, l’un d’eux qui se nommait « malédiction ». Je comprends à quoi cet esprit renvoie et pourquoi il était présent. Je comprends !
Ce que l’apôtre Paul dit, et la présence de cet esprit, nous indiquent que, lorsque le chrétien vit d’une façon qui ne peut pas attirer les âmes à Christ, celui-ci se place lui-même sous la malédiction. Je le comprends clairement maintenant. Je n’avais pas bien compris la présence et la portée de cet esprit dimanche passé. Il était là, accompagnant l’esprit principal dénommé « le règne animal ». Il était parmi les esprits qui accompagnaient le « règne animal ». Lorsque Paul dit donc que « malheur à lui s’il n’annonce pas l’évangile », il veut dire qu’il est maudit s’il ne vit pas comme l’évangile le prescrit. Le chrétien, vous devez le comprendre, est sous la malédiction, lorsqu’il ne vit pas la vie qui prêche Christ. Il ne s’agit donc pas des enseignements par des discours, il s’agit plutôt de la vie pratique selon Christ.
L’apôtre Paul en citant ce qui a caractérisé sa vie ou son comportement, a commencé par citer la patience. C’est une manière de nous dire que, lorsque nous serions prêts à affronter les tribulations, les persécutions et les humiliations, nous devrions nous armer de l’esprit de patience. Nous devons garder beaucoup de patience. Ne soyez donc pas pressés. Vous savez bien que la patience compte parmi les fruits de l’Esprit. Si vous êtes au contraire animés de l’impatience, vous devez savoir que vous êtes gérés par les démons. Leur fruit c’est l’impatience.
Quel que soit donc le domaine qui vous concerne, vous devez manifester la patience, en attendant le moment de Dieu. L’autre jour, j’ai demandé à ma fille Danye Eliade NODEM si elle a écrit les mots « la patience » sur les quatre murs de sa chambre, comme cela lui a été prescrit lors des délivrances prophétiques. Elle m’a répondu que cela est traumatisant de se lever et de lire « la patience » de tout côté de la chambre. Je vous dis que la patience est le caractère normal d’un chrétien. Elle a été interpellée par rapport à son impatience à trouver le travail ou à être intégrée comme médecin généraliste à la fonction publique. Sa promotion, celle de 2020, n’a pas encore été intégrée alors que celle de 2021 l’a déjà été.
Apparemment, certains de ses camarades ont aussi déjà trouvé du travail. Nous ne savons par quel moyen. Certainement par des moyens que nous connaissons au Cameroun. Ce sont des moyens que nous dénonçons et que nous demandons à Dieu de faire cesser. Il lui a donc été demandé d’être patiente. C’est bien de cette patience dont parle l’apôtre Paul avec emphase ici. Il dit : par beaucoup de patience ! À ma fille Danye Eliade NODEM, comme à tous les autres fidèles, vous avez besoin de beaucoup de patience. Dans cette chrétienté, vous avez besoin de beaucoup de patience. Je vous invite à beaucoup de patience. Ne soyez jamais précipités et impatients, supportez ! Supportez !
Voyez-vous, cela fait deux ans aujourd’hui que les tyrans dirigeants du monde ont décidé de mettre le monde entier à genoux. Nous chrétiens ici, nous avons su que c’est le moment que Dieu a choisi pour montrer sa gloire. Mais, je sais que plusieurs se posent déjà la question suivante : « Seigneur cela va donc se passer quand ? Cela se passera comment ? » Vous ne devez pas vous poser telles questions. Lorsque vous en posez, vous êtes dans l’impatience. Ne soyez pas pressés, sachez que tout ce que Dieu a prévu de faire, il le fera. Nous n’avons donc pas besoin d’être impatients. Soyons plutôt patients ; attendons patiemment dans la prière ! Ne soyons non plus incrédules ! Attendons en toute confiance dans la prière, sachant que le diable renouvelle ses stratégies chaque fois ! Nous aussi, devons demeurer dans la prière de façon permanente pour annuler les renouvellements de stratégies.
Nous devons toujours prier : Seigneur accomplie ta volonté ; Seigneur sauve ! Car nous ne savons pas ce que le diable a renouvelé entre temps ou encore, nous ne savons pas les nouvelles stratégies qu’il a encore développées et mises en place. Nous ne savons rien. C’est pourquoi nous devons rester dans la prière et dans la patience. Alléluia, béni soit le Seigneur ! Béni soit le Seigneur !
Revenons dans notre texte de 1 Pierre 2 ! Il y est écrit au verset 21 que : « … Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, ». Dites avec moi : « Christ a souffert pour moi, il m’a effectivement sauvé et m’a laissé un exemple, pour que je suive ses traces, pour sauver son enfant qui est encore perdu dans le monde. » Chacun de nous doit donc être prêt à tout subir pour que l’évangile avance. C’est ma décision, c’est mon engagement, de souffrir tout ce que Dieu a prévu, afin que l’évangile avance. Je ne veux pas être égoïste ; je ne veux pas être concentré sur moi-même. Non ! Je veux être altruiste en me concentrant sur le salut des autres. C’est ma prière, c’est ma dévotion. Et tout ce qui est à mon pouvoir pour aider à sauver les autres, je le mettrai à contribution, pour que les autres soient sauvés, comme Christ l’a fait pour moi.
Christ a mis tout ce qui était à son pouvoir pour me sauver. Je dois faire autant. Oh Seigneur, accorde-moi cette grâce et accorde aussi cette grâce à plusieurs ici ! Dimanche prochain, nous verrons l’accomplissement de cette prophétie que fait l’apôtre Pierre ici. Celle-ci s’est accomplie. Nous le verrons dimanche par la grâce de Dieu. Mais, en attendant, il faut déjà que nous soyons tous armés de cette pensée de souffrir pour le salut de l’autre.
Aux versets 22 et 23 de 1 Pierre 2, il est écrit que Jésus ne rendait pas les injures et qu’il ne faisait pas de menaces à ceux qui le maltraitaient. Il est dit qu’il remettait tout à celui qui juge justement. Je voudrais vous poser la question de savoir comment faites-vous lorsque vous êtes injuriés ? Comment réagissez-vous lorsque vous êtes maltraités ? Que faites-vous et comment vous sentez-vous lorsque vous souffrez d’une injustice ? Vous êtes certainement prêts à réclamer, à vous venger, à vous justifier et à vous défendre. Il me souvient que l’autre jour, je veux dire dimanche passé, il y avait un démon dénommé le « pouvoir de l’offense ». Lorsque vous vous vengez ou vous vous justifiez, vous donnez avantage au diable. Le diable prend directement avantage sur vous. Car, Dieu laisse que vous soyez offensés pour voir comment vous réagirez. Vous ne pouvez en effet pas sauver les autres lorsque vous ne voulez pas vous laisser malmener, à cause de la vérité, de l’évangile. Vous n’avez pas besoin de vous venger, de vous justifier ou de vous expliquer. Vous n’avez pas besoin de donner des explications.
Les esprits vous donnaient les conseils dimanche, pour dire que, lorsque vous avez déjà décidé d’obéir au Seigneur, vous n’avez pas besoin de donner des explications à des tiers par rapport à votre obéissance à Dieu. Vous n’avez pas besoin de donner des explications à qui que ce soit par rapport à votre obéissance aux instructions de Dieu. Ne donnez pas des explications pourquoi vous avez fait ou pourquoi vous n’avez pas fait. Vous avez obéi à Dieu c’est tout. L’obéissance à Dieu n’a pas besoin de justification. Ne faites donc pas cela et acceptez de tout subir pour le salut des autres, comme Christ a tout subi pour votre salut.
Jésus nous a laissé un exemple, afin que nous puissions suivre ses traces. Pouvez-vous vous lever maintenant pour demander à Dieu de vous accorder la grâce de suivre les traces de Jésus ?
Priez en demandant à Dieu de vous donner la grâce de suivre les traces de Jésus !
Amen ![:]