[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI 03 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, et LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Les esprits ci-dessus énumérés ont interpellé les fidèles du Tabernacle de la Liberté. D’entrée de jeu, les esprits symbolisant les Réserves des chrétiens ont affirmé qu’ils caractérisent les personnes qui, face à l’adversité, aux difficultés et aux épreuves de la vie, temporisent, abandonnent ou baissent le standard de leur radicalité, de leur engagement et de leur obéissance à Dieu, par crainte de la souffrance, ou à cause de la peur du lendemain. Quant-à lui, l’esprit symbolisant le mauvais état de cœur a affirmé qu’on peut dire que certains fidèles du Tabernacle de la Liberté ont le cœur pur, propre, tandis que le cœur est sale chez d’autres.

Globalement, les diverses interpellations nous ont enseigné que lorsqu’on ne s’abandonne pas totalement à Dieu pour le servir et travailler au salut des pauvres en esprit, lorsqu’on se soucie encore de soi-même, lorsqu’on recherche et désire les choses ou les trésors de la terre, on s’attire la malédiction, et on ne peut transférer la bonne énergie de Christ, ni autour de nous ni pour les générations futures. Aussi, en pareil cas, on s’expose à subir les maladies, les attaques des esprits familiers, et les programmations par eux écrites dans le Livre maléfique.

Nous avons aussi appris que lorsque nous sommes confrontés à l’hostilité, à la brimade, nous devons rechercher la consolation auprès de Dieu, et non auprès des parents ou des personnes dont nous regrettons l’absence, l’aide ou le secours. En pareil contexte, au lieu d’appeler la solitude, la colère, le suicide, la rancune ou la vengeance, nous devons nous approcher de Dieu, en le célébrant et en le louant, par exemple. Retenons que regretter la présence ou le secours des membres de famille reconnecte aux esprits familiers !

Les différentes interpellations nous ont également permis de comprendre que lorsqu’on se soucie du lendemain, on s’ouvre aux troubles et à la distraction, en sorte qu’on devient vulnérable et accessible aux esprits familiers. Chacun doit se défaire de toute forme d’hypocrisie, condition nécessaire pour développer en soi la mentalité de pauvre en esprit. Cela dit, ne cherchons pas à être reconnus, célébrés, honorés. Ne cherchons non plus la célébrité. Armons-nous plutôt des armes de Dieu. Intercédons, occupons-nous de l’œuvre du Seigneur et débarrassons-nous de la paresse spirituelle, car celle-ci est source de malédictions. Si nous sommes repris ou interpellés, acceptons les remarques faites et corrigeons-nous, au lieu de sombrer dans les murmures et les pleurs inutiles. De tels pleurs indiquent d’ailleurs qu’on est rempli du ‘‘moi’’, de l’orgueil, et qu’on ne veut pas s’humilier pour apprendre, ayant au préalable reconnu qu’on est ignorant.

Certains parents ont été interpellés à être présents et responsables, afin de jouer leur rôle de chef de famille. Nous avons également compris que nous devons persévérer dans la foi, sans regarder derrière, de crainte de demeurer dans le statu quo, à l’exemple de la femme de Lot, qui regarda en arrière en regrettant les richesses laissées et perdues à Sodome, au point qu’elle fut transformée en statue de sel. Et pour persévérer à fond, chacun doit se débarrasser de l’impatience, et refuser d’en être l’héritier ou le fils direct.

Il a été rappelé que nous ne pouvons avoir la joie tant recherchée, non dans les choses matérielles, mais en nous abandonnant effectivement à Dieu. En cela, il n’est nullement besoin de désirer sortir de la souffrance, car en tant que chrétiens, tant que nous vivons sur la terre, nous expérimenterons continuellement la souffrance. Sans revendiquer quoi que ce soit, nous devons accepter cette souffrance, pour que les pauvres en esprit soient sauvés.

Amen.[:]