[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS D’AVRIL 2022 (VENDREDI 1er AVRIL 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (15e partie)
À la suite du message prêché par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, l’Éternel Dieu a saisi les esprits ci-dessus, pour l’interpellation et la remise à niveau des fidèles appelés à être ses esclaves.
**CAS DE LA « SPIRALE APOCALYPTIQUE », DE « LA BAGARRE », ET DES « CONSÉQUENCES DU BLASPHÈME »
— « LA SPIRALE APOCALYPTIQUE », cet esprit a insisté sur le fait qu’on ne peut prétendre qu’on est esclave de Dieu, quand on a des appuis autres que lui. Autrement dit, l’esclave de Dieu doit s’attendre uniquement à Dieu. « De qui es-tu esclave ? Es-tu esclave de Dieu ?», telles sont les questions qui ont été posées aux uns et aux autres, étant entendu que l’esclave de Dieu ne s’encombre pas avec des fardeaux inutiles, en l’occurrence les soucis quant-à l’avenir des proches, de la progéniture ou des membres de famille. Au contraire, l’esclave de Dieu remet tout entre les mains de Dieu.
— « LA BAGARRE », la bagarre se manifeste globalement par le refus d’accepter et de mettre en pratique la parole et les instructions de Dieu. Pendant les interpellations, l’esprit de « Bagarre » s’est appesanti à expliquer qu’être esclave de Dieu, c’est aussi avoir le caractère chrétien, et porter le fruit de l’esprit dont parle Galates 5 : 22-23, selon qu’il est écrit, « mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5 : 22-23). Les questions suivantes ont donc été posées aux fidèles : « que dit Galates 5 ? Quels sont les fruits de l’esprit ? Manifestes-tu le caractère chrétien ? Qu’est-ce qui te manque, parmi les différents fruits de l’esprit ? As-tu l’amour ? » Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a noté que si un seul fruit nous manque, le reste est défaillant, car ces fruits vont ensemble et sont indissociables.
L’esprit de « Bagarre » est abondamment revenu sur la qualité de la fidélité envers Dieu. Il en est ressorti qu’on ne peut pas prétendre qu’on est fidèle à Dieu, alors qu’on ne fait pas ce qu’il nous demande de faire, ou ce à quoi il nous appelle. La fidélité commence par la mise en pratique du premier commandement, lequel consiste à aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée, de toutes nos forces, et selon qu’il est écrit : « je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 : 2-3). Pour être fidèles, appliquons les instructions de Dieu, sans dire que c’est de trop, sans renvoyer les choses à demain ou à une date, à un moment de notre convenance. Être fidèle, c’est honorer Dieu et lui seul, non pas nous-mêmes. Prenons donc garde, pour que nous ne devenions pas nous-mêmes nos propres idoles, parce que nous choisissons les choses à faire, et à quel moment les faire. Quand on a réellement levé les mains pour s’abandonner comme esclave de Dieu, on sera pleinement engagé dans son service et on ne s’inquiéterait plus pour quoi que ce soit, ni pour la progéniture, sachant que notre Dieu a le contrôle absolu de tout, sur tout.
Un esclave ne plie pas le poing contre son maître, il ne lui dit non plus qu’il est déjà fatigué et en a assez. En cela, l’esclave est patient et supporte. Quand on manque de patience, de douceur, de calme, on ne peut pas dire qu’on est esclave de Dieu. Voilà pourquoi des appels à amendement ont été lancés aux fidèles qui sortent de leurs gonds, qui perdent le contrôle d’eux-mêmes et s’emportent dans la colère, l’irritation, la mauvaise humeur, au point d’être une honte pour Dieu, et de se constituer en scandale aux hommes, tant à la maison qu’en public. Ne nous emportons pas, nous rappelant du cas de Jésus, qui n’a pas riposté, alors même qu’on lui crachait dessus. L’esclave de Dieu est sourd, muet, aveugle, il ne s’emporte pas face aux insultes ou au mépris des hommes, car il est calme et la douceur le caractérise. Au lieu de se dresser en scandale qui chasse ou éloigne les âmes du salut, l’esclave doit obéir et aller chercher les âmes perdues, par le simple témoignage de son caractère, qui se résume à porter le fruit de l’esprit. Cela dit, l’esclave n’a plus rien à voir ou à faire avec le vieil homme.
Pendant les interpellations, les parents ont été invités à ne pas irriter leurs enfants, selon qu’il est écrit : « et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » (Éphésiens 6 : 4). Il a malheureusement été observé que certains parents sont un scandale dressé contre la foi de leurs enfants, à cause des paroles mauvaises, et des abominations qui sortent de leur bouche. Or, l’esclave doit maîtriser sa langue, sachant que sa bouche est appelée à bénir et non à maudire, selon qu’il est écrit : « toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ; mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. La source fait-elle jaillir par la même ouverture l’eau douce et l’eau amère ? Un figuier, mes frères, peut-il produire des olives, ou une vigne des figues ? De l’eau salée ne peut pas non plus produire de l’eau douce » (Jacques 3 : 7-11).
Retenons qu’avoir une « mauvaise bouche » perturbe la foi, la croissance spirituelle et la communion avec Dieu. Si nos bouches doivent s’ouvrir, c’est par exemple pour proclamer les bontés de Dieu, au regard de l’amour qu’il a manifesté pour nous avant même que nous l’ayons connu, amour qu’il a concrétisé en nous sauvant, en nous choisissant et en nous mettant à son service.
Si nous avions de l’amour en tant que parents, a affirmé l’esprit de « Bagarre », nos prises de décisions et nos actes fermes contribueraient certainement au changement et à la conversion de nos enfants. Mais si ces derniers ne changent pas, s’ils demeurent païens et persistent dans le péché alors qu’on prétend qu’on les corrige, il est possible que le parent en soit la cause, car dans quel état d’esprit reprend-il ses enfants ? Est-ce en murmurant ? Est-ce en accusant les autres ? Est-ce en nourrissant des ressentiments et de l’amertume dans le cœur ? Est-ce en étant indulgent ? Si on est réellement esclave, on doit se débarrasser de l’indulgence, et prendre fermement et radicalement position quand on corrige par exemple des enfants qui sont sous notre responsabilité.
— « LES CONSÉQUENCES DU BLASPHÈME », les interpellations faites par cet esprit ont été le lieu de nous faire comprendre que ceux qui s’entêtent à ne pas écouter ce que Dieu leur dit commettent un blasphème, et sont esclaves d’eux-mêmes. Par contre, si nous disons que nous sommes esclaves de Dieu, abandonnons-nous totalement à lui, gardant à l’esprit que c’est lui qui nous programme, et non pas nous-mêmes.
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