[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2022, SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET : LE SOUS-THÈME : L’ESCLAVE DE DIEU EST L’ESCLAVE DE L’ÉGLISE (19e Partie) PRÉDICATION : LA CHRÉTIENTÉ EST FONDÉE SUR L’AMOUR AU SENS DE 1 CORINTHIENS 13 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : LUC 18 : 9 – 14 ; 1 CORINTHIENS 4 : 7 ; 1 CORINTHIENS 13 : 1 – 7[:]

[:fr]Alléluia !

Reste debout, prends ta Bible et ouvre-la avec moi dans l’évangile de Luc, au chapitre 18 !

Nous lisons ce qui suit, du verset 9 au verset 14 : « Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. »

Nous poursuivons aujourd’hui l’enseignement de jeudi passé, portant toujours sur les principes de Christ. Le Seigneur nous y fait comprendre que, lorsque nous revêtons l’homme nouveau, celui-ci se renouvelle, il ne reste pas statique. Si nous avons connu la nouvelle naissance et que nous ne renouvelons pas l’homme nouveau en nous, l’ancienne nature qui est le vieil homme reviendra en surface, et c’est lui qui sera manifesté dans notre vie. L’homme nouveau doit être renouvelé tout le temps, en permanence, pour dire mieux. Et c’est la parole de Dieu résumée en ses commandements qui renouvelle l’homme nouveau en nous, pour nous rendre à l’image de Dieu, afin que nous lui ressemblions. Son image en nous, tel que nous l’avons vu jeudi passé, est l’Amour. Car Dieu est Amour. Lorsqu’on est à son image, on ne manifeste que l’Amour dont nous avons vu les caractéristiques dans 1 Corinthiens 13.

Nous y avons principalement retenu que l’Amour ne se vante pas et ne s’enfle pas d’orgueil. C’est en épiloguant sur ces deux notions de vantardise et d’orgueil, que l’Esprit nous a conduits dans 1 Corinthiens au chapitre 4, verset 7 où l’apôtre Paul nous pose trois questions fondamentales, que chacun de nous devait méditer. Voici ces trois questions : « Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? ». L’apôtre Paul nous renseigne que chacun de nous a quelque chose ou des choses qui le distinguent des autres. Nous devrions normalement commencer ce matin par ce verset 7. Mais, pendant que nous en parlions jeudi, le Saint-Esprit m’a suggéré le texte de Luc 18 par lequel nous avons plutôt commencé ; afin que nous suivions l’histoire que Jésus y raconte.

Jésus y parle en effet de certaines personnes, symbolisées par les pharisiens, qui sont persuadées qu’elles étaient justes, et qui ne font donc pas cas des autres. Ces personnes sont évidemment distinguées et enflées d’orgueil. Je vous ai donné un devoir portant sur le verset 7 de 1 Corinthiens 4. Nous en parlerons au cours des délivrances prophétiques, pour que chacun, en ce qui le concerne, puisse répondre à ces questions ; pour nous dire ce qui le distingue des autres, ce qu’il a, qu’il n’ait reçu, et pourquoi se glorifie-t-il comme s’il n’avait pas reçu. Ce qui est sûr est que chacun de nous est spécial ; chacun est distingué. Le tout est de savoir ce qui nous distingue. Dans ce texte de Luc que nous avons lu, le pharisien s’est distingué.

Et vous autres, qu’est-ce qui vous distingue ? Êtes-vous distingués comme ce pharisien, comme un « born again » ou comme un catholique, comme quelqu’un d’honnête, de juste et d’irréprochable ? Êtes-vous distingués comme des gens de bonne moralité, comme de bons fonctionnaires ou des hommes d’affaires florissants. Qu’est-ce qui vous distingue donc ? Vous savez que les distinctions honorifiques sont même attribuées pour distinguer les gens, et même, dans les discours, on a coutume de citer spécifiquement les personnalités de premier rang et on finit par globaliser les « distingués invités ».

Tout le monde est distingué par quelque chose. Et toi par exemple alors, qu’est-ce qui te distingue ? Nous sommes par exemple rassemblés ici à l’église entre les gens de plusieurs nations et les gens d’une nation à plusieurs tribus. Mais nous observons que, plusieurs chrétiens ne sont pas encore débarrassés de leurs distinctions naturelles, traditionnelles ou charnelles. Ils sont chrétiens, mais ils n’ont pas encore oublié leurs distinctions tribales : Ewondo, Bassa, Bamiléké, Bulu, Maka, Mbô, etc. ; ils n’ont pas encore oublié leurs origines. Et ils s’en réfèrent même pour justifier parfois leur comportement ou leurs actes, en disant que : « chez-nous c’est comme ceci ou comme cela qu’on fait ». C’est de cette manière que plusieurs se distinguent encore à ce jour, malgré qu’ils sont chrétiens !

Jésus a donné une parabole claire de la vie morale et sociale par les spécimens du pharisien et du publicain. À l’époque de Jésus, les publicains étaient considérés comme les pires des pécheurs, alors que les pharisiens étaient au contraire considérés comme les amis intimes de Dieu. Jésus nous prend donc l’exemple des personnages issus de ces deux groupes qui sont allés au temple pour prier. La prière du pharisien est citée aux versets 11 et 12 comme il suit : « Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. ». Celui-ci dit d’emblée qu’il est distingué, qu’il n’est pas comme le reste des hommes. Et il est allé jusqu’à indexer le publicain qui priait à côté de lui, pour dire qu’il n’est pas comme lui, qu’il le considérait comme un faussaire. Car les publicains étaient communément de la catégorie des douaniers et agents des impôts, des percepteurs, et donc des gens voués à la corruption depuis ce temps-là jusqu’à notre temps. Ils ont gardé cette mauvaise réputation de corrompus. Le pharisien a insisté à se qualifier en disant ce qu’il n’est pas comme ci-dessus, et à souligner qu’il est fidèle dans le jeûne et la prière, ainsi que dans le versement des dîmes de tous ses revenus. C’est ainsi qu’il a brandi sa distinction !

Pendant ce temps au verset 13, le publicain lui, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais se frappait la poitrine en signe d’humiliation et de reconnaissance de sa nature pécheresse, en disant ses supplications à Dieu. Celui-ci était allé au temple pour effectivement implorer le pardon de Dieu, la grâce de Dieu, le secours de Dieu. Alors que le pharisien lui, y était allé pour se vanter, pour se glorifier, pour se justifier, comme pour dire à Dieu qu’il n’a jamais eu d’enfant aussi fidèle que lui. Il était allé au temple pour dire à Dieu ou pour lui rappeler qu’il est son « digne représentant » dont les contributions financières participent au travail et service du temple ; une manière de lui confirmer qu’il est sa personne sur qui il peut compter pour son œuvre. Mais malheureusement, malgré tout son bavardage, Jésus nous fait comprendre au verset 14 que, ce dernier était rentré dans sa maison non justifié contrairement au publicain qui était rentré justifié. Tout ce que ce pharisien a décrit de lui, était pour lui-même, rien n’y était pour Dieu.

Son cas nous rappelle le jeune homme riche. Il n’était pas voleur, il ne commettait point d’adultère, il n’était pas voyou, il ne corrompait pas, …, et il jeûnait deux fois par semaine et payait fidèlement les dîmes de tous ses revenus. Mais, comme je viens de le dire, tout cela était pour lui-même et rien n’était pour Dieu. Il faisait tout cela pour lui-même et non pour Dieu. Les amis, il est bon que nous repartions lire comment l’Amour est défini ou caractérisé dans 1 Corinthiens 13. Voici ce qui y est écrit, du verset 1 au verset 7 :

« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’Amour, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas l’Amour, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’Amour, cela ne me sert de rien. L’Amour est patient, il est plein de bonté ; l’Amour n’est point envieux ; l’Amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité ; il excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. ».

Il est à remarquer que, ce pharisien faisait tout ce qui est écrit dans les trois premiers versets. Il était un religieux pratiquant. Il était irréprochable aux yeux des hommes, parce que manifestant sa bonne conduite au milieu des hommes comme pour glorifier Dieu, alors que tout cela ne concourait qu’à se glorifier lui-même. Si cet homme, ce pharisien avait de l’Amour, il n’allait pas condamner le publicain qui était au temple pour prier Dieu comme lui. Connaissant la nature pécheresse du publicain, il aurait pu intercéder pour lui, afin que Dieu lui fasse miséricorde. Mais, ce dernier a plutôt parlé pour dire à Dieu que le publicain est au temple pour se moquer de lui, alors qu’il mène une sale vie, caractérisée par la corruption. Il l’a présenté à Dieu comme un hypocrite qui est conscient de sa sale vie d’escroc et de voleur, mais qui prétend le prier comme lui, le juste. Cet homme, le pharisien, n’avait aucun brin d’amour dans son cœur. Il n’avait pas d’amour et était rempli d’orgueil et se vantait. Il faisait justement le contraire de l’Amour tel que caractérisé dans 1 Corinthiens 13 où il est dit au verset 4 que : « L’Amour est patient, il est plein de bonté ; l’Amour n’est point envieux ; l’Amour ne se vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, ».

Dans le propos de ce pharisien, il n’y a que vantardise. Il se vante de sa prétendue relation avec Dieu, tout en condamnant celui que tout le monde connaissait comme pécheur, à savoir le publicain ; étant donné que tous les publicains étaient réputés comme des bandits, des voyous et corrupteurs. Or, il est à penser que, le publicain qui était entré au temple était déjà fatigué de sa mauvaise vie, parce que sa conscience le reprochait. Voilà pourquoi à l’intérieur du temple, il n’arrivait pas à lever ses yeux au ciel, mais se limitait simplement à taper sa poitrine pour dire à Dieu : « sois apaisé envers moi qui suit un pécheur ». Ce dernier était entré au temple pour se repentir, mais, le pharisien était à le condamner, sans savoir ce qui se passait dans son cœur. Vous devez avoir des cœurs d’amour si vous êtes chrétiens. Vous devez avoir des cœurs d’amour. Et lorsque vous aimez, cela se vit concrètement ; cela ne s’arrête pas aux simples déclarations verbales, cela se vit. Cela se vit par l’absence d’orgueil et de vantardise dans notre comportement, dans notre vie.

Je vous répercute cette question de l’apôtre Paul : « qui est-ce qui te distingue ? » Je sais que toi aussi tu as une distinction comme le pharisien a manifesté la sienne. Celui-ci était distingué par la prière et la pratique du jeûne, la libéralité ; il était distingué par « sa vie juste ». C’est pour cette raison qu’il pouvait condamner tout le monde, ceux qui n’étaient pas à l’église comme lui, et même son partenaire de prière de circonstance, le publicain. Les amis, nous n’avons rien et nous ne sommes rien. Il faudrait donc à tout moment avoir à l’esprit que, vous êtes esclaves de Dieu, et par conséquent, vous n’êtes rien, vous n’avez rien et vous ne pouvez rien sans Dieu. Et comme tel, Dieu demande à son esclave d’être comme lui-même, c’est-à-dire d’être Amour ; pour éviter de manifester le contraire de l’Amour, comme l’a manifesté le pharisien. « Qui est-ce qui te distingue ? » Certainement tu as des qualités plus que les autres. Mais sur cette terre, nous sommes comme les doigts de la main, chacun a sa taille et sa grosseur, chacun a ses qualités et ses dons, chacun a sa corpulence et ses capacités.

Chacun est distingué en somme. Il n’y a personne qui n’ait rien. Tout le monde a quelque chose qu’il peut brandir ; quelque chose qui le distingue des autres. Tout dépend de l’usage que chacun peut faire de sa distinction. D’aucuns peuvent utiliser leurs distinctions pour se moquer des autres, pour les mépriser et les dominer ; d’autres peuvent se morfondre de n’avoir pas eu ce qui est glorieux, et développer le complexe d’infériorité. Rappelez-vous que, je vous ai dit que le complexe en général, qu’il soit d’infériorité ou de supériorité, est un signe d’orgueil, étant entendu qu’il est centré sur le moi. Ceux qui n’ont pas reçu comme les autres se sentent diminués et ne peuvent lever la tête ou lever le ton. Celui qui est enfant de Dieu ne se comporte pas de la sorte, parce qu’il sait qu’il a reçu sa distinction de Dieu. Et il ne se vante pas ni ne s’enfle pas d’orgueil non plus. Je ne sais pas comment vous prenez Dieu. Dieu est très bon et il est parfait. Il a créé le monde avec tout ce qui s’y trouve, avec des inégalités. Il ne pouvait pas faire la même chose dans un souci de complémentarité. Et il a commencé par l’homme et la femme, dans le but de la multiplication. Il les a créés ainsi différemment, afin de leur donner la possibilité de se multiplier.

Nous savons dès lors que les hommes entre eux, comme les femmes entre elles, ne peuvent jamais se multiplier. C’est de cette même manière qu’il a créé tout le reste, à tous les niveaux. Nous pouvons donc constater que, au niveau des humains, les hommes n’ont pas la même taille, le même teint, la même corpulence, la même morphologie générale, le même genre. Même les jumeaux parfaits, comme je le disais jeudi passé, ne sont pas tout à fait identiques. Il y a toujours quelque chose qui les différencie. Nous devons comprendre que Dieu a fait toute chose pour l’harmonie. Lorsque tu estimes que tu es bien formé, et que tu es donc mieux que les autres, tu te vois toi-même comme ton créateur ; mais lorsque tu t’estimes mal formé que les autres, c’est alors que tu dis que c’est Dieu qui t’a mal formé, et du coup, tu ne lui es pas reconnaissant. Or, ton spécimen a sa place parmi les créations de Dieu ; et n’importe qui a sa place parmi les créations de Dieu, avec sa distinction.

Lorsque vous aurez bien compris la portée de ce verset 7 de 1 Corinthiens 4, vous serez de bons chrétiens. Ceux qui ont été dotés de beaucoup de talents, beaucoup de force, beaucoup de beauté ou autres, sauront que ce ne sont pas eux qui sont à l’origine de ce qu’ils possèdent ou ce qu’ils sont. Ils sauront que cela leur a été donné par Dieu, pour l’utilité commune, ou pour le bien de tous. Ils n’auront donc pas raison de s’en vanter. Et ceux par ailleurs qui estiment qu’ils auront reçu peu ou rien du tout, ne se plaindront plus, ils ne se morfondront plus, sachant qu’ils ont leur place dans la société humaine, pour servir de complément quelque part. Je continue donc ici de soutenir que, tout le monde a quelque chose à donner, et que, tout le monde est utile. Se considérer donc comme inutile par les plaintes ou le manque de reconnaissance à Dieu, serait une manière de rater le but de sa vie et donc sa chrétienté. Il est évident que, si tu es mécontent de toi-même, et évidemment mécontent de ton créateur parce qu’il ne t’aura pas suffisamment donné ou qu’il ne t’aura rien donné du tout, ou alors qu’il t’aura mal formé, tu ne pourras pas le servir avec dévouement comme il le désir. Je sais par exemple que plusieurs ont des problèmes avec leur apparence ; même étant devenus chrétiens, ils continuent d’avoir des problèmes avec leur apparence physique.

Je vous ai pris l’exemple de Michael Jackson l’autre jour, qui avait des problèmes avec son apparence physique, au point de procéder à des chirurgies diverses pour devenir comme un blanc (changer de nez, changer de teint, changer de chevelure). C’est la manifestation du complexe, alors que le complexe n’a pas de place dans la vie du chrétien que tu es. Car c’est une manière de reprocher Dieu de t’avoir créé comme il l’a fait. Tu ne peux dès lors le servir librement avec ce que tu as ou dans ce que tu es. Tu dois au contraire considérer que, ce qu’il t’a donné, conviendrait à servir de complément à quelqu’un d’autre pour l’accomplissement d’un dessein de Dieu. On ne peut rien faire seul, on fait toute chose en association. Tout se réalise par la conjonction de plusieurs dons, par des contributions diverses et variées. Car, personne sur la terre n’a le monopole de quoi que ce soit, et personne n’a tout à la fois. Et c’est Dieu qui distribue les différents dons qui concourent ou qui sont mis à contribution dans tout ce qui se fait sur la terre par les uns et les autres.

Les amis, nous avons le psalmiste qui nous instruit à ce sujet dans le psaume 139. David, lui au moins, avait compris qu’il était une créature si merveilleuse. Il a dit à Dieu qu’il le loue parce qu’il est « une créature si merveilleuse », au verset 14. Il ne l’avait pas dit parce qu’il était particulièrement beau. C’était davantage pour apprécier globalement les œuvres de Dieu, puisqu’il dit dans ce même verset que « les œuvres de Dieu sont admirables ». J’entends couramment les gens dire que « tout ce que Dieu fait est bon ». Ils le disent sans réelle conviction ; sans que cela leur vienne du fond du cœur. Car, si c’était le cas, ces gens ne devraient jamais se plaindre de ce qu’ils sont, relativement à leur morphologie : la forme de la tête, le teint, la forme du nez, la taille, la corpulence, etc. Ils ne devraient pas s’en plaindre. En étant pas contents de comment Dieu vous a fait, vous ne pouvez guère prétendre que vous témoignez de son amour aux gens. Jamais, vous ne pouvez le faire alors que dans votre intérieur vous n’êtes pas satisfaits de ce que Dieu a fait de vous ou vous a donné.

Il est opportun d’évoquer ici le cas de ceux qui estiment que Dieu a mal fait de leur donner le sexe qu’ils ont. Ils estiment que Dieu a fait l’erreur de les créer garçons, ou alors Dieu a mal fait de les créer filles. Je veux vous dire la vérité aujourd’hui que, ce genre de pensée sort directement des abîmes, la pensée qu’on est d’un sexe qu’on n’aime pas. Une telle pensée vient directement des abîmes par le démon appelé « transgenre ». J’ai été surpris et choqué l’autre jour par la déclaration du ministre français de l’éducation, un noir, un sénégalais d’origine. Je crois que la France cherche finalement quelque chose sur le dos des africains. Chaque fois qu’elle veut faire quelque chose de bizarre, c’est un africain qu’elle met devant en qualité de membre du gouvernement pour mettre la chose en application. Voici ce que PAPE NDIAYE, le ministre français de l’éducation a dit : « Il faut apprendre aux petits garçons à devenir de petites filles ». Comme je vous le dis, tous ceux qui ont le problème avec leur genre, sont affectés par le démon du « transgenre » qui vient tout droit des abîmes. Il ne s’agit donc pas d’une vaine idée qui les effleure. Il s’agit bel et bien d’une affection maléfique dû à ce démon.

Comme vous le savez, c’est la promotion du transgenre que les tyrans de ce monde veulent promouvoir à terme, au travers de tout ce qui se passe dans le monde depuis l’ouverture du portail par le coronavirus en fin 2019. Il est question que tout soit désormais permis ; les dépravations de toute nature doivent être autorisées, les hommes devenant les femmes et les femmes devant les hommes. C’est ce que ce franco-sénégalais soutient dans cette vilaine déclaration ci-dessus. Voyez-vous cela ? Lorsqu’il le dit, cela suppose que les enseignants doivent veiller à l’inculquer dans la tête des élèves. Les européens ont déjà d’autres activités dans ce sens pour initier les enfants à ces pratiques. Il y a par exemple des jeux vidéo et des bandes dessinées pour enfants qui présentent deux papa ou deux maman portant des enfants. Voilà comment on enseigne le système du transgenre aux enfants et on passe par les desseins animés. Ce sont des choses diaboliques, le transgenrisme est diabolique.

Lorsqu’un humain peut donc être en train de développer ce genre de pensée, il est en train de dire que Dieu a mal fait ; estimant que ce n’est pas comme cela qu’il devait être. Il invite en le faisant, le démon du transgenre à venir l’habiter et agir en lui. Une telle personne ne saurait être satisfaite et accomplir les desseins de Dieu, dans la mesure où Dieu aura été un mauvais manufacturier pour lui, ou un mauvais fabricant. Mes amis, vous devez comprendre que, personne n’a choisi quoi que ce soit en lui, ni la couleur de sa peau, ni sa famille, ni ses parents, ni sa tribu, ni sa nation, etc. Si Dieu a permis que tu sois né dans telle ou telle famille, il avait un but bien précis ; que cette famille soit pauvre, modeste ou riche. Si Dieu a permis que tu naisses avec un teint noir, blanc, jaune, brun, ou autres, c’est pour un but. S’il a permis que tu naisses en Afrique, en Europe ou dans une autre partie du monde, c’est pour un but. Dieu a tout fait pour un but ; il a tout fait pour un but.

Lorsque que nous disons que nous nous tournons vers lui, si nous avions ce genre de pensées auparavant, nous ne devrions plus les avoir après notre conversion, au point d’avoir des regrets d’être né dans une famille pauvre et de ne pouvoir joindre les deux bouts ; et bien plus, même après s’être convertis, les choses s’empirent et deviennent de plus en plus difficiles. Ils prétendent donc prier pour demander à Dieu de changer leur condition parce qu’ils connaissent la souffrance depuis leur naissance. Ils disent à Dieu qu’ils continuent de souffrir malgré qu’ils soient convertis ! Ils appellent cela la prière ! Je vous dis que vous ne savez pas ce que vous dites. Il est certes vrai que j’avais entendu un prédicateur dire que depuis qu’il est né, il n’a jamais souffert. Il n’était pas étonnant d’apprendre après qu’il était un pédé. Nous comprenons qu’il était question pour lui de pousser les gens, ses fidèles je veux dire, à chercher ce genre de facilité. Comment un prédicateur peut-il dire que depuis qu’il est né, il n’a jamais souffert. Un prédicateur de l’évangile que nous prêchons !

Cet évangile ne nous apporte que des ennuis, si l’on est un vrai prédicateur de Dieu. Si un prédicateur le dit, cela signifie tout simplement que ce n’est pas l’évangile de Christ qu’il prêche, puisque Christ lui-même a souffert. Comprenez que, nous n’avons rien apporté dans le monde, et tout ce que nous avons, nous l’avons reçu du Tout Puissant, pour servir gracieusement les autres. Il n’y a donc pas de place pour la vantardise et l’orgueil ; et il n’y a pas de place pour la louange ou l’adoration personnelle. Il n’y a pas de place pour cela. Et il n’y a non plus de place pour le découragement quand on estime qu’on n’a rien ou que l’on a peu. Il n’y a pas de place non plus pour se morfondre pour dire que Dieu nous a livrés à la pauvreté, à la misère, ou autres. Cette catégorie de personne doit savoir qu’elle a quelque chose que Dieu leur a donnée pour le servir avec, en comblant certains manques quelque part.

Celui qui estime qu’il en a peu, doit servir d’appoint l’à il y a manque ou insuffisance ; et pour celui qui estime qu’il en a assez reçu, c’est pour qu’il serve, qu’il intervienne ou aide, là où il n’y en a pas du tout. L’apôtre Paul pose les questions suivantes : « qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? Du point de vue spirituel, si vous voyez quelqu’un qui tape la main sur la poitrine pour s’enorgueillir, il se glorifie lui-même et ne glorifie pas Dieu. Et d’ailleurs ceux qui sont spirituels savent davantage se vanter pour dire que personne ne leur ressemble ; qu’ils ne sont pas comme les autres hommes qui sont des voyous, des ravisseurs, des injustes, et adultères, et autres. Ils sont même prêts à indexer, en les condamnant, ceux qui prient Dieu comme eux, à l’exemple de « l’hypocrite publicain ». Ils se passent pour de fidèles serviteurs de Dieu, sur qui il peut compter. Mes amis, nous ne sommes rien, et nous n’avons rien. Si nous sommes distingués d’une manière ou d’une autre, cela est venu d’en haut. Cela n’est pas notre invention et ne laisse donc pas de place pour se glorifier ou se vanter.

Amen !

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