[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN/DÉTOURNEMENTS DES FONDS PUBLICS – LES BOÎTES NOIRES DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SONT EXPOSÉES, ET LE COMPTE À REBOURS DES ARRESTATIONS EST PRESSANT[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Saisi par l’Éternel Dieu, l’esprit impur appelé « Zone de confort et de conflit » a relevé les injustices, la mauvaise gestion, la fraude fiscale et la mauvaise orientation des dépenses venant membres du gouvernement du Cameroun. Il a par exemple été relevé que le petit peuple (commerçants, quincaillers, etc.) paye les impôts, tandis que les grands hommes d’affaires (CONGELCAM, etc.) s’y soustraient, avec la complicité des ministres.

Pire, sans compter les détournements de fonds et l’affaire du COVID-GATE, l’argent du contribuable (du petit peuple) est utilisé et énormément dilapidé dans des futilités, comme le montre la bagatelle de 68 millions donnée à l’artiste congolais Fally IPUPA, prestataire à la cérémonie d’ouverture de la CAN. C’est dire combien les malversations et les fautes de gestion sont grandes au sein du gouvernement. L’esprit appelé « Zone de confort et de conflit » n’a pas manqué de souligner qu’au moment où il a été arrêté et notifié de l’interdiction de sortie du Cameroun, l’homme d’affaires Jean Pierre AMOUGOU BELINGA s’apprêtait à aller cacher les boîtes noires liées à ces sales dossiers gouvernementaux, puisqu’il est le complice des ministres.

L’esprit de « Zone de confort et de conflit » a également relevé qu’ayant vu que ses ressources et ses réservoirs (ses épouses) ont été dépouillés au Tabernacle de la Liberté, Jean Pierre AMOUGOU BELINGA a entrepris de prendre une autre épouse, en la personne de Melissa ETOUNDI, il espérait par là remonter sa cote et sa puissance. Au reste, un vent va souffler au Cameroun après le coup de sifflet final de la CAN, car le Président Paul BIYA s’apprête à balayer les voleurs et les truands de la République. Le compte à rebours de leurs arrestations est lancé !

L’esprit incarnant le compte à rebours en question a également été saisi par l’Éternel Dieu. Dans ses confessions et d’entrée de jeu, il a relevé que l’emprisonnement est plus que certain pour l’ex-DG de la CAMTEL David NKOTO EMANE, car Son Excellence Paul BIYA a déjà donné des instructions dans ce sens. Si l’ex DG bénéficie encore des mesures dispensatoires, c’est juste pour que la main soit également mise sur ses acolytes. Chaque voleur va donc récolter le salaire amer de la cupidité.

Le 05 janvier dernier, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a écrit une lettre ouverte à Son Excellence Paul BIYA, afin de l’inviter à une prompte repentance, au regard du fait qu’il a approuvé la prétendue vaccination contre le coronavirus, laquelle vise à soumettre les hommes à la puissance de la Bête (Apocalypse 13 : 16-17). L’esprit de « Compte à rebours » a dévoilé que les membres du gouvernement veulent résister aux procès de détournements qui leur sont intentés d’une part, et d’autre part, qu’ils veulent convaincre le chef de l’État de traquer le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, au regard de la lettre évoquée. Les principaux meneurs de ce complot sont monsieur Joseph DION NGUTE (Premier ministre), et monsieur Ferdinand NGOH NGOH, Secrétaire général de la Présidence de la République.

Au nom de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a ordonné à l’esprit de « Compte à rebours » d’accélérer son décompte, afin que les membres du gouvernement soient tous arrêtés au sortir de la CAN, considérant les faits qui leur sont imputés.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – CYRUS NGO’O, DG DU PAD (PORT AUTONOME DE DOUALA) ET POTENTIEL MINISTRABLE À LA PRÉSIDENCE, EST ÉPARGNÉ DES PLANS DE MORT CONCOCTÉS PAR LES DÉTRACTEURS TAPIS AU SEIN DU GOUVERNEMENT[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Dans ses fonctions de DG du PAD, Cyrus NGO’O a fait preuve de compétence et de performances, dans un environnement gangrené par la corruption, la stagnation, l’égoïsme et les détournements de fonds.

Les recettes qu’il a permis au Cameroun d’engranger ne sont pas passées inaperçues, au point que cela lui attire les faveurs de Son Excellence Paul BIYA d’une part, et l’animosité des autres membres du gouvernement tapis à la Présidence de la République, dont certains voient d’un mauvais œil que Cyrus les remplace au prochain remaniement ministériel.

Ces hauts commis de l’État, aigres et jaloux, projettent donc la mort contre Cyrus NGO’O, espérant ainsi télescoper sa nomination et sa promotion. Le démon incarnant ces plans de mort a été saisi ce jour par l’Éternel Dieu, et le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA l’a refoulé dans les abîmes. Puis, le révérend a conduit des prières de protection en faveur du DG du PAD, en couvrant ce dernier avec le sang de Jésus-Christ.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE (PART 4/4) : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LES FIDÈLES INTERPELLÉS PAR LES ESPRITS SUIVANTS : « L’INSTINCT DE SURVIE », « LA ZONE DE CONFORT, DE CONFLIT ET LE SUPERFLU », « LES CHAÎNES MALÉFIQUES », « LES RANCŒURS, LE MANQUE DE PARDON », « L’INSENSIBILITÉ », « L’INTÉRÊT PERSONNEL », « L’AVEUGLEMENT ET L’IGNORANCE », « L’HYPOCRISIE »[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Comptant parmi les esprits ci-dessus énumérés, lesquels ont été saisis par l’Éternel Dieu aux fins d’amener les fidèles à produire le caractère de l’amour, les esprits de Rancœur et de Manque de pardon ont déclaré qu’ils parviennent à agir à cause de l’aveuglement et de l’ignorance qui caractérisent les croyants.

Ces esprits ont rappelé que les injustices et les maltraitances subies de la part des hommes ont été permises par Dieu, afin que chacun soit de là amené à chercher refuge en Christ, pour s’attacher fermement à lui, sachant qu’il est le Juste.

En cela, lorsque nous venons dans la maison de Dieu, à partir du moment où nous affirmons que nous sommes devenus ses enfants, nous ne devons plus garder rancœur ou rancune à qui que ce soit. Eu égard au passé et au présent, en tout lieu et en toute circonstance, face aux injustices et aux maltraitances, il faut donc plutôt oublier, bénir les concernés, louer Dieu et avancer ! De même, les malheurs et les difficultés rencontrés doivent être une source abondante d’actions de grâce auprès du Seigneur, et non des sujets de plaintes.

Voilà comment il revient à chacun de cultiver l’amour et le pardon.

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : SE SACRIFIER PAR AMOUR POUR SES FRÈRES ET LA COMPASSION POUR LES PAÏENS[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 20 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (5E PARTIE)

 

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : LUC 10 : 25-35

 

Alléluia !

Prenez votre Bible et ouvrez avec moi dans Luc au chapitre 10. Nous lirons à partir du verset 25. Mais, gardez votre Bible ainsi ouverte au chapitre 10, pour écouter la vision que j’ai eue ce matin relativement à l’enseignement qui vous ai donné portant sur ‘‘les préparatifs et les préalables avant l’entrée en Canaan’’.

Nous devons posséder le monde dans le cadre du grand réveil spirituel mondial. Et nous étudions comment les chrétiens que vous êtes doivent remplir l’exigence d’avoir la nature de Dieu. Vous devez en outre savoir comment cette nature qui est l’amour de Dieu se manifeste. Bien des gens comme vous d’ailleurs prétendent ne pas connaître comment aimer le prochain. Et d’autres ont prétendu aimer le prochain, mais dans un amour non biblique, un amour qui n’est pas de Dieu ; un amour empreint de sentimentalisme, de tolérance et d’indulgence. Ce genre d’amour ne vient pas de Dieu. L’amour, ce n’est pas de l’apparence. L’amour s’effectue dans la vérité et le sacrifice. Quand on aime, on se sacrifie pour celui ou celle qu’on aime.

Ce matin autour de 6 heures, heure du Cameroun, j’ai eu une vision qui m’a conduit au texte que nous lirons tout à l’heure. J’ai vu dans la vision que beaucoup de gens souffraient de maltraitance, et ils luttaient pour sortir de leur condition. Il leur était difficile de s’en sortir. Mais, ils ont pu s’en sortir par l’intervention de Dieu, malgré que cette maltraitance ait laissé des marques visibles sur eux ; et ils ont été dénudés au cours de ladite maltraitance. J’ai vécu la scène de leur maltraitance et j’ai vu leur libération.

Après leur libération, ils étaient tenus en petits groupes. C’est alors qu’un bienfaiteur s’est présenté pour les rhabiller. Cela devait donc se faire par groupe. J’observais la scène à distance, mais bizarrement, je me suis retrouvé parmi les nécessiteux et bénéficiaires du matériel vestimentaire devant être partagé par le bienfaiteur. Le groupe dans lequel je me trouvais était le dernier à recevoir le don. Il a donc été remis à quelqu’un d’autre et moi, une pièce de tissu ou de pagne. C’était comme à l’époque d’Adam et Ève lorsqu’ils s’étaient retrouvés nus et avaient eu recours aux feuilles qu’ils avaient cousues et portées pour cacher leur nudité.

Le tissu qui a été donné pour mon partenaire et moi, suffisait juste pour cacher la nudité. J’étais étonné par le fait que, je n’ai pas souffert de la maltraitance comme les autres, mais je me retrouvais tout de même parmi ceux qui en avaient souffert et qui méritaient la bienfaisance par le bienfaiteur occasionnel. Étant dans le magasin où ces tissus étaient partagés, mon partenaire et moi avons reçu le morceau d’étoffe aux dimensions permettant à peine de cacher la nudité d’une seule personne. C’était un genre de tissu en dentelle à l’exemple des moustiquaires. Il ne pouvait nous suffire à deux. Et si on le découpait encore en deux, personne ne pouvait effectivement couvrir sa nudité avec cela.

Mon voisin ou partenaire tenait ce morceau d’étoffe comme moi et le tirait même. Comme il en était ainsi, je lui ai dit de prendre. Je lui ai donc laissé tout ce morceau d’étoffe. La personne qui distribuait était rentrée dans son magasin au terme du partage de ces morceaux d’étoffe. Lorsqu’elle est revenue, elle a remarqué que je n’ai rien eu et s’en est étonné. C’est alors que je lui ai dit que, le tissu était insuffisant pour nous deux et j’ai préféré donner à mon partenaire lors de la tentative de partage. Celui-ci m’a demandé de le suivre.

C’est ainsi que je me suis retrouvé avec lui dans le magasin où il y avait beaucoup de vêtements entassés en ballots. Contrairement aux morceaux d’étoffe qui ont été distribués dehors aux nécessiteux, il s’agissait ici de véritables vêtements. Ce n’était pas le genre en dentelle semblable à des moustiquaires dont je viens de parler. Le bienfaiteur m’a d’abord offert un dessous, ce qui n’a pas été le cas pour les autres, avant de m’offrir de vrais vêtements.

Je me suis intérieurement exclamé en me disant que : « donc si j’avais discuté le bout d’étoffe qui m’a été d’abord donné à partager avec mon partenaire, qui du reste était animé d’un esprit de dispute, c’est ce dernier qui devait profiter de ces vrais vêtements qu’on vient de m’offrir ! ». C’est alors que l’Esprit m’a rappelé l’histoire du bon samaritain dans la Bible.

C’est ainsi que je me suis rappelé que la parabole du bon samaritain a été dite par Jésus après l’enseignement portant sur l’amour pour Dieu et pour le prochain dans la Bible ; c’est-à-dire le thème que nous étudions actuellement. C’est à l’occasion de cet enseignement que Jésus avait donné la parabole du bon samaritain. Voyez-vous cela !

Je vous ai raconté cette vision en guise d’introduction à l’enseignement du jour. Allons donc lire notre texte, dans Luc 10, du verset 25 au verset 37. Nous lisons au non de Jésus-Christ :

« Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?

Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. »

Nous nous entretenons sur l’amour et disons que, le chrétien véritable doit avoir de l’amour pour son frère en Christ ; le chrétien véritable doit avoir de la compassion pour le non croyant. Je vous fais remarquer la différence que je fais entre L’AMOUR que le chrétien doit avoir pour son frère en Christ et LA COMPASSION qu’il doit avoir pour le non-croyant. Le chrétien ne doit en effet pas avoir d’amis non-croyants en temps normal. Les non-croyants ne doivent pas être ses amis. Il doit cependant éprouver de la compassion pour ces derniers et non les aimer. Saisissez bien cette différence !

Ne considérez donc pas ce que je dis comme s’il s’agissait d’une autorisation ou un conseil que je donne pour se lier d’amitié avec les non-croyants, sous prétexte que vous voulez les évangéliser. Non ! Je me souviens d’un certain cours que j’avais reçu dans une école biblique. Ce cours me fait rire et m’amuse encore aujourd’hui. L’enseignant y avait parlé de l’évangélisation par amitié. Mon Dieu ! C’est n’importe quoi. Un croyant se lie d’amitié avec un non-croyant pour l’évangéliser. Quel genre d’évangélisation ! Je me demande même où était allée ma pensée lorsque cet enseignant exposait là-dessus, pour ne pas réagir. J’aurais dû interpeller ce soi-disant enseignant à ce sujet.

La Bible dit à ce sujet que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15 : 33). Or, pour être amis il faut bien marcher ensemble. Voilà donc un croyant et un non-croyant qui se lient d’amitié sous le prétexte de l’évangélisation ! Cela ne marche pas. Car, le non-croyant aura le dessus sur le croyant et c’est ce dernier qui risque de perdre sa foi pour le monde. Cela est très tentant et le pas est très facile à faire. Si le croyant se lient d’amitié avec le non-croyant, le croyant va inévitablement rétrograder. C’est pourquoi je dis qu’il doit plutôt avoir de LA COMPASSION pour lui et non de L’AMOUR.

Les chrétiens doivent avoir de la compassion pour les non-croyants et savoir les gérer à distance. Ils doivent désirer leur délivrance et leur salut et non s’associer à eux ou s’allier à eux. Cela n’est pas bon. La Bible enseigne que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Les chrétiens ne peuvent donc pas en faire leurs amis, sachant que les amis marchent ensemble, font beaucoup de choses ensemble et même dorment ensemble. Est-il possible pour un chrétien de faire autant avec un non-croyant ? Non, cela ne marche pas ; cela ne passe pas.

Pour revenir à la vision que je viens de rapporter, je comprends que les humains créés à l’image de Dieu, sont sur cette terre comme cette personne victime d’agression dans le texte que nous venons de lire. Cette personne qui a été abandonnée par des agresseurs, et il a fallu l’intervention d’une personne ayant le cœur de Dieu pour prendre soin d’elle et lui sauver la vie. Le samaritain dont il est question dans le texte n’avait rien à avoir avec la religion de son époque qui était le judaïsme. Jésus démontre par cette parabole qu’un pratiquant de cette religion, un sacrificateur, avait vu cet homme dans son état de détresse et était passé. Il démontre pareillement qu’un lévite, donc un prêtre avait aussi vu cet homme agonisant au sol et il était passé outre.

Voyez-vous qu’un lévite, un pharisien donc un prêtre de cette religion rigide à laquelle avait appartenu l’apôtre Paul, avait trouvé cet homme agressé et abandonné par les brigands, gisant au sol et il était passé outre ? Il était passé sans s’arrêter pour venir en aide à cet homme en détresse ! Mais, il avait fallu l’arrivée sur les lieux d’un samaritain, quelqu’un qui n’avait rien à faire avec la religion, avec l’église ou avec la loi, pour que l’infortuné homme agressé, obtienne de l’aide, de l’assistance. Jésus a pris un exemple extrême, parce que les samaritains étaient comme les parias, les rejetés, pour les juifs de cette époque. C’est cet homme, le samaritain, qui avait pris soin du juif victime d’agression.

C’est en ce moment que je comprends même que ce dernier avait sacrifié ce qu’il avait à faire, pour s’occuper du juif objet d’agression. Il avait suspendu son voyage pour d’abord prendre soin de la victime. Il l’avait portée et l’avait conduite à une hôtellerie et y avait passé la nuit avec elle. Ouai, un inconnu ! Un voyageur qui prend soin d’un inconnu au point de suspendre son voyage ! Voyez-vous le cœur de Dieu ? De nos jours, lorsque quelqu’un prétend manifester de l’amour vis-à-vis de son prochain, celui-ci envisage plutôt une espèce de « cotisation ». Celui-ci ne s’intéresse qu’à des personnes qui sont capables à l’avenir de leur « retourner l’ascenseur » un jour ou l’autre. Il ne peut pas perdre son temps pour des inconnus, ni pour des personnes non susceptibles de leur « retourner l’ascenseur » dans l’avenir.

De nos jours aussi, ce genre de personne ne peut pas aider le prochain au point d’entamer ou d’hypothéquer ce qui peut lui coûter son aisance ou perturber et même compromettre ses programmations personnelles. Il n’est pas prêt à sacrifier ses programmations personnelles pour l’autre ou pour les autres. Il ne peut pas se sacrifier pour les autres. Dans notre cas d’école, le bon samaritain, voyageur de son état, n’avait pas prévu rencontrer une personne victime d’agression par des brigands sur sa route. Mais, ayant trouvé cette victime en détresse, celui-ci avait suspendu son voyage pour une nuit pour prendre soin d’elle.

À son époque, les voyages s’effectuaient des jours durant. Ceux qui disposaient de moyens avaient des montures à cet effet qui pouvaient être des ânes ou des chevaux. Ceux qui étaient les moins-nantis faisaient les voyages à pied. D’après ce que nous lisons, celui-ci, le samaritain, avait une monture. On pourrait donc dire qu’il était un peu aisé. Cette précision est faite au verset 34 de Luc 10. Il devait certainement avoir un âne comme monture parce que, il avait mis la victime sur la monture pendant qu’il marchait lui-même à pied. L’âne n’est en effet pas aussi gros que le cheval pour pouvoir porter deux personnes à la fois. Il avait marché à pied en traînant l’âne jusqu’à l’hôtellerie. Voyez-vous !

Il avait suspendu son voyage pour une nuit entière pour s’occuper d’une victime inconnue, après lui avoir fait les premiers soins par le passement de ses plaies. Et il est dit au verset 35 que, le lendemain il avait non seulement payé les frais à l’hôte, mais avait aussi pris l’engagement de payer éventuellement les frais supplémentaires à son retour, puisqu’il avait laissé cette victime à l’hôtellerie à ses frais. Voyez à quel point quelqu’un qui a le cœur de Dieu peut manifester de l’amour pour un inconnu ? Je sais que parmi vous qui êtes devant moi et vous qui m’écoutez, beaucoup n’ont pas encore ce genre de cœur. Un cœur qui permet de suspendre ou abandonner sa chose, pour s’occuper de la chose d’autrui. Il n’y a pas encore des cœurs dans notre communauté qui peuvent se sacrifier ou se priver pour l’autre qui est son prochain. Il n’y a pas encore des cœurs qui peuvent accepter de satisfaire d’abord l’autre. C’est pour cette raison que Dieu m’a montré cette vision.

Je ne pense pas que moi-même qui vous parle suis déjà arrivé à ce niveau-là, mais c’est ma prière à Dieu. Je prie Dieu que je ne sois en aucun jour égoïste, ne pensant qu’à moi-même ou à moi seul. Par la vision que j’ai eue et par la parabole du bon samaritain, Dieu a voulu me montrer que dans ce monde, il y a beaucoup de victimes, beaucoup d’agressés qui ont besoin de l’aide venant des gens qui ont le cœur de Dieu, c’est-à-dire les chrétiens. Ces gens qui ont besoin de l’aide sont nombreux. Dieu a aussi voulu me faire comprendre que, ceux qui se disent chrétiens, ceux qui sont des religieux, ceux qui ont des noms privilégiés, ne sont pas disposés à aider ceux-là qui sont ainsi dans le besoin. Lorsqu’ils peuvent même faire des gestes dans ce sens, ce n’est pas pour le bien des nécessiteux, mais, c’est pour leur gloire personnelle.

Très peu sont comme le bon samaritain qui avait suspendu son voyage pour s’occuper d’un inconnu, grâce à la nature de Dieu qui l’animait, c’est-à-dire l’amour. Si l’on est animé par la nature qui est donc l’amour, on ne portera pas assistance au prochain dans l’esprit d’en attendre en retour un remboursement. On n’aidera pas le prochain par intérêt quelconque sur cette terre dans l’avenir. Lorsque vous avez ce genre d’intention, l’intention d’assistance en attente d’un retour sous forme de rémunération, vous agissez mal. Car, Jésus a enseigné que, lorsque vous faites le bien, vous ne devez pas vous attendre à un quelconque retour. Même s’il est vrai que Dieu vous récompensera lorsque vous faites le bien, mais vous ne devez pas faire le bien dans l’intention d’en recevoir aussi en retour.

Vous ne devez pas vous attendre au retour sachant que les gens que vous aidez, plusieurs n’ont rien à faire avec Dieu, plusieurs demeurent païens et plusieurs sont ingrats et plusieurs rétrogradent dans leur foi. En prenant l’exemple de quelqu’un que vous avez aidé dans la foi et qui a rétrogradé, vous ne pouvez pas obtenir de couronne par rapport à celui-là étant donné que seuls les sauvés constituent pour nous des couronnes. C’est lorsque l’on s’occupe de quelqu’un dans la foi jusqu’à son salut, jusqu’à son départ au ciel, que l’on reçoit la couronne par rapport à son âme sauvée.  Autrement, on n’en reçoit rien du tout ; on ne reçoit pas de couronne pour quelqu’un qui n’est pas allé au ciel, quel que soit ce qu’on a fait pour la personne. Cependant, Dieu nous demande d’aider indépendamment de l’issue. Car, c’est aussi ce qu’il fait lui-même. C’est ce qu’il nous demande de faire.

Il dit qu’il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons ; et il fait pleuvoir sur les justes et sur injustes (Matthieu 5 : 45). Il nous demande d’être ses imitateurs, c’est-à-dire de faire comme lui. Quand Dieu fait du bien à un méchant qui ne se repent pas, qu’advient-il ? Vous savez du reste que les méchants (sorciers, sectaires et autres) vivent plus longtemps que beaucoup de simples. C’est un bien que Dieu leur fait. Que gagne-t-il en le faisant ? Et d’ailleurs, Dieu n’a rien à gagner ni à perdre. Sois méchant comme tu veux ; sois méchant de façon inqualifiable, cela n’enlève rien chez Dieu. Sois bon comme Dieu lui-même, cela ne lui ajoute rien du tout. Qu’il s’agisse du bien ou du mal, c’est l’humain qui gagne lorsqu’il fait du bien, et c’est aussi lui qui perd quand il fait du mal.

C’est pour nous que Dieu a instauré cela. Faire du bien, ce n’est donc pas pour le bien de Dieu et faire du mal ce n’est non plus pour le mal de Dieu. C’est pour notre bien lorsque nous faisons le bien ; et c’est pour notre mal lorsque nous faisons le mal. Dieu ne perd rien lorsque les gens décident d’aller en enfer. Il ne perd rien. Dieu ne perd rien. Les gens qui vont en enfer sont juste comme des peaux mortes de notre corps dont il faut se débarrasser. C’est la même chose lorsque l’on se débarrasse de ses cheveux ou de ses ongles. On ne perd rien et cela ne fait aucun mal. C’est comme cela la situation de ceux qui partent en enfer. Cela n’enlève rien à Dieu. Et de la même manière, pour ceux-là qui partent au ciel, cela ne lui ajoute rien, rien, rien du tout.

Les amis, nous traitons de l’amour pour le prochain. C’est de cet amour dont parle Jésus dans le texte que nous avons lu, au verset 27. En abordant ce texte du point de vue statistique, nous arrivons à la conclusion que, les méchants et les insensibles sont plus nombreux que les simples. Jésus a en effet pris l’exemple de trois individus qui ont vu l’homme en détresse. Il y avait un pharisien, un prêtre (un scribe) et un païen selon le terme religieux de cette époque-là. Le samaritain était en fait considéré comme un païen, c’est-à-dire quelqu’un qui n’avait rien à faire avec Dieu. Les deux premières personnes sont arrivées et sont passées outre sans se préoccuper de la victime de l’agression. C’est l’étranger, celui qui n’avait rien à faire avec la religion et la loi de cette époque-là vouée au judaïsme, c’est lui qui s’était arrêté et qui avait pris soin de la victime.

Vous qui fréquentez le Tabernacle de la Liberté, ou vous qui fréquentez d’autres milieux, ne pensez pas que vous rencontrerez les anges partout. Ne le pensez pas. Ceux que vous rencontrerez le plus, ce sont les démons et non les anges. Les démons sont plus nombreux que les anges. Comprenez-vous cela ? Les gens qui ont le cœur de Dieu sont très peu nombreux, alors que ceux qui ont le cœur du diable sont très nombreux. En regardant la chose sous l’angle statistique comme je disais, on constate que c’est le tiers des gens qui ont le cœur de Dieu, alors que ce sont deux tiers qui ont le cœur du diable. Le samaritain représente ceux qui ont le cœur de Dieu, contre les deux autres qui ne s’étaient pas préoccupés de la victime de l’agression. C’est ce qui donne le tiers contre deux tiers dont je parle.

Le rapport que je fais ici ne tient qu’au temps où Jésus faisait cette parabole. En tenant compte des évolutions et la multiplication de ceux qui peuvent être considérés comme êtres humains sur cette terre, ce rapport est trop optimiste, il est plus important que la réalité actuelle. Ce rapport de 1/3 pour les simples contre 2/3 pour les méchants ne donne pas. Il ne peut pas donner et est largement au-dessus de la réalité dans notre contexte actuel. Je le dis avec certitude. Ces statistiques que je révèle ici ne sont donc qu’une indication pour relever que les méchants, c’est-à-dire les gens sans cœur, sont plus nombreux que les simples ayant le cœur de Dieu. Ce que je soutiens ici est valable dans n’importe quel milieu, y compris celui qu’on peut appeler milieu religieux ou chrétien.

Si vous êtes enseignés aujourd’hui, c’est pour que vous quittiez le camp de ceux qui ont le mauvais cœur. Cette histoire qui nous est décrite devrait ouvrir les yeux aux enfants de Dieu, pour que ceux-ci cessent d’être frustrés chaque fois qu’ils sont ou qu’ils seront en face des gens qui les maltraitent. Ils ne doivent pas être froissés et frustrés par des gens qui ne leur manifestent pas de la compassion ou de la bonté. Ils doivent comprendre que les mauvais gens sont plus nombreux que les bonnes personnes. Vous devez avoir cela à l’esprit, non pour vivre dans le pessimisme, mais pour être animés de l’envie de faire du bien, sans tenir compte des personnes susceptibles d’être rencontrées et qui vous heurterez. Les chrétiens doivent vivre dans l’élan de promouvoir le bien, indépendamment des méchantes personnes qu’ils rencontreraient.

Les enfants de Dieu doivent faire du bien sans tenir compte de l’existence des méchants ; étant donné qu’ils ne font pas le bien pour en attendre le remboursement dans l’avenir, ou pour un intérêt quelconque à l’avenir. Ils ne le font non plus pour être vus ou pour en être honorés ou célébrés. Ils ne le font non plus pour avoir une quelconque reconnaissance. Ce n’est pas pour ces raisons-là que les enfants de Dieu doivent aimer ou doivent avoir de la compassion. Je vous disais au début de mon propos que le croyant ne saurait dire qu’il aime le non-croyant. Il doit avoir de la compassion pour lui. C’est d’ailleurs ce qui est écrit au verset 33, lorsque le texte annonce l’arrivée du bon samaritain. Le texte dit qu’il « … fut émut de compassion, lorsqu’il le vit. »

C’est cette compassion qui doit animer les chrétiens lorsqu’ils voient les gens qui souffrent mais qui sont délaissés par le plus grand nombre. Voilà l’une des choses que nous révèle cette histoire que nous lisons. Si donc vous êtes victimes d’une maltraitance ou d’une souffrance quelconque et les gens passent outre sans se soucier de vous, cela ne doit pas vous déranger. Et par ailleurs, il est constaté dans ce récit que, la victime de l’agression était dans un état d’inconscience avéré. Elle n’a même pas pu se rendre compte que des gens sont passées outre alors qu’il était dans sa souffrance. Si donc vous souffrez selon Dieu, vous devez être dans une certaine inconscience qui ne permettrait pas d’avoir connaissance et conscience des gens qui vous ont vu souffrir et qui ne vous ont pas aidé.

Si vous êtes de Dieu et que vous souffrez réellement, vous devez être dans une certaine inconscience. Si par contre vous prétendiez souffrir et qu’en même temps vous aviez connaissance et conscience que telle personne vous a vu souffrir et ne vous a pas aidé, au point de lui garder dent, au point de lui garder rancune, cela veut dire que vous n’étiez pas réellement dans un état de souffrance selon Dieu. Cet homme que le samaritain a ramassé était dans l’inconscience. Je souhaite que vous compreniez bien ce que je vous explique. Je dis bien que, si vous souffrez, en tant que chrétien, vous devez être dans une certaine inconscience qui ne permettrait pas que vous gardiez rancune aux gens qui ne vous ont pas porté assistance pendant votre souffrance.

Ces paroles sont à prendre au sérieux et à être bien comprises, afin que vous qui êtes sur le chemin de la conversion, bien que vous pensiez pour certains être déjà enfants de Dieu, que vous compreniez que, toutes les fois que vous avez eu à garder rancune aux gens qui ont vu votre souffrance et n’ont rien fait, vous n’étiez pas en train de souffrir. Vous aviez un œil ouvert pour regarder ceux qui passaient pendant le cours de votre souffrance, afin de pouvoir dire à la fin que, tel vous a vu pendant que vous souffriez et n’a rien fait ; tel autre vous a vu durant votre souffrance et ne vous est pas venu en aide. Comprenez que vous ne souffriez pas. Ceux qui souffrent véritablement selon Dieu, n’ont pas conscience de ce qui se passe autour d’eux. Ils ne peuvent donc pas garder rancune aux gens et le leur rappeler, à moins qu’on le leur raconte. Cette victime ne pouvait savoir que des gens, un pharisien et un lévite étaient passés et ne l’avaient pas secouru, que si on le lui avait raconté.

Les amis, vous qui prétendez être chrétiens mais qui avez des listes noires des gens qui vous ont vu souffrir et qui ne vous ont pas assisté, vous devez revoir votre chrétienté. Vous êtes appelés à revoir votre chrétienté, dans la mesure où celui qui souffre selon Dieu doit être dans un état d’inconscience ne lui permettant pas de pouvoir garder rancune. Je ne dis pas que cela peut ne pas être dans sa mémoire. Non, cela peut peut-être dans sa mémoire et passer de temps en temps dans son esprit. Mais, il ne peut pas garder rancune aux gens qui ne l’ont pas assisté.

Ce que je viens de dire me rappelle opportunément le cas de la famille AYUK ABANGWA. Certains d’entre vous, vous ignorez pourquoi la mère de ses enfants ne vient pas dans notre église depuis des années aujourd’hui. Elle avait en effet estimé que personne ne l’avait assistée lorsqu’elle s’était mariée. C’est ce qu’elle avait déclaré et elle s’était positionnée sur cela jusqu’à présent pour ne plus mettre pieds dans cette église. Celle-ci avait oublié qu’elle faisait des fausses couches successives et que, c’est en venant au Tabernacle de la Liberté que ce scénario s’était arrêté et elle avait commencé à accoucher normalement. Je ne sais pas combien d’enfants ce couple en a déjà à ce jour. Elle avait préféré quitter l’église sous ce prétexte qu’on ne l’avait pas assistée lors de son mariage. Je dois dire à ce sujet que c’est une femme qui n’a jamais rien eu avec Dieu ; et je ne sais pas si elle aura quelque chose avec Dieu un jour.

Je dois à ce sujet rappeler, pour l’édification de ceux qui ne connaissent pas cette histoire que cette dame faisait des fausses couches à cause des problèmes de possession démoniaque et des femmes et maris de nuit. Et elle avait été délivrée de tout cela ici à l’église. Elle avait été délivrée et avait commencé à avoir des enfants. Je crois qu’elle en fait même encore. Je me demande bien à quoi cela avait-il servi. À quoi cela avait-il servi ? C’est pourquoi je vous dis que, si vous êtes enfants de Dieu et vous avez été victimes de souffrances quelconques, si vous vous relevez et vous commencez à pointer les gens pour dire tel, tu m’as vu souffrir et tu ne m’as pas aidé ; tel autre tu m’as vu souffrir et tu ne m’as porté assistance, comprenez que, parce que vous avez une telle conscience, vous n’avez pas souffert selon Dieu. Mais celui qui a souffert selon Dieu ne peut pas se rappeler et ne garde donc pas rancune.

Je ne dis pas que l’enfant de Dieu ne peut pas se rappeler de ce dont il a souffert dans son parcours. Il peut s’en souvenir, et il s’en souvient même, mais il ne garde pas rancune. Et il ne peut donc pas avoir le genre d’attitude consistant à ne pas aider les autres sous prétexte que ceux-là ne l’avaient pas aidé lorsqu’il avait fait l’objet de souffrances. Je prie que le Seigneur vous aide à comprendre. Je le dis parce que, je sais que plusieurs parmi vous ont refroidi dans leur cheminement chrétien, à cause des chocs qu’ils ont eus avec leurs frères et sœurs. D’aucuns estiment qu’ils ont déjà beaucoup été abusés ; pendant que d’autres disent qu’ont les a déjà assez eus, et ils ne peuvent plus faire confiance. Beaucoup le disent très ouvertement. Comprenez que vous avez arrêté la chrétienté depuis que vous avez pris une telle résolution.

Il est certes vrai qu’aujourd’hui, on est plus confronté à des situations plus compliquées qu’à l’époque du bon samaritain, mais nous devons obéir aux instructions de Dieu. On doit obéir à ses instructions quoi qu’il en soit. C’est à cela que je vous invite. Lorsque je voyais la vision que je vous ai rapporté ce matin, j’ai dit à Dieu, que nous n’avons pas de choix que d’avoir ton cœur ; et nous n’avons pas de choix que d’aimer comme toi. Nous ne pouvons pas te désobéir. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux pas désobéir à Dieu. Je ne peux pas le faire. C’est à cette même résolution que je vous invite aussi.

De nos jours il y a des scènes comme celle que nous avons lue dans Luc 10, la scène des agressions par des bandits. Mais, il y a aussi de nombreuses scènes de faux agressés. Il y a aujourd’hui de faux agressés. Nous le savons. Il y a des bandits qui viennent à l’église et font des faux agressés pour avoir le bon samaritain. C’est pour cette raison que l’Esprit de Dieu, selon ce qu’il m’a dit, doit être présent. C’est lui qui joue le rôle de détecteur. Car en ces temps-ci, les faux agressés vous feront la peau. Souvenez-vous qu’il y a eu l’esprit de ruse qui a interpellé les gens au cours du service de dimanche passé. Les rusés jouent un peu le rôle des faux agressés dans le contexte de notre enseignement. Ce sont des gens qui prétendent qu’ils sont agressés, qu’ils sont dans le besoin alors qu’ils ne le sont pas. C’est dès lors que nous avons besoin du Saint-Esprit, pour connaître des différents cas, qui est effectivement agressé et qui ne l’ai pas.

Il y a réellement des agressés, mais il y a aussi des rusés qui sont donc des faux agressés. Voilà le problème que nous avons actuellement dans notre communauté. Mais, Dieu nous a promis son Esprit pour nous éclairer, afin que nous ne tombions pas dans les pièges. Vous n’avez donc pas raison d’avoir peur de tomber entre les mains des faux agresseurs. Nous devons tous fonctionner avec le Saint-Esprit. Nous avons besoin de lui en toute chose. Il est réellement notre compagnon. Oh mon Dieu ! Je suis souvent amusé quand je cause avec lui. Il me souvient une scène où je devais porter une charge très lourde. J’étais conscient qu’elle était lourde, mais je devais la déplacer pour la mettre à un endroit où de jeunes gens pouvaient facilement la repérer et la ramasser. J’avais longtemps hésité et au final, j’avais dit en riant, Saint-Esprit aide-moi, viens à mon secours.

Alléluia ! On a besoin de lui à tous les niveaux et à tous les coups. Je lui avais dit Saint-Esprit aide-moi. C’est alors que j’avais pu soulever cette charge et l’avais posée à l’endroit où il fallait. Je l’avais remercié pour la force qu’il m’avait donnée. Nous avons besoin de lui pour n’importe quoi, car, sans lui, nous ne pouvons rien faire. C’est bien pour cette raison que Jésus nous l’avait promis. L’église a besoin du Saint-Esprit pour ne pas tomber devant les faux agressés que nous aurons toujours dans nos milieux. À l’heure où nous parlons, sans le Saint-Esprit, nous serions incapables de distinguer les vrais agressés. J’espère que vous me comprenez. Et mon souhait est que vous ne prétendiez pas ne pas comprendre ce que Dieu nous enseigne depuis tous ces temps : l’amour pour lui et l’amour pour le prochain.

Ne faites pas comme ce docteur de la loi qui s’entretenait avec Jésus et qui prétendait ne pas connaître qui est son prochain. Et Jésus, après lui avoir relaté la parabole, lui avait posé la question de savoir qui des trois personnes avait joué le rôle du prochain dans cette parabole du bon samaritain. Ce dernier avait su lui dire que : c’est celui qui avait montré sa miséricorde envers l’homme qui était tombé entre les mains des brigands.

Voyez-vous, cela revient à aimer le prochain comme soi-même. Je pourrais donc dire que l’amour du prochain commence par l’amour pour soi-même. Cela signifie que nous ne voulons pas aller en enfer. Nous voulons obéir à Dieu, et devons donc avoir compassion pour celui qui se perd. C’est pour cette raison que nous sommes prêts à nous sacrifier pour son salut. C’est ce que ce samaritain avait fait. Il avait suspendu son voyage. Dieu seul sait comment il avait programmé son voyage. Mais nous constatons qu’il avait investi une nuit entière pour s’occuper d’un inconnu.

Oh Seigneur, donne ce genre de cœur à tes enfants ! Donne ce genre de cœur à tes enfants, un cœur altruiste, un cœur qui s’occupe des autres. Cette histoire m’a rappelé le vrai jeûne qui est décrit dans Ésaïe 58. Lorsqu’on dit qu’on observe le vrai jeûne, on donne de sa propre subsistance. Et à partir de la vision, on privilégie l’autre, le prochain et on se sacrifie pour lui. Et on observe finalement que, au terme de l’histoire de ma vision, c’est celui qui s’est sacrifié qui est le mieux récompensé. C’est lui qui est mieux récompensé. C’est ce que j’ai compris.

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire comprendre que, ce que vous devez rechercher, ce n’est pas la récompense à venir, mais plutôt le bien à faire. L’amour à démontrer ou à manifester, ce n’est pas nécessairement pour la récompense potentielle. Je conclurais en vous disant que, plusieurs personnes à qui nous faisons du bien n’iront pas au ciel. Mais, nous sommes appelés à leur faire du bien, pour manifester la nature de Dieu. Comprenez-vous cela ?

Nous n’aurons pas de couronne pour le bien fait à plusieurs. Ne faisons donc pas le bien parce que nous espérons la couronne, mais simplement parce que nous sommes enfants de Dieu, et devons manifester sa nature.

Avez-vous compris cela aujourd’hui ?

 

Mettez-vous donc debout maintenant pour la prière, basée sur les textes suivants :

Éphésiens 4 : 32 et Éphésiens 5 : 1-2 !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : S’AIMER SOI-MÊME POUR AIMER LE PROCHAIN[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU JEUDI 13 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : SANS L’AMOUR DE DIEU ET DE SOI-MÊME ON NE PEUT AIMER LE PROCHAIN

 

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : MARC 12 : 28-34 ; PSAUME 90 : 10-12 ; GALATES 5 : 19-22 ; APOCALYPSE 21 : 8 ; EXODE 20 : 1-17 ; 1 JEAN 3 : 13-20 ; 1 JEAN 4 : 7-12, 20-21.

 

Alléluia !

Prenez vos Bibles et ouvrez-les avec moi dans l’évangile de Marc. Nous lisons au chapitre 12. Nous poursuivons notre enseignement sur le grand thème qui est : ‘‘Les préalables ou les préparatifs avant l’entrée en Canaan’’. Nous devons en fait nous préparer pour posséder les païens de ce monde. Et le Seigneur nous invite ces derniers temps à manifester de l’amour : l’amour pour notre frère et l’amour pour le païen. Le païen est la brebis du Seigneur qui est encore dans le monde. Nous devons lui manifester notre amour.

Lisons donc l’évangile de Marc au chapitre 12, du verset 28 au verset 34 :

« Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions. »

Chers amis, vous êtes particulièrement interpellés. Vous êtes particulièrement interpellés. Pendant que je priais tout à l’heure, le Saint-Esprit m’a fait comprendre que, vous ne vous aimez pas d’abord vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer Dieu, ni les autres, frères comme païens. Certains peuvent penser qu’ils s’aiment parce qu’ils entretiennent le corps physique en se lavant et s’habillant bien. Ce n’est pas cela s’aimer. Ce corps physique n’est qu’une motte de terre. Si le souffle de vie quitte le corps physique, et que l’on vous dise de passer à côté dudit corps physique deux jours après, vous n’en supporterez pas les odeurs. Vous ne pourrez pas les supporter, parce que le corps s’est déjà décomposé et est devenu puant.

L’être humain n’est donc pas la carcasse ou le corps humain que vous voyez. C’est plutôt l’esprit que porte cette carcasse qui fait la beauté ou la laideur de l’être humain. La beauté ou la laideur physique doit par conséquent être relative. C’est pourquoi, ceux qui ne regardent et ne mettent l’accent sur la beauté physique ne comprennent rien. L’être, c’est l’esprit qui vit dans le corps humain qui n’est donc qu’une tente ayant une durée limitée. Il me souvient que je parlais hier avec l’une de mes filles, la plus petite. Celle-ci était étonnée de m’entendre lui dire que l’eau se périme. Elle était vraiment étonnée. Je lui ai dit que tout a une durée de vie limitée ; que tout a une date de péremption. J’ai renchéri en lui disant que même l’homme se périme ; il ne peut vivre éternellement.

Je lui ai dit que, la seule personne qui ne se périme pas, c’est Dieu. En effet, quelqu’un peut vivre toute une vie, sans jamais tomber, mais la personne va inévitablement se périmer. Lorsque la date de péremption de l’homme arrive, le souffle s’en va et l’homme meurt. Tout se périme donc, sauf Dieu seul qui ne se périme pas. Il est donc inconcevable de voir les gens perdre du temps pour des choses qui se périment, des choses passagères. Tout un chacun a une date de péremption que Dieu seul connaît. Dieu connaît la date de péremption de tout un chacun. Il est donc étonnant de voir que, même les chrétiens veulent vivre comme s’ils étaient éternels sur la terre. C’est pourquoi ceux-ci s’attardent sur le bon traitement de leur corps physique.

Lisons ce qui est écrit dans le psaume 90. Il nous dit ceci aux versets 10 et 12 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. »      

Voyez-vous, ce texte nous renvoie à la sagesse qui est la crainte de Dieu. Plusieurs n’appliquent pas leur cœur à la sagesse. Ils sont plutôt concentrés à l’entretien de leur corps physique. Nous venions de suivre l’histoire d’une prostituée de 53 ans qui est venue en « mission spéciale » au Cameroun, invitée par la Présidence de la République. Elle ne se rend pas compte que ses années finissent déjà, pendant qu’elle continue à vivre dans le mal. Je me demande vraiment si de telles personnes sont des humains. Je me demande si elles sont des humains franchement parlant. Et plusieurs sont comme cela !

M’adressant maintenant à vous qui vous dites chrétiens, je fais le constat que vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Alors que, Jésus-Christ a dit : « Aime ton prochain comme toi-même ». Si vous n’aimez donc pas le prochain, cela veut dire que vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Et cela signifie que votre cœur n’est pas appliqué à la sagesse. Si vous vous aimez vous-mêmes, vous serez sages. Je ne parle pas de la sagesse ordinaire, non, mais de la sagesse divine qui veut dire savoir craindre Dieu. Malheureusement, vous ne vous aimez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer le prochain et que vous ne pouvez non plus aimer Dieu.

Si vous vous aimiez vous-mêmes, vous alliez tout faire pour préserver éternellement votre vie. Je parle bien de la préservation de la vie éternelle, non de la préservation de la vie terrestre dont nous sommes tous des passagers. La Bible nous appelle les pèlerins et les voyageurs. Tout chrétien devrait le savoir ; tout chrétien devrait savoir qu’il est passager sur cette terre. Cette terre n’est donc pas notre demeure éternelle. Nous y sommes des passagers à destination de notre lieu de vie éternelle. Vous ne vous aimez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer le prochain et vous ne pouvez pas non plus aimer Dieu.

Vous ne pouvez prétendre aimer Dieu en faisant ce qu’il n’aime pas. Une personne sage ne peut par exemple pas commettre une même bêtise plus d’une fois. Quand elle sait que Dieu n’aime pas ceci ou cela, elle ne peut pas consciemment faire cela une première fois puis une seconde fois et ainsi de suite. Pire, la personne sait bien le châtiment que Dieu réserve aux gens qui commettent une telle bêtise. Mais, elle n’y prend point garde. Dans le même temps, la personne soigne son image, son physique, son paraître, oubliant qu’elle est ainsi en train de préparer sa souffrance éternelle. Elle est seulement en train d’entretenir le corps par le manger, le boire, le divertissement, le vêtir, etc. Une telle personne prouve qu’elle ne s’aime pas. Elle n’aime pas sa vie.

Je vous invite à lire avec moi ce qui est écrit à ce sujet dans le livre des Galates. Lisons dans Galates au chapitre 5, du verset 19 au verset 22.

« Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, »

Dieu dit clairement par l’apôtre Paul qu’une personne qui vit selon sa chair, qui vit dans ces choses, ne peut pas hériter le royaume des cieux. Une telle personne ne peut donc pas prétendre s’aimer elle-même. Non, elle ne s’aime pas elle-même ; elle n’aime pas la vie, la vie éternelle.

Il vaudrait peut-être mieux que nous lisions un autre passage à ce sujet. Allons-y lire dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21, verset 8. Il y est écrit ce qui suit :

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Ce texte dit qu’une personne qui commet les choses citées, qui sont du reste les mêmes que celles citées dans le texte précédent, ira dans l’étang ardent de feu et de soufre. Elle ira en enfer. Une telle personne ne peut pas consciemment commettre ces choses, en narguant du reste les autres et même Dieu, prétendant qu’elle vit. Non, elle ne vit pas. Et une telle personne qui vit et commet toutes ces choses, ne peut pas avoir l’amour du prochain. Elle ne peut pas aimer les frères et les sœurs en Christ ; n’en parlons pas des païens. Elle ne s’aime pas elle-même, parce qu’elle vit dans le péché. Lorsqu’on vit dans le péché, on prépare logiquement sa place en enfer. On ne s’aime donc pas soi-même en se destinant ainsi en enfer. On ne peut pas dans ces conditions avoir de la compassion, de l’amour pour les autres sachant qu’on est un égaré et un candidat pour l’enfer.

Comprenez que ce que vous manifestez vis-à-vis des autres, est la conséquence du manque d’amour pour vous-mêmes. Peut-être que vous n’aviez pas conscience que vous ne vous aimiez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous n’aimiez pas les autres. Maintenant que vous le savez, vous devez vous aimer pour pouvoir aimer les autres. Par ailleurs, si vous pensiez que, vous aimer vous-mêmes revient à vous entretenir, cela est une erreur. S’aimer soi-même revient à être sage ; ce qui signifie avoir la crainte de Dieu qui exige la séparation du mal, la séparation du péché. C’est lorsqu’on fait ce pas de séparation d’avec le mal, que l’on peut avoir de l’amour pour le prochain, et pour Dieu.

Manifester de l’amour pour le prochain, c’est, ne pas le voir commettre le péché. Ceci, parce qu’on a bonne connaissance que le sort de celui qui commet le péché est l’enfer. On n’aimerait donc pas le voir aller en enfer. On ne le laissera pas aller en enfer. J’espère que vous comprenez mes explications. C’est le lieu de revenir sur la notion d’indulgence. Quand vous voyez quelqu’un indulgent vis-à-vis des autres, c’est parce qu’il a lui-même un penchant vers la vie de péché. Celui qui voit les autres commettre le péché à côté de lui et ne dit rien, est celui-là même qui est prêt à commettre aussi les mêmes péchés. Si vous voyez donc par exemple quelqu’un que l’on implique dans le mensonge et il ne dit rien, vous devez comprendre que c’est quelqu’un qui ment de temps en temps. C’est quelqu’un qui a un faible pour le mensonge. C’est pourquoi il ne peut pas reprendre quelqu’un qui ment ou qui l’implique dans le mensonge. Cet exemple du mensonge que je prends, s’applique à tous les autres mauvais comportements ou mauvaises habitudes.

Lorsque vous voyez donc de façon générale, quelqu’un qui ne condamne pas avec la dernière énergie une bêtise qui a été faite à ses côtés, celui-là a lui-même un penchant vers le domaine objet du péché commis. C’est pourquoi il ne peut pas vigoureusement réagir pour condamner, ou pour parler fort. Le chrétien doit être délivré de tous les mauvais comportements et mauvaises habitudes et, lorsqu’il voit quelqu’un faire ce qui est mauvais, il doit le lui reprocher, dans l’amour, mais également avec la dernière énergie, parce qu’il veut sauver son âme. C’est le sens de l’amour qu’il doit avoir pour les autres.

En revisitant les dix commandements, nous nous rendons bien compte qu’ils tournent tous sur l’amour : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain. Nous ne pouvons donc pas prétendre aimer Dieu alors que nous détestons notre prochain. Allons-y lire les dix commandements dans le livre de l’exode, au chapitre 20. Je crois avoir déjà enseigné sur les dix commandements, pour montrer comment ils sont divisés en deux groupes. Les anciens dans l’église peuvent s’en souvenir.

Lisons Exode au chapitre 20, à partir du 1er commandement ! Nous lirons en deux temps, d’abord les versets 1 à 11 qui traitent de l’amour envers Dieu ; puis les versets 12 à 17 qui traitent de l’amour envers le prochain.

Lisons les commandements se rapportant à Dieu, versets 1 à 11 :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Les versets 1 à 11 résument les 4 commandements qui traitent de l’amour pour Dieu. Il doit être reconnu comme le seul vrai Dieu et non associé aux idoles, aux images et autres pour être adoré. On ne doit pas jurer en vain par son nom dans le mensonge ; et consacrer le temps à le louer. Dieu avait à cet effet fixé un jour dans la semaine pour ce faire. C’était le samedi qu’il devait être loué, adoré et glorifié. Tout ce qui se trouve dans une maison donnée doit savoir que Dieu a une place importante dans notre vie, y compris les serviteurs, les servantes et les visiteurs. Cela veut dire par exemple que, lorsque vous avez des visiteurs, vous ne devriez pas venir à l’église et laisser vos visiteurs et autres à la maison. Dieu n’aime pas cela et il le condamne. Voilà ce qui concerne l’amour que nous devons avoir envers Dieu.

Les six commandements restants sont relatifs à l’amour que nous devons avoir avec le prochain. Ils vont du verset 12 au verset 17.

Lisons-les :

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

 Les six autres commandements sont vis-à-vis du prochain. Tous les dix commandements, ceux vis-à-vis de Dieu comme ceux vis-à-vis du prochain doivent être encadrés par l’amour. Voilà ce que le Bible nous enseigne. Tous les rapports que le chrétien doit avoir, doivent être encadrés par l’amour. Beaucoup de chrétiens ont donc tort de dire qu’ils aiment Dieu alors qu’ils détestent ou haïssent leurs prochains. Ceux-là sont menteurs. Souvenez-vous que, s’agissant des dix commandements qui ont Dieu pour dénominateur commun, être coupable d’un seul revient à être coupable des dix.

Je voudrais maintenant que nous lisions dans la 1ère épître de Jean. Allons dans 1 Jean au chapitre 3, versets 13 à 20 :

« Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

L’amour, ce ne sont pas les paroles ; l’amour, ce sont les sacrifices.

Lisons maintenant dans 1 Jean 4, à partir du verset 7 jusqu’au verset 12 :

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. »

Lisons en suite dans 1 Jean 4, versets 20 et 21 :

« Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. »

À la lecture de tous ces textes, il est à conclure que, notre amour pour Dieu est manifeste par l’amour que nous avons vis-à-vis de notre frère. Voyez-vous, vous ne pouvez donc pas prétendre avoir de l’amour pour le prochain alors que vous êtes un pécheur. Un pécheur ne peut pas prétendre aimer les autres. Cela est impossible dans la mesure où vous démontrez par le péché que vous n’aimez pas Dieu. Or, c’est grâce à notre amour envers Dieu que nous pouvons aimer le prochain.

Aimer Dieu c’est avoir la crainte de son nom ; et c’est vivre loin du péché. Il ne s’agit donc pas de dire du bout des lèvres qu’on aime Dieu, alors qu’on fornique, on vole ou on commet les autres péchés. Non ! C’est ce que vous pratiquez qui indique ce que vous êtes. Car, on reconnaît l’arbre par ses fruits. On reconnaît l’arbre par ses fruits. Et là-dessus, Jésus a enseigné qu’un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits ; et même qu’un mauvais arbre ne peut pas porter de bons fruits. L’arbre se reconnaît bon ou mauvais par ses fruits. Quels sont donc vos fruits ; quels sont vos fruits ? Que manifestez-vous ; que manifestez-vous ? L’être humain est assimilé à un arbre. Comme l’arbre porte les fruits, c’est de même que l’être humain en porte.

Nous pouvons en avoir confirmation dans Galates au chapitre 5 où il est indiqué, les fruits que nous sommes normalement supposés porter. Ils sont mentionnés au verset 22.

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité. »

Comme le chrétien a été régénéré par le Saint-Esprit, ce dernier porte ces fruits qui sont mentionnés, et c’est à travers lui que l’on doit voir ces fruits, étant donné qu’il est en lui, le Saint-Esprit. Dans cette liste, il est à remarquer que l’amour vient en tête de liste. Le premier fruit que doit porter un chrétien pour montrer qu’il est né de nouveau, c’est l’amour. Oh mon Dieu, tu es grand ! Le converti doit montrer de l’amour pour Dieu et pour le prochain. Quand on s’est réellement converti, on vit un phénomène qui ne peut pas facilement être effacé de la mémoire. Car, on vit une transformation totale où tout est transformé et régénéré. C’est pourquoi Jésus parle du 1er amour. La transformation est totale et inoubliable. Et c’est à juste titre que Jésus dit : souviens-toi où tu es tombé et reviens à ton 1er amour. La nouveauté de vie fait en sorte que l’on ait réellement de la passion pour Dieu et de la haine pour le péché ; on déteste le mal. On veut être avec Dieu et lui plaire ; et on veut savoir davantage de ses conseils. C’est bien pour cette raison qu’on lira la Bible avec empressement et de manière assidue.

On lira la Bible avec enthousiasme. Les vrais convertis lisent la Bible avec enthousiasme, et prient sans cesse. Si vous entendez quelqu’un dire qu’il ne sait pas prier, comprenez que celui-là ne s’est pas encore converti. Lorsqu’on est un nouveau converti, on a soif de causer et parler avec Dieu dans la prière ; on veut apprendre de lui dans sa parole ; et on demeure dans l’envie de partager les merveilles rencontrées en lui avec quelqu’un d’autre. On a envie de partager. Et toutes ces choses deviennent spontanées : la prière, la lecture de la parole et le témoignage. Voilà l’état d’esprit d’une personne réellement convertie ! L’amour de Dieu est manifeste en elle de manière tout à fait spontanée. Je vous assure.

Si vous n’avez pas encore connu cela, je pourrais dire que vous n’êtes qu’un religieux qui est en cours de façonnage. Vous n’êtes pas encore nés de nouveau et vous n’êtes pas encore enfants de Dieu. Et lorsque le vent ou la mouvance de la conversion diminue en soi, cela est perceptible par soi-même. On le constate et on le sait bien. C’est bien pour cette raison que Jésus nous dit de nous souvenir. Il sait en fait ce qui se passe lorsqu’on a cru, comme je viens de l’expliquer, et il n’est pas difficile de s’en rappeler. On est capable de s’en rappeler et savoir qu’à partir de tel évènement, j’ai baissé ou ralenti. On sait donc que depuis cet instant on n’aime plus Dieu comme il se doit, et on ne saurait aimer le prochain comme il se doit aussi. Cela va de pair : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain vont de pair. C’est la raison pour laquelle, le premier fruit de l’esprit qu’un enfant de Dieu doit porter, c’est l’amour. C’est l’amour qui vient avant tous les autres fruits qui sont : la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité.

Est-ce que l’on trouve ces différents fruits en vous ? Je vous fais remarquer que, si on ne porte pas le premier fruit, le fruit principal qui est l’amour, on ne saurait porter les autres fruits. Si vous n’avez pas d’amour dans votre cœur, tout le reste des choses que vous pouvez faire est vain. Que ce soit les sacrifices, les prières en langues ou en intelligence, les jeûnes, ou autres activités de piété. Si vous les faites sans amour, vous vous punissez pour rien, parce qu’à terme, vous vous retrouverez en enfer. Vous pouvez le lire dans 1 Corinthiens 13. Tout doit être fait sur fond de l’amour, le véritable amour qui vient de Dieu. Comprenez-vous cela ?

Et comme nous l’avons si bien étudié, cet amour qui vient de Dieu est présent en nous et se conserve, par la présence et la méditation de la parole Dieu. C’est en effet cette parole de Dieu qui nous transforme, nous réforme, nous nourrit et nous fait croître. Mais, lorsque vous rejetez donc cette parole de Dieu quand elle vous est enseignée ; ou alors lorsque vous en sélectionnez quelques parties, vous ne pouvez pas être bien nourris et vous ne pouvez donc pas croître et avoir de l’amour qui vient du ciel en vous. Ils sont nombreux qui ont mis un arrêt à leur chrétienté depuis qu’ils ont commencé à argumenter contre la parole de Dieu. Ils ont mis un STOP à la chrétienté depuis qu’ils ont commencé à rejeter la parole de Dieu, à la contester et à refuser de lui obéir. Tout ce que ceux-là peuvent faire aujourd’hui, n’est que de la religion pure.

Tout ce qu’ils font depuis lors n’est que bruits de cymbales. Le Seigneur vous interpelle aujourd’hui à revenir à lui dans un amour sincère ; il vous invite à l’aimer sincèrement. Il est question pour vous de savoir désormais mettre Dieu à la première place, de lui obéir et de savoir prendre soin de votre prochain, à s’occuper de lui et à être prêt à se sacrifier pour lui. Voilà le conseil de Dieu chers amis ! Voilà sa parole, mettez-la en pratique et le Dieu de paix et d’amour sera avec vous ! Au regard de tous les textes ci-dessus que nous avons lus, ajoutés aux dix commandements lus et commentés, nous devons comprendre que les dix commandements protègent Dieu et le prochain dans notre cœur. Car, tout ce que nous y avons lu, concerne Dieu et le prochain.

En revenant d’ailleurs sur les dix commandements, si vous aimez votre prochain, vous ne lui ferez pas toutes ces choses qui sont citées dans ce texte. Si vous aimez par exemple vos parents, je veux dire votre père et votre mère, vous ne les déshonorerez pas selon Dieu. Quand vous aimez votre frère, vous ne le tuerez pas. Que ce soit par la sorcellerie ou autres pratiques, ou que ce soit même par votre langue. Si vous aimez votre prochain, vous ne prendrez pas sa femme ou alors son mari. Quand vous aimez votre frère ou votre sœur, vous ne volerez pas ce qui lui appartient. Malheureusement, nous apprenons parfois des histoires de vols parmi les chrétiens ! Oh mon Dieu, ta grâce !

De la même manière, quand vous aimez votre prochain, vous ne direz jamais ce qui est faux contre lui. Lorsqu’on observe autour de nous dans la vie courante, on note que beaucoup de gens ne pratiquent pas ces dix commandements. Ils ne les pratiquent pas, parce qu’ils ne sont pas nés de nouveau. Mais, vous autres qui êtes nés de nouveau vous devez les observer. Il n’est pas question pour vous de faire de temps en temps ce qui est interdit dans les dix commandements. En le faisant, vous gâtez le témoignage qui doit émaner de vous et empêchez au témoignage de Jésus d’évoluer. Les païens peuvent le faire, cela est conforme à leur nature qui est celle du péché. Mais, vous qui avez reçu une nouvelle nature qui est la nature de Dieu, vous ne devez plus vous retrouver dans de tels péchés.

En matière de faux témoignages, je ne vous apprendrais rien en vous disant que dans les tribunaux aujourd’hui, on achète des faux témoins. Ces gens se placent à la barre, jurent qu’ils diront la vérité et rien que la vérité, mais ils sont conscients qu’ils vont mentir. Et enfin, le dixième commandement parle de la convoitise. Si vous aimez votre prochain, vous ne pouvez pas convoiter ce qui lui appartient. Il me souvient que j’ai déjà enseigné ici sur ce dixième commandement pour dire que, ce commandement est celui qui ruine beaucoup ceux qui se disent enfants de Dieu. Car, plusieurs vivent dans la convoitise. Ils envient les positions des autres ; ils envient les avoirs des autres !

Il y a des chrétiens qui envient même les positions et les avoirs des païens ; et d’autres qui envient les positions et les avoirs de leurs frères et sœurs en Christ. Il y a des chrétiens qui envient ce que possèdent leurs frères ou leurs sœurs ! Le Seigneur a dit que nous sommes un, que nous devons être un. Le péché de l’envie ne devrait pas exister dans la maison de Dieu, entre les enfants de Dieu. Cette convoitise est manifeste au sein des enfants de Dieu de plusieurs manières. Il est par exemple observé que, un frère ou une sœur emploie comme serviteurs ou servantes certains de ses confères ou consœurs. Il n’est donc pas normal qu’un autre frère se lèvent pour solliciter aussi comme serviteurs ou servantes, ceux-là qui sont déjà employés par son frère. Sachant que tel frère ou telle sœur emploie déjà tel frère ou telle sœur, comment est-il possible que vous sollicitiez les mêmes personnes ? Cela ne relève que de la convoitise. Et ce n’est pas normal.

Dans ce dernier commandement c’est-à-dire le dixième, il est bien cité le cas des serviteurs. Vous ne devez pas commettre de tels péchés. Vous devez vous en repentir. Vous ne pouvez pas prospérer et être utiles à Dieu en ayant l’esprit de convoitise.

Mes amis, changez aujourd’hui ; changez aujourd’hui ! Aimez Dieu et aimez vos frères et sœurs ! Sacrifiez-vous pour Dieu et sacrifiez-vous pour vos frères !

Je peux vous parler toute la nuit, toute la journée, sans arrêt. Cela n’est pas important si ce que je vous dis ne demeure pas dans votre esprit. Ma prière est donc que, ce que je vous enseigne calle dans votre esprit, afin que vous puissiez le mettre en pratique. Que cela ne reste pas ici à l’église ou que cela ne s’envole pas.

Que chacun de vous se décide donc pour le changement !

Levez-vous pour la prière !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : SE SACRIFIER PAR AMOUR POUR SES FRÈRES ET PAR COMPASSION POUR LES PAÏENS (2e partie)[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

 

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : LUC 10 : 25-37

 

Alléluia !

Merci Jésus !

Restez debout et prenez votre Bible pour la lecture de la parole de Dieu portant message du jour !

Seigneur, nous te remercions pour ton oreille tendue vers nos prières. Merci pour leur exaucement !

Ouvrez votre Bible avec moi et repartons dans notre texte de jeudi passé, à savoir, Luc au chapitre 10, à partir du verset 25 ! Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?


Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. 

Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. »

Nous bénissons Dieu. Nous sommes aujourd’hui dimanche, 23 janvier 2022. L’année 2022 est entamée et les jours ne font que passer. Voici le premier mois, le mois de janvier qui finit déjà ; il n’en reste qu’une seule semaine et ce sera terminé pour ce premier mois de 2022. Le Seigneur continue de travailler, même si les tyrans de ce monde prétendent ne pas vouloir baisser les bras. Ils seront forcés de les baisser, afin de laisser le peuple de Dieu aller libre, au nom puissant de Jésus.

Pour que cette action de Dieu puisse porter les fruits, vous qui êtes enfants de Dieu, vous êtes appelés à revêtir la nature de Dieu qui est L’AMOUR : L’AMOUR pour le Seigneur Dieu, et L’AMOUR pour le prochain. Voilà comment se résument les dix commandements ! Ils se résument en L’AMOUR pour Dieu et L’AMOUR pour le prochain. Dire donc que vous avez donné votre vie à Jésus, que vous êtes remplis de son Esprit, que vous parlez en langues et faites des miracles ou autres, si vous n’avez pas de L’AMOUR pour Dieu et pour le prochain, vous êtes menteurs et tout ce que vous faites relève du théâtre. Car en fait, donner effectivement sa vie à Jésus, c’est aimer Dieu et son prochain.

Ce que Jésus a dit au docteur de la loi dans ce texte est très pertinent. Celui-ci lui posait la question pour l’éprouver. Il prétendait rechercher ce qu’il faut faire pour avoir la vie éternelle. C’était pour l’éprouver. Lorsqu’il posait la question à Jésus, ce n’était nullement dans l’intention de rechercher la voie d’aller au ciel. La preuve en est que, lorsque Jésus lui avait donné la réponse, il avait prétendu ne pas connaître qui est son prochain. Voyez-vous ! Le texte rapporte au verset 25 que c’était pour l’éprouver, ou mieux, pour le tenter. Lorsque Jésus lui avait demandé ce qui est écrit dans la loi, celui-ci, docteur de la loi qu’il était, avait bien résumé les dix commandements.

Voici un extrait de cet entretien aux versets 25 à 28 : « Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. » Jésus lui avait dit de se référer à la loi qu’il avait bien résumée. Il avait bien répondu que la loi prescrit d’aimer Dieu et le prochain. C’est alors que Jésus lui avait dit de faire cela et il vivra. Mon Dieu ! Voilà ce que signifie donner sa vie à Jésus ! Voilà ce que signifie devenir chrétien, naître de nouveau ou « born again » ! C’est aimer Dieu et aimer le prochain.

Voilà ce qu’il faut faire en vrai pour dire qu’on est chrétien. Voilà ce qu’il faut faire sans intérêt et sans calculs. Un amour calqué sur Dieu n’est pas pour soutirer quelque chose du prochain. Non ! La Bible nous fait comprendre que, pendant que nous étions encore des pécheurs, Dieu nous a aimés. C’est ainsi qu’il avait couru le risque d’envoyer son Fils unique mourir pour les pécheurs. Malgré qu’il savait que tous n’allaient pas apprécier son don, il l’avait tout de même donné. C’est de cette même manière que nous devons aimer.

Jésus, répliquant au docteur de la loi qui voulait savoir comment faire pour hériter la vie éternelle, lui avait dit au verset 28 : « fais cela, et tu vivras. » Jésus lui demandait en fait de se référer tout simplement à la loi, une loi dont il avait démontré avoir une bonne maîtrise. Si vous dites donc que vous êtes chrétiens et vous ne pratiquez pas l’amour pour Dieu qui signifie, l’obéissance à ses commandements ; et vous ne manifestez pas l’amour pour le prochain qui signifie l’assistance à celui-ci, comprenez que vous n’êtes pas chrétiens. Et la vie éternelle est donc très loin de vous. Je peux dire à cet effet que, la tentation de Jésus par ce docteur de la Loi, a été utilisée par Dieu pour nous, pour vous et pour moi. Elle nous permet de mieux comprendre et assimiler ce que nous sommes appelés à faire.

Jésus a su prendre l’illustration de cet homme qui avait été agressé par les bandits. Celui-ci avait été abandonné par ses agresseurs, agonisant sur la voie publique. Jeudi passé, nous avons vu que, c’est ce genre d’agression que subissent les véritables humains créés à l’image de Dieu sur cette terre. La plupart des humains créés à l’image de Dieu ont été agressés au cours de leur existence. Et l’on observe d’ailleurs que, ce sont ceux-là qui ont été agressés par les brigands qui se convertissent. Ce sont eux qui, lorsqu’ils reçoivent le message, l’évangile, reconnaissent qu’ils sortent de très loin. Ils reconnaissent qu’ils étaient mourant et le Seigneur a eu compassion d’eux et les as sauvés. Je confirme cela par ma propre vie. En regardant derrière depuis que je suis devenu enfant de Dieu, je comprends que je reviens de très loin. Je confirme que j’étais dans le coma. Lorsque Jésus parle de demi-mort dans le texte, il veut dire que l’homme agressé était dans le coma.

On comprend que le Seigneur se révèle aux agressés, quand ceux-ci sont à demi-morts, quand ils sont dans le coma ; quand ils sont dans l’inconscience, ayant déjà été malmenés et maltraités de toutes les manières. C’est à ce moment-là que le Seigneur intervient pour les sauver. Car, ce monde est rempli des brigands, des malfaiteurs dont les enfants de Dieu sont des victimes. Il est rare de voir quelqu’un qui dit qu’il croit en Jésus, quand les choses vont bien pour lui. Il leur faut toujours, pour des vraies conversions des enfants de Dieu, passer par de graves difficultés. Il leur faut avoir subi l’agression, la vraie agression. C’est alors que le Seigneur dans sa grâce, envoie un bon samaritain, comme ce fut le cas pour l’agressé dont nous lisons l’histoire aujourd’hui, pour les sauver de leur situation, alors même qu’ils étaient déjà sur le point de mourir.

Et on peut couramment observer que, la plupart de ces agressés sont victimes des prêtres, des religieux, des extrémistes religieux. Et lorsqu’ils ne sont même pas leurs victimes, ces derniers ne prennent pas soin d’eux. Nous le voyons avec le cas de cet agressé dont il est question dans ce texte. Alors qu’il était abandonné par ses agresseurs en pleine voie publique, c’est un religieux puis un autre homme d’église qui sont passés les premiers. Mais, ces derniers ne s’étaient pas occupés de lui comme on se serait attendu. Ils étaient les premières personnes à voir son état, mais, ils étaient passés outre. Voyez-vous ! Les vraies victimes prévues au salut passent d’abord entre les mains des religieux. Ces derniers ne prennent pas soin d’eux ; ils ne leur disent pas la vérité par rapport à leur salut. Ils ne leur disent pas quoi faire pour être sauvé.

Rendez-vous compte les amis que, les églises qui existent aujourd’hui, ne cherchent pas le bien-être des individus. Sinon, pourquoi verrons-nous qu’un prêtre à qui on a confié des enfants pour leur enseigner la Bible, et celui-ci commence à en abuser. Comment celui-ci commet-il ce que nous appelons aujourd’hui la pédophilie ? Comment cela peut-il se comprendre ? Ils sont méchants. Lorsque les parents confient leur enfant à un prêtre ou un pasteur, il est présumé que cet enfant est un « cas » qu’ils veulent sauver. Ils espèrent donc que l’homme d’église en prendra bien soin pour le sauver. Cet enfant est donc déjà une victime dont l’homme d’église ou le prêtre doit s’occuper. Mais, celui-ci passe outre. Il ne fait pas le travail qu’il est supposé faire dans sa vie, mais il abuse plutôt de lui. Il peut s’agir d’un jeune garçon, d’une jeune fille, d’une femme mariée ou autre.

Les gens vont dans les églises parce qu’ils ont des problèmes, ils sont malades, mais les hommes d’église ne s’occupent pas d’eux. Ils ferment les yeux et passent outre. C’est ce que nous voyons dans notre société aujourd’hui. C’est pourquoi vous pouvez constater que, plusieurs personnes qui sont pourtant des simples, ont renoncé à la foi chrétienne ou à l’église tout court. C’est parce qu’elles ont été abusées et choquées par ces gens dont je parle. Ils ont été choqués par les prêtres, les lévites et les pharisiens, c’est-à-dire par les pasteurs, les prêtres, les hommes d’église. C’est pour cette raison que ceux-ci ne veulent plus entendre parler de l’église.

Je vous disais jeudi passé que, lorsque vous êtes réellement victimes des brigands, vous êtes à demi-morts. Vous ne devez donc pas vous rappeler de ce qu’on vous a fait. Ce qui est à faire, c’est de savoir que la main de Dieu est sur vous ; et que, le bon samaritain n’était pas encore venu pour vous sauver des abus dont vous avez souffert. Vous ne devez donc plus regarder derrière pour revoir les abus et autres souffrances que vous avez connus dans le passé. Vous devez simplement écouter l’interpellation qui vous est adressée. Répondez à cette interpellation. Dieu vous appelle. Il vous demande de revenir à lui ; de revenir à son Fils, et d’avoir son genre de cœur. Le cœur de Dieu n’est pas un cœur de rancune, mais un cœur d’amour, un cœur de pardon. Vous pouvez donc démarrer avec Dieu aujourd’hui. Même si vous avez été abusés un millier de fois, aujourd’hui, vous pouvez en faire table rase et démarrer avec Dieu.

Vous pouvez décider de démarrer avec Dieu aujourd’hui en acquérant son cœur, qui est un cœur d’amour, de pardon et de miséricorde. Ce n’est que ce genre de cœur qui peut effectivement vous sauver. Un cœur de vengeance ou de haine ne peut pas vous sauver. Même s’il est vrai que vous avez été victimes dans tous ces domaines, mais vous n’êtes pas appelés à rembourser la pareille, c’est-à-dire à rendre le mal que les gens ont eu à vous faire. Vous devez pardonner ; vous devez manifester le cœur de Dieu, pour avoir la vie éternelle.

Lorsque vous voyez des gens continuer de fréquenter des milieux où ils savent bien qu’il y a des abus, des pratiques malveillantes ou répréhensibles, les mauvais comportements des dirigeants, vous devez comprendre qu’il s’agit des sorciers et des sectaires qui ne sont que des partenaires des dirigeants d’un tel milieu. Ce sont leurs partenaires du mal. Car en effet, quelqu’un qui est simple d’esprit, et qui a été abusé ou qui a découvert que des gens sont abusés dans le milieu religieux qu’il fréquente, celui-ci ne peut pas continuer à fréquenter ledit milieu. Cela est impossible.

Il me souvient l’histoire d’une magistrat réputée catholique, qui me disait un jour que l’église catholique est son église, et qu’elle ne peut pas la quitter sous aucun prétexte. Elle soutenait que, même si elle bagarre avec son prêtre à l’instant, elle continuera d’aller s’assoir pour écouter son prêtre. Une telle position est incompréhensible. Vous comprenez tout de suite qu’une telle personne est compliquée. Car, il est incompréhensible que malgré les mauvais comportements observés par les fidèles de leurs dirigeants, ces derniers se tiennent mordicus derrière eux.

Cette magistrat soutenait mordicus que, quel que soit ce que les prêtres peuvent faire en termes de mauvais comportements et abus de toute nature, elle ne peut pas quitter son église ; et quel que soit les problèmes qu’elle peut avoir avec son prêtre, elle ne peut quitter son église d’elle-même, et elle ne peut accepter de quitter si le prêtre décide qu’elle s’en aille. Elle ne peut pas quitter son église catholique quelle que soit la raison. Voyez-vous une telle position ? On peut en déduire qu’il y a une alliance profonde entre cette église et elle. Elles savent ce qu’elles font dans les ténèbres ensemble. Elle ne peut être une simple. Elle y joue un certain rôle.

Il y a un instant, nous priions contre les membres du gouvernement. Et vous avez entendu le genre de pratiques que le ministre Henri EYEBE AYISSI est allé faire dans la ville de BATSCHENGA. Celui-là fréquente une église non ? Il fréquente une église. Mais que fait-il comme pratiques ? Il fait du satanisme. Il fait des incantations en route tout nu, pour pouvoir se maintenir au poste de ministre ; et pour ne pas être inquiété par les nombreux dossiers compromettants qui pèsent sur lui. Tous ces membres du gouvernement dont nous parlons sont dans des églises, ils sont dans la religion. Ils sont des catholiques ou des musulmans. Ils sont dans la religion. Ils sont des fidèles des milieux religieux. Lorsqu’ils y arrivent on leur donne les premières places et, ils en sont les sponsors. Il me souvient d’avoir lu un article qui informe que, le Président de la CAF, le Sud-Africain Patrice MOTSEPE, est passé à la paroisse catholique anglophone de Vogt-Ada, où il a fait un don de 200 000 dollars, soit l’équivalent de 110 millions de francs CFA environ. Voilà leur façon de faire !

Ils aiment sonner la trompette en donnant leur offrande ! A-t-on besoin de connaître le montant que vous mettez dans le tronc comme dîme ou comme offrande ? Non ! C’est comme cela qu’ils font, c’est comme cela qu’ils font. D’autres font don de la construction de chapelles et en font la publicité, comme ce fut le cas pour le ministre de l’Administration Territoriale, Paul ATANGA NJI dernièrement. Nous avons lu dans les journaux que celui-ci a offert une chapelle à la paroisse de sa belle-famille dans la Région du Sud-Cameroun. Tous ces gens-là disent qu’ils sont chrétiens, mais ils sont dans les pratiques maléfiques. Et ils les font avec les chefs des religions respectives.

Ce qui se passe donc aujourd’hui est que, ce sont les élus de Dieu qui sont des victimes de toutes sortes de pratiques au milieu des bandits. Je m’adresse aujourd’hui aux victimes de ces bandits. Vous avez été victimes des religions, victimes des dirigeants religieux, victimes des religieux, victimes des extrémistes, comprenez que ces gens ont fait leur travail qui est le mal. Comme le pharisien et le lévite qui sont passé l’agressé outre, c’est de même que vous êtes traités par vos bourreaux. Les deux hommes d’église qui n’ont pas daigné porter assistance à l’agressé, ont commis l’infraction de « non-assistance d’une personne en danger », et étaient à poursuivre. Ils étaient à poursuivre et à être condamnés au même titre que ceux-là qui ont agressé cet homme dont s’était occupé le bon samaritain. Ils méritaient des poursuites pour subir la même condamnation que les agresseurs. C’étaient des brigands.

Les religieux sont des brigands, les chefs religieux sont des brigands. Et les simples sont leurs victimes. Nous tous nous passons d’abord par-là. Nous commençons tous par être d’abord victimes avant d’avoir un bon samaritain qui nous relève et nous soigne. C’est ce dont vous avez besoin, et c’est aussi ce travail de bon samaritain que vous devez faire. Vous devez récupérer les victimes des agressions diverses, prendre soin d’elles, et les mettre au bon endroit. Ce n’est pas bien d’être ignorant.

Voyez-vous, ce qu’on appelle « célébration inter-religieuse » ou encore « culte ou messe œcuménique » est un concept religieux qui vient vraiment des enfers. Il me souvient que je prenais part à ce genre de célébration en toute ignorance. Et j’orientais aussi des gens dans n’importe quelle église, y compris de mauvaises et surtout que tout ce qui est dehors comme église est mauvais. En nous référant au bon samaritain qui nous est présenté comme modèle dans ce texte, on remarque que, lorsqu’il a pris la victime de l’agression, il l’a amené dans un endroit approprié, à l’hôtellerie précisément. Et avant de quitter les lieux pour poursuivre son voyage, il a donné des consignes à l’hôtelier. On remarque bien qu’il s’était assuré que la victime devait être aux bons soins après lui. Il ne l’avait pas pris et l’avait juste déposé à un lieu quelconque ou n’importe où.

Ce que le bon samaritain avait fait, est bien le contraire de ce que nous observons aujourd’hui. Ce qui prétendent évangéliser dehors envoient les gens qu’ils évangélisent n’importe où, dans n’importe quelle église, dans n’importe quelle dénomination. Cela se vérifie bien lorsque plusieurs religions ou dénominations organisent des campagnes d’évangélisation ensemble. À la fin, on dit aux participants qu’ils doivent prendre le contact de l’une des différentes dénominations qui ont initié la campagne d’évangélisation. Cela veut dire qu’on envoie des gens en aventure n’importe où, sans réellement prendre soin d’eux pour s’assurer qu’ils seront bien accueillis et convenablement pris en charge là où ils se dirigeront. Cela relève de l’irresponsabilité et démontre l’ignorance. Moi qui vous parle, je l’ai fait. Je l’ai fait, et c’est maintenant que je comprends que c’était dans l’ignorance totale que je le faisais.

J’ai souvent pitié de moi-même de sorte qu’il m’arrive de confesser à Dieu des péchés que j’avais commis dans le passé en toute ignorance. J’évangélisais et je recommandais des milieux que je ne maîtrisais pas aux évangélisés. J’avais pris part à l’organisation de plusieurs campagnes d’évangélisation inter-religieuses où après, j’orientais les gens dans de fausses églises. Je regrette d’avoir vainement dépensé mon énergie et de n’avoir pas pris soin des gens que je prenais le risque d’envoyer dans de fausses églises. J’ai perdu beaucoup de temps ; j’ai perdu tellement de temps ! Seigneur ta grâce dans ma vie ! J’ai fait cela de longues années durant, alors que j’étais encore jeune et donc vigoureux. J’ai réellement le regret de savoir que toute cette vigueur juvénile, je l’ai perdue dans des futilités, croyant servir Dieu. Eeeh Seigneur, ta grâce, ta grâce !

Le bon samaritain nous apprend dans ce texte comment on prend soin d’une victime. Celui-ci avait pris la victime, avait nettoyé ses plaies, l’avait transportée jusque dans une hôtellerie et y avait passé la nuit avec lui. Et même lorsqu’il devait poursuivre son voyage le lendemain, il avait pris les dispositions adéquates pour qu’elle soit bien prise en charge par l’hôtelier en son absence. Il avait donné des consignes à ce dernier tout en lui promettant qu’il repasserait par-là au retour de son voyage, histoire de se rassurer que tout s’était bien passé avec la victime après lui, et solder éventuellement la facture, si l’hôtelier avait effectuer des dépenses supplémentaires. Voyez-vous son état d’esprit ; voyez-vous son état de cœur ; voyez-vous la manifestation de l’amour ? Nous ne devons pas envoyer les victimes des agressions diverses que nous rencontrons n’importe où. Nous devons savoir bien prendre soin d’elles.

Je dois vous avouer que j’ai continué à envoyer les gens dans n’importe quelle église de réveil avant la création de Faith Radio. Comme j’animais des émissions dans certaines radios privées, je recommandais les églises de réveil aux gens sans savoir que je les envoyais dans la religion, dans des faux et mauvais milieux. Je croyais que ces églises enseignent la vérité ; je croyais qu’elles enseignent la même chose, sans savoir que ce n’était pas les églises de Jésus-Christ. Il a fallu l’avènement des délivrances prophétiques pour que mes yeux s’ouvrent. C’est grâce aux délivrances prophétiques que j’ai découvert que ces gens qui prétendent parler en langues, qui prétendent avoir le Saint-Esprit, sont comme ceux qui ne parlent pas en langues ; qu’ils sont comme les catholiques et autres religions : témoins de Jéhovah, protestants, etc. À plus de trente ans de ministère pastoral, ce n’est qu’en 2012-2013 que j’ai découvert cette réalité et compris que je devais me méfier de toutes ces églises dites de réveil. Mon Dieu !

Nous sommes appelés à avoir l’esprit du bon samaritain, qui pourtant, à son époque, était considéré comme un païen. C’est comme cela que notre église est considérée. Seigneur ! Notre église est considérée dans notre pays comme une église illégale par les autorités. D’autres la qualifie d’églisette, c’est-à-dire une toute petite église. Notre église n’a aucune considération dans l’opinion ; elle n’a aucune considération. C’était la même chose chez les juifs à l’époque. Les samaritains n’avaient aucune considération auprès des juifs. Et il arrivait même que l’on appelle Jésus, le samaritain. C’était une injure à cette époque-là. Les samaritains étaient des indignes pour la société juive. Ils étaient pris pour des gens qui n’ont rien à avoir avec Dieu. Dire donc à quelqu’un qu’il est un samaritain à cette époque-là, était une injure.

Mais, c’est le samaritain, le rejeté par les religieux qui se disaient être de Dieu, c’est plutôt lui, qui avait manifesté le cœur de Dieu, la nature de Dieu, à cet homme qui avait été victime d’agression par les bandits. Chers amis, ce n’est pas le milieu que vous fréquentez qui doit vous rendre témoignage ; c’est plutôt la vie que vous menez qui doit vous rendre témoignage. La vie chrétienne est une vie pratique. Elle n’est pas une vie théorique se limitant à votre appartenance à une religion ou à une église. C’est pourquoi, vous pouvez trouver des gens qui fréquentent le Tabernacle de la Liberté pendant des années, mais qui demeurent des païens et même des diaboliques. Ce n’est pas tant le milieu fréquenté qui change les gens. C’est la parole de Dieu qui transforme les gens, lorsque ceux-ci ont accepté de lui obéir. C’est pourquoi je vous demande d’obéir à la parole de Dieu. C’est celle-ci qui vous changera et non ce milieu qu’est le Tabernacle de la Liberté. N’importe qui peut venir le fréquenter.

Vous aurez donc tort d’étiqueter les fidèles du Tabernacle de la Liberté qui se comportent mal dehors, pour jeter le discrédit sur toute l’église. Non, vous ne devriez pas conclure par le mauvais comportement de certains individus qui fréquentent ce milieu, que les fidèles du Tabernacle de la Liberté se comportent mal. Non, les portes de l’église sont ouvertes pour tous. N’importe qui peut y entrer. Mais, lorsqu’il peut être observé que vous y êtes entrés depuis un certain temps, mais qu’il n’y a pas de transformation en vous, on peut alors mettre l’œil sur vous et finir par vous chasser ; surtout lorsque vous êtes une pierre d’achoppement pour les autres. C’est comme cela que ça se passe au Tabernacle de la Liberté, contrairement à ce qui se passe dans les milieux religieux. Il n’est pas courant de voir qu’on chasse les gens de l’église. Cela m’a souvent été reproché par certaines autorités de la place, autorités administratives ou judiciaires.

Comme j’ai souvent été trainé dans les commissariats, les bridages de gendarmerie par les gens qui sont chassés de notre église, parce qu’ils sont des bandits, les enquêteurs m’ont souvent reproché de chasser les gens de l’église. Ils me posent la question de savoir si le pasteur doit chasser les gens de l’église. Ils ne savent pas que c’est comme cela que ça doit se passer. Je prends généralement sur moi de leur dire que c’est ce qui doit être fait lorsqu’une personne est une occasion de chute pour les autres. Une telle personne doit être sortie du milieu des autres ; d’autant que la Bible dit : « ôtez le méchant du milieu de vous ! » (1 Corinthiens 5 : 13). Et comme j’aborde cet aspect maintenant, je vais profiter pour interpeller mon fils Parfait EFALA.

Je dois l’interpellation à l’instant pour lui rappeler que, les problèmes entre frères qui parviennent à l’église se résolvent en public devant toute l’assemblée. Les règlements se rendent à l’église et non au quartier. Et lorsqu’un règlement a déjà eu lieu à l’église, il n’est pas bon d’aller rouvrir ce règlement au quartier, en dehors du pasteur et de l’assemblée qui a été témoin. Un tel comportement n’est pas bon. Et c’est ce que tu as fait. Tu es donc passible de sanction. Je t’en avertis donc pour la dernière fois. Ton nom est déjà sorti plusieurs fois dans des situations qui ont connu un arrangement à l’église. Mais tu es toujours allé par derrière remettre en cause l’arrangement qui a été fait en assemblée, mettant ainsi à mal la conscience des autres parties. Je te prie de ne plus le faire s’il te plaît. Ne fais plus cela. C’est un avertissement solennel que je te donne aujourd’hui. Je me demande si tu n’as pitié de toi-même.

Dis-moi, depuis que tu dis que tu as cru, quels fruits produis-tu pour ton Dieu ? Qu’est-ce que tu produis comme fruits pour ton Dieu ? S’il t’arrivait de partir maintenant, que montreras-tu à Dieu comme accomplissement ? Que fais-tu ? Hein ! Seigneur, ta grâce ! Je te demande d’arrêter ce que tu fais. Tu dois cesser cela. Je dis bien que c’est un dernier avertissement que je te donne. S’il me revient que tu t’es encore comporté de la sorte, c’est-à-dire que tu repars par derrière parler des choses qui ont été arrangées en assemblée, ou même pour parler de cet avertissement que je te donne actuellement, tu seras sanctionné ; tu auras choisi de mettre un terme à la foi que tu voulais entamer ou démarrer. Je ne sais pas ce que tu attends depuis que tu es à l’église pour te convertir et t’engager à courir réellement avec Dieu. Il n’est pas bon d’être une pierre d’achoppement pour les autres. Cela n’est pas bon.

Vous êtes encouragés depuis longtemps par les enseignements à vous aimer entre vous. Et lorsqu’on parle de l’amour, on parle nécessairement de pardon. L’amour ne fonctionne pas sans pardon. Il ne fonctionne pas sans pardon. D’ailleurs, je vous ai donné le verset 32 d’Éphésiens au chapitre 4, et les versets 1 à 2 d’Éphésiens au chapitre 5 l’autre jour qui disent ce qui suit : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ… Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. ».

Chers amis, voilà ce à quoi nous sommes appelés et interpellés chaque jour et toujours. Comprenez-vous cela ? S’il y a par exemple de l’incompréhension dans ce qui se serait passé entre votre frère et vous ou votre sœur et vous, et si vous avez l’Esprit de Dieu, cet Esprit de Dieu en vous, vous donnera de savoir supporter les faiblesses de votre frère ou votre sœur. L’Esprit de Dieu en vous, vous évitera d’en faire un drame, en cherchant à avoir absolument raison sur votre frère ou votre sœur. Il ne sert à rien de vouloir absolument remettre les arrangements faits par l’église en question, à l’effet de démontre à tout prix que vous aviez raison. Ce n’est pas comme ça qu’il faut vous comporter. Ce n’est pas ce que Dieu nous demande de faire. Dans un différend entre votre frère ou votre sœur et vous, vous pouvez avoir tort à 1%, alors que l’un ou l’autre de votre adversaire a tort à 99%. Mais, du point de vue de Dieu, vous avez tous tort, malgré que vous n’ayez tort qu’à 1%.

Lorsqu’on est donc chrétien, on ne doit pas quantifier sa part de tort dans un différend, par rapport à la part de l’autre partie, pour dire que c’est elle qui a le plus tort. Si vous le faites, cela signifie que vous ne comprenez rien du tout de la chrétienté. Vous ne comprenez rien de la foi chrétienne. Celle-ci nous demande de savoir reconnaître notre part de tort si petite soit-elle et de l’arranger, sans tenir compte que la partie adverse aurait plus tort que nous. Nous devons continuellement rechercher la sanctification. Si la partie adverse ne prend pas conscience qu’elle a une grande part de tort dans ce qui vous a opposé ou vous oppose, et quelle continue de se justifier, vous êtes encore appelés à jouer le rôle d’intercesseur pour elle. Vous devez prier pour la personne, pour demander à Dieu de lui faire comprendre son tort afin qu’elle s’en repente. Lorsque celle-ci comprendra, elle reviendra dans de meilleurs sentiments et confesser aussi le tort qu’il vous aurait fait.

Les amis, je ne sais pas et ne comprends pas pourquoi, depuis que j’enseigne sur l’amour, comme je le fais en ce moment, vous ne saisissez pas qu’il est souhaité que vous puissiez effectivement changer. Je ne sais pas pourquoi vous ne le comprenez pas ; je ne sais pas pourquoi vous restez inchangés, insensibles aux enseignements et concentrés sur votre vie personnelle. Je ne sais pas pourquoi vous n’êtes concentrés que sur vous-mêmes. J’aimerais bien savoir pourquoi cela. Oh mon Dieu ! Cela me démontre ou me prouve simplement que vous n’avez pas encore donné votre vie à Jésus. Car, donner sa vie à Jésus signifie qu’on ne s’appartient plus. On ne s’appartient plus. Mais, plusieurs sont en train de bagarrer rien que pour leur vie personnelle.

Et le Seigneur ne fait que dévoiler les esprits impurs qui sont liés à l’esprit de MOI. On note en effet que, la non transformation des uns et des autres, leur insensibilité à l’enseignement sur l’amour du prochain et leur égoïsme tourne autour du MOI. Je fais donc le constat que plusieurs n’ont pas encore fait ce que Jésus recommande dans Luc au chapitre 9 où il dit au verset 23 que : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. ».

Ce renoncement dont parle Jésus, le renoncement au MOI, n’a pas eu lieu chez la plupart d’entre vous. Et la chrétienté, comprenez-le, sans ce renoncement au MOI, n’a pas encore démarré, et si elle a démarré, elle ne peut évoluer. La chrétienté ne peut pas démarrer s’il n’y a pas de renoncement au MOI. Et nous nous rendons compte que les esprits impurs qui tournent autour du MOI sont nombreux. Certains de ces esprits ont été dévoilés jeudi passé. Il s’est agi de « l’instinct de survie », « la zone de confort », « l’intérêt personnel », « le superflu ». Voilà autant d’esprit impurs qui tournent autour du MOI. Ils se sont manifestés jeudi passé et je les ai mis en cage.

« L’instinct de survie » veut dire que la personne qui en est animé ne pense qu’à vivre à tout prix et à en découdre avec tout ce qui peut faire obstacle à sa survie. Et « la zone de confort » représente les limites que chacun se définit pour son confort. Ce sont des limites à ne pas déborder pour manifester l’amour envers son prochain. Il n’est pas prêt à sortir ce cette zone pour souffrir. Il n’est pas prêt à payer le prix pour sauver les autres. Alors que l’amour appelle à se sacrifier, lui, il se définit une « zone de confort » au-delà de laquelle il ne saurait aider. Et « le superflu » se définit en fonction de cette zone de confort. Tout ce qui se situe au-delà de « la zone de confort » relève du superflu. Tant que ce qu’il consent à donner n’affecte pas sa zone de confort, il peut aider son prochain. Mais, il n’est pas prêt à aller au-delà pour ne pas souffrir lui-même en voulant aider le prochain. Il ne consent à donner que ce qui lui évite la souffrance. C’est donc le superflu.

La liste de ces esprits tournant autour du MOI s’allonge avec « le manque de pardon », « la rancœur », « l’aveuglement », « l’hypocrisie » et « les chaînes maléfiques » qui sont conséquentes au « manque de pardon » et « la rancœur ». Voilà les 9 démons qui tournent autour du MOI. Mes amis, quand-est-ce que vous comprendrez que vous devez renoncer à vous-mêmes, et vous occuper de l’intérêt de l’autre ?

Il convient à ce sujet de revenir un tout petit peu sur la vision que j’ai eue avant le message portant sur le bon samaritain. Le Seigneur m’a fait voir comment les gens étaient maltraités par des brigands. Et lorsque quelqu’un a voulu leur venir en aide, étant donné qu’ils avaient été dénudés, celui-ci leur a partagé des morceau d’étoffe pour juste se couvrir la nudité. Je vous ai dit que pendant la distribution, j’étais surpris de me retrouver dans un groupe qui ne contenait que deux personnes, soit quelqu’un d’autre et moi. Nous avons reçu un morceau de pagne qui ne pouvait suffire qu’à une seule personne. Et comme mon partenaire de groupe avait voulu commencer à discuter ce morceau de pagne, je lui ai dit de prendre tout le morceau qui nous a été offert. Mais lorsque le bienfaiteur est revenu, m’ayant vu sans pagne parce que j’avais privilégié mon partenaire, il m’a demandé de le suivre dans son magasin où il y avait des ballots et des ballots de vêtements. Celui-ci, non seulement il m’a offert un dessous, mais aussi, des vêtements.

Dieu a voulu me montrer qu’il est avantageux de s’occuper des autres, du prochain. Il a voulu me dire que nous avons intérêt à nous occuper du prochain afin que lui, il s’occupe de nous. Plus simplement, Dieu s’occupe de nous quand nous nous occupons du prochain. Voilà comment Dieu veut que nous vivions sur la terre. C’est quand nous nous occupons des autres, qu’il s’occupe lui-même de nous. On ne perd donc rien à s’occuper des autres. Même s’il faut se priver un moment ou à l’instant, on gagnera plus tard. Dieu nous démontre que c’est comme cela qu’il fonctionne.

En se comportant de la sorte, nous ne devons cependant pas aider le prochain parce que nous savons que nous gagnerons plus tard. Nous ne devons jamais aider le prochain parce qu’on espère un gain potentiel. Non ! Nous aidons le prochain par obéissance à la parole de Dieu qui nous le recommande. Il n’est donc pas question pour nous d’aider dans un esprit de « semence et de récolte ». Nous ne devons pas nous attendre à une quelconque rémunération ou à un quelconque remboursement. Nous devons simplement faire comme Dieu lui-même fait, parce que nous devons être ses imitateurs. Dieu fait du bien à tous, même comme la plupart sont ses ennemis. Il consent à faire du bien à tous. C’est ce même esprit et ce même cœur que nous devons avoir.

Les amis, c’est à cela que Dieu nous appelle. Il veut que nous soyons ses imitateurs. C’est pourquoi je m’en vais vous relire pour finir, ce même texte d’Éphésiens 4, verset 32 et Éphésiens 5, versets 1 et 2 :

« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ… Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. »

Levez-vous pour prier Dieu, de vous donner la grâce d’être ses imitateurs !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : COMMENT EXERCER LA LIBÉRALITÉ ET LA BIENFAISANCE AU SEIN DE L’ÉGLISE ?[:]

[:fr]PRÉDICATION-DIMANCHE, 16 JANVIER 2022-CONCRET DU SURNATUREL

 

CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 16 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (4e partie)

 

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 1 THESSALONICIENS 4 : 1-12

 

Alléluia !

Merci Jésus !

Restez debout et prenez votre Bible pour ouvrir avec moi dans la 1ère épître de Paul aux Thessaloniciens, chapitre 4, du verset 1 au verset 12.

Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Au reste, frères, puisque vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, et que c’est là ce que vous faites, nous vous prions et nous vous conjurons au nom du Seigneur Jésus de marcher à cet égard de progrès en progrès.

Vous savez, en effet, quels préceptes nous vous avons donnés de la part du Seigneur Jésus. Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification ; c’est que vous vous absteniez de l’impudicité ; c’est que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et l’honnêteté, sans vous livrer à une convoitise passionnée, comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu ; c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté.

Car Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté, mais à la sanctification. Celui donc qui rejette ces préceptes ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui vous a aussi donné son Saint Esprit. Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, et c’est aussi ce que vous faites envers tous les frères dans la Macédoine entière. Mais nous vous exhortons, frères, à abonder toujours plus dans cet amour, et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé, en sorte que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux du dehors, et que vous n’ayez besoin de personne. »

Nous poursuivons notre étude portant sur l’amour fraternel. Le Seigneur nous interpelle parce qu’il nous prépare à faire entrer la moisson, pour sauver les âmes. Il s’agit des préparatifs ou des préalables avant l’entrée en Canaan. On ne peut pas en effet prétendre gagner les âmes au Seigneur, pour que celles-ci viennent entrer dans une église qui serait « enfer » pour eux. Non, les âmes doivent venir entrer dans une église qui est plutôt un « havre de paix » ; une église où règne l’amour, la protection et la sécurité. En tant qu’enfants de Dieu, vous devez comprendre que vous devez vivre dans l’amour.

Le Seigneur a décidé de déclencher le réveil spirituel. Il faudrait donc que, ceux qui seront sauvés viennent trouver un milieu adéquat, une vraie assemblée de Dieu, un vrai rassemblement des enfants de Dieu où règne l’amour. C’est en effet l’amour qui témoigne réellement que nous sommes de Dieu ou que nous appartenons à Dieu. Je ne parle pas de l’amour que les catholiques prêchent, ni de celui que les autres religieux prêchent. Le message de l’amour que j’avais entendu dans ces milieux est « aimez-vous les uns les autres comme moi-même je vous ai aimés ». Ce n’ai pas cela le message de l’amour ; ce n’est pas le message de l’amour qu’ils prêchent ainsi. C’est le message de l’indulgence que les catholiques prêchent. Ce message signifie que, lorsque vous verrez le prêtre par exemple avec votre femme ou la femme d’un autre fidèle, vous ne devez pas en parler. Vous devez comprendre que bien qu’il soit prêtre, il est d’abord un humain, qui a donc aussi nécessairement des faiblesses.

Voilà dans quel sens ces gens parlent de l’amour. Non, il s’agit là de l’indulgence et non de l’amour. Dieu nous dit en effet que, comme il nous aime, c’est aussi comme cela qu’il châtie. C’est cela que les mondains ont pris pour dire que, ‘‘qui aime bien châtie bien’’. Voilà comment les mondains citent la Bible sous forme des adages pour faire croire que l’idée vient de leur intelligence. C’est lorsque j’ai cru que j’ai compris que ce sont des citations de la parole de Dieu que les mondains transforment en adages, sans toutefois la citer mot à mot. Ils disent seulement « qui aime bien, châtie bien » comme si cela venait de l’intelligence humaine, sans citer la source de leur pensée. Or, cette pensée est bel et bien biblique.

Je vous ai fait lire cette déclaration l’autre jour dans le livre des Hébreux au chapitre 12. C’est un verset biblique qu’ils ont paraphrasé à leur manière. Il s’agit précisément des versets 5 et 6 qu’ils paraphrasent. Voici ce que dit ces versets bibliques :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. ».

Je vous redis que, l’amour pêché par les catholiques n’est pas l’amour biblique. Ce n’est pas l’amour biblique.

Aujourd’hui, nous étudions ce que l’apôtre Paul dit aux Thessaloniciens. Lorsque j’ai lu le message de l’apôtre Paul aux Thessaloniciens, m’a prière à Dieu a été de lui demander que le Tabernacle de la Liberté soit comme l’église de Thessalonique. En lisant bien le message de l’apôtre, on comprend que cette église avait déjà fait le pas sur ce que je vous enseigne tous ces derniers temps, à savoir, la pratique de l’amour fraternel. Cette église avait déjà fait le pas dans la pratique de l’amour fraternel. Mais, malgré cela, l’apôtre ne faisait que leur rappeler les mêmes enseignements de l’amour fraternel. Il le faisait à dessein pour inculquer dans les esprits que l’on n’est pas appelé à être un bon chrétien qu’à l’église, au moment où on suit la prédication du pasteur. Non, on est appelé à être bon chrétien à chaque instant, à chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, chaque année, et aussi longtemps qu’on vit sur cette terre. On doit vivre comme un bon chrétien. Voilà ce qu’il faut noter ! Je vous avais déjà enseigné que la chrétienté se révise à la seconde.

Quand bien-même vous aurez déjà commencé à manifester l’amour fraternel réel, à savoir vous occuper des frères et sœurs, à avoir de la compassion pour les non-croyants, je ne cesserais pas de vous encourager à continuer dans cette même lancée. C’est ce que l’apôtre Paul a fait avec les Thessaloniciens. Ma prière est que nous puissions déjà atteindre le niveau des Thessaloniciens. Eh Dieu aide-nous, aide-nous Seigneur ! Le problème que connaît notre communauté est que, plusieurs ont simplement entrepris d’améliorer leur religiosité au lieu de se convertir véritablement. La conversion n’est pas juste un changement de religion ou de dénomination. Elle est plutôt un changement radical de vie. On abandonne en fait les comportements mondains ou païens qu’on vivait avant, pour mener un nouveau comportement qui plaît à Dieu.

En relisant le texte ci-dessus, nous relevons au verset 2 que Dieu veut la sanctification. Oui, Dieu veut la sanctification. C’est la raison pour laquelle vous constaterez que, tous ceux qui ont écrit des épîtres, qu’il s’agisse de Paul, Pierre ou Jean, font le rappel aux croyants ou aux chrétiens qu’il faut se séparer du péché, de l’impudicité, et toute autre forme de péché. C’est cela la vraie vie chrétienne. La vie chrétienne n’est donc pas seulement des paroles en l’air. Dans les versets qui suivent, notamment les versets 3 et 4, Paul, comme les autres apôtres d’ailleurs, nous invite à ne pas souiller notre corps et à vivre dans l’honnêteté. Le chrétien doit être différent du païen qui se livre aux passions charnelles ; ils se livrent à l’impudicité qui souille leur corps. Le chrétien ne doit pas faire de même. Il ne doit pas le faire.

Vous observerez que, lorsqu’un chrétien commence à baisser dans sa vie de foi, c’est lorsque celui-ci prête attention aux passions charnelles. Ce sont les passions charnelles qui les attirent. Et c’est à cause d’elles qu’ils commencent à fuir la présence de Dieu. Ils fuient en prétextant que tel ou tel autre aura été une occasion de chute pour eux ; ou en donnant toute sorte d’autres raisons peu convaincantes. Comprenez que, ceux-ci, en fuyant la présence de Dieu, ont déjà fait un clin d’œil au péché, et que la semence du péché est déjà en eux au moment où ils commencent à fuir la présence de Dieu. Et ils attendaient juste le moment propice ou un incident quelconque qui les précipiterait dans leur ambition. De tels incidents ne sont que des prétextes pour justifier leur départ de la foi. C’est bien pour cette raison que Paul donne le conseil à chacun de savoir maintenir son corps dans la sainteté.

C’est la même rhétorique qu’il poursuit au verset 5 en disant que, si l’on se livre aux convoitises passionnées, cela veut dire que l’on ne connaît pas Dieu et que l’on est donc païen. Par rapport à ce qui est écrit au verset 6, à savoir que, personne ne doit user de fraude et de cupidité contre son frère dans les affaires, souvenez-vous que j’ai enseigné jeudi que les dix commandements se résument en l’amour. Et que cet amour est divisé en deux groupes : l’amour pour Dieu pour les quatre premiers commandements, et l’amour pour le prochain s’agissant des six autres qui commencent par l’amour pour ses parents. Manifester l’amour pour ses parents, c’est honorer son père et sa mère selon le Seigneur. C’est le sixième commandement.

Le septième commandement dit qu’on ne doit pas commettre d’adultère. Le huitième commandement lui, dit qu’on ne doit pas voler son prochain. Le neuvième commandement porte sur le faux témoignage contre le prochain. Et le dixième commandement porte sur les convoitises à l’égard de son prochain. Ce sont ces six commandements que le chrétien est appelé à mettre en pratique pour témoigner son amour pour le prochain. Au regard de ces six commandements, il est donc inconcevable que des frères se roulent et se jonglent dans les affaires. Cela n’est pas bien. Le chrétien ne devrait même pas roubler ou tromper le païen dans les affaires. Et à combien plus forte raison son frère en Christ. Cela n’est pas concevable. Car, les affaires de son frère sont ses affaires et vis-versa.

Comment est-ce donc possible de tromper son frère dans les affaires ? On a compris dans les délivrances prophétiques par un esprit que j’ai mis en cage que, certaines relations ici à l’église sont des relations intéressées, parce que c’est un esprit de ruse qui anime plusieurs. Les uns se font des « pauvres » pour escroquer leurs frères ; pendant que d’autres se font des « riches » pour séduire leurs frères et les égarer. De tels comportements montrent que vous n’avez pas l’Esprit de Dieu. Vous n’avez pas l’Esprit de Dieu. Je vous ai déjà instruit comment les choses doivent fonctionner dans notre communauté. J’ai instruit que, si vous êtes chrétiens et fidèles de cette église, quel que soit ce par quoi vous passez, votre pasteur que je suis dois en être au courant. Qu’il s’agisse des problèmes financiers, conjugaux, de logement, de maladie ou de n’importe quel autre ordre, votre pasteur doit en être au courant.

Votre pasteur doit être au courant de ce par quoi vous passez, si vous êtes fidèles de cette église. La Bible dit qu’il y a un seul troupeau et un seul berger. La sœur ou le frère en Christ n’est pas votre berger pour vous tourner vers elle ou vers lui quand vous avez des problèmes. Si vous ouvrez votre bouche pour dire aux autres comment vous êtes pauvres, vous n’agissez pas comme devraient le faire les fidèles de cette église, étant entendu que vous savez comment cela doit se passer. Vous ne devez non plus ouvrir votre bouche pour dire aux autres comment vous êtes « riches » et donc capables de subvenir à leurs besoins. Si vous le faites, vous n’êtes pas fidèles de cette église parce que vous agissez en séducteurs. L’esprit de ruse voyons-nous, agit de deux manières. Il agit pour celui qui peut parler de sa pauvreté ou celui qui peut partager son aisance et sa disponibilité à aider.

Cela ne se passe pas ainsi aujourd’hui. Vous le saviez déjà. Si vous ne le saviez pas, sachez-le donc aujourd’hui. Ceci me donne l’occasion de parler des dons. Si vous avez remarqué un nécessiteux que vous voulez aider, vous n’êtes pas autorisés à aider la personne directement. Vous devez passer par le berger qui connaît ses brebis. Je ne dis pas que les uns et les autres ne sont pas animés d’un bon cœur pour aider. Non, ils peuvent bien avoir un bon cœur pour aider. Mais, ils courent le risque de tomber dans une situation qui peut spirituellement les affecter, ou qui ne sera pas acceptée par Dieu. C’est la pure vérité que je vous dis. Je prendrais un exemple ici à l’église pour illustrer ce que je dis. J’inviterais frère Samuel KAMGAING à s’avancer devant l’assemblée.

Voyez-vous, ce frère appelé Samuel KAMGAING est un homme d’affaires. Il a été interpellé ici à l’église plusieurs fois relativement à l’esprit de cupidité. Et il en a pris conscience. Pour combattre cet esprit de cupidité sachant que Dieu nous bénit pour que nous bénissions les autres. Il a donc fait des gestes envers des frères et sœurs, pensant que cela était dans un bon esprit, puisqu’il pratiquait les enseignements. Il ne disait à personne qu’il fait des dons. Mais, il se révélait dans les délivrances prophétiques que, « ce qu’il faisait ne lui venait pas du fond du cœur. Cela ne glorifiait pas Dieu ; c’était donc pour lui-même qu’il le faisait ». Ce frère avait par ailleurs remarqué une sœur qui était dans les difficultés. Et il s’était engagé de l’aider à mon insu. C’est après que je l’avais interpellé pour lui dire ne plus agir de la sorte ; pour la simple raison que, pour le cas de cette sœur par exemple, il n’était pas approprié de lui faire le don qu’il lui avait fait, en ce moment où il l’avait fait d’une part, et que d’autre part cette sœur recevait une aide de l’église.

Il s’était trompé en donnant de l’aide à cette sœur qui recevait pourtant déjà l’aide de l’église. Et par la suite, il s’était avéré que la sœur en question n’avait pas utilisé le don qu’elle avait reçu de lui comme cela se devait. C’est alors que j’avais interpellé le frère pour qu’il se rende lui-même compte que la sœur n’avait pas utilisé le don comme elle avait dit au moment où elle sollicitait cette aide. Lui, il n’est pas pasteur comme moi qui connaît tout le monde qui vient dans notre église. Le pasteur vous connaît. Et vous autres vous n’êtes pas au courant des gestes qui sont faits en vers certains d’entre vous. Je n’aime pas faire les choses comme à la Synagogue où l’on avait coutume d’exposer les gens qui ont reçu des dons du Prophète T.B. Joshua. Je n’aime pas cela. Il est vrai qu’il y a eu quelqu’un à une certaine époque qui avait voulu faire les choses de la sorte. Je n’aime pas cette manière de faire, parce qu’elle relève de la publicité. J’ai beaucoup regretté ce que celui dont je parle avait fait à l’époque où il était avec nous.

J’ai dit au frère que, il y a des gens que vous pouvez voir pauvre. Mais, même si vous leur donnez le monde entier, ils le jetteront dans la mer et ne feront rien avec. C’est vrai que je parle là des conditions extrêmes. Mais, sachez qu’il y a des gens qui sont dans des liens de pauvreté qu’ils entretiennent eux-mêmes. D’autres sont dans un état d’égoïsme et de cupidité absolus. Comme ils ne sont pas encore réellement convertis pour en être délivrés, vous pouvez les aider comme vous pouvez, mais en vain. Et tout ce que vous pouvez faire pour eux est inutile. Vous serez donc seulement en train de noyer vos biens que vous leur donnez. Ceux-là doivent seulement « être regardés des yeux », en attendant qu’un jour ils se convertissent pour que le cours de leur vie change. En insistant à vouloir aider ce genre de personnes, vous vous noierez vous-mêmes. C’est la pure vérité que je vous dis.

Il y a des gens qui n’ont besoin que de l’assistance au quotidien. Cela n’est bien-sûr pas à encourager. Mais, je veux dire que ce sont des gens à qui vous pouvez donner n’importe quoi en vain, pour s’autonomiser matériellement ou financièrement. Ils ne pourront jamais s’autonomiser. Ils ne le pourront jamais. Souvenons-nous que Jésus avait dit que nous aurons toujours les pauvres avec nous. Il y a des gens qui demeureront pauvres comme Lazare. Ce qui peut aider ceux-là, c’est la présence permanente dans la face de Dieu, comme Lazare avait su le faire, en en acceptant leur condition, sans avoir à accuser le riche qui lui donne les miettes. Lazare n’a pas accusé le riche qui lui donnait les miettes et dont les chiens léchaient ses plaies ; et qui ne l’avait pas envoyé à l’hôpital. Lazare n’avait pas eu de rancune contre le riche. S’agissant de la pauvreté, il y a des gens qui sont comme Lazare, mais qui n’ont pas le cœur de Lazare pour ne pas accuser les autres.

Je vous dis la pure vérité que, il y a des gens qui ne peuvent jamais quitter la pauvreté. Il y a des gens qui ne peuvent jamais quitter le besoin. Ceux-là doivent se contenter du superflu ou tout autre forme d’assistance que l’on peut leur donner. Mais, plusieurs parmi eux pourront rater le ciel, parce que, au lieu de recevoir avec actions de grâces le superflu qui peut leur être donné, ils passent le temps à murmurer contre ceux qui leur donnent ce peu qu’ils reçoivent, en estimant qu’ils auraient pu leur donner plus. Et ils murmureront encore contre eux parce qu’ils ne s’occupent pas de leur état de santé. Ils continueront de murmurer et rater le ciel. Lazare n’avait pas les murmures dans le cœur, ni contre Dieu, ni contre le riche. Comprenez-moi très bien. Ceux qui sont concernés comprennent bien ce que je dis. Vous comprenez ce que je dis.

Si vous êtes pauvres et voulez aller au ciel, contentez-vous du superflu qui peut vous être donné. Ne murmurez pas contre vos bienfaiteurs. Ne murmurez pas contre eux. Si vous le faites, vous serez en train de murmurer contre Dieu, malgré qu’il ait voulu que vous soyez ainsi. Ne murmurez non plus contre celui qui vous donne son superflu, sachant que votre condition ne peut pas changer. Souvenez-vous que les doigts de la main n’ont pas la même taille. Je vous dévoile ces vérités pour que ceux qui sont dans cette situation et qui gardent les murmures dans leur cœur puissent en être délivrés. Il faut qu’ils sachent que c’est une mauvaise chose et l’abandonner. Il est aussi important de le faire pour faire comprendre à ceux qui ont les moyens et qui veulent aider que, ils n’ont pas besoin de se faire voir.

J’interpelle ceux qui voudraient aider les gens à l’église pour leur dire déjà que, l’église-ci a les regards sur tout le monde. Elle connaît donc ceux qui doivent être aidés, soutenus ou relevés. L’église a les regards sur ceux-là. Si donc, vous vous passez pour des « pauvres » et pour des « riches » entre vous dans la mêlée, vous passez outre les instructions. Votre façon d’agir ne peut pas faire prospérer l’œuvre de Dieu dans nos mains. Vous serez de la sorte en train d’ouvrir ou de continuer à ouvrir les portes de votre vie au diable et ses démons. Et, parce que vous faites partie de l’église, vous faites pareillement ouvrir les portes de l’église de Jésus-Christ au diable et ses démons. Ce qui est bizarre est que d’aucuns se font pauvres pour dépouiller les autres, usant donc de ruse.

En lisant le livre des Thessaloniciens en étude, vous vous rendrez compte que l’apôtre Paul convie et encourage tout le monde au travail. Il en parle même déjà dans le texte que nous avons lu. C’est dans ce livre des Thessaloniciens que Paul dit : « Que celui qui ne travaille pas, ne mange pas non plus. » Il a toujours encouragé au travail et non à la mendicité et l’oisiveté. Il a encouragé au travail. Vous constaterez cependant qu’il y a des gens qui travaillent, mais qui ne peuvent pas prospérer. Cela signifie que ces derniers ont de réels problèmes spirituels. Il y en a qui sont attachés dans des liens de pauvreté, d’aucuns à cause de leur état de cœur du fait de la cupidité ou l’amour de l’argent ou même à cause de leur méchanceté. Car, lorsqu’on est méchant, Dieu ne saurait bénir, au risque que la bénédiction ne soit utilisée pour la méchanceté.

Si vous dites que vous êtes chrétiens, vous ne devez pas être méchants, et vous ne devez pas être cupides. Même si vous travaillez n’importe comment, vous ne pouvez recevoir la bénédiction de Dieu. Vous avez besoin préalablement de transformer votre cœur pour y mettre de l’amour. Les deux classes que j’ai citées, celle des « riches » et celle des « pauvres », doivent comprendre aujourd’hui que, Jésus a dit que, quand on donne, on ne doit pas sonner la cloche. Et la procédure d’assistance aux nécessiteux que j’ai définie ici à l’église permet d’éviter que votre « cloche ne sonne pas lorsque vous avez fait une aide ». Si donc vous avez identifié un nécessiteux, faites votre don, inscrivez le nom de la personne dessus, et déposez-le à l’église.

Frère Samuel KAMGAING que j’ai pris en exemple et qui est encore tenu devant vous, un frère que j’aime bien, a souvent identifié des nécessiteux à aider dans notre communauté. Mais, je lui ai souvent fait savoir que son observation n’est pas juste, qu’elle n’était pas fondée. Car, les personnes dont il s’est souvent agi sont celles qui ont souvent reçu des aides et n’ont rien fait avec. Il est témoins. Je lui ai souvent fait savoir que ces personnes ont déjà bénéficié de ceci ou de cela. Lui, il ne pouvait le savoir en prenant son initiative. Seul le pasteur qui connaît tout le monde peut le savoir. D’où la nécessité de passer par lui pour aider qui que ce soit dans notre communauté. Le frère a souvent voulu donner de son argent, et cet argent n’a servi à rien de concret ou de bon. Frère, tu le confirmes non ?

Voilà au moins quelqu’un qui a souvent voulu mettre en pratique ce qu’on enseigne. Je t’encourage à continuer de le faire. Dans son cas, il y a toujours eu une action suivie d’une contre action, comme pour lui ouvrir les yeux. J’ai beaucoup aimé cela. Celui-ci a fini par comprendre que, lorsqu’il est disposé à aider, il doit donner à l’église qui elle-même saura distribuer ou gérer ; parce qu’avant, il était de ceux qui orientent leurs aides vers des personnes précises. Vous n’avez même pas besoin d’orienter vos dons. L’église sait qui est dans le besoin et qui ne l’ai pas. Lorsque vous faites des dons sans impliquer le pasteur, savez-vous vraiment qui vous aidez ?

Il y aussi le frère Patrick MFOUMOU qui avait été interpellé ici une fois dans les délivrances prophétiques. Il aidait les gens directement, et les trous financiers avaient commencé à se répercuter dans sa vie, dans ses affaires. Il apportait de l’aide à des gens qui souffraient du démon de pauvreté ou de cupidité chronique. Et pourtant, il avait une bonne idée d’aider des frères et sœurs, mais, malheureusement, non seulement les aides ont servi à les noyer davantage, mais en plus elles l’ont tiré au fond de la mer pour le noyer aussi. Voyez-vous ? J’espère qu’il l’a compris pour de bon.

Il faut que vous compreniez une fois pour toute que, nous devons subvenir aux besoins des uns et des autres, nous devons aider les pauvres et que nous devons partager avec les frères et sœurs, nous devons le faire et sommes même dans l’obligation de le faire, mais tout cela doit se faire dans le cadre de la communauté. Un frère en Christ ou une sœur en Christ qui passe dans les difficultés dans notre église sans en informer le pasteur, démontre qu’il ou elle n’est pas de cette église. Cela veut dire que, il ou elle n’est pas fidèle de cette église. C’est tout ce que ça peut vouloir dire. En passant par derrière pour toucher les uns et les autres pour résoudre vos problèmes, vous êtes plutôt un escroc et non un fidèle de cette église. Vous êtes un trouble-faits qui dérange. Vous ne devriez pas être fidèles de cette église et vous traversez des problèmes sans que votre pasteur en soit au courant. Cela n’est pas normal.

Je n’invente pas les instructions que je donne ici à l’église. La première église ou l’église primitive a fait cela. Les apôtres n’avaient pas fait d’annonces, mais, parce qu’il s’agissait des vraies conversions à leur époque, la réaction des croyants avait été spontanée. Ils avaient suivi le message et ils avaient décidé de croire pour sauver leurs âmes. Ils s’étaient spontanément rassemblés et, ceux qui avaient des biens, voyant que certains autres n’avaient rien, les avaient vendus et en avait apporté le fruit à l’église, afin que les partages s’effectuent, chacun selon son besoin. Cette organisation était spontanée. Elle n’avait pas été organisée de la sorte par les apôtres. Et Dieu l’avait approuvé, ayant compris que ses enfants avaient eu son cœur. C’est pour cette raison que, lorsque des bandits comme Ananias et Saphira sa femme avaient prétendu vendre aussi leur propriété et en apporter le revenu à l’église, ils avaient été découverts et frappés de mort par le Saint-Esprit, parce qu’ils avaient gardé une partie des revenus par devers eux. Ce couple était mort sur le champ (Actes, chap. 5).

Le mari, c’est-à-dire Ananias qui était d’abord allé remettre une partie du revenu qu’il avait reçu. Sa femme était naturellement complice. Son mari avait été frappé par le Saint-Esprit pour avoir dissimulé une partie de l’argent qu’il avait reçu de la vente de sa propriété. Sa femme, Saphira, était arrivée quelques temps après. Ne sachant pas que son mari était déjà mort, il lui avait posé la question de savoir si c’était le montant de la vente que son mari a remis. À peine elle avait confirmé le montant, elle était tombée raide-mort. Le cas de ce couple était la confirmation que le Saint-Esprit avait apprécié l’organisation mise en place par la communauté chrétienne. C’était réellement une organisation de solidarité des enfants de Dieu de cette époque.

Dans notre contexte aujourd’hui, beaucoup parmi nous ne sont pas convertis. Il y a des gens qui viennent avec d’autres objectifs que ceux de leur conversion. Il me souvient qu’un jour, j’étais en train d’évangéliser un monsieur au quartier, non loin de l’église. À cette époque-là ce sont ses enfants qui venaient à l’église. Je lui avais donc posé la question de savoir, pourquoi, il envoie les enfants à l’église et lui-même ne vient pas. Il m’avait répondu qu’il attend de voir des grandes personnalités de la république venir dans mon église, avant de venir aussi, pour pouvoir se faire des contacts afin d’avoir de l’argent. Il m’avait directement dit qu’il viendrait à l’église quand celle-ci sera remplie des hautes personnalités du pays, pour se faire de l’argent. Je voudrais vous convaincre par cet exemple que, les personnes qui fréquentent l’église ont généralement d’autres objectifs inconnus, que la conversion.

Si vous êtes donc une brebis de cette bergerie qu’est l’église, votre berger que je suis doit vous connaître. Il doit savoir qui vous êtes, ce que vous faites, ce par quoi vous passez, etc. Il doit le savoir. Si vous voyez donc quelqu’un dans la mêlée qui vous accoste pour vous exposer ses problèmes à l’église ou en dehors, comprenez qu’il est un missionnaire de Satan. Il est en mission dans la communauté. Je préfère vous le dire de la sorte aujourd’hui, pour éviter à ceux qui sont simples de tomber dans le piège. Ce que je dis concerne autant des demandes d’aide, que des propositions d’affaires. S’agissant des affaires ou autres opportunités, vous devez soumettre votre affaire au berger qui en fera officiellement l’annonce au besoin, et ceux qui sont dans le besoin se présenteront. Cela ne doit pas se passer directement entre vous à l’insu du pasteur.

Lorsqu’en effet vous faites des affaires entre vous, sans l’implication du pasteur, il y aura de la « frappe » ou de la tromperie d’une manière ou d’une autre. C’est ce qui est dénoncé dans le texte en étude aujourd’hui au verset 6 précisément qui dit : « c’est que personne n’use envers son frère de fraude et de cupidité dans les affaires, parce que le Seigneur tire vengeance de toutes ces choses, comme nous vous l’avons déjà dit et attesté. ». Ceci n’a pas été écrit aujourd’hui. Et je n’ai pas écrit cela à cause de ce message que je prêche en ce moment. Cela a été écrit depuis longtemps. Si cela est donc révélé en ce moment, il se pourrait que des bandits, à l’exemple d’Ananias et Saphira, se sont déjà infiltrés à l’église. Certainement que, pour le cas des Thessaloniciens, l’apôtre Paul savait déjà que de tels bandits sont déjà entrés dans l’église et ne voulaient pas que les chrétiens tombent dans le piège.

Le texte parle de fraude et de cupidité. C’est pour dire qu’il y a des gens qui réclament des choses dont ils n’ont pas besoin au moment où ils les réclament. Il est à comprendre que, l’argent ou les biens matériels ou alors le bien-être que vous voulez ou désirez peuvent ne pas être pour vous maintenant ; ils peuvent ne pas vous convenir maintenant. Il y a des choses qui peuvent ne pas être prévus pour vous maintenant, même si vous êtes dans le besoin. Cela pourrait être dû au fait que vous soyez juste un « frappeur » et donc un païen ; soit que vous soyez encore sans la maturité requise pour recevoir ce que vous désirez. Si vous êtes encore un bébé spirituel, je veux dire un bébé dans la foi, que l’on vous donne de l’argent, beaucoup d’argent autant que vous en avez besoin, vous pourrez le gaspiller. Ce serait comme si l’on donnait un billet de dix mille francs CFA à un bébé. Ce dernier le mettrait directement dans la bouche. Donnez un tel billet à un bébé et tournez votre dos, en revenant, vous trouverez qu’il l’a déjà mangé. Il n’aura donc servi à rien.

Plusieurs d’entre vous êtes encore des bébés en matière de gestion de l’argent ; et bien d’autres ont le cœur rempli de cupidité et d’avarisme. Dieu ne peut pas vous confier de l’argent et des biens, sachant que vous en ferez un mauvais usage. Cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas dans le besoin ou que vous n’êtes pas pauvres. Mais, vous n’avez pas encore les aptitudes pour bien utiliser ce que Dieu peut vous confier. Certains le démontrent fort bien en ce moment. Ces derniers disposent déjà de deux tuniques, en faisant référence à la prédication de Jean-Baptiste, mais ils sont incapables de donner l’une des deux, à quelqu’un d’autre. Jean-Baptiste avait en effet enseigné dans le désert que, si vous avez deux tuniques, vous devez donner l’une d’elles à votre prochain qui n’en a pas. Ils ont déjà le minimum qui pourrait représenter les deux tuniques dont parle Jean-Baptiste, mais, ceux-ci se présentent à leurs frères et sœurs comme s’ils n’avaient rien. Ils usent de la sorte de la ruse pour dépouiller leurs frères.

Ces frères aussi, sans intelligence, s’engagent à les aider à l’insu du pasteur, et se retrouvent ruinés. Qui accuseront-t-ils ? Les uns et les autres s’accuseront mutuellement à cause de l’esprit d’indépendance qui vous anime, alors que je vous donne des directives depuis longtemps. Un tel esprit n’est pas bien. Qu’est-ce qui vous empêche d’observer ces directives que je vous donne, et qui sont pourtant pour votre bien ? Elles sont pour votre bien, afin que vous ne tombiez pas dans l’erreur. Si vous qui êtes là en ce moment, et qui constituez la fondation ou la base de l’église, êtes incapables de mettre en pratique ce qui vous est enseigné, comment ceux qui viendront sauront se positionner en venant ici au Tabernacle de la Liberté ? Nous prêchons par exemple en ce moment sur l’amour fraternel. Cela doit être pratiqué et devenir palpable dans la communauté. Mais, cela ne doit pas se pratiquer dans le désordre. Vous avez tous la preuve aujourd’hui que, ceux parmi vous qui avez prétendu aider ou aimer, vous avez été piégés.

Vous l’avez certes constaté. Mais, peut-être que cela n’a pas vite sauté à vos yeux que, vos activités ont été ralenties ou qu’elles ont piétiné. Vous en avez souffert juste parce que vous avez prétendu aimer et aider, sans respecter les instructions qui vous ont été données ici à l’église. Vous ne pouvez pas prospérer de la sorte. Lorsqu’on est ignorant, il est possible de commettre certaines bêtises sans en subir les conséquences. Mais, quand on est informé et instruit, si l’on commet les mêmes bêtises, on est frappé directement sans merci. Aujourd’hui, l’esprit de ruse que j’ai mis en cage et qui anime plusieurs parmi vous, passera aux interpellations. Car, il faut que cette gangrène soit complètement extirpée de cette assemblée. Il s’agit de ceux-là qui usent, comme la Bible le dit, envers leurs frères de fraude et de cupidité dans les affaires. La fraude et la cupidité doivent être extirpées de cette assemblée.

Vous remarquerez dans la deuxième partie du verset 6 que, le texte marque une certaine insistance pour dire que ce n’était pas la 1ère fois que l’apôtre Paul enseignait les Thessaloniciens dessus. Il le leur avait d’abord dit verbalement. Et ici, il leur rappelait par écrit, l’enseignement qu’il leur avait déjà donné. Sa démarche confirme l’adage selon lequel, les paroles s’envolent et les écrits restent. Comme il avait écrit, voilà que cela nous sert aujourd’hui.

Pour tirer à la fin de mon intervention de ce jour, en lisant les versets 7 et 8, il est écrit que, si vous rejetez cet enseignement que l’apôtre appelle ici les préceptes, vous n’êtes pas en train de rejeter un homme, mais Dieu. Pour ceux d’entre vous qui pensez que c’est Caleb NGOA ATANGANA qui parle, et dites que je dérange ; vous dites même que vous aussi vous avez le Saint-Esprit. Si vous aviez le Saint-Esprit, vous devriez savoir que ce n’est pas moi qui vous parle, c’est le Saint-Esprit qui vous parle. Vous devriez donc en conséquence mettre en pratique les préceptes qu’il vous donne.

Les versets 9 et 10 nous confirment que les Thessaloniciens pratiquaient déjà le véritable amour fraternel. C’est ce que l’apôtre Paul confirme. Lorsque je suis arrivé à ce niveau de lecture, je me suis exclamé : Oh Seigneur, si le Tabernacle de la Liberté pouvait être comme l’église des Thessaloniciens ! Ils pratiquaient déjà bien cet amour fraternel dont nous parlons et l’apôtre était en train de les encourager à le pratiquer davantage. Et aux versets 11 et 12, il leur instruit de travailler de leurs mains, pour éviter la mendicité. Voyez-vous, l’oisiveté est condamnée par Dieu, et la mendicité est condamnée autant par Dieu que par les lois de la République, dans le cas du Cameroun.

Oui, la mendicité est réprimée par les lois de ce pays, au même titre qu’elle est condamnée par Dieu. On pourrait dire que l’administration judiciaire n’a pas créé une loi en la matière, mais qu’elle s’est inspirée de ce que Dieu avait déjà prescrit. L’exhortation est donc qu’il faut travailler de ses mains pour pourvoir à ses besoins et aider les autres qui seraient dans le besoin. Que le Seigneur vous aide à le comprendre et surtout à le mettre en pratique !

Je réitère pour finir, que tous ceux-là qui ont usé de ruse contre leurs frères, arrêtent le faire. Ils vont d’ailleurs être interpellés tout à l’heure, par le démon qui incarne la ruse et les autres démons connexes attachés à la fausseté. Il en est ainsi, afin que vous puissiez changer.

Ces interpellations interviendront après que la dernière phase d’intercession que nous devons entreprendre soit terminée.

Levez-vous donc pour la suite de l’intercession !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : L’AMOUR VÉRITABLE, C’EST SE DONNER[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 09 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (2e partie)

 

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 1 JEAN 2 : 3 – 11 ; JEAN 3 : 16 ; JEAN 14 : 15-17, 23-26 ; HÉBREUX 12 : 2-11

Alléluia !

Reste debout pour prendre la lecture pour le message de ce jour. Prends donc ta Bible et ouvre avec moi dans la première épître de Jean. Nous y lisons dans 1 Jean, chapitre 2, du verset 3 au verset 11.

« Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui : par là nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même.

Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous écris, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà.

Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n’est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. »

Nous poursuivons aujourd’hui l’enseignement que nous avons commencé jeudi passé, tournant autour des ramifications du séminaire du mois de janvier 2022 que nous venons d’avoir. Il s’agit de l’importance de la parole de Dieu dans la vie chrétienne. Nous avons vu que lorsqu’on a effectivement la parole, on est sauvé et on ne peut rétrograder. Quand on a suffisamment la parole de Dieu en soi, une maladie dont on a été délivrée ne peut pas revenir en nous ; et une délivrance obtenue ne pas se renouveler. Nous avons finalement compris que, c’est la parole qui est Jésus qui délivre, guérit et sauve. En la consommant et lui obéissant, on maintient sa foi, sa délivrance et sa guérison.

Nous avons compris que, les chrétiens qui adoptent souvent un comportement païen sont ceux-là qui ne consomment pas la parole et qui n’obéissent pas à cette parole. C’est pourquoi je vous exhorte depuis le 1er jour de cette année 2022, chacun en ce qui le concerne, de lire chaque jour, matin et soir votre Bible et d’obéir aux instructions de Dieu. Je vous exhorte par ailleurs de suivre les enseignements dispensés et de les mettre en pratique. Pour ceux qui nous suivent par les réseaux sociaux, je les invite à suivre tous les enseignements qu’ils n’ont pas encore écoutés, puisqu’ils nous prennent en cours de route, et de mettre ces enseignements en pratique. Nous avons une chaîne dans YouTube qui ne contient que les enseignements. Celle-ci est dénommée « Monde Pour Christ_Enseignements ». Écoutez ces enseignements et mettez-les en pratique !

L’autre jour, j’étais en train de lire ce livre intitulé LA PIÉTÉ, ‘‘AIMER DIEU ET ÊTRE DÉVOUÉ POUR SES CHOSES’’. Et cette relecture était comme si je lisais ce livre pour la 1ère fois. Or, ce sont des enseignements que l’Esprit de Dieu a donnés par ma bouche, ici au Tabernacle de la Liberté, il y a quatre ans environ, puisque c’est depuis 2018 que ces enseignements ont été dispensés. Le 1er enseignement a précisément été dispensé le 09 août 2018, et la conclusion dudit enseignement a été donnée le 16 septembre 2018. Ce sont donc les enseignements dispensés au cours de cette période qui ont été compilés dans cet ouvrage que je vous présente. C’est un ouvrage que je vous recommande une fois de plus, si vous voulez vraiment aimer Dieu. Vous devez le lire. Tout le monde doit avoir sa copie.

Bien que la Bible ne soit pas difficile à comprendre, on remarque que, beaucoup de fidèles ont besoin d’amples explications avant de comprendre ce qui y est écrit. C’est la raison pour laquelle on enseigne pour expliquer davantage. On n’invente rien. On explique amplement ce qui qui est écrit, pour éviter que chacun ne comprenne ce qui est écrit dans son contexte. C’est pour cette raison que le Saint-Esprit prend le soin d’expliquer et de parler pour chaque contexte. La PIÉTÉ, si vous ne l’avez pas, vous devez l’avoir, qui que vous soyez. Lorsque je le lisais, je priais en même temps Dieu d’apporter réellement le réveil dans les vies et les communautés entières. Car, ce qui est constaté de nos jours est que, l’évangile a été dilué par les prédicateurs. Je les appelle juste les prédicateurs, parce qu’il y en a en qui Dieu a déposé un don pour prêcher et non pour nécessairement conduire un ministère pastoral, comme ceux qui sont annoncés dans Éphésiens.

Étant donc prédicateurs, à cause des héritages divers reçus de ceux qui les ont précédés, ils ont été déviés. Ils ont été affectés par ce qu’ils ont entendu des faux prophètes et faux prédicateurs dehors. Plusieurs se retrouvent finalement égarés alors qu’ils avaient bien commencé. J’apprécie la grâce que Dieu m’a accordée lorsque je cheminais avec ces gens dont je parle. En étant avec eux, mon esprit n’avait jamais été tranquille. Je ne me sentais pas à l’aise au milieu des faux prédicateurs. Je ne m’y sentais pas à l’aise. Ma prière à Dieu est donc que, il permette que les prédicateurs puissent lire ce livre afin qu’ils se corrigent et qu’ils puissent affecter leurs communautés. Voilà ma prière à Dieu ! Je prie qu’ils puissent changer après avoir lu ce livre, afin d’affecter leurs communautés. Qu’ils le fassent sans être malhonnête comme cet exemple qui m’est venu du Benin, où un prédicateur reçoit les enseignements du Tabernacle de la Liberté par un frère béninois ; mais ce prédicateur préfère enseigner ce qui vient d’ici dans sa communauté, sans cependant connecter les fidèles de son église à la source qui est le Tabernacle de la Liberté, au risque de perdre ses fidèles.

Voyez-vous, un prédicateur a peur de perdre ses fidèles. Cela est bien malheureux. Il est malheureux de prétendre faire le travail de Dieu, alors que c’est son « ventre » que l’on veut satisfaire et garantir. Il faut avoir la passion des âmes ; il faut avoir l’amour véritable. Et évidemment, celui qui n’a pas la passion des âmes n’aime pas les gens, il n’aime pas les âmes. C’est de cela dont nous parlons. Si en effet, tu n’as pas l’amour véritable venant de Dieu, tu ne peux pas aimer le prochain. Et tu ne peux non plus aimer le non-croyant. L’amour du non croyant, il faut le préciser, est la compassion que l’on a pour lui. Je dis donc que, tu ne peux pas aimer le frère ou la sœur en Christ, si tu n’as pas l’amour véritable de Dieu. C’est ce que nous étudions.

De façon générale, les gens sont très égoïstes. Ils ne sont concentrés que sur eux-mêmes ; et ce sont leurs intérêts personnels qui sont mis en avant, sans se soucier de l’autre. Lorsqu’ils prétendent aimer, ils sont plutôt en train de lancer les appâts à celui qu’ils ciblent, parce qu’ils veulent profiter de lui. Cela est un comportement intéressé. Lorsque vous voyez donc des gens qui se rapprochent des autres, ce n’est pas parce qu’ils les aiment ; mais, c’est plutôt pour que ces derniers leur fassent du bien. Il n’y a pas de l’amour. C’est bien malheureux ! Nous devons nous laisser interpeller, parce que, quand Dieu parle, cela signifie qu’il y a une raison quelque part.

En prenant le cas de notre communauté, la communauté des chrétiens du Tabernacle de la Liberté, les gens sont juste des religieux et ceux-ci n’ont pas de l’amour, l’amour qui vient de Dieu. L’amour qui vient de Dieu, je le répète, n’est pas un amour intéressé. Il est un amour salvateur ; il est un amour qui offre, qui prend soin et qui rachète. Un tel amour est à l’image de ce qui est écrit dans Jean, au chapitre 3, verset 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Un jour j’avais entendu un faux pasteur faire appel à ce verset biblique, lorsqu’il lui avait été demandé de conduire une exhortation avant la collecte des offrandes. Celui-ci avait pris et lu ce verset biblique, une manière pour lui d’inciter les gens à donner les offrandes et les dîmes. Voyez-vous, lorsque Dieu nous demande d’avoir de l’amour pour les autres, ce n’est pas pour la collecte des offrandes et des dîmes. Dieu nous demande en fait de nous donner nous-mêmes. Car, lorsqu’une personne aime, elle se donne. C’est bien ce que Jésus a enseigné. Quand une personne aime, elle se donne sans réserve. Elle se donne à la personne qu’elle aime. C’est comme cela que ça se passe. Dieu a donné son Fils unique. En le faisant, celui-ci s’est donné lui-même. Il s’est donné lui-même, dans la mesure où il n’a pas donné quelque chose qui était moindre que Dieu.

Il n’a pas donné quelque chose qui appartenait à Dieu, mais il a donné Dieu aux hommes pour les sauver. En donnant donc son Fils unique aux hommes, il s’est donné aux hommes. Jésus avait suffisamment parlé de l’amour dans ses enseignements, comme Jean le répète dans ce texte que nous étudions. En lisant ses propos dans l’évangile de Jean, vous le comprendrez. Je voudrais d’ailleurs qu’on lise des portions de son propos. Allons dans l’évangile de Jean, au chapitre 14 pour commencer. Au verset 15 déjà, voici ce qu’il dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » Cela veut dire que, on n’aime pas Jésus en disant ou en criant seulement : « Jésus je t’aime ; Jésus je t’aime ; etc.). Et parmi les commandements que Jésus-Christ nous donne, il y a l’amour des uns envers des autres. C’est de ce même amour dont parle Jean.

Allons-y lire maintenant au verset 23 ! Il y est écrit : « Jésus lui répondit : si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » L’amour de Dieu consiste donc à garder sa parole qui se résume en ses commandements. Et lorsqu’on garde effectivement sa parole, Jésus promet que son Père et lui viennent habiter en lui, en celui-là qui garde sa parole. C’est ainsi que la nature de cette personne se transformera en la nature de Dieu ; étant donné qu’il a Dieu et Jésus en lui. Car, la parole de Dieu, c’est Dieu lui-même ; la parole de Jésus, c’est Jésus lui-même. Lorsqu’on garde sa parole, on le garde en soi et on le cultive en soi. Merci Jésus, pour ta parole !

En poursuivant la lecture aux versets 24 à 26, il est écrit ce qui suit : « Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Nous y apprenons que, Jésus et son Père viennent habiter en nous lorsque nous gardons sa parole. Et ils sont en nous par la personne du Saint-Esprit. Lorsque donc, nous avons Dieu et Jésus en nous, nous sommes remplis du Saint-Esprit, et ne pouvons que produire les œuvres de Dieu et sa volonté. Nous ne pouvons qu’aimer comme il aime, faire comme il fait, et marcher comme lui-même a marché. C’est la présence de l’Esprit de Dieu en nous qui nous permet de le faire. C’est ce que nous avons vu dans la première épître de Jean au chapitre 2. Avez-vous l’Esprit de Dieu en vous ? Si vous l’aimez, si vous aimez Dieu, inévitablement son Esprit viendra habiter en vous. C’est bien ce que l’apôtre Jean explique lorsqu’il dit que, Dieu envoie son Esprit à ceux qui l’aiment, c’est-à-dire ceux qui gardent sa parole et lui obéissent.

C’est à ceux-là que Dieu donne son Esprit. Savez-vous pourquoi il donne son Esprit ? C’est pour faire son œuvre, c’est pour faire son travail ; car, sans le Saint-Esprit, vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. C’est en fait le Saint-Esprit qui est le manteau du ministère. Cela est amplement expliqué dans le livre que j’ai commis et qui est intitulé : La Réalité du Saint-Esprit. Sans le Saint-Esprit vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. Je vous assure que, sans le Saint-Esprit, vous ne pouvez pas faire le travail de Dieu. Le travail qui est par exemple fait ici au Tabernacle de la Liberté, est un travail qui est conduit par le Saint-Esprit de Dieu. C’est lui qui fait ce travail par les enseignements, les délivrances prophétiques et autres. C’est lui-même qui fait ce travail par mon canal. Je suis juste un canal par lequel il passe. Ce n’est nullement avec ma sagesse ni mon intelligence.

Je vous assure que, tout ce que je vous enseigne est reçu d’en-haut. Je reçois tout d’en-haut ; je reçois du Père céleste comme Jésus pouvait le dire. Je n’invente rien. Jésus aura été terre à terre avec les disciples et donc avec nous. Ce Saint-Esprit dont je parle, lorsqu’il est en nous, doit être entretenu. L’enseignement de l’amour pour le prochain que je dispense en ce moment permet que l’Esprit de Dieu soit maintenu en nous. Et lorsqu’on a de l’amour de Dieu en nous, nous avons la compassion pour les âmes perdues et la compassion pour les frères et sœurs en Christ ; et on aura les mêmes soucis que Dieu et se préoccupera de ses choses. Comprenez-vous cela ? Oh mon Dieu !

Je m’en vais vous relire les propos de Jésus dans Jean 14, du verset 15 au verset 17 :

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. »

Jésus dans ce passage, nous indique que lui-même représente le Saint-Esprit, puisqu’il annonce qu’il se fera remplacer par un autre consolateur. Ce qui veut dire que, avant l’envoi de l’autre consolateur dont il parle, c’est lui-même qui joue ce rôle de consolateur. Je ne reviendrais pas sur l’enseignement que je dispense à ce sujet et qui est développé dans l’ouvrage dont j’ai parlé plus haut : La Réalité du Saint-Esprit. Vous n’avez qu’à lire pour comprendre ce que je dis ici. Jésus répète ce qu’il dit dans les versets ci-dessus, aux versets 23 à 26, en disant que :

« Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

D’après ce que Jésus dit ici, il convient d’admettre que, si vous ne lisez pas la parole de Dieu, si vous n’écoutez pas les enseignements, et que vous n’êtes pas animés de l’envie d’obéir, vous ne pouvez pas entretenir le Saint-Esprit en vous. Celui-ci ne pourra donc pas vous rappeler ce que vous avez lu ou ce qui vous a été enseigné. Son rôle est en effet de rappeler ce qui vous a déjà été enseigné. C’est lorsque vous avez ’on a lu la parole de Dieu ou lorsqu’on a écouté un enseignement, que le Saint-Esprit se manifeste en soi, lorsque vous êtes face à un problème, pour vous rappeler que vous avez déjà lu ou écouté l’enseignement portant sur ce dont vous faites face. Si donc vous ne lisez pas la parole et n’écoutez pas les enseignements, le Saint-Esprit n’aura rien à vous rappeler. Que vous rappellera-t-il ? Rien ! Le Saint-Esprit rappelle ce que vous avez déjà reçu.

Plusieurs sont manipulés par l’esprit de divination. Ceux-ci croient qu’ils sont des enfants de Dieu ; ils croient qu’ils sont des prophètes et prophétesses. Dans les fausses églises où les gens n’ont même pas l’enseignement approprié et ne prient pas comme il se doit, des gens y disent qu’ils ont le Saint-Esprit ! Ceux-ci au coucher, disent : « Dieu parle-moi, parle à ton serviteur ». Ils ont par la suite un cauchemar dans leur sommeil qu’ils considèrent comme une vision. Voyez-vous l’erreur ? Ça ne se passe pas comme cela. C’est bien pour cette raison que j’ai interdit le partage des rêves. Si quelqu’un a un rêve dans cette communauté, il ne doit le partager qu’avec le pasteur. Vous ne devez nullement partager vos rêves avec les autres fidèles avant que le pasteur ne soit au courant. Me comprenez-vous ? Dans la réalité en fait, si Dieu dans sa discrétion vous montre quelque chose, le Saint-Esprit devra vous montrer le rapport de celle-ci avec les écritures.

Si les écritures ne confirment pas ce que vous avez vu, vous ne devez pas le prendre en considération. Car, Dieu ne peut pas nous montrer quelque chose dont nous n’avons pas un exemple au moins dans la Bible. Et généralement, c’est au moins deux exemples, en considérant que Dieu tient à sa parole qui dit que : un témoignage est réputé valable, si celui-ci est donné par au moins deux personnes. Il s’était donc rassuré d’avoir des exemples dans la Bible de telle sorte que, lorsqu’il nous dit quelque chose, nous pouvons nous référer à la Bible pour en avoir confirmation par deux exemples au moins. Il est simplement à veiller que les exemples pris en guise de témoignage ne soient pas hors contexte par rapport à ce que nous avons vu dans le rêve.

À la suite de la lecture commentée des versets ci-dessus, je vous invite à consulter un autre texte avec moi. Il s’agit de l’évangile de Jean au chapitre 15, le verset 10 :

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. ».

Je peux donc dire, au regard de ce que Jésus dit ici, que, les gens qui n’ont pas l’amour de Dieu manifesté en eux, sont seulement des désobéissants, des rebelles ou de simples ignorants de la parole de Dieu. Ils ne sont donc pas différents des païens que la Bible appelle les fils de la rébellion ou de la désobéissance. Ils ne peuvent que se rebeller, parce qu’ils n’ont pas la parole. Ils sont ignorants de ce que Dieu attend ou veut d’eux ; c’est pourquoi ils ne peuvent que se rebeller contre sa parole. Si vous dites que vous êtes des enfants de Dieu, vous devez garder ses commandements. C’est bien ce que Jésus dit dans le texte ci-dessus. Et c’est ce que nous avons vu jeudi passé : nous devons marcher comme Jésus lui-même a marché. Voici l’exemple qu’il nous donne dans ce verset 10.

Jésus nous donne l’exemple qu’il a gardé les commandements de son Père. Et c’est pour cela qu’il est demeuré dans son amour. Voilà le secret pour demeurer dans l’amour de Dieu ! Le secret est qu’il faut garder ses commandements. En poursuivant la lecture aux versets 11 et 12, nous découvrons le commandement Dieu. Il y est écrit :

« Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. »

Voilà le commandement de Dieu : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Et je vous ai expliqué que l’amour se donne. L’amour ne signifie pas donner son superflu ou ses possessions à l’autre. L’amour se donne. C’est ce qu’il précise au verset 13 où il dit : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » Aimer l’autre c’est donc se donner à lui. C’est se sacrifier pour l’autre. Quand on a l’amour de Dieu, on se donne, on se sacrifie pour les autres. En vous prenant l’exemple de l’interpellation des fidèles qui forment cette communauté, ceux du Cameroun comme ceux de la diaspora, à jeûner tous les mercredis pour le salut de la nation Camerounaise et du continent africain, si vous n’avez pas de l’amour pour cette nation et pour ce continent, vous êtes en train de faire une grève de la faim en jeûnant. Si vous n’avez pas l’amour, c’est une grève de la faim que vous faites.

L’amour demande en effet que tu pries réellement pour que les peuples camerounais et africains soient sauvés, et tu es prêt à te donner. En te privant donc de manger et boire pendant toute cette journée de mercredi, c’est pour crier à Dieu : « s’il te plaît, sauve ; visite ton peuple, visite les brebis égarées et sauve-les ; sauve le Cameroun et sauve ce continent ». Tu dois donc te donner entièrement. Cela veut dire que tu dois le faire avec le cœur. Comprends-tu cela ? Voilà l’expression de l’amour véritable. L’amour véritable se donne et se sacrifie.

Jésus poursuit son propos au verset 14 en disant que, ceux qui sont ses amis sont ceux qui respectent ce qu’il commande. On ne s’improvise donc pas comme ami de Jésus du jour au lendemain. Il y a une condition qui est de faire ce qu’il commande. On ne peut donc pas crier « Jésus je t’aime, Jésus je t’aime » alors que l’on sort du lit de fornication ; on ne peut pas dire « Jésus je t’aime », alors que l’on a dans ses poches ou dans son compte en banque, de l’argent volé. De quel amour peut-on parler ainsi ? Cela relève tout simplement de la religion et du mensonge. On prouve qu’on aime Jésus quand on garde ses commandements. Comprenez-vous cela ? Tu ne peux pas dire que tu aimes Jésus alors que tu vis dans le concubinage ou que tu pratiques l’adultère. Ce serait du n’importe quoi. Tu prétends aimer Jésus alors que tu fréquentes les marabouts, alors que tu détiens des potions et des écorces pour charmer les gens ! Charmer les filles, charmer les garçons, charmer les hommes d’affaires ou autres ! Tu ne peux dire que tu aimes Jésus en te comportant de la sorte. De quel amour s’agirait-il ?

Jésus dit que : « vous êtes ses amis, si vous faites ce qu’il vous commande. » Vous verrez que Jésus insiste sur l’amour depuis le début de son propos. En poursuivant la lecture aux versets 15 à 17, il revient dessus. Voici ce qui y est écrit :

« Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Jésus insiste sur l’amour au verset 17. Oh Seigneur, donne un cœur d’amour à ces enfants, tes enfants ! Oh Seigneur réforme-les totalement ! Oh Seigneur, réforme chacun totalement en enlevant le cœur animal en lui ! Enlève le cœur animal qu’il y a dans ces vies ou dans ces ventres ; enlève-le Seigneur ! Oh Seigneur, s’il te plaît interviens ! Ceux-là que tu avais réellement touché au départ et qui avaient connu une réelle transformation, mais qui ont connu un arrêt ou qui ont régressé, Seigneur visite-les ! Seigneur, ils ont réinvité la nature animale en eux, s’il te plaît réforme-les ce matin ! Seigneur réforme-les ce matin, réforme-les ce matin, réforme-les ce matin en chassant cette nature animale en eux au nom de Jésus ; et donne-leur ta nature, ton Esprit et ta vie, au nom puissant de Jésus ! Merci Seigneur de m’avoir écouté !

Jésus n’a pas mille commandements. Ce qu’il nous commande au verset 17 ci-dessus, c’est de nous aimer les uns les autres. Voilà le seul commandement de Jésus ! Je vous disais jeudi passé que, l’amour dont parle Jésus ici n’est pas ce qui est compris là-bas dehors. L’amour de Dieu n’est pas un amour enveloppé de l’indulgence. Il n’est pas un amour qui couvre les fautes des autres sans les reprendre, sans les reprocher et sans les punir. L’indulgence est différente de l’amour. L’amour véritable est strict. Car quand tu aimes le prochain, c’est parce que tu t’aimes toi-même. C’est ce que Jésus a dit. Il a dit : aime ton prochain comme toi-même. Quand tu t’aimes toi-même, tu ne dois pas te tolérer à faire des bêtises. Si tu t’aimes toi-même, tu dois être rigoureux vis-à-vis de toi-même. Si tu es indulgent vis-à-vis de toi-même, tu iras en enfer. C’est ce qui a fait dire à l’apôtre Paul que : « Je cours, mais non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d’être rejeté moi-même, après avoir prêché aux autres. » (1 Corinthiens 9 : 26-27)

Avoir donc de l’amour envers le prochain suppose que l’on a d’abord de l’amour envers soi-même. C’est ce que l’on veut pour soi-même que l’on voudra pour son prochain. L’amour véritable ne connaît pas l’indulgence, et il ne couvre pas les bêtises. Ceci me donne l’occasion de relever une équivoque par rapport au verset biblique qui dit que : l’amour couvre une multitude de péchés (1 Pierre 4 : 8). Ce passage ne veut pas dire que l’on tolérera et couvrira les péchés des autres autour de soi parce qu’on les aime. Non ! Il voudrait simplement dire que, l’amour pour les autres, épargne ou empêche de commettre les péchés vis-à-vis de ceux-là qu’on aime. Je peux vous dire sans risque de me tromper que, celui qui est rempli de l’amour de Dieu, est épargné du péché à toutes les occasions, dans la mesure où c’est la nature de Dieu qui dominera en lui à chaque occasion. À toutes les occasions, c’est la nature de Dieu qui dominera. Et cette nature de Dieu, c’est l’amour.

Une personne qui est donc ainsi remplie de l’amour divin, est dominée par la nature de Dieu dans chacune de ses actions. Elle est donc encline à faire le bien plutôt que le mal qui conduit au péché. Voilà ce qu’il faut entendre par l’amour de Dieu couvre une multitude de péchés. Quand on a de l’amour de Dieu, on ne peut pas enfreindre les dix commandements. On ne peut donc pas pécher. C’est le manque d’amour en soi qui pousse à enfreindre les dix commandements. Et le 1er des dix dit que tu n’auras pas d’autres Dieu devant la face de l’Éternel. Celui donc qui dit qu’il aime Dieu, ne peut pas enfreindre ce 1er commandement. Il manifestera son amour pour Dieu et sera dévoué pour ses choses. Celui-ci ne peut pas enfreindre le 1er commandement, je vous dis. Quand on a l’amour véritable de Dieu dans son cœur, on ne peut pas avoir des idoles pour les adorer, et on ne peut pas être soi-même une idole pour s’adorer. Et on ne va enfreindre aucun des dix commandements à cause de l’amour.

Je dois opportunément rappeler que Jésus a regroupé les dix commandements en deux groupes. Lorsque les disciples lui avaient posé la question sur le plus grand commandement, il leur avait dit que les commandements tournent autour de l’amour : aimer Dieu et aimer son prochain. Et il est facilement compréhensible que, lorsqu’on a l’amour pour Dieu, on a de l’amour pour le prochain qui signifie qu’on ne lui fera jamais du mal. Quand tu aimes ton prochain, tu ne peux jamais lui faire du mal. Et il est à noter que tous les commandements, en dehors de ceux qui visent Dieu, tournent autour du prochain. D’une façon générale donc, les commandements de Dieu tournent autour de l’amour : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain. Quand on aime Dieu, on aimera forcément le prochain. L’apôtre Jean l’a dit. Il a dit que l’on ne peut pas prétendre aimer Dieu qu’on ne voit pas ; alors qu’on déteste le prochain que l’on voit. Il a dit que cela est un mensonge.

C’est en fait le prochain que l’on voit que l’on doit aimer, pour démontrer que l’on aime Dieu. Dieu étant invisible, on doit manifester son amour envers le prochain que l’on voit. Il est donc à conclure que, quand on a l’amour de Dieu en soi, on ne peut pas commettre de péché du tout, dans la mesure où le péché se commet contre Dieu ou contre le prochain. Et quand on a décidé d’avoir l’amour de Dieu en soi, on ne peut pas faire du mal à son prochain. On ne pourra pas jalouser son prochain ; on ne pourra pas le haïr, ni prendre sa femme ou tout autre chose lui appartenant. On ne pourra pas lui faire du mal tout court. Voyez-vous donc que tout tourne autour du prochain ? Que Dieu vous aide, et que vos yeux s’ouvrent !

Lorsqu’on prétend être l’enfant de Dieu et que l’on se retrouve à couteau-tiré avec tout le monde, cela veut dire que l’on n’aime pas les gens, on n’aime pas ses frères et sœurs en Christ. Cela signifie que l’on n’a pas de compassion pour les païens, et que l’on ne veut pas leur salut. À quoi sert-on finalement ; à quoi sert-on ? En fait, on comprend que ce genre d’enfant de Dieu ne peut pas faire entrer les gens dans la bergerie et même, ceux qui sont dans la bergerie, il ne peut pas les y maintenir à cause de son mauvais comportement. Cela est mauvais, c’est mauvais. Il faut changer, il faut changer. Il n’est pas bon que les gens soient toujours en train de se plaindre de votre mauvais comportement. Vous devenez une occasion de chute et une pierre d’achoppement pour les autres. Cela n’est pas bien. Vous devez tout faire pour changer ; vous devez tout faire pour changer. Vous devez tout faire pour avoir l’amour de Dieu en vous.

C’est le lieu pour moi d’attirer l’attention des uns et des autres sur la manière de reprocher leurs frères. Sans être indulgents, vous devez reprendre vos frères en cas de besoin. Vous devez les corriger en cas de besoin, mais, cela ne doit pas se faire dans la haine ; cela ne doit pas revêtir le caractère d’une vengeance. Cela doit se faire dans l’amour. Les reproches, les reprises et les corrections doivent se faire dans l’amour. Même si vous avez raison de corriger votre frère, vous êtes tenus de le faire dans l’amour. Par contre, je dois dire à ceux qui pensent qu’il ne faut pas blesser les gens, ou qu’il faille les caresser dans le sens du poil, vous faites mal. Vous êtes des indulgents. Ils ont par ailleurs eux-mêmes des défauts qu’ils veulent couvrir. C’est pourquoi, ils ne peuvent pas reprocher celui qui a mal fait, sachant qu’eux-mêmes, font comme celui-là. Les indulgents sont des gens qui sont généralement fautifs dans les domaines où ils ont vu les autres en défaillance.

Ils sont eux-mêmes défaillants dans lesdits domaines. C’est la raison pour laquelle ils préfèrent l’indulgence dans ces domaines-là. Aussi voient-ils la bêtise et font comme s’ils ne l’avaient pas vue. Ils ne peuvent pas parler, parce qu’ils se reconnaissent eux-mêmes dans les mêmes bêtises. Ils en ont la tendance ou alors ils pratiquent ce que l’autre ou les autres font. Il convient à ce sujet de vous rappeler que, même l’intention est déjà une faute. Quand vous avez l’intention de commettre une faute, vous êtes déjà coupables. Je prendrais en exemple le cas de ma fille Marie-Bernard KABIEBWE, qui a été interpellée l’autre jour. Celle-ci est en train d’envier sa grande-sœur païenne. Ma fille, j’ai constaté l’autre jour lorsqu’on t’interpellait que, tu n’étais pas touchée par le reproche qui t’était fait. Au lieu d’avoir le repentir, tu souriais et montrais les dents. Cela veut dire que tu as l’intention de vivre comme elle, tu as l’intention de vivre la vie mondaine, puisque tu l’envies. Cela est déjà un péché en soi. Tu ne peux donc pas lui faire de reproche étant donné que tu envies la vie mondaine qu’elle mène ; une vie qui n’est pas admise pour les chrétiens !

Dans une telle attitude ou un tel état d’esprit, tu ne peux pas prier pour ta grande-sœur afin qu’elle se repente. Tu ne peux pas prier pour elle ; et tu ne peux non plus la reprocher par rapport à son mauvais comportement. Tu ne peux pas prier pour qu’elle change, parce que toi-même tu envies sa manière de vivre. Voilà par exemple ce qui peut annuler les prières que les uns et les autres peuvent adresser à Dieu. Si vous avez tendance à faire ce que les non-croyants font, vous ne pouvez pas prier pour leur salut. Vous ne pouvez pas dire « Seigneur sauve, Seigneur sauve, Seigneur délivre ! ». Si vous le faites, c’est en vain.

Vous ne pouvez pas prier pour le salut des mondains, alors que vous enviez vous-mêmes la vie mondaine, et que vous enviez leurs choses. C’est quelle prière que vous pouvez élever à Dieu de la sorte ? Ce sont des abominations que vous adressez ainsi à Dieu. Vous devez en fait détester avec la dernière énergie les bêtises que les païens commettent ; et vous devez avoir de la compassion qui vous amène à prier Dieu pour que ceux-ci changent et se transforment. C’est dans cet esprit que votre prière peut monter à Dieu. Si par contre, je le redis, vous les enviez et enviez leurs choses, prétendre prier pour eux revient à perdre son temps. Vous perdez votre temps. Comprenez-vous cela ? Vous perdez votre temps. Je prie que le Seigneur vous aide à comprendre aujourd’hui.

En lisant d’ailleurs les versets 18 à 21, nous comprenons comment Jésus nous interdit d’aimer le monde. Voici ce qui y est écrit :

« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.  Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé. »

Les amis, n’essayez pas de vouloir plaire au monde, n’asseyez pas de vouloir plaire au monde. Aimez votre prochain et ayez la compassion pour le païen ! N’enviez donc pas le païen et prétendre que vous prierez pour son salut ! Ne faites pas cela ! Seigneur donne-leur de comprendre et de changer, au nom de Jésus-Christ !

Je m’en vais essayer de conclure mon propos de ce jour, en vous invitant d’aller avec moi dans le livre de Hébreux, au chapitre 12. Et commençons la lecture au verset 2. Nous irons jusqu’au verset 11. Rappelez-vous que nous sommes à la suite de ce que nous avons appris jeudi dernier, à savoir que nous devons marcher comme Jésus lui-même a marché. Nous lisons :

« Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils.

Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. »

Dans ce texte, il est question de l’indulgence. L’amour véritable ne connaît pas de l’indulgence, ni de favoritisme. C’est pourquoi Dieu nous dit que, Dieu ne fait acception de personne. Dieu ne fait donc pas de favoritisme ; et comme il est amour, l’amour véritable ne connaît pas de favoritisme. L’amour véritable ne couvre pas les fautes ; l’amour véritable corrige avec amour. Que le Seigneur vous aide à avoir sa qualité d’amour !

Et cette qualité d’amour, comme nous l’avons vu, se reçoit par la parole et sa mise en pratique. C’est lorsque nous demeurons dans la parole de Dieu, que la nature de Dieu se développe en nous. Priez donc Dieu ce matin, pour lui demander de vous donner sa nature pour ceux qui ne l’ont pas encore ; ou de renouveler sa nature en vous, si vous l’aviez déjà eue !

Mettez-vous debout et priez !

Amen !

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[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE (PART 3/4) : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LES FIDÈLES INTERPELLÉS PAR LES ESPRITS SUIVANTS : « L’INSTINCT DE SURVIE », « LA ZONE DE CONFORT, DE CONFLIT ET LE SUPERFLU », « LES CHAÎNES MALÉFIQUES », « LES RANCŒURS, LE MANQUE DE PARDON », « L’INSENSIBILITÉ », « L’INTÉRÊT PERSONNEL », « L’AVEUGLEMENT ET L’IGNORANCE », « L’HYPOCRISIE »[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

À la suite du message prêché par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, lequel invitait à l’amour de Dieu et du prochain, le Saint-Esprit a exposé les démons ci-dessus, afin de parfaire la délivrance des fidèles.

Les démons répondant au nom de « Chaînes maléfiques » ont affirmé qu’ils ligotent toutes les personnes caractérisées par le manque d’amour, le manque de pardon. Il a été rappelé qu’aimer veut dire patienter et supporter les autres, d’après les recommandations des versets ci-dessous :

** « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. » (Éphésiens 4 : 32)

** « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » (Éphésiens 5 : 1-2)

Puisqu’il faut aimer et pardonner, le chrétien ne doit pas garder rancune à quiconque : membres de famille, collègues, etc. Le chrétien ne doit pas attacher ou honnir les gens dans son cœur, sous prétexte que ceux-ci ne l’ont pas secouru, aidé ou soutenu pendant les moments difficiles, la famine, les épreuves de l’enfance, la maladie, etc.

Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a ainsi invité chacun de nous à lire et mettre en pratique les versets bibliques ci-dessus, chaque jour.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE (PART 2/4) : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LES FIDÈLES INTERPELLÉS PAR LES ESPRITS SUIVANTS : « L’INSTINCT DE SURVIE », « LA ZONE DE CONFORT, DE CONFLIT ET LE SUPERFLU », « LES CHAÎNES MALÉFIQUES », « LES RANCŒURS, LE MANQUE DE PARDON », « L’INSENSIBILITÉ », « L’INTÉRÊT PERSONNEL », « L’AVEUGLEMENT ET L’IGNORANCE », « L’HYPOCRISIE » [:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

 Les esprits impurs ci-dessus ont été saisis par l’Éternel Dieu, afin de d’interpeller les fidèles quant-à l’amour envers Dieu et le prochain.

L’esprit appelé « Zone de confort, de conflit et le superflu » a rappelé que tant qu’on prétend aimer/servir Dieu et le prochain, tant qu’on prétend se sacrifier pour eux sans toutefois que le sacrifice en question nous fasse éprouver de la douleur et de la souffrance, il faut savoir qu’on rien fait du tout, car on a juste donné le superflu. Le superflu en question peut renvoyer à l’argent, au temps, aux efforts, aux énergies, etc.

Quand Jésus-Christ devait par exemple mourir à la croix par amour et pour nous sauver, le sacrifice et la douleur étaient si intenses qu’il a dû crier que Dieu éloignât de lui la coupe, si cela fût possible. Lorsque le chrétien ne veut pas se sacrifier pour Dieu et pour les autres, lorsqu’il cherche à conserver sa vie, il se laisse habiter et animer par le démon appelé « Instinct de survie ». En pareil cas, il ne peut être utile ni pour lui-même ni pour les autres, car il se perd et tue des âmes autour de lui, à cause de son attitude égoïste.

L’esprit appelé « La Zone de confort, de Conflit et le Superflu » a pris des exemples pratiques. Quand on doit par exemple mettre ses genoux au sol pour prier pour le salut des perdus, et qu’on ne le fait pas parce qu’on préfère privilégier sa zone de confort, on contribue à perdre les âmes en question. En fonction des personnes et des cas, quitter la zone de confort exige par exemple qu’on sacrifie des heures supplémentaires ses nuits de sommeil pour intercéder, cela exige qu’on coupe les ponts avec telle ou telle relation, etc. Quitter la zone de confort exige simplement qu’on consente des sacrifices, car sans sacrifices, il ne peut y avoir de réveil spirituel. Il faut par exemple qu’il y ait des martyrs comme Etienne, et on doit fermement s’y préparer au Tabernacle de la Liberté.

Il faut aussi des sacrifices même en termes d’offrande, comme on le voit à travers l’histoire de la pauvre veuve dont parlent les évangiles, qui avait sacrifié et donné à Dieu le peu qu’elle avait pour vivre, tandis d’autres donnaient de grosses sommes, mais des sommes qui n’étaient que du superflu, et ne leur coûtaient rien. Quitter sa zone de confort, c’est être prêt, c’est obéir à Dieu, c’est secourir, aider et supporter le prochain, quand bien même cela ne nous arrangerait pas ; c’est servir et servir à nouveau, d’un cœur bien disposé, sans jamais dire qu’on a déjà assez fait, ou qu’on a déjà fait la part qui nous revient.

Amen.[:]