[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : IL FAUT SE DÉCONNECTER DES MAUVAISES SEMENCES ANCESTRALES, OBSTACLES ET FREINS À LA FOI DU CHRÉTIEN[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 06 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

Pendant le service de ce jour, et à la suite du message prêché par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, l’Éternel Dieu a saisi des démons répondant au nom de « Mauvaises semences ». Parlant dans le corps d’un jeune homme, ces démons ont expliqué qu’ils incarnent les mauvaises semences ancestrales, lesquelles sont pérennisées par la société, par exemple à travers les études, et empêchent les hommes de prendre conscience de leur état de pauvreté et de misère devant Dieu, duquel ils ont besoin du salut.

À cause de ces mauvaises semences, plusieurs sont aveuglés, bornés ou concentrés sur la réussite terrestre, et ne voient pas la nécessité et l’urgence de dépendre entièrement de Dieu. Plusieurs préfèrent par exemple dépendre et tout miser sur l’école. Même les parents encouragent leurs enfants dans un tel aveuglement, en leur faisant comprendre que c’est l’école qui leur donnera la vie, la vie meilleure, or c’est en Christ qu’il y a la vie. Ainsi, à cause des mauvaises semences ancestrales nourries et entretenues par la société, quand bien même les gens viennent vers Dieu et prétendent croire en lui par son Fils Jésus-Christ, ce n’est que dans le sens d’avoir un coup de pouce en faveur des programmations qu’ils se sont déjà personnellement établies, et des objectifs qu’ils se sont fixés pour la terre en termes de santé, de guérison, de réussite scolaire, académique, socioprofessionnelle, financière, etc.

Quand les gens font donc face au message de l’évangile, qui leur demande de tout abandonner pour suivre Dieu, ils le trouvent difficile, inconcevable, vu que la société leur a appris le contraire. Suite à toutes ces clarifications, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité les démons incarnant les mauvaises semences ancestrales. Ceux-ci pleurent déjà leur sort en enfer, et il revient à chacun de décider de dépendre entièrement de Dieu, et de le suivre sans condition, sans intérêt et dans l’obéissance.

Amen.[:]

[:fr]PRÉDICATION : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (VENDREDI 04 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : ÉPHÉSIENS 2 : 10 ; PSAUMES 25 : 16-18 ; MATTHIEU 5 : 3 ; PSAUMES 12 : 5 ; EXODE 3 : 12 ; PSAUMES 9 : 18 ; PSAUMES 10 : 3-5, 8-14 ; Luc 12 : 33

Alléluia !

Merci Jésus !

Prenez vos Bibles et allez avec moi aujourd’hui dans Éphésiens au chapitre 2, verset 10 !

Nous avons lu ce passage hier et on y revient parce que c’est la continuité. Nous commençons donc avec les derniers passages lus hier, avant de lire de nouveaux.

Nous lisons au nom de Jésus : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés de nouveau en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. »

Notre sous-thème pour le présent séminaire est de s’occuper des pauvres, c’est-à-dire la manifestation de l’amour. C’est le sous-thème de ce thème général qui est ‘‘la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie’’. Le Seigneur veut que nous nous occupions des pauvres après notre délivrance et notre salut. Mais alors de quels pauvres s’agit-il ? Hier nous avons pris le cas d’un pauvre particulier, celui du roi David. Il faisait partie des pauvres dont nous parlons. Cela est très étonnant que le roi David soit compté parmi les pauvres ! Nous l’avons vu dans le psaume 25 que je vous invite à relire avec moi.

Voici ce que dit le roi David dans ce psaume, du verset 16 au verset 18 : « Regarde-moi et aie pitié de moi, Car je suis abandonné et malheureux. Les angoisses de mon cœur augmentent ; Tire-moi de ma détresse. Vois ma misère et ma peine, Et pardonne tous mes péchés. » Selon ces propos du roi David, celui-ci se considère comme quelqu’un de misérable, de malheureux ; il se passe pour quelqu’un qui est en détresse. Il finit son propos en demandant pardon pour tous ses péchés. David se reconnaissait comme un pécheur. Je peux donc logiquement conclure que, le pécheur est misérable et malheureux. Tout pécheur authentique est misérable et malheureux. Je ne parle pas des pécheurs missionnaires que sont les sorciers et les anges déchus. Ils sont des esprits qui sont entrés dans des corps humains pour l’accomplissement de la mission du mal sur la terre. Lorsqu’ils font donc le mal, nous ne pouvons pas les considérer comme des pécheurs misérables. C’est bien pour cette raison que je les considère comme des pécheurs missionnaires.

Ceux-ci sont différents des pécheurs qui sont simples, des pauvres en esprit comme Jésus les a qualifiés dans Matthieu 5, verset 3. Ce sont donc ces derniers qui se reconnaissent comme pécheurs et sont donc des misérables. Jésus avait dit cela dans les premières paroles de son enseignement ! Je dirais même que c’est le plus important de l’enseignement que Jésus-Christ a donné, parce que, la chrétienté est résumée dans les chapitres 5, 6 et 7 de l’évangile de Matthieu que je vous avais déjà demandés de lire assez souvent. Ces trois chapitres sont en fait le résumé et les fondements du christianisme. Si quelqu’un dit qu’il croit en Jésus, il doit comprendre que son comportement doit être conforme à ce qui est écrit dans ces chapitres. Ce qu’il doit comprendre du christianisme et de la foi est contenu dans les trois chapitres. Jésus y a été très clair.

Dans ses premières paroles contenues dans le chapitre 5 de Matthieu, il a déclaré au verset 3 : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Il a défini le pauvre comme celui qui est simple, celui qui n’est pas sectaire, qui n’a pas le démon de sorcellerie en lui. C’est celui-là qu’il désigne par « pauvre en esprit ». Et il dit que celui-là est heureux. Si donc vous savez que vous n’êtes pas de cette classe de personnes qui sont sorcières, anges déchus ou sectaires, vous devez déjà vous estimer heureux, parce que le royaume des cieux est à vous. Il vous suffit d’ouvrir votre cœur à l’évangile pour être régénérer en Jésus-Christ pour le but précis d’accomplir de bonnes œuvres sur la terre. Il s’agit pour le simple en esprit qui a été régénéré en Jésus-Christ de faire le bien sur la terre, en encadrant les autres pauvres sur la terre au cours de son existence.

Je vous ai dit hier que le pauvre occupe une place de choix dans le cœur de Dieu. Lisons l’engagement que ce dernier a pris pour le pauvre dans le livre des psaumes, au chapitre 12, verset 5 ! Vous savez bien que Dieu est notre modèle à suivre. Ce qu’il a fait ou ce qu’il fait, est ce que nous devons aussi faire. C’est ce qu’il attend que nous fassions. Et nous sommes aussi capables de le faire parce qu’il nous a recréés à son image en Jésus-Christ. Il nous a faits à son image et nous demande d’être ses imitateurs. Voici ce qu’il dit au verset 5 du psaume 12 : « Parce que les malheureux sont opprimés et que les pauvres gémissent, Maintenant, dit l’Éternel, je me lève, J’apporte le salut à ceux contre qui l’on souffle. » Voilà l’engagement pris par Dieu que je m’oblige à relire ! Dieu s’engage formellement à sauver le pauvre ou le malheureux. C’est à ce même engagement que Dieu appelle tous ceux qui sont ses enfants. Ils doivent avoir l’engament de sauver le pauvre.

Il reconnaît et confirme que le pauvre est victime de l’action des méchants, et pense que son intervention en sa faveur est indispensable. Nous avons vu un exemple dernièrement, l’exemple de l’agressé que les religieux et les prêtres n’avaient pas cru devoir assister alors qu’il était abandonné sur la voie publique. Il avait fallu que le samaritain, pourtant considéré comme quelqu’un qui n’avait rien à avoir avec la religion des juifs, arrivât sur le lieu de l’agression, pour récupérer cet agressé et prendre soin de lui. C’est le samaritain qui avait eu le cœur et la compassion de Dieu pour venir au secours de celui qui avait été agressé. Voilà le travail que le chrétien est appelé à faire ! Il doit venir au secours des agressés, au secours des opprimés, des malheureux ou des pauvres. C’est le travail que nous avons à faire, et c’est pourquoi nous avons été recréés en Jésus. C’était pour pratiquer de telles bonnes œuvres.

Je veux que vous compreniez une seule chose, même si vous oubliez tout ce que je vais enseigner aujourd’hui. Si vous êtes réellement nés de nouveau, vous l’êtes devenus parce que vous devriez vous occuper des pauvres ou des malheureux. Vous devez vous occuper des agressés, des opprimés et de ceux qui sont victimes des violences. Il est d’ailleurs à observer que plus généralement on se convertit parce qu’on a été victime de la violence des méchants d’une manière ou d’une autre. C’est généralement les violences et des abus subis des méchants qui nous poussent à chercher Dieu. En prenant mon cas par exemple, je me suis converti très jeune, mais j’avais aussi été opprimé très tôt. J’avais eu de mauvais enseignants très tôt. Ces brigands m’avaient embrigadé très tôt, de telle sorte que si je ne me convertissais pas tôt, je ne serais peut-être plus en vie. Je ne m’étais pas converti parce que j’étais malade ou que j’étais possédé ou alors que je cherchais du travail ou voulais les enfants par exemple. J’avais été très opprimé et tabassé par les méchants.

Souvenez-vous que dans les délivrances prophétiques en 2013-2014, il avait été révélé que ma tante qui m’élevait était celle qui avait tué ma mère. J’avais perdu ma mère très tôt. Comme c’est elle qui s’occupait de ses enfants, papa étant un irresponsable, nous étions abandonnés à nous-mêmes. Moi qui étais encore tout petit, étais exposé à la délinquance. C’est ainsi que très rapidement les « mauvais maîtres » m’ont récupéré et m’ont introduit dans la vie de débauche. J’étais encore très jeune lorsque j’avais été initié à la drogue et aux alcools. C’était très tôt. Franchement ! C’est pourquoi, je soutiens que, lorsqu’on cherche Dieu dehors, c’est parce qu’on a été agressé et abusé de toutes les manières par les méchants. C’est alors qu’on est récupéré par un bon samaritain qui prend soin de soi et l’encadre. C’est cela qui m’était arrivé, à moi qui vous parle. Et c’est pourquoi, lorsque je me suis converti, l’idée ne pouvait pas me venir de regarder derrière pour rentrer en arrière, étant donné que je savais d’où je sortais. Je savais que la mort pouvait me prendre n’importe quand, à cause de la mauvaise vie que j’avais commencé très jeune.

Ceux qui rétrogradent après avoir cru parce qu’ils auraient été frustrés par des tiers, ou qu’ils auraient été abusés par des tiers qui auront été une pierre d’achoppement pour eux, doivent se demander s’ils ont cru pour ces tiers dont ils parlent. Votre foi ne doit pas dépendre des autres. Si réellement vous savez que vous avez échappé à la mort et que vous avez retrouvé la vie, vous ne devriez pas être en train de regarder à droite et à gauche pour prétexter avoir été choqué par des tiers chrétiens. ? Non ! Cela signifierait que vous n’avez pas cru en vérité et que vous ne savez pas ce que vous faites. Si je prends encore l’exemple de l’agressé qui a été secouru par le samaritain, je crois qu’à la fin, à sa sortie de l’autel, il avait compris qu’il sortait de loin, qu’il ne devait plus blaguer, et surtout qu’il lui revenait de faire aux autres comme il lui avait été fait, à savoir, sauver les vies en danger, comme la sienne propre avait été sauvée par un inconnu. Je suis convaincu que c’est la résolution qu’il avait prise au sortir de son inconscience après les soins à l’hôpital.

À découvrir qu’il avait été agressé et pris en charge par un inconnu qui l’avait porté, l’amené à l’hôpital et payé les factures des soins, cet homme ne pouvait que prendre la résolution de faire aux autres ce qu’un inconnu avait fait pour lui. C’es la même chose qui se passe avec le salut réel. Celui qui est réellement sauvé sait qu’il sort de très loin, et il prend la résolution de sauver les autres comme on l’a sauvé. C’est ce qui est arrivé avec moi-même qui vous parle. Je préfère prendre l’exemple sur moi-même, parce que, je ne fais pas la religion, j’ai réellement cru en Jésus. Je sais donc d’où je sors, et sais que si je ne me convertissais pas en ce temps-là, la mort physique était devant moi. Si je ne me convertissais pas, il y a longtemps que je serais en enfer, tout simplement parce que j’avais été initié dans de mauvaises pratiques à mon jeune âge. Conscient que j’étais ainsi sauvé, j’avais aussitôt entrepris de témoigner et d’évangéliser au sortir du monastère où je m’étais converti. Je n’avais pas attendu, j’avais commencé directement à témoigner de mon changement de vie.

Il me souvient même qu’en sortant du monastère à la suite de ma conversion, j’étais allé chez une connaissance à la Briqueterie qui vivait dans l’impudicité, à l’effet de lui témoigner ce qui m’était arrivé et l’inviter à suivre mes pas. Comme toujours, je l’avais encore trouvé dans l’impudicité. J’avais les larmes aux yeux en lui parlant. Voyez-vous, lorsque j’avais cru, je croyais que mes amis et mes proches qui connaissaient ma sale vie, allaient directement se convertir en entendant mon témoignage. Je croyais qu’ils allaient directement se convertir ! Je me trompais fort bien. Car, lorsque je leur parlais de mon expérience, ils se moquaient plutôt de moi. J’étais convaincu que, étant un « leader pour le mal » qu’ils connaissaient malgré mon jeune âge, ils allaient plutôt apprécier le changement de vie que je venais d’embrasser et me suivre. Je croyais qu’ils allaient être étonnés de ma transformation et suivre ma voie, étant donné que j’étais le pire du groupe et le leader du mal. C’était une erreur et ça n’avait pas été le cas ! Mais malgré cette déception, la résolution que j’avais prise de sauver les perdus, n’a jamais quitté mon esprit jusqu’à l’heure actuelle.

C’est comme cela que le Seigneur veut que son enfant vive. Vous chrétiens, vous devez comprendre que vous devez vivre pour sauver les autres ; vous devez suivre les traces de votre créateur, de votre Dieu qui dit ce qui est écrit au verset 5 du psaume 12. Vous devez apporter le salut à ceux contre qui l’on souffle, à savoir les malheureux, les pauvres, opprimés. Comme nous l’avons vu hier, ce n’est pas la pauvreté matérielle qu’il convient de considérer ; c’est la pauvreté spirituelle qu’il convient de soigner. C’est bien ce que nous voyons par l’exemple du roi David. On voit en lui un roi pauvre, malheureux, nécessiteux, en détresse, etc. ! Il avait compris qu’il était un simple et qu’il avait besoin du secours de Dieu. Le chrétien est quelqu’un qui a besoin du secours de Dieu en permanence.

Quand on devient chrétien et on n’évolue pas dans sa foi ou on rétrograde, c’est le plus souvent parce qu’après la conversion, d’aucuns entrent dans d’autres doctrines qui ne sont pas exactement l’enseignement de Jésus-Christ. On leur enseigne par exemple que, comme ils sont devenus chrétiens, ils sont devenus la tête et non la queue ; ils sont en haut et non en bas. On leur cite mal les écritures ! Et lorsqu’ils n’expérimentent pas le changement matériel attendu, ils se découragent et s’arrêtent ou abandonnent.

On leur dit que, comme ils sont devenus les enfants du Roi des rois, la pauvreté et le besoin ne sont plus leur partage, tout comme la maladie n’est plus leur partage. C’est ainsi que l’on bourre la tête de beaucoup qui rétrogradent et sortent ainsi des voies de Dieu à cause des faux enseignements. Or, ce n’est pas pour ces choses-là que Dieu nous a sauvés. Il nous a sauvés pour que nous puissions sauver les autres ; il nous a délivrés pour que nous puissions délivrer les autres. Pour parler comme les autres, Dieu a changé notre histoire pour que nous aussi nous puissions changer l’histoire des autres. De quelle manière notre histoire a-t-elle changé ? C’est lorsque nous étions sur le point de mourir pour perdre notre âme, c’est en ce temps-là que nous avons entendu la bonne nouvelle du salut à laquelle nous avons répondu. Si ce salut a été effectif, je vous assure que vous ne ferez rien d’autre que de chercher à sauver les autres qui sont comme vous étiez auparavant.

Je vous dis que cette démarche est tout à fait naturelle. Elle se déroule comme nous avons lu dans Romains 5 où il est dit que, Dieu répand son amour dans notre cœur par le Saint-Esprit à la conversion. C’est dès lors que vous avez la compassion des païens et l’amour pour les frères en Christ. Cela se passe tout naturellement. Si vous voyez donc quelqu’un qui dit qu’il a cru et qui ne s’occupe pas des pauvres et des opprimés, comprenez que celui-là, soit il a rétrogradé, soit il n’a jamais cru. Il est bon que nous visitions un autre passage biblique à cet effet.

Allons dans le livre d’Exode au chapitre 3, pour lire ce que Dieu y dit à Moïse quand il annonçait la délivrance des enfants d’Israël de l’esclavage en Égypte. Lisons le verset 12 : « Dieu dit : Je serai avec toi ; et ceci sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. » D’après ce texte, Dieu avait prévu qu’après la délivrance du peuple, c’est le service à Dieu. Et c’est quoi le service de Dieu ? C’est s’occuper des pauvres. Vous verrez d’ailleurs que, tout au long de la vie de Jésus selon les évangiles, c’est ce qu’il a enseigné. Cela est un peu comme voilé pendant ses enseignements, mais c’est ce qu’il a enseigné.

On le voit d’ailleurs depuis ses premiers enseignements dans l’évangile de Matthieu 5, lorsqu’il dit « Heureux les pauvres en esprits, car le royaume des cieux est à eux. ». C’est par les pauvres en esprit, que Jésus-Christ avait commencé son enseignement, comme pour dire que ce sont eux que nous sommes appelés à rechercher et à gagner pour le salut, pour le ciel. Et si nous sommes pauvres en esprit, naturellement nous sommes poussés à rechercher ceux qui sont comme nous ou qui sont comme nous étions. Pour celui qui a le cœur de Dieu, cela se passe tout naturellement.

Je venais de vous dire à mon sujet que j’avais commencé à évangéliser aussitôt que je m’étais converti. Pouvez-vous vous imaginer que j’allais dans les marchés périodiques dans mon village et ceux des villages environnants pour évangéliser ? Je me rappelle encore qu’une fois, j’étais allé dans le village de l’une de mes tantes et, le jour du marché périodique, j’avais vu un paralytique à qui j’avais annoncé l’évangile et prié pour sa guérison. Je lui avais imposé les mains ! C’est ainsi que je faisais partout où j’allais. Je n’avais pas de retenue pour parler de Jésus et pour aider ceux qui étaient dans le besoin. Je le faisais en toute naïveté et tout naturellement.

Je me rappelle une fois ici à Yaoundé à la cité Verte, j’avais vu un enfant rentrant de l’école en pleurs, parce que la tête lui faisait très mal. Après l’avoir interrogé sur le motif de ses pleurs, je m’étais mis à prier pour lui et à lui imposer les mains en pleine route. Je le faisais tout naturellement. Et tous ceux que je connaissais et que je rencontrais, je leur témoignais de ma nouvelle vie. Je vous dis que j’étais très enthousiaste et zélé croyant que ceux qui me connaissaient avant, devaient facilement accepter mon Jésus. C’est comme cela que je faisais, tout naturellement ! Je vous dis que, lorsqu’on a été sauvé ou délivré de la maltraitance, on est enclin à sauver ceux qui en souffrent comme on en souffrait soi-même.

Je vous invite à lire encore dans les psaumes avec moi. Allons encore dans les psaumes ! Je ne vous enseigne pas la théorie à méditer et à réciter ; je vous enseigne la pratique de la chrétienté. Moi je me suis converti étant dans une église catholique, sans guide, sans encadreur et sans modèle à suivre ou à imiter. J’aurais pu me perdre. Vous autres qui vous convertissez au Tabernacle de la Liberté par exemple, vous avez beaucoup de grâce d’avoir quelqu’un qui vous encadre et que vous pouvez suivre. Moi je n’avais personne, et ce n’est qu’au fil des années que j’ai acquis de l’expérience. Je dois cependant dire à ceux qui se convertissent et qui entendent mon témoignage, de ne pas forcément m’imiter en faisant la même chose que moi.

Je ne vous demande pas d’aller prier pour les gens en route, même si moi je l’avais fait. J’avais simplement compris qu’il fallait aider ceux qui sont dans le besoin. C’est pourquoi aucun esprit familier ne pouvait pas avoir d’accès ni d’emprise sur moi, pour cette simple raison que je m’occupais des pauvres. Aujourd’hui, vous autres vous ne savez même pas en qui vous avez cru ; et ne savez non plus ce que vous avez à faire. Ce n’est donc pas parce que vous entendez le témoignage que je fais, que vous irez aussi vous engager à prier pour les gens. Non, cela ne marchera pas pour vous.

Rappelez-vous bien de ce qui s’était passé avec les sept fils de Scéva dans Actes 19 ! Ceux-ci, parce qu’ils avaient vu l’apôtre Paul chasser les démons au nom de Jésus, avaient aussi tenter de chasser les démons au même nom de Jésus. Vous savez ce qui leur était arrivé. Le démoniaque avait sauté sur eux, et avait commencé à les maltraiter. Je fais ce témoignage pour que les uns et les autres puissent expérimenter la réalité que, lorsqu’on a cru, le désir d’aller s’occuper des pauvres, coule en soi. Dans votre contexte, vous êtes encadrés dans un milieu au moment où vous croyez en Jésus, et vous devez donc vous occuper des pauvres selon l’encadrement qui vous est donné dans ce milieu. Le tout étant que chacun de vous connaisse la réelle nouvelle naissance. Chacun de vous doit connaître la nouvelle naissance où il est recréé en Jésus-Christ. Et étant ainsi recréé en Jésus, c’est pour faire les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance. Dieu avait déjà prévu que c’est comme cela que ça doit être, bien avant votre naissance et votre renaissance en Jésus.

Rentrons dans le livre des psaumes au chapitre 9 ! Nous y lisons ce qui suit au verset 18 : « Car le malheureux n’est point oublié à jamais, L’espérance des misérables ne périt pas à toujours. » à la suite de l’engagement que Dieu prend pour le malheureux ou le misérable, il précise dans ce verset biblique qu’il n’oublie pas le misérable, il n’oublie pas le malheureux dont il sait qu’il est victime des agressions, des méchancetés dans le monde. Voici de quelle manière il rappelle les méchancetés dont ils sont victimes dans le monde, dans le psaume 10, du verset 3 au verset 5, puis du verset 8 au verset 14 !

« Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux, Ils sont victimes des trames qu’il a conçues. Car le méchant se glorifie de sa convoitise, Et le ravisseur outrage, méprise l’Éternel. Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas ! Il n’y a point de Dieu ! -Voilà toutes ses pensées… Il se tient en embuscade près des villages, Il assassine l’innocent dans des lieux écartés ; Ses yeux épient le malheureux. Il est aux aguets dans sa retraite, comme le lion dans sa tanière, Il est aux aguets pour surprendre le malheureux ; Il le surprend et l’attire dans son filet. Il se courbe, il se baisse, Et les misérables tombent dans ses griffes. Il dit en son cœur : Dieu oublie ! Il cache sa face, il ne regarde jamais ! Lève-toi, Éternel ! ô Dieu, lève ta main ! N’oublie pas les malheureux ! Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cœur : Tu ne punis pas ? Tu regardes cependant, car tu vois la peine et la souffrance, Pour prendre en main leur cause ; C’est à toi que s’abandonne le malheureux, C’est toi qui viens en aide à l’orphelin. »

Après avoir esquissé une description des souffrances que les méchants infligent aux malheureux, Dieu dit qu’il n’oublie pas et n’abandonne pas le malheureux. Et il est à comprendre qu’il ne l’oublie pas et ne l’abandonne pas, parce qu’il compte sur vous, il compte sur nous. C’est au travers de nous autres que Dieu s’occupe des malheureux ou des pauvres. C’est au travers du vrai chrétien que ce travail doit se faire. C’est au travers de vous. Oh Dieu, donne à tes enfants de comprendre quelle est leur tâche ! Donne à ceux qui ne sont pas encore nés de nouveau, de pouvoir naître de nouveau et de pouvoir accomplir leur travail comme tu l’attends d’eux. S’il te plaît Seigneur agis, agis dans leur vie au nom puissant de Jésus !

En suivant le reportage qui a été fait sur Jean-Yves Le Drian, j’étais impressionné de savoir que celui a travaillé sous Charles de Gaulle. Ce monsieur est né en 1947. En faisant un petit calcul, étant donné que le Général de Gaulle a présidé la France autour des années 1960, ce qui signifie que celui-ci avait commencé ses activités maléfiques dans le gouvernement français à l’âge de 12 à 15 ans environ ! C’est effectivement autour des années 1960 que les pays de l’Afrique francophone ont accédé à ce qui a été appelé « l’indépendance ». Cet esprit qui s’appelle Jean-Yves Le Drian était déjà à son poste de travail tel qu’il lui avait été destiné par le monde des ténèbres. Contrairement aux humains, aux simples dont nous parlons ici, lorsque vous êtes recréés en Jésus, vous ne savez même pas à quoi vous êtes destinés. Beaucoup ne le savent pas !

Lorsque les gens naissent de nouveau, ce qui est primordial et qui est dans leur esprit, ce sont leurs projets immédiats. Ils savent seulement qu’ils doivent se marier, se construire, trouver du travail, fonder une famille, etc. Ils ne s’engagent pas dans le travail pour lequel ils ont été sauvés et délivrés. Ils n’ont en esprit que la recherche de leur bien-être et de leur intérêt personnel. Très peu comprennent qu’ils sont délivrés et sauvés pour faire le travail de Dieu qui est de s’occuper des pauvres ou des malheureux. Très peu comprennent ceci, très peu le comprennent ! Et pourtant je vous témoigne que j’avais commencé à m’occuper des pauvres aussitôt que je m’étais converti, sans bénéficier de l’encadrement d’un dirigeant. Je n’avais personne à mes côtés. Je ne suis pourtant pas un extra-terrestre. Je n’en suis pas un. Mais, j’avais pu comprendre lorsque je m’étais converti que, Dieu m’a sorti de très loin ; que Dieu m’avait sauvé et, à cause de cela, il me semblait normal et urgent que je me mette aussi au travail, pour sauver ceux qui sont comme je l’étais avant ma conversion.

Je savais que je me dirigeais en enfer si je ne me convertissais pas. Je devais donc travailler pour empêcher à ceux qui se dirigent aussi en enfer comme moi d’y aller, en leur prêchant l’évangile ou en leur apportant mon témoignage. J’insiste à dire que, lorsqu’on a expérimenté le salut, on ne peut pas rester tranquille sans rien faire pour que les autres soient aussi sauvés. C’est pourquoi, on doit offrir ou donner tout ce qu’on est, tout ce qu’on a pour le salut des pauvres. C’est ce que Jésus a enseigné tout au long des évangiles. Il l’enseignait autant à ses disciples, à ceux qui avaient déjà cru, et autant à ce qui n’avaient pas encore cru, parce qu’il s’adressait aux foules lorsqu’il enseignait. Il disait à tous qu’il ne faut pas s’accaparer des choses, qu’il ne faut pas se construire un royaume ou un paradis sur la terre ; et qu’il faut mettre à disposition tout ce dont on dispose pour que le pauvre soit sauvé. Voilà ce que Jésus-Christ a enseigné ! Je m’en vais vous lire quelques passages desdits enseignements.

Allons-y lire dans l’évangile de Luc au chapitre 12 ! Je vous ai faire lire ce passage dernièrement, mais je suis obligé d’y revenir. Lisons le verset 33 : « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. ». Jésus s’adressant à tous, leur disait de vendre tout ce qu’ils possèdent pour le donner en aumône. Qui reçoit l’aumône ? C’est bien le pauvre qui reçoit l’aumône. Par cet enseignement que Jésus avait donné depuis le commencement de son ministère, il démontre que l’investissement, le seul investissement que le chrétien a à faire, c’est pour le salut des pauvres. Lorsque vous devenez donc chrétiens, vous ne devez plus considérer que vos choses ou vos propriétés sont encore pour vous : les voitures, les maisons, les enfants, …, et même votre vie.

Jésus a tout dit en la matière. Nous aurons l’occasion de voir tout cela progressivement. Jésus avait tout dit. Je me demande bien comment vous autres croyez en Jésus ; je ne sais pas comment est votre engagement en Jésus. Même ceux d’entre vous qui se sont réellement engagés, s’arrêtent ou rentrent en arrière ! Pourquoi cela ? Oh mon Dieu ! Et pourtant Jésus avait bien dit que, quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est plus propre au royaume de Dieu (Luc 9 : 62). Mais malgré cela, il est observé que plusieurs, après avoir bien démarré, ce sont arrêtés pour regarder en arrière !

Et pour certains jeunes enfants, ils regrettent d’avoir vite cru en Jésus, ils regrettent ! D’autres accusent leurs parents de les avoir amenés si tôt à l’église où ils se retrouvent maintenant dans une espèce de prison. Voyez-vous cela ? Oh mon Dieu, ils ne savent pas ce qu’ils disent ; ils ne savent pas ce que tu as décidé pour eux ; ils ne savent pas ce que tu as prévu pour eux ! Et pourtant ceux du diable s’engagent très tôt dans l’activité pour laquelle le diable les a envoyés sur la terre. Le cas de Jean-Yves Le Drian que nous venons d’évoquer est un vivant exemple. Très jeune, ce monsieur exerçait déjà ses fonctions maléfiques en France. Or, si les anges déchus ont la nature du diable, vous aussi vous avez reçu la nature de Dieu lors de votre recréation en Jésus. Vous devez donc aussi faire comme Dieu le demande, comme il le veut. Vous devez aussi le faire très tôt et très vite.

Nous voyons le cas de l’apôtre Paul dans les Actes des apôtres. Aussitôt que celui-ci avait cru, aussitôt avait-il aussi commencé à prêcher ou à enseigner. Il avait commencé très rapidement à s’occuper des pauvres. Il n’avait pas attendu. Comprenez-vous cela ? Il y a beaucoup parmi vous qui se disent chrétiens alors que personne dans leur entourage ne sait qu’ils sont chrétiens, personne ne sait qu’ils persévèrent au Tabernacle de la Liberté. Et lorsqu’ils sont avec tout le monde, ils font comme tout le monde ; ils se comportent comme tout le monde, malgré qu’ils prétendent être chrétiens. Non, le chrétien doit rapidement faire la démarcation. Tout doit se passer rapidement ! Oh Dieu, aide ces gens à comprendre ! Aide-les à comprendre au nom de Jésus ! Seigneur aide-les, aide-les !

Nous avons vu que Dieu a pris un engagement pour le pauvre. Étant des imitateurs de Dieu, ce dernier veut que nous prenions le même engagement envers le pauvre. Ne sommes-nous pas ses enfants ? Si oui, nous devons donc aussi être ses imitateurs. Nous devons faire comme il fait, ou comme il avait fait. C’est bien pour cela qu’il nous a sauvés et c’est pour cela qu’il nous a appelés. C’est ce qui est écrit dans éphésiens 5 au verset 1. Il y est dit ce qui suit : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. ». Le chrétien véritable est appelé à se livrer pour sauver le pauvre, à n’importe quel prix. Le faux évangile que vous avez reçu dehors, et dans lequel vous fonctionnez actuellement, un évangile basé sur votre bien-être et votre intérêt personnel, n’est pas l’évangile enseigné par Jésus-Christ. Celui-ci est donc contraire à ce que Dieu attend de vous.

Dieu vous a créés afin que vous pratiquiez de bonnes œuvres comme lui-même. De même qu’il prend soin des pauvres en esprit, c’est de même qu’il veut que vous preniez aussi soins des pauvres en esprit. Vous devez tout faire pour sauver ceux-là qui sont malmenés par le péché et par les démons. Il convient de vous dire à ce niveau que, aussitôt que vous prenez un tel engagement, les esprits familiers n’ont plus aucun accès ni emprise sur vous. Ils n’auront plus de pouvoir sur vous. Imaginez-vous que j’ai passé plus de trente ans avec une sorcière patentée et redoutable dans la famille dont la mission était de m’éliminer et d’empêcher ainsi que les plans de Dieu s’accomplissent dans ma vie. Elle était là, mais elle n’avait pas pu réussir sa mission de m’éliminer. Elle avait tenté par la ruse de se convertir. Malgré une telle ruse, elle n’a pas réussi sa mission parce que mon engagement et ma conversion depuis le début ont été sans faille. J’étais seulement porté, non sur la recherche du bien-être terrestre, mais davantage à porter secours à ceux qui sont ou qui étaient dans la souffrance.

J’étais ainsi engagé depuis le début, depuis le début ! Si ce n’était pas le cas, j’allais naturellement être comme mes autres frères charnels, et cette sorcière allait avoir accès à moi. Si elle ne l’a pas pu, je vous le redis, c’est parce que j’avais été réellement sauvé. C’est bien pour cette raison que Dieu m’avait séparé de ces gens-là. C’est cela que je vous enseigne, pour vous faire savoir que, lorsque vous serez engagés à aider, à sauver le pauvre, les esprits familiers ne pourront trouver de passage pour vous atteindre. Dieu vous mettra à part pour faire le travail pour lequel vous avez été sauvés. Comprenez-vous cela ? Occupez-vous donc des pauvres. Ce doit être votre engagement. Occupez-vous des pauvres, des malheureux, des opprimés ; occupez-vous de ceux-là qui sont maltraités, occupez-vous d’eux !

Prenez cet engagement-là et, si vous-mêmes avez été un malheureux, un oppressé, un maltraité, votre action pour ceux-ci coulera naturellement. Que Dieu vous aide à comprendre et à vous engager, afin de faire comme il avait prévu que vous devriez faire ! Vous devez le faire très vite et très tôt, aussitôt que vous vous convertissez. Engagez-vous au nom de Jésus !

Levez-vous pour prendre cet engagement !

Amen !

 

 

 

 [:]

[:fr]PRÉDICATION : LE PAUVRE OU LE MALHEUREUX[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : PSAUMES 40 : 2, 18 ; DEUTÉRONOME : 14-20 ; 2 SAMUEL 12 : 7-8 ; MATTHIEU 19 : 16-22 ; MARC 10 : 17-24 ; APOCALYPSE 3 : 14-19

Alléluia !

Prenez votre Bible pour la lecture du texte de ce matin !

Vous connaissez déjà le sous-thème du présent séminaire. Il s’agit de s’occuper des pauvres ou des malheureux pour se dégager de l’emprise des esprits familiers. Nous cherchons depuis hier à définir qui est ou qui sont les pauvres dont il est question. C’est qui le pauvre, c’est qui le malheureux ? Nous avons vu l’exemple du roi David au chapitre 25 du livre des psaumes. Nous lirons aujourd’hui dans le même livre des psaumes, mais au chapitre 40. C’est toujours le roi David qui parle. C’est le roi David qui y parle, lui qui était le chef choriste, le chef des chantres à son époque. Et c’est lui qui a composé le chant que nous allons lire, tel que cela est indiqué au verset 1.

Nous lisons donc les versets 2 et 18 de ce psaume 40 :

« J’avais mis en l’Éternel mon espérance ; Et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris… Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas ! » 

Comprenez-vous les paroles du roi David, c’est à se demander qui est donc pauvre ? Ce n’est pas nécessairement celui qui n’a pas d’argent ; ce n’est pas nécessairement celui qui n’a pas les moyens, de vêtements, de nourriture ou de maison. Je dirais globalement que ce n’est pas nécessairement celui qui ne connaît pas le bonheur sur terre. Voici David qui ne manquait de rien, puisqu’il était un roi ; et le roi qui a le plus réussi en Israël avec Dieu. C’est un roi que j’ai souvent pris en référence lorsque j’interpelle les dirigeants de ce monde en général et africains en particulier. Sans faire cas des dirigeants occidentaux, j’interpelle les dirigeants africains pour qu’ils prennent le roi David comme référence. Il aimait et craignait Dieu, et il a dirigé son peuple dans l’intégrité et la crainte de Dieu.

Lisez-vous-mêmes ses propos ! Il ne s’était jamais considéré comme un grand ; David ne s’était jamais considéré comme un grand. Alors qu’il avait une garde, alors qu’il disposait d’une armée, celui-ci a chanté pour dire : « mon père et ma mère m’abandonnent ». Avait-il encore besoin de l’encadrement de ses parents ? Non ! Mais il le dit et finit en déclarant que : « l’Éternel me recueillera ». Cet homme avait démontré, qu’il était totalement abandonné à Dieu ; qu’il ne comptait pas sur sa garde, ni son armée ; qu’il ne comptait pas sur les hommes ; et qu’il ne comptait pas sur sa famille charnelle. David ne comptait sur personne sur la terre si ce n’est sur Dieu qui est au ciel. Voilà la condition du pauvre, du vrai pauvre que Jésus a qualifié de pauvre en esprit !

Qui est pauvre ? C’est celui qui est comme David, celui qui reconnaît que sans Dieu il n’est rien et il ne peut rien faire. Voilà le pauvre ! Il est celui qui reconnaît que sans Dieu il n’est rien, il est perdu. Le pauvre ce n’est pas celui-là qui n’a pas les habits, qui n’a pas de maison, ou qui n’a pas le bonheur. Ce n’est pas celui-là qui est pauvre. Le pauvre est celui qui reconnaît que sans Dieu il n’est rien. Pour vous qui êtes devant moi et vous qui m’écoutez, c’est le jour où vous reconnaîtrez que sans Dieu vous n’êtes rien, c’est ce jour-là que vous connaîtrez le salut. Et aussitôt que vous serez sauvés parce que vous aurez reconnu que sans lui vous n’êtes rien, votre cœur sera rempli d’amour et se portera vers les autres pauvres qui sont comme vous étiez.

Je vous assure que mon message de ce jour peux finir à ce niveau, si vous avez compris ce que je viens de dire et vous réagissez positivement. Si vous le faites, l’Esprit de Dieu descendra en même temps sur vous et vous remplira, et remplira votre cœur de l’amour de Dieu. Et en même temps, vous comprendrez que vous êtes appelés à vous occuper des autres pauvres qui sont comme vous étiez. C’est cela la chrétienté. Et cela n’est pas compliqué ; et ce n’est pas tout ce qui vous est raconté dehors dans des prétendues églises. On vous y raconte des histoires. Comment pouvez-vous, vous imaginer qu’un roi se prenne pour un pauvre ? Un roi qui a tout à sa disposition ! Je crois qu’il est bon que nous lisions dans le livre de Deutéronome dont je vous ai recommandé la lecture l’autre jour. Nous y lirons les critères de choix d’un roi et ses avantages. Dieu avait déjà tout dit à ce sujet. Et David était un roi qui remplissait bien les critères exigés. Celui-ci n’était pas arrivé à la royauté par un coup d’état, il avait été choisi par Dieu. Il bénéficiait donc de tous les avantages liés à sa fonction.

Mais malgré cela, il se voyait toujours comme un pauvre ! C’est parce qu’il savait que sans Dieu, il n’est rien et il ne valait rien. Il est bon, je crois, d’insister sur son exemple pour que vous puissiez comprendre, vous qui dites que vous avez cru, que vous n’avez besoin que de Dieu lui seul ; contrairement aux raisons de recherche de votre bien-être social qui vous ont conduit à l’église : les raisons de santé, les raisons économiques et autres sont les motifs qui vous ont conduit à l’église. Vous recherchez que votre condition soit améliorée ou changée. C’est pourquoi il vous est difficile de vous rattraper pour comprendre réellement le but du salut. C’est en fait parce que le démarrage n’a pas été bien fait.

Lisons dans Deutéronome 17, en commençant la lecture au verset 14 et en lisant jusqu’à la fin du chapitre, au verset 20 :

« Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, lorsque tu le posséderas, que tu y auras établi ta demeure, et que tu diras : Je veux mettre un roi sur moi, comme toutes les nations qui m’entourent, – tu mettras sur toi un roi que choisira l’Éternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. Mais qu’il n’ait pas un grand nombre de chevaux ; et qu’il ne ramène pas le peuple en Égypte pour avoir beaucoup de chevaux ; car l’Éternel vous a dit : Vous ne retournerez plus par ce chemin-là. Qu’il n’ait pas un grand nombre de femmes, afin que son cœur ne se détourne point ; et qu’il ne fasse pas de grands amas d’argent et d’or.

Quand il s’assiéra sur le trône de son royaume, il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, qu’il prendra auprès des sacrificateurs, les Lévites. Il devra l’avoir avec lui et y lire tous les jours de sa vie, afin qu’il apprenne à craindre l’Éternel, son Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi et toutes ces ordonnances ; afin que son cœur ne s’élève point au-dessus de ses frères, et qu’il ne se détourne de ces commandements ni à droite ni à gauche ; afin qu’il prolonge ses jours dans son royaume, lui et ses enfants, au milieu d’Israël. »

Nous voyons bien que c’est le principe que Dieu avait décrit dans ce texte que David avait gardé, malgré qu’il eût beaucoup de privilèges. Il avait le privilège d’avoir beaucoup de richesses, de femmes, et autres, mais il n’en faisait pas cas. Souvenez-vous que, lorsqu’il avait péché en couchant avec la femme de URIE, lorsque Dieu le blâmait, il avait fait savoir à NATHAN que, s’il avait voulu davantage de femmes, il les lui aurait données. Ce ne sont donc pas les richesses et autres privilèges qui manquaient à David. Je voudrais que nous lisions dans 2 Samuel au chapitre 12, les reproches que Dieu avait faits à David après son péché. Lisons les versets 7 et 8 : « Et Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ;

 je t’ai mis en possession de la maison de ton maître, j’ai placé dans ton sein les femmes de ton maître, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda. Et si cela eût été peu, j’y aurais encore ajouté. »

Ce texte nous apprend que Dieu avait tout donné à David, il lui avait tout donné. Il le lui signifie bien au verset 8 où il lui dit en de termes clairs qu’il lui avait tout donné, et qu’il n’avait pas besoin d’aller prendre la femme d’autrui. Mais malgré cela, nous remarquons que le comportement de David est demeuré conforme aux prescriptions que Dieu avait faites dans Deutéronome 17 que nous venions de lire. Son attitude ou son état d’esprit nous permet de confirmer qu’il était vraiment un homme selon le cœur de Dieu, qui se considérait toujours comme pauvre. Il savait qu’il n’avait besoin que de Dieu pour vivre.

David comme roi avait tout à sa disposition, mais écoutez encore ses paroles du verset 18 dans le psaume 40 que nous avons lu : « Moi, je suis pauvre et indigent ; Mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas ! » Écoutez comment celui à qui Dieu a donné toute une nation, la maison d’Israël et de Juda, dit qu’il est pauvre et indigent ! Écoutez cela ! Dieu avait tout mis à sa disposition, tout ; mais l’homme a continué à dire qu’il est pauvre et indigent. C’est parce qu’il avait compris que sans Dieu, il n’est rien. Il avait compris qu’il était pauvre. Voilà qui est pauvre ! Le pauvre est donc en définitive, celui qui dépend absolument de Dieu. Le pauvre dépend absolument de Dieu, qu’il ait les moyens ou pas. Il sait qu’il dépend absolument de Dieu. Il ne dépend pas de ses moyens (qu’il en ait ou pas), ni de sa classe sociale. Qu’il ait des richesses ou non, qu’il appartienne à une bonne classe sociale ou non, il ne se fruste et ne se complexe pas dans la société. Car, il sait qu’il dépend de Dieu.

Le pauvre est celui qui sait que sans Dieu, il n’est rien. Voilà le vrai pauvre ! Celui-ci sait qu’il a un compagnon, il sait que Dieu est son compagnon, parce que Dieu n’abandonne jamais le pauvre, ce genre de pauvre. En lisant les psaumes et autres écrits bibliques, lorsqu’on parle des pauvres, il ne s’agit pas des mendiants de la rue dont il est question. Il ne s’agit pas des indigents de la rue, les aveugles, les infirmes et autres. Nous savons aujourd’hui que plusieurs anges déchus ont pris ces carcasses humaines pour jouer le rôle qu’ils jouent dans les rues ou dans la société, tout court, le rôle maléfique de retirer les étoiles des simples en esprit au travers des aumônes, des dons divers que ces derniers leur offrent. Le vrai pauvre est celui qui dépend absolument de Dieu ; celui qui sait que sans Dieu, il n’est rien. Un tel pauvre ne manque pas de crier à Dieu. Le pauvre crie à Dieu.

Le pauvre est celui qui ne rejette pas et qui ne peut pas rejeter Dieu. Si vous voyez quelqu’un qui rejette Dieu, ou qui blasphème contre Dieu, comprenez qu’il est un ange déchu. Comprenez qu’il n’est pas un simple. Et ces gens-là sont nombreux dans la société. Si vous vous rapprochez de l’un d’eux, pour lui dire que Dieu l’aime, il vous rétorquera que, « si Dieu l’aimait, il n’aurait pas permis qu’il soit dans l’état physique où il se trouve ». Par contre, un vrai pauvre lui, sait qu’il a besoin de Dieu à tout moment et en tout ; il sait que sans Dieu, il n’est rien. Il sait qu’il doit crier à lui, c’est pourquoi, il ne peut pas injurier Dieu. Le pauvre n’injurie pas Dieu, même si nous pouvons imaginer qu’il peut avoir des questionnements dans son cœur lors des chocs qu’il peut recevoir dans le court de sa vie. Mais au final, il ne peut pas ouvrir sa bouche pour injurier Dieu, car il sait qu’il ne compte que sur lui. Il finira par appeler son Dieu à l’aide.

Les vrais humains savent que leur secours leur vient de Dieu. Le Psalmiste dit à ce sujet qu’il lève les yeux vers les montagnes d’où lui viendra le secours. Les montagnes dont il parle, ne sont pas le mont Cameroun, le mont Manengouba, mont Koupé, mont Kilimandjaro ou mont Everest. Non ! Montagnes dans ce contexte fait référence aux personnes les plus élevées dans la société. Lorsque le psalmiste parle d’élever les yeux vers les montagnes, cela suppose qu’il a regardé à gauche et à droite autour de lui, auprès des humains hauts placés, et il n’avait pas trouvé le secours qu’il recherchait auprès d’eux, malgré leur aisance matérielle ou financière, malgré leurs positions sociales. Et il a compris que le secours ne peut lui venir que de Dieu ou de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre. En disant que c’est de l’Éternel qui a fait le ciel et la terre, il voudrait dire que même ces gens qui sont élevés, sur qui l’on peut compter, ont un créateur qui est Dieu. Au lieu donc d’avoir les yeux fixés sur ceux-là qu’on croit élevés, il vaudrait mieux avoir les yeux sur celui-là qui les a créés. Le psalmiste dit que c’est sur Dieu qu’il faut fixer les regards. Comprenez-vous cela ?

Les yeux des chrétiens ne doivent donc pas être élevés sur les hommes considérés comme grands ou sur les institutions de ce monde (les montagnes de ce monde) ; ils doivent être élevés vers Dieu. En parlant des montagnes, il me vient à l’esprit ces histoires de dettes que les pays africains traînent.

Au Cameroun ce sont des dettes fictives. Si j’étais dirigeant de cette nation, je ne prendrais pas de dettes. Je ne prendrais pas de dettes, une manière de lever les yeux vers les institutions financières internationales. Je ne le ferais pas. Le Seigneur Dieu a dit à ses enfants qu’ils n’emprunteront pas aux autres, mais ce sont eux qui prêteront aux autres. C’est ce que Dieu a dit. Et comme je vous le disais pendant la prière, si nous nous tournons vers Dieu, celui-ci rendra notre nation forte et puissante. Je vous dis la pure vérité que, nous n’aurons pas besoin d’emprunter les fonds à gauche et à droite. Des emprunts qui sont du reste, fictifs. On n’en ferait plus. Ce sont les autres qui viendraient vers nous, ce sont eux qui se tourneront vers nous, parce que Dieu nous aura béni. Oh mon Dieu ! Permets aux camerounais de comprendre ; permets-leur de comprendre !

Comment vous considérez-vous ? Qui est pauvre ; c’est qui le pauvre ? Le pauvre c’est ce que nous voyons en David. C’est celui qui sait qu’il n’est rien sans Dieu ; c’est celui qui sait qu’il n’est rien sans Dieu. Il sait qu’il criera à lui ; il sait qu’il doit crier à lui. Il ne rejette donc pas Dieu ; il ne peut pas le rejeter ; ou mieux, il le rejetterait très difficilement. Même dans le cas extrême où quelqu’un peut prétendre fréquenter l’église parce qu’il recherche Dieu, même quand il peut participer à des programmes parce qu’il cherche Dieu, et qu’il réussisse à l’avoir, s’il s’en détourne ou s’il le rejette, ce serait simplement parce que celui-ci n’aura pas compris qu’il est pauvre. En rejetant Dieu, celui-ci se donnera des raisons. Il me revient à l’esprit le cas de ma fille Carole qui, par ses agissements, quand elle dit qu’elle lève les mains au ciel à Dieu, qu’elle s’abandonne à Dieu, c’est pour quelques temps seulement. Et aussitôt qu’elle tâte ses poches et constate qu’elles sont vides, elle perd le contrôle et ne peut plus faire confiance à Dieu. C’est alors qu’elle se met à la recherche de l’argent à tout prix ; c’est alors qu’elle se lance à la recherche de positionnement.

Nous comprenons donc que, ceux qui ont réellement touché Dieu et qui rentrent en arrière, sont ceux qui veulent s’enrichir. C’est pourquoi ils décident de se prendre eux-mêmes en charge. Ils oublient qu’ils sont faits pour dépendre de Dieu, et qu’ils dépendront de lui jusqu’à leur fin sur la terre. Ils cessent de se voir comme pauvres et décident de s’enrichir par leurs propres forces ; ils veulent s’occuper d’eux-mêmes par leurs moyens et par leurs forces. Or Dieu, même lorsque vous avez connu la pauvreté matérielle et financière, et que vous vous savez pauvres, lorsque Dieu décide de vous sauver sachant que vous avez déjà compris que vous êtes pauvres et que vous devez vous occuper des pauvres, il vous sauvera et vous bénira des biens matériels, afin que vous vous occupiez des pauvres. Non pas pour montrer dans votre entourage que votre Dieu n’est pas pauvre, mais pour vous occuper des pauvres et des malheureux. Il ne s’agit pas nécessairement de leur donner à manger et à boire, mais, il s’agit d’investir pour le salut de leurs âmes. C’est pour le salut des âmes que Dieu vous donne les moyens.

Aussi, même disposant déjà des moyens, vous ne vous considérerez pas comme riches, parce que vous savez à quoi vous avez été appelés. Nous avons appris hier que, le Seigneur nous a recréés pour de bonnes œuvres qu’il a préparées d’avance, afin que nous puissions les pratiquer. Le roi David avait bien compris et avait su garder dans son esprit qu’il n’était rien, malgré qu’il eût tout à sa disposition. Il avait intégré qu’il n’était rien, qu’il n’avait rien, et que, toutes ces choses que Dieu lui a confiées n’étaient que pour une bonne gestion. David se savait spirituellement pauvre. Vous savez que l’existence réelle, c’est l’existence spirituelle. On peut donc voir que lorsque l’esprit quitte un corps, celui-ci meurt et ne peut plus rien faire. Vous comprenez donc que notre vie réelle est la vie de l’esprit. Comme vous autres voulez seulement vous occuper de votre corps physique, c’est pour quoi vous ne pouvez pas connaître ce qu’on appelle la vie.

Mes amis, vous négligez l’esprit, vous négligez votre âme et ne vous occupez que de votre corps, de la carcasse, de la tente pour parler bibliquement comme l’apôtre Paul. Le corps est une tente c’est-à-dire quelque chose de fragile qui est appelée à disparaître. Votre vie réelle c’est l’esprit et c’est elle que vous devez préserver à tout prix. En salissant le corps par la désobéissance à Dieu, vous êtes en train de compromettre votre esprit. Votre esprit ne pourra pas connaître le bonheur, lorsque vous voulez que votre corps physique jouisse de tous les plaisirs de ce monde. Votre esprit ne connaîtra pas le bonheur parce que les désirs de la chair sont contraires aux désirs de l’esprit ; et les œuvres de la chair sont contraires aux fruits de l’esprit. Oh Dieu, donne à ces hommes et à ces femmes de comprendre ta parole !

Qui êtes-vous, pauvres ou riches ? Si vous n’avez pas encore compris, tant que vous n’aurez pas encore intégré dans votre esprit que vous devez garder l’attitude de pauvre en esprit, vous ne ferez pas long feu dans la foi. Car, si les moyens matériels ou financiers viennent, vous vous égarerez et sortirez des voies de Dieu. C’est la pure vérité que je vous dis que, si vous n’avez pas intégré que vous devez garder l’esprit de pauvre, lorsque les moyens matériels viendront, vous sortirez des voies de Dieu. Ces richesses vous feront sortir des voies de Dieu. C’est pourquoi, plusieurs parmi vous, même comme Dieu aimerait que vous puissiez avoir les moyens matériels à investir pour le salut du pauvre, comme il sait que vous êtes encore spirituellement fragiles, que vous n’avez pas encore acquis l’esprit de pauvreté spirituelle, il vous maintient dans le dénuement. Il vous maintiendra dans le dénuement, sachant que, s’il vous met les moyens matériels et financiers à disposition, vous vous égarerez et perdrez votre âme. Vous vous confierez dans ces moyens-là au lieu de vous confier à lui.

Dieu sait que votre confiance en lui sera terminée aussitôt que vous saurez que vos poches sont garnies, votre parking est rempli de véhicules, vos comptes en banque pour ceux qui gardent l’argent en banque sont fournies. Lorsque vous aurez tout à votre disposition, vous ne vous considérerez plus comme pauvres, mais plutôt comme riches. Ce serait pourtant en ce moment-là que vous serez en train de vous appauvrir de la vraie pauvreté. Vous vous appauvrirez, mais vous continuerez de croire que vous êtes riches. Vous comprenez bien qu’il existe deux sortes de pauvreté. Comprenez-vous bien ce que je dis ? Allons-y voir un exemple dans la Bible !

Lisons dans Matthieu au chapitre 19, à partir du verset 16 jusqu’au verset 22. Voici ce qui y est écrit :

« Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. »

Je voudrais que nous lisions aussi la même histoire dans l’évangile de Marc, pour pouvoir lire le commentaire de Jésus après le départ du jeune homme. Ouvrez donc avec moi dans l’évangile de Marc au chapitre 10 ! Nous retenons déjà ce que Jésus lui avait dit. Ce jeune avait prétendu rechercher ce qu’il fallait faire pour aller au ciel. Et lorsque Jésus lui avait donné les conditions pour aller au ciel, ce dernier avait trouvé que c’était trop lui demander. La condition était qu’il vende tout ce qu’il possédait et le donne en aumône aux pauvres. Et pourtant, c’est quelqu’un qui faisait les aumônes, qui donnait les offrandes et les dîmes ; et qui prétendait aimer son prochain comme lui-même. C’est quelqu’un qui respectait les dix commandements. Cela n’était pas faux. Mais, en ce qui concernait le sacrifice pour le prochain, nous comprenons qu’il ne faisait que le superflu. Or, il croyait qu’il en donnait beaucoup ou assez. Ce n’était pourtant que du superflu. Et lorsque Jésus lui demande de faire le sacrifice total, c’est alors qu’il lui tourne le dos, se révolte et s’en va, sans même dire aurevoir à Jésus !

Lisons la même histoire dans Marc 10, verset 17 à 24 ! Il y est écrit :

« Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et se jetant à genoux devant lui : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras tort à personne ; honore ton père et ta mère. Il lui répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.

Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »

Ceux qui se confient dans les richesses sont ceux qui sont « riches ». C’est pour cette raison que je vous disais que, il peut même arriver que vous ayez compris que vous êtes pauvres et que c’est Dieu qu’il vous faut, et vous lui avez donné votre vie et il vous a sauvés. Je dois préciser à ce niveau que, lorsque vous avez reconnu que vous étiez pauvres, vous l’étiez dans les deux dimensions, spirituellement et matériellement. Mais pendant que vous cheminez avec Dieu, les moyens matériels sont venus mettant ainsi fin à votre pauvreté matérielle ; et vous avez commencé à négliger Dieu. Ce qui vous arrivera, est ce qui est arrivé à ce jeune homme. Vous ne vous considérerez plus comme pauvres, vous vous confierez à vos richesses et non plus à Dieu. Voilà ce qui fait rétrograder plusieurs de ceux qui ont réellement cru auparavant. C’est généralement parce qu’ils ont été affectés par de mauvais enseignements qui leur ont fait croire que, lorsqu’on a cru, on doit à tout prix être bien sur cette terre, au motif qu’on est enfant du Roi des rois. On leur a appris que parce qu’ils sont enfants de Dieu, on ne doit pas être pauvre, on doit être riche.

De telles personnes oublient ou négligent de s’occuper des pauvres qui sont dehors. Elles ne recherchent qu’à amasser l’argent dans lequel ils placent leur confiance. Leur argent ne sera plus pour s’occuper du pauvre, mais pour montrer qu’ils ont réussi leur vie. C’est pour cela qu’ils deviennent donc réellement pauvres, pendant qu’ils prétendent être riches. Et lorsqu’on peut leur demander de donner de leurs avoirs pour que les âmes soient sauvées, ils verront qu’on leur demande beaucoup. Et pourtant, ils peuvent avoir été dépouillés dans de faux milieu où l’on leur demandait de semer. Mais, lorsqu’ils trouvent maintenant la vérité et qu’ils sont réellement sauvés, ils ne veulent plus comprendre qu’ils étaient pauvres et ils ont été sauvés pour s’occuper des pauvres. Ils ne veulent plus comprendre que tout ce qu’ils sont et tout ce qu’ils ont, doit être consacré pour le salut des pauvres ou des âmes.

On retrouve malheureusement aujourd’hui que plusieurs enfants de Dieu, ceux qui ont réellement cru comme ici au Tabernacle de la Liberté, plusieurs sont pauvres ; non de la pauvreté qui les a amenés à l’église, mais de la pire des pauvretés qui les conduira en enfer. Ils se confient à leurs richesses. Lorsque je parle de richesse ici, ne croyez pas que je parle forcément de beaucoup de biens ou d’argent. Il peut s’agir seulement des dix mille francs qu’ils peuvent avoir mensuellement. Car, à mon sens, la notion de richesse est relative. Elle dépend de tout un chacun. Chacun est riche à son niveau. Quand en effet une chose prend plus d’importance dans votre cœur que Dieu, cette chose est pour vous une richesse dont vous aurez de la peine à vous séparer. Nous avons vu cela ici au Tabernacle de la Liberté.

Je pense notamment à une jeune fille qui a préféré perdre son âme et perdre aussi celle de sa maman. Sa maman n’arrivait pas à subvenir à ses besoins. Et elle avait commencé à développer l’esprit de mendicité et d’irresponsabilité. Cette jeune fille dont je parle avait préféré suivre sa maman, au lieu de se donner et faire confiance à Jésus. Sa confiance en Jésus aurait pu permettre qu’elle sauve son âme, et que cette maman revienne aussi à Jésus afin que son âme soit aussi sauvée. Les deux âmes ont été perdues, parce que cette maman pourtant matériellement pauvre, était pour cette jeune fille une richesse. Voilà un exemple de richesse ! Vous l’avez tous vue ici. La notion de richesse dépend donc de chacun. Lorsqu’on parle de riches, cela ne veut forcément pas dire que vous êtes millionnaires ou milliardaires. Non, ce n’est pas cela. Cela veut simplement dire que vous avez des choses qui comptent pour vous plus que Dieu. C’est ce que Jésus-Christ a expliqué dans le commentaire développé à la fin du texte ci-dessus (versets 23 à 24).

C’est ce dont Jésus parle dans la révélation contenue dans Apocalypse au chapitre 3 (en sept lettres) s’adressant à son église à partir du verset 14 jusqu’au verset 19 qui correspond à la septième lettre. Voici ce qui y est écrit :

« Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. »

Le verset 15 marque une indication de la régression spirituelle. Après avoir bien cru, à un moment donné, on devient tiède ou même fade ; les choses spirituelles ne nous disent plus rien. On ne prie plus comme auparavant, on commence à venir aux assemblées en retard ou juste à l’heure, alors qu’on venait avant l’heure auparavant. C’est comme cela que la tiédeur et le refroidissement commencent ; c’est comme ça que la régression commence. Jésus promet de vomir les tièdes et les froids. Il s’agit pourtant des gens qui avaient au départ compris qu’ils sont pauvres et qu’ils ont besoin de Dieu. Mais chemin faisant, parce qu’ils ont obtenu ce qu’il leur manquait avant de se convertir (le travail, le mariage, les enfants, etc.), ils sont devenus tièdes.

Des gens ont été interpellés hier par rapport à la tiédeur, à l’exemple de madame NJOCK. Son époux et elle sont venus à l’église parce qu’ils voulaient les enfants. Les enfants sont venus, mais ils deviennent un problème, une malédiction ! Euh Seigneur, ta grâce ! Seigneur ta grâce ! C’est ce qui arrive. Et aux autres qui ont obtenu du travail, lorsqu’on leur demandera pourquoi ils ne sont pas réguliers à l’église ou aux assemblées, ils diront que le travail leur prend beaucoup de temps. À ceux qu’on demandera pourquoi ils ne prient plus, ils diront que les pleurs de l’enfant dérangent ; et les autres à qui l’on fera remarquer qu’ils ne lisent plus la Bible, ils rétorqueront qu’ils n’ont plus assez de temps parce qu’ils s’occupent de la maison étant donné qu’ils n’ont pas de domestiques, pour ceux qui cherchaient le mariage. Voilà les raisons qu’ils donneront ! Et pourtant ce sont les choses qu’ils recherchaient, les choses qu’ils voulaient.

Ce sont finalement ces choses qui les refroidissent et freinent leur élan de foi. Parfois-même, ils se sont arrêtés et se contentent de ce qu’ils ont reçu et se considèrent comme riches, alors qu’en réalité, c’est dès lors qu’ils sont devenus pauvres. C’est ce qui justifie l’esprit de pauvreté que j’ai mis en cage. Cela est bien écrit au verset 17 du texte ci-dessus. Seigneur aide ce peuple à comprendre ! Voilà les gens qui ont pourtant cru auparavant ! Mais, parce qu’ils ont obtenu les choses qu’ils recherchaient, les choses qui leur manquaient, ils se sont refroidis, ils sont devenus tièdes. Voilà ce qu’est devenus leur condition après la bénédiction tant souhaitée et tant recherchée ! Et ils sont réellement malheureux, pauvres, misérables et nus. Seigneur aide-les !

Vous avez un appel que Dieu vous lance aujourd’hui dans les versets 18 et 19 où il dit : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. ». C’est l’appel que Jésus vous lance aujourd’hui. Je sais que plusieurs sont dans cette condition. Je vous redis que, le pauvre que Dieu encadre, que Dieu sauve, est celui qui sait qu’il a besoin de Dieu ; et qu’il n’a besoin que de Dieu du commencement jusqu’à la fin. C’est son Dieu qui est son tout. Et sans Dieu, il n’est rien, qu’il ait des biens, des moyens ou non ; qu’il soit de bonne condition ou non ; qu’il soit de condition humble ou non. Il sait dans son esprit qu’il n’est rien et qu’il n’a rien.

Il sait que c’est Dieu seul dont il a besoin, c’est Dieu seul qui lui suffit. Si vous avez un tel esprit, vous comprendrez que vous devez vous occuper du pauvre ou du malheureux.

Nous verrons demain ce que signifie, donner au pauvre ou au malheureux.

Levez-vous pour prier Dieu maintenant !

Amen !

 [:]

[:fr]PRÉDICATION : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 03 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : ROMAINS 5 : 5 ; ÉPHÉSIENS 4 : 30 ; 1 JEAN 4 : 1 ; MATTHIEU 5 : 1-3 ; EPHÉSIENS 2 : 10 ; PSAUMES 25 : 16-18

 Alléluia !

Restez debout et prenez vos Bibles !

Nous venons de démarrer ce séminaire du mois de février 2022. Je vous ai dit au cours du mois passé que, le prochain séminaire, c’est-à-dire le présent séminaire du mois de février, nous donnera l’opportunité d’élaborer davantage sur ce que nous étudions depuis tous ces derniers temps, à savoir, le caractère de Dieu qui est l’amour, pour montrer que nous sommes ses enfants et pour réussir à accomplir notre mission qui est de sauver les perdus ou de posséder Canaan. Voilà notre mission en ces temps de la fin ! Nous devons posséder Canaan c’est-à-dire sauver les païens de ce monde.

Le séminaire de ce mois a pour sous-thème : ‘‘s’occuper des pauvres ou des malheureux afin de se dégager des esprits familiers’’. Il est important que le chrétien véritable comprenne qu’il doit s’occuper des pauvres ou des malheureux. Ce n’est en effet que celui qui est né de nouveau qui peut s’occuper des pauvres ou des malheureux. Pendant les enseignements qui suivront, vous comprendrez la définition du pauvre ou du malheureux et comment s’occuper de lui. J’espère vraiment que durant les quatre jours qui sont devant nous, vous comprendrez qui est le pauvre ou le malheureux. Car beaucoup de gens viennent à l’église pour leur délivrance, d’autant que le thème général des séminaires est « la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie », mais ceux-ci ignorent ce qu’il faut faire pour maintenir la délivrance reçue toute leur vie durant, afin que celle-ci puisse les accompagner jusqu’au ciel. Ils ignorent qu’il leur faut s’occuper du pauvre.

Nous introduirons l’enseignement de ce séminaire par la lecture de l’épître de Paul aux romains. Ouvrez donc vos Bibles dans Romains au chapitre 5 pour ne lire que le verset 5 pour le démarrage.

Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint- Esprit qui nous a été donné. »

S’occuper du pauvre ou du malheureux, c’est la manifestation de l’amour. Le Saint-Esprit répand l’amour de Dieu dans le cœur du croyant à sa conversion. C’est ce que nous venons de lire. Cela se passe du tic au tac, à la conversion. Toute personne réellement convertie, a donc l’amour de Dieu répandu dans son cœur. Une telle personne s’aimera donc elle-même et aimera aussi son prochain comme il s’aime. S’aimer dans le contexte chrétien signifie, se retirer du péché pour éviter de faire périr son âme en enfer. S’aimer dans notre contexte ne signifie donc pas savoir prendre soin de son corps, bien s’alimenter, bien se laver et bien s’habiller. Une telle compréhension signifierait que l’on aime son corps physique qui pourtant, est appelé à périr ou à pourrir. Aimer dans notre contexte veut dire préserver son âme du péché pour ne pas aller en enfer. C’est cela le vrai amour.

Lorsque vous vous préservez donc du péché en gardant les commandements de Dieu, vous souhaiterez et ferez la même chose pour le prochain. Vous ferez tout pour que celui-ci se préserve du péché en respectant les commandements de Dieu. Il ne s’agit donc pas nécessairement d’une assistance matérielle. Et déjà, une telle assistance, lorsque vous n’avez pas l’amour de Dieu dans votre cœur, ne sert à rien. Lorsque ce que vous faire aux autres n’émane pas de l’amour de Dieu dans votre cœur, cela ne peut porter aucun fruit. Vous pouvez donc comprendre pourquoi nous avons besoin d’être des chrétiens authentiques pour être des imitateurs authentiques de Dieu dans ce domaine de l’amour ; qui est l’aspect crucial ou le plus important de tout ce que la chrétienté demande.

Comprenez-vous pourquoi il est important d’avoir le Saint-Esprit de Dieu à la conversion ? C’est parce que, c’est celui-ci qui empreigne en nous la nature de Dieu à notre conversion. La Bible l’a appelé le sceau, le cachet ou le tampon. Lorsque quelqu’un se convertit, le Saint-Esprit se scelle en son esprit comme un tampon, une manière de certifier que celui-ci est la propriété de Dieu. Je vous invite à ce sujet de bien vouloir lire avec moi dans Éphésiens au chapitre 4, verset 30. Il y est écrit : « N’attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »  Ce verset biblique confirme que l’on est scellé du Saint-Esprit à la conversion. Sa présence en nous devient réelle et authentique par son baptême où il vient nous remplir et nous envahir. Il s’installe en nous, dans notre cœur, à notre conversion et se répand en nous ou nous envahit lors de notre baptême et sa présence en nous devient donc palpable.

J’ai été inspiré par lui de commettre un ouvrage intitulé La Réalité du Saint-Esprit. Je vous assure que cet ouvrage est un grand atout pour le chrétien et même pour celui qui n’a pas encore cru ou qui veut donner sa vie à Jésus. En le lisant, et en donnant sa vie à Jésus pendant qu’il le lit, le Saint-Esprit va se sceller à son esprit comme un tampon et, il recevra par ailleurs son baptême. Le Saint-Esprit descendra sur la personne. C’est lui, le Saint-Esprit qui fait tout. En revenant sur ce que nous avons lu au verset 30 d’Éphésiens 4 ci-dessus, nous pouvons noter qu’on peut l’attrister exactement comme vous pouvez attrister une de vos relations dans votre famille, dans votre lieu de service ou ailleurs. Lorsqu’une personne est ainsi attristée par vous, celle-ci n’a plus le courage de parler, d’échanger ou de partager avec vous. C’est ce qui arrive avec les humains naturels. Si vous attristez donc le Saint-Esprit, celui-ci ne va plus s’entretenir avec vous. Il sera frustré et pourra à la longue s’éteindre comme cela est bien mentionné dans la Bible dans d’autres passages. Le Saint-Esprit peut s’éteindre.

Le chrétien véritable doit savoir qu’il doit fonctionner avec le Saint-Esprit au quotidien, tierce après tierce, seconde après seconde, minute après minutes, heure après heure et jour après jour. Le chrétien ne doit donc rien faire en laissant le Saint-Esprit à l’écart ; il ne doit rien initier sans le consentement, la motivation ou la direction du Saint-Esprit. C’est lui qui fait tout en nous et c’est lui qui fait tout pour nous. Comme je l’ai dit plus haut, il vient en le chrétien à sa conversion, aussitôt qu’il se déclare pour Jésus, et qu’il lui demande pardon pour ses péchés et l’invite à entrer dans son cœur. Lorsqu’il dit à Jésus qu’il le prend comme son Seigneur et Sauveur personnel, c’est le Saint-Esprit qui vient entrer en lui, et c’est Jésus qui entre aussi en lui ainsi que Dieu le Père lui-même. La Bible nous enseigne en effet que Dieu le Fils et Dieu le Père viennent entrer en nous par le Saint-Esprit. J’explique tout cela dans le livre intitulé La Réalité du Saint-Esprit.

Si donc votre chrétienté est moribonde, et si vous basculez facilement dans la religion, c’est parce que vous négligez le Saint-Esprit. Si la Bible nous interpelle de ne pas l’attrister, ceci signifie que, l’attrister est fort possible, que cela est faisable et que cela se fait même. Si aujourd’hui nous avons très peu de chrétiens qui ne sont pas en communion avec Dieu, c’est parce qu’ils ont négligé leur communion avec le Saint-Esprit. La chrétienté sans le Saint-Esprit n’est donc que de la religion. C’est de la pure religion.

Le Saint-Esprit n’est pas assimilable aux bruits qui sont faits dans les églises dites réveillées. Ce n’est pas cela le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit est Dieu. C’est lui qui conduit le croyant dans la vérité. Ceux qui sont remplis du Saint-Esprit ne s’ignorent pas. Les chrétiens et pasteurs ou hommes de Dieu qui critiquent le pasteur Caleb NGOA ATANGANA et ce qui se passe au Tabernacle de la Liberté, s’ils avaient chrétiens à un moment donné, ils ne le sont plus en ce moment où ils critiquent ce que Dieu fait ici. Si ces gens qui critiquent ce que Dieu fait ici, avaient le Saint-Esprit en eux, ils allaient comprendre, peut-être pas en totalité, mais, le Saint-Esprit en eux devait leur dire que, ce qui se fait au Tabernacle de la Liberté est de lui. Permettez-moi de vous donner mon témoignage au sujet de la manifestation du Saint-Esprit !

Lorsque je travaillais comme missionnaire itinérant, et que j’aie effectué des voyages missionnaires dans certains pays où j’ai ouvert et installé des communautés, à l’exemple du Benin et du Togo, j’avais visité le Nigeria. Dans ce dernier pays où j’avais visité des communautés du Sud jusqu’au Nord, parce que j’avais reçu plusieurs nigérians avant dans mon église basée au Bénin, et j’avais aussi voulu profiter de l’expérience de leurs églises. J’avais remarqué qu’il n’y avait pas de chrétiens et qu’il n’y avait pas de pasteurs dans ce pays-là. C’est la pure vérité que je vous dis. C’était la pure fausseté qui y était pratiquée. J’avais été au Nigeria et avait pu me convaincre du faux qui y était pratiqué. Et lorsque j’étais rentré de ce périple, j’avais pris la décision de ne plus collaborer avec les prétendus hommes de Dieu du Nigeria. J’avais mis la croix sur la collaboration avec ces gens, parce qu’il n’y avait pas de chrétiens ni de pasteurs. J’étais en effet dépassé par ce que j’avais vu.

Et lorsque j’étais rentré au Cameroun et que j’avais entrepris de collaborer avec des « hommes de Dieu » locaux, je leur avais dit que je ne collaborerai plus avec les « serviteurs de Dieu » nigérians parce qu’ils sont tous faux. Je leur avais dit qu’il n’y a pas de chrétiens là-bas. Mais malgré ma décision, celui avec qui je collaborais le plus au Cameroun, avait reçu des nigérians, et je m’étais retrouvé impliqué sous son insistance, dans l’organisation d’une campagne d’évangélisation à Yaoundé au Cameroun avec lui et ses nigérians. Il m’avait convaincu que c’est lui-même qui tient la gestion de l’organisation en mains. Après une réunion préparatoire de l’organisation de ladite campagne où je devais animer une commission, j’avais reçu la documentation appropriée et, au terme de cette réunion, lorsque j’étais rentré à la maison, en voulant me reposer, mais avant d’avoir trouvé le sommeil, j’avais entendu de mes oreilles physiques comment Dieu me disait de me désengager de cette histoire de campagne d’évangélisation.

J’avais répondu à Dieu en tremblant que « j’ai compris ». C’est la pure vérité que je vous dis. Je m’étais aussitôt levé pour aller remettre la documentation que j’avais reçue à un autre soi-disant pasteur que j’avais malheureusement trouvé absent de chez lui. Mais j’avais enfoui toute la documentation en ma possession sous sa porte, et étais rentré chez-moi. Je lui avais laissé le message que je ne suis plus partant pour cette campagne d’évangélisation ; et que je ne suis pas sûr qu’elle aura lieu. Car, dans l’instruction que Dieu m’avait donnée, il m’avait dit que ladite campagne n’aura pas lieu. J’avais appelé celui qui était considéré comme l’organisateur de cette campagne, parce que c’est avec lui que je cheminais, et c’est celui qui avait reçu la délégation nigériane. Je lui avais dit que j’ai reçu le message de Dieu que, « cette campagne n’aura pas lieu, et qu’elle va éclabousser l’église au Cameroun ». Je lui avais fait part de mon retrait du projet et lui avait également suggéré de s’en retirer.

Ce dernier m’avait répondu comme il suit : « laisse-moi tes histoires-là, je suis très occupé, je te verrai après l’évènement. » Je lui avais répondu : « si jamais cet évènement aura lieu ». Le projet devait être financé par les hollandais, et le nigérian qui les avaient contactés, avait perçu de l’argent offert par les hollandais. Ce dernier était d’abord rentré à Lagos avec tout cet argent, prétextant qu’il allait pour la confection des affiches. Malheureusement à son retour au Cameroun, il était arrivé les mains vides, sans argent. Il n’avait fait confectionner que quelques centaines d’affiches pour la communication sur l’évènement.

Et au final, ce nigérian qui tenait le cordon de la bourse était rentré au Nigeria avec tout cet argent offert par les hollandais, et la campagne d’évangélisation n’avait pas eu lieu. J’avais fini par me dire que, Dieu m’avait demandé de me retirer de cette affaire parce qu’il connaissait mon état de colérique. Lorsque j’avais appris la nouvelle que la campagne n’avait pas eu lieu à cause de ce nigérian, j’étais si fâché que, si j’avais fait partie des organisateurs à ce moment précis, ce nigérian n’allait pas rentrer sans que je l’aie arrêté avec les mains pour qu’il donne l’argent qu’il avait ainsi volé. Je vous assure. Comme Dieu connaissait l’issue de ce projet, il m’avait écarté pour éviter que je bagarre.

Après ce fiasco, mon collègue qui était le principal organisateur et à qui j’avais suggéré de quitter le projet, ne m’avait plus jamais cherché. Je vous dis qu’il ne m’avait plus jamais cherché, parce que je l’avais averti que l’évènement n’aura pas lieu selon que je l’avais reçu du Saint-Esprit de Dieu. Ma collaboration avec lui était finie comme cela. Il me souvient que ce dernier avait finalement parlé dans les corps au Tabernacle de la Liberté comme démon, lorsque les délivrances prophétiques avaient commencé. Que c’est malheureux ! Ce que je voudrais démontrer par cette histoire que je raconte est que, lorsqu’on est rempli du Saint-Esprit, on ne peut pas blasphémer contre les œuvres du Saint-Esprit, on ne peut pas décrier les œuvres du Saint-Esprit. On va plutôt, si on ne comprend pas tout, se réserver, et chercher à comprendre. Moi-même qui vous parle je ne comprenais pas tout de ce qui se passe dans ces délivrances.

Je n’ai pas envie de tirer mon propos en longueur par beaucoup de témoignages. Mais, ce qu’il convient de vous dire pour chuter relativement à la décision que j’avais prise contre les « hommes de Dieu nigérians », est que lorsque je découvre Emmanuel Tv et le prophète T.B. Joshua, j’avais commencé à regarder cet homme, en même temps que je regardais pastor Chrys. Je n’avais pas été convaincu par pastor Chrys, déjà par le fait qu’il se maquillait et défrisait les cheveux comme une femme, et en plus par d’autres défauts. C’était presqu’au même moment que je suivais Emmanuel Tv et le prophète T.B. Joshua. En suivant ses enseignements et en regardant les œuvres de Dieu, j’étais impressionné de découvrir qu’un serviteur de Dieu était capable de prophétiser à chaque rencontre de prière. Je l’avais suivi pendant un bon bout, sans porter de jugement. Pendant un bon bout j’ai suivi les enseignements, écouté les prophéties et leurs confirmation, suivi les délivrances et les témoignages. Il s’évertuait à confirmer les prophéties et les délivrances par des témoignages.

Par les délivrances prophétiques, je crois que Dieu fait la même chose qu’il faisait avec le prophète TB. Joshua, parce qu’il ne se passe pas une seule réunion ici où il n’y a pas de délivrances prophétiques. C’était ainsi avec les prophéties chez le prophète. Nous ne pouvons même pas avoir le temps de rechercher les confirmations pour les présenter. Je crois que c’est de cette manière que Dieu a décidé de fonctionner avec moi, sans bruits et sans traces ou souvenirs. Il a lui-même entrepris d’effacer les traces de mon passé. Il m’a peut-être évité de tomber dans le piège dans lequel Gédéon était tombé par la fabrication d’un symbole de la victoire de son armée, symbole qui finalement, était devenu un objet d’idolâtrie. Les histoires de souvenirs n’ont pas souvent marché avec moi. C’est donc pendant que je suivais ainsi Emmanuel Tv et le prophète TB. Joshua que le Saint-Esprit m’avait confirmé qu’il s’agissait véritablement d’un homme de Dieu et que je devais m’y rendre.

Après avoir recherché quelle est la procédure pour visiter la SCOAN, je savais donc qu’on ne peut y aller que si l’on a une invitation suite à une demande de visite. Mais, sans m’encombrer de toute cette procédure, le Saint-Esprit m’avait instruit d’y aller et m’avait rassuré que je devais me faire recevoir sans invitation. Cela était très clair, et j’avais retenu une date pour le voyage. À cette époque-là, je dois préciser que j’avais deux ambitions : voyager pour la Synagogue comme le Saint-Esprit m’avait instruit, ou visiter la « terre sainte » à Jérusalem en Israël comme beaucoup de pasteurs le faisaient. Ce dernier projet était un projet personnel, sans savoir que c’était pour mon enterrement spirituel.

J’avais dû réunir ma famille pour statuer sur le sujet. Il avait donc été décidé que je voyage pour la Synagogue au Nigéria. C’est alors que je m’étais préparé pour le voyage à la SCOAN. J’avais préféré voyager en passant par le Benin, pour y prendre certains pasteurs avec lesquels je collaborais. Ces derniers s’étaient montrés réticents à voyager pour la SCOAN sans invitation. J’avais pu les convaincre que je voyage sur instructions de Dieu, et que nous y serons bien reçus par le prophète sans invitation. C’est ainsi que nous avions pu effectuer le déplacement ensemble, et avions été reçu par le prophète, sans invitation.

Voyez-vous, si je n’avais pas le Saint-Esprit de Dieu, j’aurais pu le condamner comme beaucoup l’ont condamné. Mais, jusqu’au moment où Dieu nous a fait savoir par les délivrances prophétiques qu’il a dévié, nous le suivions, prions pour lui et lui envoyions les messages que Dieu lui destinait à partir de notre ministère. Nous étions cependant contactés par des gens qui protestaient que nous le soutenions, au motif qu’ils disaient de lui qu’il était un faux prophète. Je leur répondais qu’il n’est pas un faux prophète. Quand il a fallu publier les délivrances qui le concernaient, nous ne le faisions pas avant, les mêmes gens s’exclamaient que ce soit seulement à ce moment que notre ministère se rende compte qu’il est un faux prophète. Je leur rétorquais qu’il n’était pas un faux prophète jusqu’au moment où il a dévié dans la religion à cause de sa main d’association avec Israël, entre autres.

Il faut avoir le Saint-Esprit. C’est lui qui guide ou dirige le chrétien. Autrement, ceux qui ne l’ont pas, tombent sous le coup du blasphème contre le Saint-Esprit. Lorsque vous avez le Saint-Esprit, quelque soit la difficulté d’une chose ou d’un sujet, celui-ci vous en apportera la lumière. Le Chrétien a besoin du Saint-Esprit, car la vie chrétienne sans lui, c’est la misère et c’est l’égarement. Nous avons besoin de lui. Vous venez de suivre mon témoignage dans ma relation avec le Saint-Esprit, comment j’ai pu renouer avec un homme de Dieu nigérian, alors qu’auparavant, j’avais mis la croix sur toute collaboration avec ces derniers.

Cette décision était aussi le fruit du Saint-Esprit, puisque finalement ces faux pasteurs et prophètes ont parlé dans les corps au Tabernacle autour des années 2014-2015. C’est grâce au Saint-Esprit que j’avais pu prendre une telle décision radicale contre les nigérians en matière de foi ; jusqu’à ce que je découvre le prophète TB. Joshua et que le Saint-Esprit de Dieu me confirme que c’est son serviteur ; que celui-ci me donne les directives que j’ai bien suivies, et que tout se soit finalement passé comme le Saint-Esprit me l’avait dit.

Nous avons besoin du Saint-Esprit. J’avais fini par comprendre pourquoi Dieu avait voulu que j’entre en contact avec le prophète TB. Joshua de cette façon-là. C’est parce que Dieu voulait le sauver de la « mort précoce » au travers de ce ministère ; mais, il l’a tenté en vain, ayant tout fait à cette fin sans succès, il n’a pu le sauver que de l’enfer. À chaque révélation qui sortait à son sujet, l’église priait Dieu pour pardonner. Mais, lorsque les « carreaux étaient cuites », nous n’avions plus qu’à prier pour que Dieu le sauve de l’enfer. Nous avions prié Dieu de permettre qu’il puisse se repentir, afin de l’enlever aussitôt après sa repentance. Et c’est cela qui s’est passé. C’est ce qui s’est passé. Nous avons besoin du Saint-Esprit. Car, tout chrétien qui n’a pas le Saint-Esprit, n’est qu’un piètre religieux qui ne sait pas ce qu’il fait. Un tel prétendu chrétien sera sans amour, d’autant que c’est le Saint-Esprit qui répand l’amour dans le cœur du chrétien depuis sa conversion. Un tel amour se manifeste tout naturellement, c’est-à-dire sans bagarre sans être forcé.

Un chrétien ne doit pas bagarrer pour aimer et il ne doit pas avoir d’ennemis, c’est-à-dire avoir des gens qu’il déteste. Je dois cependant vous préciser que le Saint-Esprit ne vous laissera pas embrasser tout le monde. Non, ce serait de la folie. Lisons à ce sujet dans 1 Jean au chapitre 4, verset 1 ! Il y est écrit : « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit ; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » Voyez-vous, celui qui a le Saint-Esprit ne va pas embrasser tout le monde. Il éprouvera les esprits et le Saint-Esprit lui dira qui est de Dieu et qui ne l’est pas. À partir de mon témoignage, vous comprenez comment j’ai fait pour savoir que le prophète était de Dieu. J’ai écouté ses enseignements et regardé ses pratiques. C’est alors que le Saint-Esprit m’a confirmé que l’œuvre du prophète TB. Joshua venait de lui. Je suis surpris que certains tombent sur nos délivrances prophétiques et se mettent seulement à les critiquer, sans avoir écouté ce que j’enseigne. Ils jugent et ils classent sans avoir écouté mes enseignements. Ça ne devrait pas se passer de la sorte.

Ce que la Bible nous dit dans le verset biblique que nous venons de lire, est que nous ne devons pas embrasser tout le monde. Je sais que plusieurs ne connaissent pas la chose de Dieu, ils en sont donc ignorants, parce qu’ils ne lisent même pas la Bible. Car en effet, lorsque vous lisez la Bible, ayant le Saint-Esprit, celui-ci vous rappelle, face à chaque situation, ce qu’en dit la Bible. Il vous le rappellera.

Aujourd’hui, nous sommes encore à la phase de l’introduction de l’enseignement du séminaire qui porte sur le soin ou l’aide et l’assistance à apporter au pauvre. Jésus en avait dit quelque chose de très important. Il l’avait dit dans l’évangile de Matthieu au chapitre 5, verset 3. Mais j’aimerais que nous lisions exactement comme l’évangéliste avait introduit. C’est pour quoi nous lirons à partir du verset 1. Voici ce qui y est écrit : « Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne ; et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna, et dit : Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » D’après ce texte, les gens à qui le Seigneur promet le royaume des cieux sont les « pauvres en esprit ». En lisant les enseignements de Jésus, je suis étonné qu’il s’intéresse au pauvre de cette façon ; et je réalise que Dieu le Père lui-même s’intéressait aussi déjà au pauvre depuis longtemps, depuis le commencement. Le pauvre occupe donc une place de choix dans le cœur de Dieu. C’est pourquoi nous devons nous occuper de lui. Nous devons nous occuper de lui.

Et nous avons déjà vu que, pour nous occuper de lui, nous devons lui manifester l’amour que le Saint-Esprit a déjà répandu dans nos cœurs pour lui. Je voudrais pour cela appuyer une fois encore sur l’importance de la nouvelle naissance, ce que celle-ci apporte en le chrétien. Nous lirons dans Éphésiens au chapitre 2, verset 10 où il est écrit : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » Le chrétien a été recréé en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres. Si vous êtes donc nés de nouveau, c’est pour que vous accomplissiez de bonnes œuvres qui ont été préparées à l’avance par Dieu. Il est donc contradictoire de constater que des gens se disant chrétiens soient méchants. De même qu’il est contradictoire de trouver des gens se disant chrétiens mais qui n’ont pas la qualité d’amour de Dieu dans leur cœur. Cela est contradictoire ! La nouvelle création en Jésus a été prévue afin que le chrétien puisse faire le bien au pauvre. Et, c’est donc qui le pauvre auquel Dieu tient tant ?

Le pauvre n’est pas forcément celui qui est dans le dénuement matériel et/ou financier. C’est pour les besoins de précisions que Jésus a dû parler des « pauvres en esprits ». Il est donc question de s’occuper des pauvres en esprit. Je voudrais, avant d’arrêter mon propos pour aujourd’hui, que nous voyions juste un exemple de « pauvre en esprit » dans les psaumes. Nous ne prendrons que l’exemple du roi David dans le psaume 25. Il est question ici pour moi de vous apporter la preuve que, le pauvre dont il est question ici, n’est pas forcément le démuni matériel et/ou financier. Il s’agit du simple, du pécheur et du pauvre en esprit, un profil que le grand roi David avait très bien incarné. Roi ou grand et puissant roi qu’il était, je dirais, David ne s’était jamais considéré comme grand, du début à la fin de sa vie. Il s’était toujours considéré comme un pauvre. C’est ce que nous découvrons dans le texte à lire.

Nous lisons les paroles de David, du verset 16 au verset 18 : « Regarde-moi et aie pitié de moi, Car je suis abandonné et malheureux. Les angoisses de mon cœur augmentent ; Tire-moi de ma détresse. Vois ma misère et ma peine, Et pardonne tous mes péchés. »

David a écrit ceci étant roi ! Mais il dit qu’il est malheureux. Je souhaite que chacun retienne que ces paroles de David sont dites pendant qu’il est roi. C’est un roi qui parle ainsi ! C’est un roi qui se dit pauvre, misérable et abandonné ! Si vous lisez les privilèges dus aux rois dans Deutéronome 17 dans la Bible, vous seriez capables de vous étonner que David ait déclaré ce que nous venons de lire. C’est cette attitude du roi David qui indique ce qu’est un pauvre pour Dieu, ce que signifie le pauvre pour Jésus, et ce que nous devons entendre par pauvre. Nous comprenons pourquoi, le chrétien ou le né de nouveau doit s’occuper du pauvre, et ce qu’il doit faire pour lui manifester son amour, et comment il doit le faire. Voilà ce que nous verrons au cours des trois jours qui sont encore devant nous.

Aujourd’hui était pour nous comme une forme d’introduction. Et demain jusqu’à dimanche, nous poursuivrons cet enseignement avec la grâce de Dieu. Pour le moment, levez-vous pour prier Dieu !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : QUE SIGNIFIE DONNER AUX PAUVRES OU AUX MALHEUREUX ?[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 06 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : Matthieu 26 : 6-11 ;2 Corinthiens 6 : 1, 8-10 ; Philippiens 4 : 10-13 ; Psaume 32 : 1-5 ; Matthieu 19 : 21 ; Luc 12 : 33 ; 1 Timothée 6 : 17-19 ; Marc 10 : 23-31 ; Apocalypse 3 : 17-18   

Alléluia !

Restez debout pour la lecture du texte biblique pour l’enseignement de ce matin !

Prenez vos Bibles pendant que vous êtes debout, et ouvrez-les dans l’évangile de Matthieu pour commencer ! Nous lisons au chapitre 26, du verset 6 au verset 11. Il est écrit :

« Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, tenant un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix ; et, pendant qu’il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s’indignèrent, et dirent : À quoi bon cette perte ? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres. Jésus, s’en étant aperçu, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. »

Jésus était déjà sur le point de mourir lorsque cette histoire est arrivée. Il se dirigeait déjà vers Jérusalem, pour se faire crucifier et accomplir sa mission. Il s’était donc arrêté dans cette maison où cette histoire qui est rapportée a eu lieu. Il y a beaucoup d’évangélistes qui en font le rapport ; je dois même dire que tous les quatre évangélistes ont rapporté cette histoire : Marc, Luc et Jean, en plus de Matthieu dont nous venons de lire le rapport.

Je vous fais remarquer que ce qui est écrit aux versets 7 et 8, la réaction des disciples, a été instiguée par Judas Iscariot, d’après l’évangéliste Jean, selon son rapport dans Jean 12 : 4. C’est lui qui avait suscité la remarque faite par les disciples que, on aurait pu vendre le parfum très cher pour en donner le prix aux pauvres. Et Judas Iscariot, selon ce même rapport de Jean, était un voleur et c’est lui qui gardait l’argent de tout le groupe. La femme avait cru devoir faire un don en nature à Jésus, mais Judas avait trouvé que cela était mal pensé ! Il pensait qu’il était plus indiqué de convertir ce parfum en argent. C’était en réalité afin de pouvoir soutirer sa part d’agent du fruit de la vente qu’il suggérait. C’est comme cela qu’il faisait toujours.

Il est écrit au verset 9 du texte ci-dessus, qu’il suggérait la vente du parfum pour en donner le prix aux pauvres. Notre sous-thème de ce séminaire nous recommande de s’occuper des pauvres ou des malheureux, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers. Nous devons nous occuper des pauvres. Et nous avons vu, qui est le pauvre dont parle la Bible. Nous avons pris un seul exemple de pauvre dans la Bible bien qu’il y en ait plusieurs. Peut-être avant de traiter l’aspect que j’ai prévu d’aborder avec vous aujourd’hui, serait-il bon de prendre un autre exemple dans le nouveau testament. Il généralement bon d’équilibrer une telle étude en prenant des exemples autant dans l’ancien que dans le nouveau testament, la Bible étant Une, Une seule parole. Jésus avait dit à son sujet que, la terre et le ciel passeront, mais cette parole qui est appelée la Bible, ne passera point.

Avant donc de voir ce que signifie donner aux pauvres ou aux malheureux, il convient de voir un second exemple de pauvre. Nous lisons dans la deuxième épître de Paul aux Corinthiens, pour voir le pauvre dont il y est question, après avoir vu le pauvre David qui était un pauvre spécial. Je voudrais que vous ayez les yeux ouverts pour voir que, lorsqu’on parle de pauvre, il ne s’agit pas nécessairement ou forcément de celui qui est démuni matériellement ou financièrement. Non, ce n’est pas celui-là qui est le pauvre aux yeux de Dieu. Comme je vous l’ai dit hier, le pauvre est celui qui sait que Dieu est tout pour lui, il n’est rien sans Dieu, il ne peut avancer sans Dieu, il ne peut rien faire sans Dieu, et il ne peut rien fournir sans Dieu. Voilà le pauvre, et voilà la mentalité du vrai pauvre ! Le pauvre sait qu’il dépend totalement de Dieu. Il sait qu’il ne peut pas se prendre en charge ou se débrouiller tout seul ; il ne peut pas prendre son indépendance.

Lisons dans 2 Corinthiens au chapitre 6, pour voir l’exemple de l’apôtre Paul. C’est son exemple que je vous invite à voir. Nous lisons d’abord le verset 1 où Paul dit qu’il travaille avec Dieu. Il y est écrit : « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous encourageons vivement à ne pas accueillir la grâce de Dieu sans résultat. ». Paul est le collaborateur de Dieu. Et nous avons bien vu que Dieu s’occupe des pauvres, comme lui-même nous demande de nous occuper des pauvres. Il est donc question de travailler comme lui-même il travaille. Il s’occupe des pauvres, il a son regard sur les pauvres, il est donc normal, puisque nous travaillons avec lui, de nous occuper de même des pauvres. C’est pourquoi Paul dit qu’il travaille ou collabore avec Dieu. Ce travail dont il parle tourne autour du pauvre. Dieu sauve le pauvre et le délivre quand celui-ci crie à lui.

Lisons maintenant le verset 3, puis les versets 8 à 10 : « En rien et pour personne nous ne voulons représenter un obstacle, afin que notre service soit sans reproche… que ce soit au milieu de la gloire ou du déshonneur, au milieu d’une mauvaise ou d’une bonne réputation. Nous sommes considérés comme des imposteurs, quoique disant la vérité ; comme des inconnus, quoique bien connus ; comme des mourants, et pourtant nous vivons. Nous sommes comme condamnés, et pourtant pas mis à mort ; comme attristés, et pourtant nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup ; comme n’ayant rien, alors que nous possédons tout. »

L’apôtre Paul dit qu’il était regardé comme pauvre. Il y a cependant un contraste à relever ici, qui est semblable au contraste avec le roi David qui, bien que roi, bien qu’ayant tout à sa disposition, se voyait toujours comme pauvre, démuni, misérable, etc. Le contraste ici est que l’apôtre Paul dit qu’il est regardé comme pauvre alors qu’il enrichissait plusieurs. Le contraste ici est qu’un pauvre enrichit les gens. Au moment où nous parlons, l’Afrique joue ce rôle auprès des occidentaux. Elle est considérée comme le continent le plus pauvre, mais qui enrichit pourtant les autres continents. C’est l’Afrique qui enrichit pourtant l’occident ! Et nous devons comprendre pour l’admettre que, l’Afrique est le continent de toutes les promesses.

Oh mon Dieu, nous te bénissons et nous remercions pour ce continent, le continent africain ! C’est la même chose que Paul exprime ici. Il dit qu’il est regardé comme pauvre, mais en enrichissant pourtant plusieurs. Paul et David sont des pauvres qui enrichissent les autres ! L’apôtre Paul, collaborateur et ministre de Dieu était regardé comme pauvre mais en possédant toute chose ; tout comme le roi David, qui avait tout un royaume et ses biens à sa disposition se voyait comme pauvre. Nous comprenons que la considération de pauvre vis-à-vis de Paul et ses compagnons était le regard des tiers. Ce sont les autres qui le considéraient comme matériellement pauvre, comme n’ayant rien, alors qu’il était spirituellement très riche. Paul lui-même savait que, même s’il dormait affamé ou qu’il manquait des vêtements (cela lui était arrivé), cela n’était nullement un problème pour lui. Il n’en faisait aucun cas, parce que vivant dans un esprit de pauvreté.

Paul n’avait pas considéré qu’il n’était pas serviteur ou collaborateur de Dieu, il n’avait pas considéré que Dieu l’avait abandonné, et il n’avait pas murmuré. C’est tout le contraire de ce qui se passe aujourd’hui pour certains prétendus serviteurs de Dieu, qui veulent faire croire au monde, à leur entourage et aux autres qu’ils sont de Dieu parce qu’ils sont riches, parce qu’ils ont les moyens, les villas, les grosses voitures ou les jets privés et consorts. Ils se passent ainsi pour être des vrais serviteurs de Dieu. Cela est faux. Je vous dis, et c’est ce que Dieu veut de nous, que l’enfant de Dieu doit avoir la mentalité de pauvre. Si cette mentalité le quitte, il rétrogradera, parce qu’il se lancera à la recherche de l’argent, du bien-être, de l’opulence, du bonheur, d’une vie flamboyante et autres. Que le Seigneur vous donne de comprendre !

Il est bon que nous lisions encore d’autres paroles de Paul dans Philippiens au chapitre 4. Lisons les versets 10 à 13 : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie »

Voilà comment se comporte un pauvre, un vrai enfant de Dieu. Il se plaît et est content dans l’était où il se trouve. Paul comme David d’ailleurs n’enseignait pas la théorie aux gens. Il disait et enseignait ce qu’il expérimentait, ce qu’il vivait. Un vrai serviteur de Dieu n’enseigne pas la théorie aux gens, il enseigne par sa propre vie ; il dévoile aux gens qui l’entourent la réalité de sa relation avec Dieu. Il enseigne par l’exemple parce qu’il veut que les uns et les autres puissent atteindre Dieu par son exemple, sachant qu’il travaille avec Dieu comme Paul l’a si bien relevé.

L’apôtre Paul considéré comme pauvre pendant qu’il enrichissait plusieurs ou les autres ! Il y a lieu de se demander de quelle pauvreté s’agit-il, d’autant que la Bible nous enseigne également que, Jésus qui était devenu pauvre afin de nous enrichir, était celui à qui toute chose avait été donnée par son Père qui est dans les cieux. La pauvreté dont il est question ici est donc simplement état d’esprit de dépendance absolue à Dieu. Comme nous l’avons vu hier, le pauvre est celui qui sait qu’il dépend totalement de Dieu, et qu’il n’est rien, ni ne peut rien sans Dieu. Je sais que les faux prophètes interprètent volontairement mal ce verset biblique-là pour dire à leurs ouilles que Jésus s’est appauvri pour que, eux ils aient des richesses, de l’argent des villas, des voitures, des avions ou autres. Ils leur font croire que Jésus s’est appauvri pour que, eux ils puissent vivre dans l’opulence et la flamboyance. C’est ce que les faux prophètes enseignent. Cela est faux.

Toute personne qui est dans le besoin ou qui se considère comme pauvre, la pauvreté naturelle et non celle dont nous parlons depuis le début du séminaire, aimerait le bonheur, le bien-être et l’aisance, mangeant à sa faim et vivre content en se réjouissant. Car, quand on a de l’argent ou plus simplement les moyens, on est prêt à festoyer très régulièrement, et certains le font tous les jours, à l’exemple du mauvais riche à côté du pauvre Lazare que Jésus-Christ avait donné dans les évangiles. Le mauvais riche était dans la fête tous les jours, tous les jours. Chez lui c’était la musique, la nourriture et les danses, tous les jours. Tous les jours c’était la fête, les réjouissances, pendant que Lazare de son côté était dans la misère, la faim et la maladie. Le mauvais riche croyait connaître ou vivre dans le bonheur ! C’était une erreur.

Quand vous courez après l’argent et les richesses, c’est parce que vous recherchez ou vous voulez le bonheur sur terre, vous voulez être heureux sur la terre. Vous voulez prouver que vous avez réussi votre vie sur terre. J’avais posé la question ici une fois pour savoir ce que signifie réussir sa vie. J’avais reçu des réponses du genre : « réussir sa vie c’est avoir trouvé un bon travail après l’obtention des diplômes, se marier, fonder une famille, se construire, etc. ; ou alors réussir sa vie c’est devenir un homme d’affaires florissant qui se construit, se marie, fonde une famille et vit dans le bien-être… ».

Les gens pensent que c’est cela réussir sa vie ; ils pensent que c’est cela vivre heureux. Et tous les enfants qui vont à l’école ont en tête de réussir leur vie. C’est pourquoi quand un enfant échoue à son examen, celui-ci pleure. C’est la même chose pour celui qui échoue à un concours. Il pleure parce qu’il sent son avenir en danger ; alors qu’il voudrait réussir sa vie et être heureux durant sa vie sur cette terre. En définitive, on cherche l’argent parce qu’on veut être heureux sur cette terre, parce qu’on cherche le bonheur. Est-ce cela le bonheur ? Est-ce par l’argent, les richesses, la célébrité que l’on trouve le bonheur ? Je crois que non.

Rappelez-vous à cet effet les paroles de Jésus qui a dit que : … Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. (Luc 12 : 15). Le bonheur que les gens cherchent ou que les gens croient avoir n’est pas le vrai bonheur. Personne ne peut être heureux, s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté ou sauvé. Écoutez bien cela et retenez-le ! Je vous dis bien que personne ne peut connaître le bonheur s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté. Personne ! Ces gens que vous voyez dehors, organisant des fêtes, roulant carrosse, mangeant à leur faim, ne sont pas heureux. Ce sont des misérables et des malheureux dans le vrai sens du terme misère ou pauvreté. Personne ne peut être heureux, je dis bien personne, s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté et sauvé.

Mes amis, vous qui avez cru et qui avez décidé à un moment donné de prendre votre vie en mains, ou alors vous avez dit que vous n’avez pas évolué depuis que vous êtes dans la foi, qu’elle ne vous apporte rien ou qu’elle ne vous apporte que des malheurs. Vous avez rétrogradé. Sachez que vous avez rétrogradé. Vous aurez mis fin à votre chrétienté parce que vous voulez chercher le bonheur, les moyens, l’argent, etc. Comprenez que vous êtes entrés dans la vraie misère sans le savoir. Car, comme je le dis et le répète, personne ne peut être heureux s’il n’a pas été un pauvre que Dieu a racheté ou sauvé.

Rentrons dans le livre des psaumes au chapitre 32 pour lire quelques paroles du roi David. Lisons les versets 1 à 5 :

« De David. Cantique. Heureux celui à qui la transgression est remise, A qui le péché est pardonné ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas d’iniquité, Et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Tant que je me suis tu, mes os se consumaient, Je gémissais toute la journée ; Car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, Ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été. Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché mon iniquité ; J’ai dit : J’avouerai mes transgressions à l’Éternel ! Et tu as effacé la peine de mon péché. »

Nous voyons ici qui est heureux et qui connaît le bonheur. En nous appuyant sur ce cantique de David, nous répondons que, C’est bien le pauvre qui est racheté. C’est le pauvre qui a obtenu le pardon de ses péchés, c’est celui à qui Dieu a pardonné ses péchés, c’est celui qui a obtenu son salut. Voilà celui qui est heureux et qui a le bonheur ! Si vous cherchez le bonheur, le bien-être, l’aisance et autres, vous devez être un pauvre et obtenir le pardon de vos péchés en Jésus-Christ. Si vous cherchez la vraie vie, pour parler comme cela se dit dehors, vous devez chercher une seule personne qui est Jésus. Il se définit comme la vérité, le chemin et la vie. La vie c’est donc une seule personne. Jésus-Christ !

Il est incompréhensible et inconcevable qu’un chrétien, quelqu’un qui ait Jésus et donc la vie, se plaigne parce qu’il n’a pas de travail séculier par exemple. Cela est une faute grave qu’un chrétien n’ait pas de travail. Vous ne pouvez pas être chrétiens et être dans le chômage. Cela ne veut pas dire que, parce que vous êtes chrétiens, vous serez forcément embauchés quelque part. Non, c’est une mauvaise mentalité. Si vous êtes chrétiens vous ne pouvez pas manquer de travail d’autant que le chrétien travaille avec Dieu qui a créé l’homme. En nous référant à Adam et Eve, lorsque Dieu les avait créés, ils avaient trouvé que Dieu avait déjà préparé du travail pour eux. Vous ne pouvez donc pas être de Dieu et manquer quoi faire. Jamais de la vie, jamais de la vie, au grand jamais !

Vous verrez que la Bible réprimande les paresseux, ceux qui ne veulent rien faire. Et la même Bible dit que ceux qui ne travaillent pas ne doivent pas aussi manger. Si vous êtes de Dieu, je vous dis la pure vérité que vous ne devez pas dire que vous êtes dans le chômage, parce qu’il y a toujours à faire. Ceux des chrétiens qui disent qu’ils n’ont rien à faire, sont ceux-là qui, après avoir cru et obtenu la révélation de leur état de pauvreté, ont crié à Dieu et ont obtenu leur salut. Mais le temps passant, ils se sont ressaisis pour se demander où les mène cette vie de foi. Ils décident de se prendre en charge et c’est ainsi que tout s’arrête dans leur vie. Ceux-ci commencent à blâmer Dieu alors que ce sont eux-mêmes qui ont mis un arrêt dans leur vie du point de vue matériel. Cela leur arrive parce qu’ils ne voulaient plus garder la mentalité ou l’esprit de pauvreté, dépendant de Dieu en tout et pour tout. C’est bien pour cette raison que les choses deviennent aussitôt difficiles pour eux.

En nous référant au cas de Paul, son activité principale était d’annoncer l’évangile ; et son activité secondaire était de tisser les tentes à des fins commerciales, pour subvenir à ses besoins et ceux de son équipe. Mais lorsque ceux qui travaillaient avec lui venaient, il les occupait au travail de tissage des tentes pendant qu’il se vouait lui-même à la prédication. C’est comme cela qu’un homme de Dieu fonctionne et c’est comme cela qu’un enfant de Dieu doit fonctionner. L’enfant de Dieu ne doit pas avoir les bras croisés, il ne doit pas manquer quoi faire. Non, cela ne doit pas arriver, et ne doit pas exister. Je parle là d’un vrai enfant de Dieu qui a compris pourquoi Dieu l’a sauvé. Et par ailleurs, nous voyons dans ce programme que, Dieu nous a sauvés pour que nous nous occupions des pauvres. Cela constitue déjà un travail. Nous ne pouvons donc pas dire que nous n’avons pas de travail. Car, ce qui est l’occupation de Dieu, c’est aussi ce qui est notre occupation, nous qui sommes ses enfants.

Nous voyons donc aujourd’hui que, si nous n’avons pas le pardon de Dieu, si nous n’avons pas son salut, nous ne pouvons pas expérimenter le bonheur. Si vous êtes sauvés, sortez en route, regardez la société et voyez la misère de l’homme ! Lorsque vous sortez du culte, regardez comment les gens vivent, ils sont dans les bars parfois à des heures tardives, disant qu’ils vivent, alors que c’est la misère, c’est la misère. Vous passez en ville et dans des « points chauds » de la ville, vous verrez des jeunes femmes et même des vieilles femmes, généralement mal vêtues et sous le froid. Elles disent qu’elles cherchent la vie. Pour elles, c’est la vie là-bas ! Elles cherchent à manger, elles cherchent la vie en se prostituant. Ce n’est pas la vie là-bas, c’est la misère. Sortez et marchez à pied ou en voiture et écoutez ce qui se chante dans les bars et les discothèques. Ce qui s’y chante est de la misère.

Il est à constater que la société est misérable. Mais les gens en considèrent que c’est cela la vie. Non, ce n’est pas cela la vie. Je n’ai pas le courage de prononcer les paroles de certaines des chansons qui se chantent ici au Cameroun dans les bars et les discothèques. Et j’ai très mal d’entendre des petits enfants s’initier à cela en les mimant à longueur de journée lorsqu’ils ne sont pas à l école. Ils les reprennent souvent en chœur ! Je me demande où va le pays, où va le pays ? Est-ce que ce que les petits enfants chantent dehors, c’est la vie ? Est-ce que c’est cela la vie ? Non, ce n’est pas cela la vie. Oh mon Dieu, ta grâce et ta miséricorde, ta grâce et ta miséricorde ! Le monde va mal et le monde est dans la misère. L’humanité est dans la misère, la misère, la misère. Regardez-moi ces jeunes filles qui veulent découvrir la vie et s’engagent dans la sexualité ! Certaines conçoivent à 13, 14, 15 ans ! Et lorsqu’elles se retrouvent enceintes à la suite de telles abominations, elles se mettent à pleurer. Celles qui n’ont pas les moyens pour se faire avorter, s’obligent à supporter la grossesse pour accoucher leur petit-frère ou leur petite-sœur.

La société se retrouve dans la situation où les petites filles commencent à accoucher pendant que leurs mamans accouchent encore. Les enfants que ces jeunes filles mettent au monde sont dans les familles comme leurs petit-frères ou leurs petite-sœurs. Cela relève bien de la misère, la misère. Ce n’est pas cela la vie. Ce qui est choquant est que la plupart d’entre elles ont été enseignées et averties que ce genre de vie n’est pas bien. Elles s’y lancent tout de même par curiosité, en disant à leurs parents que, « vous avez vécu votre part, laissez-nous vivre notre part aussi ». Mais, lorsqu’arrivent les conséquences, ce sont les pleurs, les pleurs !

C’est ainsi qu’elles aligneront les enfants et vieillir sans avoir trouvé de maris ; et pour finir, elles pleureront que Dieu ne leur a pas donné de maris. Et pourtant, ce sont elles-mêmes qui ont décidé de foirer leur vie, en prétextant vivre comme l’ont fait leurs aînées. Elles sont le fruit des enfants illégitimes, le fruit des enfants de la fornication. Au lieu donc d’apprendre la leçon et dire que, « je ne ferai pas comme ma mère ou mes aînées », elles s’engagent exactement dans la même voie ! Et finalement c’est la déception, le désespoir, ce sont les larmes. Voilà ce que nous expérimentons dans la société aujourd’hui !

Aujourd’hui, vous qui entendez cet enseignement, vous devez être interpellés parce que vous avez interrompu votre course chrétienne, je ne sais pourquoi. Vous avez interrompu votre course chrétienne pour lorgner le monde, pour regarder dans le monde. Je vous le dis, le monde n’a rien à vous offrir, il n’a rien à vous offrir. Je peux vous garantir que, si vous décidez de suivre le monde, d’aller après le monde et y faire comme les autres, vous allez pleurer. Vous allez pleurer et le regretter amèrement. C’est la pure vérité que je vous dis. Il n’y a en effet pas de vie là-bas dehors, il n’y a pas de vie dans le monde. Le bonheur véritable, on le retrouve quand le manteau du péché est enlevé, quand la culpabilité est enlevée et quand le remords est enlevé ; quand on a reçu le pardon de Dieu, et quand la communion avec Dieu a été restaurée. C’est à ce moment là qu’on trouve le bonheur, la joie et la paix.

Je sais que plusieurs parmi vous, avez expérimenté cela. Pourquoi avez-vous décidé d’enlever vos regards sur Jésus ; pourquoi avez-vous décidé de désobéir volontairement pour rentrer encore tester le péché ? Qu’est-ce que cela vous apporte aujourd’hui ? Les amis, qu’est-ce que cela vous donne maintenant ? Beaucoup sont à se morfondre dans le remords au lieu de se repentir et revenir à Dieu, afin de jouer le rôle que celui-ci attend de les voir jouer. Dieu a en effet prévu que, aussitôt que vous êtes pardonnés et donc sauvés, que vous puissiez aussi aider au salut des autres. Dieu a prévu que vous devez vous occuper des pauvres. C’est cela votre mission. Dites-moi aujourd’hui que vous n’avez pas d’argent pour faire des aumônes aux pauvres ; dites-moi que vous n’avez pas les moyens pour subvenir aux besoins des nécessiteux ! Il faut comprendre ce que signifie donner aux pauvres. C’est ce que je m’en vais vous expliquer.

Écoutez-moi bien, tout le monde peut participer au salut du pauvre ; tout le monde peut s’occuper du pauvre. Tous ceux qui ont expérimenté le bonheur dont il est question dans le psaume 32, verset 1, sont capables de s’occuper des pauvres. Je le redis bien que, tous ceux qui ont expérimenté le pardon de leurs péchés, le salut ou la délivrance, doivent s’occuper des autres qui croupissent sous le poids de leurs iniquités. Tous sans exception, doivent s’occuper des pauvres. Souvenez-vous que Paul a dit qu’il était regardé come pauvre, mais il enrichissait les autres. Mais de quelle manière ?

Je veux que nous rentrions encore dans l’évangile de Matthieu au chapitre 19, verset 21. Voici ce qui est écrit dans ce verset : « Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. ». Qu’est-ce que signifie donc donner aux pauvres ? Le texte que nous avons lu au début de notre enseignement disait que, les disciples reprochaient Jésus de n’avoir pas vendu le parfum de grand prix qui lui avait été offert par une femme, afin que le revenu soit donné aux pauvres. Et Jésus en guise de réponse, leur avait dit au verset 11 de Matthieu 26 : « Car, vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. » Les disciples de Jésus faisaient allusion aux pauvres naturels et à la pauvreté matérielle. Jésus leur avait dit qu’ils auront toujours les pauvres avec eux, alors que lui il ne sera pas toujours avec eux.

Étant donné que nous avons compris que le pauvre est celui qui ne compte que sur Dieu et ne s’attend qu’à lui en toute chose, nous devons comprendre que s’occuper du pauvre ou donner au pauvre signifie : mettre à la disposition de Dieu, tout ce qui est en notre possession et en notre pouvoir, pour que le pauvre en esprit soit sauvé. Cela veut dire que nous donnons à Dieu, tout ce que nous sommes, tout ce que nous possédons, à savoir notre temps, notre talent, nos ressources matérielles et financières, toutes autres choses que nous avons, pour que le pauvre soit sauvé. Nous mettons tout cela à la disposition de Dieu pour le salut des pauvres. Voilà ce que signifie donner aux pauvres. En le faisant, nous serons en train de les enrichir et de les rendre heureux aussitôt qu’ils sont sauvés. Ils seront enrichis de la vraie richesse et connaîtront donc le bonheur.

Nous avons vu que les gens sont après les richesses et l’argent, alors que le bonheur ne se trouve pas derrière toutes ces choses-là. Le bonheur véritable se trouve, comme nous l’avons vu, dans le pardon des péchés et donc dans le salut. Lorsque vous avez donc donné de votre temps, de votre sommeil, de votre talent, de vos avoirs, vos maisons et voitures, vos champs, et tout le reste qui vous appartient, vous avez ainsi donné aux pauvres, afin qu’ils soient heureux ; afin qu’ils connaissent le vrai bonheur qu’on ne trouve que lorsqu’on a ses péchés pardonnés. Voilà le vrai bonheur et voilà le vrai don ! Un tel don doit être fait dans l’amour, c’est-à-dire dans l’esprit que, le pauvre soit sauvé. Le cas contraire, celui-ci ne portera pas de fruits. Je vous recommande pour cela de lire 1 Corinthiens au chapitre 13, pour comprendre ce que c’est le vrai amour.

On peut en effet donner sans amour. On peut donner parce qu’on en a beaucoup, il s’agirait donc du superflu dont nous avons parlé la dernière fois, et dont nous avons vu le jeune homme riche en exemple. Ce qu’il donnait ne le gênait pas. Mais, quand il avait fallu qu’il vende tout ce qu’il avait pour en donner le revenu aux pauvres, il avait tourné le dos à Jésus, trouvant ainsi cela impossible, parce qu’il avait de grands biens, comme le précise la Bible. Nous pouvons dire qu’il s’était agi de quelqu’un qui n’avait pas su comment faire pour donner aux pauvres. Pour donner aux pauvres, il faut se donner d’abord soi-même, avant de donner les possessions et tout le reste. C’est en fait d’abord son cœur et sa vie qu’on donne aux pauvres.

Je m’obligerais à invoquer les paroles de Jésus dans l’évangile de Luc au chapitre 12. Nous les avions déjà lues, mais il est important que l’on revienne dessus, come cela est écrit au verset 33 : « Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point. ». Jésus dit de tout vendre et de le donner en aumône. Et lorsqu’on a tout vendu, on n’a plus rien en principe, cela est pour compter sur Dieu et sur lui seul.

Lorsque vous livrez tout ce que vous avez, pour le salut du pauvre, il ne vous reste rien, et vous ne pouvez que compter sur Dieu. Dieu veut en fait que nous commencions notre relation avec lui étant pauvre, que nous la poursuivrions en tant que pauvre et que nous la finissions avec lui aussi en tant que pauvre. C’est pourquoi, toutes les personnes que Jésus rencontrait, il leur demandait de se détacher des biens matériels et de se détacher de leurs possessions, de se détacher de tout ce qui peut être un encombrement pour eux, pour se mettre au travail pour le salut des pauvres, afin que les malheureux soient sauvés. Voilà l’appel que Jésus avait eu à lancer, toujours et toujours, que ce soit à des foules ou que ce soit à ses disciples directs qu’il avait choisis. Nous avons besoin de lire une série de messages pour continuer de soutenir ce que j’affirme.

Allons-y d’abord lire comment le Saint-Esprit, par la bouche de l’apôtre Paul, reprend ces instructions en s’adressant à ceux-là qui ont les moyens au travers de Timothée. Nous lisons dans 1 Timothée au chapitre 6, du verset 17 au verset 19 :

« Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions. Recommande-leur de faire du bien, d’être riches en bonnes œuvres, d’avoir de la libéralité, de la générosité, et de s’amasser ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. »

Paul en parlant ici, ne s’adresse pas aux riches du monde. Il parle des riches qui sont des enfants de Dieu, des frères en Christ qui ont des moyens matériels. Paul était donc en train d’instruire Timothée de dire à ces frères de bien utiliser ce que Dieu leur a donné. Il leur faisait savoir par Timothée que les moyens que Dieu leur a donnés sont pour le salut des pauvres afin que le royaume de Dieu puisse avancer. Il insistait à leur faire comprendre que, la raison pour laquelle Dieu leur a donné les moyens, était pour l’avancement du royaume de Dieu.

Allons-y maintenant lire dans l’évangile de Marc au chapitre 10 ! Il s’agit ici de la même histoire que dans Matthieu 19. Mais les commentaires que Jésus avait faits après le jeune homme riche nous intéresseront. Comme nous connaissons déjà l’histoire qui va du verset 17 au verset 24, nous ne lirons que les versets 23 à 31 :

« Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens.

Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et, reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres ; Et qui peut être sauvé ? Jésus les regarda, et dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu : car tout est possible à Dieu.

Pierre se mit à lui dire ; Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Jésus répondit : Je vous le dis en vérité, il n’est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers. »

Entendez-vous les propos de Jésus en réponse à Pierre ? Lorsque Pierre lui demande quelle sera la récompense de ceux qui ont tout quitté pour le suivre, Jésus a eu l’opportunité de faire des précisions utiles. Déjà au sujet de ce jeune qui a refusé de tout vendre pour le suivre, puis au sujet de ceux qui avaient tout quitté. Nous comprenons que, il ne s’agit pas seulement de vendre les possessions, de donner les revenus aux pauvres et de suivre Jésus. Cela ne s’arrête pas qu’à ce niveau-là. Il s’agit naturellement des biens matériels, mais il s’agit en plus de soi-même et de la parenté proche, femmes, enfants et parents. Cela veut dire que, la personne qui a compris qu’elle était pauvre a crié au secours de Dieu, et Dieu l’a sauvée. Cette personne comprend qu’elle doit mettre tout à la disposition de Dieu pour le salut des pauvres. Il s’agit de mettre tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle a et tout ce qu’elle possédera à la disposition de Dieu pour le salut des pauvres. Elle doit le faire à cause de son nom et à cause de la bonne nouvelle.

C’est ce que Jésus précise bien dans le texte ci-dessus, au verset 25. Il n’est pas inutile de rappeler que la bonne nouvelle dont Jésus parle ici, s’adresse aux pauvres en esprit. Donner donc aux pauvres signifie, disposer tout ce qu’on est, tout ce qu’on a et tout ce qu’on aura, pour le salut des pauvres. Voilà ce que signifie donner aux pauvres ! Il ne s’agit pas seulement de donner de l’argent, de la nourriture, des vêtements ou du logement. C’est disposer tout son être, toutes ses possessions, tous ses privilèges et tout ce que l’on possède potentiellement, afin que le nom de Jésus-Christ soit proclamé et que le pauvre soit sauvé.

Il est vrai que Jésus en répondant à Pierre, lui dit que celui qui aura abandonné sa famille, ses terres et autres, il y a lieu de comprendre que Jésus voulait dire à Pierre et à nous autres que, nous ne devons pas nous accrocher à nos moyens, notre argent, notre famille charnelle, nos terres et autres. Nous devons au contraire lever les mains pour tout abandonner à Dieu qui saura nous conduire. Il voulait insinuer que, celui qui agit de cette façon, ou celui qui lève ses mains à Dieu et abandonne tout entre ses mains, ne manquera de rien, aussi longtemps qu’il sera concentré à s’occuper du pauvre. Il précise que celui-ci retrouvera tout ce qu’il aura abandonné au centuple, pendant son cheminement avec Dieu. C’est aussi par là qu’il gagnera la vie éternelle.

Ceci étant dit, nous revenons sur les propos de l’apôtre Paul de 2 Corinthiens 6 qui sont vraiment révélateurs. Reprenons ces propos de Paul ! Il dit : « Nous sommes considérés, … comme pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup ; comme n’ayant rien, alors que nous possédons tout. » Voyez-vous comment Paul confirme bien ce que Jésus a dit ? C’est vraiment la confirmation de ce que Jésus a dit, à savoir, abandonner tout ce qu’on possède à cause de son nom et à cause de l’annonce de la bonne nouvelle. Paul dit qu’il est regardé comme n’ayant rien, mais possédant toute chose. Cela veut dire que le chrétien véritable n’a pas besoin de voir son compte abondant d’argent en banque, ni sa concession abondant des biens matériels. Il a juste besoin de conserver son esprit de pauvre et d’avoir les regards sur Dieu. C’est cet esprit de pauvreté qui le maintient sous la dépendance de Dieu. Et tout ce qu’il peut avoir, tout ce qu’il peut gagner ou tout ce qu’il peut chercher à gagner, ne doit pas être pour se confirmer dans la société. Ce doit être simplement pour s’occuper du pauvre qui est à sauver.

Chers amis, vous n’êtes pas appelés à courir après les richesses en tant que chrétiens. Vous n’êtes pas appelés à courir après toutes ces choses qui tourent autour des richesses. Au contraire, lorsque Dieu voit que votre cœur est porté vers tout cela, à l’argent, à votre travail, à votre prospérité, il vous dira de lever les mains, d’abandonner tout, parce que vous ne manquerez de rien. Si Dieu vous promet que vous ne manquerez de rien, pourquoi ne lui faites-vous pas confiance ? En vous posant les questions qui vous viendraient à cœur, celles de savoir : comment ferez-vous pour manger, pour vivre ou pour encadrer vos enfants, vous serez entrain de mettre un frein ou même un terme à votre chrétienté.

J’espère que pendant ce séminaire, vous aurez été interpellés et vous aurez compris que vous devez vous occuper des pauvres. Aujourd’hui, vous venez de comprendre ce que signifie donner aux pauvres. Vous avez compris qu’il s’agit de mettre à la disposition de Dieu, tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez ou que vous aurez, à cause de la proclamation du nom de Jésus et à cause de l’annonce de la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Vous devez tout abandonner à cause du pauvre qui doit être sauvé. Et les pauvres sont nombreux dehors ; ils sont nombreux sur cette terre ; ils ont besoin de votre secours et du salut de Dieu.

Si vous êtes des chrétiens véritables, vous êtes des hommes heureux, et les pauvres veulent aussi être heureux comme vous l’êtes. Vous qui avez reçu le pardon de Dieu, vous êtes des hommes et des femmes heureux. Comprenez cela aujourd’hui ! Ce bonheur que vous avez reçu après le pardon de vos péchés, beaucoup sont après cela là-bas dehors et ne le trouve pas. Donnez-les-leur ! Occupez-vous du pauvre ou du malheureux !

Comprenez donc à partir d’aujourd’hui que, si vous vivez, vous ne devez plus vivre pour vous-mêmes. Vous devez vivre pour le pauvre ; si vous travaillez, vous devez travailler pour le pauvre. Vous devez travailler pour son salut, pour sa délivrance, pour son bonheur que vous avez déjà trouvé. Vous devez donner le sourire à ceux-là qui pleurent ; et ils ne peuvent l’avoir que par le pardon et le salut que Dieu leur accordera par votre entremise.

Comprenez comme Paul que vous êtes ouvriers avec Dieu. Vous travaillez et collaborez avec Dieu. Vous tous qui avez rétrogradé, revenez à Dieu ce matin ! Revenez à Dieu ce matin ! Ce qui vous a fait interrompre votre course pour regarder derrière et vouloir racheter le temps, parce que vous estimez que la chrétienté vous a perdu du temps, ressaisissez-vous ! Repentez-vous ce matin et engagez-vous comme le Seigneur vous demande de le faire !

Dieu promet qu’il ne vous abandonnera pas. Vous pourrez ne rien avoir entre vos mains, mais vous ne manquerez de rien. Je veux que nous concluions avec les paroles de Paul que je souhaite que vous en fassiez vôtres ce matin. Vous êtes considérés comme n’ayant rien, mais en enrichissant plusieurs. Considérez que vous n’avez rien. Vous ne devez même pas chercher à avoir quelque chose. Car, si vous ne le faites pas, c’est alors que vous deviendrez pauvres. C’est ce que nous voyons dans Apocalypse 3 que nous devons encore lire aux versets 17 et 18 : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu,  je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. ». Cette interpellation de Jésus à son église ne doit pas être votre partage.

Ceux qui cherchent à « s’enrichir » ou ceux qui se sont déjà « enrichis », et qui voient que rien ne leur manque, ce sont eux qui sont alors réellement pauvres. Vous devez être regardés comme n’ayant rien, comme n’étant rien, et maintenez une telle attitude jusqu’à la fin. Ne cherchez donc pas à avoir quelque chose ! Ne cherchez pas le positionnement, la notoriété, la grandeur, les richesses ou autres pour votre gloire !

Je sais qu’il y en a plusieurs parmi vous qui veulent tromper Dieu. Ils lui disent : bénissez-nous, nous nous occuperons des pauvres. Il s’agit du mensonge parce qu’ils n’ont pas déjà mis ce dont ils disposent actuellement à la disposition du pauvre. En supposant qu’ils n’ont pas de moyens, ou de l’argent pour le mettre à contribution, est-ce qu’ils mettent déjà le temps dont ils disposent, pour s’occuper du pauvre ? Non ! De quelle manière doivent-ils le faire ? C’est en priant avec le cœur afin que le pauvre soit sauvé. Vous voyez bien que tout le monde a quelque chose à donner pour le salut du pauvre.

Vous disposez entre autres, de votre temps, votre corps, votre sommeil, votre argent, votre maison vos voitures, vos terres, et tous ceux que vous avez, y compris vos femmes, parents et enfants comme Jésus a dit. Ces choses qui sont à votre disposition ne doivent pas prendre le dessus sur la participation au salut du pauvre. Le salut du pauvre doit être la priorité de votre vie.

Soyez regardés comme pauvres mais en enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien mais possédant toute chose ! Et ne vous considérez jamais comme des démunis au motif qu’il vous manque de l’argent ou de la nourriture. Ne regrettez pas de vous être engagés dans la chrétienté parce que vous manquez d’argent ou des biens ! Ne regrettez pas de vous être engagés dans la foi, lorsque vous constatez que vos poches sont vides. Ce ne doit pas être comme cela que vous devez agir. Soyez regardés comme n’étant rien, mais possédant toute chose !

Avez-vous compris de donner au pauvre et de vous occuper du pauvre ? C’est pour son salut, pour sa délivrance et pour son bonheur. Levez vos mains aujourd’hui en signe d’abandon au Seigneur !

Dites-lui de tout prendre parce que vous vous abandonnez !

Levez-vous pour le lui dire !

Amen !

 

 

 [:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : L’ESPRIT DE SOMMEIL ÉCHOUE SA MISSION AU TABERNACLE DE LA LIBERTÉ[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

Nous remercions le Seigneur, qui a brisé l’esprit de sommeil, dont la mission était d’endormir les fidèles, et de les empêcher de suivre la prédication de ce jour. Ce démon n’a pas pu atteindre son but, parce que les fidèles sont restés éveillés et debout tout au long du message, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA ne leur ayant pas demandé de s’asseoir.

Merci Seigneur.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN/ FINALE DE LA CAN TOTAL ENERGIES 2021 – LE PRÉSIDENT PAUL BIYA EST PRÉSERVÉ DE LA MORT ET DU POISON À LUI DESTINÉS PAR LES TYRANS DU G5[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

Nous bénissons le Seigneur, qui a préservé le Président Paul BIYA du poison qui lui était destiné par les dirigeants des grandes puissances formant le Conseil de sécurité des Nations-Unis (G5), et incarné sur la langue du Président sénégalais Macky SALL. Il a été révélé que le poison en question devait affecter l’esprit du Président Paul BIYA, à partir des mots, des échanges et des entretiens avec son homologue du Sénégal. L’Éternel Dieu a exposé le démon vecteur de ce poison, et le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA l’a décapité et chassé en enfer.

Dans la même occasion, l’Éternel Dieu a exposé l’esprit de Mort répandu sur la tribune et le siège présidentiel au stade d’Olembé. S’exprimant dans le corps d’un jeune homme et avant son renvoi dans les abîmes, cet esprit de Mort a confessé qu’il était destiné au Président Paul BIYA, et comptait l’assaillir pendant la finale opposant la sélection du Sénégal à l’Égypte, ce dimanche 06 février 2022

Gloire à Dieu qui veille sur le Président du Cameroun, Son Excellence Paul BIYA. Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : INTERPELLATION DES FIDÈLES – TOUT CHRÉTIEN DOIT SE DÉBARRASSER DES ESPRITS SUIVANTS : LA DIVINATION, L’IGNORANCE, LA PAUVRETÉ, LE REVÊTEMENT DU RICHE, L’OUBLI, L’ORGUEIL, LE MOI ET L’INGRATITUDE[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

Dans la continuité des délivrances prophétiques du séminaire de ce mois de février 2022, et à la suite des messages prêchés depuis jeudi par son serviteur le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, l’Éternel Dieu a saisi les esprits impurs ci-dessus évoqués, pour l’interpellation et la libération de son peuple.

L’esprit de divination a ainsi dévoilé qu’il gère plusieurs fidèles, à cause de la vie de péché, de la désobéissance aux instructions de Dieu, et du fait que plusieurs ne sont pas remplis et conduits par le Saint-Esprit. Se laisser conduire par Dieu, c’est reconnaître qu’on est pauvre et misérable, c’est-à-dire qu’on dépend et qu’on a absolument besoin de Dieu en toutes circonstances, en toutes occasions. Il ne faut pas cultiver l’esprit de divination, lequel agit aussi à travers les rêves. Chaque chrétien est encouragé à avoir la bonne volonté à servir Dieu, mais sans céder au zèle amer. Étant dépouillés du zèle amer, ceux qui ont la bonne volonté sont inaccessibles à l’esprit de divination. Nos cœurs doivent toujours être portés vers Dieu, et non sur les futilités. Quand on ne comprend pas une interpellation venant de Dieu au moyen des délivrances prophétiques, au lieu de la rejeter à l’instant, il est sage de prendre un temps de recul, de peur de se laisser envelopper par l’esprit de divination, qui nous fera croire qu’on est sans reproche. L’esprit de divination a également expliqué qu’il s’infiltre et influence les personnes qui cèdent aux lamentations et aux faux questionnements, au lieu de s’en remettre à Dieu et de croire en sa parole dans les moments difficiles.

Pour échapper aux ruses de la divination, le chrétien doit également se débarrasser du remord, et croire fermement que Dieu lui a pardonné les péchés authentiquement confessés et abandonnés. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a donc relevé que le repentir est mieux que le remord, car le repentir nous réconcilie avec Dieu, tandis que le remord nous remplit de doute, de culpabilité et de condamnation, au point que certains se mettent à penser que Dieu ne les écoute pas, ne les aime pas. Par conséquent, quand on s’est repenti, il faut remercier Dieu pour son pardon, puis se lever et continuer la course ! L’esprit de divination a ajouté qu’il peut s’attaquer au cerveau et causer la folie, à cause de zèle amer manifesté par certains croyants. Chacun doit donc savoir que la chrétienté est simple, qu’il ne faut pas la compliquer.

À la suite de l’esprit de divination, parlant à leur tour dans le corps d’une jeune dame, les esprits d’Oubli, d’Orgueil et le Moi ont rappelé à tous qu’on ne doit pas venir à Dieu comme cherchant juste un coup de pouce. On ne doit non plus commettre l’erreur de penser qu’il y a des stades de maturité où on ne doit plus faire face à certaines difficultés matérielles et financières. Il faut donc se contenter du pain quotidien, sachant qu’à chaque jour suffit sa peine. Le chrétien ne doit pas être animé par la concurrence, la comparaison et la rivalité vis-à-vis de ses frères ou de quiconque. En cela, il ne doit pas chercher à prouver, à montrer à qui que ce soit qu’il a réussi matériellement, car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens fût-il dans l’abondance, nous souligne la Bible dans Luc 12 verset 15. Nous devons aussi savoir que l’homme ne peut avoir que ce que Dieu a prévu pour lui. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a ainsi évoqué ce passage de Jacques 1 verset 17, « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » L’esprit d’Oubli a également expliqué que certaines personnes oublient Dieu et se mettent à négliger son service, après qu’il les ait bénies. Ainsi, une femme dira par exemple que les enfants que Dieu lui a données l’occupent et l’empêchent de le servir. Une telle attitude est une erreur et ne saurait en aucun cas constituer une excuse. Quand on s’engage à servir Dieu, sachons que c’est pour bâtir notre communion avec lui, et non pour chercher à plaire ou à contenter quelqu’un.

Quand on vient dans la maison de Dieu, il faut s’humilier et ne pas rendre la tâche difficile aux ouvriers, sachant que ceux-ci sont placés à notre service et travaillent sous la couverture du berger, du dirigeant spirituel. Débarrassons-nous des esprits tordus, de la malhonnêteté, et du désir de se faire un nom par les richesses. Impliquons-nous dans l’intercession et la prière, ressourçons-nous-y en Dieu, sachant que des combats nous attendent. Les ouvriers de Dieu doivent le servir sans chercher à souffler de temps en temps, sans se donner de petits temps ou de petits moments personnels de prise d’air. Pensons aux conséquences et aux failles créées par les temps morts. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a alors indiqué que les ouvriers ne doivent pas briser la chaîne du service ou se donner du répit, sachant qu’il faut racheter le temps, d’après la recommandation d’Éphésiens 5 verset 16

Chacun doit s’attendre à Dieu, sans dévier à gauche et à droite. Aussi, étant lui-même un témoignage vivant, et quel que soit le secteur social dans lequel il a été placé par Dieu, le chrétien doit éviter le gâchis et se rassurer d’impacter le maximum de personnes pour leur salut. Qu’il soit commerçant, élève, médecin, etc., le chrétien doit impacter le champ d’action dans lequel Dieu l’a placé, pour le salut des pauvres et des misérables. Pour être efficace et productif, on servira Dieu d’un engagement absolu, sachant que notre nourriture consiste à faire sa volonté et à accomplir son œuvre. Il faut donc servir, sans chercher à se donner soi-même des temps de relaxation, de bouffée d’air.

Lorsqu’on a fait une bonne démarcation à servir Dieu, il faut y persévérer, ne plus retomber dans les travers de l’égoïsme. Chacun doit se nourrir de la parole de Dieu, c’est alors qu’il comprendra mieux et assimilera ce que Dieu attend de lui. Plusieurs ont décidé de suivre Dieu, mais malheureusement, chemin faisant, ils se sont arrêtés, parce qu’ils veulent à tout prix s’enrichir matériellement, se positionner dans la société.

L’esprit appelé le Revêtement du riche a invité chaque fidèle à se rappeler l’histoire d’Adam et Ève, car si ces derniers ont délaissé leur statut de misérable et de pauvre devant Dieu, c’était à cause des conversations entre Ève et le serpent. Adam et Ève ont convoité un statut, croyant le serpent qui leur faisait penser qu’ils n’étaient pas riches. Le péché les a amenés à se déconnecter de Dieu, et c’est à cause de cette déconnexion qu’ils ont ressenti la pauvreté physique, la nudité, ce qui n’était pas le cas auparavant. Le même schéma se produit aujourd’hui avec les chrétiens que nous sommes, car lorsqu’on oublie Dieu et qu’on agit dans l’indépendance, lorsqu’on se déconnecte de lui ne serait-ce que pour une seconde, on se met aussitôt à la poursuite des choses éphémères de ce monde. Il a été relevé que si les chrétiens que nous sommes gardions réellement le standard et le désintéressement vis-à-vis des choses matérielles, l’œuvre de Dieu avancerait très rapidement. Ceci indique combien il est nécessaire de se déconnecter du faux évangile de la prospérité et des richesses. Pour conserver le premier Amour et l’engagement, il ne faut pas oublier d’où nous sortons. Cela dit, il est très important de garder le statut et la mentalité de pauvre, qui consistent à reconnaître que nous dépendons de Dieu en tout, pour tout, partout, sachant qu’il est tout pour nous et que nous ne pouvons rien sans lui. Quand on oublie d’où on sort et ce qu’on a à faire, la conséquence en est qu’on deviendra ingrat envers Dieu. Il faut placer son appui en Dieu, non en les hommes.

Nous savons qui est Dieu, nous savons ce qu’il attend de nous. L’esprit symbole du Revêtement du riche a souligné que si certaines personnes peinent à s’imprégner de la chrétienté et demeurent des religieux, c’est parce qu’elles n’ont pas encore assimilé la vraie définition de la pauvreté. Chacun doit prendre conscience de l’état de perdition dans lequel il est sans Dieu. Ceux qui vivent sans Dieu doivent savoir qu’ils sont morts, c’est là qu’ils pourront réellement se séparer de la religion et démarrer la chrétienté. Il est nécessaire d’avoir la révélation de ce qu’est le salut, et s’occuper des pauvres. Cette compréhension nous évitera par ailleurs d’être légers et indulgents envers les âmes qui se perdent.

Pendant les interpellations, il a également été rappelé que chacun doit être patient, stable dans sa chrétienté, sans se laisser freiner ou refroidir par les manques matériels et financiers. Il ne faut pas céder à la précipitation et à la convoitise. Il ne faut pas envier les faussaires, les corrompus, ni des collègues ou des camarades qui croient réussir et vendent leurs âmes au diable par le péché.

Que chacun applique donc les différents conseils donnés, et qu’il se débarrasse de l’esprit de divination, de pauvreté, d’ignorance. Que chacun se débarrasse également du revêtement du riche, de l’oubli, de l’orgueil, du moi, et de l’ingratitude. Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – ANÉANTISSEMENT DES BOMBES POSÉES À YAOUNDÉ PAR DES HOMMES EN TENUE CORROMPUS, À L’INSTIGATION DU PREMIER MINISTRE JOSEPH DION NGUTE[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

L’Éternel Dieu a appréhendé un contingent d’esprits impurs collaborateurs d’hommes en tenue corrompus, et incarnant leurs bombes. Ces démons ont dévoilé qu’à l’instigation du Premier Ministre Joseph DON NGUTE, de nouvelles recrues de militaires du Quartier général, et des policiers planifiaient des attaques à la bombe à travers le Cameroun, surtout dans la ville de Yaoundé, où ils avaient déjà des éléments postés et prêts à agir dans les quartiers et les points suivants : Mendong, Olembé, Mbankomo, à la sortie menant à Bafoussam, et à proximité des différentes bases de la Garde présidentielle.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé en enfer les démons incarnant les bombes et leurs utilisateurs, brisant ainsi les attaques récemment planifiées à Yaoundé par le Premier Ministre Joseph DION NGUTE et les nouvelles recrues d’hommes en tenue corrompus.

Gloire à Dieu.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN/ COVID-GATE – ALLÉGUANT L’URGENCE D’UNE ÉVACUATION SANITAIRE, MADELEINE TCHUENTE, MINISTRE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION, VEUT S’ÉVADER ET ÉCHAPPER À L’EMPRISONNEMENT[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (SAMEDI 05 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS

Pendant le service de ce jour, l’Éternel Dieu a saisi le démon suppôt de Madeleine TCHUENTE, Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation. L’interrogatoire mené a permis de comprendre que madame la Ministre veut fuir à l’étranger et échapper aux procès de détournements du COVID-GATE, en prétextant la nécessité d’une évacuation sanitaire. Au nom puissant de Jésus-Christ, le démon suppôt de madame la Ministre a été décapité et chassé en enfer par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, empêchant ainsi la fugue planifiée par la mise en cause.

Merci Seigneur.

 [:]