[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : LA FRANCE D’EMMANUEL MACRON ET LES PAYS MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIS CONVOQUENT DES RENFORTS À L’EFFET TENTER UNE RECONQUÊTE DE L’AFRIQUE[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie)

Face au déclin évident de leur système de domination séculaire en Afrique, la France et les pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies multiplient des stratégies de contournement. L’une d’elle, révélée ce jour par l’Éternel Dieu, consiste à se doter des renforts contre l’Afrique.

Saisi dans le corps d’un jeune homme, le démon incarnant ces renforts a expliqué que ceux-ci renvoient concrètement à de nouvelles vagues de ruse, de vol, de domination, de dictature et d’oppression pensées par Emmanuel MACRON et les Occidentaux contre les Africains. Lorsqu’un pays souverain comme le Mali demande par exemple à la France de sortir de son territoire, d’y ôter ses forces militaires, et qu’Emmanuel MACRON veule s’y opposer, une telle attitude ne relève que d’une tentative renforcée de domination et de reconquête, à tous égards inacceptable. Une telle attitude contredit d’ailleurs les discours de partenariat sain, libre et équitable prononcés lors du dernier Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, lequel s’est tenu les 17 et 18 février derniers à Bruxelles. Pareillement, c’est un réel problème, quand on constate que l’Occident continue à imposer aux africains le prix des richesses et des ressources exportées depuis le continent, comme c’est le cas pour l’or, le pétrole, etc.

L’esprit incarnant les stratégies de renforcement de domination des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Afrique a affirmé qu’Emmanuel MACRON s’agite à reconquérir l’Afrique, voyant que celle-ci lui échappe, et que les élections présidentielles approchent en France. Il essaie donc de rehausser son image en forçant son autorité en Afrique, espérant ainsi se faire réélire. Pour illustrer un autre cas patent des manœuvres de domination occidentale en Afrique, il a été évoqué le cas de l’ambassadeur Christopher LAMORA, un homosexuel que les États-Unis veulent à tout prix imposer au Cameroun, alors que ni les mœurs, ni la loi du pays ne sont compatibles avec de telles abominations.

Au bout du compte, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et refoulé le démon mis en cause, anéantissant ainsi les nouvelles stratégies de ruse, de vol, de domination, de dictature et d’oppression impulsées contre l’Afrique par Emmanuel MACRON et les Présidents membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Merci Seigneur ![:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 13 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie) PRÉDICATION : GARDER LA MENTALITÉ DE PAUVRE POUR EXPÉRIMENTER LE BONHEUR ET LES GRÂCES DE DIEU[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 13 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie)

PRÉDICATION : GARDER LA MENTALITÉ DE PAUVRE POUR EXPÉRIMENTER LE BONHEUR ET LES GRÂCES DE DIEU

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : PSAUMES 41 : 1-4 ; 2 SAMUEL 16 : 5-10 ; PSAUMES 19 : 13 ; PSAUMES 38 : 1-17 ; PSAUMES 69 : 2-7 ; MATTHIEU 6 : 33-34

             Prenez vos bibles et ouvrez avec moi dans le livre des Psaumes au chapitre 41 ! Depuis jeudi dernier je vous faisais comprendre que l’Esprit de Dieu a mis sur mon cœur d’essayer de résumer le séminaire du mois de février 2022, mois dans lequel nous nous trouvons encore. Et vous vous rendrez compte que cet enseignement dont le sous-thème était de s’occuper des pauvres, n’est pas encore terminé. Nous avons vu précédemment que celui qui est qualifié pour s’occuper des pauvres doit préalablement remplir la condition d’être lui-même un pauvre qui connaît les difficultés rencontrées par les pauvres, et qui peut être compatissant vis-à-vis d’eux.

Lisons dans le Livres des Psaumes, au chapitre 41 du verset 1 au verset 3. C’est le Psaume de David.

« Au chef des chantres. Psaume de David. Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; l’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre, et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur ; tu le soulages dans toutes ses maladies. »

Dans le Psaume 41 que nous venons de lire, c’est clairement dit qu’il est heureux celui qui s’intéresse aux pauvres, c’est-à-dire, celui qui s’occupe des pauvres. Celui qui se joint à nous à présent via les enseignements en cours, et qui ne sait pas ce qui a été dit depuis le début du séminaire de février 2022, ne comprendra pas le développement qui se fera aujourd’hui, et assimilera sans doute le pauvre évoqué dans le Psaume 41 à ce qui se voit dans la société. Je veux parler des mendiants que l’on aperçoit au bord des rues avec les yeux délicats, et que l’on s’empresse d’aider avec une pièce de 25 F. CFA, de 50 F. CFA ou encore de 100 F. CFA. Pour la petite histoire, nous avons rarement vu les coupures de billets de 500 F. CFA ou de 1000 F. CFA (par exemple) dans les assiettes de ces mendiants offertes par des donateurs. Nous en avons rarement vues ! Bien qu’il faille admettre que ces mendiants soient aussi eux-mêmes malins, parfois ceux-ci reçoivent des coupures de billets, mais aussitôt qu’ils les obtiennent, ils les cachent dans une poche de leur vêtement et laissent juste voir les pièces de 25 F. CFA dans leur assiette dans l’intention de tromper la vigilance des passants. Il ne s’agit pas de cette catégorie de pauvre mentionnée dans le Psaume 41 que nous venons de lire.

Je vais vous situer, ce Psaume 41, comme la plupart des Psaumes de David, sont des paroles prophétiques. Dieu a utilisé cet homme de David, on ne dirait pas qu’il était roi, il a plus œuvré dans le couloir de prophète que dans celui de roi, nous comprenons que c’était un pauvre en esprit, il était vraiment un élu de Dieu, un choisi de Dieu. Franchement parlant, je le dis une fois encore, David était vraiment un élu de Dieu, un choisi de Dieu, parce qu’il n’a jamais rien fait de similaire aux autres rois, à l’exemple de son prédécesseur Saül qui n’a jamais su s’humilier, il n’a d’ailleurs jamais su ce qu’on appelle l’humilité. Je vous fais remarquer de prime à bord que l’humilité n’est pas le propre des rois, les rois sont faits pour commander, pour ordonner, pour dicter, mais le roi David était un roi d’un autre genre, franchement.

Ce Psaume 41 que nous venons de lire, constitue à la réalité une prophétie comme la plupart des Psaumes de David, le disais-je tantôt. Parce que, dans ce Psaume 41, non seulement David expérimentait ce qu’il disait mais il annonçait également ce que devait expérimenter le Messi, Jésus-Christ. En fait, lorsque je lisais ce Psaume et que je pensais à ce message, je me suis rappelé que nous avons déjà évoqué cela lors d’un séminaire qui s’est tenu dans les années précédentes ici au Tabernacle de la Liberté, ‘’Église de tous les peuples’’. Je vous avais enseigné à ce sujet que notre vie et notre avenir sont attachés à la vie et à l’avenir de Jésus-Christ, dans le rouleau il est question de nous comme il a été question de Jésus-Christ.

Il est donc à comprendre que tout ce que Jésus-Christ a été, c’est cela que nous, chrétiens d’aujourd’hui sommes devenus. Et c’est étonnant de voir qu’avant la venue de Jésus, David a expérimenté ce que Jésus devait vivre et expérimenter, je veux dire que lorsque le Saint-Esprit parlait au travers de David sur sa propre vie et ses expériences personnelles, il annonçait également les expériences que devaient connaître le Messie. Et comme vous le savez, Jésus est venu s’occuper des pauvres, raisons pour laquelle lors de son premier message officiel, ses premières paroles que nous lisons dans Mathieu 5 au verset 3 étaient : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! ». C’était là son premier message officiel. Nous comprenons que Jésus-Christ était venu sur la terre s’occuper des pauvres, il s’intéressait aux pauvres.

 

David dit dans le Psaume 41 que celui qui s’intéresse aux pauvres est heureux. Vous aussi vous voulez être heureux, vous voulez connaître le bonheur et la belle vie, mais sachez-le, ce bonheur recherché ne se trouve pas dans de l’argent, dans les femmes, dans la richesse, dans la popularité, etc… Ce bonheur recherché est en réalité « avoir le cœur de Dieu », s’occuper des pauvres, et en tant que pauvre, avoir préalablement reçu le pardon de Dieu et avoir été reconcilié avec Dieu. C’est ce que nous confirme la Parole de Dieu dans le Psaume 32 au verset 1. Il y est écrit : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! ». Vous l’avez compris, c’est celui à qui la transgression est remise et à qui le péché est pardonné, qui connaît le vrai bonheur.

Comprenez que le bonheur que vous pensiez trouver dans l’argent, dans les richesses, les femmes, dans les hommes, dans la popularité, ainsi de suite, ne s’y trouve guerre. Et je vous ai enseigné précédemment que c’est en s’occupant des pauvres que vous serez dégagés de l’emprise de vos esprits familiers. Nous avons compris au cours des enseignements du séminaire de février 2022 qui est le pauvre, et nous avons vu comment donner aux pauvres. Nous ne reviendrons pas là-dessus aujourd’hui.

Les 4 versets que nous avons lus plus-haut dans le Psaume 41 confirment ce que nous avons lu précédemment au cours du séminaire du mois de février 2022. Relisons ces 4 premiers versets : « Au chef des chantres. Psaume de David. Heureux celui qui s’intéresse au pauvre ! Au jour du malheur l’Éternel le délivre ; il est heureux sur la terre, et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur ; Tu le soulages dans toutes ses maladies. ». Il est donc à comprendre que les esprits familiers ne peuvent pas avoir accès sur celui qui s’occupe des pauvres, c’est-à-dire celui qui a compris qu’il doit prendre soin des pauvres en esprit, celui qui a compris qu’il doit donner tout ce qu’il est, et tout ce qu’il a pour que les pauvres soient sauvés, et pour que les pauvres trouvent le bonheur, c’est-à-dire : le SALUT ou encore le PARDON DE LEURS PÉCHÉS. Cette personne est gardée par Dieu, cette personne est protégée par Dieu. Ô mon Dieu ! La Parole de Dieu ne ment pas.

Voulez-vous être délivrés des esprits familiers ? Vous devez comprendre que vous devez avoir le « cœur de Dieu » par rapport aux pauvres. Vous devez comprendre que vous êtes pauvres et que vous devez vous occupez des pauvres, les simples d’esprits qui sont prévus pour le salut. Vous devez tout faire pour leur salut, vous devez donner tout ce que vous êtes, tout ce que vous avez pour que ces gens soient sauvés. Vous-même, vous devez conserver vos esprits dans le contexte de pauvreté selon Dieu, il ne s’agit pas ici du dénuement matériel forcément.

La promesse de Dieu est claire dans le Psaume 41, au verset 4, si vous comprenez l’instruction et si vous l’appliquez, vous verrez les résultats. Il y a une chose qui caractérise celui qui a gardé la mentalité du pauvre, comme nous l’avons vu au séminaire du mois de février 2022 avec le roi David. Étant roi, il a gardé la mentalité du pauvre en esprit, c’est-à-dire celui qui dépend de Dieu en tout pour et partout, savoir qu’il n’a rien sans Dieu, qu’il n’est rien sans Dieu, qu’il ne peut rien sans Dieu. C’est de cette manière que David avait compris la chose, et il a évolué dans cette mentalité jusqu’à la fin de ses jours. Franchement parlant, David a été un homme exceptionnel, il s’était occupé des pauvres jusqu’à la fin de ses jours.

J’aimerais que nous puissions observer un tant soit peu l’attitude de David pour confirmer mes propos précédents. Comme je le disais donc, David savait qu’il n’a rien sans Dieu, et qu’il n’est rien sans Dieu, c’est pourquoi il ne pouvait en aucun cas s’en prendre à celui qui voulait l’humilier, à celui qui l’injuriait ou encore à celui qui ne voulait pas se soumettre à son autorité. Je vous prendrais quelques exemples : Son fils Absalom n’a pas voulu reconnaître l’autorité parentale, et encore moins de l’autorité royale, parce que les chroniques nous rapportent qu’Absalom, fils du roi David, voulait devenir roi d’Israël en lieu et place de son père. Le déroulement de l’histoire nous renseigne de ce que David avait laissé le palais royal a son fils Absalom, et s’en était allé. Voilà l’attitude d’un pauvre selon Dieu, il ne réclame pas ses droits devant celui qui les foule au pied, il est réellement effacé, dans l’espérance du salut des autres pauvres comme lui, c’est cela qui l’intéresse. C’est pourquoi il ne va pas se prévaloir, il est seulement intéressé à voir le salut des pauvres. Le voyez-vous ? David ne revendiquait pas ses droits et son honneur, il ne revendiquait pas ceci ou cela, non, il ne faisait pas cela.

Observez un tant soit peu pendant que David était en fuite, qui fuyait-il ? Les chroniques nous répondent Absalom son fils, lisons cela dans 2 Samuel 16 à partir du verset 5 jusqu’au verset 10 :

« David était arrivé jusqu’à Bachurim. Et voici, il sortit de là un homme de la famille et de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra. Il s’avança en prononçant des malédictions, et il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi. Schimeï parlait ainsi en le maudissant : Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! L’Éternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu occupais le trône, et l’Éternel a livré le royaume entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme de sang ! Alors Abischaï, fils de Tseruja, dit au roi : Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête. Mais le roi dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja ? S’il maudit, c’est que l’Éternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi ? »

Écoutez-vous le langage de David ? Voilà un pauvre ! Il ne revendique pas son honneur, il préfère qu’on bafoue son honneur par terre, parce qu’il veut sauver les pauvres comme lui-même a été sauvé, il ne veut pas être en scandale de peur que la porte du salut ne soit fermée aux pauvres comme lui, et il sait que sa vie dépend de Dieu absolument. Écoutez une fois encore la réponse de David au verset 10 de 2 Samuel 16, il disait que, si Schimeï l’a insulté, c’est que Dieu lui a dit insulte David. De même, il disait que si Schimeï lui a lancé des pierres c’est que Dieu lui a dit lance des pierres contre David. Le pauvre, à l’exemple de David sait que sa vie dépend de Dieu en tout, pour tout, et partout. Voilà l’attitude d’un pauvre.

Je vous le déclare : si vous n’avez pas cette présence d’esprit que vous êtes pauvres, vous n’allez pas persévérez jusqu’au bout de votre vie de Foi. Vous n’y arriverez pas ! Un pauvre est absolument effacé, c’est Dieu qui est tout pour lui, c’est Dieu qui peut tout pour lui, il ne dépend que de Dieu, rien que de Dieu, rien d’autre ne compte pour celui-là, et il fait tout pour que les autres pauvres soient sauvés. Ceci veut dire qu’il s’occupe des pauvres comme lui, c’est d’ailleurs en cela que lui-même trouve le bonheur, pourquoi ? Nous répondons : Parce qu’il est engagé pour les pauvres.

Chers amis, si votre vie vous est tellement précieuse à tel enseigne que vous voulez la défendre dès qu’elle est ou peut-être attaquée, et vous voulez la défendre à tout prix. Sachez-le, dans un tel état d’esprit, vous n’avez pas encore la mentalité du pauvre, et je doute fort que vous puissiez arriver jusqu’au bout de votre Foi chrétienne, vous devez tout laisser à Dieu. Je ne vous demande pas de le faire à la manière de ce qui chante faussement là dehors. Franchement, je vous le déclare, vous devez tout laisser à Dieu, vous devez lever les mains et dire à Dieu : « PRENDS TOUT, TU AS TOUT LE CONTRÔLE DE MA VIE, TU AS TOUT LE CONTRÔLE DU COMMENCEMENT À LA FIN, JE N’EXISTE PLUS. », cela doit se faire à l’exemple de l’apôtre Paul qui pouvait dire : « Si je vis ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. » (Galates 2 ; 20), il avait compris cela. Paul a dit qu’il est regardé comme pauvre, mais enrichissant plusieurs (2 Corinthiens 6 ; 10), donc il contribue au salut et au bonheur des pauvres.

Les amis, je sais que si vous étiez à la place d’un roi quelconque, pas David bien évidement, mettez votre nom à la place, et que vous passez par des situations difficiles. Prenons le cas de votre fils qui a le projet de vous renverser ou alors qui vous a renversé, supposons que vous êtes en fuite, et qu’il survienne un individu quelconque qui surgisse et se mette à vous insulter. Vos gardes le voyant, se tournent vers vous en vous posant la question suivante : « Que dites-vous roi, devons-nous lui couper la tête ? ». Je suis persuadé qu’avant même que la question ne vous soit posée, vous donnerez instamment l’ordre à vos gardes de couper la tête à cet individu. Chose que n’avait pas fait le roi David, il entendait les injures, il recevait les jets de pierres et autres, mais David restait indifférent à cela. Tout au contraire, ce sont ses gardes qui lui faisaient la remarque et qui lui disaient « envoie-nous, donne-nous juste l’ordre, nous sommes-là pour obéir aux ordres, donne un ordre, nous allons exécuter ». Mais David leur répliqua de le laisser tranquille, « moi je n’existe plus, si je vis ce n’est plus moi qui vis ». Comprenons-le en ces termes. David savait que Schimeï était en mission et que cette mission lui avait été donnée par Dieu.

Mes questions qui suivent s’adressent aux chrétiens : En ce qui vous concerne, comment vous comportez-vous vis-à-vis de ceux qui vous injurient, vous insultent, ou de ceux qui vous traînent dans la boue ? Que faites-vous d’eux ? Le constat est que, soit vous répliquez par des injures, ou alors vous gardez rancune. On vous a fait du mal, et vous aussi vous remboursez ce mal. Ce n’est pas comme cela qu’un chrétien doit agir, un chrétien est un homme effacé, un chrétien n’existe pas, c’est Christ qui vit à sa place. Le pauvre en esprit fait tout et pour tout pour ne pas être en scandale parce qu’il veut que les pauvres comme lui soient sauvés. Il veut que ceux qui sont dans l’ignorance, soient sauvés. David c’est un exemple extraordinaire, il faut que vous puissiez comprendre que beaucoup de simples font des mauvaises choses simplement parce qu’ils sont motivés par des anges déchus. Ils ne le font pas par eux-mêmes.

Ouvrons le chapitre 19 du livre des Psaumes, je vous montrerai l’attitude d’un pauvre en esprit, un pauvre selon Dieu. Nous venons de voir que le pauvre selon Dieu ne s’en prend pas aux gens qui s’en prennent à lui, d’office. Pourquoi ? Comme réponse nous avons vu que c’est parce qu’il veut se rassurer qu’il ne soit pas une pierre d’achoppement pour le salut de ceux-là. Et dans ces prières, ou dans son attitude, il n’est pas du genre à se justifier quand il est reproché, il ne le fait pas. Tout au contraire, il est prompt à se repentir, il est prompt à reconnaître ses fautes, pourquoi cela ? Nous l’avons vu précédemment, parce qu’il veut sauver les autres pauvres, c’est la raison principale. Nous comprenons que le pauvre en esprit ne veut pas être une occasion de chute pour qui que ce soit. Il veut réellement être une référence pour les pauvres qui sont en difficulté, pour qu’en le voyant, lorsque ces pauvres en difficultés se rappelleront de la manière avec laquelle lui le pauvre selon Dieu a agi quand il était en difficulté, ils diront : « nous devons suivre son modèle ».

Écoutez comment David priait dans le Psaume 19 au verset 13 : « Qui connaît ses égarements ? Pardonne-moi ceux que j’ignore. » Le voyez-vous ? David n’était pas là à se justifier, il confessait ses péchés, et après les avoir confessés, David n’était pas convaincu de les avoir totalement confessés et il savait qu’il y a des choses omises, c’est pourquoi il demandait à Dieu de lui pardonner. David ne se comportait pas comme plusieurs parmi vous. Il vous arrive de savoir précisément ce que vous avez commis comme péché, mais vous prétendez que vous avez oublié. Ce n’est pas comme cela que David s’est comporté, et ce n’est pas comme cela que le pauvre réel se comporte. Il confesse ses péchés, et même ceux qu’il a réellement oublié. Il ne va pas se justifier pour nier ce qui lui est reproché, non, David disait à Dieu de lui pardonner ce qu’il ignore. Ce genre de pauvre selon Dieu est prêt à rembourser tout ce qu’on lui réclame comme restitution, nous le verrons dans le Psaume 38 à partir du verset 1 :

« Psaume de David. Pour souvenir. Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, Et ne me châtie pas dans ta fureur. Car tes flèches m’ont atteint, Et ta main s’est appesantie sur moi. Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, Il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi. Mes plaies sont infectes et purulentes, Par l’effet de ma folie. Je suis courbé, abattu au dernier point ; Tout le jour je marche dans la tristesse. Car un mal brûlant dévore mes entrailles, Et il n’y a rien de sain dans ma chair. Je suis sans force, entièrement brisé ; Le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements. Seigneur ! tous mes désirs sont devant toi, Et mes soupirs ne te sont point cachés. Mon cœur est agité, ma force m’abandonne, Et la lumière de mes yeux n’est plus même avec moi. Mes amis et mes connaissances s’éloignent de ma plaie, Et mes proches se tiennent à l’écart.

Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges ; Ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés, Et méditent tout le jour des tromperies. Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; Je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n’entend pas, Et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique. Éternel ! c’est en toi que j’espère ; Tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! Car je dis : Ne permets pas qu’ils se réjouissent à mon sujet, Qu’ils s’élèvent contre moi, si mon pied chancelle ! Car je suis près de tomber, Et ma douleur est toujours devant moi. Car je reconnais mon iniquité, Je suis dans la crainte à cause de mon péché. Et mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force ; Ceux qui me haïssent sans cause sont nombreux. Ils me rendent le mal pour le bien ; Ils sont mes adversaires, parce que je recherche le bien. Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut ! »

Voici l’attitude que doit avoir le pauvre en esprit. Les dires des uns et des autres ne doivent pas vous affecter si vous savez que vous ne dépendez que de Dieu, et qu’il est tout pour vous. Vous n’avez pas besoin d’écouter les propos des uns et des autres vous concernant, soit pour vous descendre, soit pour vouloir réveiller l’orgueil en vous, ou pour vous encenser. Cela doit vous laisser indifférent.

David avait décidé de fermer ses oreilles à tous les dires qui pouvaient s’élever contre lui, c’est pourquoi les injures de Schimeï laissaient David indifférent. Nous devons suivre ce modèle. Je vous rappelle que cette scène d’injures de Schimeï à David se passait en direct, il n’était nullement question d’un rapport fait à son sujet. Mais David avait décidé de faire comme s’il n’avait rien entendu, le voyez-vous ? Ô Dieu tu es merveilleux !

Allons dans un autre Psaume, celui du chapitre 69 ; dans ce Psaume David fait toujours ses confessions et s’en remet toujours à Dieu. Lisons à partir du verset 1 jusqu’au verset 6, il est écrit :

« Au chef des chantres. Sur les lis. De David. Sauve-moi, ô Dieu ! Car les eaux menacent ma vie. J’enfonce dans la boue, sans pouvoir me tenir ; Je suis tombé dans un gouffre, et les eaux m’inondent. Je m’épuise à crier, mon gosier se dessèche, Mes yeux se consument, tandis que je regarde vers mon Dieu. Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, ceux qui me haïssent sans cause ; ils sont puissants, ceux qui veulent me perdre, qui sont à tort mes ennemis. Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. O Dieu ! tu connais ma folie, et mes fautes ne te sont point cachées. Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! »

Ceux d’entre vous qui aimez la justification, « je n’ai pas fait ceci », « je n’ai pas fait cela », « je ne me reconnaît pas » vous entend-on souvent argué quand vous êtes interpellés, je vous le déclare, ce genre de personne qui aime à se justifier ne peut se maintenir dans la Foi jusqu’à la fin. La promptitude à se repentir est l’une des caractéristiques principales du pauvre en esprit, il est prêt à pardonner, il ne garde pas rancune, dans tout ce qu’il pose comme acte, il le fait en prévoyant le futur des autres pauvres en esprit. De quel futur parlons-nous ? Nous répondons comme plus haut, que les autres pauvres en esprit soient sauvés, c’est cela qui l’intéresse.

En lisant les versets 6 et 7, nous comprenons que la préoccupation du vrai pauvre selon Dieu, c’est le salut des autres pauvres, c’est pourquoi il ne peut pas garder rancune, il ne peut pas se venger, il ne peut pas le faire. Dans les chroniques de la fuite de David face à son fils Absalom que nous avons lu précédemment dans 2 Samuel 16, l’histoire raconte que David avait des ennemis aux nombres desquels ceux qui l’injuriaient. En lisant nous verrons que plusieurs des ennemis de David étaient des innocents, des simples qui ont été juste entraînés par des sorciers et des anges déchus.

Prenons l’exemple de Schimeï, ce dernier avait injurié David en lui jetant les pierres et la poussière, mais quand David a été restauré, ces ennemis de David qui était des simples étaient revenus auprès de David à l’effet de se repentir. David avait vraiment compris qu’il s’agissait des pauvres en esprit qui avaient besoin de la Grâce de Dieu. Vous lirez l’histoire dans 2 Samuel du chapitre 16 au chapitre 20, vous verrez comment la grande majorité des gens qui avaient insulté et rejeté David sont revenus dans de meilleurs sentiments. Vous comprendrez que ces gens étaient juste des simples qui ont suivi la mouvance des anges déchus.

Que le Seigneur vous donne la mentalité du pauvre et vous donne la grâce de demeurer dans cette mentalité ! Vous n’avez rien à réclamer, tout ce que vous êtes appelés à faire cela doit contribuer au salut des pauvres. Comme nous l’avons vu dans le Psaume 69, David faisait tout ce qui lui était possible pour ne pas être un sujet de scandale pour le salut des pauvres, c’est pourquoi il a décidé de se maintenir dans l’humilité. Pour qu’elle raison ? La réponse au verset 7 du Psaume 69 : « Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! ». Le comprenez-vous ? David priait Dieu pour lui dire qu’il ne faut pas qu’à cause de lui, celui qui pouvait-être sauvé se perde, il a beau m’injurier, il a beau s’opposer à moi, il a beau raconté des choses contre moi, je ne répondrai pas de la même manière, disait David.

Rappelez-vous de la prière de Jésus à la croix vis-à-vis de ceux qui le crucifiaient et vis-à-vis de ceux qui approuvaient sa crucifixion, quel était sa prière ? La réponse nous est donnée dans les évangiles : « Seigneur pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ». Cela doit être votre attitude, et si vous n’êtes pas pauvre en esprit, vous ne pouvez pas avoir ce genre de cœur. Il faut le dire, le riche en esprit veut se venger, il veut qu’on sache qu’il est là et qu’il existe, il n’accepte pas qu’on lui marche sur les pieds, « on fait cela à qui ? Sais-tu à qui tu as affaire ?», argue le riche en esprit dans sa très grande estime de lui-même. On remarque ici qu’il s’agit du langage des camerounais. Ce n’est pas ce langage qu’avait tenu David face à ses ennemis, et vous ne devez pas tenir ce style de langage, je le réitère, même s’il arrive que vous soyez sur une position de privilège, vous ne devez pas tenir ce style de langage, vous ne devez pas avoir cet état d’esprit qui se voit supérieur, au-dessus de la mêlée, et qui peut donc prendre sa défense.

Vous devez vous soumettre carrément à Dieu, vous devez vous abandonner carrément à Dieu, le comprenez-vous ? Vous ne devez que compter sur lui et sur lui seul et mettre tous vos efforts, tout le paquet pour que les pauvres soient sauvés, et je vous assure que vous ne pourrez pas être atteint par vos esprits familiers, c’est ce que nous avons lu dans le Psaume 41. Seulement l’intérêt que vous aurez pour le salut des pauvres vous donne tous ces avantages listés dans le Psaume 41, cela vous met à l’abri de vos esprits familiers, si vous êtes malades le Seigneur vous guérira, il vous restaurera, parce que vous êtes son ouvrier, son serviteur et sa servante, lui-même saura que vous devez faire son travail, il ne vous laissera pas.

Vous comprenez donc qu’en tant que pauvre en esprit, serviteur de Dieu, vous n’avez pas besoin de réclamer une chose ou une autre, Dieu lui-même sait ce qu’il fera pour vous. C’est la raison pour laquelle le Seigneur dit dans Matthieu au chapitre 6, verset 33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ». Il ne vous est donc pas demandé de faire des jeûnes et des prières pour avoir à manger, pour acheter des vêtements, ou encore pour construire des maisons. Le jeûne et la prière visent le salut des âmes, et non l’amélioration de sa condition de vie.

Pour tous ceux et celles qui ont reçu des faux enseignements (chez les faux prophètes) selon lesquels il faut jeûner et prier pour passer à une étape supérieure de sa vie, pour décrocher un marché, pour faire ceci ou cela, c’est très mal perçu. Le Seigneur sait de quoi vous avez besoin, lorsqu’il sait que vous êtes engagés pour son service, lui-même prendra soin de vous. La seule chose qui doit être votre préoccupation, c’est l’avancement de son royaume, donc le salut des pauvres. Vous devez le comprendre ! Toutes ces choses vous sont données juste comme des bonus lorsque vous êtes attelés à chercher son royaume et sa justice. Pouvez-vous vous abandonner à Dieu aujourd’hui comme ses pauvres ? Pouvez-vous décider aujourd’hui de vous intéresser véritablement aux pauvres ?

Votre abandon au Seigneur et votre engagement à vous occuper des pauvres ne doivent pas être voilés de l’intention selon laquelle vous vous intéresserez aux pauvres aux fins que le Seigneur s’intéresse à vous, non. Si vous le faites dans un esprit de commerce, ce n’est plus dans la pureté. Engagez-vous pour le service de Dieu sans arrière-pensées, sans pensées de contrepartie. Même s’il est vrai que Dieu a promis de vous donner une contrepartie, cette contrepartie promise par lui à vous, ne doit pas être votre motivation. Votre motivation doit provenir de la nouvelle nature de pauvre que vous avez reçue, votre motivation doit provenir du fait que vous connaissez les situations difficiles que vous avez traversées, et vous connaissez également les difficultés des autres pauvres, chose qui vous induit à être désireux de les voir quitter cet état, chose qui vous induit à être désireux de les voir heureux, ayant leurs péchés pardonnés. L’avez-vous compris ?

Levez-vous pour prier Dieu aux fins qu’il vous inculque la mentalité du pauvre et que vous compreniez que vous n’avez pas besoin de réclamer quoi que ce soit par rapport à votre personnalité !

Amen ![:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : LE GRENIER DES RICHESSES ET DES RESSOURCES DE L’AFRIQUE DOIT SERVIR AUX AFRICAINS, NON AUX PILLEURS DE L’OCCIDENT[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie)

Il est notable que les Occidentaux ont longuement pillé les richesses de l’Afrique, afin de bâtir leurs États et leurs économies respectives. Saisi ce jour dans le corps d’une dame et traduisant ce vol, un esprit impur répondant au nom de « Grenier » a affirmé qu’il représente symboliquement les richesses et les ressources pillées de l’Afrique.

L’Afrique est ainsi considérée par les Occidentaux comme un grenier dans lequel chacun vient puiser, avec la complicité, le concours de l’égoïsme ou de l’ignorance des dirigeants en place, voir des populations. À cause de l’égoïsme et de l’ignorance, les dirigeants bradent par exemple l’or et d’autres ressources, négocient et acceptent des contrats au préjudice de leurs nations. Il a également été révélé que si une telle situation de vol a prévalu, c’est en partie à cause des contrats autrefois signés par les pères fondateurs ou ancêtres africains. En effet, ceux-ci ont accepté de livrer l’Afrique aux occidentaux en la destinant à la servitude, à la misère, à la pauvreté, en échange d’objets de pacotille tels que le sel, les miroirs, les alcools, les peignes, etc.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a récupéré la clé du Grenier de l’Afrique, laquelle était détenue par les pères fondateurs de l’Afrique ou esprits familiers. Au nom puissant de Jésus, l’accès a également été fermé aux Occidentaux, pour que ceux-ci ne soient plus en mesure de piller le continent à leur guise, de connivence avec les esprits familiers.

Il revient donc aux dirigeants africains de garder soigneusement les richesses dont l’Éternel Dieu a pourvues nos pays, de les exploiter à bon escient, pour le développement économique, à partir de partenariats sains, équitables et transparents avec l’extérieur.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : LE COMPLEXE D’INFÉRIORITÉ, POISON SPIRITUEL CONTRE LE RÉVEIL DE L’AFRICAIN[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie)

Saisi ce jour par l’Éternel Dieu dans le corps d’une jeune dame, l’esprit du Complexe d’infériorité a affirmé qu’il couvre l’Afrique, incarne, caractérise les africains et les empêche notamment de s’affranchir de la servitude occidentale. Donnant d’amples explications, cet esprit a déclaré qu’il empêche les africains de prendre en considération ce qu’ils possèdent comme richesses ou ressources, ce qu’ils ont et ce qu’ils sont.

Ignorant par exemple quelle est la valeur réelle de l’or, les dirigeants africains le bradent à grands stocks aux Occidentaux, tandis que leurs pays croupissent dans la misère. Or, en termes de puissance, de durabilité et de stabilité, l’or est l’un des étalons et l’un des socles les plus sûrs de l’économie. Pareillement, les Africains ignorent qu’en matière de salut, Dieu les as destinés à le servir et à le révéler aux autres peuples du monde entier.

Par ailleurs, il a été souligné que l’Appellation de l’Afrique comme « berceau de l’humanité » n’a rien à voir avec une quelconque reconnaissance archéologique, quant-à l’origine géographique de l’existence ou de la vie. À la réalité, cette appellation a plutôt et une connotation dévalorisante, péjorative, aliénante et asservissante, qui situe et fige ainsi l’Afrique dans l’enfance spirituelle de l’humanité, tel un bébé, ou tel un héritier qui a besoin de curateurs et serait incapable de se prendre en charge.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé le démon du Complexe d’infériorité en enfer. Africaines, africains, hommes du peuple et dirigeants, que chacun se débarrasse du Complexe d’infériorité vis-à-vis des Occidentaux, vis-à-vis des Blancs, car c’est une attitude démoniaque et contreproductive pour la libération, le développement et le salut de l’Afrique.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : LA FRANCE D’EMMANUEL MACRON ET LES PAYS MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIS CONVOQUENT DES RENFORTS À L’EFFET TENTER UNE RECONQUÊTE DE L’AFRIQUE[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie)

Face au déclin évident de leur système de domination séculaire en Afrique, la France et les pays membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies multiplient des stratégies de contournement. L’une d’elle, révélée ce jour par l’Éternel Dieu, consiste à se doter des renforts contre l’Afrique.

Saisi dans le corps d’un jeune homme, le démon incarnant ces renforts a expliqué que ceux-ci renvoient concrètement à de nouvelles vagues de ruse, de vol, de domination, de dictature et d’oppression pensées par Emmanuel MACRON et les Occidentaux contre les Africains. Lorsqu’un pays souverain comme le Mali demande par exemple à la France de sortir de son territoire, d’y ôter ses forces militaires, et qu’Emmanuel MACRON veule s’y opposer, une telle attitude ne relève que d’une tentative renforcée de domination et de reconquête, à tous égards inacceptable. Une telle attitude contredit d’ailleurs les discours de partenariat sain, libre et équitable prononcés lors du dernier Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Européenne et de l’Union Africaine, lequel s’est tenu les 17 et 18 février derniers à Bruxelles. Pareillement, c’est un réel problème, quand on constate que l’Occident continue à imposer aux africains le prix des richesses et des ressources exportées depuis le continent, comme c’est le cas pour l’or, le pétrole, etc.

L’esprit incarnant les stratégies de renforcement de domination des membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies en Afrique a affirmé qu’Emmanuel MACRON s’agite à reconquérir l’Afrique, voyant que celle-ci lui échappe, et que les élections présidentielles approchent en France. Il essaie donc de rehausser son image en forçant son autorité en Afrique, espérant ainsi se faire réélire. Pour illustrer un autre cas patent des manœuvres de domination occidentale en Afrique, il a été évoqué le cas de l’ambassadeur Christopher LAMORA, un homosexuel que les États-Unis veulent à tout prix imposer au Cameroun, alors que ni les mœurs, ni la loi du pays ne sont compatibles avec de telles abominations.

Au bout du compte, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et refoulé le démon mis en cause, anéantissant ainsi les nouvelles stratégies de ruse, de vol, de domination, de dictature et d’oppression impulsées contre l’Afrique par Emmanuel MACRON et les Présidents membres du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Merci Seigneur ![:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 10 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie) PRÉDICATION : L’AMOUR QUI VIENT DE DIEU EST UN SACRIFICE[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 10 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie)

PRÉDICATION : L’AMOUR QUI VIENT DE DIEU EST UN SACRIFICE

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : LUC 21 : 1-4 ; MALACHIE 3 : 7-11 ; 1 TIMOTHÉE 6 : 3-10 

Alléluia !

Restez debout pour la lecture de la parole de Dieu de ce jour !

Ouvrez avec moi dans l’évangile de Luc au chapitre 21, pour lire les quatre premiers versets !

Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces. Et il dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres ; car c’est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

Depuis le début de la semaine, l’Esprit de Dieu s’entretenait avec moi pour suggérer la nécessité de faire le rappel ou le résumé du séminaire, une espèce de « round up » de ce qui a été enseigné pendant le dernier séminaire du mois de février, et même avant, puisque le séminaire a été le prolongement de l’enseignement portant sur l’amour fraternel, l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain ; l’amour véritable qui vient de Dieu, parce que lui-même est amour.

Et pendant le séminaire, nous avons vu que, pour prouver et manifester son amour pour Dieu et pour le prochain, il faut s’occuper du pauvre. Il nous a été révélé que, c’est un pauvre, c’est-à-dire quelqu’un qui sait qu’il est pauvre, qu’il vivra pauvre et qu’il mourra pauvre, qui peut s’occuper du pauvre. Un tel pauvre qui se connaît comme tel est celui qui est mieux placé pour comprendre son semblable et s’occuper donc de lui. Ce sont de telles personnes qui sont à l’abri de l’influence et la manipulation des esprits familiers. Cela est une vérité, parce qu’elles n’ont qu’un seul objectif, celui de s’occuper des malheureux.

Souvenez-vous que le chrétien travaille avec Dieu. Comme Dieu a pour seul objectif que de s’occuper du pauvre, ceux des pauvres qui ont découvert leur état de pauvreté et qui cheminent avec Dieu, n’auront aussi pour seul objectif que de s’occuper des malheureux comme Dieu lui-même. Ils l’imiteront. Il ne m’a pas été surprenant d’entendre des témoignages de nombre des fidèles que, c’est pour eux la première fois d’entendre un message comme celui qui a été dispensé pendant le séminaire, et qu’ils décident de devenir pauvres.

Je me demande bien comment les fidèles qui sont ici à l’église, n’ont jamais remarqué que, chaque fois que je prends la parole, je dis que je ne suis rien, que je ne possède rien. J’ai l’habitude de dire à l’assemblée comment je converse avec ma famille directe, ma femme et mes enfants à ce sujet-là. J’ai coutume de leur dire que nous ne sommes rien et que nous n’avons rien. La migration ne doit donc pas les étonner, parce que nous ne sommes que les gardiens des propriétés de Dieu. J’ai toujours dit cela ici en assemblée. Mais je ne sais pas où vous mettez vos oreilles spirituelles pour ne pas le comprendre. Le pauvre est donc ce que je traduis dans ma vie.

Je crois qu’il convient de vous rappeler en de termes plus classiques la définition du pauvre, tel que Jésus l’annonçait dans l’évangile de Matthieu au chapitre 5, verset 3 : « Heureux les pauvres en esprits, car le royaume de Dieu est à eux. » Et nous avons vu avec le roi David qui se dit pauvre, alors qu’il est roi et qu’il possède donc tout ce qu’il y a dans son royaume. Celui-ci a adopté une telle attitude d’esprit, parce qu’il connaissait qui est Dieu en général et qui est Dieu pour lui. Je vous ai dit lors du séminaire et précisément le samedi que, si vous oubliez tout ce qui aura été enseigné durant le séminaire, vous ne devriez pas oublier la définition du pauvre. Je vous en ai donné la définition, et dimanche, je vous ai enseigné comment donner aux pauvres. Aujourd’hui, nous venons de lire l’exemple de quelqu’un qui avait su donner aux pauvres, la pauvre veuve.

Je vous relis donc la définition du pauvre. Nous posions la question de savoir qui est pauvre, le samedi du séminaire. Et je vous ai donné la définition suivante dont je souhaite que vous vous en identifiiez pour espérer être sauvés. Car, si vous n’êtes pas pauvres, vous ne pouvez pas être sauvés. Et si vous ne vous savez pas pauvres, vous ne pouvez pas vous occuper des pauvres. Voici donc la définition du pauvre : le pauvre est celui qui dépend de Dieu en tout, pour tout et partout. Il n’a rien sans Dieu, il n’est rien sans Dieu, il n’est capable de rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, c’est-à-dire de son opulence ou de sa misère au plan matériel. Voilà la mentalité que vous devez avoir en évoluant avec Dieu. Voilà l’état d’esprit que vous devez avoir dans votre vie chrétienne. Je m’en vais reprendre cette définition.

Qui est pauvre ? le pauvre est celui qui dépend de Dieu en tout, pour tout et partout. Il n’a rien sans Dieu, il n’est rien sans Dieu, il n’est capable de rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, c’est-à-dire de son opulence ou de sa richesse, ou de sa misère au plan matériel. Voilà le pauvre ! Pendant le séminaire, nous avons vu l’exemple de David, le pauvre. Nous avons aussi vu l’exemple de l’apôtre Paul, le pauvre ; aujourd’hui, nous sommes en train de voir l’exemple de la veuve, la pauvre, dans Luc 21. Oh Seigneur, tu es merveilleux ! La veuve, la pauvre ! Jésus avait fait exprès de s’asseoir à côté du tronc, pour voir comment les gens donnaient leurs offrandes. Les riches donnaient beaucoup d’argent, mais, Jésus lui, il voyait que ce que ces riches donnaient était leur superflu. Au contraire de ces derniers, il avait remarqué une pauvre veuve qui n’avait donné que deux pièces, deux seulement !

Jésus n’avait pas manqué de faire le commentaire à ses disciples que, de tous ceux qui avaient donné les offrandes à l’église, c’est cette vieille femme qui avait donné plus que tout le monde. Elle n’avait pas tapé de tambours, pas de cris, pas de télévision, pas de reportage, etc. Elle avait donné son offrande à Dieu en toute discrétion, pour s’occuper des pauvres. Voyez-vous, lorsqu’on donne l’offrande dans la maison de Dieu, c’est à Dieu qu’on la donne au travers de ses serviteurs. On doit savoir que le serviteur de Dieu est ses yeux, ses oreilles, ses mains, ses pieds. Ils sont ses instruments qu’il utilise, pour s’occuper des nécessiteux, ou des pauvres. Contrairement aux pratiques qui ont cours dans des fausses églises où les fidèles donnent les offrandes pour l’entretien de l’homme de Dieu, les offrandes données dans la maison de Dieu sont destinées aux vrais pauvres, c’est-à-dire ceux qui sont matériellement pauvres et ceux qui le sont aussi spirituellement.

La démarche dans les fausses églises viserait finalement à frustrer, à décourager et à endurcir ceux qui sont déjà pauvres matériellement, lorsqu’il leur est demandé d’aller nourrir celui qui est déjà à l’abri du besoin, pour ne pas dire celui qui vit déjà bien ou assez bien. Ce sont les anges déchus et les sorciers qui sont les collaborateurs des faux prophètes qui organisent tout cela, pour frustrer les vrais pauvres. C’est pourquoi ils donnent aux faux pasteurs avec grande pompe, avec beaucoup de tapage, avec beaucoup de bruits. Ils font la publicité pour dire comment ils construisent des maisons aux pasteurs, comment ils leur achètent des véhicules et des jets privés, etc. Mais nous savons que, lorsqu’on donne à l’église, c’est dans l’esprit de contribuer à l’œuvre de Dieu. Je crois qu’il est nécessaire de vous relire ce qui est généralement lu ici à l’église avant chaque collecte des offrandes.

Je fais allusion à l’annonce qui est faite pour la mise en garde de ceux qui apportent à l’église, par exemple de l’argent volé, détourné, l’argent de la prostitution ou des mauvaises pratiques. Dieu ne veut pas de ce genre d’argent. C’est ce qu’on ne cesse de vous rappeler ici. Le but pour lequel les dîmes et les offrandes sont données à l’église est bien indiqué dans le texte suivant que je m’en vais vous lire dans Malachie 3, les versets 7 à 12 :

« Depuis le temps de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances, Vous ne les avez point observées. Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Éternel des armées. Et vous dites : En quoi devons-nous revenir ?
Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ?

Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, La nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, Dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Pour vous je menacerai celui qui dévore, Et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, Et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, Dit l’Éternel des armées. Toutes les nations vous diront heureux, Car vous serez un pays de délices, Dit l’Éternel des armées.»

C’est donc à la maison de Dieu appelée ici, la ‘‘maison du trésor’’, qu’on donne les dîmes et les offrandes comme cela est dit au verset 10, pour le but qui est également bien précisé dans le même verset. Nous comprenons qu’en réalité, lorsque Dieu réclame les dîmes et les offrandes, c’est pour s’occuper des pauvres ; c’est pour faire avancer son royaume.

Dans l’histoire qui est rapportée sur l’offrande faite par la vieille femme pourtant matériellement pauvre, Jésus nous démontre comment elle a su s’occuper du pauvre au moyen de son offrande. C’était son don par deux petites pièces seulement. Nous avons compris que le genre d’amour qui vient de Dieu, est un sacrifice. L’amour est un sacrifice. Dieu promet de menacer le dévoreur et de bénir son enfant qui est pauvre et qui s’occupe du pauvre par ce domaine particulier qui est celui du donner. Comprenez-vous cela ? Il y a des gens qui ont la main dure, raide ou sèche ! Ils sont chiches et font cette chicheté même à Dieu. Cela est bizarre ! Et ceux qui ont la main large, donnent généralement de leur superflu, c’est-à-dire ce qui n’affecte pas leurs avoirs ou leur confort.

Mes amis, je dois vous dire une chose. Si vous êtes le style qui n’aime pas voir les autres évoluer, vous êtes égoïstes, méchants et chiches. Vous voudriez en fait que les autres soient dépouillés ou démunis à votre profit. Vous aimeriez avoir ceux qu’ils ont et c’est pourquoi vous les jalousez. Vous n’êtes pas contents quand ils sont bénis, quand ils sont promus ou quand ils réussissent. Leur réussite vous dérange ! Je ne sais pas comment vous faites, vous qui vous dites chrétiens, lorsque vous voyez quelqu’un d’autres réussir ou être promu à vos côtés. En prenant l’exemple des commerçants, je me demande comment le chrétien fait lorsqu’il voit que son voisin commençant au marché, vend plus que lui. Comment cela vous fait-il lorsque celui-là voit les clients se diriger devant le comptoir voisin plutôt que vers son comptoir ? Dit-il aussi comme les commerçants non chrétiens qui interpellent les clients déjà positionnés devant les comptoirs voisins, « venez ici, venez chez-moi ». Je sais bien que c’est chacun qui cherche sa clientèle, mais, il n’est pas bon pour le chrétien de se comporter de la sorte.

Il y en a d’autres qui sont mécontents des voisins commerçants qui vendent plus qu’eux. Ceux qui sont païens pratiquent dans ce genre de situation. Ils vont pratiquer soit contre leurs voisins commerçants pour les bloquer, soit pour avoir de l’attirance de la clientèle plus que ceux-ci. Ils sont souvent surpris de constater qu’après avoir ainsi fait les pratiques, le marché devient de plus en plus difficile pour eux malgré leurs pratiques. Ils connaissent une telle réalité juste parce qu’ils ne sont pas contents du succès des autres. ? Chrétiens, comment est votre cœur quand vous voyez votre prochain prospérer ?

Je prends là le cas de ceux qui font une même activité ou des activités semblables. Comment vous sentez-vous en voyant que les autres, les prochains ont plus de clientèle par exemple que vous, dans le cas des commerçants ; ou alors ont plus de succès professionnel que vous, s’agissant des employés dans une entreprise donnée ? Comment vous sentez-vous, lorsque vous voyez que les plantations avoisinantes à la vôtre ont plus de production que la vôtre ; ou alors, lorsque vous constatez que votre champ a séché alors que les champs avoisinants fleurissent ? Êtes-vous contents ou mécontents ? Quel est l’état de votre cœur ? Bénissez-vous les champs des voisins ou alors les maudissez-vous ?

Je sais que dans la majorité des cas, les gens ne sont pas contents de la réussite des autres. Les gens ne sont généralement pas contents de voir ceux avec qui ils sont de même niveau ou de même classe sociale, réussir plus ou mieux qu’eux. Les gens n’aiment généralement pas cela ! Sachez que dans la chrétienté, vous ne prospérerez jamais ayant un tel cœur ; vous n’avancerez jamais. Comprenez-vous cela ? Vous devez aimer le succès ou la réussite de votre frère, de votre sœur ou de votre prochain. Vous devez l’aimer. Vous devez bénir la chose du prochain. Mais, je sais que dans le cœur des hommes et des femmes, c’est la jalousie qui domine. C’est pourquoi je vous dis qu’en tant que chrétiens, ce n’est pas un bon cœur. Ce n’est pas un bon cœur.

Ce que je dis peut se vérifier dans n’importe quel domaine et dans n’importe quelle activité. Comment regardez-vous vos concurrents et comment les recevez-vous dans votre cœur ? Est-ce que vous les aimez, est-ce que vous aimez quand ils prospèrent ? L’état de cœur que tu montres vis-à-vis de ces concurrents ou rivaux, montre qui vous êtes en réalité. Soit, vous vous voyez riches, soit vous êtres pauvres tel que Dieu le souhaite et l’approuve. C’est ce genre de pauvre qui peut vider sa maison pour donner à Dieu comme nous le voyons avec cette pauvre veuve. Si vous êtes le genre qui ne peut pas être content lorsque les autres sont bénis, vous ne pouvez pas donner ce dont votre vie dépend ; vous ne pouvez donc pas vous sacrifier pour l’autre.

Vous allez beau prier pour dire à Dieu que, vous voulez telle chose, tel travail, telle promotion, parce que vous voulez plus d’argent pour vous occuper des pauvres, alors que vous êtes jaloux de A à Z et de zéro à l’infini, ceci toute la vie ! Vous ne pouvez pas vous occuper des pauvres alors que vous ne voulez pas voir quelqu’un évoluer autour de vous. Si vous ne pouvez pas voir quelqu’un sourire autour de vous, vous ne pouvez pas prier pour demander à Dieu d’améliore votre situation parce que vous voulez vous occuper de son œuvre. Quelle œuvre de Dieu pouvez-vous vous occuper ? Quelle œuvre de Dieu pouvez-vous faire avec un cœur méchant et mauvais ; un cœur qui n’aime pas voir la prospérité, le succès ou la bénédiction de l’autre ? C’est par la réaction de votre cœur qu’on peut savoir si vous êtes pauvres, le genre à pouvoir vous occuper des pauvres ; ou alors si vous êtes riches pour vous-mêmes. Vous devez être pauvres pour vous occuper des autres.

Ce n’est pas le fait de pouvoir donner afin de montrer notre amour qui compte. Il faut pouvoir donner ce sur quoi notre vie repose ou ce sur quoi nous comptons. Nous le faisons pour aider celui qui est réellement dans le besoin et qui a besoin de connaître le bonheur. Et nous avons vu que le vrai bonheur s’obtient lorsqu’on a obtenu le pardon de ses péchés. Quelle place le travail de Dieu a-t-il dans votre cœur ? Quel sacrifice faites-vous pour le travail de Dieu ? Sans tenir compte de la parole de Dieu, sans la compassion que j’aie pour les gens, il y a certains à qui je pourrais dire que leur offrande ne sert à rien ; des gens à qui je pourrais dire de ne pas donner leur offrande. Mais, en faisant ainsi ce ne sera pas biblique, ce ne sera pas l’application de la parole de Dieu, de dire à quelqu’un de ne pas donner son offrande.

Je ferais ainsi sachant que ceux-là sont dans le besoin et que par ailleurs ce qu’ils peuvent ou voudront donner ne fera pas forcément progresser l’œuvre de Dieu. J’ai cette intention de dire comme cela, mais ce serait mal faire et ce ne sera pas comme Dieu veut. Je vous le dis bien que, le genre de personne qui est ou qui agit comme cette vieille femme, ne peut pas manquer de bénédiction. Contrairement aux incantations et aux flatteries qui se font dans les fausses églises où on vous demande de balancer votre offrande en l’air, afin de recevoir la bénédiction de Dieu, je puis vous assurer que, vous pouvez être sûrs que, ceux qui donnent leurs offrandes avec le cœur, ne peuvent pas manquer leur bénédiction dans ce ministère qui est le Tabernacle de la Liberté, car, la prière est sincèrement faite pour eux. Et Dieu les connaît.

Je ne sais pas comment Jésus avait fait pour se placer à côté du tronc dans lequel on mettait les offrandes. Je crois que c’était pour nous donner cette leçon fondamentale sur ce geste d’adoration qui consiste à donner. Il ne s’agit pas seulement de jeter son offrande dans le panier. Ce n’est pas cela. C’est un geste qui se prépare depuis la maison ; et on donne sans chercher à se faire voir. C’est pourquoi ici, j’avais demandé que les gens n’écrivent plus les noms sur leurs enveloppes, pour ceux qui mettent leur offrande dans l’enveloppe avant de la jeter dans le tronc. Ceux qui écrivent leur nom, font leur publicité pour se faire voir. Nous n’avons pas besoin de cela. Quand vous donnez, il faut le faire avec le cœur. En faisant de la sorte, Dieu vous voit, il vous connaît et vous récompense. Dieu sait que vous avez donné ou que vous donnez pour vous occuper des pauvres, afin que son œuvre avance.

Je peux donc vous dire que vous ne pouvez pas arriver à ce stade du donner avec le cœur, sans avoir préalablement enlever de votre cœur, tout ce que je viens de citer, à savoir : les jalousies, les rivalités, les haines et le désir de s’enrichir. Vous devez vous dépouiller de tout ceci afin de pouvoir donner comme cette pauvre veuve. Mais, si au niveau de votre activité, vous êtes jaloux de ceux qui vous dépassent, qui sont comme vous ou qui veulent vous atteindre, vous êtes disqualifiés par rapport au don que vous prétendez faire. Plusieurs, je le sais, sont dans de faux combats avec la cupidité pour prétendre donner des offrandes ou participer à l’œuvre de Dieu. Cela ne bénit pas. Comprenez-vous cela ?

Je veux que nous puissions lire ce qui est écrit dans 1 Timothée chapitre 6, aux versets 3 à 10 :

« Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain.

C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »

 

Comprenez-vous ce qui est dit là ? Pourquoi les uns et les autres sont-ils jaloux de ceux qui réussissent plus qu’eux ? Pourquoi sont-ils jaloux de ceux qui avancent, qui ont plus de faveurs ou qui sont promus plus qu’eux ? C’est parce qu’ils veulent s’enrichir, car ils ont l’amour de l’argent. De telles personnes, ne peuvent jamais être dans l’esprit de la pauvre veuve. Jamais ! Ils diront que ce qu’ils ont ne leur suffit pas, comment peuvent-ils le prendre pour aller le donner à l’église ? Ils ne peuvent pas le faire. Ceux qui ont l’amour de l’argent sont des cupides. Ils ne peuvent jamais s’occuper des pauvres. Ils ne peuvent jamais effectuer des dons et des offrandes qui leur viennent du cœur. Une offrande qui vient du cœur est une offrande sacrificielle. Ce n’est donc pas ce que vous mettez dans le tronc qui compte ; ce qui compte, c’est l’état de votre cœur.

Vous ne pouvez avoir un bon état de cœur ou un cœur plein d’amour, que si vous n’êtes pas influencé par ce que nous venons de lire dans le texte de 1 Timothée 6 ci-dessus. Il s’agit d’éviter d’avoir l’amour de l’argent. C’est un tel amour qui fait qu’on ait un état de cœur souillé. Que vous donniez peu ou beaucoup ; que vous ne donniez que du superflu, c’est davantage l’état du cœur qui compte. Quel est donc l’état de votre cœur ? Chers mais, quel est votre état de cœur ? Voulez-vous vous enrichir à tout prix ? Voulez-vous vous enrichir à tout prix ? Êtes-vous en rivalité avec votre voisinage, vos collègues ou vos semblables dans votre activité ? Êtes-vous constamment en conflit avec eux parce qu’ils prospèrent plus que vous ? Comment est votre état de cœur dans ce que vous faites ? Si vous n’avez pas un bon état de cœur, si n’avez pas de l’amour dans le cœur, les dons et les offrandes que vous pouvez faire ne peuvent pas bénir comme Dieu le veut. Comprenez-vous cela ?

Revenons un instant sur le commentaire que Jésus avait fait sur l’offrande de la pauvre veuve ! La pauvre veuve n’avait mis que deux pièces seulement dans le tronc. Et Jésus avait commenté son don en disant qu’elle avait mis de son nécessaire, c’est-à-dire tout ce qu’elle avait pour vivre, tout ce qu’elle avait pour vivre, soit toutes ses économies. Voyez-vous, elle avait mis tout son nécessaire, tout ce qu’elle avait pour vivre. Jésus avait insisté à dire qu’elle avait mis tout ce qu’elle avait pour vivre. Qu’est ce que ceci nous dévoile ? Nous y comprenons que cette femme en sortant de chez elle pour le culte ce jour-là, avait ramassé toutes ses économies pour les donner à l’église. Je sais que les faux prophètes ont eu à utiliser ce passage pour dépouiller les cupides dans leurs fausses églises. Je vous ai toujours dit que les gens qui se font dépouiller par les faux prophètes sont des cupides ayant la semence du faux en eux. Ce sont eux que les faux prophètes dépouillent très rapidement.

Demandez-vous si la maison de Dieu est devenue une maison de loterie ? Comment est-il possible de penser que la maison de Dieu soit devenue une maison de loterie : PMUC, LOTO, PARI-SPORTIF, etc. Comment est-il possible de miser un montant x dans la maison de Dieu pour espérer gagner des millions ? Comment est-il possible de miser des centaines de mille dans la maison de Dieu pour espérer gagner des millions ? Comme je parlais l’autre jour du faux prophète Stephen, le nigérian qui avait son église en face de la cathédrale au centre-ville. Celui-ci organisait des séminaires des millionnaires : Il avait fait son temps et avait escroqué bien des camerounais. Entendez-moi cela : séminaire des millionnaires ! Mon Dieu ! Ce sont ceux qui ont la semence du faux qui se font ratisser par ces gens-là qui usent de ruse au moyen des passages bibliques comme celui-ci pour dire aux fidèles : donnez comme cette pauvre veuve, si vous voulez prospérer. Ils diront aux gens d’aller vider leurs comptes en banque pour en donner le fruit à l’église, afin de recevoir d’immenses bénédictions. Et les cupides s’exécutent ! D’aucuns offrent leurs voitures à cette fin ! Simplement, ils ne récolteront rien en retour, et se mettront à accuser Dieu.

De telles personnes accusent Dieu et les églises, oubliant que la fausseté a commencé dans leur cœur. Comment peut-on s’attendre à la bénédiction de Dieu, alors qu’on n’a pas abandonné le faux, la tricherie ou le péché tout court ? Comment des gens qui vivent dans le péché peuvent-ils s’engager à semer des millions dans une prétendue église pour en récolter davantage des millions ou des milliards. D’où viendrait un tel argent ? Comment viendrait-il ? Comment un fonctionnaire peut-il s’engager à semer des millions pour espérer recevoir davantage des millions ? Ces millions à récolter tomberont-ils du ciel ? Partant de l’hypothèse qu’un fonctionnaire ne compte que sur son salaire, si je prends le cas du Cameroun où le fonctionnaire n’est pas appelé à devenir en même temps un homme d’affaires. Celui-ci se contente de son salaire. Lorsqu’un faux prophète demande donc à un fonctionnaire de donner, de semer des millions pour gagner plus de millions, d’où viendront ces millions-là ?

Si on dit à un fonctionnaire de semer des millions pour moissonner des millions, de la promotion ou autre, à très court terme, celui-ci doit comprendre que c’est du faux. C’est du faux, et c’est du banditisme. Beaucoup ont été mordus de la sorte par ces faux prophètes. Et lorsque les gens, généralement simples d’esprit, sont ainsi mordus, ils s’empressent pour dire que les églises sont des faussaires et des voleuses. Ils décident d’y mettre une croix. Ce ne sont pas les églises qui vous ont volé. Vous vous êtes fait voler vous-mêmes, parce que la semence du vol et du faux était dans votre cœur. Sinon, qu’avez-vous fait pour Dieu pour récolter des millions ? Qu’avez-vous fait ? Qu’avez-vous fait, hein ? Que le Seigneur vous aide !

Ne pensez donc pas que je parle dans l’esprit des faux prophètes que je dénonce, en disant que la pauvre veuve avait mis tout ce qu’elle avait pour vivre, dans le tronc. Lorsque cette femme quittait sa maison pour adorer Dieu, sachant qu’on ne paraît pas dans la maison de Dieu les mains vides (Deutéronome 16 : 16), elle avait pris les deux pièces qui lui restaient pour aller donner à l’église. Elle avait prié Dieu avec le cœur, était allée donner ses deux pièces avec son cœur et Jésus avait fait le commentaire de son état de cœur à ses disciples. Voilà quelqu’un qui avait compris qu’il ne devait pas se contenter de sa pauvreté matérielle pour ne rien donner à l’église pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. Elle avait compris qu’il y a de plus pauvres qu’elle, et qu’elle doit contribuer au salut de ceux-là, afin qu’ils deviennent aussi comme elle est. Malgré qu’elle ne fût pas riche, elle était matériellement pauvre, elle était contente de son état et contente de pouvoir participer au salut des plus pauvres qu’elle.

La Bible nous enseigne en effet que la vraie piété ne nous procure pas forcément des biens matériels, mais, la vraie piété fonctionne avec le contentement. Comme cette pauvre veuve, elle était bien contente de son état. Elle ne murmurait pas, elle n’accusait pas Dieu de ne l’avoir pas bénie, de ne lui avoir permis de n’avoir que des miettes. Elle avait pris tout ce qu’elle avait, pour que l’on s’occupe des pauvres. La Bible nous dit dans 1 Timothée 6, au sujet de la Piété au verset 6 que, la Piété est une source de gain avec le contentement. Et ce texte se poursuit ainsi qu’il suit aux versets 7 et 8 : « car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ».

 

La Bible ne nous a jamais demandé m’amasser de la fortune, d’amasser de l’argent, pour montrer au monde que notre Dieu vit, et que nous sommes ses enfants, c’est pour cela que nous sommes riches. La piété nous demande de nous contenter de ce que nous avons, tout en sachant nous occuper des pauvres avec ce dont nous disposons.

Nous devons savoir nous occuper des pauvres indépendamment de notre classe sociale, c’est-à-dire sans tenir compte de notre condition matérielle de pauvreté ou d’opulence, comme je l’ai dit au début de mon propos. Voilà le comportement d’un pauvre. Cette vieille femme nous a montré qu’elle était pauvre d’esprit, malgré sa pauvreté matérielle. Elle a montré qu’elle était pauvre selon Dieu, et qu’elle pouvait s’occuper des autres pauvres. Et vous autres alors ! Êtes-vous réellement pauvres ; êtes-vous pauvres ?

Avez-vous compris que vous devez être pauvres et que vous devez vous occuper des pauvres ? Si vous ne l’avez pas compris pendant le séminaire, le Seigneur a encore voulu que je fasse le présent rappel aujourd’hui, afin de pouvoir ramener vos esprits.

Je ne sais pas où vous avez gardé ces enseignements du séminaire. Retenez que le Seigneur souhaite que vous les viviez au quotidien, ayant à l’esprit que la chrétienté se révise à la seconde. C’est pour cette raison qu’il est revenu dessus maintenant. Comprenez donc que vous êtes pauvres et que vous devez vous occuper des pauvres. Comme nous l’avons vu, s’occuper du pauvre c’est chercher le salut de ceux qui sont sans Jésus-Christ, en se sacrifiant comme la pauvre femme dont nous avons lu l’histoire dans Matthieu 21 du verset 1 au verset 4.

Vous devez vous sacrifier pour le pauvre ! Priez Dieu de vous aider à vous maintenir dans cette mentalité !

Levez-vous pour prier Dieu de vous accorder la grâce de savoir vous occuper du pauvre !

Amen !

 [:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie) PRÉDICATION : LES PRIVILÈGES OU LES PRÉROGATIVES DU PAUVRE ROI DAVID [:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie)

 PRÉDICATION : LES PRIVILÈGES OU LES PRÉROGATIVES DU PAUVRE ROI DAVID

 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 1 SAMUEL 8 : 1-19 ; 10 : 25 ; 1 Samuel 16 : 10- 31 ; Luc 9 : 23 ; Romains 13 : 15

Alléluia !

Restez debout et prenez votre Bible !

Ouvrez avec moi dans 1 Samuel 8 !

Gardez cette page ouverte, pour suivre la brève introduction que je m’en vais faire !

Nous sommes à la suite de ce qui est enseigné tous ces temps derniers, et qui a continué jeudi, 17 février 2022 passé. J’ai promis de revenir sur les privilèges qui étaient dus au roi d’Israël et donc à David. David roi, avait des prérogatives liées à sa royauté, qu’il n’avait mises en avant.

Lorsque son fils Absalom avait entrepris de le chasser du pouvoir, il n’avait pas opposé de résistance parce qu’il était un homme de guerre aguerri. Il ne s’était pas engagé à combattre contre son fils. Il avait compris qu’il s’agissait d’une attaque qui nécessitait de lui un effacement total. Il avait donc ainsi décidé de quitter le palais royal, avant même que son fils n’engage une action aux fins de son expulsion de celui-ci.

C’est après avoir quitté le palais, dans sa fuite, que des gens avaient commencé à l’injurier, à l’exemple de Schimeï notamment qui lui avait lancé les pierres et les paroles de malédiction. David n’avait daigné répliquer à toutes ces provocations et humiliations, bien qu’il fût dans la position et l’autorité de pouvoir tuer SchimeÏ sans avoir de compte à rendre. David roi, n’avait pas usé de ses pouvoirs royaux ! David était réellement un roi pas comme les autres !

Dieu avait donné tous les privilèges au roi ; mais, David ne les avait pas utilisés. C’était parce que ce dernier était un pauvre devant Dieu. Bien qu’étant assis sur le trône royal et jouissant de tous les privilèges dus à son rang, David se voyait toujours comme un pauvre. Celui-ci a régné comme un pauvre sur Israël et a fini comme un pauvre sur Israël. Ce dernier ne voulait en effet pas perdre l’Esprit de Dieu en lui ; car, aussitôt que l’on décide de quitter la mentalité de pauvre, on a en même temps chassé l’Esprit de Dieu de sa vie.

Ceci est la pure vérité que je vous dis. Et ma prière est que mon présent message descende dans vos esprits, afin que vous puissiez demeurer enfants de Dieu ou serviteurs de Dieu, jusqu’à la fin de vos jours sur terre, et pouvoir accomplir ce pourquoi Dieu vous a sauvés.

 

Lisons dans 1 Samuel 8 pour découvrir les privilèges du roi que Dieu avait annoncés au peuple d’Israël lorsque celui-ci réclamait un roi ! Et malgré les privilèges du roi annoncés par Dieu, le peuple d’Israël avait insisté à réclamer un roi.

Lisons l’histoire dans 1 Samuel 8, du verset 1 au verset 19 ; puis lisons aussi le verset 25 de 1 Samuel 10, au nom de Jésus-Christ !

« Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces ; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice.

Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations. Samuel vit avec déplaisir qu’ils disaient : Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel pria l’Éternel. L’Éternel dit à Samuel : Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que je les ai fait monter d’Égypte jusqu’à ce jour ; ils m’ont abandonné, pour servir d’autres dieux. Écoute donc leur voix ; mais donne-leur des avertissements, et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux.

Samuel rapporta toutes les paroles de l’Éternel au peuple qui lui demandait un roi. Il dit : Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char ; il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point.

Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non ! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous, 

… Samuel fit alors connaître au peuple le droit de la royauté, et il l’écrivit dans un livre, qu’il déposa devant l’Éternel. Puis il renvoya tout le peuple, chacun chez soi. »

Tout porte à croire que nous aborderons ce sous-thème basé sur « la bienveillance au pauvre pour se dégager de l’emprise des esprits familiers », pendant tout ce mois de février 2022. C’est en fait celui qui a son regard sur le pauvre qui ne souffre plus des pressions de ses esprits familiers, parce qu’il fait ce qu’il est appelé à faire sur terre. Le roi David est l’un des exemples patents du pauvre.

J’ai voulu vous montrer aujourd’hui que David était un pauvre exceptionnel en tant que roi. Il était vraiment un pauvre exceptionnel parce que, malgré qu’il disposât des prérogatives dues au roi, il n’en avait pas fait usage, afin de préserver ou de conserver l’Esprit de Dieu en lui. Si celui-ci avait réclamé ou fait usage de ses droits et prérogatives de roi, l’Esprit de Dieu allait inévitablement le quitter. Il s’était comporté différemment de son prédécesseur Saül qui lui, avait réclamé la position de roi et tous les honneurs et la considération dus à son rang. Et c’était à cause de cela qu’il n’avait pas su s’humilier ou se repentir profondément. Il l’avait plutôt fait du bout de ses lèvres.

Son repentir n’était pas vrai. Car, connaissant ses privilèges, il n’avait pas voulu les perdre devant son peuple. Ce ne fut pas le cas avec David. Celui-ci tenait tout le peuple d’Israël entre ses mains et pouvait en faire ce qu’il voulait d’après les droits que Dieu avait définis au titre des prérogatives de roi. Mais, David avait accepté d’être insulté, moqué et maudit par un de ses sujets ; qui lui avait par ailleurs lancé les pierres. Il avait demandé à sa garde de laisser faire Schimeï, ajoutant que, s’il le fait, c’est que, c’est Dieu qui lui a demandé de le faire contre lui. C’est ainsi qu’il avait refusé qu’il fut tué selon la suggestion de sa garde. Il avait refusé qu’il fut mis à mort !

David avait le pouvoir sur tout, d’après les droits réservés au roi définis par Dieu dans le texte ci-dessus, du verset 11 au verset 17. Il est peut-être bon de les relire :

« Il dit : Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char ; il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. »

Ces droits définis par Dieu par Samuel avaient été consignés dans un livre qui avait été déposés devant l’Éternel, selon qu’il est écrit dans 1 Samuel 10, verset 25. David n’ignorait donc pas quels étaient ses droits. Il les connaissait très bien. Ce sont ces privilèges définis par Dieu, que les tyrans de ce monde utilisent aujourd’hui contre leurs peuples respectifs. Nous comprenons pourquoi ils ne peuvent pas avoir l’Esprit de Dieu. Et pourtant certains faux prophètes avaient prétendus dire qu’ils avaient convertis certains présidents africains. Cela était du pur mensonge. Ces faux prophètes avaient prétendu que des présidents comme MEBUTU ou SASSOU NGUESSO par exemple s’étaient convertis. Mensonge ! MEBUTU ni SASSOU ne s’étaient jamais convertis.

Les Présidents africains, pour ne parler de ceux-ci, profitent de tous ces privilèges pour mater leurs peuples. Et lorsqu’ils tentent de se ressaisir pour agir autrement, c’est alors que les occidentaux, leurs maîtres, les appellent les « dictateurs » et s’emploient aussitôt à les remplacer pour installer un autre de leurs pions au pouvoir ! C’est ce qui se passe à l’heure actuelle. Dans tous les gouvernements, il n’y a que des tyrans qui sont au pouvoir. Il est rare de voir des gens au pouvoir de nos jours qui soient comme le roi David. Celui-ci avait un cœur d’homme et un cœur de croyant. Il démontrait dans ses actions qu’il avait la crainte de Dieu. C’est bien pour cette raison que Dieu l’avait appelé « un homme selon son cœur ».

David n’était pas un tyran. La preuve en est qu’il n’avait pas usé des privilèges que lui conférait la royauté. Il n’en avait pas usé. C’était à l’effet de conserver l’Esprit de Dieu dans sa vie. Je vous dis la vérité que, c’est lorsque vous conservez l’esprit d’humilité, l’esprit d’effacement et la mentalité de pauvre, que vous conservez aussi l’Esprit de Dieu en vous. L’Esprit de Dieu ne demeure pas en effet dans les cœurs des orgueilleux, des vantards et des tyrans. L’Esprit de Dieu ne peut pas rester dans ce genre de corps. Il reste dans le corps des gens humbles et effacés, de ceux qui vivent selon la définition du pauvre. Nous avons vu qu’un pauvre est celui-là qui dépend totalement de Dieu ; celui qui sait qu’il n’est rien sans Dieu, qu’il n’a rien sans Dieu et qu’il ne peut rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, de ses richesses ou de sa pauvreté matérielle, indépendamment de tout ce qu’il peut avoir ou ne pas avoir. Le pauvre en esprit dépend totalement de Dieu.

C’est à l’image de David qui, ne manquant socialement de rien, ayant tous les privilèges et le pouvoir sur tout, avait décidé de vivre en marge de tout cela, de ne pas en faire usage ou de ne pas en faire réclamation ou appel. Il avait accepté qu’on l’injurie et qu’on lui lance des pierres, sans regimber. Voyez-vous cela ? Nous avons vu jeudi que c’était vraiment l’Esprit de Dieu qui le conduisait. Car, Schimeï qui l’insultait et qu’il aurait pu tuer, était un simple qui avait simplement été emporté par l’effet de masse organisé par des anges déchus. Il ne savait vraiment pas ce qu’il faisait. La preuve en avait été que, lorsqu’il avait vu le roi David restauré, revenir, il était le premier à aller au-devant de lui pour se repentir devant le millier d’hommes qui le suivait. Sincèrement !

J’aimerais que nous voyions maintenant le contre-exemple de Saül dont j’ai fait mention dans mon propos introductif. Saül le premier roi, avait désobéi à Dieu. Celui-ci, lorsque le prophète Samuel était allé vers lui pour lui signifier qu’il ne pouvait plus s’associer à lui parce qu’il avait désobéi à Dieu, ce dernier avait prétendu confesser et se repentir. Mais, sa confession et son repentir n’étaient que du bout des lèvres. Il ne voulait pas dire la vérité et mentait donc. Lisons un peu cela ! C’est dans 1 Samuel au chapitre 16, du verset 10 au verset 31. Nous lisons :

« L’Éternel adressa la parole à Samuel, et lui dit : Je me repens d’avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n’observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l’Éternel toute la nuit. Il se leva de bon matin, pour aller au-devant de Saül. Et on vint lui dire : Saül est allé à Carmel, et voici, il s’est érigé un monument ; puis il s’en est retourné, et, passant plus loin, il est descendu à Guilgal. Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit : Sois béni de l’Éternel ! J’ai observé la parole de l’Éternel. Samuel dit : Qu’est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de bœufs que j’entends ? Saül répondit : Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu ; et le reste, nous l’avons dévoué par interdit. Samuel dit à Saül : Arrête, et je te déclarerai ce que l’Éternel m’a dit cette nuit. Et Saül lui dit : Parle !

Samuel dit : Lorsque tu étais petit à tes yeux, n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël, et l’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël ? L’Éternel t’avait fait partir, en disant : Va, et dévoue par interdit ces pécheurs, les Amalécites ; tu leur feras la guerre jusqu’à ce que tu les aies exterminés. Pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Éternel ? pourquoi t’es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ?

Saül répondit à Samuel : J’ai bien écouté la voix de l’Éternel, et j’ai suivi le chemin par lequel m’envoyait l’Éternel. J’ai amené Agag, roi d’Amalek, et j’ai dévoué par interdit les Amalécites ; mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu, à Guilgal.

Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi.

Alors Saül dit à Samuel : J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel, et je n’ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix. Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel. Samuel dit à Saül : Je ne retournerai point avec toi ; car tu as rejeté la parole de l’Éternel, et l’Éternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël. Et comme Samuel se tournait pour s’en aller, Saül le saisit par le pan de son manteau, qui se déchira. Samuel lui dit : L’Éternel déchire aujourd’hui de dessus toi la royauté d’Israël, et il la donne à un autre, qui est meilleur que toi. Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir. Saül dit encore : J’ai péché ! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d’Israël ; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel, ton Dieu. Samuel retourna et suivit Saül, et Saül se prosterna devant l’Éternel. »

Voyez-vous comment Saül avait changé de langage plusieurs fois au cours de son entretien avec Samuel ? Tantôt, il dit qu’il a fait comme Dieu a demandé, mais c’est le peuple qui a fait ceci ou cela ; tantôt il dit reconnaître son péché et appelle Samuel pour aller avec lui. Comme Samuel avait décidé de ne plus s’associer à lui, il avait fini par le violenter au point de déchirer son manteau. Il ne supportait pas d’être humilié devant son peuple. Les gens qui ne sont pas pauvres et donc humbles, ne supportent pas l’humiliation. Pour lui, l’acte de Samuel le prophète, pourtant venu pour effectuer des sacrifices, était une humiliation. Il n’entendait donc pas le laisser partir sans les avoir faits devant le peuple ; tout simplement parce qu’il voulait défendre sa tête de roi, son honneur de roi ! C’est cela qui était dans son cœur. Il l’exprime bien au verset 30. Il voulait la gloire et non le déshonneur. Il exigeait que Samuel l’honore en présence de son peuple. Il connaissait bien ses prérogatives en tant que roi, et il ne voulait pas les abandonner. Il ne voulait pas abandonner cette gloire au point de la réclamer devant le prophète de Dieu.

Saül ne voulait pas être regardé comme une personne de rien, comme une personne pauvre, comme quelqu’un sur qui l’on pouvait marcher. Son attitude est tout le contraire de celle de David face à Schemeï que, Abischaï avait qualifié de « chien mort » qui l’insultait pourtant et lui laçait les pierres. David avait accepté d’être humilié par un « chien mort » ! Saül lui, avait exigé que Samuel l’honore d’abord en tant que roi avant de partir ! Voyez-vous la différence entre les deux hommes ? David était véritablement un homme selon le cœur de Dieu.

Mes amis, laissez-moi vous dire la pure vérité ! Pour conserver votre chrétienté jusqu’au bout, vous devez conserver la mentalité du pauvre ; et pour vous occuper des pauvres, c’est-à-dire les aider à être sauvés, vous devez gardez la mentalité du pauvre. Sinon, l’Esprit de Dieu vous quittera et vous perdrez votre salut. Rappelez-vous que la Bible dit bien que « Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâce aux humbles » (Jacques 4 : 6) ; et que « l’humilité précède la gloire » (Proverbe 15 : 33). Elle nous demande de suivre l’exemple de Jésus lui-même. Mais le roi David de son vivant, ayant vécu avant Jésus-Christ, vivait déjà ce que Jésus devait vivre. Et durant le séjour terrestre de Jésus, celui-ci était passé par tout ce par quoi David était passé. Il avait manifesté le caractère de Jésus en tous points : humilité, effacement et esprit de pauvreté. David avait manifesté tous ces caractères avant que Jésus ne naisse.

C’est cet exemple de Jésus-Christ et donc du roi David que la Bible nous demande de manifester dans notre vie chrétienne. Lorsqu’on parle de Jésus pour dire aux chrétiens de le prendre pour modèle de vie, ils disent que Jésus était Dieu, eux ils ne peuvent vivre comme lui. Le cas de David qui était un homme ordinaire comme vous et moi, nous interpelle et doit constituer notre modèle. Je pourrais aussi citer le cas de l’apôtre Paul qui était un homme ordinaire comme vous et moi. David et lui devraient être des modèles que nous devrions suivre, ne serait-ce que dans les trois points particuliers d’humilité, d’effacement et de pauvreté. Nous devons les garder et les manifester. Nous n’avons donc rien à revendiquer parce que nous sommes enfants de Dieu ; nous n’avons rien à réclamer parce que nous sommes enfants de Dieu, en termes d’honneur, de position ou de rang sociale, de reconnaissance, etc. Nous n’avons rien à réclamer.

Nous n’avons non plus à nous justifier lorsqu’un tort nous est reproché. Nous n’avons pas besoin d’argumenter pour démontrer à tout prix que nous n’avons pas tort. Même lorsque nous avons raison, ou même, lorsqu’il nous est réclamé ce que nous n’avons pas dérobé, nous n’avons pas besoin d’argumenter ou de clamer notre innocence ; nous devons le restituer, mus par la mentalité de pauvre qui nous anime. Lorsqu’on est agi par cette mentalité de pauvre, on est prêt à la confession et au vrai repentir, afin d’éviter d’être une pierre d’achoppement pour les autres pauvres qui attendent d’être sauvés. C’est en fait pour eux que l’on doit se conserver ou se garder, à l’effet d’être utilisé par Dieu pour les sauver. Oh Dieu aide ces gens à comprendre !

Voyez-vous, il n’est pas évident d’accepter d’être abusé, d’être piétiné, d’être humilié, mais c’est à cela que Jésus nous convie, nous chrétiens. Il nous demande de conserver cet esprit humilité et de pauvreté. Cela est bien exprimé dans Philippiens au chapitre 2 que je vous invite à lire avec moi, aux versets 5 à 8 où il est écrit : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Le verset 5 nous demande d’avoir les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Ce sont ces sentiments qui étaient en Jésus-Christ que j’appelle ici la « mentalité » lorsque je dis de garder la mentalité de pauvre. Cette mentalité permet au chrétien de se savoir dépouiller à l’avance, de savoir qu’il n’est rien et qu’il n’a rien. Une telle mentalité permet de se considérer comme un démuni, comme celui qui manque de tout y compris de protection. C’est une manière de se dépouiller soi-même comme le Seigneur Jésus avait su le faire. Vous savez bien que, lors que ce sont les autres, des tiers qui doivent nous dépouiller ou nous descendre, cela fait très mal. Il fait très mal d’être humilié ou abaissé par les autres. Et, pour que cela ne nous arrive pas, il est bon de faire comme Jésus, c’est-à-dire de nous dépouiller nous-mêmes, nous abaisser nous-mêmes à l’avance, pour éviter le choc de l’être par les autres. Dépouillons-nous, nous-mêmes sans donner l’occasion aux autres de le faire à notre place.

Dépouillez-vous donc avant qu’on ne vous dépouille, humiliez-vous avant qu’on ne vous humilie, descendez de votre hauteur avant que cela ne vous arrive par des tiers, cassez vos talons avant qu’on ne le fasse à votre place ! C’est ce que Jésus avait fait ; et c’est ce que David avait fait. Ils s’étaient humiliés eux-mêmes à l’avance. C’est pour cette raison qu’ils pouvaient se retrouver dans des humiliations, sans que cela les affecte outre mesure. Cela ne leur disait plus rien ! Ils avaient décidé de descendre eux-mêmes, de se faire traîner dans la poussière eux-mêmes, de se laisser humilier eux-mêmes. Lorsque, prenant le cas de David, les autres pouvaient poser des actes d’humiliation contre lui, cela ne lui disait plus rien ; cela était sans effet sur lui.

Pourquoi êtes-vous choqués face aux remarques blessantes ? C’est parce que vous ne vous êtes pas encore abaissés vous-mêmes ; vous ne vous êtes pas encore humiliés vous-mêmes ; vous ne vous êtes pas encore dépouillés vous-mêmes. Et lorsque vous serez face à des situations humiliantes, votre MOI montera en surface pour réclamer l’honneur, la reconnaissance, le respect ou autres. Pour éviter cela, vous devez vous-mêmes vous abaisser, vous humilier et vous dépouiller.

En procédant de la sorte, les autres n’auront plus rien à faire qui vous affecte ou qui vous fasse mal. Lorsque vous vous êtes déjà roulés vous-mêmes à terre, les autres ne peuvent plus vous rouler à terre, et même s’ils le faisaient, cela sera sans objet pour vous. Lorsque vous avez par exemple décidé de jeter quelqu’un dans la boue, je veux dire que vous vous êtes organisés à salir quelqu’un en le roulant dans la boue, et la personne sachant qu’elle a des ennemis qui cherchent à la rouler dans la boue, prends les dispositions pour s’en rouler elle-même dans la boue à l’avance, avant votre arrivée ; lorsque vous arrivez et trouvez que cette personne s’est elle-même déjà couverte de boue, aurez-vous encore à l’enrouler dans la boue ?

Vous serez seulement étonnés de faire le constat que la personne s’est déjà faite à elle-même ce que vous voudriez lui faire. Peut-être aurez-vous seulement à vous demander si la personne est encore normale. Vous ne pourrez plus traîner cette personne dans la boue pour la simple raison que votre action n’aura plus aucun effet escompté sur la cible. Je vous dis que c’est comme cela que ça se passe spirituellement. C’est comme cela que ça doit se passer avec le vrai enfant de Dieu. Il doit se tremper dans la boue à l’avance, de telle sorte que personne ou aucune situation ne puisse à l’avenir le tremper dans la boue. C’est une telle approche, une telle attitude qui vous permettrait de mener votre vie chrétienne à votre aise. Dans le cas contraire, vous vous préservez ou vous recherchez toujours à préserver votre MOI, alors que vous allez toujours vous retrouver devant des situations humiliantes qui vous choqueront. Je vous dis la vérité que, lorsque vous cherchez toujours à vous préserver, vous rencontrerez toujours de l’adversité des gens qui vous tremperont dans la boue. Cela vous choquera évidemment parce que vous ne l’aviez pas fait vous-mêmes à l’avance.

Je veux que vous compreniez ce que je vous enseigne aujourd’hui. C’est un enseignement sur lequel je reviens une nième fois à ce jour, l’enseignement sur l’humilité, l’abaissement, l’effacement et la pauvreté d’esprit. Jésus, tout au long de son ministère, n’avait jamais cessé d’interpeller ceux qui croient en lui de procéder ainsi, de renoncer à eux-mêmes. Jésus avait toujours prêché sur cela ; et il l’avait aussi bien pratiqué. Il s’était dépouillé et humilié lui-même comme cela est écrit dans le texte que nous venons de lire, au verset 8. C’est cette même mentalité du pauvre que vous devez garder. Les idées de grandeur, d’élévation et de positionnement ne doivent plus passer dans votre tête. Ce qui doit passer dans votre tête c’est l’humilité, l’effacement, le renoncement et la pauvreté.

Il est bon que nous lisions quelques derniers passages bibliques avant de passer à la prière. Allons-y lire dans l’évangile de Luc au chapitre 9 ! Lisons le verset 23 où Jésus s’adresse à tous ceux qui auraient l’intention de le suivre. Il leur dit : « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » Entendez-vous cela ? Voilà comment Jésus avait toujours eu à prêcher ! Il avait toujours prêché le renoncement à soi que j’appelle ici le dépouillement de soi. Je dis bien qu’il s’adressait à tous ceux-là qui auraient l’intention d’aller après lui c’est-à-dire à devenir ses disciples. Vous qui dites donc que vous êtes chrétiens, vous avez décidé d’aller après lui ou de devenir ses disciples. Pourquoi tenez-vous donc à votre image, à votre notoriété, et à votre personnalité ?

Pourquoi tenez-vous à votre honneur, à votre élévation ? Pourquoi tenez-vous à votre classe sociale ; pourquoi tenez-vous à votre classe sociale ? Je voudrais m’adresser ici à notre chef de l’État, le Président Paul BIYA, et à tous les autres Présidents africains. Pourquoi tenez-vous tant à votre classe sociale, pourquoi y tenez-vous tant ? Comprenez que vous êtes pauvres devant Dieu et humiliez-vous devant lui. Ce n’est pas dans votre chambre que vous devez vous humilier devant Dieu. Votre humilité devant Dieu doit se voir devant les hommes. Et si vous êtes humbles devant Dieu, vous ne ferez pas cas de ce que les hommes peuvent dire de vous.

En ce qui concerne le Président Paul BIYA, il sait que c’est à Jésus qu’il doit donner sa vie. Il le sait. Il sait qu’il doit obéir au Seigneur. Je me suis adressé à lui par une lettre ouverte. Il est donc au courant de tout ce qui a été dit et de ce qu’il doit faire. Il sait qu’il doit se prononcer ouvertement pour Jésus-Christ, pour se repentir. Il doit le faire. Mais, jusqu’à présent, il tient encore à sa personnalité, à son statut de chef d’État.

Voyez-vous, il doit éviter de faire comme le roi Saül qui tenait à son honneur et demandait au prophète Samuel de l’honorer aux yeux de son peuple ; au lieu que ce soit lui qui s’humilie devant Dieu ! Celui-ci voulait absolument défendre son honneur. Non, vous n’avez pas besoin de défendre votre honneur quel que soit votre classe sociale. Car, devant Dieu nous devons nous voir comme des pauvres.

Si nous voulons sauver notre âme, si nous voulons voir notre âme sauvée, nous devons garder la mentalité de pauvre devant Dieu. C’est cette attitude qui nous sauvera et nous maintiendra dans le salut.

Je prie beaucoup pour notre chef de l’État, afin qu’il se convertisse effectivement au Seigneur Jésus-Christ, tout en sachant que la plupart des chefs d’État sinon tous, tiennent à leur honneur. Je lui demande de prendre l’exemple du roi David qui était dans une position similaire, mais qui n’avait pas tenu à son honneur. Celui-ci savait s’humilier devant Dieu et devant les hommes. C’est son modèle que nous devons tous suivre.

Je voudrais terminer mon propos d’aujourd’hui avec cette exhortation de l’apôtre Paul que je vous invite à lire avec moi. Allons-y lire dans Romains au chapitre 13 ! Lisons le verset 15 qui dit clairement ce qui suit : « Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. » La Bible nous demande de nous laisser attirer non par l’élévation, la gloire, les honneurs et les extravagances, mais par l’humilité, la modestie. Voilà l’appel de Dieu ; voilà le caractère du pauvre ! Voilà ce qui peut l’aider à s’occuper des autres pauvres ; car, on ne peut donner que ce que l’on a ; on ne peut donner que ce que l’on a.

Si ce caractère de pauvre s’imprègne en nous, c’est alors que notre évangile et notre témoignage passeront auprès des pauvres. Ceux-là qui sont comme nous étions et comme nous sommes. Nous ne devons en fait pas nous considérer différents des autres pauvres comme cela est enseigné dans le texte de Paul aux Romains où il leur demande d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres. Nous ne devons pas avoir des sentiments d’élévation pour nous-mêmes, pour les avoir aussi envers les autres pauvres. Mais si nous avons au contraire les sentiments d’abaissement, d’effacement et d’humilité pour nous-mêmes, ce sont aussi les mêmes sentiments que nous devons avoir vis-à-vis des autres pauvres.

Nous devons faire tout et tout pour éviter d’inciter les autres à l’arrogance, à l’élévation, à la gloire et aux honneurs. La seule personne qui mérite la gloire, l’élévation, les honneurs, les acclamations, c’est Dieu, le Dieu Très Haut. Lorsque nous le célébrons pour dire combien il est grand, puissant, glorieux et élevé, nous disons la vérité.

Nous autres, nous ne sommes dès lors rien du tout. Nous devons le savoir aujourd’hui, demain, et éternellement. C’est Dieu qui est tout, nous ne sommes rien. Voilà la clef pour conserver notre foi et aider les autres à être sauvés.

Levez-vous pour prier Dieu !

Amen !

 

 

 

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[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI, 17 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie) PRÉDICATION : LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAUVRE, L’EXEMPLE DU ROI DAVID[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI, 17 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (3e partie)

 PRÉDICATION : LES CARACTÉRISTIQUES D’UN PAUVRE, L’EXEMPLE DU ROI DAVID

 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : PSAUME 69 : 5-7 ; PSAUME 38 : 14-16 ; 2 SAMUEL 16 : 5-11 ; 2 SAMUEL 19 : 16 -23

Alléluia !

Prenez votre Bible et ouvrez avec moi dans le livre des psaumes. Nous relisons le psaume 69. Dimanche passé, je vous ai demandé de lire certains passages bibliques portant sur les exemples concrets que je voulais vous donner sur les caractéristiques d’un pauvre, un pauvre en esprit et un pauvre selon Dieu. J’espère que vous les avez lus.

Oh Seigneur, si tu peux aider ces enfants à comprendre qu’ils doivent garder la mentalité du pauvre, pour conserver leur salut et accomplir ta volonté dans leur vie respective sur cette terre ! Seigneur, s’il te plaît aide-les !

Nous lisons le psaume 69 du verset 5 au verset 7 :

« Ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, Ceux qui me haïssent sans cause ; Ils sont puissants, ceux qui veulent me perdre, Qui sont à tort mes ennemis. Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. O Dieu ! tu connais ma folie, Et mes fautes ne te sont point cachées. Que ceux qui espèrent en toi ne soient pas confus à cause de moi, Seigneur, Éternel des armées ! Que ceux qui te cherchent ne soient pas dans la honte à cause de moi, Dieu d’Israël ! »

 

Nous poursuivons les prolongations du séminaire du mois de février 2022, pour bien définir et baliser les contours du pauvre en esprit. Nous avons entamé les caractéristiques du pauvre dimanche passé. Le pauvre est donc quelqu’un qui ne se justifie pas, qu’il soit en faute ou non ; il est prêt à demander pardon et à se repentir ; il est celui-là qui est prêt à rembourser même ce qu’il ne reconnaît pas avoir pris. Le pauvre est quelqu’un qui est prêt à restituer et restitue effectivement, comme le roi David le dit à la fin du verset 5. Il classe la restitution au rang du devoir lorsqu’il dit : « Ce que je n’ai pas dérobé, il faut que je le restitue. »

David se mettait sous pression de restituer ce qu’il n’avait pas dérobé ! Nous comprenons qu’il adoptait une telle attitude pour éviter que le nom de Dieu ne soit pas insulté et blasphémé. Il le faisait pour défendre le nom de Dieu. Voilà dans quel but il le faisait ! Souvenons-nous que la Bible enseigne que nous, les chrétiens, ne devons pas nous venger. Nous devons tout remettre à Dieu. Le pauvre véritable est celui-là qui a réellement tout remis à Dieu et dépend de lui. Il sait qu’il n’est rien sans Dieu, qu’il n’a rien sans Dieu et qu’il ne peut rien sans Dieu. Il est celui-là qui sait que sa vie est entre les mains de Dieu, et a donc levé les mains en signe d’abandon à Dieu. Il a remis toute son existence à Dieu et, il ne répond pas à tout ce dont il peut faire face au cours de sa vie, pour la cause de Dieu, c’est-à-dire pour sauvegarder l’évangile. En lisant l’apôtre Paul à ce sujet, vous noterez qu’il en parle dans les mêmes termes.

Parlant de David, je vous fais remarquer que celui-ci a été plus prophète que roi. Je crois que dimanche prochain nous reviendrons sur cet aspect. David avait vécu ou avait expérimenté la vie de Jésus à l’avance, c’est-à-dire avant l’avènement de Jésus lui-même sur la terre. La plupart des paroles que David avait adressées à Dieu, avaient été répétées par Jésus pendant son ministère ou pendant son épreuve sur la croix. Dans le psaume 69 que nous étudions, David parle de lui ou de sa vie ; mais en réalité, David relate la vie de Jésus dans ce psaume. Ce que Jésus avait expérimenté, est ce qui est relaté dans ce psaume, et c’est aussi ce que David avait lui-même expérimenté.

Rappelez-vous bien du séminaire où nous avions parlé du rouleau, pour dire que, « dans le rouleau il est question de moi ». Je vous avais fait savoir lors de cet enseignement que, la vie du chrétien, le chrétien que vous êtes, est intimement liée à celle de Jésus. Et ce que ce dernier a eu à faire ou tout ce qu’il avait expérimenté, est ce par quoi nous devons aussi passer. Jésus avait prévu que nous devrions passer par là. Bien que David ait vécu avant Jésus-Christ, celui-ci avait vécu dans son corps, au cours de son règne et dans sa vie en général, ce que Jésus lui-même avait vécu à son époque, pendant son ministère qui n’avait pourtant duré que trois ans environ et les trente ans qu’avait duré sa vie sur la terre. David lui, avait passé plus du double de la vie de Jésus sur terre. Mais, lorsque ce dernier atteignait les soixante-dix ans, il était déjà fatigué, très fatigué. Or à son époque, les gens étaient encore robustes à quatre-vingt-dix ans et plus. Notre chef de l’État vient par exemple de fêter ses 89 ans le 12 février 2022. Celui-ci tient encore bien debout et est solide. L’année prochaine, il aura 90 ans s’il plaît à Dieu. Mais David lui, à 70 ans, était épuisé !

Jésus lui, à 33 ans seulement, il avait déjà fini sa vie sur terre, et il était parti. Je crois que c’était la charge de la mission divine qui reposait sur David qui l’avait fait vieillir si prématurément de la sorte. Et c’est aussi la charge de la mission de Jésus qui avait fait qu’il parte très tôt. Ce que David avait dit dans cette portion de texte au verset 8 était bien son expérience, mais cela était aussi une prophétie du ministère de Jésus. Voici ce qui est écrit à ce sujet :

« Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, Que la honte couvre mon visage ; Je suis devenu un étranger pour mes frères, Un inconnu pour les fils de ma mère. Car le zèle de ta maison me dévore, Et les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi. Je verse des larmes et je jeûne, Et c’est ce qui m’attire l’opprobre ; Je prends un sac pour vêtement, Et je suis l’objet de leurs sarcasmes. Ceux qui sont assis à la porte parlent de moi, Et les buveurs de liqueurs fortes me mettent en chansons. Mais je t’adresse ma prière, ô Éternel ! Que ce soit le temps favorable, ô Dieu, par ta grande bonté ! Réponds-moi, en m’assurant ton secours ! ».

Comme vous le savez, David n’était pas accepté par sa famille charnelle. Ce dernier était pour les autres membres de famille comme un étranger, ils ne le considéraient pas comme un des leurs et se moquaient de lui comme toute autre personne. C’est de même que les frères et sœurs de Jésus et même leur propre mère se moquaient de lui. Je pourrais citer en exemple lorsque David a chanté que « son père et sa mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera ». Et pourtant c’est bien lui qui assurait leur garde à ce moment précis. David se mettait toujours dans la peau de Jésus.

 

Vous savez que Jésus avait été abandonné par tous. C’est cela que David exprimait déjà à son époque. C’est cela qu’il voulait dire. Il est bon de faire remarquer que, ce que David avait dit au verset 10 à savoir que « le zèle de ta maison me dévore », cela avait bien été repris lorsque Jésus avait chassé les vendeurs dans le temple (Matthieu 21 : 12). Il était zélé pour les affaires de son Père. Et vous autres, pourquoi êtes-vous zélés ? Certainement pour être situés dans cette vie ! Et vous dites que vous êtes chrétiens, alors que vous n’êtes pas intéressés par les affaires et la maison de votre Père ? Voyez-vous, dans ce texte, ce que David avait écrit et qu’il avait expérimenté dans sa vie, est ce que Jésus devait vivre des centaines d’années après lui. Jésus l’avait vécu et expérimenté ! Figurez-vous que David disait toutes ces choses étant roi. Et que Jésus aussi était né étant considéré comme roi, en nous référant aux déclarations des mages. Ils avaient dit qu’ils avaient vu l’étoile du roi (Matthieu 2 : 2).

Jésus était né étant roi. Et David était roi. Nous comprenons bien que David avait expérimenté ce que Jésus avait expérimenté après lui. Les deux ont été des rois qui avaient gardé la mentalité de pauvre. C’est une telle mentalité que nous devons aussi garder en tant que chrétiens. Comme enfants de Dieu, ne cherchez jamais la prédominante ; ne cherchez jamais à vous faire valoir. Acceptez d’être injuriés, insultés et outragés ! En vous traitant de la sorte, on sera en train d’outrager, d’insulter ou d’injurier Dieu que vous représentez sur terre. C’est ce dont parle David lorsqu’il dit au verset 9 que « les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi ». Ne perdez pas de vue que le diable, ne pouvant affronter Dieu, s’acharne sur les enfants de Dieu que nous sommes. Si donc vous recherchez d’être honorés, respectés et positionnés dans la société, vous seriez en train de rétrograder en quittant votre place de pauvre, pour accéder à la place de Satan qui est l’élévation, l’orgueil et l’intérêt personnel. Ce sont ces choses qui l’avaient fait chuter du ciel.

Je prie vraiment que Dieu vous aide à comprendre que vous devez garder la mentalité de pauvre en esprit qui est la vraie mentalité des enfants de Dieu, des serviteurs de Dieu qui sont des serviteurs inutiles. Ceux-ci, lorsqu’ils sont injuriés, insultés et outragés, savent que tout cela n’est pas adressé à eux, mais à Dieu leur Père dont ils sont des serviteurs et des représentants. C’est bien pour cela que David pouvait dire au verset 10 que, « les outrages de ceux qui t’insultent tombent sur moi ». Le diable ne peut en fait mieux insulter Dieu qu’en passant sur nous autres chrétiens. Celui-ci ne peut le faire directement à Dieu, parce qu’il croit en lui et il tremble face à lui, selon ce qui est écrit dans la Bible. Il ne peut donc pas affronter Dieu face à face. Jamais ! Jamais ! Le diable croit en lui et il tremble face à lui. Le combat avait eu lieu une seule fois au ciel et le diable avait été précipité. C’était donc fini comme cela pour lui. C’est pourquoi, lorsqu’il veut attaquer Dieu depuis lors, ce sont ses enfants comme vous et moi qu’il attaque.

Étant donné que vous ne savez jamais ce qui est dans l’ombre, ni les dessous d’une attaque ou une provocation, il vaut mieux pour vous de ne jamais rien revendiquer, de ne jamais chercher à vous défendre, pour éviter de tomber dans l’erreur. Nous devons nous comporter comme David dont nous avons apprécié le comportement dans le psaume 38, versets 14 à 16 où il est écrit : « Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; Je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n’entend pas, Et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique. Éternel ! C’est en toi que j’espère ; Tu répondras, Seigneur, mon Dieu ! » Voici comment le comportement de David traduit l’attitude d’un vrai pauvre ! Il est sourd et muet même lorsqu’il est insulté ; et il est aveugle lorsque peut qu’on grimacer devant lui. David n’avait pas vu Schimeï qui lançait les cailloux sur lui et n’avait pas non plus entendu ses injures.

C’est comme cela que vous devez être, parce que vous ne savez vraiment pas ce que peut cacher une provocation par exemple. Je profite pour vous redire que les simples sont généralement manipulés par les compliqués. Je veux dire en d’autres termes que les vrais humains sont souvent manipulés par les anges déchus, les réincarnés et les simples sorciers. Ce sont eux qui sont généralement les initiateurs des évènements et autres choses, mais les simples sont pris par les mouvements de masse pour participer à tel évènement ou alors poursuivre ce qui aura été initié par ces derniers. Ils veulent et ne recherchent que la perte de ces simples. C’est bien pour cette raison que les simples doivent se garder de suivre les mouvements de masse, de réagir aux provocations de toute nature et même aux suggestions. Ils ne doivent prêter attention à quoi que ce soit, étant entendu qu’ils sont supposés ne pas fonctionner avec les sens. Ce ne sont pas avec les cinq sens physiologiques qu’un enfant de Dieu doit fonctionner. Celui-ci est supposé fonctionner par l’esprit.

Il est souhaitable à ce niveau que nous repartions dans le texte de dimanche passé, en espérant que vous avez lu la suite. Je parle du texte de 2 Samuel, chapitre 16. Lisons à partir du verset 5 jusqu’au verset 11 :

« David était arrivé jusqu’à Bachurim. Et voici, il sortit de là un homme de la famille et de la maison de Saül, nommé Schimeï, fils de Guéra. Il s’avança en prononçant des malédictions, et il jeta des pierres à David et à tous les serviteurs du roi David, tandis que tout le peuple et tous les hommes vaillants étaient à la droite et à la gauche du roi.

Schimeï parlait ainsi en le maudissant : Va-t’en, va-t’en, homme de sang, méchant homme ! L’Éternel fait retomber sur toi tout le sang de la maison de Saül, dont tu occupais le trône, et l’Éternel a livré le royaume entre les mains d’Absalom, ton fils ; et te voilà malheureux comme tu le mérites, car tu es un homme de sang !

Alors Abischaï, fils de Tseruja, dit au roi : Pourquoi ce chien mort maudit-il le roi mon seigneur ? Laisse-moi, je te prie, aller lui couper la tête. Mais le roi dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja ? S’il maudit, c’est que l’Éternel lui a dit : Maudis David ! Qui donc lui dira : Pourquoi agis-tu ainsi ? Et David dit à Abischaï et à tous ses serviteurs : Voici, mon fils, qui est sorti de mes entrailles, en veut à ma vie ; à plus forte raison ce Benjamite ! Laissez-le, et qu’il maudisse, car l’Éternel le lui a dit. »

Voyez-vous, malgré la demande des gardes à obtenir l’autorisation de couper la tête à celui qui l’insultait, David ne leur avait pas répondu favorablement. Abischaï ne supportait pas que le roi soit insulté, et demandait à aller couper la tête à Schimeï qui lui lançait les pierres et prononçait les malédictions contre lui. Il suffisait d’un ordre de David pour que cet ennemi soit tué. Ceci paraissait d’ailleurs très normal ou logique étant donné qu’il s’agissait d’un outrage à roi. David n’avait pas accédé à la demande de sa garde. Il avait ainsi démontré qu’il était un pauvre, sans oreilles pour entendre et sans bouche pour répliquer. Il avait tout laissé à Dieu qui a dit : « à moi la vengeance, à moi la rétribution » (Deutéronome 32 : 35). Le pauvre se remet à lui sans se venger, il subit tout : les outrages, les moqueries, les injures, et même la mort s’il le faut, au nom de son Dieu.

David était le vrai pauvre en esprit, le genre de pauvre qui peut aider les autres pauvres à reconnaître leur créateur, le vrai Dieu qui a envoyé son Fils Jésus-Christ pour le rachat des pauvres. Vous devez avoir une telle mentalité. C’est cela qui vous préservera des esprits familiers que vous fuyiez avant de venir vous réfugier au Tabernacle de la Liberté. Si vous voulez échapper aux esprits familiers, vous devez avoir cette attitude de pauvre. Je vais toutefois vous prier de ne pas être dans logique de la fuite des esprits familiers, d’obtenir la guérison ou alors de recevoir une quelconque délivrance. Il s’agit de nouer une réelle relation avec votre Dieu, histoire de revenir à votre Dieu et de pouvoir accomplir le but pour lequel il vous a fait venir sur cette terre et vous a sauvés.

Si vous êtes de simples humains, qui mourez après avoir écouté le présent message, et qui ne vous êtes pas engagés à le mettre en pratique, vous aurez vraiment gâché votre vie. Le mieux aurait valu ne pas naître, que de naître et ne pas accomplir le but pour lequel Dieu vous a créés et sauvés. Vous devez le comprendre aujourd’hui que, si vous qui êtes devant moi, vous avez été créés par Dieu, c’est pour que vous puissiez sauver ceux qui sont comme vous étiez avant votre salut. Vous devez en conséquence tout faire pour arriver à cette fin, en gardant la mentalité de pauvre, la mentalité de celui qui ne compte que sur Dieu, qui ne voit que Dieu ; celui qui sait qu’il n’est rien et n’a rien sans Dieu ; qui ne peut aller nulle part sans Dieu. Vous devez conserver cette mentalité de pauvreté et divulguer ce message autour de vous, par ce qu’il y en a dehors plusieurs qui sont comme vous étiez. Si vous perdez cet esprit, vous aurez perdu la vision de là où Dieu vous conduit.

Dans le cas de l’attitude de David dans le texte que nous venons de lire, nous découvrons que David avait raison de ne pas autoriser que Abischaï aille couper la tête à Schimeï. Ce dernier, je parle de Schimeï, il était un simple qui avait simplement été entraîné par le mouvement de foule contre David. David avait beaucoup d’ennemis que Schimeï avait suivi dans la mêlée. David avait su comprendre que ce n’était pas à lui, de lui répondre. Il avait vraiment le Saint-Esprit de Dieu. Cet homme de David m’impressionne. Il m’a toujours impressionné et il continue de m’impressionner. Il avait dit à Abischaï de laisser Schimeï tranquille, car s’il l’injurie, c’est que Dieu lui a dit de l’injurier. Il avait donc tout accepté de ce qui lui venait de ce dernier. Il avait dit un amen à ses injures et à ses malédictions.

Regardez aussi, lorsque l’armée de David avait combattu contre celle d’Absalom. Vous verrez que parmi les ennemis de David, il y avait Achitophel qui était le conseiller le plus réputé dans le royaume de David. Lorsque David avait su que Achitophel avait suivi la rébellion d’Absalom, il savait que cet homme parlait juste et que ses conseils étaient précieux pour le camp de son fils Absalom. David s’était adressé à Dieu pour lui demander de réduire à néant son conseil, et Dieu avait écouté sa prière. Eh Dieu, que tu es bon ! Dieu écoute la prière du pauvre. Êtes-vous pauvres ? Je ne parle pas de la pauvreté matérielle nécessairement, je parle de la pauvreté en esprit. Êtes-vous pauvres selon la définition que nous avons donnée au pauvre pendant le séminaire ? Si c’est le cas, comprenez que Dieu écoute votre prière, comme il avait écouté celle de David.

Achitophel avait donné le conseil qui n’avait pas été suivi et finalement, l’armée de David l’avait emporté sur celle d’Absalom son fils. Et au cours de cette guerre, David avait même donné conseil qu’on ne tue pas le jeune Absalom, malgré qu’il fût tué à cause de Joab qui était plutôt un zélote, un extrémiste, qui avait fait que le garçon soit tué. Après cette bataille contre l’armée d’Absalom, David devait rentrer à Jérusalem prendre son trône. Cette portion de l’histoire est rapportée au chapitre 19 de 2 Samuel que je vous ai demandé de lire. Lisons à partir du verset 16 au verset 23 :

« Schimeï, fils de Guéra, Benjamite, qui était de Bachurim, se hâta de descendre avec ceux de Juda à la rencontre du roi David. Il avait avec lui mille hommes de Benjamin, et Tsiba, serviteur de la maison de Saül, et les quinze fils et les vingt serviteurs de Tsiba. Ils passèrent le Jourdain à la vue du roi.

Le bateau, mis à la disposition du roi, faisait la traversée pour transporter sa maison ; et au moment où le roi allait passer le Jourdain, Schimeï, fils de Guéra, se prosterna devant lui. Et il dit au roi : Que mon seigneur ne tienne pas compte de mon iniquité, qu’il oublie que ton serviteur l’a offensé le jour où le roi mon seigneur sortait de Jérusalem, et que le roi n’y ait point égard ! Car ton serviteur reconnaît qu’il a péché. Et voici, je viens aujourd’hui le premier de toute la maison de Joseph à la rencontre du roi mon seigneur. Alors Abischaï, fils de Tseruja, prit la parole et dit : Schimeï ne doit-il pas mourir pour avoir maudit l’oint de l’Eternel ? Mais David dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi vous montrez-vous aujourd’hui mes adversaires ? Aujourd’hui ferait-on mourir un homme en Israël ? Ne sais-je donc pas que je règne aujourd’hui sur Israël ? Et le roi dit à Schimeï : Tu ne mourras point ! Et le roi le lui jura. »

Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, nous comprenons ici que David avait raison de ne pas se venger contre Abischaï. C’est pourquoi je vous dis que vous devez être animé de l’esprit de non vengeance, de non justification et du repentir authentique. Schimeï était allé à la rencontre de David alors que celui-ci se dirigeait vers Jérusalem. Et le texte nous fait découvrir que Schimeï n’était pas n’importe qui dans le royaume, il avait un peuple derrière lui. Seigneur tu es bon. Accorde-moi la grâce de conserver l’esprit de pauvreté et de toujours garder ma bouche fermée. Permets-moi de toujours fermer mes yeux et de ne pas toujours me précipiter dans le jugement ou dans la condamnation. Accorde-moi cette grâce Seigneur !

Au terme de cette lecture, pouvez-vous dire gloire à Dieu ! Pouvez-vous dire Alléluia ! L’Esprit de Dieu a bien conduit David au point où, Schimeï qui l’avait insulté, injurié et maudit, était allé se repentir en se prosternant devant lui. Quelqu’un qui, quelques jours auparavant avait lancé les pierres sur lui ! Nous confirmons que ce dernier avait été manipulé par l’opinion publique ou par l’effet de masse. Il était un simple qui ne savait pas ce qu’il faisait. Et nous comprenons mieux la prière que Jésus avait faite sur la croix en disant : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 : 34). Schimeï avait insulté le roi David, et sa garde avait voulu le tuer, mais David leur avait dit de ne point le tuer. L’agresseur du roi était promptement revenu vers David pour se repentir aussitôt que sa royauté avait été restaurée. Je viens de relever qu’il avait une grande foule derrière lui ! Supposez qu’il fut mis à mort, qu’allait faire ces milliers de personnes derrière lui et qui devaient considérer le roi comme un criminel et se vouer à la perdition ?

Voyez-vous comment des milliers de personnes devaient prendre le roi David comme un criminel à cause des injures qu’il avait reçues de Schimeï leur chef ? Le roi avait fait comme s’il n’avait rien entendu ni vu. Et lorsque celui était allé se repentir auprès du roi David, Abischaï était encore revenu à la charge pour suggérer à David, qu’il soit mis à mort. Le roi lui avait promptement dit qu’il n’ignore pas qu’il est roi, avant de lui signifier que Schimeï ne mourra pas, qu’il ne sera pas mis à mort. Savez-vous qui vous êtes ? Savez-vous que vous êtes enfants de Dieu ? Si vous le savez, qu’est-ce que cela peut vous dire que l’on vous injurie ou que l’on rendre de faux témoignages à votre sujet ? Et qu’est-ce que cela doit vous faire d’être appelés par tous les noms d’oiseaux ? Qu’est-ce que cela doit-il vous dire ? Qu’est-ce que cela vous ferait-il de restituer ce que vous n’avez pas pris ou de demander pardon alors que vous n’avez pas tort ? Qu’est-ce que cela vous enlèverait-il si vous connaissez votre nature ? Qu’est-ce que cela vous enlèvera-t-il si vous savez que vous êtes enfants de Dieu ? Qu’est-ce que cela vous enlèvera-t-il de vous humilier ? Qu’est-ce-que cela vous coûtera-t-il ?

Qu’est-ce que cela vous apportera-t-il de revendiquer à tout prix votre innocence ? Pourquoi réclamerez-vous à tout prix la reconnaissance de votre classe sociale ? Pourquoi tiendrez-vous à faire connaître qui vous êtes ? Ce ne sont pas les autres qui doivent savoir qui vous êtes ; c’est vous-mêmes d’abord qui devez le savoir. Et lorsque vous le savez, vous ne vous embarrasserez pas de ce que vous allez entendre ou de ce que vous verrez autour de vous en termes de voix et de faits et gestes. Écoutez la réplique de David au verset 22 : « Mais David dit : Qu’ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi vous montrez-vous aujourd’hui mes adversaires ? Aujourd’hui ferait-on mourir un homme en Israël ? Ne sais-je donc pas que je règne aujourd’hui sur Israël ? Et le roi dit à Schimeï : Tu ne mourras point ! Et le roi le lui jura. »

Il y a lieu de relever que les pauvres ont toujours eu à leurs côtés des gens comme Abischaï, des gens prompts à les pousser à la vengeance, à la réplique ou plus globalement à l’action. Ceci est une réalité qui se vit partout où un quelconque pouvoir est exercé y compris dans les foyers. Dans les foyers, beaucoup de femmes jouent ce rôle d’Abischaï. Beaucoup de femmes jouent ce rôle auprès de leurs maris, pour les pousser à des actions qui ne sont pas bien. Elles ont des paroles à la bouche du genre : n’es-tu as un homme ; tu ne fais rien face à tel qui marche sur toi ; ne te venges-tu pas aussi, etc. ? Je vous dis la pure vérité que ce que je relève ici se vit dans les ménages, cela se vit dans les ménages.

S’il vous plaît, si vous reconnaissez que vous êtes pauvres, n’écoutez pas les gens qui vous poussent dans les bêtises. N’écoutez pas les Abischaï autour de vous ; ne les écoutez pas ! Ils sont nombreux, prenez-en donc garde et fermez vos yeux et vos oreilles à tout ce qu’ils peuvent vous dire ou à tout ce qu’ils peuvent vous montrer. Comprenez-vous cela ? Lorsque vous les avez identifiés, vous devez les reprendre sans état d’âme, vous devez les repousser et rejeter leurs suggestions avec fermeté. Vous devez rester fermes, fermes. Dans le cas de David, il avait compris que Absichaï était devenu son ennemi et il le lui avait dit comme ci-dessus. Il lui avait clairement demandé s’il croît que lui, David, ignorait sa position dans le royaume. C’était une manière pour lui de lui dire que, ce n’est pas à lui, de lui rappeler sa fonction ou son autorité sur le peuple d’Israël.

Le roi, à cette époque-là et même à notre époque-ci, était quelqu’un qui exerçait le droit de grâce. Dans notre contexte, les Présidents exercent bien ce pouvoir discrétionnaire. David pouvait gracier un condamner. On pourrait même dire qu’à leur époque, ils avaient le droit de vie ou de mort sur leurs sujets. En tout cas, ce sont eux qui décidaient en dernier ressort de mort ou de vie de leurs sujets. David s’était obligé à rappeler à son collaborateur qu’il n’ignore pas sa position, son pouvoir ou son autorité dans la royauté, une manière de lui signifier qu’il n’avait pas besoin de le pousser à agir. Et je vous dis que, par cette expérience de David et Abischaï, les pauvres ont toujours eu des Abischaï autour d’eux. Abischaï s’était comporté de la même manière auprès de David, à l’arrivée comme au retour. Par deux fois, il revenait à la charge pour dire au roi, coupe-lui la tête parce qu’il t’a insulté. Mais le roi savait bien qui il était.

David savait que couper la tête à Schimeï n’était pas la solution. Il avait compris que celui-ci était un simple qui avait besoin de salut. Et en parcourant bien le livre des psaumes, on note bien que le roi priait toujours Dieu pour ne pas être une occasion de chute pour les autres, une entrave au salut des autres. Et dans le psaume 38, il avait dit qu’il est un sourd, un muet et un aveugle, c’est-à-dire qu’il n’entend pas, ne parle pas et ne voit pas. C’était une manière de dire que c’est Dieu qui devait prendre toute décision le concernant.

Chrétiens, connaissez-vous votre nature ? Connaissez-vous qui vous êtes en tant qu’enfants de Dieu ? Ce qui vous a été enseigné dans les autres milieux par le passé, à savoir que, parce que vous êtes enfants de Dieu, n’importe qui ne doit vous parler n’importe comment, est un faux enseignement. Vous devez rejeter tous ces faux enseignements qui vous ont été donnés par les Abischaï. Ce sont eux qui vous apprennent à revendiquer la reconnaissance et le positionnement social, parce que vous êtes enfants de Dieu. Ils vous enseignent que vous méritez d’avoir tous les privilèges et tous les droits. Cela est faux comme enseignement.

Si vous savez que vous êtes enfants de Dieu, vous n’ignorez pas qui vous êtes, au point de vous lancer dans des extravagances à cause de ce que vous aurez entendu ou vu des autres. À cause des Abischaï autour de vous, vous vous lancerez dans des actes qui vous exposeront à la perte de l’Esprit de Dieu en vous. Lorsque vous décidez de vous élever en tant qu’enfants de Dieu, de vouloir vous positionner, ou de vouloir faire savoir qui vous êtes en termes de position sociale ou spirituelle, chers amis, vous avez décidé de rétrograder.  Je vous dis la pure vérité que, vous avez décidé de rétrograder.

Comprenez aujourd’hui que vous êtes pauvres quelque soit votre classe sociale ; et que ce n’est pas un tiers qui doit vous le rappeler. Vous savez qui vous êtes et devez savoir comment vous devez agir. À l’exemple de David, vous devez par ailleurs éviter de juger avec précipitation. C’est cette attitude de David qui avait permis que Schimeï revienne à de meilleurs sentiments vis-à-vis de lui, au point de se repentir.

Par sa repentance, il avait entraîné des milliers de personnes dans la suite de David. Vous comprenez donc que le salut d’une seule personne peut entraîner celui d’une multitude de personnes. Sachons nous laisser conduire par l’Esprit de Dieu et soyons attentifs à lui, tout en gardant les yeux, les oreilles et la bouche fermés sur tout ce qui peut s’agiter autour de nous, en nous attendant au Seigneur.

Nous sommes pauvres et c’est Dieu qui répond pour nous. Notre action ne doit avoir lieu que pour sauver les pauvres qui sont comme nous étions avant notre délivrance et notre salut. C’est notre mission : s’occuper du pauvre.

Levez-vous sur vos deux pieds pour prier Dieu !

Amen !

 

 

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[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : NIGÉRIA – L’ESPRIT DE MORT EST BRISÉ ET ÔTÉ DE LA SYNAGOGUE ÉGLISE DE TOUTES LES NATIONS DU DÉFUNT TB JOSHUA  [:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 17 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (4e partie)

À cause de la perdition qui y prévaut désormais, l’Éternel Dieu révèle que la Synagogue Église de toutes les Nations du défunt TB Joshua est devenue une porte d’embarquement des âmes pour l’enfer. L’Éternel Dieu a ainsi saisi l’esprit mort qui y a élu domicile. Parlant dans le corps d’un jeune homme, cet esprit a confessé qu’Evelyn Joshua, veuve du prophète TB Joshua, est la principale source de distribution de l’égarement et de la perdition.

Au nom de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé cet esprit de mort en enfer.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN- LES ÉPOUSES DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT S’ASSOCIENT LES ESPRITS DES EAUX ET CONSULTENT LES MARABOUTS, AFIN D’ASSURER LA PROMOTION ET L’IMPUNITÉ À LEURS ÉPOUX[:]

[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (JEUDI 17 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (4e partie)

Pendant le service de jour, l’Éternel Dieu a intercepté les esprits des eaux. Ceux-ci ont confessé qu’ils sont invoqués par les épouses des membres du gouvernement, qui consultent les marabouts et se livrent à des bains rituels et occultes, espérant par là effacer toutes traces des mauvaises de leurs époux. Évidemment, de telles pratiques visent à assurer aux ministres une impunité maléfique, ce d’autant plus que les procès pour détournements des fonds publics sont en cours, et que le remaniement ministériel est attendu.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé ces esprits des eaux en enfer, ainsi que leurs compagnons, les démons suppôts des marabouts. Après quoi, le révérend a ordonné que toutes les mauvaises œuvres des ministres soient exposées, afin qu’aucun ne reste impuni.

Amen[:]