[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE, 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)
PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9 ; LUC 9 : 58 ; PHILIPPIENS 4 : 10-13 ; 1 TIMOTHÉE 6 : 3-10
Alléluia !
Prenez votre Bible et allons dans notre texte de 2 Corinthiens au chapitre 8 ! Nous lisons du verset 1 au verset 9 comme les jours précédents. Lisons ce que l’apôtre Paul dit au nom de Jésus :
« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »
Aujourd’hui, c’est la fin du séminaire du mois de mars 2022. En guise de rappel, le thème général est « la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie », avec pour sous-thème, « s’occuper des pauvres comme manifestation de l’amour, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers ». Il est malheureux de constater que des centaines de personnes ici au Tabernacle de la Liberté sont encore sous l’influence des esprits familiers. Nous avons compris pour quelle raison sont-elles encore sous cette influence des esprits familiers : elles ne se sont pas encore données au Seigneur.
Elles ne peuvent donc pas s’occuper des pauvres, parce que ce sont les chrétiens qui se sont abandonnés à Dieu qui peuvent s’occuper des pauvres ; ce sont ceux qui ont levé leurs mains pour que Dieu prenne tout leur être, qui peuvent s’occuper des pauvres. Elles ont d’autres priorités que nous appelons ici des trésors, et leur cœur est attaché à ces trésors-là. Car, Jésus a dit que « là où se trouve ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6 : 21). Dieu n’est donc pas leur priorité et les choses de Dieu ne font pas leur priorité.
Oh Seigneur ! Seigneur, peux-tu les changer ? Je sais que tu veux les changer, mais ce sont elles-mêmes qui ne veulent pas changer. Oh Dieu, interviens pour changer ces cœurs, pour changer ces vies ! Oh Dieu interviens !
Nous voyons l’exemple des églises de la Macédoine. Il s’agissait de plusieurs communautés dont les membres s’étaient donnés au Seigneur, et lorsqu’il avait fallu venir en aide aux autres chrétiens de Jérusalem, ils avaient unanimement contribué avec beaucoup de joie. Ils avaient prouvé qu’ils aimaient Dieu et le prochain ; ils s’étaient occupés des pauvres de Jérusalem. L’apôtre Paul le mentionne très bien dans ces versets que nous avons lus. Ils avaient, de façon pratique, manifesté leur amour à l’endroit des autres pauvres. Comme je vous l’ai déjà dit au cours des enseignements passés, Dieu est focalisé à s’occuper des pauvres. Ces macédoniens ont donc agi selon la préoccupation de Dieu. Et nous avons bien vu que, c’est en se comportant de la sorte que l’on se dégage de l’emprise des esprits familiers. Je vous le dis bien que, lorsque vous avez la même première préoccupation de Dieu qui est de s’occuper des pauvres, aucun esprit familier ne peut avoir d’emprise sur vous.
Repartons dans les versets bibliques !
-Au verset 2, il est dit que, malgré les tribulations qui les accablaient, ces gens n’avaient pas perdu la joie du salut, celle de servir et celle d’aider. Cela est à noter. Or, plusieurs parmi vous, vous faites de fausses promesses à Dieu en prétendant que, vous ne pourrez le servir que lorsque les choses se seront arrangées ou améliorées dans votre vie, dans votre maison, votre service, etc. ; vous prétendez que vous ne pourrez aider les autres que lorsque les choses se seront décantées dans et autour de votre vie. Non, cela ne passe pas, ça ne passe pas.
Vous ne devez pas pleurer pour votre sort. Un chrétien ne pleure pas pour son sort. Même si son sort est déplorable, il ne doit pas pleurer de pitié pour lui-même. S’il le fait, cela signifie qu’il ne s’est pas confié au Seigneur. Nous avons vu que ceux qui pleurent sur leur sort devant Dieu, sont ceux qui se sentent abandonnés par tout le monde, y compris par Dieu. C’est pourquoi ils se mettent à invoquer les morts et donc les esprits, en regrettant leur départ de la terre des vivants. Nous voyons ici que, les macédoniens, malgré qu’ils étaient en plein dans les tribulations, ne s’étaient laissés affecter par celles-ci, ils avaient conservé leur joie. Pourquoi les tribulations et les épreuves vous affectent-elles, vous autres ? C’est parce que vous n’êtes pas abandonnés au Seigneur ; vous ne comptez pas sur lui. C’est parce que vous ne comptez pas sur lui seul que vous êtes affectés par les diverses épreuves dont vous faites face.
Les macédoniens avaient continué à manifester physiquement leur joie, leur joie étaient manifeste, bien visible ou palpable, alors qu’ils étaient en plein dans les difficultés. Ils ne s’étaient pas laissés vaincre par les difficultés. Leur secret était qu’ils s’étaient donnés au Seigneur. Les épreuves et les tribulations seront toujours présentes dans la vie du chrétien. Il lui revient donc, chaque fois qu’il sent que l’une d’elle veut l’affecter, de lever les mains pour dire à Dieu, prends-en le contrôle. Les tribulations et les épreuves seront toujours là, la chrétienté ne les avait pas exclues, et Jésus ne les avait pas exclues. Mais, le chrétien doit demeurer serein au milieu de celles-ci, s’il s’est lui-même livré au Seigneur.
Ce même verset 2 précise que les macédoniens n’étaient pas seulement au milieu des tribulations, mais, qu’ils étaient aussi profondément pauvres. La pauvreté était leur statut social. Je ne pense pas que quelqu’un parmi vous ici est dans un état de pauvreté profonde. On comprend juste que les choses de Dieu ne vous intéressent pas ; ce qui vous intéresse ce n’est que vous-mêmes : votre sécurité sociale, financière et matérielle, votre sécurité physique. Voilà ce qui vous intéresse, et vos prières et vos demandes à Dieu ne tournent qu’autour de cela. Vous ne vous préoccupez pas des choses de Dieu.
-Au verset 4, l’apôtre indique que les macédoniens insistaient en le suppliant, de leur permettre de prendre aussi part à l’assistance aux saints de Jérusalem. Ils lui demandaient de ne pas leur refuser de participer à la collecte des fonds destinés aux saints, à cause de leur misérable condition.
-Au verset 5, il est précisé qu’ils avaient contribué comme l’apôtre espérait, mais ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à lui, selon la volonté de Dieu. C’était là le secret. Vous voyez donc que, lorsque vous devez entreprendre des choses pour le Seigneur, la condition est de vous donner d’abord au Seigneur, puis à votre berger qui est votre pasteur. Ce que je dis ici me donne l’occasion de m’adresser à ma fille Marguerite Solange ABOYA. Je lui ai souvent dit qu’elle n’est pas la petite-sœur de Dieu et, de ne pas souvent prendre la place de Dieu. Je l’interpelle pour lui dire que le secret d’une bonne assistance aux autres est de se donner d’abord soi-même au Seigneur. Et si vous ne vous donnez pas d’abord à Dieu, et vous vous donnez aux autres, vous faites cela par vous-mêmes. Une telle entreprise ne bénit ni l’un ni l’autre ; elle ne bénit pas la personne secourue, et elle ne vous bénit pas vous-mêmes.
Il est pour tous à retenir résolument qu’on doit d’abord se donner au Seigneur et ensuite se donner aux autres, sous la couverture de son berger. Tout ce que vous avez à faire comme don, que cela soit sous forme matérielle, de service ou d’assistance, doit être le fruit de votre donation au Seigneur. Vous devez être un sacrifice du Seigneur pour que vos dons comptent pour lui. Si donc vous ne vous livrez pas préalablement au Seigneur, tout ce que vous pouvez faire pour lui est sans effet, il n’en tient pas compte. C’est bien, pour vous le faire comprendre, que je vous ai demandé de lire 1 Corinthiens 13, pour rendre compte que l’on peut faire des sacrifices dont Dieu ne tient aucun compte, au motif que cela n’a pas été fait dans l’amour selon lui, selon la charité à son sens. Cela exige donc que l’on doive d’abord se donner entièrement à Dieu sans réserve. C’est cette donation à Dieu qui nous confère son amour à partir duquel nous pouvons effectuer divers dons. C’est de cette manière que notre action a de la valeur devant lui.
Vous ne devez pas inverser l’ordre des choses. Car vous pouvez vous rendre compte que, si l’on ne s’est pas d’abord donner à Dieu, on peut se retrouver dans des difficultés en voulant aider ou assister les autres. Certains chutent en voulant aider les autres. Pourquoi chutent-ils ? Ils chutent parce qu’ils ont voulu se donner aux autres sans être préalablement donnés au Seigneur. Ils se retrouvent noyés. Il est bon d’aider, il est bon d’assister les autres. C’est ce que Dieu demande. Mais, on doit le faire parce qu’on s’est donné au Seigneur lui-même d’abord. On ne le fait pas pour faire ou par nous-mêmes, au lieu que ce soit Dieu lui-même qui le fasse au travers de nous. C’est Dieu lui-même qui doit agir au travers de nous, c’est pour cela qu’il importe que nous nous donnions d’abord à lui, avant d’agir en son nom. Dans le cas contraire, nous agissons par nous-mêmes et nous couvrons simplement notre action par son nom.
Ceci nous renvoie à ce que l’apôtre a précédemment dit dans 2 Corinthiens 6, au verset 1. Il y dit que : « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. ». Il confirme à tous et rappelle aux uns que nous travaillons avec Dieu et non seuls. Cela signifie que nous recevons de ses instructions et de ses directives pour agir par son Esprit. Si donc nous initions quelque chose que Dieu n’a pas validée ou dans laquelle il n’a pas été associé, cela ne peut pas contribuer à l’avancement de l’œuvre de son œuvre. Nous devons donc avoir son orientation avant de faire n’importe quoi ; nous devons toujours requérir l’instruction de Dieu en toute chose. Voilà le secret des macédoniens !
-Au verset 7, l’apôtre Paul met la manifestation de l’amour en exergue, lorsqu’il dit aux corinthiens que, « …, et dans votre amour pour nous, … ». Il touche ici le cœur de notre sous-thème qui traite de la manifestation pratique de l’amour en s’occupant des pauvres ou des malheureux. Vous voyez bien que le texte qui nous sert dans ce programme de quatre jours cadre bien avec notre sous-thème et avec les développements que nous faisons depuis le début ? L’amour dont il est question ici, n’est pas du sentimentalisme. Il est l’expression même de la manifestation de Dieu qui est AMOUR. La personne qui ne s’est donc pas donnée à Dieu n’a pas cet amour. Elle va beau aider, servir, assister les autres, cela ne contribuera en rien pour faire avancer le travail de Dieu.
-Au verset 8, l’apôtre mentionne la sincérité de la charité ou de l’amour. Il relève ici la notion de sincérité de l’amour qui est contraire à l’hypocrisie. Il est courant d’observer de nos jours des gens qui prétendent aimer, aider, secourir, soutenir les autres dans l’hypocrisie. Beaucoup le font pour être appréciés, pour recevoir les honneurs et les acclamations. Ce n’est pas le genre de charité que veut le Seigneur. Il veut que l’amour ou la charité soit pratiquée sans hypocrisie par le chrétien ; il veut un amour semblable à celui de Jésus-Christ.
-Au verset 9, il prend l’exemple de Jésus-Christ à ce sujet, pour dire aux corinthiens qu’ils ne doivent pas regarder ou tenir compte de leur condition ou leur situation, qui pouvait être pire que celle des macédoniens, pour répondre à son appel à contribution. Et leur prenait donc l’exemple de Jésus qui s’était rendu pauvre afin de bien aider les autres. Il leur démontrait que Jésus avait connu pire tribulations, troubles et humiliations que leur condition actuelle, mais il avait pu aider les autres ; il avait pu le faire pour vous. Il convient que je vous rappelle que, l’apôtre Paul qui prend l’exemple de Jésus ici, avait déjà pris son propre exemple avant, à ce même sujet, dans 2 Corinthiens 6 au verset 10 qui est la continuité du verset 8. Voici de quelle manière il avait pris son propre exemple : « … ; étant regardés comme pauvres, et nous enrichissons plusieurs ; … » Il disait ici aux corinthiens que malgré sa pauvreté apparente, il assume et assure le travail de Dieu.
Jésus nous a laissés son modèle. C’est ce modèle que l’apôtre Paul a suivi tel que cela nous est démontré, c’est aussi ce même modèle que nous devons suivre quelque soit notre condition. L’apôtre Paul dit donc ici que, même si nous sommes dans les tribulations, dans les souffrances, dans les épreuves, dans le dénuement, nous devons contribuer à l’avancement de l’œuvre de Dieu. Le Seigneur nous demande donc d’aider les autres quelque soit notre condition, parce que lui-même est passé par là. Il s’était dépouillé lui-même, pour nous donner un exemple. C’était une manière pour lui de témoigner par l’exemple que, notre condition ne doit pas nous empêcher d’accomplir son œuvre ou d’assumer notre mission.
En tant que chrétiens, pour nous qui avons reçu Jésus, rien ne nous manque en fait. Cela ne veut pour autant pas dire que, comme Jésus s’est appauvri pour nous enrichir, les chrétiens ou tous les chrétiens seront forcément dans l’abondance matérielle et/ou financière. Ce n’est pas cela que ça veut dire, car, ceux de la Macédoine dont on parle ici, et qui ont fait de riches libéralités, n’étaient pas matériellement et financièrement riches. Ils étaient au contraire pauvres, mais ils avaient fait de riches libéralités, pour aider ceux qui étaient plus pauvres qu’eux. C’est cela qui me fait dire que n’importe qui a quelque chose à donner à celui qui est dans le besoin. Si vous avez un besoin à côté de vous et que vous vous êtes donnés à Dieu, Dieu vous utilisera pour répondre à ce besoin-là. N’importe qui donc qui est chrétien, est appelé à résoudre les problèmes autour de lui.
Ce ne sera pas forcément parce que vous avez beaucoup d’argent ou parce que vous êtes dans l’aisance. Mais ce sera parce que vous vous êtes donnés au Seigneur, qu’il vous utilisera ou passera par vous pour résoudre les problèmes autour de vous. Souvenez-vous de la pauvre veuve dont Jésus dit qu’elle avait donné plus que les riches qui offraient de liasses d’argent. Celle-ci n’avait que deux pièces qu’elle avait offertes. Mais, parce qu’elle avait donné tout ce qu’elle avait pour vivre, elle avait donné plus de tous. Elle avait fait un sacrifice alors que les autres offraient de leur superflu. C’est cela que Dieu attend de nous, et c’est aussi pour cette raison que nous devons d’abord nous donner à lui. Lorsque nous nous sommes donnés à lui, nous ferons son travail à 100% sans réserve.
Mais je suis dépassé de constater que plus d’une centaine de personnes ont été interpellées hier relativement à l’impatience. J’en suis dépassé et me demande si vous y arriverez. Je vous dis que, ce démon qu’on appelle « impatience » met un frein et même un arrêt à votre activité chrétienne. Il n’est en effet pas possible d’être impatient et être en même temps productif dans l’œuvre de Dieu. Jamais, au grand jamais ! Ceux qui sont impatients savent dans quels domaines ils acculent Dieu pour lui rappeler que le temps passe, et ils y demeurent calés au lieu de faire le travail pour lequel ils ont été appelés. Ils perdent le temps pour rappeler à Dieu que le temps passe. Ils lui disent, nous vieillissons alors que nous n’avons pas de femmes, pas de maris, pas de travail, pas d’enfants, etc. Ce n’est pas pour cela que vous avez été sauvés. Retenez-le !
Certains s’étaient pourtant bien donnés au Seigneur auparavant, mais chemin faisant, ils se sont arrêtés et ont pris leur vie en mains pour prendre soin d’eux-mêmes, oubliant comment ils s’étaient engagés au départ. S’il vous plaît mes amis, ne faisons pas d’entrave à l’œuvre de Dieu ; ne bloquons pas l’œuvre de Dieu ! L’heure ou le temps dans lequel nous nous trouvons actuellement est celui pour faire le travail de Dieu. C’est maintenant que nous devons provoquer ce deuxième réveil spirituel mondial. Le diable et ses agents sont en train de travailler, pendant que vous autres prenez les vacances et que d’autres même se retirent des choses de Dieu, au motif que vous n’êtes pas satisfaits dans vos besoins charnels, corporels, sociaux, matrimoniaux, familiaux, professionnels, etc. Oh mon Dieu, ta grâce sur ces vies, ta grâce sur ces vies !
Regardez ce qui est écrit au verset 9 au sujet de Jésus ! Il y est dit que : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. ». Nous pouvons donc dire qu’en réalité, le pauvre chrétien est un riche chrétien. C’est la vérité, bien que cela semble un peu contradictoire. L’exemple des macédoniens justifie bien ce que je dis. Ils étaient des chrétiens profondément pauvres, mais en réalité, ils étaient de riches chrétiens. Sinon, comment peut-on, des pauvres, avoir des riches libéralités ? Cela voudrait dire qu’ils étaient riches, malgré que leurs possessions n’attirassent pas l’attention. Leurs possessions ne reflétaient pas l’abondance ou la flamboyance, or, c’était cela ; c’était l’abondance.
Repartons dans 2 Corinthiens 6 pour justifier davantage ce que je suis en train de soutenir ! Je voudrais relire ce que l’apôtre Paul dit en prenant son exemple avec son équipe, dans les versets 8 à 10. Voici ce qui y est écrit :
« Que ce soit au milieu de la gloire ou du déshonneur, au milieu d’une mauvaise ou d’une bonne réputation. Nous sommes considérés comme des imposteurs, quoique disant la vérité ; comme des inconnus, quoique bien connus ; comme des mourants, et pourtant nous vivons. Nous sommes comme condamnés, et pourtant pas mis à mort ; comme attristés, et pourtant nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup ; comme n’ayant rien, alors que nous possédons tout. »
L’apôtre Paul et son équipe étaient regardés comme n’ayant rien, mais ils possédaient toutes choses. Alléluia ! Voici pourquoi je vous dis que, en vérité le pauvre en Christ est un riche parce qu’il est en Christ. Oh mon Dieu ! Si vous pouviez le comprendre ! Si vous êtes chrétiens, rien ne vous manque en réalité ; rien ne vous manque. Ceci s’explique par le fait que c’est Jésus-Christ qui est la divinité et donc la plénitude. Il est en effet l’héritier principal, je dirais le seul héritier de ce que Dieu a créé. Et lorsque l’on reçoit Jésus-Christ, on le reçoit avec tout son héritage. Rien ne peut donc manquer au chrétien qui a réellement donné sa vie à Jésus. Même s’il arrive donc que l’on connaisse des manques, des besoins, il est à savoir que ces choses qui manquent son potentiellement en lui, parce qu’il les a reçues lorsqu’il a reçu Jésus-Christ.
Le chrétien n’a donc pas besoin de pleurer pour réclamer les choses dont il dispose déjà : l’argent, les enfants, le mariage, le travail, la position sociale, etc. Que réclamerait-il en fait ? Que réclame-t-il alors qu’il a Jésus ? Lorsque vous avez Jésus, rien ne vous manque. Comprenez-vous cela ? Je voudrais maintenant vous lire les propos de Jésus-Christ lui-même qui explique ce que l’apôtre Paul dit de lui au verset 9 de 2 Corinthiens 8. Il s’agit de la condition de vie de Jésus dans Luc 9, verset 58. Mais avant cela, il convient de résumer les conditions de vie de Jésus sur terre. Il était passé par une famille très pauvre. Le jour de sa naissance, ses parents n’ont pas eu les moyens pour que Marie accouche dans des bonnes conditions à l’hôtellerie ; c’est ainsi que Jésus était né comme une chèvre, comme une brebis, comme un veau, à l’étable dans une bergerie.
Voilà comment le Roi de Gloire vient au monde, le jour de sa naissance, alors que c’est Dieu, son Père qui est propriétaire de tout ! Dieu pouvait créer les conditions permettant que Jésus naisse dans des bonnes conditions, dans un hôpital ou alors être que la famille soit accueillie par des gens riches. Figurez-vous donc que, la Bible précise qu’ils avaient manqué des moyens pour aller à l’hôtellerie afin que Marie puisse accoucher dans des bonnes conditions. C’est pour cette raison qu’ils s’étaient dirigés, Joseph et Marie, à l’étable dans une bergerie, parmi les bœufs, les moutons et les chèvres. C’est dans une telle bergerie que le Fils de Dieu, le Roi de Gloire était né.
Jésus avait grandi dans cette misérable famille, sans être offusqué, sans se plaindre, sans garder dent à ses parents, vous savez que plusieurs dans ce monde accusent leurs parents de les avoir faits alors qu’ils étaient pauvres. Ils se lancent dans la délinquance en estimant que leurs parents ne leur ont pas assuré un bon encadrement ou une bonne éducation. Ils disent que c’est à cause de leurs parents qu’ils se retrouvent dans la misère. Jésus n’avait pas fait comme cela. C’est ainsi qu’il avait commencé le travail que Dieu l’avait envoyé faire sur la terre, lorsqu’il avait eu 30 ans. Il avait assumé ce travail ayant pour seule préoccupation dans son esprit, d’effectuer correctement le travail que son Père lui avait confié.
Lorsqu’il avait entrepris son ministère et qu’il avait acquis de la popularité, plusieurs dans l’opinion pensaient qu’il était une grande personnalité selon la considération mondaine. Au regard donc de sa popularité et de la considération qu’ils lui accordaient, certaines personnes avides de positionnement se proposaient de le suivre ; Non dans le but de suivre son enseignement et le pratiquer, mais dans celui de se faire une place autour d’une fameuse personnalité, une grande notoriété. Et Jésus pouvait répondre à ceux-là d’après ce qui est écrit aux versets 57 et 58 de Luc 9 que j’ai évoqué ci-dessus et où il est écrit cette réponse de Jésus : « Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit : Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids : mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. »
-Au verset 57, il s’était manifesté autour de Jésus, quelqu’un dont les intentions étaient mauvaises. Celui-ci avait voulu profiter de la popularité de Jésus. La réponse que Jésus lui avait donnée correspondait aux intentions qui étaient dans le cœur de cet homme. Ses intentions étaient que, Jésus étant populaire, il fallait qu’il soit dans son équipe pour être vu. La réponse de Jésus avait dévoilé ce qui était dans le cœur de cet homme ; sa réponse avait dévoilé ses réelles intentions. Il lui avait donc clairement dit qu’il était pauvre et qu’il ne disposait même pas d’un endroit pour reposer sa tête. Mais, voilà donc un pauvre qui était capable de nourrir plus de 5 000 personnes à la fois, juste après avoir rendu grâce à Dieu, à partir de quelques morceaux de pain et de poisson. Voilà ce que quelqu’un qui se considérait, moins que les renards et les oiseaux et qui n’avait pas où reposer sa tête, était capable de faire !
Vous savez bien que les renards et les oiseaux du ciel ont des lieux de repos. Jésus a dit qu’ils étaient mieux que lui, cependant, cet homme était capable de nourrir plus de 5 000 personnes à la fois. Jésus démontrait par cela que, malgré sa pauvreté apparente, il était riche au point d’enrichir les autres. Il est possible de citer d’autres exemples comme celui-ci, les exemples de l’enrichissement des autres alors qu’il était totalement dépouillé, démuni et méprisé. S’agissant de son mépris, les hommes religieux le méprisaient beaucoup, ils disaient qu’il ne peut pas parler à côté d’eux parce qu’il n’a pas étudié comme eux ; ils disaient de lui qu’il ne connaît rien. Voyez-vous cela ? Cependant les enseignements que donnait Jésus étaient avec autorité, et les miracles qu’il faisait dépassaient l’entendement.
Ils étaient donc jaloux de lui et se demandaient comment lui qui n’avait pas fait des études comme eux arrivait à enseigner ainsi et accomplir de tels miracles. Ils étaient si jaloux de lui qu’ils avaient décidé de le tuer entre autres motifs. Voilà donc la vie de Jésus, voilà son exemple ! Il s’était dépouillé, humilié et appauvri, pour nous enrichir, c’est-à-dire à combler nos besoins. Quand on comble les besoins de quelqu’un, cela ne voudrait-il pas dire que l’on a plus que celui-là, qu’on est plus riche de cette personne ? Mais regardez que, les gens qui sont dépouillés et démunis, les gens qui sont pauvres arrivent quand même à combler les besoins d’autres pauvres. Cela suppose qu’ils ont un dépôt en eux. J’aimerais vous dire une chose mes amis. Ce qu’on appelle la bénédiction ou la richesse n’est pas un état d’accumulation des biens ou de l’argent. C’est une question de la source à laquelle on est connecté. Quand on est connecté à la source de la richesse, la source de l’abondance, la source de l’or et de l’argent, c’est là qu’on est riche.
Cette source pour le chrétien est Dieu lui-même, cette source c’est Jésus-Christ comme je viens de le démontrer. Vous n’avez pas besoin en tant que chrétiens, d’accumuler les richesses, vous avez juste besoin d’être connectés à la source qu’est Jésus-Christ pour tout avoir. Quand vous avez Jésus en personne, vous avez tout. J’aimerais que nous prenions d’autres exemples.
Allons-y dans Philippiens au chapitre 4, et lisons les versets 10 à 13 ! : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie. ». L’apôtre Paul dit : « Je puis tout par celui qui le fortifie ».
Il veut dire qu’il s’adapte à toutes les situations, sachant qui est en lui. Il est celui qui possède tout, celui qui a tout. C’est celui qui est propriétaire de toute chose sur cette terre : Jésus-Christ. Vous n’avez donc pas besoin d’accumuler ou d’amasser l’argent ou les biens pour prouver que vous avez de l’abondance. Vous devez plutôt être connectés à la source. On ne verra rien physiquement, mais chaque fois que vous serez face à un besoin, vous en ferez victorieusement face, en puisant depuis la source à laquelle vous êtes connectés. Comprenez-vous bien cela ? C’est pour cette raison que, ceux qui savent qu’ils sont connectés à la source ne peuvent pas être chiches, avares ou cupides lorsqu’il s’agit de rencontrer un besoin de Dieu. Ils sont en effet conscients qu’ils sont juste un canal par lequel Dieu passe pour combler tel ou tel besoin. Et bien plus, lorsque vous verrez un chrétien cupide manifestant l’amour de l’argent et/avare, il faut comprendre que celui-là ne s’est pas encore connecté à la source qui est Jésus-Christ. Il ne s’est pas encore donné à Dieu. Ce sont de telles personnes qui sont donc avares, cupides et chiches.
Si vous voyez quelqu’un qui a la main dure, même si vous le voyez donner, celui-là, bien qu’il se dise chrétien, ne s’est pas encore donné au Seigneur et n’est donc pas connecté à la source. Donc, si vous voyez une telle personne donner les offrandes, les dîmes ou autres, il ne donne que le superflu, c’est le superflu qu’il donne. Vous verrez que s’il arrive un besoin spontanément à rencontrer, il se mettra à effectuer des calculs pour constater si ses avoirs seront affectés, avant de faire un geste. Il dira d’emblée non s’il sait que ses avoirs vont diminuer. Or, celui qui est connecté à la source ne calcule pas, il ne réfléchit pas de la sorte ; qu’il ait des réserves ou pas, il donnera en fonction de ce que Dieu lui met à cœur de donner volontairement. Nous pourrions donc dire que les chrétiens sont juste des catalyseurs par qui Dieu passe pour effectuer lui-même son travail chez les autres.
Vous pouvez donc convenir avec moi, comme je l’ai dit plus haut que, le pauvre en Christ, est en réalité un riche parce qu’il est connecté à la source, qui elle-même, est par définition inépuisable. Dieu l’épargne en fait de la vantardise liée à l’accumulation des richesses ou de l’argent, mais il permet que ce dernier dispose du minimum vital ou du nécessaire pour vivre ; de telle sorte que, lorsqu’un besoin survient, il puisse spontanément le combler. Un conseil nous est donné à ce sujet dans 1 Timothée au chapitre 6 que je souhaite que nous lisions.
Allons-y dans ce texte de 1 Timothée, au chapitre 6 ! Lisons les versets 3 à 10 !
« Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain.
C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. ».
Nous voyons ici que l’apôtre Paul avait déjà dénoncé les prédicateurs de la prospérité depuis longtemps par ce qu’il dit au verset 5. Le chrétien, comme l’apôtre Paul nous l’a déjà dit précédemment, est content de son état ambiant, qu’il soit dans l’abondance ou dans le besoin. Il demeure content quelque soit la situation. Il n’est pas gêné d’être dans le besoin, parce qu’il sait qu’il est connecté à la source qui lui donne la capacité de pouvoir satisfaire n’importe quel besoin.
-Au verset 8, l’apôtre Paul ramène le chrétien à l’essentiel en disant que, « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ». Il n’a pas dit que si nous avons la nourriture, le vêtement, les enfants, la femme ou le mari, la voiture, la maison et autres. Il n’a pas dit cela. Je n’ai vu personne mal habillé de tous ces gens que l’esprit d’impatience a interpellés hier. Je ne pense pas qu’ils puissent dire qu’ils ont passé une semaine sans manger ni boire. Et vous autres qui êtes là ou qui écoutez ce message, je ne pense pas que vous êtes dans la situation que Paul décrit. Ce qu’il dit dans ce verset rejoint ce que Jésus nous recommande dans la prière à Notre Père, à savoir : demander le pain de chaque jour ou le pain quotidien. Il ne nous a pas demandé de prier pour avoir des magasins de nourriture.
Je sais bien que la modernité nous a apporté les congélateurs. Mais, il faut relever que Dieu ne nous demande pas de garder les réserves. Il nous demande de compter sur lui au quotidien. Et même si vous avez des congélateurs ou même des comptes garnis en banque, vous ne devez pas avoir le cœur dans votre congélateur ou dans votre compte bancaire ou compter sur eux. Vous devez toujours avoir vos regards et votre confiance qu’à Dieu et ne compter que sur lui. Cela veut dire que, même si le chrétien est matériellement et financièrement riche, il ne doit pas compter sur ces moyens-là, il ne doit compter que sur Dieu. Le cas échéant où il compte sur ces moyens-là, il n’est plus chrétien, il aura rétrogradé, parce qu’il ne serait plus pauvre. Car, le chrétien doit toujours compter sur Dieu en toute chose.
-Au verset 9, il parle du piège qui guette ceux qui veulent s’enrichir. Ce qu’il dit me rappelle la salle des mamans ici à l’église. Elles ont toutes été interpellées parce qu’elles veulent que leurs maris deviennent riches, qu’ils aient beaucoup d’argent. Et parmi les gens qui ont été interpellés par cet esprit d’impatience, cette envie de vouloir s’enrichir est sortie pour plusieurs d’entre leurs époux. Leurs maris sont donc impatients de voir leurs conditions de vie changées, ils ont envie de réussir dans leur carrière professionnelle, ils veulent avoir beaucoup d’argent. Ils abandonnent le travail de Dieu qui est de s’occuper des pauvres à cause de leur impatience relative à leur propre vie et leur vie matrimoniale.
Lorsque nous lisons ce verset 9 et son prolongement au verset 10, on tire rapidement la conclusion que l’esprit d’impatience égare loin de la foi. Quand on est géré par cet esprit impur appelé « impatience », on a suspendu ou mis sa en foi à l’arrêt. Lorsqu’en effet on a déjà mis dans sa tête que le temps passe et on n’a pas encore réalisé telle ou telle autre chose, ou on n’a pas encore atteint tel ou tel autre niveau, on a marqué un temps d’arrêt dans sa vie de foi, le temps que dure cet état d’impatience. Et même lorsque cet état ne dure que quelques minutes, vous aurez arrêté votre vie de foi pendant autant de minutes. Car pendant ce temps d’impatience, le démon qui l’incarne vient s’installer en vous pour vous suggérer des choses ou des voies qui vous permettraient de combler la cause de votre impatience. Vous n’aurez donc plus le même élan, le même engouement ou le même entrain à faire le travail de Dieu ; et d’ailleurs en même temps, la joie du salut vous quitte. Or, c’est elle qui conditionne celle du service. Vous ne pouvez donc plus être prompts à servir.
L’exemple des macédoniens convient à propos. Ils étaient débordants de joie à prendre part à l’aide qu’il fallait apporter aux pauvres de Jérusalem. S’ils avaient perdu cette joie, ils n’auraient pas pu réaliser l’exploit de contribuer au-delà de leurs moyens comme le rapporte l’apôtre Paul. Lorsque vous êtes déjà dans un état d’impatience, vous continuerez de venir à l’église comme menottés, comme étant dans les liens, ou comme étant forcés. Vous ne vous sentirez plus libres ni épanouis. Plusieurs sont dans cet état présentement à l’église. La joie du salut et évidemment celle du service les ont quittés depuis longtemps. Tout ce qu’ils peuvent faire à l’église, ils le font comme des robots. Ils prient comme des robots, lisent comme de robots et font toute chose à l’église comme des robots. Tout est robotisé dans leur comportement chrétien depuis qu’ils ont regardé la montre pour constater que, le temps passe et ils n’ont pas encore réalisé ce qui les tient à cœur ; que le temps passe et ils sont encore et toujours sur place ; que le temps passe et ils ne progressent pas dans leur vie ; etc.
Nous en déduisons que ceux-là sont venus à l’église pour chercher la percée. C’est pour moi le lieu de dire solennellement que dans cette église, le Tabernacle de la Liberté, ce n’est pas la percée qui se donne aux gens, c’est la vie éternelle qui y est donnée. Vous devez donc chercher la vie éternelle. Cette vie éternelle, c’est d’être connecté à Dieu. Et être connecté à Dieu ne se prouve pas par les avoirs financiers ou matériels. Être connecté à Dieu veut dire ici, être un canal qui sert d’intermédiation entre la source qui est Jésus et les pauvres à aider ou à bénir, qui sont autour de soi. Vous devez donc être connectés à la source sans chercher à accumuler les biens, de l’argent et tout le reste, à l’effet de prouver que vous avez réussi dans votre vie chrétienne. Ce ne sont pas les avoirs, malheureusement, qui prouvent la réussite dans la foi.
Réussir dans la chrétienté, c’est se connecter à la source qui est Jésus, s’abandonner à lui et demeurer connecté à lui, afin qu’il se serve de soi comme un canal de bénédiction, un canal de guérison, un canal de paix, etc. C’est de cette manière que Dieu doit utiliser le chrétien. Et c’est ce que vous devez comprendre. Il est donc question de demeurer dans un esprit de pauvreté, mais des pauvres qui sont riches ; des pauvres qui sont capables de donner la richesse enfouie en eux, bien qu’elle ne soit pas apparente, étant donné qu’ils sont connectés à la bonne source, à la vraie source. Avez-vous compris cela ?
Oh Dieu, permets que ton Esprit puisse appliquer cette parole dans ces esprits ! Et permets que tes enfants qui ont écouté ces conseils, puissent les mettre en pratique ! Que ceux qui sont possédés par l’esprit de Mammon, qui est le démon de l’amour de l’argent, qu’ils en soient délivrés maintenant pendant que je parle ! Oh Saint-Esprit de Dieu, fais le travail dans ces corps, dans ces vies, au nom de Jésus-Christ !
Mettez-vous debout pour continuer avec moi dans la prière !
Amen ![:]