[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE FÉVRIER 2022 (DIMANCHE 20 FÉVRIER 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,
ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (5e partie)
PRÉDICATION : LES PRIVILÈGES OU LES PRÉROGATIVES DU PAUVRE ROI DAVID
RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 1 SAMUEL 8 : 1-19 ; 10 : 25 ; 1 Samuel 16 : 10- 31 ; Luc 9 : 23 ; Romains 13 : 15
Alléluia !
Restez debout et prenez votre Bible !
Ouvrez avec moi dans 1 Samuel 8 !
Gardez cette page ouverte, pour suivre la brève introduction que je m’en vais faire !
Nous sommes à la suite de ce qui est enseigné tous ces temps derniers, et qui a continué jeudi, 17 février 2022 passé. J’ai promis de revenir sur les privilèges qui étaient dus au roi d’Israël et donc à David. David roi, avait des prérogatives liées à sa royauté, qu’il n’avait mises en avant.
Lorsque son fils Absalom avait entrepris de le chasser du pouvoir, il n’avait pas opposé de résistance parce qu’il était un homme de guerre aguerri. Il ne s’était pas engagé à combattre contre son fils. Il avait compris qu’il s’agissait d’une attaque qui nécessitait de lui un effacement total. Il avait donc ainsi décidé de quitter le palais royal, avant même que son fils n’engage une action aux fins de son expulsion de celui-ci.
C’est après avoir quitté le palais, dans sa fuite, que des gens avaient commencé à l’injurier, à l’exemple de Schimeï notamment qui lui avait lancé les pierres et les paroles de malédiction. David n’avait daigné répliquer à toutes ces provocations et humiliations, bien qu’il fût dans la position et l’autorité de pouvoir tuer SchimeÏ sans avoir de compte à rendre. David roi, n’avait pas usé de ses pouvoirs royaux ! David était réellement un roi pas comme les autres !
Dieu avait donné tous les privilèges au roi ; mais, David ne les avait pas utilisés. C’était parce que ce dernier était un pauvre devant Dieu. Bien qu’étant assis sur le trône royal et jouissant de tous les privilèges dus à son rang, David se voyait toujours comme un pauvre. Celui-ci a régné comme un pauvre sur Israël et a fini comme un pauvre sur Israël. Ce dernier ne voulait en effet pas perdre l’Esprit de Dieu en lui ; car, aussitôt que l’on décide de quitter la mentalité de pauvre, on a en même temps chassé l’Esprit de Dieu de sa vie.
Ceci est la pure vérité que je vous dis. Et ma prière est que mon présent message descende dans vos esprits, afin que vous puissiez demeurer enfants de Dieu ou serviteurs de Dieu, jusqu’à la fin de vos jours sur terre, et pouvoir accomplir ce pourquoi Dieu vous a sauvés.
Lisons dans 1 Samuel 8 pour découvrir les privilèges du roi que Dieu avait annoncés au peuple d’Israël lorsque celui-ci réclamait un roi ! Et malgré les privilèges du roi annoncés par Dieu, le peuple d’Israël avait insisté à réclamer un roi.
Lisons l’histoire dans 1 Samuel 8, du verset 1 au verset 19 ; puis lisons aussi le verset 25 de 1 Samuel 10, au nom de Jésus-Christ !
« Lorsque Samuel devint vieux, il établit ses fils juges sur Israël. Son fils premier-né se nommait Joël, et le second Abija ; ils étaient juges à Beer-Schéba. Les fils de Samuel ne marchèrent point sur ses traces ; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice.
Tous les anciens d’Israël s’assemblèrent, et vinrent auprès de Samuel à Rama. Ils lui dirent : Voici, tu es vieux, et tes fils ne marchent point sur tes traces ; maintenant, établis sur nous un roi pour nous juger, comme il y en a chez toutes les nations. Samuel vit avec déplaisir qu’ils disaient : Donne-nous un roi pour nous juger. Et Samuel pria l’Éternel. L’Éternel dit à Samuel : Écoute la voix du peuple dans tout ce qu’il te dira ; car ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent, afin que je ne règne plus sur eux. Ils agissent à ton égard comme ils ont toujours agi depuis que je les ai fait monter d’Égypte jusqu’à ce jour ; ils m’ont abandonné, pour servir d’autres dieux. Écoute donc leur voix ; mais donne-leur des avertissements, et fais-leur connaître le droit du roi qui régnera sur eux.
Samuel rapporta toutes les paroles de l’Éternel au peuple qui lui demandait un roi. Il dit : Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char ; il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l’Éternel ne vous exaucera point.
Le peuple refusa d’écouter la voix de Samuel. Non ! dirent-ils, mais il y aura un roi sur nous,
… Samuel fit alors connaître au peuple le droit de la royauté, et il l’écrivit dans un livre, qu’il déposa devant l’Éternel. Puis il renvoya tout le peuple, chacun chez soi. »
Tout porte à croire que nous aborderons ce sous-thème basé sur « la bienveillance au pauvre pour se dégager de l’emprise des esprits familiers », pendant tout ce mois de février 2022. C’est en fait celui qui a son regard sur le pauvre qui ne souffre plus des pressions de ses esprits familiers, parce qu’il fait ce qu’il est appelé à faire sur terre. Le roi David est l’un des exemples patents du pauvre.
J’ai voulu vous montrer aujourd’hui que David était un pauvre exceptionnel en tant que roi. Il était vraiment un pauvre exceptionnel parce que, malgré qu’il disposât des prérogatives dues au roi, il n’en avait pas fait usage, afin de préserver ou de conserver l’Esprit de Dieu en lui. Si celui-ci avait réclamé ou fait usage de ses droits et prérogatives de roi, l’Esprit de Dieu allait inévitablement le quitter. Il s’était comporté différemment de son prédécesseur Saül qui lui, avait réclamé la position de roi et tous les honneurs et la considération dus à son rang. Et c’était à cause de cela qu’il n’avait pas su s’humilier ou se repentir profondément. Il l’avait plutôt fait du bout de ses lèvres.
Son repentir n’était pas vrai. Car, connaissant ses privilèges, il n’avait pas voulu les perdre devant son peuple. Ce ne fut pas le cas avec David. Celui-ci tenait tout le peuple d’Israël entre ses mains et pouvait en faire ce qu’il voulait d’après les droits que Dieu avait définis au titre des prérogatives de roi. Mais, David avait accepté d’être insulté, moqué et maudit par un de ses sujets ; qui lui avait par ailleurs lancé les pierres. Il avait demandé à sa garde de laisser faire Schimeï, ajoutant que, s’il le fait, c’est que, c’est Dieu qui lui a demandé de le faire contre lui. C’est ainsi qu’il avait refusé qu’il fut tué selon la suggestion de sa garde. Il avait refusé qu’il fut mis à mort !
David avait le pouvoir sur tout, d’après les droits réservés au roi définis par Dieu dans le texte ci-dessus, du verset 11 au verset 17. Il est peut-être bon de les relire :
« Il dit : Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu’ils courent devant son char ; il s’en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l’attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s’en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. »
Ces droits définis par Dieu par Samuel avaient été consignés dans un livre qui avait été déposés devant l’Éternel, selon qu’il est écrit dans 1 Samuel 10, verset 25. David n’ignorait donc pas quels étaient ses droits. Il les connaissait très bien. Ce sont ces privilèges définis par Dieu, que les tyrans de ce monde utilisent aujourd’hui contre leurs peuples respectifs. Nous comprenons pourquoi ils ne peuvent pas avoir l’Esprit de Dieu. Et pourtant certains faux prophètes avaient prétendus dire qu’ils avaient convertis certains présidents africains. Cela était du pur mensonge. Ces faux prophètes avaient prétendu que des présidents comme MEBUTU ou SASSOU NGUESSO par exemple s’étaient convertis. Mensonge ! MEBUTU ni SASSOU ne s’étaient jamais convertis.
Les Présidents africains, pour ne parler de ceux-ci, profitent de tous ces privilèges pour mater leurs peuples. Et lorsqu’ils tentent de se ressaisir pour agir autrement, c’est alors que les occidentaux, leurs maîtres, les appellent les « dictateurs » et s’emploient aussitôt à les remplacer pour installer un autre de leurs pions au pouvoir ! C’est ce qui se passe à l’heure actuelle. Dans tous les gouvernements, il n’y a que des tyrans qui sont au pouvoir. Il est rare de voir des gens au pouvoir de nos jours qui soient comme le roi David. Celui-ci avait un cœur d’homme et un cœur de croyant. Il démontrait dans ses actions qu’il avait la crainte de Dieu. C’est bien pour cette raison que Dieu l’avait appelé « un homme selon son cœur ».
David n’était pas un tyran. La preuve en est qu’il n’avait pas usé des privilèges que lui conférait la royauté. Il n’en avait pas usé. C’était à l’effet de conserver l’Esprit de Dieu dans sa vie. Je vous dis la vérité que, c’est lorsque vous conservez l’esprit d’humilité, l’esprit d’effacement et la mentalité de pauvre, que vous conservez aussi l’Esprit de Dieu en vous. L’Esprit de Dieu ne demeure pas en effet dans les cœurs des orgueilleux, des vantards et des tyrans. L’Esprit de Dieu ne peut pas rester dans ce genre de corps. Il reste dans le corps des gens humbles et effacés, de ceux qui vivent selon la définition du pauvre. Nous avons vu qu’un pauvre est celui-là qui dépend totalement de Dieu ; celui qui sait qu’il n’est rien sans Dieu, qu’il n’a rien sans Dieu et qu’il ne peut rien sans Dieu, indépendamment de sa classe sociale, de ses richesses ou de sa pauvreté matérielle, indépendamment de tout ce qu’il peut avoir ou ne pas avoir. Le pauvre en esprit dépend totalement de Dieu.
C’est à l’image de David qui, ne manquant socialement de rien, ayant tous les privilèges et le pouvoir sur tout, avait décidé de vivre en marge de tout cela, de ne pas en faire usage ou de ne pas en faire réclamation ou appel. Il avait accepté qu’on l’injurie et qu’on lui lance des pierres, sans regimber. Voyez-vous cela ? Nous avons vu jeudi que c’était vraiment l’Esprit de Dieu qui le conduisait. Car, Schimeï qui l’insultait et qu’il aurait pu tuer, était un simple qui avait simplement été emporté par l’effet de masse organisé par des anges déchus. Il ne savait vraiment pas ce qu’il faisait. La preuve en avait été que, lorsqu’il avait vu le roi David restauré, revenir, il était le premier à aller au-devant de lui pour se repentir devant le millier d’hommes qui le suivait. Sincèrement !
J’aimerais que nous voyions maintenant le contre-exemple de Saül dont j’ai fait mention dans mon propos introductif. Saül le premier roi, avait désobéi à Dieu. Celui-ci, lorsque le prophète Samuel était allé vers lui pour lui signifier qu’il ne pouvait plus s’associer à lui parce qu’il avait désobéi à Dieu, ce dernier avait prétendu confesser et se repentir. Mais, sa confession et son repentir n’étaient que du bout des lèvres. Il ne voulait pas dire la vérité et mentait donc. Lisons un peu cela ! C’est dans 1 Samuel au chapitre 16, du verset 10 au verset 31. Nous lisons :
« L’Éternel adressa la parole à Samuel, et lui dit : Je me repens d’avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n’observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l’Éternel toute la nuit. Il se leva de bon matin, pour aller au-devant de Saül. Et on vint lui dire : Saül est allé à Carmel, et voici, il s’est érigé un monument ; puis il s’en est retourné, et, passant plus loin, il est descendu à Guilgal. Samuel se rendit auprès de Saül, et Saül lui dit : Sois béni de l’Éternel ! J’ai observé la parole de l’Éternel. Samuel dit : Qu’est-ce donc que ce bêlement de brebis qui parvient à mes oreilles, et ce mugissement de bœufs que j’entends ? Saül répondit : Ils les ont amenés de chez les Amalécites, parce que le peuple a épargné les meilleures brebis et les meilleurs bœufs, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu ; et le reste, nous l’avons dévoué par interdit. Samuel dit à Saül : Arrête, et je te déclarerai ce que l’Éternel m’a dit cette nuit. Et Saül lui dit : Parle !
Samuel dit : Lorsque tu étais petit à tes yeux, n’es-tu pas devenu le chef des tribus d’Israël, et l’Éternel ne t’a-t-il pas oint pour que tu sois roi sur Israël ? L’Éternel t’avait fait partir, en disant : Va, et dévoue par interdit ces pécheurs, les Amalécites ; tu leur feras la guerre jusqu’à ce que tu les aies exterminés. Pourquoi n’as-tu pas écouté la voix de l’Éternel ? pourquoi t’es-tu jeté sur le butin, et as-tu fait ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ?
Saül répondit à Samuel : J’ai bien écouté la voix de l’Éternel, et j’ai suivi le chemin par lequel m’envoyait l’Éternel. J’ai amené Agag, roi d’Amalek, et j’ai dévoué par interdit les Amalécites ; mais le peuple a pris sur le butin des brebis et des bœufs, comme prémices de ce qui devait être dévoué, afin de les sacrifier à l’Éternel, ton Dieu, à Guilgal.
Samuel dit : L’Éternel trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices, comme dans l’obéissance à la voix de l’Éternel ? Voici, l’obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l’observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l’est pas moins que l’idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l’Éternel, il te rejette aussi comme roi.
Alors Saül dit à Samuel : J’ai péché, car j’ai transgressé l’ordre de l’Éternel, et je n’ai pas obéi à tes paroles ; je craignais le peuple, et j’ai écouté sa voix. Maintenant, je te prie, pardonne mon péché, reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel. Samuel dit à Saül : Je ne retournerai point avec toi ; car tu as rejeté la parole de l’Éternel, et l’Éternel te rejette, afin que tu ne sois plus roi sur Israël. Et comme Samuel se tournait pour s’en aller, Saül le saisit par le pan de son manteau, qui se déchira. Samuel lui dit : L’Éternel déchire aujourd’hui de dessus toi la royauté d’Israël, et il la donne à un autre, qui est meilleur que toi. Celui qui est la force d’Israël ne ment point et ne se repent point, car il n’est pas un homme pour se repentir. Saül dit encore : J’ai péché ! Maintenant, je te prie, honore-moi en présence des anciens de mon peuple et en présence d’Israël ; reviens avec moi, et je me prosternerai devant l’Éternel, ton Dieu. Samuel retourna et suivit Saül, et Saül se prosterna devant l’Éternel. »
Voyez-vous comment Saül avait changé de langage plusieurs fois au cours de son entretien avec Samuel ? Tantôt, il dit qu’il a fait comme Dieu a demandé, mais c’est le peuple qui a fait ceci ou cela ; tantôt il dit reconnaître son péché et appelle Samuel pour aller avec lui. Comme Samuel avait décidé de ne plus s’associer à lui, il avait fini par le violenter au point de déchirer son manteau. Il ne supportait pas d’être humilié devant son peuple. Les gens qui ne sont pas pauvres et donc humbles, ne supportent pas l’humiliation. Pour lui, l’acte de Samuel le prophète, pourtant venu pour effectuer des sacrifices, était une humiliation. Il n’entendait donc pas le laisser partir sans les avoir faits devant le peuple ; tout simplement parce qu’il voulait défendre sa tête de roi, son honneur de roi ! C’est cela qui était dans son cœur. Il l’exprime bien au verset 30. Il voulait la gloire et non le déshonneur. Il exigeait que Samuel l’honore en présence de son peuple. Il connaissait bien ses prérogatives en tant que roi, et il ne voulait pas les abandonner. Il ne voulait pas abandonner cette gloire au point de la réclamer devant le prophète de Dieu.
Saül ne voulait pas être regardé comme une personne de rien, comme une personne pauvre, comme quelqu’un sur qui l’on pouvait marcher. Son attitude est tout le contraire de celle de David face à Schemeï que, Abischaï avait qualifié de « chien mort » qui l’insultait pourtant et lui laçait les pierres. David avait accepté d’être humilié par un « chien mort » ! Saül lui, avait exigé que Samuel l’honore d’abord en tant que roi avant de partir ! Voyez-vous la différence entre les deux hommes ? David était véritablement un homme selon le cœur de Dieu.
Mes amis, laissez-moi vous dire la pure vérité ! Pour conserver votre chrétienté jusqu’au bout, vous devez conserver la mentalité du pauvre ; et pour vous occuper des pauvres, c’est-à-dire les aider à être sauvés, vous devez gardez la mentalité du pauvre. Sinon, l’Esprit de Dieu vous quittera et vous perdrez votre salut. Rappelez-vous que la Bible dit bien que « Dieu résiste aux orgueilleux et fait grâce aux humbles » (Jacques 4 : 6) ; et que « l’humilité précède la gloire » (Proverbe 15 : 33). Elle nous demande de suivre l’exemple de Jésus lui-même. Mais le roi David de son vivant, ayant vécu avant Jésus-Christ, vivait déjà ce que Jésus devait vivre. Et durant le séjour terrestre de Jésus, celui-ci était passé par tout ce par quoi David était passé. Il avait manifesté le caractère de Jésus en tous points : humilité, effacement et esprit de pauvreté. David avait manifesté tous ces caractères avant que Jésus ne naisse.
C’est cet exemple de Jésus-Christ et donc du roi David que la Bible nous demande de manifester dans notre vie chrétienne. Lorsqu’on parle de Jésus pour dire aux chrétiens de le prendre pour modèle de vie, ils disent que Jésus était Dieu, eux ils ne peuvent vivre comme lui. Le cas de David qui était un homme ordinaire comme vous et moi, nous interpelle et doit constituer notre modèle. Je pourrais aussi citer le cas de l’apôtre Paul qui était un homme ordinaire comme vous et moi. David et lui devraient être des modèles que nous devrions suivre, ne serait-ce que dans les trois points particuliers d’humilité, d’effacement et de pauvreté. Nous devons les garder et les manifester. Nous n’avons donc rien à revendiquer parce que nous sommes enfants de Dieu ; nous n’avons rien à réclamer parce que nous sommes enfants de Dieu, en termes d’honneur, de position ou de rang sociale, de reconnaissance, etc. Nous n’avons rien à réclamer.
Nous n’avons non plus à nous justifier lorsqu’un tort nous est reproché. Nous n’avons pas besoin d’argumenter pour démontrer à tout prix que nous n’avons pas tort. Même lorsque nous avons raison, ou même, lorsqu’il nous est réclamé ce que nous n’avons pas dérobé, nous n’avons pas besoin d’argumenter ou de clamer notre innocence ; nous devons le restituer, mus par la mentalité de pauvre qui nous anime. Lorsqu’on est agi par cette mentalité de pauvre, on est prêt à la confession et au vrai repentir, afin d’éviter d’être une pierre d’achoppement pour les autres pauvres qui attendent d’être sauvés. C’est en fait pour eux que l’on doit se conserver ou se garder, à l’effet d’être utilisé par Dieu pour les sauver. Oh Dieu aide ces gens à comprendre !
Voyez-vous, il n’est pas évident d’accepter d’être abusé, d’être piétiné, d’être humilié, mais c’est à cela que Jésus nous convie, nous chrétiens. Il nous demande de conserver cet esprit humilité et de pauvreté. Cela est bien exprimé dans Philippiens au chapitre 2 que je vous invite à lire avec moi, aux versets 5 à 8 où il est écrit : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »
Le verset 5 nous demande d’avoir les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ. Ce sont ces sentiments qui étaient en Jésus-Christ que j’appelle ici la « mentalité » lorsque je dis de garder la mentalité de pauvre. Cette mentalité permet au chrétien de se savoir dépouiller à l’avance, de savoir qu’il n’est rien et qu’il n’a rien. Une telle mentalité permet de se considérer comme un démuni, comme celui qui manque de tout y compris de protection. C’est une manière de se dépouiller soi-même comme le Seigneur Jésus avait su le faire. Vous savez bien que, lors que ce sont les autres, des tiers qui doivent nous dépouiller ou nous descendre, cela fait très mal. Il fait très mal d’être humilié ou abaissé par les autres. Et, pour que cela ne nous arrive pas, il est bon de faire comme Jésus, c’est-à-dire de nous dépouiller nous-mêmes, nous abaisser nous-mêmes à l’avance, pour éviter le choc de l’être par les autres. Dépouillons-nous, nous-mêmes sans donner l’occasion aux autres de le faire à notre place.
Dépouillez-vous donc avant qu’on ne vous dépouille, humiliez-vous avant qu’on ne vous humilie, descendez de votre hauteur avant que cela ne vous arrive par des tiers, cassez vos talons avant qu’on ne le fasse à votre place ! C’est ce que Jésus avait fait ; et c’est ce que David avait fait. Ils s’étaient humiliés eux-mêmes à l’avance. C’est pour cette raison qu’ils pouvaient se retrouver dans des humiliations, sans que cela les affecte outre mesure. Cela ne leur disait plus rien ! Ils avaient décidé de descendre eux-mêmes, de se faire traîner dans la poussière eux-mêmes, de se laisser humilier eux-mêmes. Lorsque, prenant le cas de David, les autres pouvaient poser des actes d’humiliation contre lui, cela ne lui disait plus rien ; cela était sans effet sur lui.
Pourquoi êtes-vous choqués face aux remarques blessantes ? C’est parce que vous ne vous êtes pas encore abaissés vous-mêmes ; vous ne vous êtes pas encore humiliés vous-mêmes ; vous ne vous êtes pas encore dépouillés vous-mêmes. Et lorsque vous serez face à des situations humiliantes, votre MOI montera en surface pour réclamer l’honneur, la reconnaissance, le respect ou autres. Pour éviter cela, vous devez vous-mêmes vous abaisser, vous humilier et vous dépouiller.
En procédant de la sorte, les autres n’auront plus rien à faire qui vous affecte ou qui vous fasse mal. Lorsque vous vous êtes déjà roulés vous-mêmes à terre, les autres ne peuvent plus vous rouler à terre, et même s’ils le faisaient, cela sera sans objet pour vous. Lorsque vous avez par exemple décidé de jeter quelqu’un dans la boue, je veux dire que vous vous êtes organisés à salir quelqu’un en le roulant dans la boue, et la personne sachant qu’elle a des ennemis qui cherchent à la rouler dans la boue, prends les dispositions pour s’en rouler elle-même dans la boue à l’avance, avant votre arrivée ; lorsque vous arrivez et trouvez que cette personne s’est elle-même déjà couverte de boue, aurez-vous encore à l’enrouler dans la boue ?
Vous serez seulement étonnés de faire le constat que la personne s’est déjà faite à elle-même ce que vous voudriez lui faire. Peut-être aurez-vous seulement à vous demander si la personne est encore normale. Vous ne pourrez plus traîner cette personne dans la boue pour la simple raison que votre action n’aura plus aucun effet escompté sur la cible. Je vous dis que c’est comme cela que ça se passe spirituellement. C’est comme cela que ça doit se passer avec le vrai enfant de Dieu. Il doit se tremper dans la boue à l’avance, de telle sorte que personne ou aucune situation ne puisse à l’avenir le tremper dans la boue. C’est une telle approche, une telle attitude qui vous permettrait de mener votre vie chrétienne à votre aise. Dans le cas contraire, vous vous préservez ou vous recherchez toujours à préserver votre MOI, alors que vous allez toujours vous retrouver devant des situations humiliantes qui vous choqueront. Je vous dis la vérité que, lorsque vous cherchez toujours à vous préserver, vous rencontrerez toujours de l’adversité des gens qui vous tremperont dans la boue. Cela vous choquera évidemment parce que vous ne l’aviez pas fait vous-mêmes à l’avance.
Je veux que vous compreniez ce que je vous enseigne aujourd’hui. C’est un enseignement sur lequel je reviens une nième fois à ce jour, l’enseignement sur l’humilité, l’abaissement, l’effacement et la pauvreté d’esprit. Jésus, tout au long de son ministère, n’avait jamais cessé d’interpeller ceux qui croient en lui de procéder ainsi, de renoncer à eux-mêmes. Jésus avait toujours prêché sur cela ; et il l’avait aussi bien pratiqué. Il s’était dépouillé et humilié lui-même comme cela est écrit dans le texte que nous venons de lire, au verset 8. C’est cette même mentalité du pauvre que vous devez garder. Les idées de grandeur, d’élévation et de positionnement ne doivent plus passer dans votre tête. Ce qui doit passer dans votre tête c’est l’humilité, l’effacement, le renoncement et la pauvreté.
Il est bon que nous lisions quelques derniers passages bibliques avant de passer à la prière. Allons-y lire dans l’évangile de Luc au chapitre 9 ! Lisons le verset 23 où Jésus s’adresse à tous ceux qui auraient l’intention de le suivre. Il leur dit : « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » Entendez-vous cela ? Voilà comment Jésus avait toujours eu à prêcher ! Il avait toujours prêché le renoncement à soi que j’appelle ici le dépouillement de soi. Je dis bien qu’il s’adressait à tous ceux-là qui auraient l’intention d’aller après lui c’est-à-dire à devenir ses disciples. Vous qui dites donc que vous êtes chrétiens, vous avez décidé d’aller après lui ou de devenir ses disciples. Pourquoi tenez-vous donc à votre image, à votre notoriété, et à votre personnalité ?
Pourquoi tenez-vous à votre honneur, à votre élévation ? Pourquoi tenez-vous à votre classe sociale ; pourquoi tenez-vous à votre classe sociale ? Je voudrais m’adresser ici à notre chef de l’État, le Président Paul BIYA, et à tous les autres Présidents africains. Pourquoi tenez-vous tant à votre classe sociale, pourquoi y tenez-vous tant ? Comprenez que vous êtes pauvres devant Dieu et humiliez-vous devant lui. Ce n’est pas dans votre chambre que vous devez vous humilier devant Dieu. Votre humilité devant Dieu doit se voir devant les hommes. Et si vous êtes humbles devant Dieu, vous ne ferez pas cas de ce que les hommes peuvent dire de vous.
En ce qui concerne le Président Paul BIYA, il sait que c’est à Jésus qu’il doit donner sa vie. Il le sait. Il sait qu’il doit obéir au Seigneur. Je me suis adressé à lui par une lettre ouverte. Il est donc au courant de tout ce qui a été dit et de ce qu’il doit faire. Il sait qu’il doit se prononcer ouvertement pour Jésus-Christ, pour se repentir. Il doit le faire. Mais, jusqu’à présent, il tient encore à sa personnalité, à son statut de chef d’État.
Voyez-vous, il doit éviter de faire comme le roi Saül qui tenait à son honneur et demandait au prophète Samuel de l’honorer aux yeux de son peuple ; au lieu que ce soit lui qui s’humilie devant Dieu ! Celui-ci voulait absolument défendre son honneur. Non, vous n’avez pas besoin de défendre votre honneur quel que soit votre classe sociale. Car, devant Dieu nous devons nous voir comme des pauvres.
Si nous voulons sauver notre âme, si nous voulons voir notre âme sauvée, nous devons garder la mentalité de pauvre devant Dieu. C’est cette attitude qui nous sauvera et nous maintiendra dans le salut.
Je prie beaucoup pour notre chef de l’État, afin qu’il se convertisse effectivement au Seigneur Jésus-Christ, tout en sachant que la plupart des chefs d’État sinon tous, tiennent à leur honneur. Je lui demande de prendre l’exemple du roi David qui était dans une position similaire, mais qui n’avait pas tenu à son honneur. Celui-ci savait s’humilier devant Dieu et devant les hommes. C’est son modèle que nous devons tous suivre.
Je voudrais terminer mon propos d’aujourd’hui avec cette exhortation de l’apôtre Paul que je vous invite à lire avec moi. Allons-y lire dans Romains au chapitre 13 ! Lisons le verset 15 qui dit clairement ce qui suit : « Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. » La Bible nous demande de nous laisser attirer non par l’élévation, la gloire, les honneurs et les extravagances, mais par l’humilité, la modestie. Voilà l’appel de Dieu ; voilà le caractère du pauvre ! Voilà ce qui peut l’aider à s’occuper des autres pauvres ; car, on ne peut donner que ce que l’on a ; on ne peut donner que ce que l’on a.
Si ce caractère de pauvre s’imprègne en nous, c’est alors que notre évangile et notre témoignage passeront auprès des pauvres. Ceux-là qui sont comme nous étions et comme nous sommes. Nous ne devons en fait pas nous considérer différents des autres pauvres comme cela est enseigné dans le texte de Paul aux Romains où il leur demande d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres. Nous ne devons pas avoir des sentiments d’élévation pour nous-mêmes, pour les avoir aussi envers les autres pauvres. Mais si nous avons au contraire les sentiments d’abaissement, d’effacement et d’humilité pour nous-mêmes, ce sont aussi les mêmes sentiments que nous devons avoir vis-à-vis des autres pauvres.
Nous devons faire tout et tout pour éviter d’inciter les autres à l’arrogance, à l’élévation, à la gloire et aux honneurs. La seule personne qui mérite la gloire, l’élévation, les honneurs, les acclamations, c’est Dieu, le Dieu Très Haut. Lorsque nous le célébrons pour dire combien il est grand, puissant, glorieux et élevé, nous disons la vérité.
Nous autres, nous ne sommes dès lors rien du tout. Nous devons le savoir aujourd’hui, demain, et éternellement. C’est Dieu qui est tout, nous ne sommes rien. Voilà la clef pour conserver notre foi et aider les autres à être sauvés.
Levez-vous pour prier Dieu !
Amen !
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