[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – CHANTAL BIYA PREMIÈRE DAME, AVOUE SA COLLUSION ET SA COMPLICITÉ AVEC FERDINAND NGOH NGOH, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Saisi comme démon dans le corps d’un jeune homme, Chantal BIYA a déclaré qu’au Cameroun, tout doit revenir à Ferdinand NGOH NGOH, y compris le pouvoir et le fauteuil présidentiel. « Tout ce qui concerne NGOH NGOH me concerne. J’ai encore toute ma jeunesse devant moi, or BIYA est déjà vieux et ne peut plus diriger le pays. Après sa mort, je vais gouverner ce pays », a-t-elle dit.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et refoulé en enfer le démon suppôt de la première dame. Merci Seigneur.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – DÉMANTÈLEMENT DES « VERSIONS RÉVISÉES » ET DES « VERSIONS ORIGINALES », RÉPLIQUES MALÉFIQUES DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Saisis ce jour dans le corps d’une jeune dame et avant son refoulement dans les abîmes, l’esprit d’Injustice a affirmé qu’il caractérise les membres du gouvernement du Cameroun, au regard de leur méchanceté, du vol, de la corruption, et des abus qu’ils commettent et multiplient orgueilleusement, imperturbablement. L’esprit d’Injustice a ensuite indiqué que les membres du gouvernement du Cameroun ont des cachettes spirituelles qui leur assurent l’invisibilité et l’impunité, d’où le blocage et la lenteur observés dans les différents procès qui leur sont intentés, tant en ce qui regarde la gestion des budgets ordinaires, que dans l’affaire du KO-VID-GATE, et les fonds alloués pour la préparation, l’organisation et la tenue de la dernière Coupe d’Afrique des nations.

Il a été noté que ces cachettes d’impunité se répertorient dans tout ce qui vit et dans tout ce que renferment la terre, les airs et les eaux : les animaux sauvages et domestiques, les cimetières, les insectes, les tombes, les bouteilles de bière et leurs étiquettes, les statues et les monuments, les prostituées, les parcs, les réserves naturelles, les zoos, etc. Nous avons également compris que les membres du gouvernement accèdent à de telles cachettes par le biais des marabouts dont ils se paient les services, les rituels et les incantations. Il s’agit non seulement des marabouts camerounais, mais aussi des marabouts étrangers, en l’occurrence les béninois, les nigérians, les indiens, etc.

Paul ATANGA NJI, Ministre de l’Administration territoriale, a été cité comme l’un des meneurs du gouvernement en matière d’injustice et de développement des stratégies d’invisibilité, de camouflage et d’impunité. Jean-Pierre AMOUGOU BELINGA, PDG du Groupe l’Anecdote, homme d’affaires fabriqué par le gouvernement à des fins de blanchiment et de capitalisation des sommes détournées, a également été cité comme l’un de maillons clés de la gouvernance maléfique au Cameroun. Puisqu’il est proscrit que les fonctionnaires aient des entreprises, les ministres contournent un tel interdit, et « fabriquent » des hommes d’affaires comme Jean-Pierre AMOUGOU BELINGA ou Sylvestre NGOUCHINGHE de Congelcam, à qui ils leur versent d’énormes sommes sous formes de subventions ou par d’autres moyens retors. En retour, ces hommes d’affaires ouvrent pour eux des entreprises, ou créent des structures économiques dont une partie des revenues est directement versée à ces Ministres. Il a par exemple été relevé qu’un tel mécanisme a été consenti entre Jacques FAME NDONGO, Ministre de l’Enseignement supérieur, et Jean-Pierre AMOUGOU BELINGA, dans la fameuse Université construite par l’homme d’affaires.

À son tour saisi dans le corps d’une jeune dame, l’esprit impur appelé « Le Balai » a affirmé que n’eût été le renouvellement constant des cachettes ci-dessus évoquées, les membres du gouvernement auraient déjà été tous arrêtés et emprisonnés, dès le coup de sifflet final de la récente Coupe d’Afrique des nations, laquelle s’est tenue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2022. Autant que l’esprit d’Injustice, l’esprit impur portant le nom de « Balai » a fait savoir qu’en plus des cachettes, les membres du gouvernement ont des sortes de doublures spirituelles de deux types : les unes appelées « versions révisées », les autres appelées « versions originales ou authentiques ». Tant que les démons constituant leurs versions originales ne sont pas saisis et refoulés dans les abîmes, et qu’on se contente juste de combattre contre les versions révisées, qui sont de moindre importance, ces ministres ne sont pas véritablement inquiétés, bien qu’ils en sortent affaiblis. Nous avons ainsi compris combien il est nécessaire d’anéantir les versions maléfiques originales, pour que l’impunité des membres du gouvernement soit brisée, et leur sort traité par la justice.

Cela dit, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décidé les fidèles à une prière de combat sans merci, et tour à tour, celle-ci a permis le démantèlement des « versions révisées », puis des « versions originales » des membres du gouvernement. Ces versions ont toutes été décapitées et chassées dans les abîmes. Rappelons que les démons incarnant les diverses versions révisées étaient cachés au parc zoologique du quartier Mvog-Betsi (Yaoundé), et au parc de Waza. Ces parcs leur tenaient lieu de forteresses, avec leurs différents animaux. Le parc de Waza abritait les cachettes des membres du gouvernement originaires du grand Nord, à l’instar de MANAOUDA Malachie, Ministre de la Santé publique, et Issa TCHIROMA BAKARY, Ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle. MANAOUDA Malachie, par exemple, était spirituellement caché dans le ventre d’un éléphant.

Les démons incarnant les « versions originales » des membres du gouvernement ont vainement tenté d’échapper au scanner de Dieu, en allant rester dans les toilettes de l’église. Mais une fois exposés, ils ont indiqué que les véritables doublures maléfiques des membres du gouvernement sont cachées dans deux cimetières, dont une partie au cimetière de Mvolyé, et une autre au cimetière de Soa. Le démon suppôt de Célestine KETCHA COURTÈS, Ministre de l’Habitat et du Développement urbain, était le porte-parole de tous. Sur interligne, Madame la Ministre a déclaré qu’elle mange de ses propres excréments chaque vendredi, et en fait entrer une partie comme ingrédient de son huile de toilette. Elle a ensuite indiqué que le contingent des membres du gouvernement caché au cimetière de SOA s’élevait à un nombre de plus de trente individus, dont Madeleine TCHUENTE (Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation), et Marie-Thérèse ABENA ONDOA (Ministre de la Promotion de la femme de la famille).

Le contingent des membres du gouvernement caché au cimetière de Mvolyé comprenait des personnalités comme le Premier ministre Joseph DION NGUTE. Plus précisément, ce contingent était logé dans la tombe de Monseigneur Jean ZOA, avant son démantèlement par la fureur du feu du Saint-Esprit.

Dans la suite de la délivrance, l’Éternel Dieu a saisi l’esprit impur incarnant le monument de la Réunification. Ce dernier a dévoilé que le monument en question sert de cachette aux « versions originales » de Paul ATANGA NJI, Ministre de l’Administration territoriale, et Ferdinand NGOH NGOH, Secrétaire général de la Présidence de la République, visiblement pressentis comme potentiels Présidents des deux États fédéraux qu’espèrent créer les sécessionistes et les adeptes de la bipartition du Cameroun. « Ferdinand » et son acolyte « Paul » ont été dépeints comme des partisans du « diviser pour mieux régner ». Mais leur projet ne réussira pas. Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et refoulé leurs originaux et leurs multiplications dans les abîmes, y compris le démon posté au monument de la Réunification.

Une fois cela fait, l’interdit a été prononcé sur les objets, les animaux et l’ensemble de la création, aux fins d’empêcher toute tentative ultérieure de renouvellement des versions maléfiques tant révisées qu’originales des membres du gouvernement du Cameroun, puis, l’esprit portant le nom de « Balai » a été lâché contre ces dirigeants injustes et iniques, en vue de leur déchéance. À noter que les différents fantômes des membres du gouvernement ont aussi été anéantis, et que les fameuses « Hautes instructions » présidentielles, instruments du pouvoir, ont été récupérées et retirées des mains de Ferdinand NGOH NGOH, et de Samuel MVONDO AYOLO, Directeur du Cabinet Civil.

Nous bénissons l’Éternel Dieu pour cette mémorable délivrance. Amen ![:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI 10 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (9e partie) PRÉDICATION : LE CHRÉTIEN N’A PAS BESOIN DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE POUR AIDER LE PAUVRE    RÉFÉRENCE BIBLIQUE : MATTHIEU 6 : 19-21 ; Hébreux 11 : 23-27 [:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI 10 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (9e partie)

PRÉDICATION : LE CHRÉTIEN N’A PAS BESOIN DE LA SÉCURITÉ FINANCIÈRE POUR AIDER LE PAUVRE  

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : MATTHIEU 6 : 19-21 ; Hébreux 11 : 23-27 

 Alléluia !

J’espère que vous avez déjà pris votre Bible. Ouvrez dans l’évangile de Matthieu au chapitre 6 !

Nous poursuivons le sous-thème du récent séminaire qui est libellé : « s’occuper des pauvres ou des malheureux comme manifestation de l’amour, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers ». Depuis plus d’un mois aujourd’hui, nous traitons de ce même sous-thème, pour comprendre que nous devons suivre les traces de Dieu lui-même, afin de faire sur terre ce qu’il nous demande de faire. Dieu lui-même étant focalisé sur le pauvre, nous aussi devons prendre soin de lui. Lisons le texte annoncé, du verset 19 au verset 21 en guise d’introduction !

« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »  

Nous bénissons le Seigneur pour la grâce qu’il nous donne et continue de nous donner. Ce texte est tiré de l’un des longs enseignements que Jésus-Christ a dispensés lors de son passage sur la terre, et qui est titré : le sermon sur la montagne. Cet enseignement part du chapitre 5 jusqu’au chapitre 7 ; il couvre donc 3 chapitres. C’est dans ce long enseignement qu’il a donné instruction relativement à l’amas des richesses, à l’effet de nous faire savoir que, nous n’avons pas besoin de la sécurité financière pour aider le pauvre. Ce qu’il doit faire, s’il dispose de quelques moyens, c’est de tout investir pour faire avancer le royaume de Dieu. C’est à cela que Jésus nous appelle et nous interpelle. Il nous demande de mettre tout ce dont nous disposons au service des pauvres.

Pendant le séminaire du mois de février 2022, nous avons vu ce que signifie, donner aux pauvres. Nous avons vu que, donner aux pauvres c’est donner tout ce qui est à notre disposition pour aider au salut du pauvre en termes de : notre vie, notre temps, nos biens matériels, nos moyens financiers, etc. C’est pourquoi dans ces trois versets bibliques que nous avons lus, Jésus-Christ nous indique où investir ce dont nous disposons comme biens et moyens. Le texte ci-dessus fait allusion à nos « trésors », et pendant le séminaire, il s’est manifesté dans un corps un démon appelé « les trésors », à l’effet de montrer à certains fidèles ce qui représente leurs « trésors », pour indiquer que, c’est dans ces « trésors » que se trouve leur cœur. Pour certains, leurs « trésors » étaient leurs enfants, pour d’autres, leurs « trésors » étaient leur travail ou leur activité et leur carrière professionnelle, pour d’autres encore, leurs « trésors » étaient les perspectives d’avenir, etc.

Ceux qui ont leurs perspectives d’avenir comme leurs « trésors » s’inquiètent pour ce qu’ils deviendront. Ils mettent leur cœur dans un avenir encore fictif ou virtuel. D’autres sont focalisés sur l’avenir de leurs enfants pour s’inquiéter de ce qu’ils deviendront. Et c’est là-dedans que se trouve leur cœur. Je dois dire relativement à ce dernier point qu’il y a certaines mamans qui m’ont réellement déçu dans cette église. Celles-ci ont pour « trésors » l’avenir de leurs enfants. Elles se demandent quand-est-ce que leurs enfants se marieront, quand-est-ce qu’ils auront une situation stable, etc. Je pleure pour ce genre de chrétiens qui s’inquiètent de l’avenir des autres chrétiens, soit leurs enfants, soit d’autres chrétiens. Sincèrement je pleure pour ce genre de chrétiens-là. Ils démontrent qu’ils ne comprennent rien de la chrétienté ; ils ne comprennent rien.

Écoutez, mes enfants peuvent vous témoigner que, je ne me suis jamais préoccupé de savoir ce que les uns et les autres vont devenir. Je me préoccupe de les orienter dans la foi. Et au garçon, j’ai l’habitude de lui dire qu’il doit savoir une chose, en dépit des études qu’il s’emploie à faire, la finalité de tout cela est de faire ce que Dieu a prévu qu’il doit faire. C’est cela qui est l’essentiel, c’est l’essentiel. Je suis donc très étonné de voir des parents se disant chrétiens qui sont préoccupés par l’avenir de leurs enfants dans cette vie terrestre. Je suis très étonné, très étonné de constater que ceux-là ne comprennent rien. Je suis étonné qu’ils ne comprennent rien, ni pour eux-mêmes, ni pour leurs enfants. Quel héritage leur laisseront-ils ? L’héritage de se souciller de l’avenir de leur progéniture ? Est-cela l’héritage, le bon héritage ? C’est terrible pour moi de voir des chrétiens qui ont ce genre de soucis et ce genre de comportement ! Oh mon Dieu !

Le devenir de leurs enfants est donc devenu leurs « trésors » où se trouve évidemment leur cœur. Car, « là où il y a ton trésor, c’est là où sera ton cœur », comme Jésus l’a dit. Comment ce genre de chrétiens peuvent-ils s’occuper des pauvres ? Nous comprenons qu’ils ont démissionné depuis du travail qui leur a été confié. Ils ont d’office démissionné du travail qui leur est demandé de faire. Ils en ont d’office démissionné. Toute personne qui se dit chrétienne, et qui ne s’intéresse qu’aux choses de la terre, a depuis démissionné de la foi chrétienne. Elle a depuis démissionné. Et déjà même, vous devez comprendre qu’en tant que chrétiens, lorsque vous ne faites pas ce pour quoi Dieu vous a appelés, vous avez mis un arrêt et même parfois une fin à votre marche chrétienne. Vous êtes dès lors désorientés et déviés par rapport à l’orientation de Dieu. Lorsque Jésus parle ici de la terre, il est à comprendre qu’il parle du monde dont elle est synonyme, de même que lorsqu’on parle de l’Égypte pour désigner le monde. Ces deux termes de la terre et de l’Égypte désignent le monde dans la conception biblique. Je voudrais vous édifier par l’exemple de Moïse tel qu’il est écrit dans Hébreux au chapitre 11. Lisons Hébreux 11 du verset 23 au verset 27 !

« C’est par la foi que Moïse, à sa naissance, fut caché pendant trois mois par ses parents, parce qu’ils virent que l’enfant était beau, et qu’ils ne craignirent pas l’ordre du roi. C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Égypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. »

Je crois que pour cet exemple de Moïse, nous y reviendrons plus amplement dimanche pour en étudier les contours et les détails relativement à son comportement. Mais, pour une espèce d’introduction à ce que nous verrons dimanche, il est à noter que Moïse avait eu tous les privilèges au palais royal, y compris celui de pouvoir devenir le successeur du Pharaon d’Égypte. Ce dernier avait décliné cette opportunité, pour s’identifier à son peuple, le peuple de Dieu qui était pourtant esclave en Égypte. Comprenez-vous cela ? Nous comprenons donc que l’action de ce dernier était guidée par sa foi. Elle était guidée par sa foi, c’est pour cette raison qu’il n’avait pas eu la crainte de rater cet héritage charnel ou terrestre, pour faire corps avec la pauvreté, et donc le manque ou le besoin qu’incarnait le peuple d’Israël ; laissant de côté le privilège qu’il avait de pouvoir devenir « grand ».

Or, plusieurs parmi vous qui vous dites chrétiens, vous aspirez à la notoriété, à la célébrité, aux éloges, aux honneurs et à un grand nom ! C’est pourquoi, lorsque vous constatez que vos activités ou votre carrière, depuis que vous croyez, ne vous conduisent pas vers ces aspirations dont vous faites vôtres, vous tirez la conclusion que le temps passe, que vous perdez votre temps. C’est alors que vous décidez de mettre un arrêt à votre chrétienté, pour prendre les choses en mains afin d’atteindre les sommets espérés et planifiés. Laissez-moi vous dire que vous faites du mal au travail de Dieu ; vous faites du mal à l’œuvre de Dieu. Vous agissez de la sorte parce que vous êtes incrédules, vous n’avez pas la foi. Vous êtes incrédules ; vous êtes dans le doute.

Pendant le séminaire, nous avons compris que, le chrétien qui est réellement pauvre devant Dieu, devant Christ, est en réalité un pauvre riche. Cela paraît contradictoire, mais c’est cela que la Bible nous a démontré. Jésus s’était appauvri pour nous enrichir, et l’apôtre Paul était regardé comme pauvre, mais enrichissant plusieurs. Cela nous a permis de comprendre que le chrétien est en réalité un canal par lequel Dieu passe pour bénir les autres. Il n’est donc pas là, ou mieux, il n’a pas été sauvé pour amasser des richesses et pouvoir montrer que son Dieu n’est pas pauvre, qu’il est riche et qu’il est le propriétaire du ciel et de la terre. Non, il n’a pas été appelé pour cela et il n’a pas besoin d’avoir des amas d’argent, d’or, et bien d’autres richesses encore. Il n’en a pas besoin. Il est juste un canal par lequel Dieu passe pour atteindre les autres.

Voilà ce que nous avons vu pendant ledit séminaire, et c’est aussi cela que Jésus-Christ nous enseigne dans ce passage de l’évangile de Matthieu que nous avons lu. Il nous y déconseille d’amasser des « trésors » sur la terre, mais nous encourage à les amasser plutôt au ciel. Je voudrais déjà à la suite de cette instruction de Jésus, vous poser la question suivante : qu’avez-vous ; qu’est-ce que vous avez ? Votre « trésor », celui-là dont parle Jésus peut symboliser tout ce que vous pouvez avoir. Votre vie peut être votre « trésor », celle-ci regroupant la santé, le travail, les enfants, les biens matériels (maison, voiture…), la femme ou le mari, le champ et le temps, etc. Les « trésors » des uns et des autres se recrutent donc dans cet ensemble constitué de tout ce qu’un chrétien peut avoir. Alors, ces choses que Dieu a mises à votre disposition, où les avez-vous gardées ; où sont-elles gardées ? Sont-elles gardées sur la terre ou au ciel ? Les avez-vous gardées pour ce monde ou alors pour le ciel ?

Si vous les avez gardées pour le ciel, cela signifie qu’elles sont pour la contribution au salut des pauvres. C’est ce que vous devez comprendre. Alors où est-il placé votre « trésor » ? Est-ce que tout ce que vous faites a pour objectif de sauver une âme perdue dans ce monde ? Vivez-vous pour sauver une âme perdue dans ce monde ? Si c’est le cas, vous verrez que, même étant malades, vous n’exigerez pas absolument la guérison avant de faire ce que Dieu vous demande de faire. Il me souvient que j’avais passé une période ici à l’église, c’était en 2018 je crois, où, si cela avait été l’un d’entre vous, il n’aurait rien fait pour Dieu. Je crois que je passais les cultes entiers en esprit, parce que mon cœur physique ne répondait pas. Cela avait duré, non une journée, non une semaine ou un mois, mais plusieurs mois. J’ai souvent connu des problèmes bizarres ! Cependant je n’en parlais pas et ne me plaignais pas. Je me rappelle simplement que, lorsqu’un jour j’en étais dépassé, j’avais en partie rendu ministère ce jour-là étant assis. Mais, j’avais cependant réussi à tout faire : la prédication et les délivrances prophétiques. Je n’avais pas conscience que j’étais là, mais je faisais le travail de Dieu.

Je suis certain que s’il s’était agi de quelqu’un parmi vous, celui-là ne serait pas venu au culte. Je ne peux pas vous dire ce que j’avais, mais je n’étais pas en moi-même. Je disais à Dieu que j’avais besoin de ce corps pour parler aux fidèles, car, l’esprit seul ne peut le faire. Et que si je ne l’avais plus ce corps, ils ne seront plus enseignés parce que je ne serai plus à même de le faire. Comprenez-vous cela ? Beaucoup de fidèles sinon tous avaient remarqué que je n’étais pas en moi. Ceci est pour vous dire que, votre santé ne doit pas prévaloir au point où vous la préservez pour ne pas vous livrer au travail de Dieu. Il est en fait question de se sacrifier pour que les autres soient sauvés. Tout ce que Dieu a donc mis à votre disposition, vous devez le mettre ou le garder au ciel, c’est-à-dire le mettre à la disposition du travail de Dieu qui est de sauver les âmes. C’est dans cela que votre cœur doit être, il doit être au ciel. Et c’est cela qui vous évitera de continuer d’être distraits par rapport aux choses de cette vie. C’est la pure vérité que je vous dis.

Ma prière est que plusieurs parmi vous puissent vraiment comprendre ce que le Seigneur nous enseigne tous ces temps-ci. Dieu lui, m’avait fait la grâce de pouvoir comprendre ces choses de la chrétienté très tôt. Je ne comprends donc pas comment vous autres n’arrivez pas à les comprendre, malgré le fait que vous en êtes enseignés et interpellés. C’est pendant le séminaire qu’un esprit appelé « interpellation » s’est aussi manifesté pour vous interpeller. Et la plupart des interpellations qui ont eu lieu ce dimanche-là, avaient pour objet ou motif le « relâchement » dans l’engagement à la chose chrétienne et notamment à la prière d’intercession. Plusieurs ont été interpellés par rapport à leurs engagement pris pour leur vie de prière.

J’ai promis dimanche dernier de revenir sur la vie de prière du chrétien, pour vous montrer comment on sert Dieu. Et d’ailleurs en matière de prière d’intercession, il me souvient que nous avons eu un séminaire dans lequel j’ai enseigné et expliqué que le 1er talent dont dispose tout chrétien est celui de la prière d’intercession. Durant le programme que j’évoque, il était question de la mise en valeur des talents que Dieu a enfouis en chacun de nous, pour être en permanence dans le service de Dieu et ne pas être embarrassés par les esprits familiers. Et je vous ai fait comprendre que le talent que Dieu a donné à tous, le talent commun à tous les chrétiens, est celui de la prière. C’est donc ce talent que nous devons d’abord mettre en valeur.

C’est en effet par la prière que Dieu pourra vous dévoiler son visage et que vous pourrez tisser, entretenir une relation étroite avec lui. C’est dans la prière qu’il vous donnera des instructions ou vous donner des orientations par rapport à ce qu’il attend de vous. C’est par la prière qu’il vous indique les différentes étapes à suivre dans votre cheminement avec lui pour que vous puissiez accomplir la mission qu’il vous confie malgré les éventuels écueils. Je vous ai dit tout ceci, mais je crois que comme le temps est passé, vous avez déjà oublié cela. Pourtant, Dieu nous a fait grâce dans ce ministère, de disposer des documents de prière qui peuvent être utilisés à tout moment pour conduire la prière. Chacun est appelé à utiliser lesdits supports de prière à sa guise. Et depuis six ans aujourd’hui, le Seigneur nous donne en début de chaque année, une direction de prière, soit depuis 2017.

C’est lors de la traversée de l’année 2016 à 2017, que le Seigneur a commencé à nous dévoiler les programmes des activités du monde des ténèbres pour chaque année. Ce dévoilement avait commencé par les individus, le Cameroun, la sous-région, le continent africain, avant d’embrasser le monde entier. Par celui-ci, Dieu nous donne l’orientation de la prière pour contrecarrer les activités programmées par Satan et ses agents, contre des personnalités, les nations, le continent et dans le monde entier. C’est au cours de cette activité que nous avons découvert, l’année dernière, que le diable avait lui-même déjà mis en place toute une programmation pour le 21e siècle, dans un livre intitulé : Le dictionnaire du 21e siècle publié par Jacques ATTALI, soit pour une centaine d’années, à partir de l’année 2000.

Le monde des ténèbres a une programmation spéciale couvrant une période de cent ans contre l’humanité. Et le sommet de cette programmation était le mensonge du coronavirus dont le monde entier souffre depuis deux bonnes années aujourd’hui, dans le seul but d’empêcher le déclenchement du dernier grand réveil spirituel mondial. Il est donc question pour nous de prier pour annuler les termes et les définitions contenus dans ce document, pour tout le 21e siècle. Il n’y a donc pas de place pour l’oisiveté ; il n’y a pas de place pour dire que « je ne sais pas ce sur quoi il faut prier, ou comment prier ». Tout membre de cette église est donc appelé à conduire des prières d’intercession au quotidien, autant en individuel qu’en assemblée, car, la Bible dit que deux valent mieux qu’un.

Il est plus consistant de prier en groupe. C’est pourquoi il est recommandé aux uns et aux autres de prendre part aux intercessions qui ont lieu à l’église tous les jours, 24H/24, de jour comme de nuit. Pour ceux de la diaspora, ils doivent non seulement avoir leurs heures de prière individuelle, mais aussi, ils doivent prier avec les membres de leur famille comme fidèles du Tabernacle de la Liberté, en usant des supports de prière que Dieu met à notre disposition, ceux dont j’ai parlé et ceux qui sont publiés hebdomadairement par l’équipe des intercesseurs de l’église. Dieu veut en effet que personne ne soit oisif ; il veut que nous travaillions pour le salut des âmes, une manière de mettre notre « trésor » au ciel. Chacun de vous a des « trésors » : le « trésor » du temps, celui de la vie, de la maison, de la voiture, des moyens financiers et autres biens matériels. Prenez chacun de ces « trésors » et mettez-les à la disposition du Seigneur pour le salut des âmes.

Mes amis, mettez tous ces « trésors » au ciel ! Si vous les gardez sur la terre pour dire que vous cherchez l’argent et autres richesses, vous courrez jusqu’à votre fin sans jamais avoir l’argent que vous cherchez, si vous êtes connectés à cette église en suivant les enseignements qui y sont donnés. Je vous dis la pure vérité que, Dieu donnera des ailes à cet argent que vous cherchez pour qu’il vous fuit. Il est donc bon de comprendre une fois pour toute que vous devez investir pour le salut des âmes. Pour commencer par la gestion ou l’utilisation du « trésor temps », je vous présente ici les supports de prière disponibles. Tout le monde a le temps qui est un « trésor ». Et nous avons 24h pour chaque jour. Mais, il est regrettable de constater que certains passent leur « trésor temps » devant les écrans de télévision, pour regarder les tin-tins ou les films mondains. Il me semble bon de rappeler que j’avais déjà interdit tout cela ici au Tabernacle de la Liberté. Mais, des gens continuent de rester devant les écrans de télévision prétendant qu’ils veulent suivre les informations, alors qu’ils regardent les films mondains et les dessins animés.

Et même si vous voulez regarder les nouvelles, que recevez-vous après les avoir regardées ? Oh mon Dieu, aide ces gens à comprendre qu’ils doivent être disciplinés. Votre « trésor temps » doit être mis au ciel en investissant dans la prière. Vous pouvez dégager beaucoup de temps libre pour la prière, au lieu de le gaspiller dans des futilités et le divertissement. S’il vous plaît, ressaisissez-vous aujourd’hui en investissant votre « trésor temps » pour l’avancement du royaume de Dieu.

Je viens de vous dire que depuis six ans aujourd’hui, Dieu nous a donné une ligne de prière pour chacune des années. Ces orientations ont été mises sous la forme de livret sauf pour les deux premières années, soit en 2017 et 2018. Ces orientations au cours de ces deux années avaient simplement donné lieu à l’impression de feuillets qui avaient été distribués à l’assemblée pour les besoins d’intercession. Pour les autres années, soit depuis 2019 jusqu’à 2022, l’église a chaque fois publié les livrets que je tiens en mains, qui se vendent à l’église. Nous les vendons parce qu’il est démontré que, pour que quelque chose tienne quelqu’un à cœur, il faut qu’il ait dépensé pour cela d’une manière ou d’une autre. Il faut avoir payé le prix pour quelque chose pour que celle-ci revête de l’importance. Je ne sais pas s’il vous est déjà arrivé de faire don de quelque chose à quelqu’un, et en repassant chez la personne après un moment, vous trouvez que ladite chose traîne par terre et qu’elle est même déjà gâtée avant le temps. Cela vous fait certainement mal.

Cela vous fait mal parce que vous vous souvenez avoir dépensé de l’argent pour cela, mais que le bénéficiaire du don n’a pas donné la valeur méritée à cette chose objet du don, parce que certainement ce n’est pas elle qui a dépensé de son argent. C’est pour cette raison que depuis 2019, l’église a commencé à publier les révélations pour la prière de chaque année, sous forme de livret pour lequel chaque fidèle doit apporter une modique contribution. Cela évite que les uns et les autres jettent les livrets ainsi par acquis, comme ce fut le cas pour les feuillets distribués gratuitement que certains ont jeté, sans même les utiliser pour la prière comme il est souhaité. Nous pensons que, si quelqu’un dépense de son argent pour en acheter un, il ne le jettera pas, il le conservera et priera avec comme il se doit. Ces livrets ne sont donc pas pour orner vos chambres ou pour garnir vos sacs, ils sont pour une prière fervente effective.

-Voici celui de 2019 qui est intitulé, « les grandes lignes du livre 2019 des activités maléfiques des abîmes contre le Cameroun, la Côte-d’Ivoire et la CEMAC. ».

-En 2020, voici le livret qui a été publié ! Il est intitulé, « La devise enférique 2020 des activités des abîmes contre le Cameroun, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, la CEMAC et l’Afrique ».

-En 2021, voici le livret qui a été publié ! Il est intitulé, « La 5G/G5 et le Monde Islamique, livret de la devise enférique 2021 des activités maléfiques des abîmes contre le Cameroun, l’Afrique et le Monde ».

-Et en cette année 2022, voici le livret qui vient d’être publié ! Il s’intitule, « L’apologie de la 5G/G5, du Monde Islamique et le Renouveau Mondial, livret de la devise enférique des activités maléfiques 2022 des abîmes, contre le Cameroun, l’Afrique et le Monde ».

Tous ces documents restent d’actualité. Quand personnellement je les repasse en revue, je suis obligé de prier sur certains sujets qui demeurent d’actualité à l’exemple du sujet sur le Président Paul BIYA du Cameroun. Cela est bien d’actualité parce que nous devons toujours prier pour qu’il ne soit pas déstabilisé. Vous savez qu’il a été fortement déstabilisé, fortement déstabilisé par ce mensonge de coronavirus. C’est pourquoi je vous dis que tous ces documents de prière restent en vigueur. Et tous sont encore disponibles. Nous devons continuer de prier avec ces supports. Ils ne sont pas pour l’ornement, ils sont pour la prière. Dieu par son Saint-Esprit, nous aide dans notre faiblesse, d’autant que nous ne savons pas ce qu’il convient de demander à Dieu comme la Bible le dit, en nous révélant chaque année, ce que l’ennemi a décidé de mettre en place et que nous devons combattre et anéantir. Chacun de vous doit donc avoir ces documents supports pour la prière individuelle et de groupe. Il nous aide à mettre notre « trésor temps » à sa place.

Avant les supports que je viens de présenter, Dieu nous avait déjà fait grâce de disposer de l’ouvrage que je vous présente actuellement, et qui s’intitule, « Couverture de prière pour l’onction surnaturelle des miracles ». Tous ceux qui sont venus dans cette église ont trouvé ce document. Car, lorsque Dieu me demandait de faire son travail, il m’avait donné des directives sur ce qu’il fallait faire pour avoir des supports de prière. C’est le 1er document de prière de cette église pour soutenir le pasteur dans l’exercice de son ministère. Il est souhaitable que tous les fidèles en disposent.

Et lorsque vous vous engagez dans la prière pour l’année courante, il y a également des feuillets de prière que la Communication publie pour chaque culte qui se déroule au Tabernacle de la Liberté. Pour ceux qui sont dans les groupes, ils en reçoivent directement dans leurs téléphones ou leurs ordinateurs. Je vous dis bien que pour chaque culte, il y a un document qui est gratuitement publié pour soutenir ou accompagner les délivrances et les enseignements qui ont eu lieu, comportant les orientations de prière. Si vous dites donc que vous appartenez à ce ministère et vous n’êtes pas engagés ou enrôlés dans cette armée de prière, vous êtes un inconnu dans cette armée, dans cette église et dans le travail que Dieu fait ici. Et c’est bien dans ce sens que plusieurs ont été interpellés dimanche passé, parce qu’ils prennent peu ou pas part au combat spirituel qui a cours dans ce ministère au moyen de la prière d’intercession. Ils sont se refroidis en un mot.

Chacun de vous est donc interpellé aujourd’hui, pour savoir où il a mis son « trésor temps ». Vous ne l’avez certainement mis que dans vos activités, pour chercher l’argent à longueur de journée. Ou alors vous l’avez mis dans les inquiétudes pour votre avenir et/ou celui de vos enfants ; ou encore vous l’avez mis dans votre divertissement à regarder la télévision ou à surfer dans le net pendant des heures pour y regarder des futilités et rire. Voilà comment vous passez votre temps favori. Vous mettez de la sorte votre « trésor temps » dans des futilités, des futilités. S’il vous plaît, mettez votre « trésor temps » en valeur ; mettez-le au ciel ! Comprenez-vous cela ?

Oh mon Dieu, puisses-tu pardonner à ces enfants, à ces gens qui mettent leur « trésor temps » à regarder des futilités dans leur téléphone ou à regarder des films mondains ? Seigneur, ta grâce parce que tes enfants mettent leur « trésor temps » dans des futilités, pardonne-le-leur ! Seigneur, puisses-tu te révéler à eux ? Puisses-tu le leur pardonner et les relancer dans le réel travail qu’ils doivent effectuer avec ce temps ?

Jésus dit bien que « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur ». Voyez-vous donc pourquoi vous êtes dispersés ? Votre cœur n’est pas dans les choses de Dieu. Il n’y est pas. Si vous aviez le temps pour les choses de Dieu, vous n’en auriez pas pour la distraction et vous ne vous sentiriez pas non plus frustrés. Rappelez-vous que c’est l’oisiveté qui avait conduit le roi David au péché. J’avais déjà enseigné contre l’oisiveté ici lorsque nous étudiions la « vraie repentance ». David avait pris un temps de repos pendant le temps de guerre ; il n’était pas aller en guerre, et était tombé dans l’oisiveté. C’est ainsi qu’en se baladant le soir sur le toit du palais royal, il vit une femme qui se lavait nue. Et ce qui devait arriver arriva. Voyez-vous cela ? David avait mis son « trésor temps » dans l’oisiveté, et vous voyez vous-mêmes les résultats. Le « trésor temps » est très important. Dans quoi mettez-vous le vôtre ? Mettez-le dans la prière d’intercession individuelle et collective !

Venez à l’église où à chaque heure de la journée ou de la nuit, vous pouvez vous joindre aux autres pour prier le Seigneur. Avez-vous compris cela ? Voilà ce que j’ai promis de rappeler aujourd’hui ! Dimanche prochain, ; nous allons continuer à nous entretenir sur l’importance à s’occuper des pauvres, en investissant nos « trésors » au ciel, au lieu de les investir sur la terre ou dans le monde ou encore en Égypte, comme c’est encore le cas. Nous nous appuierons sur le cas de Moïse.

Ma prière est que Dieu vous ouvre l’esprit pour que vous compreniez ces choses, afin que vous vous mettiez franchement au travail. Mettez-vous au travail ! Les documents de prière dont je vous parle sont au nombre de 5, le principal étant « La couverture de prière pour l’onction surnaturelle des miracles ». Il se présente en deux parties, il y a les sujets de prière, et il y a l’esquisse d’explication des délivrances prophétiques, pour ceux qui ne comprennent pas le phénomène des délivrances prophétiques. Vous avez besoin de ce livre où que vous soyez. Tout fidèle du Tabernacle de la Liberté en a besoin. N’attendez donc pas que l’on vous en donne, achetez-en vous-mêmes !

Je tenais à vous fournir tous ces éclaircissements afin de vous faire comprendre que, tout le monde est capable de mettre son temps en valeur et de servir. Je vais pour terminer, m’adresser aux « anciens ouvriers » qui sont impatients de reprendre leur service. Je voudrais leur dire qu’ils n’ont rien compris. Ils ne se sont pas mis au travail comme il se doit ; ils ne sont pas en train de travailler comme il se doit. Le 1er travail est celui-ci dont je parle : l’intercession. Personne ne devrait donc se sentir au chômage s’ils s’attèlent à la prière comme cela est demandé, étant donné qu’il y a des supports de prière pour de chaque culte, de chaque année, en dehors de « la couverture de prière pour l’onction surnaturelle des miracles », pour le pasteur et l’église. Voilà la matière pour le travail d’intercession !

C’est à cela que Dieu nous appelle et nous interpelle. C’est le 1er talent que Dieu a donné à chaque chrétien. J’espère que vous avez compris. Réveillez-vous donc et mettez-vous au travail !

Levez-vous pour la prière !

Amen !

 

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[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE, 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,  ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)  PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS  RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9 ; LUC 9 : 58 ; PHILIPPIENS 4 : 10-13 ; 1 TIMOTHÉE 6 : 3-10[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE, 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

 PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

 RÉFÉRENCES BIBLIQUES : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9 ; LUC 9 : 58 ; PHILIPPIENS 4 : 10-13 ; 1 TIMOTHÉE 6 : 3-10

Alléluia !

Prenez votre Bible et allons dans notre texte de 2 Corinthiens au chapitre 8 ! Nous lisons du verset 1 au verset 9 comme les jours précédents. Lisons ce que l’apôtre Paul dit au nom de Jésus :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »
 

Aujourd’hui, c’est la fin du séminaire du mois de mars 2022. En guise de rappel, le thème général est « la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie », avec pour sous-thème, « s’occuper des pauvres comme manifestation de l’amour, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers ». Il est malheureux de constater que des centaines de personnes ici au Tabernacle de la Liberté sont encore sous l’influence des esprits familiers. Nous avons compris pour quelle raison sont-elles encore sous cette influence des esprits familiers : elles ne se sont pas encore données au Seigneur.

Elles ne peuvent donc pas s’occuper des pauvres, parce que ce sont les chrétiens qui se sont abandonnés à Dieu qui peuvent s’occuper des pauvres ; ce sont ceux qui ont levé leurs mains pour que Dieu prenne tout leur être, qui peuvent s’occuper des pauvres. Elles ont d’autres priorités que nous appelons ici des trésors, et leur cœur est attaché à ces trésors-là. Car, Jésus a dit que « là où se trouve ton trésor, là aussi sera ton cœur. » (Matthieu 6 : 21). Dieu n’est donc pas leur priorité et les choses de Dieu ne font pas leur priorité.

Oh Seigneur ! Seigneur, peux-tu les changer ? Je sais que tu veux les changer, mais ce sont elles-mêmes qui ne veulent pas changer. Oh Dieu, interviens pour changer ces cœurs, pour changer ces vies ! Oh Dieu interviens !

Nous voyons l’exemple des églises de la Macédoine. Il s’agissait de plusieurs communautés dont les membres s’étaient donnés au Seigneur, et lorsqu’il avait fallu venir en aide aux autres chrétiens de Jérusalem, ils avaient unanimement contribué avec beaucoup de joie. Ils avaient prouvé qu’ils aimaient Dieu et le prochain ; ils s’étaient occupés des pauvres de Jérusalem. L’apôtre Paul le mentionne très bien dans ces versets que nous avons lus. Ils avaient, de façon pratique, manifesté leur amour à l’endroit des autres pauvres. Comme je vous l’ai déjà dit au cours des enseignements passés, Dieu est focalisé à s’occuper des pauvres. Ces macédoniens ont donc agi selon la préoccupation de Dieu. Et nous avons bien vu que, c’est en se comportant de la sorte que l’on se dégage de l’emprise des esprits familiers. Je vous le dis bien que, lorsque vous avez la même première préoccupation de Dieu qui est de s’occuper des pauvres, aucun esprit familier ne peut avoir d’emprise sur vous.

Repartons dans les versets bibliques !

-Au verset 2, il est dit que, malgré les tribulations qui les accablaient, ces gens n’avaient pas perdu la joie du salut, celle de servir et celle d’aider. Cela est à noter. Or, plusieurs parmi vous, vous faites de fausses promesses à Dieu en prétendant que, vous ne pourrez le servir que lorsque les choses se seront arrangées ou améliorées dans votre vie, dans votre maison, votre service, etc. ; vous prétendez que vous ne pourrez aider les autres que lorsque les choses se seront décantées dans et autour de votre vie. Non, cela ne passe pas, ça ne passe pas.

Vous ne devez pas pleurer pour votre sort. Un chrétien ne pleure pas pour son sort. Même si son sort est déplorable, il ne doit pas pleurer de pitié pour lui-même. S’il le fait, cela signifie qu’il ne s’est pas confié au Seigneur. Nous avons vu que ceux qui pleurent sur leur sort devant Dieu, sont ceux qui se sentent abandonnés par tout le monde, y compris par Dieu. C’est pourquoi ils se mettent à invoquer les morts et donc les esprits, en regrettant leur départ de la terre des vivants. Nous voyons ici que, les macédoniens, malgré qu’ils étaient en plein dans les tribulations, ne s’étaient laissés affecter par celles-ci, ils avaient conservé leur joie. Pourquoi les tribulations et les épreuves vous affectent-elles, vous autres ? C’est parce que vous n’êtes pas abandonnés au Seigneur ; vous ne comptez pas sur lui. C’est parce que vous ne comptez pas sur lui seul que vous êtes affectés par les diverses épreuves dont vous faites face.

Les macédoniens avaient continué à manifester physiquement leur joie, leur joie étaient manifeste, bien visible ou palpable, alors qu’ils étaient en plein dans les difficultés. Ils ne s’étaient pas laissés vaincre par les difficultés. Leur secret était qu’ils s’étaient donnés au Seigneur. Les épreuves et les tribulations seront toujours présentes dans la vie du chrétien. Il lui revient donc, chaque fois qu’il sent que l’une d’elle veut l’affecter, de lever les mains pour dire à Dieu, prends-en le contrôle. Les tribulations et les épreuves seront toujours là, la chrétienté ne les avait pas exclues, et Jésus ne les avait pas exclues. Mais, le chrétien doit demeurer serein au milieu de celles-ci, s’il s’est lui-même livré au Seigneur.

Ce même verset 2 précise que les macédoniens n’étaient pas seulement au milieu des tribulations, mais, qu’ils étaient aussi profondément pauvres. La pauvreté était leur statut social. Je ne pense pas que quelqu’un parmi vous ici est dans un état de pauvreté profonde. On comprend juste que les choses de Dieu ne vous intéressent pas ; ce qui vous intéresse ce n’est que vous-mêmes : votre sécurité sociale, financière et matérielle, votre sécurité physique. Voilà ce qui vous intéresse, et vos prières et vos demandes à Dieu ne tournent qu’autour de cela. Vous ne vous préoccupez pas des choses de Dieu.

-Au verset 4, l’apôtre indique que les macédoniens insistaient en le suppliant, de leur permettre de prendre aussi part à l’assistance aux saints de Jérusalem. Ils lui demandaient de ne pas leur refuser de participer à la collecte des fonds destinés aux saints, à cause de leur misérable condition.

-Au verset 5, il est précisé qu’ils avaient contribué comme l’apôtre espérait, mais ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à lui, selon la volonté de Dieu. C’était là le secret. Vous voyez donc que, lorsque vous devez entreprendre des choses pour le Seigneur, la condition est de vous donner d’abord au Seigneur, puis à votre berger qui est votre pasteur. Ce que je dis ici me donne l’occasion de m’adresser à ma fille Marguerite Solange ABOYA. Je lui ai souvent dit qu’elle n’est pas la petite-sœur de Dieu et, de ne pas souvent prendre la place de Dieu. Je l’interpelle pour lui dire que le secret d’une bonne assistance aux autres est de se donner d’abord soi-même au Seigneur. Et si vous ne vous donnez pas d’abord à Dieu, et vous vous donnez aux autres, vous faites cela par vous-mêmes. Une telle entreprise ne bénit ni l’un ni l’autre ; elle ne bénit pas la personne secourue, et elle ne vous bénit pas vous-mêmes.

Il est pour tous à retenir résolument qu’on doit d’abord se donner au Seigneur et ensuite se donner aux autres, sous la couverture de son berger. Tout ce que vous avez à faire comme don, que cela soit sous forme matérielle, de service ou d’assistance, doit être le fruit de votre donation au Seigneur. Vous devez être un sacrifice du Seigneur pour que vos dons comptent pour lui. Si donc vous ne vous livrez pas préalablement au Seigneur, tout ce que vous pouvez faire pour lui est sans effet, il n’en tient pas compte. C’est bien, pour vous le faire comprendre, que je vous ai demandé de lire 1 Corinthiens 13, pour rendre compte que l’on peut faire des sacrifices dont Dieu ne tient aucun compte, au motif que cela n’a pas été fait dans l’amour selon lui, selon la charité à son sens. Cela exige donc que l’on doive d’abord se donner entièrement à Dieu sans réserve. C’est cette donation à Dieu qui nous confère son amour à partir duquel nous pouvons effectuer divers dons. C’est de cette manière que notre action a de la valeur devant lui.

Vous ne devez pas inverser l’ordre des choses. Car vous pouvez vous rendre compte que, si l’on ne s’est pas d’abord donner à Dieu, on peut se retrouver dans des difficultés en voulant aider ou assister les autres. Certains chutent en voulant aider les autres. Pourquoi chutent-ils ? Ils chutent parce qu’ils ont voulu se donner aux autres sans être préalablement donnés au Seigneur. Ils se retrouvent noyés. Il est bon d’aider, il est bon d’assister les autres. C’est ce que Dieu demande. Mais, on doit le faire parce qu’on s’est donné au Seigneur lui-même d’abord. On ne le fait pas pour faire ou par nous-mêmes, au lieu que ce soit Dieu lui-même qui le fasse au travers de nous. C’est Dieu lui-même qui doit agir au travers de nous, c’est pour cela qu’il importe que nous nous donnions d’abord à lui, avant d’agir en son nom. Dans le cas contraire, nous agissons par nous-mêmes et nous couvrons simplement notre action par son nom.

Ceci nous renvoie à ce que l’apôtre a précédemment dit dans 2 Corinthiens 6, au verset 1. Il y dit que : « Puisque nous travaillons avec Dieu, nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. ». Il confirme à tous et rappelle aux uns que nous travaillons avec Dieu et non seuls. Cela signifie que nous recevons de ses instructions et de ses directives pour agir par son Esprit. Si donc nous initions quelque chose que Dieu n’a pas validée ou dans laquelle il n’a pas été associé, cela ne peut pas contribuer à l’avancement de l’œuvre de son œuvre. Nous devons donc avoir son orientation avant de faire n’importe quoi ; nous devons toujours requérir l’instruction de Dieu en toute chose. Voilà le secret des macédoniens !

-Au verset 7, l’apôtre Paul met la manifestation de l’amour en exergue, lorsqu’il dit aux corinthiens que, « …, et dans votre amour pour nous, … ». Il touche ici le cœur de notre sous-thème qui traite de la manifestation pratique de l’amour en s’occupant des pauvres ou des malheureux. Vous voyez bien que le texte qui nous sert dans ce programme de quatre jours cadre bien avec notre sous-thème et avec les développements que nous faisons depuis le début ? L’amour dont il est question ici, n’est pas du sentimentalisme. Il est l’expression même de la manifestation de Dieu qui est AMOUR. La personne qui ne s’est donc pas donnée à Dieu n’a pas cet amour. Elle va beau aider, servir, assister les autres, cela ne contribuera en rien pour faire avancer le travail de Dieu.

-Au verset 8, l’apôtre mentionne la sincérité de la charité ou de l’amour. Il relève ici la notion de sincérité de l’amour qui est contraire à l’hypocrisie. Il est courant d’observer de nos jours des gens qui prétendent aimer, aider, secourir, soutenir les autres dans l’hypocrisie. Beaucoup le font pour être appréciés, pour recevoir les honneurs et les acclamations. Ce n’est pas le genre de charité que veut le Seigneur. Il veut que l’amour ou la charité soit pratiquée sans hypocrisie par le chrétien ; il veut un amour semblable à celui de Jésus-Christ.

-Au verset 9, il prend l’exemple de Jésus-Christ à ce sujet, pour dire aux corinthiens qu’ils ne doivent pas regarder ou tenir compte de leur condition ou leur situation, qui pouvait être pire que celle des macédoniens, pour répondre à son appel à contribution. Et leur prenait donc l’exemple de Jésus qui s’était rendu pauvre afin de bien aider les autres. Il leur démontrait que Jésus avait connu pire tribulations, troubles et humiliations que leur condition actuelle, mais il avait pu aider les autres ; il avait pu le faire pour vous. Il convient que je vous rappelle que, l’apôtre Paul qui prend l’exemple de Jésus ici, avait déjà pris son propre exemple avant, à ce même sujet, dans 2 Corinthiens 6 au verset 10 qui est la continuité du verset 8. Voici de quelle manière il avait pris son propre exemple : « … ; étant regardés comme pauvres, et nous enrichissons plusieurs ; … » Il disait ici aux corinthiens que malgré sa pauvreté apparente, il assume et assure le travail de Dieu.

Jésus nous a laissés son modèle. C’est ce modèle que l’apôtre Paul a suivi tel que cela nous est démontré, c’est aussi ce même modèle que nous devons suivre quelque soit notre condition. L’apôtre Paul dit donc ici que, même si nous sommes dans les tribulations, dans les souffrances, dans les épreuves, dans le dénuement, nous devons contribuer à l’avancement de l’œuvre de Dieu. Le Seigneur nous demande donc d’aider les autres quelque soit notre condition, parce que lui-même est passé par là. Il s’était dépouillé lui-même, pour nous donner un exemple. C’était une manière pour lui de témoigner par l’exemple que, notre condition ne doit pas nous empêcher d’accomplir son œuvre ou d’assumer notre mission.

En tant que chrétiens, pour nous qui avons reçu Jésus, rien ne nous manque en fait. Cela ne veut pour autant pas dire que, comme Jésus s’est appauvri pour nous enrichir, les chrétiens ou tous les chrétiens seront forcément dans l’abondance matérielle et/ou financière. Ce n’est pas cela que ça veut dire, car, ceux de la Macédoine dont on parle ici, et qui ont fait de riches libéralités, n’étaient pas matériellement et financièrement riches. Ils étaient au contraire pauvres, mais ils avaient fait de riches libéralités, pour aider ceux qui étaient plus pauvres qu’eux. C’est cela qui me fait dire que n’importe qui a quelque chose à donner à celui qui est dans le besoin. Si vous avez un besoin à côté de vous et que vous vous êtes donnés à Dieu, Dieu vous utilisera pour répondre à ce besoin-là. N’importe qui donc qui est chrétien, est appelé à résoudre les problèmes autour de lui.

Ce ne sera pas forcément parce que vous avez beaucoup d’argent ou parce que vous êtes dans l’aisance. Mais ce sera parce que vous vous êtes donnés au Seigneur, qu’il vous utilisera ou passera par vous pour résoudre les problèmes autour de vous. Souvenez-vous de la pauvre veuve dont Jésus dit qu’elle avait donné plus que les riches qui offraient de liasses d’argent. Celle-ci n’avait que deux pièces qu’elle avait offertes. Mais, parce qu’elle avait donné tout ce qu’elle avait pour vivre, elle avait donné plus de tous. Elle avait fait un sacrifice alors que les autres offraient de leur superflu. C’est cela que Dieu attend de nous, et c’est aussi pour cette raison que nous devons d’abord nous donner à lui. Lorsque nous nous sommes donnés à lui, nous ferons son travail à 100% sans réserve.

Mais je suis dépassé de constater que plus d’une centaine de personnes ont été interpellées hier relativement à l’impatience. J’en suis dépassé et me demande si vous y arriverez. Je vous dis que, ce démon qu’on appelle « impatience » met un frein et même un arrêt à votre activité chrétienne. Il n’est en effet pas possible d’être impatient et être en même temps productif dans l’œuvre de Dieu. Jamais, au grand jamais ! Ceux qui sont impatients savent dans quels domaines ils acculent Dieu pour lui rappeler que le temps passe, et ils y demeurent calés au lieu de faire le travail pour lequel ils ont été appelés. Ils perdent le temps pour rappeler à Dieu que le temps passe. Ils lui disent, nous vieillissons alors que nous n’avons pas de femmes, pas de maris, pas de travail, pas d’enfants, etc. Ce n’est pas pour cela que vous avez été sauvés. Retenez-le !

Certains s’étaient pourtant bien donnés au Seigneur auparavant, mais chemin faisant, ils se sont arrêtés et ont pris leur vie en mains pour prendre soin d’eux-mêmes, oubliant comment ils s’étaient engagés au départ. S’il vous plaît mes amis, ne faisons pas d’entrave à l’œuvre de Dieu ; ne bloquons pas l’œuvre de Dieu ! L’heure ou le temps dans lequel nous nous trouvons actuellement est celui pour faire le travail de Dieu. C’est maintenant que nous devons provoquer ce deuxième réveil spirituel mondial. Le diable et ses agents sont en train de travailler, pendant que vous autres prenez les vacances et que d’autres même se retirent des choses de Dieu, au motif que vous n’êtes pas satisfaits dans vos besoins charnels, corporels, sociaux, matrimoniaux, familiaux, professionnels, etc. Oh mon Dieu, ta grâce sur ces vies, ta grâce sur ces vies !

Regardez ce qui est écrit au verset 9 au sujet de Jésus ! Il y est dit que : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. ». Nous pouvons donc dire qu’en réalité, le pauvre chrétien est un riche chrétien. C’est la vérité, bien que cela semble un peu contradictoire. L’exemple des macédoniens justifie bien ce que je dis. Ils étaient des chrétiens profondément pauvres, mais en réalité, ils étaient de riches chrétiens. Sinon, comment peut-on, des pauvres, avoir des riches libéralités ? Cela voudrait dire qu’ils étaient riches, malgré que leurs possessions n’attirassent pas l’attention. Leurs possessions ne reflétaient pas l’abondance ou la flamboyance, or, c’était cela ; c’était l’abondance.

Repartons dans 2 Corinthiens 6 pour justifier davantage ce que je suis en train de soutenir ! Je voudrais relire ce que l’apôtre Paul dit en prenant son exemple avec son équipe, dans les versets 8 à 10. Voici ce qui y est écrit :

« Que ce soit au milieu de la gloire ou du déshonneur, au milieu d’une mauvaise ou d’une bonne réputation. Nous sommes considérés comme des imposteurs, quoique disant la vérité ; comme des inconnus, quoique bien connus ; comme des mourants, et pourtant nous vivons. Nous sommes comme condamnés, et pourtant pas mis à mort ; comme attristés, et pourtant nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et pourtant nous en enrichissons beaucoup ; comme n’ayant rien, alors que nous possédons tout. »         

L’apôtre Paul et son équipe étaient regardés comme n’ayant rien, mais ils possédaient toutes choses. Alléluia ! Voici pourquoi je vous dis que, en vérité le pauvre en Christ est un riche parce qu’il est en Christ. Oh mon Dieu ! Si vous pouviez le comprendre ! Si vous êtes chrétiens, rien ne vous manque en réalité ; rien ne vous manque. Ceci s’explique par le fait que c’est Jésus-Christ qui est la divinité et donc la plénitude. Il est en effet l’héritier principal, je dirais le seul héritier de ce que Dieu a créé. Et lorsque l’on reçoit Jésus-Christ, on le reçoit avec tout son héritage. Rien ne peut donc manquer au chrétien qui a réellement donné sa vie à Jésus. Même s’il arrive donc que l’on connaisse des manques, des besoins, il est à savoir que ces choses qui manquent son potentiellement en lui, parce qu’il les a reçues lorsqu’il a reçu Jésus-Christ.

Le chrétien n’a donc pas besoin de pleurer pour réclamer les choses dont il dispose déjà : l’argent, les enfants, le mariage, le travail, la position sociale, etc. Que réclamerait-il en fait ? Que réclame-t-il alors qu’il a Jésus ? Lorsque vous avez Jésus, rien ne vous manque. Comprenez-vous cela ? Je voudrais maintenant vous lire les propos de Jésus-Christ lui-même qui explique ce que l’apôtre Paul dit de lui au verset 9 de 2 Corinthiens 8. Il s’agit de la condition de vie de Jésus dans Luc 9, verset 58. Mais avant cela, il convient de résumer les conditions de vie de Jésus sur terre. Il était passé par une famille très pauvre. Le jour de sa naissance, ses parents n’ont pas eu les moyens pour que Marie accouche dans des bonnes conditions à l’hôtellerie ; c’est ainsi que Jésus était né comme une chèvre, comme une brebis, comme un veau, à l’étable dans une bergerie.

Voilà comment le Roi de Gloire vient au monde, le jour de sa naissance, alors que c’est Dieu, son Père qui est propriétaire de tout ! Dieu pouvait créer les conditions permettant que Jésus naisse dans des bonnes conditions, dans un hôpital ou alors être que la famille soit accueillie par des gens riches. Figurez-vous donc que, la Bible précise qu’ils avaient manqué des moyens pour aller à l’hôtellerie afin que Marie puisse accoucher dans des bonnes conditions. C’est pour cette raison qu’ils s’étaient dirigés, Joseph et Marie, à l’étable dans une bergerie, parmi les bœufs, les moutons et les chèvres. C’est dans une telle bergerie que le Fils de Dieu, le Roi de Gloire était né.

Jésus avait grandi dans cette misérable famille, sans être offusqué, sans se plaindre, sans garder dent à ses parents, vous savez que plusieurs dans ce monde accusent leurs parents de les avoir faits alors qu’ils étaient pauvres. Ils se lancent dans la délinquance en estimant que leurs parents ne leur ont pas assuré un bon encadrement ou une bonne éducation. Ils disent que c’est à cause de leurs parents qu’ils se retrouvent dans la misère. Jésus n’avait pas fait comme cela. C’est ainsi qu’il avait commencé le travail que Dieu l’avait envoyé faire sur la terre, lorsqu’il avait eu 30 ans. Il avait assumé ce travail ayant pour seule préoccupation dans son esprit, d’effectuer correctement le travail que son Père lui avait confié.

Lorsqu’il avait entrepris son ministère et qu’il avait acquis de la popularité, plusieurs dans l’opinion pensaient qu’il était une grande personnalité selon la considération mondaine. Au regard donc de sa popularité et de la considération qu’ils lui accordaient, certaines personnes avides de positionnement se proposaient de le suivre ; Non dans le but de suivre son enseignement et le pratiquer, mais dans celui de se faire une place autour d’une fameuse personnalité, une grande notoriété. Et Jésus pouvait répondre à ceux-là d’après ce qui est écrit aux versets 57 et 58 de Luc 9 que j’ai évoqué ci-dessus et où il est écrit cette réponse de Jésus : « Pendant qu’ils étaient en chemin, un homme lui dit : Seigneur, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui répondit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids : mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête. »

 

-Au verset 57, il s’était manifesté autour de Jésus, quelqu’un dont les intentions étaient mauvaises. Celui-ci avait voulu profiter de la popularité de Jésus. La réponse que Jésus lui avait donnée correspondait aux intentions qui étaient dans le cœur de cet homme. Ses intentions étaient que, Jésus étant populaire, il fallait qu’il soit dans son équipe pour être vu. La réponse de Jésus avait dévoilé ce qui était dans le cœur de cet homme ; sa réponse avait dévoilé ses réelles intentions. Il lui avait donc clairement dit qu’il était pauvre et qu’il ne disposait même pas d’un endroit pour reposer sa tête. Mais, voilà donc un pauvre qui était capable de nourrir plus de 5 000 personnes à la fois, juste après avoir rendu grâce à Dieu, à partir de quelques morceaux de pain et de poisson. Voilà ce que quelqu’un qui se considérait, moins que les renards et les oiseaux et qui n’avait pas où reposer sa tête, était capable de faire !

 

Vous savez bien que les renards et les oiseaux du ciel ont des lieux de repos. Jésus a dit qu’ils étaient mieux que lui, cependant, cet homme était capable de nourrir plus de 5 000 personnes à la fois. Jésus démontrait par cela que, malgré sa pauvreté apparente, il était riche au point d’enrichir les autres. Il est possible de citer d’autres exemples comme celui-ci, les exemples de l’enrichissement des autres alors qu’il était totalement dépouillé, démuni et méprisé. S’agissant de son mépris, les hommes religieux le méprisaient beaucoup, ils disaient qu’il ne peut pas parler à côté d’eux parce qu’il n’a pas étudié comme eux ; ils disaient de lui qu’il ne connaît rien. Voyez-vous cela ? Cependant les enseignements que donnait Jésus étaient avec autorité, et les miracles qu’il faisait dépassaient l’entendement.

Ils étaient donc jaloux de lui et se demandaient comment lui qui n’avait pas fait des études comme eux arrivait à enseigner ainsi et accomplir de tels miracles. Ils étaient si jaloux de lui qu’ils avaient décidé de le tuer entre autres motifs. Voilà donc la vie de Jésus, voilà son exemple ! Il s’était dépouillé, humilié et appauvri, pour nous enrichir, c’est-à-dire à combler nos besoins. Quand on comble les besoins de quelqu’un, cela ne voudrait-il pas dire que l’on a plus que celui-là, qu’on est plus riche de cette personne ? Mais regardez que, les gens qui sont dépouillés et démunis, les gens qui sont pauvres arrivent quand même à combler les besoins d’autres pauvres. Cela suppose qu’ils ont un dépôt en eux. J’aimerais vous dire une chose mes amis. Ce qu’on appelle la bénédiction ou la richesse n’est pas un état d’accumulation des biens ou de l’argent. C’est une question de la source à laquelle on est connecté. Quand on est connecté à la source de la richesse, la source de l’abondance, la source de l’or et de l’argent, c’est là qu’on est riche.

Cette source pour le chrétien est Dieu lui-même, cette source c’est Jésus-Christ comme je viens de le démontrer. Vous n’avez pas besoin en tant que chrétiens, d’accumuler les richesses, vous avez juste besoin d’être connectés à la source qu’est Jésus-Christ pour tout avoir. Quand vous avez Jésus en personne, vous avez tout. J’aimerais que nous prenions d’autres exemples.

Allons-y dans Philippiens au chapitre 4, et lisons les versets 10 à 13 ! : « J’ai éprouvé une grande joie dans le Seigneur de ce que vous avez pu enfin renouveler l’expression de vos sentiments pour moi ; vous y pensiez bien, mais l’occasion vous manquait. Ce n’est pas en vue de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette. Je puis tout par celui qui me fortifie. ». L’apôtre Paul dit : « Je puis tout par celui qui le fortifie ».

Il veut dire qu’il s’adapte à toutes les situations, sachant qui est en lui. Il est celui qui possède tout, celui qui a tout. C’est celui qui est propriétaire de toute chose sur cette terre : Jésus-Christ. Vous n’avez donc pas besoin d’accumuler ou d’amasser l’argent ou les biens pour prouver que vous avez de l’abondance. Vous devez plutôt être connectés à la source. On ne verra rien physiquement, mais chaque fois que vous serez face à un besoin, vous en ferez victorieusement face, en puisant depuis la source à laquelle vous êtes connectés. Comprenez-vous bien cela ? C’est pour cette raison que, ceux qui savent qu’ils sont connectés à la source ne peuvent pas être chiches, avares ou cupides lorsqu’il s’agit de rencontrer un besoin de Dieu. Ils sont en effet conscients qu’ils sont juste un canal par lequel Dieu passe pour combler tel ou tel besoin. Et bien plus, lorsque vous verrez un chrétien cupide manifestant l’amour de l’argent et/avare, il faut comprendre que celui-là ne s’est pas encore connecté à la source qui est Jésus-Christ. Il ne s’est pas encore donné à Dieu. Ce sont de telles personnes qui sont donc avares, cupides et chiches.

Si vous voyez quelqu’un qui a la main dure, même si vous le voyez donner, celui-là, bien qu’il se dise chrétien, ne s’est pas encore donné au Seigneur et n’est donc pas connecté à la source. Donc, si vous voyez une telle personne donner les offrandes, les dîmes ou autres, il ne donne que le superflu, c’est le superflu qu’il donne. Vous verrez que s’il arrive un besoin spontanément à rencontrer, il se mettra à effectuer des calculs pour constater si ses avoirs seront affectés, avant de faire un geste. Il dira d’emblée non s’il sait que ses avoirs vont diminuer. Or, celui qui est connecté à la source ne calcule pas, il ne réfléchit pas de la sorte ; qu’il ait des réserves ou pas, il donnera en fonction de ce que Dieu lui met à cœur de donner volontairement. Nous pourrions donc dire que les chrétiens sont juste des catalyseurs par qui Dieu passe pour effectuer lui-même son travail chez les autres.

Vous pouvez donc convenir avec moi, comme je l’ai dit plus haut que, le pauvre en Christ, est en réalité un riche parce qu’il est connecté à la source, qui elle-même, est par définition inépuisable. Dieu l’épargne en fait de la vantardise liée à l’accumulation des richesses ou de l’argent, mais il permet que ce dernier dispose du minimum vital ou du nécessaire pour vivre ; de telle sorte que, lorsqu’un besoin survient, il puisse spontanément le combler. Un conseil nous est donné à ce sujet dans 1 Timothée au chapitre 6 que je souhaite que nous lisions.

Allons-y dans ce texte de 1 Timothée, au chapitre 6 ! Lisons les versets 3 à 10 !

« Si quelqu’un enseigne de fausses doctrines, et ne s’attache pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions d’hommes corrompus d’entendement, privés de la vérité, et croyant que la piété est une source de gain.

C’est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement ; car nous n’avons rien apporté dans le monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter ; si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux ; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. ».

Nous voyons ici que l’apôtre Paul avait déjà dénoncé les prédicateurs de la prospérité depuis longtemps par ce qu’il dit au verset 5. Le chrétien, comme l’apôtre Paul nous l’a déjà dit précédemment, est content de son état ambiant, qu’il soit dans l’abondance ou dans le besoin. Il demeure content quelque soit la situation. Il n’est pas gêné d’être dans le besoin, parce qu’il sait qu’il est connecté à la source qui lui donne la capacité de pouvoir satisfaire n’importe quel besoin.

 

-Au verset 8, l’apôtre Paul ramène le chrétien à l’essentiel en disant que, « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. ». Il n’a pas dit que si nous avons la nourriture, le vêtement, les enfants, la femme ou le mari, la voiture, la maison et autres. Il n’a pas dit cela. Je n’ai vu personne mal habillé de tous ces gens que l’esprit d’impatience a interpellés hier. Je ne pense pas qu’ils puissent dire qu’ils ont passé une semaine sans manger ni boire. Et vous autres qui êtes là ou qui écoutez ce message, je ne pense pas que vous êtes dans la situation que Paul décrit. Ce qu’il dit dans ce verset rejoint ce que Jésus nous recommande dans la prière à Notre Père, à savoir : demander le pain de chaque jour ou le pain quotidien. Il ne nous a pas demandé de prier pour avoir des magasins de nourriture.

 

Je sais bien que la modernité nous a apporté les congélateurs. Mais, il faut relever que Dieu ne nous demande pas de garder les réserves. Il nous demande de compter sur lui au quotidien. Et même si vous avez des congélateurs ou même des comptes garnis en banque, vous ne devez pas avoir le cœur dans votre congélateur ou dans votre compte bancaire ou compter sur eux. Vous devez toujours avoir vos regards et votre confiance qu’à Dieu et ne compter que sur lui. Cela veut dire que, même si le chrétien est matériellement et financièrement riche, il ne doit pas compter sur ces moyens-là, il ne doit compter que sur Dieu. Le cas échéant où il compte sur ces moyens-là, il n’est plus chrétien, il aura rétrogradé, parce qu’il ne serait plus pauvre. Car, le chrétien doit toujours compter sur Dieu en toute chose.

-Au verset 9, il parle du piège qui guette ceux qui veulent s’enrichir. Ce qu’il dit me rappelle la salle des mamans ici à l’église. Elles ont toutes été interpellées parce qu’elles veulent que leurs maris deviennent riches, qu’ils aient beaucoup d’argent. Et parmi les gens qui ont été interpellés par cet esprit d’impatience, cette envie de vouloir s’enrichir est sortie pour plusieurs d’entre leurs époux. Leurs maris sont donc impatients de voir leurs conditions de vie changées, ils ont envie de réussir dans leur carrière professionnelle, ils veulent avoir beaucoup d’argent. Ils abandonnent le travail de Dieu qui est de s’occuper des pauvres à cause de leur impatience relative à leur propre vie et leur vie matrimoniale.

Lorsque nous lisons ce verset 9 et son prolongement au verset 10, on tire rapidement la conclusion que l’esprit d’impatience égare loin de la foi. Quand on est géré par cet esprit impur appelé « impatience », on a suspendu ou mis sa en foi à l’arrêt. Lorsqu’en effet on a déjà mis dans sa tête que le temps passe et on n’a pas encore réalisé telle ou telle autre chose, ou on n’a pas encore atteint tel ou tel autre niveau, on a marqué un temps d’arrêt dans sa vie de foi, le temps que dure cet état d’impatience. Et même lorsque cet état ne dure que quelques minutes, vous aurez arrêté votre vie de foi pendant autant de minutes. Car pendant ce temps d’impatience, le démon qui l’incarne vient s’installer en vous pour vous suggérer des choses ou des voies qui vous permettraient de combler la cause de votre impatience. Vous n’aurez donc plus le même élan, le même engouement ou le même entrain à faire le travail de Dieu ; et d’ailleurs en même temps, la joie du salut vous quitte. Or, c’est elle qui conditionne celle du service. Vous ne pouvez donc plus être prompts à servir.

L’exemple des macédoniens convient à propos. Ils étaient débordants de joie à prendre part à l’aide qu’il fallait apporter aux pauvres de Jérusalem. S’ils avaient perdu cette joie, ils n’auraient pas pu réaliser l’exploit de contribuer au-delà de leurs moyens comme le rapporte l’apôtre Paul. Lorsque vous êtes déjà dans un état d’impatience, vous continuerez de venir à l’église comme menottés, comme étant dans les liens, ou comme étant forcés. Vous ne vous sentirez plus libres ni épanouis. Plusieurs sont dans cet état présentement à l’église. La joie du salut et évidemment celle du service les ont quittés depuis longtemps. Tout ce qu’ils peuvent faire à l’église, ils le font comme des robots. Ils prient comme des robots, lisent comme de robots et font toute chose à l’église comme des robots. Tout est robotisé dans leur comportement chrétien depuis qu’ils ont regardé la montre pour constater que, le temps passe et ils n’ont pas encore réalisé ce qui les tient à cœur ; que le temps passe et ils sont encore et toujours sur place ; que le temps passe et ils ne progressent pas dans leur vie ; etc.

Nous en déduisons que ceux-là sont venus à l’église pour chercher la percée. C’est pour moi le lieu de dire solennellement que dans cette église, le Tabernacle de la Liberté, ce n’est pas la percée qui se donne aux gens, c’est la vie éternelle qui y est donnée. Vous devez donc chercher la vie éternelle. Cette vie éternelle, c’est d’être connecté à Dieu. Et être connecté à Dieu ne se prouve pas par les avoirs financiers ou matériels. Être connecté à Dieu veut dire ici, être un canal qui sert d’intermédiation entre la source qui est Jésus et les pauvres à aider ou à bénir, qui sont autour de soi. Vous devez donc être connectés à la source sans chercher à accumuler les biens, de l’argent et tout le reste, à l’effet de prouver que vous avez réussi dans votre vie chrétienne. Ce ne sont pas les avoirs, malheureusement, qui prouvent la réussite dans la foi.

Réussir dans la chrétienté, c’est se connecter à la source qui est Jésus, s’abandonner à lui et demeurer connecté à lui, afin qu’il se serve de soi comme un canal de bénédiction, un canal de guérison, un canal de paix, etc. C’est de cette manière que Dieu doit utiliser le chrétien. Et c’est ce que vous devez comprendre. Il est donc question de demeurer dans un esprit de pauvreté, mais des pauvres qui sont riches ; des pauvres qui sont capables de donner la richesse enfouie en eux, bien qu’elle ne soit pas apparente, étant donné qu’ils sont connectés à la bonne source, à la vraie source. Avez-vous compris cela ?

Oh Dieu, permets que ton Esprit puisse appliquer cette parole dans ces esprits ! Et permets que tes enfants qui ont écouté ces conseils, puissent les mettre en pratique ! Que ceux qui sont possédés par l’esprit de Mammon, qui est le démon de l’amour de l’argent, qu’ils en soient délivrés maintenant pendant que je parle ! Oh Saint-Esprit de Dieu, fais le travail dans ces corps, dans ces vies, au nom de Jésus-Christ !

Mettez-vous debout pour continuer avec moi dans la prière !

Amen ![:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI, 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie) PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI, 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9

 

Prenez votre Bible et ouvrez dans 2 Corinthiens au chapitre 8 !

Nous commençons la lecture au verset 1 comme d’habitude. Le présent texte nous servira toujours d’introduction pendant tout ce séminaire, même si nous devons faire appel à d’autres textes par la suite. Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Nous bénissons Dieu pour tout ce qu’il fait. Le Seigneur nous parle au travers de ce texte, et même dans tout ce chapitre 8 de 2 Corinthiens, jusqu’au chapitre 9 d’ailleurs. Il serait bon que vous lisiez toute l’exhortation de l’apôtre Paul.

Aujourd’hui, nous commencerons par la conclusion d’hier, vendredi, 04 mars 2022, pour constater ce qui était à l’origine de l’engagement sans faille des macédoniens à la libéralité, au sacrifice, étant donné qu’ils avaient donné au-delà de leurs moyens. Ils avaient pu le faire parce qu’ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur. C’est ce que nous avons vu, et c’est ce que le Seigneur nous demande de faire. Il nous demande de nous donner nous-mêmes à lui.

Quand on s’est donné soi-même au Seigneur, on vit comme un pauvre et on s’occupe des autres pauvres. Cela est naturel, cela va de soi. Nous pouvons donc déduire que, ceux qui ne se sont pas donnés à Dieu, sont ceux qui sont dans sa maison avec des réserves. Les esprits expliquaient hier qu’il y a des gens dans notre assemblée qui, depuis qu’ils ont été appelés par le Seigneur, ne répondent pas à l’appel ; ils ne lèvent que le doigt de temps à autre en guise de réponse au dit appel. Ils ne lèvent pas les deux mains pour dire, Seigneur je me donne à toi. Et parfois, ils baissent même la main qui avait le doigt levé, pour passer les deux mains derrière lui et tenir leurs réserves qui sont généralement leurs familles respectives.

Comme vous le savez, le sous-thème dans lequel nous sommes est : « s’occuper des pauvres, comme signe de l’amour, pour se dégager des esprits familiers ». Si donc quelqu’un ne s’est pas encore donné au Seigneur, cela suppose qu’il tient encore ses esprits familiers, ses membres de famille, de ses deux mains. Il tient encore ses parents, frères et sœurs, tantes, oncles, et toutes les autres personnes qui sont liées à leur famille. Croyez-moi que vous les tiendrez aussi longtemps que vous n’aurez pas levé les mains pour vous abandonner au Seigneur. Ces gens vont continuer à cheminer avec vous. J’étais personnellement choqué hier d’entendre un esprit impur appelé un chrétien : mon enfant ou mon petit-fils. Cela est si choquant !

Je vous dis que cela est très choquant. Ceux-là sont donc surpris que « leur vie soit sur place », alors qu’ils n’ont jamais démarré leur chrétienté ! Ils ne l’ont jamais démarrée, ou alors, s’ils l’ont démarrée, et ils se sont aussitôt arrêtés. Et comme ils sont présents au Tabernacle de la Liberté où leurs esprits familiers ne veulent pas qu’ils soient, ils sont derrière l’argent, mais l’argent les fuit ; ils sont derrière la promotion, celle-ci les fuit ; ils sont derrière la bonne vie, la bonne vie les fuit. Tout ce qu’ils peuvent poursuivre les fuit, c’est pourquoi ils se sentent frustrés et malheureux. C’est ainsi que plusieurs sont sur le point de se décourager et d’abandonner, alors que ce sont eux-mêmes qui sont à l’origine de ce qu’ils vivent. Je vous ai mis en garde depuis que, si vous voulez être maudits et le demeurer, venez au Tabernacle de la Liberté, et ne mettez pas en pratique ce qui vous est enseigné.

Je vous dis la pure vérité que si vous vous comportez de la sorte, vous demeurerez maudits. Il vaut la peine de ne pas mettre ses pieds ici, si vous ne voulez pas obéir et mettre en pratique ce qui est enseigné dans cette église. Mais, si vous avez déjà mis vos pieds dans cette église, vous êtes déjà fichés, vous êtes fichés. Et si vous quittez ce lieu où aurez connu la vérité, vous vous mettez dans des difficultés inimaginables. Autant donc pour vous d’obéir et mettre en pratique ce qui vous est enseigné, que d’être là à combattre où à bagarrer contre ce qui vous est enseigné, tout en espérant tout de même que votre vie avancera dans le sens souhaité. Vous ne pourrez pas vous en sortir. Je vous dis la pure vérité. Et, je vous le dis, si vous êtes ici, combattant ou bagarrant ce qui est enseigné sans le mettre en pratique, vous mourrez et atterrirez en enfer.

Cela sera très grave pour vous parce que, vous aurez connu la vérité, mais vous étiez dans votre couloir et la vérité était dans le sien, et vous cheminiez en parallèle. Cela vous sera redemandé au jour de votre mort. Il vous sera demandé ce que vous aurez fait de la vérité qui vous était enseignée. Nous sommes aujourd’hui à l’époque où Jésus avait prévu que le deuxième réveil spirituel devait avoir lieu. Et ici au Tabernacle de la Liberté, vous êtes ceux qui sont les mieux enseignés et avisés sur cette vérité, mais vous ne faites absolument rien. Je m’en vais encore vous demander si vous avez lu le chapitre 24 de l’évangile de Matthieu que j’ai demandé de lire l’autre jour. Les avertissements que Jésus y donne sont des choses qui concernent cette époque-ci. Peut-être qu’il est bon que nous en lisions quelques extraits, avant de revenir sur notre texte principal.

Les choses dont Jésus y parle sont celles qui concernent cette époque. Vous devez les prendre au sérieux. Il nous y est demandé de ne point être distraits par tout ce que nous voyons et tout ce que nous entendons autour de nous. Lisons par exemple le verset 34 où Jésus dit que : « Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. ». Il ne parlait pas de la génération qui existait pendant son passage ; il s’agissait de la génération qui devait vivre les évènements qu’il annonçait. Voici certains de ces évènements :

-au verset 6, il dit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. ». Il dit qu’il faut que ces choses arrivent, mais, ce ne sera pas encore la fin. C’est pourquoi je disais hier à Vladimir POUTINE que son arme de destruction baptisée Satan 2 ne peut pas détruire le monde. Le monde ne finira pas par les guerres. Non, c’est Dieu lui-même qui sait comment il avait planifié toute chose. Nous entendrons parler de guerres et des bruits de guerre, mais ce ne sera pas encore la fin. C’est pourquoi je vous dis que, si vous êtes chrétiens ou même chrétiens en devenir, vous ne devez pas prêter l’oreille aux nouvelles que les médias mondains diffusent à travers le monde. Ce sont des mensonges et des distractions qui ne vous avancent en rien. Le chrétien doit s’occuper et se préoccuper d’une seule chose : s’occuper des pauvres en esprit. C’est bien de cela dont nous parlons depuis le mois passé. Et c’est ce dont Jésus parle au verset 24.

-au verset 24, Jésus a dit que : « cette bonne nouvelle sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations, alors viendra la fin. » Et Comme vous le savez bien, le monde entier n’a pas encore entendu la bonne nouvelle. Ce qui a été annoncé dans le monde entier relève de la religion. Cette épreuve de deux années, organisée par les tyrans du monde l’a si bien démontré. Nous avons compris que le monde est sous l’emprise de la religion. Ce qu’on a appelé « église de réveil » ou « église pentecôtiste » n’est pas différente des autres églises traditionnelles. Elles sont la même chose. Elles ont toutes échoué le test du coronavirus ; elles se sont comportées de la même manière. Je voudrais prendre en exemple le cas de l’église apostolique considérée comme une « église de réveil », et qui a une école au quartier Obili à Yaoundé. J’ai vu les enfants de cette école dans un car, chantant, tous masqués, dans le cadre des activités de la semaine de la jeunesse. J’ai crié, Oh mon Dieu, voilà ce qu’on appelle « église de réveil » ! Voilà leur position par rapport au coronavirus, voilà !

Le test des tyrans portant sur le mensonge du coronavirus a fait que l’on sache qui est qui dans l’univers religieux et chrétien dans le monde entier. C’est ce qui démontre que le monde entier n’a connu que la religion depuis des millénaires. La vraie bonne nouvelle demeure donc encore inconnue. C’est pour quoi Jésus parle comme ci-dessus. Il faut donc préalablement que le pur évangile soit d’abord prêché avant que la fin n’arrive. C’est à cela que nous nous préparons, selon notre thème général de depuis longtemps à savoir : « les préalables ou les préparatifs avant l’entrée en Canaan ». Nous sommes en fait en train de préparer le peuple de Dieu pour gagner le monde, les païens du monde pour Christ.

Le vrai évangile n’est pas connu. Tous ces gens qu’on considérait comme de grands serviteurs, pasteurs, apôtres prophètes ou autres, ont succombé devant l’épreuve du coronavirus, tous ont succombé ! Tous ont succombé ! Ce qui est bizarre ! Le Seigneur prévoit donc que son évangile soit d’abord annoncé au monde entier en ces temps de la fin. C’est pour cette raison que vous êtes enseignés. Jésus a tout dit à ce sujet sur tout ce qui devait se passer. Vous êtes par exemple au courant de l’histoire des faux prophètes. Tous ceux qui disaient Seigneur, Seigneur, Seigneur à travers le monde n’étaient pas de lui. Ils ont été démasqués et dévoilés ici.

Ce que vous devez comprendre est que, le travail que Dieu attend de nous et pour lequel vous êtes enseignés, sera effectué dans les tribulations, les persécutions et la souffrance. Oui, la souffrance qui est le mot que beaucoup n’aiment pas entendre. Ce travail se fera dans la souffrance et, Jésus nous a prévenus. Voici ce qu’il dit par exemple dans Matthieu 24 toujours, du verset 19 au verset 22 : « Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. ».

Jésus annonce la détresse. Regardez seulement les deux années que nous venons de traverser où il a été question pour tous d’arborer le masque pour s’initier à l’homosexualité. Nous avons vu que la presque totalité des milieux prétendument chrétiens ont cédé à cette exigence. Plusieurs milieux ont cédé ! Oh mon Dieu ! Il n’y a eu que quelques rares exceptions seulement à travers le monde. Pourtant dans le texte ci-dessus, Jésus annonce une détresse, c’est-à-dire une persécution plus grande. C’est pour nous dire que la tâche n’est pas facile ; ce n’est pas facile. Et elle ne sera pas facile. Mais, il sera possible de faire le travail de Dieu, sachant que nos vies ont été remises à Dieu par Jésus-Christ. Vous n’aurez plus rien à protéger, à préserver ni à sauvegarder. Nous devons donc comprendre en définitive que le chrétien est un sacrifice, un sacrifié et un sacrificateur. Ne l’oublions jamais.

Voyez-vous, nous sommes en train de répéter les mêmes choses ; Dieu est en train de répéter les mêmes choses, parce qu’il veut que vous soyez ce qu’il veut pour son travail du moment. Dieu veut que vous soyez réellement ses sacrifices, ses sacrifiés et ses sacrificateurs. C’est donc la mentalité du pauvre en esprit que vous devez enfouir dans votre esprit ; le pauvre entendu comme celui qui est dans le besoin, dans le manque ; celui qui est exposé dans les intempéries de toute nature. Dieu veut donc qu’en tant que pauvres, vous ne devez compter que sur lui. La religion catholique a bien compris que Dieu cherche les vrais pauvres, les pauvres qui sont le style du roi David, mais elle le fait dans la fausseté en créant des structures pour dire qu’elle s’occupe des orphelins, des démunis, des veuves, des malades, des enfants de la rue et autres.

-au verset 25 de Matthieu 24, Jésus dit : « Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. » Jésus a pris les dispositions pour que le chrétien ne vive pas dans l’ignorance. C’est pourquoi il nous a annoncé d’avance ce qui doit arriver et ce qui nous attend. Relisez encore très attentivement ce chapitre de Matthieu 24 et notez bien les avertissements que Jésus donne aux chrétiens ! Avant ce chapitre, il avait déjà bien parlé aux chrétiens dans Matthieu 10, pour leur dire qu’ils devaient renoncer à la famille, à eux-mêmes et à tous les autres supports humains qui puissent exister autour d’eux, et à toutes les distractions inhérentes, pour ne compter que sur lui seul ; pour ne regarder qu’à lui seul. Jésus nous a demandé de renoncer à tout, y compris à nous-mêmes. Il avait ainsi inventorié les choses ou les signes qui annonceraient, non pas déjà la fin du monde, mais son avènement.

Le diable a décidé de mettre les chrétiens au test avec le mensonge du coronavirus et beaucoup ont échoué. Beaucoup ont échoué. Le Seigneur tente donc de relancer son église pour voir s’il peut disposer des gens sur qui il peut réellement compter, pour effectuer son travail en ces temps de la fin. C’est pour cette raison qu’il nous enseigne aujourd’hui que, en tant que ses enfants, nous devons totalement dépendre de lui, que de vouloir nous situer ou nous positionner dans la société sur cette terre par exemple. Non, la seule chose qui doit vous préoccuper est que son royaume avance, que son évangile soit proclamé. Vous devez donc vous donner sans réserve au Seigneur, vous sacrifier pour la cause de la proclamation de son évangile. Oh Seigneur, aide ces gens à comprendre !

Comprenez bien que Jésus a dit que la fin du monde ne pourra avoir lieu qu’après que son évangile, la bonne nouvelle ait été annoncée à toutes les nations du monde pour servir de témoignage et faire rentrer la moisson à la bergerie. Avant cela, la fin du monde ne peut pas arriver. Ce qui doit préoccuper le chrétien d’aujourd’hui, est que l’évangile soit prêché, que la bonne nouvelle soit annoncée. C’est pour cette raison que, chacun de nous doit apporter sa contribution, afin que ceux qui sont encore hors de la bergerie soient interpellés et touchés par la bonne nouvelle, et aussi que, ceux qui sont déjà dans la bergerie soient entretenus et encadrés pour se maintenir au salut. C’est ce genre de travail que l’apôtre Paul était en train de faire auprès des corinthiens, ce travail que les macédoniens avaient su faire, pour entretenir les autres chrétiens dans la foi en subvenant à leurs besoins par des contributions financières et matérielles.

Nous devons donc assumer une double mission, celle d’aller dans le monde pour y chercher les brebis à ramener dans la bergerie, et celle d’encadrer et nourrir celles qui sont déjà dans la bergerie, afin qu’elles s’affermissent davantage et qu’elles ne se perdent pas ou ne rentrent pas dans le monde. C’est ce double travail que nous sommes appelés à faire dans l’œuvre qui nous est dévolue et qui consiste à s’occuper des pauvres. Pour ce travail, personne ne devrait d’abord chercher à sécuriser sa vie matérielle et financière, avant de voler au secours des autres. Ce travail doit donc se faire dans l’état où nous nous trouvons, sans tenir compte de nos carences ou nos besoins, et sans tenir compte de nos importants avoirs. Ce travail ne dépend pas de la classe sociale du chrétien. Chacun à son niveau, et selon ses moyens, doit apporter sa contribution. C’est ce que les macédoniens ont démontré.

Ces gens étaient réputés profondément pauvres, démunis, mais ils avaient volontairement fait de riches libéralités. Nous avons vu que la clé d’un tel résultat était qu’ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur sans réserve. Regardez les amis, je vous pose cette question : qu’est-ce que vous gagnerez si Dieu vous donne ce que vous voulez et que vous perdiez votre âme ? Rien du tout !

Il me souvient que j’ai reçu la lettre d’une dame, une lettre pathétique. Elle a écrit qu’elle a rédigé sa lettre autour de 2 heures du matin, et c’est aussi autour de 2 heures ce matin, que je lisais sa lettre. À l’âge de 31 ans, elle souffre d’une maladie des os rare et se fracture à tout bout de champ, ce depuis son jeune âge. Les médecins qui l’ont consultée et suivie se sont parfois trouvés obligés de racler l’os de son bassin pour rafistoler l’os du fémur qui s’était cassé. Une opération bien compliquée.

Finalement, les os du bassin qu’ils ont l’habitude de racler pour rafistoler les os des autres parties de son corps, sont aussi devenus défectueux. Elle ne peut donc plus effectuer certains mouvements comme monter les marches d’escalier. Elle a atrocement mal. J’ai lu sa lettre et j’ai prié pour elle. Mais, cela ne suffit pas. Il n’est pas suffisant de recevoir la guérison, il n’est pas suffisant de recevoir la délivrance. Ce que Dieu veut de nous, c’est que nous nous donnions à lui, que nous devenions sa propriété. Il est vrai que lorsqu’on souffre, on souhaite légitimement la guérison, mais si cette guérison est obtenue et que votre âme est perdue, vous n’auriez rien fait d’extraordinaire. Vous n’auriez rien fait d’extraordinaire. Au contraire, même si vous êtes alités et que votre âme est sauvée, cela peut vous apporter beaucoup de joie, une joie à même de restaurer votre corps physique.

Lorsque votre âme est sauvée, votre corps physique sera affecté par le salut de votre âme et pourrait en être restauré. La Bible le dit, l’apôtre Jean le dit comme il suit : « Bien-aimé, Je souhaite que tu prospères à tous égards, et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. » 3 Jean 1 : 2). Voyez-vous, on est en bonne santé comme prospère l’état de son âme. Ne soyez donc pas davantage préoccupés par la prospérité physique, matérielle ou financière ; soyez au contraire d’abord préoccupés par la prospérité spirituelle. Car, c’est cette prospérité spirituelle qui restaurera les autres aspects de votre vie. Voilà ce dont il est question ! Oh Dieu, aide ces gens à comprendre !

La dame dont il est question s’appelle NGUETMENI YAMNA Blondine. Nous prierons pour elle ensemble, bien que j’aie déjà prié en privé. Elle souffre d’une maladie des os rare comme je viens de vous le dire. Elle m’informe qu’elle a même déjà créé une association regroupant ceux qui souffrent de telles maladies rares. Au niveau de l’objet de sa lettre, elle a mentionné « à bout de souffle ». Je ne sais pas comment elle a connu le Tabernacle de la Liberté et qu’est-ce qui l’a inspiré pour rédiger cette lettre à mon attention. Je ne sais pas dans quel quartier elle habite. Tout ce que je sais, c’est quelle souffre et n’arrive pas à trouver le sommeil. C’est habituellement autour de 4 heures du matin qu’elle trouve souvent le sommeil ; le reste du temps, elle le passe dans la souffrance. Les médecins qui la suivent lui proposent une évacuation sanitaire à l’étranger pour se faire soigner, et elle se bat actuellement à mobiliser l’argent nécessaire à cela.

Même si les médecins qui lui sont recommandés à l’étranger ont déjà soigné ce genre de maladie, il importe pour moi de l’interpeller pour qu’elle donne sa vie à Jésus, une manière de l’amener à se préoccuper d’abord de la guérison de son âme qui pourrait entraîner celle de son corps. Parfois, Dieu dans sa grâce guérit le corps avant de guérir l’âme. On a vu bien des cas comme cela ; le plus souvent c’est ce qui se passe. Mais cela ne profite pas toujours à ceux-là qui en sont bénéficiaires. Rappelez-vous des dix lépreux ! Ils étaient tous malades de la lèpre et étaient allés auprès de Jésus pour obtenir la guérison ; guérison que Jésus leur avait offerte, mais combien parmi les dix avaient obtenu le salut ? Un seul ! C’est un seul qui était reparti vers Jésus pour le remercier, et c’est celui-là qui avait obtenu le salut. Soit un minable pourcentage de 1/10, les 9 autres s’étant contentés que de leur guérison physique.

À quoi avait servi leur guérison ? A rien du tout ! Jésus lui-même en était étonné et déçu par l’ingratitude de ces 9 et leur désintérêt à la chose de Dieu. C’est pourquoi il avait posé la question de savoir si les 9 autres n’avaient pas aussi été guéris pour que ce soit seulement un seul, un étranger en plus qui revienne dire merci et rendre donc grâce à Dieu. Et c’est à lui que Jésus avait dit : vas, ta foi t’a sauvé. C’était là la phase du salut de son âme que lui seul avait obtenu auprès de Jésus ; les 9 autres ne s’étant contentés que de la guérison du corps physique.

C’est de même que vous qui êtes devant moi ou qui m’écoutez, vous êtes là depuis des années parce que vous attendez votre percée, votre bénédiction ou votre promotion, l’amélioration de votre condition matérielle, financière ou autres, mais vous n’êtes pas intéressés au travail auquel Dieu vous convie. Dieu vous demande de vous donner à lui afin que vous puissiez aider les autres qui sont malheureux comme vous. Car, je ne cesserais jamais de le dire, vous ne pouvez bien aider quelqu’un que si vous êtes passés par là où celui-ci se trouve ou passe. C’est bien cela qui justifie que Dieu ait d’abord pris un corps semblable au nôtre, pour expérimenter ce que nous les humains, nous expérimentons, afin de nous montrer finalement l’exemple. Il voulait et il avait goûté ce par quoi l’humain passe avant de nous sauver. Et c’est pourquoi il nous avait parfaitement sauvés. C’est de cette même manière que Dieu voudrait que, vous qui avez connu l’expérience de la pauvreté, vous puissiez vous occuper ou aider celui qui est pauvre.

Vous devez le comprendre et vous engager. Vous devez cesser de tergiverser avec votre engagement à l’œuvre de Dieu. Cessez cela et engagez-vous entièrement pour le Seigneur ! Cette dame, Blondine, j’aimerais la voir physiquement ici à l’église, même s’il est vrai qu’elle souffre dans son corps. J’aimerais qu’elle soit physiquement là. Si elle m’écoute ou si la personne qui l’a connectée à l’église m’écoute, je souhaite qu’elle vienne à l’église. Et d’ailleurs nous pourrons l’appeler à la fin du culte. Il est temps que nous l’élevions au Seigneur, dame NGUETMENI YAMNA Blondine. Levez-vous pour la prière ! Demandons au Seigneur de sauver son âme ! Que ce salut de son âme puisse affecter le salut de son corps en souffrance, c’est-à-dire la guérison qu’elle recherche ! Elle cherche beaucoup d’argent pour cela, 45 millions de francs CFA environ pour son évacuation sanitaire et sa prise en charge.

Même si elle obtenait le montant nécessaire à son évacuation et qu’elle soit même bien soignée, cela ne pourra pas sauver son âme. Comme je le disais tout à l’heure, c’est le salut de son âme qui affectera celui de son corps. Prions donc pour elle !

« Seigneur notre Dieu, nous te recommandons cette dame, Blondine NGUETMENI YAMNA ! Tu la connais et sais où elle se trouve actuellement. Nous te prions donc de pouvoir la toucher à l’instant, et de sauver son âme et sauver ou guérir pareillement son corps. Seigneur sauve son âme, sauve son âme ! C’est au nom puissant de Jésus que nous te la recommandons. Merci, Père-Saint de nous écouter et de nous exaucer ! Au nom puissant de Jésus, nous avons prié. Amen ! »

Ce serait une bonne chose qu’elle vienne à l’église. Comme vous le savez, je n’aime pas souvent les courriers volumineux parce que j’en reçois beaucoup, et vous avez reçu des instructions appropriées sur la manière de rédiger vos correspondances. Mais lorsque j’ai vu ce courrier, malgré son volume, j’ai décidé de commencer par lui dont l’objet mentionné était : à bout de souffle. Malgré qu’il soit volumineux parce que comportant beaucoup de documents, l’Esprit de Dieu me poussait à le lire. Il était 2 heures du matin environ et il me souvient que j’ai été dessus jusqu’à 3 heures du matin environ, pour lire et pour prier. Ce qui m’a frappé sur ce dossier est que nulle part, cette dame n’a demandé le salut de son âme. Je n’ai vu cela nulle part, depuis l’objet de la lettre. Nous comprenons qu’elle n’est préoccupée que par sa souffrance physique dont elle est victime depuis son jeune âge.

Son cas me donne l’occasion de vous interpeller une fois encore, vous qui êtes devant moi ou qui m’écoutez. Vous demeurez derrière la cause qui vous a conduit dans cette église jusqu’à ce jour, au lieu de la mettre de côté et comprendre le but réel pour lequel Dieu vous a fait venir en ce lieu, ou le but pour lequel il vous a connectés à cette église. Écoutez-moi donc aujourd’hui, Dieu vous a fait venir au Tabernacle de la Liberté, pour que vous puissiez sauver votre âme et que vous puissiez après cela, participer au salut des âmes des autres. Ce n’est donc pas pour ce que vous pensez à savoir : la maladie, la pauvreté, le travail, le mariage, les enfants, le bien-être social, etc. Ce n’est pas pour ces choses qui attirent la plupart à l’église, que Dieu vous a fait connaître le Tabernacle de la Liberté. Dieu veut que vous mettiez ces préoccupations de côté pour vous préoccuper de son œuvre dans l’état où vous vous trouvez à l’heure actuelle, comme les macédoniens l’avaient si bien fait.

Malgré qu’ils étaient dans la pauvreté profonde, ils avaient volontairement pu donner ce qu’ils avaient, et ce qu’ils pouvaient. Ils s’étaient sacrifiés en somme. La raison de cette bonne action qui nous sert d’exemple aujourd’hui est qu’ils s’étaient d’abord donnés au Seigneur.

Donnez-vous donc d’abord au Seigneur ! Levez les mains et donnez-vous entièrement à lui sans réserve ! C’est cela qui vous aidera à vous occuper du salut des pauvres. Avez-vous compris cela ?

Levez-vous pour élever la prière à Dieu !

Amen !

 

 

 

 

 

 

 

 

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[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (VENDREDI, 04 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie) PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS  RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (VENDREDI, 04 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9

Alléluia !

J’espère que vous avez déjà ouvert votre Bible, et ouvert également au passage approprié de 2 Corinthiens, chapitre 8. Nous lisons à partir du 1er verset comme hier, jusqu’au 9e verset :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Le thème de notre séminaire demeure le même à savoir, « la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie ». Et le sous-thème dans lequel nous travaillons actuellement porte sur les pauvres en esprit. Il est ainsi libellé : « S’occuper des pauvres ou des malheureux, comme manifestation de l’amour, pour se libérer des esprits familiers ». Le texte ci-dessus que nous étudions depuis hier dit tout à ce sujet. C’est ce sous-thème qui ressort dans les différents versets que nous avons lus.

En conclusion de mon propos d’hier jeudi, 03 mars 2022, j’ai insisté sur la bonne volonté ou encore la bonne disposition de cœur dans l’œuvre de bienfaisance. Je vous disais que vous n’avez pas besoin d’être à l’aise, d’être bougrement riches ou d’être en sécurité, pour venir au secours des autres. Nous n’avons pas forcément besoin d’être en sécurité nous-mêmes avant de venir au secours des autres pauvres. Nous n’avons non plus besoin d’être riches pour secourir les pauvres. Notre état d’esprit est ce qui compte ; c’est cela que Dieu regarde, c’est ce qu’il voit et c’est ce qu’il récompense.

S’occuper des pauvres comme manifestation de l’amour est notre sous-thème.  C’est notre sous-thème. Mais alors, de quel pauvre s’agit-il ? Nous ne reviendrons pas sur cela aujourd’hui. Si quelqu’un veut avoir la réponse à cette question, il n’a qu’à réviser toute la série d’enseignements depuis le séminaire du mois de février 2022 jusqu’à dimanche passé qui était le dernier enseignement du mois de février 2022. Nous y avons défini le pauvre en esprit et avons énuméré ses caractéristiques. Si vous ne retenez pas et ne pratiquez pas ce qui est enseigné, si vous ne fonctionnez pas en conséquence de ce qui est enseigné, c’est-à-dire intégrer et marcher selon la mentalité de pauvre, vous ne pourrez pas être chrétiens jusqu’au bout. Cela est impossible, c’est impossible.

Ceux parmi vous qui avez reçu la mauvaise semence doivent s’en débarrasser. Je prie vraiment que pendant que je parle, que cette mauvaise semence disparaisse en vous. Quelle est cette mauvaise semence ? On vous a enseigné que vous êtes enfants de roi, enfants du grand Dieu, vous n’êtes donc pas n’importe qui, n’importe quoi ne doit pas vous arriver et on doit vous respecter. Il vous a été enseigné que vous êtes un prince ou une princesse ; vous êtes grands serviteurs de Dieu, grand apôtre ou grand prophète, etc., vous ne devez donc pas être traités n’importe comment, on ne doit pas vous parler n’importe comment. C’est un mauvais enseignement que vous avez reçu par le passé.

Je sais que vous avez souvent lu ce passage et que vous avez souvent été enseignés sur ce passage, pour vous inciter à semer ou à donner, mais non dans le but de vous faire comprendre pourquoi vous donnez. Ayant vu en vous la semence du faux, On vous a incité à donner avec de faux motifs, pour vous dépouiller davantage. Ils vous ont certainement pris cet exemple des corinthiens qui étaient pauvres et qu’il fallait aider, pour vous demander d’apporter tout ce que vous avez. Ils vous ont demandé d’aller vider vos comptes en banque ou alors de vider votre porte-monnaie, même si vous devez rentrer chez-vous à pied. Une telle pratique relève du banditisme, de l’arnaque et du braquage. Et tout cela s’est fait sur fond de promesses ! Vous avez donc donné comme il vous était demandé, qu’est-ce qui avait changé et qu’est-ce qui a changé dans votre vie ? Rien du tout !

Ils se sont fondés sur l’exhortation de l’apôtre Paul qui dit plus loin dans ce même livre que, celui donne peu moissonnera peu, et celui qui donne abondamment moissonnera abondamment (2 Corinthiens 9 : 6). Ils vous ont dit ces choses sans se référer au contexte qui était celui de l’assistance aux nécessiteux, comme je vous l’ai restitué hier. Il ne s’agissait pas d’une collecte de fonds pour enrichir le pasteur, pour qu’il s’achète une nouvelle voiture ou un nouveau jet privé. Ce n’était pas pour une telle raison. C’était pour faire le travail de Dieu qui est d’assister le pauvre en esprit. Dans le cas d’espèce, il s’agissait d’assister les pauvres de Jérusalem. Je vous dis la pure vérité que, Dieu est focalisé sur le pauvre en esprit. Et lorsqu’on devient son enfant après la conversion, c’est aussi à cela qu’on est appelé : être focalisé sur le pauvre. Nous avons vu au cours des enseignements passés ce que signifie « donner aux pauvres ». Il s’agit de la priorité accordée pour le salut des âmes. C’est là la priorité. Car, Dieu nous a sauvés pour que nous puissions sauver les autres.

Nous sommes en train de comprendre pendant ce séminaire que nous n’avons pas besoin d’attendre d’avoir notre propre sécurité avant de porter secours aux autres, comme je l’ai dit plus haut. Pour vous autres qui pensez que vous devez d’abord assurer votre sécurité tout autour de vous : sécuriser vos finances, votre travail, votre logement, vos enfants et votre mariage, vous vous trompez. Vous n’avez pas besoin de rechercher d’abord et obtenir la sécurité autour de vous, avant de pouvoir faire le travail de Dieu qui est de s’occuper des autres pauvres. Vous ne pouvez pas prétendre que, à cause de vos besoins ou de vos carences sociales, économiques et financières, vous n’êtes pas ou vous ne pouvez pas être concentrés pour assumer le travail de Dieu. Vous prétendez être distraits par vos manques matériels et financiers ou même vos problèmes de santé ! C’est une fausse pensée. Rien de toutes ces choses ne doit vous empêcher de donner le meilleur de vous-mêmes s’agissant de l’avancement de l’œuvre de Dieu. Nous le voyons avec l’exemple des macédoniens.

L’apôtre Paul avait en son temps pris l’exemple des macédoniens pour encourager les chrétiens de Corinthe. Aujourd’hui ce sont les chrétiens du Tabernacle de la Liberté de par le monde entier qui sont encouragés à suivre l’exemple des macédoniens. Ces derniers n’avaient pas attendu la sécurité financière ou matérielle ; ils n’avaient attendu la sécurité sanitaire, avant de donner ce qui était en leur possibilité d’offrir pour aider ou assister les nécessiteux de Jérusalem. Au cours des enseignements passés sur ce sujet, nous avons vu l’exemple d’un agressé qui avait été assisté par un inconnu, un étranger ; par quelqu’un qui n’avait pas son nom écrit dans l’histoire des affaires de l’église. Il l’avait fait parce qu’il avait un cœur d’amour. Celui-ci avait vu quelqu’un couché à demi-mort en route, et il était allé à sa rescousse. C’est comme cela que sont les pauvres qui sont encore dehors. Ils sont couchés de part et d’autre à demi-morts, et nous devons aller à leur secours, sans forcément chercher à assurer d’abord nos arrières. C’est ce qui ressort de notre texte de 2 Corinthiens 8.

Repartons dans ce texte les amis et lisons le verset 2 ! Il y est écrit : « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. ». Dans ce verset biblique, l’apôtre nous décrit la situation des macédoniens au moment où l’appel à contribution avait été lancé. Le texte indique comment ils étaient financièrement et matériellement parlant et même moralement parlant, dans la mesure où, lorsqu’on vit des persécutions et des tribulations, le moral ne peut pas être au beau fixe. Ils étaient dans la maltraitance et dans le besoin, puisque le texte précise qu’ils étaient pauvres. Mais, lorsque la nouvelle leur était parvenue qu’il fallait aider des frères qui étaient aussi dans le besoin comme eux, ils avaient accueilli la nouvelle avec beaucoup de joie, et ils s’étaient privés eux-mêmes au profit de ceux de Jérusalem. Ils avaient d’ailleurs fait pression sur l’apôtre Paul et son équipe pour qu’ils acceptent leurs dons. Cela est dit au verset 4 où il est écrit : « nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. ».

Or, nous voyons que ces gens étaient handicapés du point de vue social, financier et moral. Malgré cela, ils avaient fait pression à l’apôtre et son équipe de prendre absolument part aux contributions. Ils n’avaient donc pas tenu compte de leur propre situation ou de leur état ; ils s’étaient engagés à venir aussi au secours des pauvres de Jérusalem. Chers amis, n’attendez pas d’avoir la sécurité matérielle, financière, physique ou corporelle, sociale, avant de vous donner et vous adonner à la chose de Dieu qui est d’aider le pauvre en esprit, afin que celui-ci puisse retourner vers son créateur. C’est pour cela que Dieu nous a appelés ; c’est pour cela qu’il nous a sauvés. Nous devons donc en conséquence être prêts à lever les mains pour dire à Dieu de prendre le contrôle de tout, pour nous abandonner à lui.

Voyez-vous, si vous comptez sur vos finances, sur votre travail, sur votre santé physique ou sur votre tête bien remplie et bien faite, vous ne pourrez plus compter sur Dieu, et vous ne serez donc plus pauvres. Car, le pauvre est celui qui ne compte que sur Dieu, en tout, pour tout, et partout, indépendamment de ses avoirs ou de ses manques. Ne l’oublions pas ! Si donc vous voulez d’abord vous assurer des bases-arrières sur lesquelles vous devez vous appuyer, vous ne serez plus pauvres comme je viens de le dire, et vous ne pourrez plus faire le travail que Dieu vous demande de faire. Dieu veut que vous fassiez son travail en ne comptant que sur lui ; il veut que vous ne dépendiez absolument de lui.

Il serait bon ici que je vous lise une autre déclaration de David, en dehors de celles que nous avons précédemment lues. Allons-y lire ce qu’il déclare dans le psaume 70, au verset 6 précisément ! Voici ce qu’il dit : « Moi, je suis pauvre et malheureux ; ô Dieu, viens vite agir en ma faveur, toi qui es mon secours et mon libérateur. Éternel, oh, ne tarde pas ! ». Voilà ce que dit David roi, un Chef ayant tous les privilèges, dans sa prière à Dieu ! Écoutez vous-mêmes cette prière qu’il élève à Dieu ! C’est un roi qui fait cette prière. Je vous ai dit que le pauvre selon Dieu ou le pauvre que Dieu apprécie, sait qu’il dépend de Dieu. Et en conséquence, il sait qu’il commence avec Dieu, chemine avec lui et finit avec lui. Il ne vit que dans cette même pensée de dépendance totale à Dieu. Ce psaume 70 dont nous venons de lire un extrait indique au verset 1, « Au chef des chantres. De David. Pour souvenir ». Ce qui signifie que David n’avait jamais oublié son état de pauvre, sa nature de pauvre. C’est donc cela qu’il rappelle toujours à Dieu, une manière de lui dire que sans toi je ne sui rien, car je ne peux compter sur personne d’autre, ni sur mes propres forces ; je ne peux compter ni sur mes parents ni sur des tiers ; je ne peux compter que sur toi seul.

Rappelons-nous déjà que cet homme était roi, disposant d’une armée et toutes les commodités dues à son rang, lorsqu’il priait dans son secret, il avait prié Dieu en disant : « mon père et ma mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera » (Psaume 27 : 10). C’était pour nous dire qu’il avait déjà coupé les liens avec sa famille depuis longtemps. Pourtant dans la réalité, c’est lui qui prenait encore soins de ses parents. Lorsqu’on parle en fait de la séparation d’avec la famille, il faut bien comprendre que, nos familles ne comprennent rien de Dieu. Et lorsque nous nous convertissons, nos membres de famille pensent que c’est une nouvelle chose. Leur première attitude est donc naturellement de nous combattre. Ce que nous devons faire, c’est de leur présenter notre foi, et continuer de le faire, s’ils ne nous rejettent pas. S’ils nous combattent, nous devons nous retirer de peur qu’ils ne nous engloutissent. Pour ceux qui ne nous rejettent pas ou qui ne disent rien, nous pouvons leur venir en aide dans des domaines bien précis. Si vous pouvez les aider dans des domaines bien précis, faites-le, en évitant de vous impliquer dans des domaines comme celui des deuils.

Lorsque vous vous convertissez, vous devez dire à vos membres de famille ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire. Je vous ai pris mon exemple hier. Lorsque je m’étais converti, bien qu’étant encore très jeune, j’avais dit aux membres de ma famille charnelle quel est le comportement chrétien. Ils savaient donc par exemple que le chrétien ne participe pas dans les transactions d’alcools, que le chrétien ne participe pas dans les traditions et autres. C’est ce que tout nouveau converti doit faire auprès de ses relations et particulièrement auprès des membres de la famille charnelle. Si vous avez des parents qui vous entraînent dans des choses que la foi interdit et vous vous laissez faire, vous trahissez la foi. Vous ne devez pas prendre part à ces choses-là ; vous ne devez pas cotiser pour ces choses-là : mariages, anniversaires, deuils ou autres. ? Ces choses ne sont pas essentielles, elles ne peuvent pas les changer ni les sauver.

S’il faut cependant par exemple assister les enfants qui doivent aller à l’école, ou participer aux soins de santé, vous pouvez le faire. Chacun de nous sait l’ambiance qui règne entre lui et les membres de sa famille charnelle. Il ne vaut pas la peine de forcer la fraternité ou la parenté avec eux, lorsque vous êtes à couteau-tirés. Vous devez tourner le dos dans un tel cas de figure. C’est cela qui a fait dire à Jésus que, « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14 : 26). David s’occupait de ses parents parce que ceux-ci ne combattaient pas sa foi ; il ne comptait cependant pas sur ces derniers. Il avait d’ailleurs commencé à ne plus compter sur eux depuis son jeune âge. J’ai envie de dire que David était quelqu’un que Dieu avait choisi avant qu’il ne fût formé dans le sein de sa mère. C’est d’ailleurs le cas pour nous tous. Si vous dites que vous êtes chrétiens, cela signifie que vous avez été choisis depuis le sein de votre mère.

Vous ne devez donc pas dire ou penser que David et Jésus étaient des cas marginaux ou exceptionnels. C’est comme cela que d’aucuns me prennent comme un extra-terrestre. Non, je ne suis pas un extra-terrestre. Je suis comme vous. Ce que vous pouvez connaître comme défis, je peux le connaître aussi. La différence peut venir de ce que je suis déterminé à obéir au Seigneur, mal gré ou bon gré. Je dois lui obéir.  Cela me rappelle ce verset avec lequel nous avons conclu l’enseignement d’hier, le verset 12 de 2 Corinthiens 8 qui dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. ». C’est la bonne volonté qui manque à plusieurs, la bonne volonté. C’est le bon état de cœur qui manque à plusieurs, malheureusement. Je vous dis que, lorsque vous avez de bonnes dispositions de cœurs, même si vous êtes face à n’importe quels défis, Dieu par son Saint-Esprit vous donnera la force pour faire ce qu’il attend de vous. C’est la bonne volonté que Dieu veut, le bon état de cœur.

Vous devez rechercher et avoir cette bonne volonté. Souvenez-vous que la Bible nous dit que « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10 : 13). Ceci induit que Dieu n’attend de nous que notre bonne volonté, en ne comptant que sur lui pour faire son travail. C’est son travail de s’occuper des pauvres ou de sauver les perdus. C’est le travail de Dieu. Nous sommes simplement des canaux par lesquels il veut passer. C’est pourquoi vous ne devez compter que sur lui et lui donner la priorité en tout, la priorité à ses directives et à sa volonté. C’est pour cette raison qu’on vous dit qu’il faut lever les mains, pour vous abandonner à Dieu. C’est pour le laisser lui-même accomplir son travail au travers de vous. Voilà ce que Dieu veut de nous. C’est cela l’attitude du vrai chrétien et du vrai pauvre. Celui-ci ne compte que sur Dieu ; et c’est ce qui a caractérisé le roi David dont on vient de lire l’une de ses prières à Dieu.

En revenant au cas des macédoniens, ceux-ci étaient socialement dans les persécutions, ils étaient moralement mal en point, et ils étaient par ailleurs financières démunis. Mais, ceux-ci n’ont pas tenu compte de cela, lorsqu’il avait fallu faire la volonté de Dieu en venant en aide aux pauvres de Jérusalem. Ils ont contribué avec empressement au point de faire pression à l’apôtre Paul pour leur permettre de prendre part à cette opération de collecte des fonds. Ils en avaient pris part, et l’apôtre l’atteste au verset 3, en disant qu’ils ont volontairement contribué et non sous pression, comme cela vous a souvent été demandé ailleurs. Ils avaient contribué volontairement, selon leurs moyens. J’ai souvent appris que dans certains milieux, on encourage même les gens à aller s’endetter pour venir semer à l’église. Cela relève de la méchanceté. Un prédicateur qui se comporte de la sorte ne prêche pas l’évangile de Jésus-Christ, et il manifeste de la méchanceté. D’autres encouragent les femmes à se prostituer pour semer à l’église. Leur seul intérêt est que l’argent arrive à l’église quelque soit la provenance ou l’origine. Cela s’appelle la méchanceté.

Les contributions dans l’œuvre de Dieu doivent être volontaires, comme ce fut le cas pour les macédoniens. Le texte nous dit qu’ils avaient donné volontairement selon leurs moyens, et même plus que leurs moyens. On comprend qu’ils s’étaient surpassés pour donner ces contributions. C’est ce que nous sommes appelés à faire, nous surpasser pour accomplir l’œuvre de Dieu. C’est cela qu’on appelle le sacrifice. Les amis, je ne sais pas, depuis que vous dites que vous êtes chrétiens, combien de temps de prière vous prenez pour les perdus. Combien de temps prenez-vous pour l’intercession ; combien de temps accordez-vous pour la lecture et la méditation de la parole ? Combien, combien de temps accordez-vous à ces activités ?

L’exemple des macédoniens nous indique que, nous ne sommes pas seulement appelés à donner ce qui est donnable ; mais que nous devons aller au-delà de ce qui est donnable, au-delà de nos moyens. Voilà ce que la Bible nous demande de faire ! Comment prenez-vous le travail de Dieu ? Comment prenez-vous ce travail qui veut que nous nous occupions des pauvres ? Quelle part y prenez-vous ; et quel paquet y consacrez-vous ? Que donnez-vous en termes de prière ou en termes d’intégrité ? Lorsqu’on parle d’intégrité, cela signifie que vous pouvez avoir des occasions pour faire le faux qui vous confère des avantages. Mais vous refusez de le faire, vous refuser d’obtenir lesdits avantages en demeurant intègres. Vous renoncez à de tels avantages pour préserver votre intégrité. C’est aussi cela prêcher l’évangile au milieu des païens. L’évangile ne se prêche pas seulement par des discours, mais aussi par les comportements.

Comment faites-vous donc pour vous surpasser dans tous ces aspects que je souligne ? Je pourrais aussi prendre l’exemple d’un cas de figure où vous êtes face au dilemme de dire la vérité ou de mentir, sachant que, si vous dites la vérité, vous êtes exposés et ne pourrez plus prospérer. Que préfériez-vous faire, dire cette vérité ou mentir ? Si vous mentez dans un tel contexte, comprenez que vous aurez échoué, vous aurez échoué. Or, dans le monde, il y a un adage qui dit que « toute vérité n’est pas bonne à dire ». Pour le mondain, il n’est pas question de dire la vérité lorsque ses intérêts sont en jeu. C’est un adage qui ne convient pas au chrétien, il ne doit pas tenir ce genre de langage. Il doit en outre se tenir dans la vérité, dans la justice et dans l’intégrité. Un tel comportement évangélise, il témoigne de Jésus-Christ.

Je voudrais vous donner un exemple que je crois avoir déjà donné une fois ici. Ce message de vérité, de justice et d’intégrité que je prêche est ce que j’ai toujours prêché, ce n’est pas aujourd’hui que je commence à le prêcher et à le pratiquer. Je l’ai prêché et j’ai subi des conséquences en termes de persécutions et de tribulations. J’en subis même encore jusqu’aujourd’hui où je vous parle. J’avais subi des tribulations et des persécutions au point où tous ceux qui étaient avec moi m’avaient abandonné, comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul. J’ai subi et continue de subir ce que Paul avait expérimenté. Tous m’avaient abandonné étant à l’étranger, sans revenu, sans un champ, sans aucun support. Mais, j’étais resté dans l’intégrité, déterminé à ne pas me compromettre.

Dans cette situation précaire, un soi-disant bienfaiteur s’était proposé de me venir au secours. Comme je connaissais son style de vie de buveur d’alcool, et surtout, je savais qu’il n’était pas d’accord avec le message que je prêchais et mon style de vie, j’avais décliné son offre. Je lui avais dit que je ne pouvais pas accepter son offre parce que je sais comment il vit. Or, j’étais dans un réel besoin, et même je dirais que j’étais comme coincé. J’avais décliné son offre et je lui avais dit que je sais qu’il n’est pas d’accord avec le message que j’enseigne. C’est la même chose que l’on vous dit ici dans les annonces. Nous n’acceptons pas les offrandes des gens qui ne sont pas d’accord avec notre message. Nous ne sommes pas là pour de l’argent. Ce n’est donc pas quelque chose que j’ai commencé aujourd’hui. Si j’avais été comme certains, je devais sauter sur l’offre du soi-disant bienfaiteur dont je parle, et crier : voici, un sauveur m’est venu ! J’avais regardé à Dieu qui avait su me faire traverser ces tribulations.

C’est de cette intégrité dont je parle, pour dire que vous devez défendre l’évangile dans votre manière de vivre, par votre comportement. C’est de cela dont il est question. Vous pouvez aider ces pauvres par votre comportement emprunt de vérité, de justice et d’intégrité. Il convient de vous faire remarquer que les gens sont tenus captifs par ces mauvais comportements ambiants, sans savoir qu’il existe des gens qui ont été délivrés de tous ces mauvais comportements par Jésus-Christ. En vous voyant vivre, ils pourront s’inspirer de vous comme un modèle, et pourront ainsi sortir de leur misère. Tous ceux qui ne savent pas comment faire pour ne plus corrompre, pour ne plus mentir, pour ne plus frauder, pour ne plus voler, pour ne plus forniquer, pour ne plus vivre en concubinage, etc. vous prendront pour modèle et pourront sortir de leur misère. Ces gens ne savent en effet pas qu’on peut vivre une vie pure, saine dans ce monde. Lorsqu’ils découvriront qu’il y a des gens comme vous qui la vivent, ils se référeront à vous autres et seront ainsi délivrés du monde et sauvés.

C’est comme cela que nous sommes appelés à sortir ces pauvres du coma dans lequel ils se trouvent dans le monde, comme cet agressé que le bon samaritain s’était occupé. Ne pensez donc pas que vous ne pourrez vous occuper de ces pauvres que lorsque toutes les conditions de confort et de sécurité financière et matérielle sont réunies. Non ! Même dans la précarité, vous pouvez et vous devez le faire. Le cas des macédoniens est un modèle que nous devons suivre. Étant dans la précarité, ils ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice. Ils ne s’étaient pas interrogés sur leur avenir pour se demander comment feront-ils après s’ils donnent tout ce qu’ils ont. Ils ne s’étaient non plus interrogés sur ce que leurs enfants mangeront et deviendront après avoir tout donné de ce qu’ils possédaient. Ils n’avaient pas crain cela.  Une telle attitude indique clairement que, un chrétien est d’emblée doté de l’esprit de sacrifice pour sauver les autres. Il est doté de cet esprit de sacrifice. Comprenez-vous cela ?

Le texte nous dit que les macédoniens avaient donné au-delà de leurs moyens. Je voudrais donc vous demander qu’est-ce que vous faites d’extraordinaire pour l’avancement de l’œuvre de Dieu ? Ce qui me surprend avec certains parmi vous est que, certains de ceux qui ont bien démarré leur vie de foi, ce sont arrêtés et même, ont commencé à regarder en arrière, à rétrograder. Mes amis, cela doit s’arrêter aujourd’hui. Si vous avez démarré avec Jésus, vous devez plutôt accélérer pour passer au-delà de ce que vous avez fait dans vos débuts. Ce dont je parle commence avec la pratique de tous les exercices chrétiens, l’assiduité aux réunions, le temps de prière personnelle, la lecture et l’étude de la parole de Dieu, le témoignage par le comportement évangélique et non forcément les discours, et la reprise des gens qui affichent un mauvais comportement autour de vous. Au début, vous repreniez les gens autour de vous, aujourd’hui vous ne le faites plus. Vous ne condamnez plus les mauvais comportements ! Voyez-vous comment vous avez rétrogradé ? Vous n’aidez donc plus les pauvres, vous ne les aidez pas.

Aujourd’hui, tous croient qu’ils risquent de tomber dans le zèle amer. Cela n’est qu’un prétexte. Alors qu’ils avaient un bon rythme dans les activités chrétiennes avant, ils baissent ce rythme prétendant qu’ils risqueraient de tomber sous le coup du zèle amer. Ils prétendent éviter le zèle amer alors qu’ils sont en train de refroidir, de rétrograder et même de se compromettre en tolérant des bêtises. Que le Seigneur vous aide ! Un tel comportement de votre part se justifie par le fait que vous ne vous êtes jamais donnés à Dieu, contrairement aux macédoniens dont rapport nous est donné par l’apôtre Paul. Lisons plutôt ce qui est écrit au verset 5 !

Il est mentionné au verset 5 ce qui suit : « Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. ». Le texte nous dit que les macédoniens ne s’appartenaient plus à eux-mêmes, ils étaient tous devenus la propriété de Dieu. C’est ce dont il est question : se donner d’abord au Seigneur. On ne donne pas notre vie à Jésus pour la reprendre ; on la donne pour dépendre absolument de lui en tout, pour tout, et partout. Nous comprenons que les macédoniens s’étaient donnés eux-mêmes au Seigneur. Ils n’ont pas donné une partie d’eux-mêmes ou une partie de leur cœur ou de leur vie. Ils s’étaient totalement donnés au Seigneur.

Et vous autres alors, depuis que vous dites que vous êtes chrétiens, quelle quantité de vous, avez-vous déjà donné à Dieu ? Je vous demande sérieusement qu’elle quantité de vous, avez-vous déjà donné à Dieu ? Ce que je sais, plusieurs par vous ne se sont pas encore donnés à Dieu, d’autres n’ont donné qu’une partie d’eux à Dieu. Vous êtes aujourd’hui interpellés à vous donner entièrement au Seigneur. Ne vous donnez pas en partie, ne vous donnez pas à 99%, mais donnez-vous à 100% à Dieu aujourd’hui !

C’est par cette interpellation de vous donner entièrement à Dieu, que nous allons suspendre notre propos. Nous commencerons les interpellations directes par les esprits que j’ai mis en cage hier, afin de ne pas avoir beaucoup à faire dimanche.

Levez-vous donc pour la prière à Dieu !

Amen !

 

 

 

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[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI, 03 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie) PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI, 03 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

 PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9

Alléluia !

Restez debout, le temps de prendre votre Bible pour la lecture du texte de l’enseignement qui ouvre ce séminaire du mois de mars 2022 !

Ouvrez votre Bible avec moi dans 2 Corinthiens au chapitre 8 ! Nous lisons du verset 1 au Verset 9 :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Comme vous le constatez bien, nous sommes en train d’aborder la deuxième partie du sous-thème que nous avons développé le mois passé, à savoir : s’occuper des pauvres ou des malheureux, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers. Il s’agit de la manifestation de l’amour envers les pauvres ou les malheureux. Nous avons passé tout le mois de février 2022 en parlant des autres aspects dont le dernier dont nous avons parlé jusqu’à dimanche passé portait sur les caractéristiques du pauvre en esprit.

Avant cela, nous avons défini le pauvre durant le séminaire du mois de février, et nous avons tiré la conclusion que, si on n’est pas pauvre, on ne peut pas avoir la vie éternelle. Autrement dit, si on ne conserve pas la mentalité ou l’esprit de pauvreté, on ne peut pas conserver son salut jusqu’au bout. Jésus a dit à ce sujet que, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ». Je n’invente donc rien ; je n’invente rien.

Notre thème général des séminaires porte sur « la délivrance des esprits familiers et la sorcellerie ». Comme vous voulez être délivrés des esprits familiers et de la sorcellerie, il est important que vous connaissiez les contours de la délivrance afin de pouvoir la pérenniser ou la conserver jusqu’au bout et sans plus jamais y revenir ; afin d’accomplir sur terre ce pourquoi Dieu vous a délivrés, ce pourquoi Jésus-Christ vous a délivrés. Dans cette perspective, il est d’abord question de comprendre sa nature, sa réelle nature de pauvre en esprit qui donne de savoir que l’on dépend de Dieu en tout, pour tout, et partout ; sans tenir compte de la classe sociale ou des avoirs. C’est sans tenir compte de cela.

Nous avons largement étudié l’exemple du roi David se prenait pour pauvre bien qu’étant roi, non pour s’amuser, mais parce qu’il se savait pauvre en réalité. Nous avons vu comment cet homme s’était abandonné à Dieu entièrement et n’avait entièrement compté que sur lui, du début à la fin de sa vie. Il est un modèle à imiter ; c’est un modèle à imiter.

Aujourd’hui, nous entamons ce séminaire par ces écrits de l’apôtre Paul aux corinthiens, au chapitre huitième de 2 Corinthiens. Nous venons de lire du verset 1 au verset 9 pour commencer. Le contexte dans lequel il avait écrit aux corinthiens, était celui des contributions financières. Souvenez-vous qu’au cours du séminaire du mois de février, nous avons vu l’exemple de la pauvre veuve qui avait donné deux pièces à l’offrande, lorsque nous étudions ce qu’il faut donner aux pauvres. Elle n’avait donné que deux pièces seulement. Mais, Jésus avait dit qu’elle avait donné plus que ceux qui avaient donné des liasses d’argent. Elle avait donné plus qu’eux tous, parce qu’elle avait donné tout ce qu’elle avait pour vivre. Et comme nous entamons le séminaire par un texte qui traite des contributions financières, nous sommes bien dans le même contexte.

Ce texte, me semble-t-il, vient en appui pour nous convaincre que, si nous sommes des pauvres en esprits que Dieu a sauvés, nous saurons comprendre que nous sommes dans l’obligation de nous occuper des pauvres, compte non tenu, je le précise bien, de notre classe sociale, de nos avoirs financiers ou de nos besoins financiers. Lorsqu’on est donc le genre de pauvre dont nous parlons et que Dieu recherche, on se sentira dans l’obligation de s’occuper des autres pauvres. On ne pourra pas dire qu’on n’a rien, qu’on ne gagne pas assez ou qu’on ne saurait prendre soin des autres pauvres comme il se doit. Il ne saurait dire qu’on n’a pas assez de temps pour prier ou pour contribuer financière pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. On ne pourra pas dire qu’on est démuni et qu’on ne peut donc rien donner comme contribution pour l’avancement du royaume de Dieu. N’avons-nous pas vu comme la pauvre veuve avait offert ses dernières deux pièces ?

Celle-ci savait que Dieu demande qu’on apporte des contributions dans son église pour faire avancer son œuvre. C’est de cela dont il est question jusqu’à présent. Car, en lisant le verset 4 du texte de 2 Corinthiens 8 ci-dessus, on comprend bien que c’est de cela dont parle l’apôtre Paul. Voici ce qu’il écrit : « nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. ». Les contributions qui étaient demandées étaient destinées aux saints encore appelés les pauvres de Jérusalem. Sans avoir besoin de vous relater toute l’histoire, retenez simplement que l’église de Jérusalem avait connu des problèmes matériels et financiers, à cause de la famine qui avait sévi. Et comme la plupart des chrétiens de cette époque avaient vendu leurs propriétés pour attendre le retour du Seigneur, ils s’étaient retrouvés dans la précarité, étant donné que le retour du Seigneur n’avait pas eu lieu.

Heureusement pour nous que ce retour de Jésus-Christ n’avait pas eu lieu ; sinon nous ne saurions pas ce qu’on appelle chrétienté aujourd’hui. Car, il est à comprendre que, les gens qui sont nés et qui ont traversé des épreuves, sont différents de ceux qui ne sont jamais nés et qui n’on pas su ce qui se passe sur la terre des hommes. Vous et moi sommes nés et savons ce qui se passe sur la terre des hommes, et Dieu nous a donné la grâce de pouvoir nous tourner vers lui au travers de son fils Jésus-Christ. Et si Jésus-Christ était revenu au temps de cette église primitive, nous ne connaîtrions pas ce qu’on appelle aujourd’hui « naître de nouveau ou borna gain ». Nous ne connaîtrions pas ledit bonheur. Malheureusement pour ces premiers chrétiens que Jésus n’était pas venu, et heureusement pour nous, parce qu’il n’est pas revenu jusqu’à présent ; mais il dit : je viens bientôt. C’est pourquoi il nous demande de demeurer vigilants, chacun à son poste.

C’est donc dans l’optique de cette vigilance qu’il vous est enseigné ce sous-thème dont l’enseignement dure depuis un mois aujourd’hui, et qui traite de s’occuper des pauvres en esprit et non nécessairement des pauvres matériels et/ou financiers. Il est certes vrai que les deux aspects vont ensemble. Car, il n’est pas imaginable que l’on s’occupe du pauvre seulement sous l’angle spirituel sans le faire sous l’ange matériel en cas de besoin. Ceci me donne l’occasion de constater que les religieux, ceux catholiques en particulier ont dévié ou détourné les regards des gens en investissant le domaine social dan sa globalité, comme pour dire qu’ils s’occupent des pauvres. Ils ont ainsi bâti des écoles, des dispensaires, des orphelinats ou autres, pour voiler les yeux des humains en leur faisant croire qu’ils s’occupent des pauvres, des nécessiteux et des démunis ; alors qu’ils sont en train de les envoûter et les exposer et même de les livrer aux « compliqués » qui sont au milieu d’eux, sachant que les compliqués qui s’y trouvent sont plus nombreux que les simples qui y vont.

Le verset 4 que je viens d’évoquer précise que les contributions qui étaient faites étaient destinées aux saints, pour les aider à subvenir à leurs besoins pendant la famine qui avait sévi ; laquelle famine avait été prédite par le prophète Agabus. Cela est bien indiqué dans les Actes des apôtres. Ce qui est intéressant dans le texte que nous avons lu et sur lequel je souhaite m’appesantir, se trouve aux versets 1 et 2 où l’apôtre Paul dit : « Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. ». Il apparaît une contradiction dans ces deux versets que je voudrais que nous analysions aujourd’hui.

Je vous dis que ce contexte est en droite ligne avec l’exemple de la pauvre veuve. Les chrétiens de la Macédoine avaient des tribulations ou des tribulations ou encore des difficultés de tout genre. Mais, lorsqu’il leur avait été dit que les chrétiens de Jérusalem sont dans le besoin, et qu’il faut les assister, il y avait eu une euphorie dans l’accueil de l’appel aux contributions. Chacun avait accueilli la nouvelle avec joie. Ils avaient manifesté beaucoup d’enthousiasme à pouvoir prendre part à l’assistance des chrétiens, des pauvres de Jérusalem. Ils étaient dans la joie de pouvoir prendre part à telle opération, alors qu’eux-mêmes connaissaient des tribulations ; eux-mêmes avaient des difficultés financières ! Oh Seigneur, ta grâce et ta miséricorde !

Je me sens obligé de parler de cela ici. Il m’a été fait rapport de certains propos tenus par certains fidèles qui m’ont profondément choqué, et même bouleversé. Je dis bien des propos tenus par certaines personnes dans notre assemblée. Dans leurs entrevus, un fidèle disait à l’autre que, « vous êtes venus dans cette église après nous, mais vous autres êtes déjà avancés, alors que nous autres sommes sur place ». Ces propos m’ont choqué, ils m’ont vraiment choqué. Je sais du reste qu’un tel langage est celui de plusieurs dans cette assemblée. Je dois peut-être vous rappeler que j’avais chassé une fille dans cette communauté, une fille qui ne cachait pas son mauvais état de cœur. C’était une fille qui n’avait jamais été content du bien-être des autres. Elle n’avait jamais été contente de la bénédiction des autres. Elle manifestait cela ouvertement et l’avait répété à plusieurs reprises. J’avais été obligé de la chasser de l’église afin qu’elle aille vivre dans le milieu mondain qui semblait lui convenir.

Franchement, comment pouvez-vous prétendre être chrétiens et vous n’êtes pas contents lorsque votre frère ou sœur prospère ou est béni ? Comment pouvez-vous dire que vous êtes chrétiens et faites des comparaisons entre l’évolution de vos frères et sœurs et la vôtre, pour constater et regretter que vous êtes sur place alors qu’ils évoluent ou avancent ? Nous constatons finalement que ce n’est pas ma fille Norbertine qui a utilisé l’expression « être sur place » lorsqu’elle m’a écrit pour déplorer que « cela fait huit ans qu’elle est au Tabernacle de la Liberté, mais elle est sur place ». Il y en plusieurs qui l’utilisent. Sachez donc que, si vous prétendez être chrétiens et vous avez ce genre de méchant cœur, vous mourez dans l’état dans lequel vous êtes jusqu’à votre fin et vous irez en enfer. Dieu ne peut en effet pas donner à quelqu’un qui a un mauvais cœur en général, et particulièrement quelqu’un qui a un mauvais cœur et qui persévère et est instruit dans les voies de Dieu dans cette église. Quelqu’un qui est dans la maison de Dieu et qui fait de ses frères et sœurs ses ennemis jurés à cause de leur succès ou leur réussite, ne peut pas recevoir de Dieu.

Un tel comportement est tout simplement terrible. Où voulez-vous aller avec un tel comportement ? Où voulez-vous que l’église aille avec ce genre de chrétiens ? Lisez ce qui est dit des chrétiens de la Macédoine ! Il est dit qu’ils étaient profondément pauvres et se trouvaient par ailleurs au milieu de tribulations qui les avaient éprouvés, mais leur joie était débordante lorsqu’il avait fallu qu’ils contribuassent pour les frères de Jérusalem. Je vous fais savoir que ces gens n’auraient pas eu la même promptitude et la joie débordante à venir en aide aux ceux de la Macédoine, s’ils n’étaient pas pauvres d’esprit. Ils ne pouvaient pas manifester la joie de participer à l’assistance aux autres s’ils n’étaient spirituellement pauvres. Nous le verrons plus loin dans ce même texte. C’est leur état de pauvreté spirituelle qui les avait animés. Elle avait permis qu’ils soient dans le même esprit que les saints de Jérusalem alors qu’eux-mêmes étaient dans les difficultés matérielles et financières.

Ces chrétiens avaient préféré donner à ce qui souffraient comme eux. Ils avaient préféré se priver de ceux qui pouvait les soulager, pour aider les autres. Un tel état d’esprit m’amène à vous dire que, le pauvre en esprit doit se sacrifier pour les autres pauvres. Je vous assure que, aussitôt que vous adoptez l’esprit de pauvre en esprit qui s’occupe des autres pauvres, vous êtes à l’abri de vos esprits familiers. Je ne vois pas comment ceux-ci, les grands-mères et grands-pères ou les pères fondateurs de votre famille, peuvent vous atteindre. Je ne vois pas par où ils passeront pour vous atteindre. Ils ne peuvent plus vous atteindre, quel que soit le moyen ou la personne qu’ils peuvent utiliser, dans la mesure où, pour un vrai pauvre en esprit, l’unique personne qui compte, c’est Dieu. C’est donc de Dieu qu’il reçoit le conseil et les directives pour tout. Il n’y a donc personne d’autre qui puisse lui suggérer des choses et des démarches susceptibles de le faire tomber.

C’est le lieu de vous préciser que, lorsque vous recevez des suggestions de tout côté, ces gens qui vous les font sont envoyés par les esprits familiers qui sont vos grands-mères, grands-pères ou pères fondateurs, qu’ils utilisent comme des liaisons. Ils utilisent ces liaisons vous rattraper et vous ramener en arrière ou alors pour vous ébranler et vous ralentir. Quand vous n’avez que Dieu comme l’unique personne que vous consultez, et qui a autorité sur vous en tout, pour tout, et partout, personne ne peut vous atteindre. Je dis bien, personne. J’aimerais que vous compreniez cela une fois pour toute. C’est pour cette raison que j’aime vous prendre l’exemple sur moi-même. Car, jusqu’à présent, je ne comprends pas comment Dieu m’a fait comprendre cela très tôt. Dieu m’a fait grâce de vite comprendre que, lorsqu’on est devenu chrétien, on doit couper les ponts avec tout le monde et n’écouter que Dieu et lui-seul.

Bien que j’aie déjà raconté cela ici à l’église, je vous dis la pure vérité que, quand je me suis converti, et comme je connaissais ma famille, étant encore sur les bancs d’école, j’étais sur mes gardes pour que personne parmi mes frères ne soit utilisé pour me ramener en arrière. Je vous dis que j’étais sur mes gardes. Pour tout vous dire, je vous raconte l’une des scènes qui confirme ce que je vous dis. A la rentrée scolaire qui avait suivi ma conversion, je devais aller chercher l’argent de scolarité au village. En y allant, je m’étais préparé à l’avance en prévoyant mon argent de transport pour le retour à Yaoundé. Je m’étais dit que, en y allant, je pouvais y caler à cause de l’argent de transport, étant donné que mes frères n’étaient pas d’accord avec ma foi chrétienne. J’avais donc fait des jobs qui m’avaient procuré de l’argent à cette fin. C’est ce pressentiment que j’avais à mon départ qui s’était réalisé. Lorsque j’étais arrivé au village, mon grand-frère qui cueillait le vin de palme, avait exigé que je l’accompagne abattre les palmiers.

Ce dernier savait bien que je ne pouvais le faire, parce que j’avais dit non aux alcools sur toutes les formes : je ne bois pas, je n’offre pas, je ne participe à aucune activité de production de l’alcool, et je participe à aucune transaction autour de l’alcool. Tous le savaient depuis ma conversion, puisque je leur avais décliné mon statut en termes de ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. Je leur avais dit qui j’étais devenu, et ils le savaient bien ; puis que je priais avec eux par exemple. Vous pouvez donc comprendre que mon frère m’avait tendu un piège. Mais je ne m’étais pas laissé tomber dans son piège. Le matin prévu pour aller abattre les palmiers, il avait aiguisé les machettes et les haches. Ayant pris le chemin du champ, nous étions arrivés à un carrefour. Comme il marchait à bonne distance devant moi, j’avais déposé sa machette en plein carrefour de la piste et avais emprunté en course l’autre piste qui me permettait de rejoindre la route principale conduisant à Yaoundé devant. C’est comme cela que j’avais emprunté mon taxi pour rejoindre la ville, sans plus passé par mon village. Voyez-vous, j’avais pris mes précautions à l’avance.

Je voudrais ici vous démontrer comment j’avais su prendre mes dispositions pour éviter toute liaison avec ma famille. Et lorsque Dieu m’avait demandé de tout abandonner pour le servir en plein temps, j’avais augmenté ma vigilance au point où, tous ceux que je pouvais soupçonner qu’ils puissent me décourager dans mon engagement, je les évitais, je les esquivais et les fuyais. J’avais déjà cessé la fréquentation de la famille et du village, j’avais également cessé de solliciter mes frères pour ma scolarité ou pour les éventuels soins. J’avais complètement « barré » mes frères charnels, sachant qu’ils avaient l’intention de me ramener en arrière. Et toute personne que je soupçonnais qu’elle pouvait me dire le contraire de ce que Dieu m’avait demandé de faire, était systématiquement esquivée. Je savais que de telle personnes allaient me dire que je suis devenu fou en disant que j’abandonne tout pour servir Dieu. Cela veut dire que je m’étais éloigné de tout ce que les esprits familiers pouvaient utiliser comme liaison pour me décourager.

Je vous dis donc que, c’est depuis le début que j’avais compris qu’il fallait tourner le dos à tout ce qu’on appelle soutien humain. Je n’avais pas de guide, d’enseignant ou de pasteur attitré. Je n’avais personne. Mais Dieu m’avait donné la grâce comprendre ces choses très tôt et de me positionner très tôt. Vous autres alors, vous avez quelqu’un qui vous enseigne, vous avez un cadre approprié pour votre accompagnement, mais, vous faites la sourde oreille pour ne pas écouter les enseignements qui vous sont donnés et les mettre en pratique. Tout cela parce que vous êtes en course derrière la vie. Je vous dis bien que, si vous dites que vous êtes chrétiens et vous décidez de ne pas mettre en pratique ce que j’enseigne ici, parce que vous êtes après la vie, vous courrez derrière cette vie toute votre vie durant, sans jamais la rattraper. Car, Jésus a bien dit dans les évangiles que, « celui qui sauvera sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la trouvera. »

L’autre jour, je vous disais que, c’est peut-être parce que vous ne lisez pas votre Bible que ne savez pas ce que Jésus a dit ou a enseigné, relativement à ce qui vous attend lorsque vous dites que vous donnez votre vie à Jésus. Je vous ai dit que, après ma conversion, j’avais lu le nouveau testament en une semaine. Et que, c’est ce que mon esprit avait retenu de cette première semaine de lecture biblique, qui demeure gravé dans mon esprit à ce jour. Mais vous autres, c’est comme si la chrétienté vous a surpris, étant donné que vous n’êtes pas venus à l’église pour vous convertir. Vous êtes venus ici pour vos problèmes : les problèmes de maladies, de travail, de mariage ou de procréation, des problèmes sociaux, etc. ; et chemin faisant, vous avez rencontré l’interpellation de l’évangile à donner vos vies à Jésus. C’est alors que vous avez commencé à faire les efforts, selon vos propres termes, pour abandonner la mauvaise vie. Vous êtes donc en train de forcer la chrétienté, et c’est pourquoi elle vous cale au cou.

Si vous aviez compris que c’est Christ vous fallait, que c’est Christ qu’il vous faut, et que c’est lui qu’il vous faudra toujours, vous auriez levé vos bras pour dire, Seigneur prends tout, nous nous abandonnons. Vous auriez, dès ce moment, lu votre Bible pour comprendre ce qui vous attend à partir du moment où vous avez levé vos bras. La parole du Seigneur n’est pas compliquée ; elle est simple à comprendre. Mais, vous autres vous êtes devenus chrétiens pour que votre vie soit améliorée, pour que vous deveniez de grandes personnalités, avoir de bons emplois, fondé une famille avec femme et enfants, être quelqu’un dans la société. Voilà pourquoi vous autres êtes devenus chrétiens ! Certains mêmes qui prétendaient être convertis avant d’arriver ici, ne l’étaient pas, ils étaient de bons religieux bien qu’ils sortaient des milieux pentecôtistes qui vous promettent ciel et terre. Les amis, jusqu’à quand vous enseignerais-je que le christianisme n’est pas cela ?

Le chrétien véritable doit comprendre qu’il est pauvre et qu’il dépend totalement de Dieu. Il est celui qui sait qu’il ne peut rien faire sans Dieu et qu’il ne pourra rien faire sans Dieu. Il sait que Dieu est tout pour lui pour commencer, qu’il est tout pour continuer et qu’il est tout pour finir. Il sait qu’il ne pourra aller nulle part sans Dieu, qu’il ne pourra rien faire sans Dieu. Dieu est tout, tout, tout pour lui. C’est comme cela que le pauvre comprend ; c’est comme cela que le vrai chrétien comprend. Voilà le style de chrétien qui peut savoir s’occuper des autres pauvres. Regardez quelqu’un comme moi, lorsque Dieu m’avait dit que le temps est venu pour que je commence à faire son travail à plein temps, le travail séculier n’était pas difficile à notre époque, mais Dieu m’avait fait comprendre que ce n’était pas ce genre de travail que je devais faire. Il m’avait dit que je devais me donner, me sacrifier pour que les gens écoutent l’évangile et soient sauvés. Je devais donc lever les mains pour ne faire que ce travail. Imaginez quel risque je devais pendre pour accepter ce genre d’engagement ! Mais, c’est ce risque que j’avais pris.

Je vous dis que je prenais cet engagement sans savoir ce qui se passerait par la suite ou comment les choses se passeraient après. C’était un peu comme lorsque Abraham avait répondu à l’appel. Je ne savais pas ce qui m’attendait. Ce qui me revient à l’esprit est que, lorsque je me rendais dans certaines localités pour rendre ministère, certains avaient pitié de moi. Je vous ai par exemple parlé de l’un de mes grand-frères charnels qui ne cessait de me dire : « voilà, tu as tout abandonné, que deviendras-tu ? Que fais-tu de ta vie ? Avec quoi nourriras-tu tes enfants ? Et lorsque je m’étais marié, il était revenu à la charge pour me dire : « voilà que tu t’es déjà marié et fais les enfants, comment vas-tu assurer leur avenir ? »  C’est lui que les esprits familiers envoyaient toujours derrière moi. Je m’étais marié à trente ans. Je lui avais répondu de me laisser tranquille, et d’attendre de faire la comparaison entre mes camarades qui venaient de commencer leur carrière dans la fonction publique et moi, à l’âge de la retraite, pour voir qui d’eux ou de moi sera socialement mieux situé.

J’avais à peine fait six ans de travail de Dieu à plein temps, travail que j’avais commencé à l’âge de vingt-quatre ans. À cet âge-là, je ne savais pas où Dieu me conduisait et ce qu’il ferait de moi. J’avais juste accepté d’être un sacrifice. J’avais accepté la pauvreté spirituelle et la pauvreté matérielle. Car, si l’on n’a pas accepté la pauvreté spirituelle, on ne saurait accepter la pauvreté matérielle ou physique. Si on n’est pas pauvre spirituellement, on ne pourra pas accepter la pauvreté matérielle comme je dis et savoir faire avec elle. Certains chrétiens souffrent de la pauvreté matérielle aujourd’hui, parce qu’ils n’ont jamais accepté et intégré dans leur esprit qu’ils sont démunis. Ils ont toujours aspiré à l’aisance, à la grandeur et à l’opulence. Et comme ils ne prospèrent pas financièrement, ils maudissent Dieu et sont, pour certains, jaloux de leurs frères et sœurs en Christ qui prospèrent financièrement.

Cela est très malheureux. C’est très malheureux de savoir qu’on peut encore trouver ce genre de personne à l’église. Dans l’église primitive, nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre. Personne ne pouvait donc pas se vanter qu’il est riche, qu’il a de l’argent. Même comme Dieu ne leur avait pas demandé de tout vendre et de se réunir à un même endroit pour attendre le retour de Jésus-Christ, les écritures nous confirment que Dieu avait approuvé qu’ils aient tout vendu pour ne compter que sur lui. Pour preuve, la personne qui avait voulu faire le malin était morte de même que sa femme. Je fais allusion à Ananias et Saphira. Ils avaient été frappés de mort parce qu’ils avaient menti au Saint-Esprit. Ils avaient en fait vendu leur propriété et avaient retenu une partie de l’argent pour dire après que voilà tout ce que j’ai reçu comme fruit de la vente. Or personne ne lui avait pas demandé de vendre sa propriété. Il était mort sur le champ, tout comme sa femme qui l’avait suivi dans le mensonge. On comprend par cela que Dieu n’avait pas approuvé son mensonge. Il avait voulu faire comme les autres en prétendant avoir vendu sa propriété et apporté tout le revenu comme les autres avaient fait. C’est ce qu’il avait voulu faire.

Dieu avait approuvé leur action, même comme plus tard, cela leur avait causé des problèmes comme ce que nous venons de lire dans 2 Corinthiens 8. Quand la famine avait sévi, l’église toute entière s’était retrouvée dans le besoin. C’est dès lors que l’apôtre Paul avait fait la réforme pour demander aux uns et aux autres de se mettre au travail non seulement pour soutenir les pauvres, mais aussi pour poursuivre le travail de Dieu sans entraves. Ils devaient s’occuper des pauvres. Mes amis, si vous n’êtes pas pauvres spirituellement, vous ne pourrez pas comprendre que vous devez vous occuper, qu’il faut aider les autres pauvres spirituels et matériels. L’aide ou le soutien que les non-pauvres spirituels peuvent accorder aux pauvres spirituels ne peut pas aider. Elle ne peut être qu’une malédiction. Lorsque vous voyez donc les sectaires aller dans les hôpitaux et les orphelins pour faire des dons, c’est non pour aider, mais plutôt pour collecter les étoiles des bénéficiaires des dons. Ce n’est donc pas pour leur faire du bien.

Je vous dis que les sectaires, les sorciers, les réincarnés ou les pédés, ne peuvent pas faire le bien. Ils en sont incapables. La personne qui peut soutenir quelqu’un est celle-là qui a expérimenté l’état de celui-là qu’elle veut aider. Si vous n’avez donc pas été pauvres, vous ne pouvez pas aider les pauvres. Si vous n’avez pas été pauvres et si vous n’êtes pas pauvres, vous ne pouvez pas aider des autres pauvres. Vous devez le comprendre. Nous continuerons cet enseignement demain.

Mais je reviens un peu sur ce verset 2 où il est écrit : « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. » Il est à se demander comment est-ce qu’un pauvre peut-il donner abondamment ; comment est-ce qu’il peut produire de riches libéralités ? Nous comprenons que c’est l’état d’esprit qui revoie à l’offrande de la pauvre veuve. Et plus loin, au verset 12 précisément, l’apôtre Paul explique ce que nous lisons au verset 2. Voici ce qu’il dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. » Ce texte nous confirme que c’est l’état d’esprit qui compte.

Quand on donne avec un bon état d’esprit, ou quand on aide le pauvre avec un bon état d’esprit, on est en train de réaliser une grande œuvre. Même si on ne donne que deux pièces comme la pauvre veuve, on aura donné plus les riches rosicruciens, francs-maçons et autres ont eu à donner. Ce n’est donc pas le montant qui compte, c’est l’état d’esprit qui accompagne le don qui compte. Ce n’est pas le sacrifice que l’on fait qui compte, mais c’est l’état d’esprit qui accompagne le don qui compte. Ceci m’amène à vous recommander la lecture de 1 Corinthiens 13 qui traite de l’état d’esprit.

On peut faire de grands dons, on peut même se sacrifier soi-même, mais, si ce sacrifice est fait dans un état d’esprit contraire, on se sera sacrifié pour rien. On n’aura rien fait, parce que Dieu ne prendra pas un tel sacrifice en compte. Alors question : comment est votre état d’esprit ; il est comment votre état d’esprit ? Savez-vous que vous êtes un sacrifice, et vous êtes-vous en conséquence sacrifiés pour que les autres pauvres trouvent du bien ? Est-ce que c’est cet état d’esprit qui vous anime ? C’est lui, c’est cet état d’esprit qui doit vous animer. C’est cet état d’esprit qui devrait vous animer depuis que vous avez dit que vous avez cru ; et c’est lui qui doit continuer de vous animer tout au long de votre vie chrétienne, jusqu’à ce que la trompette sonne, ou alors jusqu’à ce que vous soyez enlevés avant le son de la trompette.

Si l’état d’esprit de pauvre vous quitte, même si vous faites des sacrifices apparents, même si vous faites des largesses en guise de don, cela ne vous rapportera rien. Et même si vous dites que vous vous occupez des autres pauvres, sans un bon état d’esprit, vous n’aurez rien foutu. Il vaut la peine de comprendre aujourd’hui que vous pouvez être considérés comme étant spirituellement le dernier, ou comme état le dernier matériellement parlant, mais si vous avez un bon état d’esprit, vous comprendrez que vous avez quelque chose que vous pouvez donner pour le salut des autres pauvres ; quelque chose que Dieu utilisera. Même étant vous-mêmes dans des tribulations, dans des épreuves ou dans le besoin ; même si vous êtes dans un état de ne pouvoir manger ou prier, et que vous avez la préoccupation de voir les âmes sauvées, vous faites une bonne œuvre, une grande œuvre.

Lorsque je réfléchissais sur la situation de mon fils Rick Delors, je me suis rappelé de cet esprit qui se moquait de lui après son opération. Lorsqu’il sortait de l’effet de l’anesthésie, il avait dit : « Seigneur sauve les âmes ». C’était un bon état d’esprit. Même comme il est souvent animé d’un zèle amer, mais il est animé d’un bon état d’esprit pour Dieu. C’est cela que Dieu regarde et c’est ce qui compte : Avoir un bon état d’esprit.

On peut ne pas toujours bien faire à chaque fois, mais, lorsqu’on a un bon état d’esprit, c’est ce que Dieu regarde. Chers amis, pouvez-vous chercher à avoir un bon état d’esprit ? Pouvez-vous chercher un bon état d’esprit qui vous permettra de vous occuper des pauvres, c’est-à-dire de rechercher à tout prix le salut des pauvres ? Pouvez-vous rechercher la délivrance des pauvres, leur restauration et leur réconciliation avec Dieu ?

Levez-vous pour prier Dieu de vous accorder la grâce d’avoir un bon état de cœur !

Amen !

 

 

 

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[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – LES MARABOUTS DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SONT INTERCEPTÉS ET MIS HORS D’ÉTAT DE NUIRE[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Saisis comme démons dans le corps d’une jeune dame, des marabouts nigérians et béninois ont affirmé avoir été embauchés par les 72 membres du gouvernement du Cameroun, à des fins de protection, impunité et d’invisibilité mystique.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé ces démons en enfer. Par le feu du Saint-Esprit, continuons à consumer leurs renforts et leurs renouvellements.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN/ GRÈVE ET REVENDICATION DES ENSEIGNANTS – LES ESPRITS D’INDIVIDUALISME, DE CORRUPTION ET D’INTÉRÊT PERSONNEL SONT MIS HORS CIRCUIT[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Depuis plusieurs semaines, dans l’enseignement primaire et secondaire, les enseignants camerounais sont en grève, et ils expriment leurs revendications à travers le mouvement baptisé « OTS, on a trop supporté ».

Pendant le culte de ce jour, l’Éternel Dieu a saisi les esprits d’Individualisme, de Corruption et d’Intérêt personnel. Révélation a été faite que les représentants des enseignants ont été corrompus, y compris certains chefs d’établissement, à cause de l’individualisme et de la recherche de l’intérêt personnel. Bien sûr, de telles attitudes sont de nature à empêcher des solutions concrètes et durables aux revendications des enseignants.

Heureusement, les esprits ci-dessus ont été décapités et refoulés dans les abîmes par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, ce qui permet de redonner des forces et de la vigueur au mouvement de revendication des enseignants, à travers le mouvement OTS.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LA DANSE, LA LOUANGE ET LA JOIE DES FIDÈLES TERRASSENT LES ESPRITS FAMILIERS ![:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Pendant la phase de louanges de ce jour, les fidèles du Tabernacle de la Liberté ont dansé, exalté et célébré l’Éternel Dieu avec entrain, ferveur et enthousiasme.

Un tel état d’esprit a eu pour effet de fragiliser et d’énerver les esprits familiers qui, saisis dans le corps d’une dame, ont fait savoir que leur désir est plutôt de voir les fidèles se morfondre et se plaindre, au regard des maladies, de la stérilité, des fibromes, des pannes de voiture et de diverses attaques par lesquels ils prennent le malin plaisir de les affubler.

Chrétiens du Tabernacle de la Liberté, maintenons donc le cap et avançons, célébrons notre Dieu en toutes circonstances, loin des lamentations, des plaintes, des inquiétudes et des murmures.

Amen.[:]