[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : MALI – ANÉANTISSEMENT DE LA TRAÎTRISE RUSSE ET CHINOISE[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e PARTIE)

 Le Seigneur révèle que la Russie et la Chine font semblant d’aller prêter secours et main forte au Mali, alors qu’en réalité, elles y nouent des contacts et des relations dans le même objectif que la France, à savoir dominer et exploiter le Mali.

L’éternel Dieu a mis à nue le subterfuge de ces deux grandes puissances, en exposant l’esprit de traîtrise qui les caractérisent. Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé cet esprit en enfer.

Maliens et chers africains, le secours de l’homme n’est que vanité (Psaume 60 : 11), celui des russes, des chinois et des occidentaux n’est que tromperie. Ne vous tournez pas vers l’homme, mais cherchez le secours auprès du Seigneur Jésus-Christ. Amen ![:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – L’ESPRIT DE MYSTICISME DÉPOUILLE UNE JEUNE FILLE[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e PARTIE)

Âgée de 18 ans et souffrant de démence, la nommée La Grâce a été amenée au Tabernacle de la Liberté par sa maman, et l’Éternel Dieu a saisi l’esprit de Mysticisme, afin de procéder à sa délivrance.

Il a été révélé que la jeune fille a été atteinte de démence à cause des pratiques maléfiques supposées la rendre intelligente, lui octroyer des diplômes et du travail, en l’occurrence le « blindage » mystique des stylos à bille. Ceci révélé, l’esprit de Mysticisme a déconnecté la jeune fille de trois crapauds logés dans son ventre, et ceux-ci ont été chassés en enfer.

En même temps, les diplômes de la jeune fille ont été récupérés, car ils étaient bloqués dans son propre ventre, à cause des pratiques mystiques ci-dessus évoquées.

Nous remercions le Seigneur pour cette délivrance.

 [:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : MALI – DIEU PRÉSERVE LA NATION DE LA MORT, DE LA GUERRE CIVILE, DU CHAOS, DES PLEURS ET DES GRINCEMENTS DE DENTS[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6E PARTIE)

À l’effet d’affermir le brisement de la domination occidentale, et en vue d’épurer le mouvement révolutionnaire qu’il a lui-même initié au Mali, l’Éternel Dieu a saisi les démons incarnant les calamités ci-dessus, et le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA les a tous décapités et chassés en enfer.

Merci Seigneur ![:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : MALI – LE PRÉSIDENT ASSIMI GOÏTA EST ÉPARGNÉ DE LA MORT ET DÉCONNECTÉ DE L’IGNORANCE[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Face aux déconvenues et à la rupture d’avec la France, le Président du Mali Assimi GOÏTA croit par ignorance que la Russie est un partenaire de choix, une aide sur laquelle compter.

L’esprit d’Ignorance qui le caractérise en la matière a été saisi par l’Éternel Dieu, Cet esprit a rappelé que les occidentaux, s’agisse-t-il de la France, de la Russie, de la Chine, etc., ont tous le même objectif et poursuivent le même but en Afrique : dominer et exploiter. Il n’y a donc pas de différence entre la France et la Russie, Russie que les maliens et leur Président croient salvatrice.

Les maliens et les africains doivent donc savoir que Dieu est l’initiateur l’actuel mouvement de libération de l’Afrique, car il a décidé d’y concrétiser le brisement du joug de l’esclavage et de la domination. En cela, plutôt que de chercher le secours de la Russie, de la Chine, et de la main humaine, les maliens et les africains doivent se tourner vers Dieu, ils doivent s’appuyer sur le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

Ces remarques faites, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et refoulé dans les abîmes l’esprit d’Ignorance ci-dessus. Il a imposé le même sort à l’esprit de Mort envoyé aux trousses du Président Assimi GOÏTA.

 Merci Jésus ![:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN/DÉTOURNEMENTS DES FONDS PUBLICS – LES BOÎTES NOIRES DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SONT EXPOSÉES, ET LE COMPTE À REBOURS DES ARRESTATIONS EST PRESSANT[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Saisi par l’Éternel Dieu, l’esprit impur appelé « Zone de confort et de conflit » a relevé les injustices, la mauvaise gestion, la fraude fiscale et la mauvaise orientation des dépenses venant membres du gouvernement du Cameroun. Il a par exemple été relevé que le petit peuple (commerçants, quincaillers, etc.) paye les impôts, tandis que les grands hommes d’affaires (CONGELCAM, etc.) s’y soustraient, avec la complicité des ministres.

Pire, sans compter les détournements de fonds et l’affaire du COVID-GATE, l’argent du contribuable (du petit peuple) est utilisé et énormément dilapidé dans des futilités, comme le montre la bagatelle de 68 millions donnée à l’artiste congolais Fally IPUPA, prestataire à la cérémonie d’ouverture de la CAN. C’est dire combien les malversations et les fautes de gestion sont grandes au sein du gouvernement. L’esprit appelé « Zone de confort et de conflit » n’a pas manqué de souligner qu’au moment où il a été arrêté et notifié de l’interdiction de sortie du Cameroun, l’homme d’affaires Jean Pierre AMOUGOU BELINGA s’apprêtait à aller cacher les boîtes noires liées à ces sales dossiers gouvernementaux, puisqu’il est le complice des ministres.

L’esprit de « Zone de confort et de conflit » a également relevé qu’ayant vu que ses ressources et ses réservoirs (ses épouses) ont été dépouillés au Tabernacle de la Liberté, Jean Pierre AMOUGOU BELINGA a entrepris de prendre une autre épouse, en la personne de Melissa ETOUNDI, il espérait par là remonter sa cote et sa puissance. Au reste, un vent va souffler au Cameroun après le coup de sifflet final de la CAN, car le Président Paul BIYA s’apprête à balayer les voleurs et les truands de la République. Le compte à rebours de leurs arrestations est lancé !

L’esprit incarnant le compte à rebours en question a également été saisi par l’Éternel Dieu. Dans ses confessions et d’entrée de jeu, il a relevé que l’emprisonnement est plus que certain pour l’ex-DG de la CAMTEL David NKOTO EMANE, car Son Excellence Paul BIYA a déjà donné des instructions dans ce sens. Si l’ex DG bénéficie encore des mesures dispensatoires, c’est juste pour que la main soit également mise sur ses acolytes. Chaque voleur va donc récolter le salaire amer de la cupidité.

Le 05 janvier dernier, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a écrit une lettre ouverte à Son Excellence Paul BIYA, afin de l’inviter à une prompte repentance, au regard du fait qu’il a approuvé la prétendue vaccination contre le coronavirus, laquelle vise à soumettre les hommes à la puissance de la Bête (Apocalypse 13 : 16-17). L’esprit de « Compte à rebours » a dévoilé que les membres du gouvernement veulent résister aux procès de détournements qui leur sont intentés d’une part, et d’autre part, qu’ils veulent convaincre le chef de l’État de traquer le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, au regard de la lettre évoquée. Les principaux meneurs de ce complot sont monsieur Joseph DION NGUTE (Premier ministre), et monsieur Ferdinand NGOH NGOH, Secrétaire général de la Présidence de la République.

Au nom de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a ordonné à l’esprit de « Compte à rebours » d’accélérer son décompte, afin que les membres du gouvernement soient tous arrêtés au sortir de la CAN, considérant les faits qui leur sont imputés.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – CYRUS NGO’O, DG DU PAD (PORT AUTONOME DE DOUALA) ET POTENTIEL MINISTRABLE À LA PRÉSIDENCE, EST ÉPARGNÉ DES PLANS DE MORT CONCOCTÉS PAR LES DÉTRACTEURS TAPIS AU SEIN DU GOUVERNEMENT[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Dans ses fonctions de DG du PAD, Cyrus NGO’O a fait preuve de compétence et de performances, dans un environnement gangrené par la corruption, la stagnation, l’égoïsme et les détournements de fonds.

Les recettes qu’il a permis au Cameroun d’engranger ne sont pas passées inaperçues, au point que cela lui attire les faveurs de Son Excellence Paul BIYA d’une part, et l’animosité des autres membres du gouvernement tapis à la Présidence de la République, dont certains voient d’un mauvais œil que Cyrus les remplace au prochain remaniement ministériel.

Ces hauts commis de l’État, aigres et jaloux, projettent donc la mort contre Cyrus NGO’O, espérant ainsi télescoper sa nomination et sa promotion. Le démon incarnant ces plans de mort a été saisi ce jour par l’Éternel Dieu, et le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA l’a refoulé dans les abîmes. Puis, le révérend a conduit des prières de protection en faveur du DG du PAD, en couvrant ce dernier avec le sang de Jésus-Christ.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE (PART 4/4) : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LES FIDÈLES INTERPELLÉS PAR LES ESPRITS SUIVANTS : « L’INSTINCT DE SURVIE », « LA ZONE DE CONFORT, DE CONFLIT ET LE SUPERFLU », « LES CHAÎNES MALÉFIQUES », « LES RANCŒURS, LE MANQUE DE PARDON », « L’INSENSIBILITÉ », « L’INTÉRÊT PERSONNEL », « L’AVEUGLEMENT ET L’IGNORANCE », « L’HYPOCRISIE »[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

Comptant parmi les esprits ci-dessus énumérés, lesquels ont été saisis par l’Éternel Dieu aux fins d’amener les fidèles à produire le caractère de l’amour, les esprits de Rancœur et de Manque de pardon ont déclaré qu’ils parviennent à agir à cause de l’aveuglement et de l’ignorance qui caractérisent les croyants.

Ces esprits ont rappelé que les injustices et les maltraitances subies de la part des hommes ont été permises par Dieu, afin que chacun soit de là amené à chercher refuge en Christ, pour s’attacher fermement à lui, sachant qu’il est le Juste.

En cela, lorsque nous venons dans la maison de Dieu, à partir du moment où nous affirmons que nous sommes devenus ses enfants, nous ne devons plus garder rancœur ou rancune à qui que ce soit. Eu égard au passé et au présent, en tout lieu et en toute circonstance, face aux injustices et aux maltraitances, il faut donc plutôt oublier, bénir les concernés, louer Dieu et avancer ! De même, les malheurs et les difficultés rencontrés doivent être une source abondante d’actions de grâce auprès du Seigneur, et non des sujets de plaintes.

Voilà comment il revient à chacun de cultiver l’amour et le pardon.

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : SE SACRIFIER PAR AMOUR POUR SES FRÈRES ET LA COMPASSION POUR LES PAÏENS[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 20 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (5E PARTIE)

 

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : LUC 10 : 25-35

 

Alléluia !

Prenez votre Bible et ouvrez avec moi dans Luc au chapitre 10. Nous lirons à partir du verset 25. Mais, gardez votre Bible ainsi ouverte au chapitre 10, pour écouter la vision que j’ai eue ce matin relativement à l’enseignement qui vous ai donné portant sur ‘‘les préparatifs et les préalables avant l’entrée en Canaan’’.

Nous devons posséder le monde dans le cadre du grand réveil spirituel mondial. Et nous étudions comment les chrétiens que vous êtes doivent remplir l’exigence d’avoir la nature de Dieu. Vous devez en outre savoir comment cette nature qui est l’amour de Dieu se manifeste. Bien des gens comme vous d’ailleurs prétendent ne pas connaître comment aimer le prochain. Et d’autres ont prétendu aimer le prochain, mais dans un amour non biblique, un amour qui n’est pas de Dieu ; un amour empreint de sentimentalisme, de tolérance et d’indulgence. Ce genre d’amour ne vient pas de Dieu. L’amour, ce n’est pas de l’apparence. L’amour s’effectue dans la vérité et le sacrifice. Quand on aime, on se sacrifie pour celui ou celle qu’on aime.

Ce matin autour de 6 heures, heure du Cameroun, j’ai eu une vision qui m’a conduit au texte que nous lirons tout à l’heure. J’ai vu dans la vision que beaucoup de gens souffraient de maltraitance, et ils luttaient pour sortir de leur condition. Il leur était difficile de s’en sortir. Mais, ils ont pu s’en sortir par l’intervention de Dieu, malgré que cette maltraitance ait laissé des marques visibles sur eux ; et ils ont été dénudés au cours de ladite maltraitance. J’ai vécu la scène de leur maltraitance et j’ai vu leur libération.

Après leur libération, ils étaient tenus en petits groupes. C’est alors qu’un bienfaiteur s’est présenté pour les rhabiller. Cela devait donc se faire par groupe. J’observais la scène à distance, mais bizarrement, je me suis retrouvé parmi les nécessiteux et bénéficiaires du matériel vestimentaire devant être partagé par le bienfaiteur. Le groupe dans lequel je me trouvais était le dernier à recevoir le don. Il a donc été remis à quelqu’un d’autre et moi, une pièce de tissu ou de pagne. C’était comme à l’époque d’Adam et Ève lorsqu’ils s’étaient retrouvés nus et avaient eu recours aux feuilles qu’ils avaient cousues et portées pour cacher leur nudité.

Le tissu qui a été donné pour mon partenaire et moi, suffisait juste pour cacher la nudité. J’étais étonné par le fait que, je n’ai pas souffert de la maltraitance comme les autres, mais je me retrouvais tout de même parmi ceux qui en avaient souffert et qui méritaient la bienfaisance par le bienfaiteur occasionnel. Étant dans le magasin où ces tissus étaient partagés, mon partenaire et moi avons reçu le morceau d’étoffe aux dimensions permettant à peine de cacher la nudité d’une seule personne. C’était un genre de tissu en dentelle à l’exemple des moustiquaires. Il ne pouvait nous suffire à deux. Et si on le découpait encore en deux, personne ne pouvait effectivement couvrir sa nudité avec cela.

Mon voisin ou partenaire tenait ce morceau d’étoffe comme moi et le tirait même. Comme il en était ainsi, je lui ai dit de prendre. Je lui ai donc laissé tout ce morceau d’étoffe. La personne qui distribuait était rentrée dans son magasin au terme du partage de ces morceaux d’étoffe. Lorsqu’elle est revenue, elle a remarqué que je n’ai rien eu et s’en est étonné. C’est alors que je lui ai dit que, le tissu était insuffisant pour nous deux et j’ai préféré donner à mon partenaire lors de la tentative de partage. Celui-ci m’a demandé de le suivre.

C’est ainsi que je me suis retrouvé avec lui dans le magasin où il y avait beaucoup de vêtements entassés en ballots. Contrairement aux morceaux d’étoffe qui ont été distribués dehors aux nécessiteux, il s’agissait ici de véritables vêtements. Ce n’était pas le genre en dentelle semblable à des moustiquaires dont je viens de parler. Le bienfaiteur m’a d’abord offert un dessous, ce qui n’a pas été le cas pour les autres, avant de m’offrir de vrais vêtements.

Je me suis intérieurement exclamé en me disant que : « donc si j’avais discuté le bout d’étoffe qui m’a été d’abord donné à partager avec mon partenaire, qui du reste était animé d’un esprit de dispute, c’est ce dernier qui devait profiter de ces vrais vêtements qu’on vient de m’offrir ! ». C’est alors que l’Esprit m’a rappelé l’histoire du bon samaritain dans la Bible.

C’est ainsi que je me suis rappelé que la parabole du bon samaritain a été dite par Jésus après l’enseignement portant sur l’amour pour Dieu et pour le prochain dans la Bible ; c’est-à-dire le thème que nous étudions actuellement. C’est à l’occasion de cet enseignement que Jésus avait donné la parabole du bon samaritain. Voyez-vous cela !

Je vous ai raconté cette vision en guise d’introduction à l’enseignement du jour. Allons donc lire notre texte, dans Luc 10, du verset 25 au verset 37. Nous lisons au non de Jésus-Christ :

« Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?

Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. »

Nous nous entretenons sur l’amour et disons que, le chrétien véritable doit avoir de l’amour pour son frère en Christ ; le chrétien véritable doit avoir de la compassion pour le non croyant. Je vous fais remarquer la différence que je fais entre L’AMOUR que le chrétien doit avoir pour son frère en Christ et LA COMPASSION qu’il doit avoir pour le non-croyant. Le chrétien ne doit en effet pas avoir d’amis non-croyants en temps normal. Les non-croyants ne doivent pas être ses amis. Il doit cependant éprouver de la compassion pour ces derniers et non les aimer. Saisissez bien cette différence !

Ne considérez donc pas ce que je dis comme s’il s’agissait d’une autorisation ou un conseil que je donne pour se lier d’amitié avec les non-croyants, sous prétexte que vous voulez les évangéliser. Non ! Je me souviens d’un certain cours que j’avais reçu dans une école biblique. Ce cours me fait rire et m’amuse encore aujourd’hui. L’enseignant y avait parlé de l’évangélisation par amitié. Mon Dieu ! C’est n’importe quoi. Un croyant se lie d’amitié avec un non-croyant pour l’évangéliser. Quel genre d’évangélisation ! Je me demande même où était allée ma pensée lorsque cet enseignant exposait là-dessus, pour ne pas réagir. J’aurais dû interpeller ce soi-disant enseignant à ce sujet.

La Bible dit à ce sujet que « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15 : 33). Or, pour être amis il faut bien marcher ensemble. Voilà donc un croyant et un non-croyant qui se lient d’amitié sous le prétexte de l’évangélisation ! Cela ne marche pas. Car, le non-croyant aura le dessus sur le croyant et c’est ce dernier qui risque de perdre sa foi pour le monde. Cela est très tentant et le pas est très facile à faire. Si le croyant se lient d’amitié avec le non-croyant, le croyant va inévitablement rétrograder. C’est pourquoi je dis qu’il doit plutôt avoir de LA COMPASSION pour lui et non de L’AMOUR.

Les chrétiens doivent avoir de la compassion pour les non-croyants et savoir les gérer à distance. Ils doivent désirer leur délivrance et leur salut et non s’associer à eux ou s’allier à eux. Cela n’est pas bon. La Bible enseigne que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Les chrétiens ne peuvent donc pas en faire leurs amis, sachant que les amis marchent ensemble, font beaucoup de choses ensemble et même dorment ensemble. Est-il possible pour un chrétien de faire autant avec un non-croyant ? Non, cela ne marche pas ; cela ne passe pas.

Pour revenir à la vision que je viens de rapporter, je comprends que les humains créés à l’image de Dieu, sont sur cette terre comme cette personne victime d’agression dans le texte que nous venons de lire. Cette personne qui a été abandonnée par des agresseurs, et il a fallu l’intervention d’une personne ayant le cœur de Dieu pour prendre soin d’elle et lui sauver la vie. Le samaritain dont il est question dans le texte n’avait rien à avoir avec la religion de son époque qui était le judaïsme. Jésus démontre par cette parabole qu’un pratiquant de cette religion, un sacrificateur, avait vu cet homme dans son état de détresse et était passé. Il démontre pareillement qu’un lévite, donc un prêtre avait aussi vu cet homme agonisant au sol et il était passé outre.

Voyez-vous qu’un lévite, un pharisien donc un prêtre de cette religion rigide à laquelle avait appartenu l’apôtre Paul, avait trouvé cet homme agressé et abandonné par les brigands, gisant au sol et il était passé outre ? Il était passé sans s’arrêter pour venir en aide à cet homme en détresse ! Mais, il avait fallu l’arrivée sur les lieux d’un samaritain, quelqu’un qui n’avait rien à faire avec la religion, avec l’église ou avec la loi, pour que l’infortuné homme agressé, obtienne de l’aide, de l’assistance. Jésus a pris un exemple extrême, parce que les samaritains étaient comme les parias, les rejetés, pour les juifs de cette époque. C’est cet homme, le samaritain, qui avait pris soin du juif victime d’agression.

C’est en ce moment que je comprends même que ce dernier avait sacrifié ce qu’il avait à faire, pour s’occuper du juif objet d’agression. Il avait suspendu son voyage pour d’abord prendre soin de la victime. Il l’avait portée et l’avait conduite à une hôtellerie et y avait passé la nuit avec elle. Ouai, un inconnu ! Un voyageur qui prend soin d’un inconnu au point de suspendre son voyage ! Voyez-vous le cœur de Dieu ? De nos jours, lorsque quelqu’un prétend manifester de l’amour vis-à-vis de son prochain, celui-ci envisage plutôt une espèce de « cotisation ». Celui-ci ne s’intéresse qu’à des personnes qui sont capables à l’avenir de leur « retourner l’ascenseur » un jour ou l’autre. Il ne peut pas perdre son temps pour des inconnus, ni pour des personnes non susceptibles de leur « retourner l’ascenseur » dans l’avenir.

De nos jours aussi, ce genre de personne ne peut pas aider le prochain au point d’entamer ou d’hypothéquer ce qui peut lui coûter son aisance ou perturber et même compromettre ses programmations personnelles. Il n’est pas prêt à sacrifier ses programmations personnelles pour l’autre ou pour les autres. Il ne peut pas se sacrifier pour les autres. Dans notre cas d’école, le bon samaritain, voyageur de son état, n’avait pas prévu rencontrer une personne victime d’agression par des brigands sur sa route. Mais, ayant trouvé cette victime en détresse, celui-ci avait suspendu son voyage pour une nuit pour prendre soin d’elle.

À son époque, les voyages s’effectuaient des jours durant. Ceux qui disposaient de moyens avaient des montures à cet effet qui pouvaient être des ânes ou des chevaux. Ceux qui étaient les moins-nantis faisaient les voyages à pied. D’après ce que nous lisons, celui-ci, le samaritain, avait une monture. On pourrait donc dire qu’il était un peu aisé. Cette précision est faite au verset 34 de Luc 10. Il devait certainement avoir un âne comme monture parce que, il avait mis la victime sur la monture pendant qu’il marchait lui-même à pied. L’âne n’est en effet pas aussi gros que le cheval pour pouvoir porter deux personnes à la fois. Il avait marché à pied en traînant l’âne jusqu’à l’hôtellerie. Voyez-vous !

Il avait suspendu son voyage pour une nuit entière pour s’occuper d’une victime inconnue, après lui avoir fait les premiers soins par le passement de ses plaies. Et il est dit au verset 35 que, le lendemain il avait non seulement payé les frais à l’hôte, mais avait aussi pris l’engagement de payer éventuellement les frais supplémentaires à son retour, puisqu’il avait laissé cette victime à l’hôtellerie à ses frais. Voyez à quel point quelqu’un qui a le cœur de Dieu peut manifester de l’amour pour un inconnu ? Je sais que parmi vous qui êtes devant moi et vous qui m’écoutez, beaucoup n’ont pas encore ce genre de cœur. Un cœur qui permet de suspendre ou abandonner sa chose, pour s’occuper de la chose d’autrui. Il n’y a pas encore des cœurs dans notre communauté qui peuvent se sacrifier ou se priver pour l’autre qui est son prochain. Il n’y a pas encore des cœurs qui peuvent accepter de satisfaire d’abord l’autre. C’est pour cette raison que Dieu m’a montré cette vision.

Je ne pense pas que moi-même qui vous parle suis déjà arrivé à ce niveau-là, mais c’est ma prière à Dieu. Je prie Dieu que je ne sois en aucun jour égoïste, ne pensant qu’à moi-même ou à moi seul. Par la vision que j’ai eue et par la parabole du bon samaritain, Dieu a voulu me montrer que dans ce monde, il y a beaucoup de victimes, beaucoup d’agressés qui ont besoin de l’aide venant des gens qui ont le cœur de Dieu, c’est-à-dire les chrétiens. Ces gens qui ont besoin de l’aide sont nombreux. Dieu a aussi voulu me faire comprendre que, ceux qui se disent chrétiens, ceux qui sont des religieux, ceux qui ont des noms privilégiés, ne sont pas disposés à aider ceux-là qui sont ainsi dans le besoin. Lorsqu’ils peuvent même faire des gestes dans ce sens, ce n’est pas pour le bien des nécessiteux, mais, c’est pour leur gloire personnelle.

Très peu sont comme le bon samaritain qui avait suspendu son voyage pour s’occuper d’un inconnu, grâce à la nature de Dieu qui l’animait, c’est-à-dire l’amour. Si l’on est animé par la nature qui est donc l’amour, on ne portera pas assistance au prochain dans l’esprit d’en attendre en retour un remboursement. On n’aidera pas le prochain par intérêt quelconque sur cette terre dans l’avenir. Lorsque vous avez ce genre d’intention, l’intention d’assistance en attente d’un retour sous forme de rémunération, vous agissez mal. Car, Jésus a enseigné que, lorsque vous faites le bien, vous ne devez pas vous attendre à un quelconque retour. Même s’il est vrai que Dieu vous récompensera lorsque vous faites le bien, mais vous ne devez pas faire le bien dans l’intention d’en recevoir aussi en retour.

Vous ne devez pas vous attendre au retour sachant que les gens que vous aidez, plusieurs n’ont rien à faire avec Dieu, plusieurs demeurent païens et plusieurs sont ingrats et plusieurs rétrogradent dans leur foi. En prenant l’exemple de quelqu’un que vous avez aidé dans la foi et qui a rétrogradé, vous ne pouvez pas obtenir de couronne par rapport à celui-là étant donné que seuls les sauvés constituent pour nous des couronnes. C’est lorsque l’on s’occupe de quelqu’un dans la foi jusqu’à son salut, jusqu’à son départ au ciel, que l’on reçoit la couronne par rapport à son âme sauvée.  Autrement, on n’en reçoit rien du tout ; on ne reçoit pas de couronne pour quelqu’un qui n’est pas allé au ciel, quel que soit ce qu’on a fait pour la personne. Cependant, Dieu nous demande d’aider indépendamment de l’issue. Car, c’est aussi ce qu’il fait lui-même. C’est ce qu’il nous demande de faire.

Il dit qu’il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons ; et il fait pleuvoir sur les justes et sur injustes (Matthieu 5 : 45). Il nous demande d’être ses imitateurs, c’est-à-dire de faire comme lui. Quand Dieu fait du bien à un méchant qui ne se repent pas, qu’advient-il ? Vous savez du reste que les méchants (sorciers, sectaires et autres) vivent plus longtemps que beaucoup de simples. C’est un bien que Dieu leur fait. Que gagne-t-il en le faisant ? Et d’ailleurs, Dieu n’a rien à gagner ni à perdre. Sois méchant comme tu veux ; sois méchant de façon inqualifiable, cela n’enlève rien chez Dieu. Sois bon comme Dieu lui-même, cela ne lui ajoute rien du tout. Qu’il s’agisse du bien ou du mal, c’est l’humain qui gagne lorsqu’il fait du bien, et c’est aussi lui qui perd quand il fait du mal.

C’est pour nous que Dieu a instauré cela. Faire du bien, ce n’est donc pas pour le bien de Dieu et faire du mal ce n’est non plus pour le mal de Dieu. C’est pour notre bien lorsque nous faisons le bien ; et c’est pour notre mal lorsque nous faisons le mal. Dieu ne perd rien lorsque les gens décident d’aller en enfer. Il ne perd rien. Dieu ne perd rien. Les gens qui vont en enfer sont juste comme des peaux mortes de notre corps dont il faut se débarrasser. C’est la même chose lorsque l’on se débarrasse de ses cheveux ou de ses ongles. On ne perd rien et cela ne fait aucun mal. C’est comme cela la situation de ceux qui partent en enfer. Cela n’enlève rien à Dieu. Et de la même manière, pour ceux-là qui partent au ciel, cela ne lui ajoute rien, rien, rien du tout.

Les amis, nous traitons de l’amour pour le prochain. C’est de cet amour dont parle Jésus dans le texte que nous avons lu, au verset 27. En abordant ce texte du point de vue statistique, nous arrivons à la conclusion que, les méchants et les insensibles sont plus nombreux que les simples. Jésus a en effet pris l’exemple de trois individus qui ont vu l’homme en détresse. Il y avait un pharisien, un prêtre (un scribe) et un païen selon le terme religieux de cette époque-là. Le samaritain était en fait considéré comme un païen, c’est-à-dire quelqu’un qui n’avait rien à faire avec Dieu. Les deux premières personnes sont arrivées et sont passées outre sans se préoccuper de la victime de l’agression. C’est l’étranger, celui qui n’avait rien à faire avec la religion et la loi de cette époque-là vouée au judaïsme, c’est lui qui s’était arrêté et qui avait pris soin de la victime.

Vous qui fréquentez le Tabernacle de la Liberté, ou vous qui fréquentez d’autres milieux, ne pensez pas que vous rencontrerez les anges partout. Ne le pensez pas. Ceux que vous rencontrerez le plus, ce sont les démons et non les anges. Les démons sont plus nombreux que les anges. Comprenez-vous cela ? Les gens qui ont le cœur de Dieu sont très peu nombreux, alors que ceux qui ont le cœur du diable sont très nombreux. En regardant la chose sous l’angle statistique comme je disais, on constate que c’est le tiers des gens qui ont le cœur de Dieu, alors que ce sont deux tiers qui ont le cœur du diable. Le samaritain représente ceux qui ont le cœur de Dieu, contre les deux autres qui ne s’étaient pas préoccupés de la victime de l’agression. C’est ce qui donne le tiers contre deux tiers dont je parle.

Le rapport que je fais ici ne tient qu’au temps où Jésus faisait cette parabole. En tenant compte des évolutions et la multiplication de ceux qui peuvent être considérés comme êtres humains sur cette terre, ce rapport est trop optimiste, il est plus important que la réalité actuelle. Ce rapport de 1/3 pour les simples contre 2/3 pour les méchants ne donne pas. Il ne peut pas donner et est largement au-dessus de la réalité dans notre contexte actuel. Je le dis avec certitude. Ces statistiques que je révèle ici ne sont donc qu’une indication pour relever que les méchants, c’est-à-dire les gens sans cœur, sont plus nombreux que les simples ayant le cœur de Dieu. Ce que je soutiens ici est valable dans n’importe quel milieu, y compris celui qu’on peut appeler milieu religieux ou chrétien.

Si vous êtes enseignés aujourd’hui, c’est pour que vous quittiez le camp de ceux qui ont le mauvais cœur. Cette histoire qui nous est décrite devrait ouvrir les yeux aux enfants de Dieu, pour que ceux-ci cessent d’être frustrés chaque fois qu’ils sont ou qu’ils seront en face des gens qui les maltraitent. Ils ne doivent pas être froissés et frustrés par des gens qui ne leur manifestent pas de la compassion ou de la bonté. Ils doivent comprendre que les mauvais gens sont plus nombreux que les bonnes personnes. Vous devez avoir cela à l’esprit, non pour vivre dans le pessimisme, mais pour être animés de l’envie de faire du bien, sans tenir compte des personnes susceptibles d’être rencontrées et qui vous heurterez. Les chrétiens doivent vivre dans l’élan de promouvoir le bien, indépendamment des méchantes personnes qu’ils rencontreraient.

Les enfants de Dieu doivent faire du bien sans tenir compte de l’existence des méchants ; étant donné qu’ils ne font pas le bien pour en attendre le remboursement dans l’avenir, ou pour un intérêt quelconque à l’avenir. Ils ne le font non plus pour être vus ou pour en être honorés ou célébrés. Ils ne le font non plus pour avoir une quelconque reconnaissance. Ce n’est pas pour ces raisons-là que les enfants de Dieu doivent aimer ou doivent avoir de la compassion. Je vous disais au début de mon propos que le croyant ne saurait dire qu’il aime le non-croyant. Il doit avoir de la compassion pour lui. C’est d’ailleurs ce qui est écrit au verset 33, lorsque le texte annonce l’arrivée du bon samaritain. Le texte dit qu’il « … fut émut de compassion, lorsqu’il le vit. »

C’est cette compassion qui doit animer les chrétiens lorsqu’ils voient les gens qui souffrent mais qui sont délaissés par le plus grand nombre. Voilà l’une des choses que nous révèle cette histoire que nous lisons. Si donc vous êtes victimes d’une maltraitance ou d’une souffrance quelconque et les gens passent outre sans se soucier de vous, cela ne doit pas vous déranger. Et par ailleurs, il est constaté dans ce récit que, la victime de l’agression était dans un état d’inconscience avéré. Elle n’a même pas pu se rendre compte que des gens sont passées outre alors qu’il était dans sa souffrance. Si donc vous souffrez selon Dieu, vous devez être dans une certaine inconscience qui ne permettrait pas d’avoir connaissance et conscience des gens qui vous ont vu souffrir et qui ne vous ont pas aidé.

Si vous êtes de Dieu et que vous souffrez réellement, vous devez être dans une certaine inconscience. Si par contre vous prétendiez souffrir et qu’en même temps vous aviez connaissance et conscience que telle personne vous a vu souffrir et ne vous a pas aidé, au point de lui garder dent, au point de lui garder rancune, cela veut dire que vous n’étiez pas réellement dans un état de souffrance selon Dieu. Cet homme que le samaritain a ramassé était dans l’inconscience. Je souhaite que vous compreniez bien ce que je vous explique. Je dis bien que, si vous souffrez, en tant que chrétien, vous devez être dans une certaine inconscience qui ne permettrait pas que vous gardiez rancune aux gens qui ne vous ont pas porté assistance pendant votre souffrance.

Ces paroles sont à prendre au sérieux et à être bien comprises, afin que vous qui êtes sur le chemin de la conversion, bien que vous pensiez pour certains être déjà enfants de Dieu, que vous compreniez que, toutes les fois que vous avez eu à garder rancune aux gens qui ont vu votre souffrance et n’ont rien fait, vous n’étiez pas en train de souffrir. Vous aviez un œil ouvert pour regarder ceux qui passaient pendant le cours de votre souffrance, afin de pouvoir dire à la fin que, tel vous a vu pendant que vous souffriez et n’a rien fait ; tel autre vous a vu durant votre souffrance et ne vous est pas venu en aide. Comprenez que vous ne souffriez pas. Ceux qui souffrent véritablement selon Dieu, n’ont pas conscience de ce qui se passe autour d’eux. Ils ne peuvent donc pas garder rancune aux gens et le leur rappeler, à moins qu’on le leur raconte. Cette victime ne pouvait savoir que des gens, un pharisien et un lévite étaient passés et ne l’avaient pas secouru, que si on le lui avait raconté.

Les amis, vous qui prétendez être chrétiens mais qui avez des listes noires des gens qui vous ont vu souffrir et qui ne vous ont pas assisté, vous devez revoir votre chrétienté. Vous êtes appelés à revoir votre chrétienté, dans la mesure où celui qui souffre selon Dieu doit être dans un état d’inconscience ne lui permettant pas de pouvoir garder rancune. Je ne dis pas que cela peut ne pas être dans sa mémoire. Non, cela peut peut-être dans sa mémoire et passer de temps en temps dans son esprit. Mais, il ne peut pas garder rancune aux gens qui ne l’ont pas assisté.

Ce que je viens de dire me rappelle opportunément le cas de la famille AYUK ABANGWA. Certains d’entre vous, vous ignorez pourquoi la mère de ses enfants ne vient pas dans notre église depuis des années aujourd’hui. Elle avait en effet estimé que personne ne l’avait assistée lorsqu’elle s’était mariée. C’est ce qu’elle avait déclaré et elle s’était positionnée sur cela jusqu’à présent pour ne plus mettre pieds dans cette église. Celle-ci avait oublié qu’elle faisait des fausses couches successives et que, c’est en venant au Tabernacle de la Liberté que ce scénario s’était arrêté et elle avait commencé à accoucher normalement. Je ne sais pas combien d’enfants ce couple en a déjà à ce jour. Elle avait préféré quitter l’église sous ce prétexte qu’on ne l’avait pas assistée lors de son mariage. Je dois dire à ce sujet que c’est une femme qui n’a jamais rien eu avec Dieu ; et je ne sais pas si elle aura quelque chose avec Dieu un jour.

Je dois à ce sujet rappeler, pour l’édification de ceux qui ne connaissent pas cette histoire que cette dame faisait des fausses couches à cause des problèmes de possession démoniaque et des femmes et maris de nuit. Et elle avait été délivrée de tout cela ici à l’église. Elle avait été délivrée et avait commencé à avoir des enfants. Je crois qu’elle en fait même encore. Je me demande bien à quoi cela avait-il servi. À quoi cela avait-il servi ? C’est pourquoi je vous dis que, si vous êtes enfants de Dieu et vous avez été victimes de souffrances quelconques, si vous vous relevez et vous commencez à pointer les gens pour dire tel, tu m’as vu souffrir et tu ne m’as pas aidé ; tel autre tu m’as vu souffrir et tu ne m’as porté assistance, comprenez que, parce que vous avez une telle conscience, vous n’avez pas souffert selon Dieu. Mais celui qui a souffert selon Dieu ne peut pas se rappeler et ne garde donc pas rancune.

Je ne dis pas que l’enfant de Dieu ne peut pas se rappeler de ce dont il a souffert dans son parcours. Il peut s’en souvenir, et il s’en souvient même, mais il ne garde pas rancune. Et il ne peut donc pas avoir le genre d’attitude consistant à ne pas aider les autres sous prétexte que ceux-là ne l’avaient pas aidé lorsqu’il avait fait l’objet de souffrances. Je prie que le Seigneur vous aide à comprendre. Je le dis parce que, je sais que plusieurs parmi vous ont refroidi dans leur cheminement chrétien, à cause des chocs qu’ils ont eus avec leurs frères et sœurs. D’aucuns estiment qu’ils ont déjà beaucoup été abusés ; pendant que d’autres disent qu’ont les a déjà assez eus, et ils ne peuvent plus faire confiance. Beaucoup le disent très ouvertement. Comprenez que vous avez arrêté la chrétienté depuis que vous avez pris une telle résolution.

Il est certes vrai qu’aujourd’hui, on est plus confronté à des situations plus compliquées qu’à l’époque du bon samaritain, mais nous devons obéir aux instructions de Dieu. On doit obéir à ses instructions quoi qu’il en soit. C’est à cela que je vous invite. Lorsque je voyais la vision que je vous ai rapporté ce matin, j’ai dit à Dieu, que nous n’avons pas de choix que d’avoir ton cœur ; et nous n’avons pas de choix que d’aimer comme toi. Nous ne pouvons pas te désobéir. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne peux pas désobéir à Dieu. Je ne peux pas le faire. C’est à cette même résolution que je vous invite aussi.

De nos jours il y a des scènes comme celle que nous avons lue dans Luc 10, la scène des agressions par des bandits. Mais, il y a aussi de nombreuses scènes de faux agressés. Il y a aujourd’hui de faux agressés. Nous le savons. Il y a des bandits qui viennent à l’église et font des faux agressés pour avoir le bon samaritain. C’est pour cette raison que l’Esprit de Dieu, selon ce qu’il m’a dit, doit être présent. C’est lui qui joue le rôle de détecteur. Car en ces temps-ci, les faux agressés vous feront la peau. Souvenez-vous qu’il y a eu l’esprit de ruse qui a interpellé les gens au cours du service de dimanche passé. Les rusés jouent un peu le rôle des faux agressés dans le contexte de notre enseignement. Ce sont des gens qui prétendent qu’ils sont agressés, qu’ils sont dans le besoin alors qu’ils ne le sont pas. C’est dès lors que nous avons besoin du Saint-Esprit, pour connaître des différents cas, qui est effectivement agressé et qui ne l’ai pas.

Il y a réellement des agressés, mais il y a aussi des rusés qui sont donc des faux agressés. Voilà le problème que nous avons actuellement dans notre communauté. Mais, Dieu nous a promis son Esprit pour nous éclairer, afin que nous ne tombions pas dans les pièges. Vous n’avez donc pas raison d’avoir peur de tomber entre les mains des faux agresseurs. Nous devons tous fonctionner avec le Saint-Esprit. Nous avons besoin de lui en toute chose. Il est réellement notre compagnon. Oh mon Dieu ! Je suis souvent amusé quand je cause avec lui. Il me souvient une scène où je devais porter une charge très lourde. J’étais conscient qu’elle était lourde, mais je devais la déplacer pour la mettre à un endroit où de jeunes gens pouvaient facilement la repérer et la ramasser. J’avais longtemps hésité et au final, j’avais dit en riant, Saint-Esprit aide-moi, viens à mon secours.

Alléluia ! On a besoin de lui à tous les niveaux et à tous les coups. Je lui avais dit Saint-Esprit aide-moi. C’est alors que j’avais pu soulever cette charge et l’avais posée à l’endroit où il fallait. Je l’avais remercié pour la force qu’il m’avait donnée. Nous avons besoin de lui pour n’importe quoi, car, sans lui, nous ne pouvons rien faire. C’est bien pour cette raison que Jésus nous l’avait promis. L’église a besoin du Saint-Esprit pour ne pas tomber devant les faux agressés que nous aurons toujours dans nos milieux. À l’heure où nous parlons, sans le Saint-Esprit, nous serions incapables de distinguer les vrais agressés. J’espère que vous me comprenez. Et mon souhait est que vous ne prétendiez pas ne pas comprendre ce que Dieu nous enseigne depuis tous ces temps : l’amour pour lui et l’amour pour le prochain.

Ne faites pas comme ce docteur de la loi qui s’entretenait avec Jésus et qui prétendait ne pas connaître qui est son prochain. Et Jésus, après lui avoir relaté la parabole, lui avait posé la question de savoir qui des trois personnes avait joué le rôle du prochain dans cette parabole du bon samaritain. Ce dernier avait su lui dire que : c’est celui qui avait montré sa miséricorde envers l’homme qui était tombé entre les mains des brigands.

Voyez-vous, cela revient à aimer le prochain comme soi-même. Je pourrais donc dire que l’amour du prochain commence par l’amour pour soi-même. Cela signifie que nous ne voulons pas aller en enfer. Nous voulons obéir à Dieu, et devons donc avoir compassion pour celui qui se perd. C’est pour cette raison que nous sommes prêts à nous sacrifier pour son salut. C’est ce que ce samaritain avait fait. Il avait suspendu son voyage. Dieu seul sait comment il avait programmé son voyage. Mais nous constatons qu’il avait investi une nuit entière pour s’occuper d’un inconnu.

Oh Seigneur, donne ce genre de cœur à tes enfants ! Donne ce genre de cœur à tes enfants, un cœur altruiste, un cœur qui s’occupe des autres. Cette histoire m’a rappelé le vrai jeûne qui est décrit dans Ésaïe 58. Lorsqu’on dit qu’on observe le vrai jeûne, on donne de sa propre subsistance. Et à partir de la vision, on privilégie l’autre, le prochain et on se sacrifie pour lui. Et on observe finalement que, au terme de l’histoire de ma vision, c’est celui qui s’est sacrifié qui est le mieux récompensé. C’est lui qui est mieux récompensé. C’est ce que j’ai compris.

Aujourd’hui, j’aimerais vous faire comprendre que, ce que vous devez rechercher, ce n’est pas la récompense à venir, mais plutôt le bien à faire. L’amour à démontrer ou à manifester, ce n’est pas nécessairement pour la récompense potentielle. Je conclurais en vous disant que, plusieurs personnes à qui nous faisons du bien n’iront pas au ciel. Mais, nous sommes appelés à leur faire du bien, pour manifester la nature de Dieu. Comprenez-vous cela ?

Nous n’aurons pas de couronne pour le bien fait à plusieurs. Ne faisons donc pas le bien parce que nous espérons la couronne, mais simplement parce que nous sommes enfants de Dieu, et devons manifester sa nature.

Avez-vous compris cela aujourd’hui ?

 

Mettez-vous donc debout maintenant pour la prière, basée sur les textes suivants :

Éphésiens 4 : 32 et Éphésiens 5 : 1-2 !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : S’AIMER SOI-MÊME POUR AIMER LE PROCHAIN[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU JEUDI 13 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : SANS L’AMOUR DE DIEU ET DE SOI-MÊME ON NE PEUT AIMER LE PROCHAIN

 

RÉFÉRENCES BIBLIQUES : MARC 12 : 28-34 ; PSAUME 90 : 10-12 ; GALATES 5 : 19-22 ; APOCALYPSE 21 : 8 ; EXODE 20 : 1-17 ; 1 JEAN 3 : 13-20 ; 1 JEAN 4 : 7-12, 20-21.

 

Alléluia !

Prenez vos Bibles et ouvrez-les avec moi dans l’évangile de Marc. Nous lisons au chapitre 12. Nous poursuivons notre enseignement sur le grand thème qui est : ‘‘Les préalables ou les préparatifs avant l’entrée en Canaan’’. Nous devons en fait nous préparer pour posséder les païens de ce monde. Et le Seigneur nous invite ces derniers temps à manifester de l’amour : l’amour pour notre frère et l’amour pour le païen. Le païen est la brebis du Seigneur qui est encore dans le monde. Nous devons lui manifester notre amour.

Lisons donc l’évangile de Marc au chapitre 12, du verset 28 au verset 34 :

« Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Écoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autre que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. Et personne n’osa plus lui proposer des questions. »

Chers amis, vous êtes particulièrement interpellés. Vous êtes particulièrement interpellés. Pendant que je priais tout à l’heure, le Saint-Esprit m’a fait comprendre que, vous ne vous aimez pas d’abord vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer Dieu, ni les autres, frères comme païens. Certains peuvent penser qu’ils s’aiment parce qu’ils entretiennent le corps physique en se lavant et s’habillant bien. Ce n’est pas cela s’aimer. Ce corps physique n’est qu’une motte de terre. Si le souffle de vie quitte le corps physique, et que l’on vous dise de passer à côté dudit corps physique deux jours après, vous n’en supporterez pas les odeurs. Vous ne pourrez pas les supporter, parce que le corps s’est déjà décomposé et est devenu puant.

L’être humain n’est donc pas la carcasse ou le corps humain que vous voyez. C’est plutôt l’esprit que porte cette carcasse qui fait la beauté ou la laideur de l’être humain. La beauté ou la laideur physique doit par conséquent être relative. C’est pourquoi, ceux qui ne regardent et ne mettent l’accent sur la beauté physique ne comprennent rien. L’être, c’est l’esprit qui vit dans le corps humain qui n’est donc qu’une tente ayant une durée limitée. Il me souvient que je parlais hier avec l’une de mes filles, la plus petite. Celle-ci était étonnée de m’entendre lui dire que l’eau se périme. Elle était vraiment étonnée. Je lui ai dit que tout a une durée de vie limitée ; que tout a une date de péremption. J’ai renchéri en lui disant que même l’homme se périme ; il ne peut vivre éternellement.

Je lui ai dit que, la seule personne qui ne se périme pas, c’est Dieu. En effet, quelqu’un peut vivre toute une vie, sans jamais tomber, mais la personne va inévitablement se périmer. Lorsque la date de péremption de l’homme arrive, le souffle s’en va et l’homme meurt. Tout se périme donc, sauf Dieu seul qui ne se périme pas. Il est donc inconcevable de voir les gens perdre du temps pour des choses qui se périment, des choses passagères. Tout un chacun a une date de péremption que Dieu seul connaît. Dieu connaît la date de péremption de tout un chacun. Il est donc étonnant de voir que, même les chrétiens veulent vivre comme s’ils étaient éternels sur la terre. C’est pourquoi ceux-ci s’attardent sur le bon traitement de leur corps physique.

Lisons ce qui est écrit dans le psaume 90. Il nous dit ceci aux versets 10 et 12 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons. Qui prend garde à la force de ta colère, Et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, Afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. »      

Voyez-vous, ce texte nous renvoie à la sagesse qui est la crainte de Dieu. Plusieurs n’appliquent pas leur cœur à la sagesse. Ils sont plutôt concentrés à l’entretien de leur corps physique. Nous venions de suivre l’histoire d’une prostituée de 53 ans qui est venue en « mission spéciale » au Cameroun, invitée par la Présidence de la République. Elle ne se rend pas compte que ses années finissent déjà, pendant qu’elle continue à vivre dans le mal. Je me demande vraiment si de telles personnes sont des humains. Je me demande si elles sont des humains franchement parlant. Et plusieurs sont comme cela !

M’adressant maintenant à vous qui vous dites chrétiens, je fais le constat que vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Alors que, Jésus-Christ a dit : « Aime ton prochain comme toi-même ». Si vous n’aimez donc pas le prochain, cela veut dire que vous ne vous aimez pas vous-mêmes. Et cela signifie que votre cœur n’est pas appliqué à la sagesse. Si vous vous aimez vous-mêmes, vous serez sages. Je ne parle pas de la sagesse ordinaire, non, mais de la sagesse divine qui veut dire savoir craindre Dieu. Malheureusement, vous ne vous aimez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer le prochain et que vous ne pouvez non plus aimer Dieu.

Si vous vous aimiez vous-mêmes, vous alliez tout faire pour préserver éternellement votre vie. Je parle bien de la préservation de la vie éternelle, non de la préservation de la vie terrestre dont nous sommes tous des passagers. La Bible nous appelle les pèlerins et les voyageurs. Tout chrétien devrait le savoir ; tout chrétien devrait savoir qu’il est passager sur cette terre. Cette terre n’est donc pas notre demeure éternelle. Nous y sommes des passagers à destination de notre lieu de vie éternelle. Vous ne vous aimez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous ne pouvez pas aimer le prochain et vous ne pouvez pas non plus aimer Dieu.

Vous ne pouvez prétendre aimer Dieu en faisant ce qu’il n’aime pas. Une personne sage ne peut par exemple pas commettre une même bêtise plus d’une fois. Quand elle sait que Dieu n’aime pas ceci ou cela, elle ne peut pas consciemment faire cela une première fois puis une seconde fois et ainsi de suite. Pire, la personne sait bien le châtiment que Dieu réserve aux gens qui commettent une telle bêtise. Mais, elle n’y prend point garde. Dans le même temps, la personne soigne son image, son physique, son paraître, oubliant qu’elle est ainsi en train de préparer sa souffrance éternelle. Elle est seulement en train d’entretenir le corps par le manger, le boire, le divertissement, le vêtir, etc. Une telle personne prouve qu’elle ne s’aime pas. Elle n’aime pas sa vie.

Je vous invite à lire avec moi ce qui est écrit à ce sujet dans le livre des Galates. Lisons dans Galates au chapitre 5, du verset 19 au verset 22.

« Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, »

Dieu dit clairement par l’apôtre Paul qu’une personne qui vit selon sa chair, qui vit dans ces choses, ne peut pas hériter le royaume des cieux. Une telle personne ne peut donc pas prétendre s’aimer elle-même. Non, elle ne s’aime pas elle-même ; elle n’aime pas la vie, la vie éternelle.

Il vaudrait peut-être mieux que nous lisions un autre passage à ce sujet. Allons-y lire dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21, verset 8. Il y est écrit ce qui suit :

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Ce texte dit qu’une personne qui commet les choses citées, qui sont du reste les mêmes que celles citées dans le texte précédent, ira dans l’étang ardent de feu et de soufre. Elle ira en enfer. Une telle personne ne peut pas consciemment commettre ces choses, en narguant du reste les autres et même Dieu, prétendant qu’elle vit. Non, elle ne vit pas. Et une telle personne qui vit et commet toutes ces choses, ne peut pas avoir l’amour du prochain. Elle ne peut pas aimer les frères et les sœurs en Christ ; n’en parlons pas des païens. Elle ne s’aime pas elle-même, parce qu’elle vit dans le péché. Lorsqu’on vit dans le péché, on prépare logiquement sa place en enfer. On ne s’aime donc pas soi-même en se destinant ainsi en enfer. On ne peut pas dans ces conditions avoir de la compassion, de l’amour pour les autres sachant qu’on est un égaré et un candidat pour l’enfer.

Comprenez que ce que vous manifestez vis-à-vis des autres, est la conséquence du manque d’amour pour vous-mêmes. Peut-être que vous n’aviez pas conscience que vous ne vous aimiez pas vous-mêmes, c’est pourquoi vous n’aimiez pas les autres. Maintenant que vous le savez, vous devez vous aimer pour pouvoir aimer les autres. Par ailleurs, si vous pensiez que, vous aimer vous-mêmes revient à vous entretenir, cela est une erreur. S’aimer soi-même revient à être sage ; ce qui signifie avoir la crainte de Dieu qui exige la séparation du mal, la séparation du péché. C’est lorsqu’on fait ce pas de séparation d’avec le mal, que l’on peut avoir de l’amour pour le prochain, et pour Dieu.

Manifester de l’amour pour le prochain, c’est, ne pas le voir commettre le péché. Ceci, parce qu’on a bonne connaissance que le sort de celui qui commet le péché est l’enfer. On n’aimerait donc pas le voir aller en enfer. On ne le laissera pas aller en enfer. J’espère que vous comprenez mes explications. C’est le lieu de revenir sur la notion d’indulgence. Quand vous voyez quelqu’un indulgent vis-à-vis des autres, c’est parce qu’il a lui-même un penchant vers la vie de péché. Celui qui voit les autres commettre le péché à côté de lui et ne dit rien, est celui-là même qui est prêt à commettre aussi les mêmes péchés. Si vous voyez donc par exemple quelqu’un que l’on implique dans le mensonge et il ne dit rien, vous devez comprendre que c’est quelqu’un qui ment de temps en temps. C’est quelqu’un qui a un faible pour le mensonge. C’est pourquoi il ne peut pas reprendre quelqu’un qui ment ou qui l’implique dans le mensonge. Cet exemple du mensonge que je prends, s’applique à tous les autres mauvais comportements ou mauvaises habitudes.

Lorsque vous voyez donc de façon générale, quelqu’un qui ne condamne pas avec la dernière énergie une bêtise qui a été faite à ses côtés, celui-là a lui-même un penchant vers le domaine objet du péché commis. C’est pourquoi il ne peut pas vigoureusement réagir pour condamner, ou pour parler fort. Le chrétien doit être délivré de tous les mauvais comportements et mauvaises habitudes et, lorsqu’il voit quelqu’un faire ce qui est mauvais, il doit le lui reprocher, dans l’amour, mais également avec la dernière énergie, parce qu’il veut sauver son âme. C’est le sens de l’amour qu’il doit avoir pour les autres.

En revisitant les dix commandements, nous nous rendons bien compte qu’ils tournent tous sur l’amour : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain. Nous ne pouvons donc pas prétendre aimer Dieu alors que nous détestons notre prochain. Allons-y lire les dix commandements dans le livre de l’exode, au chapitre 20. Je crois avoir déjà enseigné sur les dix commandements, pour montrer comment ils sont divisés en deux groupes. Les anciens dans l’église peuvent s’en souvenir.

Lisons Exode au chapitre 20, à partir du 1er commandement ! Nous lirons en deux temps, d’abord les versets 1 à 11 qui traitent de l’amour envers Dieu ; puis les versets 12 à 17 qui traitent de l’amour envers le prochain.

Lisons les commandements se rapportant à Dieu, versets 1 à 11 :

« Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.

Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.

Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Les versets 1 à 11 résument les 4 commandements qui traitent de l’amour pour Dieu. Il doit être reconnu comme le seul vrai Dieu et non associé aux idoles, aux images et autres pour être adoré. On ne doit pas jurer en vain par son nom dans le mensonge ; et consacrer le temps à le louer. Dieu avait à cet effet fixé un jour dans la semaine pour ce faire. C’était le samedi qu’il devait être loué, adoré et glorifié. Tout ce qui se trouve dans une maison donnée doit savoir que Dieu a une place importante dans notre vie, y compris les serviteurs, les servantes et les visiteurs. Cela veut dire par exemple que, lorsque vous avez des visiteurs, vous ne devriez pas venir à l’église et laisser vos visiteurs et autres à la maison. Dieu n’aime pas cela et il le condamne. Voilà ce qui concerne l’amour que nous devons avoir envers Dieu.

Les six commandements restants sont relatifs à l’amour que nous devons avoir avec le prochain. Ils vont du verset 12 au verset 17.

Lisons-les :

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne. Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

 Les six autres commandements sont vis-à-vis du prochain. Tous les dix commandements, ceux vis-à-vis de Dieu comme ceux vis-à-vis du prochain doivent être encadrés par l’amour. Voilà ce que le Bible nous enseigne. Tous les rapports que le chrétien doit avoir, doivent être encadrés par l’amour. Beaucoup de chrétiens ont donc tort de dire qu’ils aiment Dieu alors qu’ils détestent ou haïssent leurs prochains. Ceux-là sont menteurs. Souvenez-vous que, s’agissant des dix commandements qui ont Dieu pour dénominateur commun, être coupable d’un seul revient à être coupable des dix.

Je voudrais maintenant que nous lisions dans la 1ère épître de Jean. Allons dans 1 Jean au chapitre 3, versets 13 à 20 :

« Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité, et nous rassurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

L’amour, ce ne sont pas les paroles ; l’amour, ce sont les sacrifices.

Lisons maintenant dans 1 Jean 4, à partir du verset 7 jusqu’au verset 12 :

« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. »

Lisons en suite dans 1 Jean 4, versets 20 et 21 :

« Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. »

À la lecture de tous ces textes, il est à conclure que, notre amour pour Dieu est manifeste par l’amour que nous avons vis-à-vis de notre frère. Voyez-vous, vous ne pouvez donc pas prétendre avoir de l’amour pour le prochain alors que vous êtes un pécheur. Un pécheur ne peut pas prétendre aimer les autres. Cela est impossible dans la mesure où vous démontrez par le péché que vous n’aimez pas Dieu. Or, c’est grâce à notre amour envers Dieu que nous pouvons aimer le prochain.

Aimer Dieu c’est avoir la crainte de son nom ; et c’est vivre loin du péché. Il ne s’agit donc pas de dire du bout des lèvres qu’on aime Dieu, alors qu’on fornique, on vole ou on commet les autres péchés. Non ! C’est ce que vous pratiquez qui indique ce que vous êtes. Car, on reconnaît l’arbre par ses fruits. On reconnaît l’arbre par ses fruits. Et là-dessus, Jésus a enseigné qu’un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits ; et même qu’un mauvais arbre ne peut pas porter de bons fruits. L’arbre se reconnaît bon ou mauvais par ses fruits. Quels sont donc vos fruits ; quels sont vos fruits ? Que manifestez-vous ; que manifestez-vous ? L’être humain est assimilé à un arbre. Comme l’arbre porte les fruits, c’est de même que l’être humain en porte.

Nous pouvons en avoir confirmation dans Galates au chapitre 5 où il est indiqué, les fruits que nous sommes normalement supposés porter. Ils sont mentionnés au verset 22.

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité. »

Comme le chrétien a été régénéré par le Saint-Esprit, ce dernier porte ces fruits qui sont mentionnés, et c’est à travers lui que l’on doit voir ces fruits, étant donné qu’il est en lui, le Saint-Esprit. Dans cette liste, il est à remarquer que l’amour vient en tête de liste. Le premier fruit que doit porter un chrétien pour montrer qu’il est né de nouveau, c’est l’amour. Oh mon Dieu, tu es grand ! Le converti doit montrer de l’amour pour Dieu et pour le prochain. Quand on s’est réellement converti, on vit un phénomène qui ne peut pas facilement être effacé de la mémoire. Car, on vit une transformation totale où tout est transformé et régénéré. C’est pourquoi Jésus parle du 1er amour. La transformation est totale et inoubliable. Et c’est à juste titre que Jésus dit : souviens-toi où tu es tombé et reviens à ton 1er amour. La nouveauté de vie fait en sorte que l’on ait réellement de la passion pour Dieu et de la haine pour le péché ; on déteste le mal. On veut être avec Dieu et lui plaire ; et on veut savoir davantage de ses conseils. C’est bien pour cette raison qu’on lira la Bible avec empressement et de manière assidue.

On lira la Bible avec enthousiasme. Les vrais convertis lisent la Bible avec enthousiasme, et prient sans cesse. Si vous entendez quelqu’un dire qu’il ne sait pas prier, comprenez que celui-là ne s’est pas encore converti. Lorsqu’on est un nouveau converti, on a soif de causer et parler avec Dieu dans la prière ; on veut apprendre de lui dans sa parole ; et on demeure dans l’envie de partager les merveilles rencontrées en lui avec quelqu’un d’autre. On a envie de partager. Et toutes ces choses deviennent spontanées : la prière, la lecture de la parole et le témoignage. Voilà l’état d’esprit d’une personne réellement convertie ! L’amour de Dieu est manifeste en elle de manière tout à fait spontanée. Je vous assure.

Si vous n’avez pas encore connu cela, je pourrais dire que vous n’êtes qu’un religieux qui est en cours de façonnage. Vous n’êtes pas encore nés de nouveau et vous n’êtes pas encore enfants de Dieu. Et lorsque le vent ou la mouvance de la conversion diminue en soi, cela est perceptible par soi-même. On le constate et on le sait bien. C’est bien pour cette raison que Jésus nous dit de nous souvenir. Il sait en fait ce qui se passe lorsqu’on a cru, comme je viens de l’expliquer, et il n’est pas difficile de s’en rappeler. On est capable de s’en rappeler et savoir qu’à partir de tel évènement, j’ai baissé ou ralenti. On sait donc que depuis cet instant on n’aime plus Dieu comme il se doit, et on ne saurait aimer le prochain comme il se doit aussi. Cela va de pair : l’amour pour Dieu et l’amour pour le prochain vont de pair. C’est la raison pour laquelle, le premier fruit de l’esprit qu’un enfant de Dieu doit porter, c’est l’amour. C’est l’amour qui vient avant tous les autres fruits qui sont : la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité.

Est-ce que l’on trouve ces différents fruits en vous ? Je vous fais remarquer que, si on ne porte pas le premier fruit, le fruit principal qui est l’amour, on ne saurait porter les autres fruits. Si vous n’avez pas d’amour dans votre cœur, tout le reste des choses que vous pouvez faire est vain. Que ce soit les sacrifices, les prières en langues ou en intelligence, les jeûnes, ou autres activités de piété. Si vous les faites sans amour, vous vous punissez pour rien, parce qu’à terme, vous vous retrouverez en enfer. Vous pouvez le lire dans 1 Corinthiens 13. Tout doit être fait sur fond de l’amour, le véritable amour qui vient de Dieu. Comprenez-vous cela ?

Et comme nous l’avons si bien étudié, cet amour qui vient de Dieu est présent en nous et se conserve, par la présence et la méditation de la parole Dieu. C’est en effet cette parole de Dieu qui nous transforme, nous réforme, nous nourrit et nous fait croître. Mais, lorsque vous rejetez donc cette parole de Dieu quand elle vous est enseignée ; ou alors lorsque vous en sélectionnez quelques parties, vous ne pouvez pas être bien nourris et vous ne pouvez donc pas croître et avoir de l’amour qui vient du ciel en vous. Ils sont nombreux qui ont mis un arrêt à leur chrétienté depuis qu’ils ont commencé à argumenter contre la parole de Dieu. Ils ont mis un STOP à la chrétienté depuis qu’ils ont commencé à rejeter la parole de Dieu, à la contester et à refuser de lui obéir. Tout ce que ceux-là peuvent faire aujourd’hui, n’est que de la religion pure.

Tout ce qu’ils font depuis lors n’est que bruits de cymbales. Le Seigneur vous interpelle aujourd’hui à revenir à lui dans un amour sincère ; il vous invite à l’aimer sincèrement. Il est question pour vous de savoir désormais mettre Dieu à la première place, de lui obéir et de savoir prendre soin de votre prochain, à s’occuper de lui et à être prêt à se sacrifier pour lui. Voilà le conseil de Dieu chers amis ! Voilà sa parole, mettez-la en pratique et le Dieu de paix et d’amour sera avec vous ! Au regard de tous les textes ci-dessus que nous avons lus, ajoutés aux dix commandements lus et commentés, nous devons comprendre que les dix commandements protègent Dieu et le prochain dans notre cœur. Car, tout ce que nous y avons lu, concerne Dieu et le prochain.

En revenant d’ailleurs sur les dix commandements, si vous aimez votre prochain, vous ne lui ferez pas toutes ces choses qui sont citées dans ce texte. Si vous aimez par exemple vos parents, je veux dire votre père et votre mère, vous ne les déshonorerez pas selon Dieu. Quand vous aimez votre frère, vous ne le tuerez pas. Que ce soit par la sorcellerie ou autres pratiques, ou que ce soit même par votre langue. Si vous aimez votre prochain, vous ne prendrez pas sa femme ou alors son mari. Quand vous aimez votre frère ou votre sœur, vous ne volerez pas ce qui lui appartient. Malheureusement, nous apprenons parfois des histoires de vols parmi les chrétiens ! Oh mon Dieu, ta grâce !

De la même manière, quand vous aimez votre prochain, vous ne direz jamais ce qui est faux contre lui. Lorsqu’on observe autour de nous dans la vie courante, on note que beaucoup de gens ne pratiquent pas ces dix commandements. Ils ne les pratiquent pas, parce qu’ils ne sont pas nés de nouveau. Mais, vous autres qui êtes nés de nouveau vous devez les observer. Il n’est pas question pour vous de faire de temps en temps ce qui est interdit dans les dix commandements. En le faisant, vous gâtez le témoignage qui doit émaner de vous et empêchez au témoignage de Jésus d’évoluer. Les païens peuvent le faire, cela est conforme à leur nature qui est celle du péché. Mais, vous qui avez reçu une nouvelle nature qui est la nature de Dieu, vous ne devez plus vous retrouver dans de tels péchés.

En matière de faux témoignages, je ne vous apprendrais rien en vous disant que dans les tribunaux aujourd’hui, on achète des faux témoins. Ces gens se placent à la barre, jurent qu’ils diront la vérité et rien que la vérité, mais ils sont conscients qu’ils vont mentir. Et enfin, le dixième commandement parle de la convoitise. Si vous aimez votre prochain, vous ne pouvez pas convoiter ce qui lui appartient. Il me souvient que j’ai déjà enseigné ici sur ce dixième commandement pour dire que, ce commandement est celui qui ruine beaucoup ceux qui se disent enfants de Dieu. Car, plusieurs vivent dans la convoitise. Ils envient les positions des autres ; ils envient les avoirs des autres !

Il y a des chrétiens qui envient même les positions et les avoirs des païens ; et d’autres qui envient les positions et les avoirs de leurs frères et sœurs en Christ. Il y a des chrétiens qui envient ce que possèdent leurs frères ou leurs sœurs ! Le Seigneur a dit que nous sommes un, que nous devons être un. Le péché de l’envie ne devrait pas exister dans la maison de Dieu, entre les enfants de Dieu. Cette convoitise est manifeste au sein des enfants de Dieu de plusieurs manières. Il est par exemple observé que, un frère ou une sœur emploie comme serviteurs ou servantes certains de ses confères ou consœurs. Il n’est donc pas normal qu’un autre frère se lèvent pour solliciter aussi comme serviteurs ou servantes, ceux-là qui sont déjà employés par son frère. Sachant que tel frère ou telle sœur emploie déjà tel frère ou telle sœur, comment est-il possible que vous sollicitiez les mêmes personnes ? Cela ne relève que de la convoitise. Et ce n’est pas normal.

Dans ce dernier commandement c’est-à-dire le dixième, il est bien cité le cas des serviteurs. Vous ne devez pas commettre de tels péchés. Vous devez vous en repentir. Vous ne pouvez pas prospérer et être utiles à Dieu en ayant l’esprit de convoitise.

Mes amis, changez aujourd’hui ; changez aujourd’hui ! Aimez Dieu et aimez vos frères et sœurs ! Sacrifiez-vous pour Dieu et sacrifiez-vous pour vos frères !

Je peux vous parler toute la nuit, toute la journée, sans arrêt. Cela n’est pas important si ce que je vous dis ne demeure pas dans votre esprit. Ma prière est donc que, ce que je vous enseigne calle dans votre esprit, afin que vous puissiez le mettre en pratique. Que cela ne reste pas ici à l’église ou que cela ne s’envole pas.

Que chacun de vous se décide donc pour le changement !

Levez-vous pour la prière !

Amen ![:]

[:fr]PRÉDICATION : SE SACRIFIER PAR AMOUR POUR SES FRÈRES ET PAR COMPASSION POUR LES PAÏENS (2e partie)[:]

[:fr]CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 23 JANVIER 2022 SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA NATURE DE DIEU (L’AMOUR) S’IMPRÈGNE EN NOUS PAR L’OBÉISSANCE À SA PAROLE (6e partie)

 

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : LUC 10 : 25-37

 

Alléluia !

Merci Jésus !

Restez debout et prenez votre Bible pour la lecture de la parole de Dieu portant message du jour !

Seigneur, nous te remercions pour ton oreille tendue vers nos prières. Merci pour leur exaucement !

Ouvrez votre Bible avec moi et repartons dans notre texte de jeudi passé, à savoir, Luc au chapitre 10, à partir du verset 25 ! Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?


Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. 

Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. »

Nous bénissons Dieu. Nous sommes aujourd’hui dimanche, 23 janvier 2022. L’année 2022 est entamée et les jours ne font que passer. Voici le premier mois, le mois de janvier qui finit déjà ; il n’en reste qu’une seule semaine et ce sera terminé pour ce premier mois de 2022. Le Seigneur continue de travailler, même si les tyrans de ce monde prétendent ne pas vouloir baisser les bras. Ils seront forcés de les baisser, afin de laisser le peuple de Dieu aller libre, au nom puissant de Jésus.

Pour que cette action de Dieu puisse porter les fruits, vous qui êtes enfants de Dieu, vous êtes appelés à revêtir la nature de Dieu qui est L’AMOUR : L’AMOUR pour le Seigneur Dieu, et L’AMOUR pour le prochain. Voilà comment se résument les dix commandements ! Ils se résument en L’AMOUR pour Dieu et L’AMOUR pour le prochain. Dire donc que vous avez donné votre vie à Jésus, que vous êtes remplis de son Esprit, que vous parlez en langues et faites des miracles ou autres, si vous n’avez pas de L’AMOUR pour Dieu et pour le prochain, vous êtes menteurs et tout ce que vous faites relève du théâtre. Car en fait, donner effectivement sa vie à Jésus, c’est aimer Dieu et son prochain.

Ce que Jésus a dit au docteur de la loi dans ce texte est très pertinent. Celui-ci lui posait la question pour l’éprouver. Il prétendait rechercher ce qu’il faut faire pour avoir la vie éternelle. C’était pour l’éprouver. Lorsqu’il posait la question à Jésus, ce n’était nullement dans l’intention de rechercher la voie d’aller au ciel. La preuve en est que, lorsque Jésus lui avait donné la réponse, il avait prétendu ne pas connaître qui est son prochain. Voyez-vous ! Le texte rapporte au verset 25 que c’était pour l’éprouver, ou mieux, pour le tenter. Lorsque Jésus lui avait demandé ce qui est écrit dans la loi, celui-ci, docteur de la loi qu’il était, avait bien résumé les dix commandements.

Voici un extrait de cet entretien aux versets 25 à 28 : « Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. » Jésus lui avait dit de se référer à la loi qu’il avait bien résumée. Il avait bien répondu que la loi prescrit d’aimer Dieu et le prochain. C’est alors que Jésus lui avait dit de faire cela et il vivra. Mon Dieu ! Voilà ce que signifie donner sa vie à Jésus ! Voilà ce que signifie devenir chrétien, naître de nouveau ou « born again » ! C’est aimer Dieu et aimer le prochain.

Voilà ce qu’il faut faire en vrai pour dire qu’on est chrétien. Voilà ce qu’il faut faire sans intérêt et sans calculs. Un amour calqué sur Dieu n’est pas pour soutirer quelque chose du prochain. Non ! La Bible nous fait comprendre que, pendant que nous étions encore des pécheurs, Dieu nous a aimés. C’est ainsi qu’il avait couru le risque d’envoyer son Fils unique mourir pour les pécheurs. Malgré qu’il savait que tous n’allaient pas apprécier son don, il l’avait tout de même donné. C’est de cette même manière que nous devons aimer.

Jésus, répliquant au docteur de la loi qui voulait savoir comment faire pour hériter la vie éternelle, lui avait dit au verset 28 : « fais cela, et tu vivras. » Jésus lui demandait en fait de se référer tout simplement à la loi, une loi dont il avait démontré avoir une bonne maîtrise. Si vous dites donc que vous êtes chrétiens et vous ne pratiquez pas l’amour pour Dieu qui signifie, l’obéissance à ses commandements ; et vous ne manifestez pas l’amour pour le prochain qui signifie l’assistance à celui-ci, comprenez que vous n’êtes pas chrétiens. Et la vie éternelle est donc très loin de vous. Je peux dire à cet effet que, la tentation de Jésus par ce docteur de la Loi, a été utilisée par Dieu pour nous, pour vous et pour moi. Elle nous permet de mieux comprendre et assimiler ce que nous sommes appelés à faire.

Jésus a su prendre l’illustration de cet homme qui avait été agressé par les bandits. Celui-ci avait été abandonné par ses agresseurs, agonisant sur la voie publique. Jeudi passé, nous avons vu que, c’est ce genre d’agression que subissent les véritables humains créés à l’image de Dieu sur cette terre. La plupart des humains créés à l’image de Dieu ont été agressés au cours de leur existence. Et l’on observe d’ailleurs que, ce sont ceux-là qui ont été agressés par les brigands qui se convertissent. Ce sont eux qui, lorsqu’ils reçoivent le message, l’évangile, reconnaissent qu’ils sortent de très loin. Ils reconnaissent qu’ils étaient mourant et le Seigneur a eu compassion d’eux et les as sauvés. Je confirme cela par ma propre vie. En regardant derrière depuis que je suis devenu enfant de Dieu, je comprends que je reviens de très loin. Je confirme que j’étais dans le coma. Lorsque Jésus parle de demi-mort dans le texte, il veut dire que l’homme agressé était dans le coma.

On comprend que le Seigneur se révèle aux agressés, quand ceux-ci sont à demi-morts, quand ils sont dans le coma ; quand ils sont dans l’inconscience, ayant déjà été malmenés et maltraités de toutes les manières. C’est à ce moment-là que le Seigneur intervient pour les sauver. Car, ce monde est rempli des brigands, des malfaiteurs dont les enfants de Dieu sont des victimes. Il est rare de voir quelqu’un qui dit qu’il croit en Jésus, quand les choses vont bien pour lui. Il leur faut toujours, pour des vraies conversions des enfants de Dieu, passer par de graves difficultés. Il leur faut avoir subi l’agression, la vraie agression. C’est alors que le Seigneur dans sa grâce, envoie un bon samaritain, comme ce fut le cas pour l’agressé dont nous lisons l’histoire aujourd’hui, pour les sauver de leur situation, alors même qu’ils étaient déjà sur le point de mourir.

Et on peut couramment observer que, la plupart de ces agressés sont victimes des prêtres, des religieux, des extrémistes religieux. Et lorsqu’ils ne sont même pas leurs victimes, ces derniers ne prennent pas soin d’eux. Nous le voyons avec le cas de cet agressé dont il est question dans ce texte. Alors qu’il était abandonné par ses agresseurs en pleine voie publique, c’est un religieux puis un autre homme d’église qui sont passés les premiers. Mais, ces derniers ne s’étaient pas occupés de lui comme on se serait attendu. Ils étaient les premières personnes à voir son état, mais, ils étaient passés outre. Voyez-vous ! Les vraies victimes prévues au salut passent d’abord entre les mains des religieux. Ces derniers ne prennent pas soin d’eux ; ils ne leur disent pas la vérité par rapport à leur salut. Ils ne leur disent pas quoi faire pour être sauvé.

Rendez-vous compte les amis que, les églises qui existent aujourd’hui, ne cherchent pas le bien-être des individus. Sinon, pourquoi verrons-nous qu’un prêtre à qui on a confié des enfants pour leur enseigner la Bible, et celui-ci commence à en abuser. Comment celui-ci commet-il ce que nous appelons aujourd’hui la pédophilie ? Comment cela peut-il se comprendre ? Ils sont méchants. Lorsque les parents confient leur enfant à un prêtre ou un pasteur, il est présumé que cet enfant est un « cas » qu’ils veulent sauver. Ils espèrent donc que l’homme d’église en prendra bien soin pour le sauver. Cet enfant est donc déjà une victime dont l’homme d’église ou le prêtre doit s’occuper. Mais, celui-ci passe outre. Il ne fait pas le travail qu’il est supposé faire dans sa vie, mais il abuse plutôt de lui. Il peut s’agir d’un jeune garçon, d’une jeune fille, d’une femme mariée ou autre.

Les gens vont dans les églises parce qu’ils ont des problèmes, ils sont malades, mais les hommes d’église ne s’occupent pas d’eux. Ils ferment les yeux et passent outre. C’est ce que nous voyons dans notre société aujourd’hui. C’est pourquoi vous pouvez constater que, plusieurs personnes qui sont pourtant des simples, ont renoncé à la foi chrétienne ou à l’église tout court. C’est parce qu’elles ont été abusées et choquées par ces gens dont je parle. Ils ont été choqués par les prêtres, les lévites et les pharisiens, c’est-à-dire par les pasteurs, les prêtres, les hommes d’église. C’est pour cette raison que ceux-ci ne veulent plus entendre parler de l’église.

Je vous disais jeudi passé que, lorsque vous êtes réellement victimes des brigands, vous êtes à demi-morts. Vous ne devez donc pas vous rappeler de ce qu’on vous a fait. Ce qui est à faire, c’est de savoir que la main de Dieu est sur vous ; et que, le bon samaritain n’était pas encore venu pour vous sauver des abus dont vous avez souffert. Vous ne devez donc plus regarder derrière pour revoir les abus et autres souffrances que vous avez connus dans le passé. Vous devez simplement écouter l’interpellation qui vous est adressée. Répondez à cette interpellation. Dieu vous appelle. Il vous demande de revenir à lui ; de revenir à son Fils, et d’avoir son genre de cœur. Le cœur de Dieu n’est pas un cœur de rancune, mais un cœur d’amour, un cœur de pardon. Vous pouvez donc démarrer avec Dieu aujourd’hui. Même si vous avez été abusés un millier de fois, aujourd’hui, vous pouvez en faire table rase et démarrer avec Dieu.

Vous pouvez décider de démarrer avec Dieu aujourd’hui en acquérant son cœur, qui est un cœur d’amour, de pardon et de miséricorde. Ce n’est que ce genre de cœur qui peut effectivement vous sauver. Un cœur de vengeance ou de haine ne peut pas vous sauver. Même s’il est vrai que vous avez été victimes dans tous ces domaines, mais vous n’êtes pas appelés à rembourser la pareille, c’est-à-dire à rendre le mal que les gens ont eu à vous faire. Vous devez pardonner ; vous devez manifester le cœur de Dieu, pour avoir la vie éternelle.

Lorsque vous voyez des gens continuer de fréquenter des milieux où ils savent bien qu’il y a des abus, des pratiques malveillantes ou répréhensibles, les mauvais comportements des dirigeants, vous devez comprendre qu’il s’agit des sorciers et des sectaires qui ne sont que des partenaires des dirigeants d’un tel milieu. Ce sont leurs partenaires du mal. Car en effet, quelqu’un qui est simple d’esprit, et qui a été abusé ou qui a découvert que des gens sont abusés dans le milieu religieux qu’il fréquente, celui-ci ne peut pas continuer à fréquenter ledit milieu. Cela est impossible.

Il me souvient l’histoire d’une magistrat réputée catholique, qui me disait un jour que l’église catholique est son église, et qu’elle ne peut pas la quitter sous aucun prétexte. Elle soutenait que, même si elle bagarre avec son prêtre à l’instant, elle continuera d’aller s’assoir pour écouter son prêtre. Une telle position est incompréhensible. Vous comprenez tout de suite qu’une telle personne est compliquée. Car, il est incompréhensible que malgré les mauvais comportements observés par les fidèles de leurs dirigeants, ces derniers se tiennent mordicus derrière eux.

Cette magistrat soutenait mordicus que, quel que soit ce que les prêtres peuvent faire en termes de mauvais comportements et abus de toute nature, elle ne peut pas quitter son église ; et quel que soit les problèmes qu’elle peut avoir avec son prêtre, elle ne peut quitter son église d’elle-même, et elle ne peut accepter de quitter si le prêtre décide qu’elle s’en aille. Elle ne peut pas quitter son église catholique quelle que soit la raison. Voyez-vous une telle position ? On peut en déduire qu’il y a une alliance profonde entre cette église et elle. Elles savent ce qu’elles font dans les ténèbres ensemble. Elle ne peut être une simple. Elle y joue un certain rôle.

Il y a un instant, nous priions contre les membres du gouvernement. Et vous avez entendu le genre de pratiques que le ministre Henri EYEBE AYISSI est allé faire dans la ville de BATSCHENGA. Celui-là fréquente une église non ? Il fréquente une église. Mais que fait-il comme pratiques ? Il fait du satanisme. Il fait des incantations en route tout nu, pour pouvoir se maintenir au poste de ministre ; et pour ne pas être inquiété par les nombreux dossiers compromettants qui pèsent sur lui. Tous ces membres du gouvernement dont nous parlons sont dans des églises, ils sont dans la religion. Ils sont des catholiques ou des musulmans. Ils sont dans la religion. Ils sont des fidèles des milieux religieux. Lorsqu’ils y arrivent on leur donne les premières places et, ils en sont les sponsors. Il me souvient d’avoir lu un article qui informe que, le Président de la CAF, le Sud-Africain Patrice MOTSEPE, est passé à la paroisse catholique anglophone de Vogt-Ada, où il a fait un don de 200 000 dollars, soit l’équivalent de 110 millions de francs CFA environ. Voilà leur façon de faire !

Ils aiment sonner la trompette en donnant leur offrande ! A-t-on besoin de connaître le montant que vous mettez dans le tronc comme dîme ou comme offrande ? Non ! C’est comme cela qu’ils font, c’est comme cela qu’ils font. D’autres font don de la construction de chapelles et en font la publicité, comme ce fut le cas pour le ministre de l’Administration Territoriale, Paul ATANGA NJI dernièrement. Nous avons lu dans les journaux que celui-ci a offert une chapelle à la paroisse de sa belle-famille dans la Région du Sud-Cameroun. Tous ces gens-là disent qu’ils sont chrétiens, mais ils sont dans les pratiques maléfiques. Et ils les font avec les chefs des religions respectives.

Ce qui se passe donc aujourd’hui est que, ce sont les élus de Dieu qui sont des victimes de toutes sortes de pratiques au milieu des bandits. Je m’adresse aujourd’hui aux victimes de ces bandits. Vous avez été victimes des religions, victimes des dirigeants religieux, victimes des religieux, victimes des extrémistes, comprenez que ces gens ont fait leur travail qui est le mal. Comme le pharisien et le lévite qui sont passé l’agressé outre, c’est de même que vous êtes traités par vos bourreaux. Les deux hommes d’église qui n’ont pas daigné porter assistance à l’agressé, ont commis l’infraction de « non-assistance d’une personne en danger », et étaient à poursuivre. Ils étaient à poursuivre et à être condamnés au même titre que ceux-là qui ont agressé cet homme dont s’était occupé le bon samaritain. Ils méritaient des poursuites pour subir la même condamnation que les agresseurs. C’étaient des brigands.

Les religieux sont des brigands, les chefs religieux sont des brigands. Et les simples sont leurs victimes. Nous tous nous passons d’abord par-là. Nous commençons tous par être d’abord victimes avant d’avoir un bon samaritain qui nous relève et nous soigne. C’est ce dont vous avez besoin, et c’est aussi ce travail de bon samaritain que vous devez faire. Vous devez récupérer les victimes des agressions diverses, prendre soin d’elles, et les mettre au bon endroit. Ce n’est pas bien d’être ignorant.

Voyez-vous, ce qu’on appelle « célébration inter-religieuse » ou encore « culte ou messe œcuménique » est un concept religieux qui vient vraiment des enfers. Il me souvient que je prenais part à ce genre de célébration en toute ignorance. Et j’orientais aussi des gens dans n’importe quelle église, y compris de mauvaises et surtout que tout ce qui est dehors comme église est mauvais. En nous référant au bon samaritain qui nous est présenté comme modèle dans ce texte, on remarque que, lorsqu’il a pris la victime de l’agression, il l’a amené dans un endroit approprié, à l’hôtellerie précisément. Et avant de quitter les lieux pour poursuivre son voyage, il a donné des consignes à l’hôtelier. On remarque bien qu’il s’était assuré que la victime devait être aux bons soins après lui. Il ne l’avait pas pris et l’avait juste déposé à un lieu quelconque ou n’importe où.

Ce que le bon samaritain avait fait, est bien le contraire de ce que nous observons aujourd’hui. Ce qui prétendent évangéliser dehors envoient les gens qu’ils évangélisent n’importe où, dans n’importe quelle église, dans n’importe quelle dénomination. Cela se vérifie bien lorsque plusieurs religions ou dénominations organisent des campagnes d’évangélisation ensemble. À la fin, on dit aux participants qu’ils doivent prendre le contact de l’une des différentes dénominations qui ont initié la campagne d’évangélisation. Cela veut dire qu’on envoie des gens en aventure n’importe où, sans réellement prendre soin d’eux pour s’assurer qu’ils seront bien accueillis et convenablement pris en charge là où ils se dirigeront. Cela relève de l’irresponsabilité et démontre l’ignorance. Moi qui vous parle, je l’ai fait. Je l’ai fait, et c’est maintenant que je comprends que c’était dans l’ignorance totale que je le faisais.

J’ai souvent pitié de moi-même de sorte qu’il m’arrive de confesser à Dieu des péchés que j’avais commis dans le passé en toute ignorance. J’évangélisais et je recommandais des milieux que je ne maîtrisais pas aux évangélisés. J’avais pris part à l’organisation de plusieurs campagnes d’évangélisation inter-religieuses où après, j’orientais les gens dans de fausses églises. Je regrette d’avoir vainement dépensé mon énergie et de n’avoir pas pris soin des gens que je prenais le risque d’envoyer dans de fausses églises. J’ai perdu beaucoup de temps ; j’ai perdu tellement de temps ! Seigneur ta grâce dans ma vie ! J’ai fait cela de longues années durant, alors que j’étais encore jeune et donc vigoureux. J’ai réellement le regret de savoir que toute cette vigueur juvénile, je l’ai perdue dans des futilités, croyant servir Dieu. Eeeh Seigneur, ta grâce, ta grâce !

Le bon samaritain nous apprend dans ce texte comment on prend soin d’une victime. Celui-ci avait pris la victime, avait nettoyé ses plaies, l’avait transportée jusque dans une hôtellerie et y avait passé la nuit avec lui. Et même lorsqu’il devait poursuivre son voyage le lendemain, il avait pris les dispositions adéquates pour qu’elle soit bien prise en charge par l’hôtelier en son absence. Il avait donné des consignes à ce dernier tout en lui promettant qu’il repasserait par-là au retour de son voyage, histoire de se rassurer que tout s’était bien passé avec la victime après lui, et solder éventuellement la facture, si l’hôtelier avait effectuer des dépenses supplémentaires. Voyez-vous son état d’esprit ; voyez-vous son état de cœur ; voyez-vous la manifestation de l’amour ? Nous ne devons pas envoyer les victimes des agressions diverses que nous rencontrons n’importe où. Nous devons savoir bien prendre soin d’elles.

Je dois vous avouer que j’ai continué à envoyer les gens dans n’importe quelle église de réveil avant la création de Faith Radio. Comme j’animais des émissions dans certaines radios privées, je recommandais les églises de réveil aux gens sans savoir que je les envoyais dans la religion, dans des faux et mauvais milieux. Je croyais que ces églises enseignent la vérité ; je croyais qu’elles enseignent la même chose, sans savoir que ce n’était pas les églises de Jésus-Christ. Il a fallu l’avènement des délivrances prophétiques pour que mes yeux s’ouvrent. C’est grâce aux délivrances prophétiques que j’ai découvert que ces gens qui prétendent parler en langues, qui prétendent avoir le Saint-Esprit, sont comme ceux qui ne parlent pas en langues ; qu’ils sont comme les catholiques et autres religions : témoins de Jéhovah, protestants, etc. À plus de trente ans de ministère pastoral, ce n’est qu’en 2012-2013 que j’ai découvert cette réalité et compris que je devais me méfier de toutes ces églises dites de réveil. Mon Dieu !

Nous sommes appelés à avoir l’esprit du bon samaritain, qui pourtant, à son époque, était considéré comme un païen. C’est comme cela que notre église est considérée. Seigneur ! Notre église est considérée dans notre pays comme une église illégale par les autorités. D’autres la qualifie d’églisette, c’est-à-dire une toute petite église. Notre église n’a aucune considération dans l’opinion ; elle n’a aucune considération. C’était la même chose chez les juifs à l’époque. Les samaritains n’avaient aucune considération auprès des juifs. Et il arrivait même que l’on appelle Jésus, le samaritain. C’était une injure à cette époque-là. Les samaritains étaient des indignes pour la société juive. Ils étaient pris pour des gens qui n’ont rien à avoir avec Dieu. Dire donc à quelqu’un qu’il est un samaritain à cette époque-là, était une injure.

Mais, c’est le samaritain, le rejeté par les religieux qui se disaient être de Dieu, c’est plutôt lui, qui avait manifesté le cœur de Dieu, la nature de Dieu, à cet homme qui avait été victime d’agression par les bandits. Chers amis, ce n’est pas le milieu que vous fréquentez qui doit vous rendre témoignage ; c’est plutôt la vie que vous menez qui doit vous rendre témoignage. La vie chrétienne est une vie pratique. Elle n’est pas une vie théorique se limitant à votre appartenance à une religion ou à une église. C’est pourquoi, vous pouvez trouver des gens qui fréquentent le Tabernacle de la Liberté pendant des années, mais qui demeurent des païens et même des diaboliques. Ce n’est pas tant le milieu fréquenté qui change les gens. C’est la parole de Dieu qui transforme les gens, lorsque ceux-ci ont accepté de lui obéir. C’est pourquoi je vous demande d’obéir à la parole de Dieu. C’est celle-ci qui vous changera et non ce milieu qu’est le Tabernacle de la Liberté. N’importe qui peut venir le fréquenter.

Vous aurez donc tort d’étiqueter les fidèles du Tabernacle de la Liberté qui se comportent mal dehors, pour jeter le discrédit sur toute l’église. Non, vous ne devriez pas conclure par le mauvais comportement de certains individus qui fréquentent ce milieu, que les fidèles du Tabernacle de la Liberté se comportent mal. Non, les portes de l’église sont ouvertes pour tous. N’importe qui peut y entrer. Mais, lorsqu’il peut être observé que vous y êtes entrés depuis un certain temps, mais qu’il n’y a pas de transformation en vous, on peut alors mettre l’œil sur vous et finir par vous chasser ; surtout lorsque vous êtes une pierre d’achoppement pour les autres. C’est comme cela que ça se passe au Tabernacle de la Liberté, contrairement à ce qui se passe dans les milieux religieux. Il n’est pas courant de voir qu’on chasse les gens de l’église. Cela m’a souvent été reproché par certaines autorités de la place, autorités administratives ou judiciaires.

Comme j’ai souvent été trainé dans les commissariats, les bridages de gendarmerie par les gens qui sont chassés de notre église, parce qu’ils sont des bandits, les enquêteurs m’ont souvent reproché de chasser les gens de l’église. Ils me posent la question de savoir si le pasteur doit chasser les gens de l’église. Ils ne savent pas que c’est comme cela que ça doit se passer. Je prends généralement sur moi de leur dire que c’est ce qui doit être fait lorsqu’une personne est une occasion de chute pour les autres. Une telle personne doit être sortie du milieu des autres ; d’autant que la Bible dit : « ôtez le méchant du milieu de vous ! » (1 Corinthiens 5 : 13). Et comme j’aborde cet aspect maintenant, je vais profiter pour interpeller mon fils Parfait EFALA.

Je dois l’interpellation à l’instant pour lui rappeler que, les problèmes entre frères qui parviennent à l’église se résolvent en public devant toute l’assemblée. Les règlements se rendent à l’église et non au quartier. Et lorsqu’un règlement a déjà eu lieu à l’église, il n’est pas bon d’aller rouvrir ce règlement au quartier, en dehors du pasteur et de l’assemblée qui a été témoin. Un tel comportement n’est pas bon. Et c’est ce que tu as fait. Tu es donc passible de sanction. Je t’en avertis donc pour la dernière fois. Ton nom est déjà sorti plusieurs fois dans des situations qui ont connu un arrangement à l’église. Mais tu es toujours allé par derrière remettre en cause l’arrangement qui a été fait en assemblée, mettant ainsi à mal la conscience des autres parties. Je te prie de ne plus le faire s’il te plaît. Ne fais plus cela. C’est un avertissement solennel que je te donne aujourd’hui. Je me demande si tu n’as pitié de toi-même.

Dis-moi, depuis que tu dis que tu as cru, quels fruits produis-tu pour ton Dieu ? Qu’est-ce que tu produis comme fruits pour ton Dieu ? S’il t’arrivait de partir maintenant, que montreras-tu à Dieu comme accomplissement ? Que fais-tu ? Hein ! Seigneur, ta grâce ! Je te demande d’arrêter ce que tu fais. Tu dois cesser cela. Je dis bien que c’est un dernier avertissement que je te donne. S’il me revient que tu t’es encore comporté de la sorte, c’est-à-dire que tu repars par derrière parler des choses qui ont été arrangées en assemblée, ou même pour parler de cet avertissement que je te donne actuellement, tu seras sanctionné ; tu auras choisi de mettre un terme à la foi que tu voulais entamer ou démarrer. Je ne sais pas ce que tu attends depuis que tu es à l’église pour te convertir et t’engager à courir réellement avec Dieu. Il n’est pas bon d’être une pierre d’achoppement pour les autres. Cela n’est pas bon.

Vous êtes encouragés depuis longtemps par les enseignements à vous aimer entre vous. Et lorsqu’on parle de l’amour, on parle nécessairement de pardon. L’amour ne fonctionne pas sans pardon. Il ne fonctionne pas sans pardon. D’ailleurs, je vous ai donné le verset 32 d’Éphésiens au chapitre 4, et les versets 1 à 2 d’Éphésiens au chapitre 5 l’autre jour qui disent ce qui suit : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ… Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. ».

Chers amis, voilà ce à quoi nous sommes appelés et interpellés chaque jour et toujours. Comprenez-vous cela ? S’il y a par exemple de l’incompréhension dans ce qui se serait passé entre votre frère et vous ou votre sœur et vous, et si vous avez l’Esprit de Dieu, cet Esprit de Dieu en vous, vous donnera de savoir supporter les faiblesses de votre frère ou votre sœur. L’Esprit de Dieu en vous, vous évitera d’en faire un drame, en cherchant à avoir absolument raison sur votre frère ou votre sœur. Il ne sert à rien de vouloir absolument remettre les arrangements faits par l’église en question, à l’effet de démontre à tout prix que vous aviez raison. Ce n’est pas comme ça qu’il faut vous comporter. Ce n’est pas ce que Dieu nous demande de faire. Dans un différend entre votre frère ou votre sœur et vous, vous pouvez avoir tort à 1%, alors que l’un ou l’autre de votre adversaire a tort à 99%. Mais, du point de vue de Dieu, vous avez tous tort, malgré que vous n’ayez tort qu’à 1%.

Lorsqu’on est donc chrétien, on ne doit pas quantifier sa part de tort dans un différend, par rapport à la part de l’autre partie, pour dire que c’est elle qui a le plus tort. Si vous le faites, cela signifie que vous ne comprenez rien du tout de la chrétienté. Vous ne comprenez rien de la foi chrétienne. Celle-ci nous demande de savoir reconnaître notre part de tort si petite soit-elle et de l’arranger, sans tenir compte que la partie adverse aurait plus tort que nous. Nous devons continuellement rechercher la sanctification. Si la partie adverse ne prend pas conscience qu’elle a une grande part de tort dans ce qui vous a opposé ou vous oppose, et quelle continue de se justifier, vous êtes encore appelés à jouer le rôle d’intercesseur pour elle. Vous devez prier pour la personne, pour demander à Dieu de lui faire comprendre son tort afin qu’elle s’en repente. Lorsque celle-ci comprendra, elle reviendra dans de meilleurs sentiments et confesser aussi le tort qu’il vous aurait fait.

Les amis, je ne sais pas et ne comprends pas pourquoi, depuis que j’enseigne sur l’amour, comme je le fais en ce moment, vous ne saisissez pas qu’il est souhaité que vous puissiez effectivement changer. Je ne sais pas pourquoi vous ne le comprenez pas ; je ne sais pas pourquoi vous restez inchangés, insensibles aux enseignements et concentrés sur votre vie personnelle. Je ne sais pas pourquoi vous n’êtes concentrés que sur vous-mêmes. J’aimerais bien savoir pourquoi cela. Oh mon Dieu ! Cela me démontre ou me prouve simplement que vous n’avez pas encore donné votre vie à Jésus. Car, donner sa vie à Jésus signifie qu’on ne s’appartient plus. On ne s’appartient plus. Mais, plusieurs sont en train de bagarrer rien que pour leur vie personnelle.

Et le Seigneur ne fait que dévoiler les esprits impurs qui sont liés à l’esprit de MOI. On note en effet que, la non transformation des uns et des autres, leur insensibilité à l’enseignement sur l’amour du prochain et leur égoïsme tourne autour du MOI. Je fais donc le constat que plusieurs n’ont pas encore fait ce que Jésus recommande dans Luc au chapitre 9 où il dit au verset 23 que : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. ».

Ce renoncement dont parle Jésus, le renoncement au MOI, n’a pas eu lieu chez la plupart d’entre vous. Et la chrétienté, comprenez-le, sans ce renoncement au MOI, n’a pas encore démarré, et si elle a démarré, elle ne peut évoluer. La chrétienté ne peut pas démarrer s’il n’y a pas de renoncement au MOI. Et nous nous rendons compte que les esprits impurs qui tournent autour du MOI sont nombreux. Certains de ces esprits ont été dévoilés jeudi passé. Il s’est agi de « l’instinct de survie », « la zone de confort », « l’intérêt personnel », « le superflu ». Voilà autant d’esprit impurs qui tournent autour du MOI. Ils se sont manifestés jeudi passé et je les ai mis en cage.

« L’instinct de survie » veut dire que la personne qui en est animé ne pense qu’à vivre à tout prix et à en découdre avec tout ce qui peut faire obstacle à sa survie. Et « la zone de confort » représente les limites que chacun se définit pour son confort. Ce sont des limites à ne pas déborder pour manifester l’amour envers son prochain. Il n’est pas prêt à sortir ce cette zone pour souffrir. Il n’est pas prêt à payer le prix pour sauver les autres. Alors que l’amour appelle à se sacrifier, lui, il se définit une « zone de confort » au-delà de laquelle il ne saurait aider. Et « le superflu » se définit en fonction de cette zone de confort. Tout ce qui se situe au-delà de « la zone de confort » relève du superflu. Tant que ce qu’il consent à donner n’affecte pas sa zone de confort, il peut aider son prochain. Mais, il n’est pas prêt à aller au-delà pour ne pas souffrir lui-même en voulant aider le prochain. Il ne consent à donner que ce qui lui évite la souffrance. C’est donc le superflu.

La liste de ces esprits tournant autour du MOI s’allonge avec « le manque de pardon », « la rancœur », « l’aveuglement », « l’hypocrisie » et « les chaînes maléfiques » qui sont conséquentes au « manque de pardon » et « la rancœur ». Voilà les 9 démons qui tournent autour du MOI. Mes amis, quand-est-ce que vous comprendrez que vous devez renoncer à vous-mêmes, et vous occuper de l’intérêt de l’autre ?

Il convient à ce sujet de revenir un tout petit peu sur la vision que j’ai eue avant le message portant sur le bon samaritain. Le Seigneur m’a fait voir comment les gens étaient maltraités par des brigands. Et lorsque quelqu’un a voulu leur venir en aide, étant donné qu’ils avaient été dénudés, celui-ci leur a partagé des morceau d’étoffe pour juste se couvrir la nudité. Je vous ai dit que pendant la distribution, j’étais surpris de me retrouver dans un groupe qui ne contenait que deux personnes, soit quelqu’un d’autre et moi. Nous avons reçu un morceau de pagne qui ne pouvait suffire qu’à une seule personne. Et comme mon partenaire de groupe avait voulu commencer à discuter ce morceau de pagne, je lui ai dit de prendre tout le morceau qui nous a été offert. Mais lorsque le bienfaiteur est revenu, m’ayant vu sans pagne parce que j’avais privilégié mon partenaire, il m’a demandé de le suivre dans son magasin où il y avait des ballots et des ballots de vêtements. Celui-ci, non seulement il m’a offert un dessous, mais aussi, des vêtements.

Dieu a voulu me montrer qu’il est avantageux de s’occuper des autres, du prochain. Il a voulu me dire que nous avons intérêt à nous occuper du prochain afin que lui, il s’occupe de nous. Plus simplement, Dieu s’occupe de nous quand nous nous occupons du prochain. Voilà comment Dieu veut que nous vivions sur la terre. C’est quand nous nous occupons des autres, qu’il s’occupe lui-même de nous. On ne perd donc rien à s’occuper des autres. Même s’il faut se priver un moment ou à l’instant, on gagnera plus tard. Dieu nous démontre que c’est comme cela qu’il fonctionne.

En se comportant de la sorte, nous ne devons cependant pas aider le prochain parce que nous savons que nous gagnerons plus tard. Nous ne devons jamais aider le prochain parce qu’on espère un gain potentiel. Non ! Nous aidons le prochain par obéissance à la parole de Dieu qui nous le recommande. Il n’est donc pas question pour nous d’aider dans un esprit de « semence et de récolte ». Nous ne devons pas nous attendre à une quelconque rémunération ou à un quelconque remboursement. Nous devons simplement faire comme Dieu lui-même fait, parce que nous devons être ses imitateurs. Dieu fait du bien à tous, même comme la plupart sont ses ennemis. Il consent à faire du bien à tous. C’est ce même esprit et ce même cœur que nous devons avoir.

Les amis, c’est à cela que Dieu nous appelle. Il veut que nous soyons ses imitateurs. C’est pourquoi je m’en vais vous relire pour finir, ce même texte d’Éphésiens 4, verset 32 et Éphésiens 5, versets 1 et 2 :

« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ… Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés ; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. »

Levez-vous pour prier Dieu, de vous donner la grâce d’être ses imitateurs !

Amen ![:]