SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2025 (DIMANCHE 09 MARS), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LES PIÈGES DES ESPRITS FAMILIERS (6ème partie)
De la prédication inspirée de Jean 10 : 14-16, Jean 10 : 26-30, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a invité chaque fidèle à fermer la porte de son cœur à tout étranger (la mondanité, le monde et ses choses et ses attraits, les programmations personnelles, les préoccupations diverses liées par exemple aux choses de cette vie telles que le mariage, les enfants, l’éducation, les percées financières, l’école, le succès, etc.), pour ne l’ouvrir qu’à Jésus et à Jésus seul, le bon berger. Le révérend a insisté sur le fait que la vie sur terre est tellement courte, éphémère, quand bien on vivrait 100 ans. Il a ajouté qu’il faut viser l’éternité, vivre en fonction de celle-ci et non en fonction de l’instant présent, car les choses de cette vie passent comme l’éclair, elles ne durent pas. À la suite de cet enseignement, le Seigneur a saisi les esprits dont voici les noms : la Religion, la Chasse à l’argent, l’Égoïsme, la Chute, la Démission, la Peur de la souffrance, le Raccourci, les Idoles.
À l’entame de ces délivrances, le révérend a interrogé quelques fidèles, pour savoir s’ils sont prêts à aller au ciel, ou s’ils voudraient déjà y aller. Le révérend a relevé qu’il sait que la majorité des fidèles, sinon tous, ne sont pas prêts à partir au ciel, car ils veulent d’abord vivre sur cette terre. Eugénie KAMANA a par exemple répondu qu’elle ne veut pas encore partir au ciel, car elle veut d’abord voir ses enfants grandir, et elle veut aussi porter ses petits-fils. « Sont-ce tes enfants ? », lui a rétorqué le révérend.
Sœur Bernice BOUM a répondu que pour le moment, elle ne veut pas encore partir au ciel, car, sur cette terre, elle veut d’abord accomplir le but pour lequel Dieu l’a créée, à savoir sauver les âmes, être disposée à l’œuvre du Seigneur. En complétant les questions posées par le révérend, Bernice a fait savoir qu’elle connaît véritablement Jésus depuis 2019, puis elle a indiqué que sa mission, qui consiste à sauver les âmes, est en cours, bien que l’évangélisation soit difficile, car ceux à qui elle présente souvent l’évangile sont généralement réfractaires, du moins durs d’oreille. Bernice a ajouté qu’en son sens, elle pense que vouloir partir au ciel maintenant constituerait un raccourci, c’est-à-dire une fuite en avant.
Le révérend a servi une réplique à Bernice en lui rappelant le départ de son propre père à elle (papa Boris ENDOUNYE), car lorsque ce dernier s’est véritablement donné au Seigneur, le Seigneur l’a aussitôt ramené au ciel, sans tarder. Par cette occasion, sœur Bernice a retracé le contexte de l’engagement de son père à Christ, et les circonstances de son départ. Ainsi, elle a expliqué que son père avait été rappelé auprès de Dieu sans être malade, alors qu’il était allé faire une sieste, et qu’il attendait que le repas posé au feu soit prêt. « Il est parti en souriant, on l’a trouvé souriant », a précisé Bernice.
Sœur Olivia MEBOUNOU a répondu qu’elle ne veut pas encore aller au ciel, car elle veut encore vivre pour quelque temps, le temps que sa fille grandisse… « Si on me demandait de partir et que je n’avais pas d’enfant, j’allais partir… Mon enfant, c’est ma première responsabilité, c’est l’enfant que Dieu m’a confié », a-t-elle fait savoir, puisque le révérend lui demandait si elle ne voit pas qu’elle est égoïste, étant donné que sa fille n’est pas la seule personne qui existe sur cette terre, ou la seule à avoir besoin du salut. La réponse de sœur Carole BELLE était similaire, car a-t-elle dit, « Je veux vivre jusqu’à ce que mon fils soit grand ». Le révérend a relevé qu’Eugénie, Carole et Olivia sont égoïstes, car elles ne sont concentrées ou ne mettent la priorité que sur leurs propres enfants. Le révérend leur a rappelé que Jésus, de son vivant, n’a sauvé aucun des membres de sa famille. Le révérend a également fait voir aux jeunes dames que les enfants dont elles disent se préoccuper ne sont pas les leurs, car c’est Dieu qui les a créés, et il fait comme il veut. Cela dit, le révérend a évoqué le cas du frère Bertrand DOUANGLA, que le Seigneur a rappelé à lui, alors qu’il avait pourtant une épouse et plusieurs enfants, y compris des enfants en bas âge.
« Tu ne veux rester sur terre que pour ton fils (s’adressant à sœur Carole), et toi pour ta fille (s’adressant à sœur Olivia). Ne voyez-vous pas que c’est de l’égoïsme ? De son vivant, Jésus a sauvé combien de gens de sa maison ? Cela l’a-t-il empêché de mourir ? Je voudrais vous faire comprendre que vous êtes égoïstes, parce que vous ne pensez qu’à vous-mêmes… Jésus ne s’est pas comporté de cette manière », a dit le révérend. En poursuivant ses explications, le révérend a fait remarquer que Jésus était vu comme un irresponsable par les membres de sa famille, car il ne préoccupait même de ces derniers. Par exemple, quand on était venu lui dire que sa mère et ses frères le cherchent, Jésus avait répondu : « Qui est ma mère et qui sont mes frères ? (…) Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (cf. Matthieu 12 : 46-50).
« Alors que sa mère et ses frères le cherchaient, Jésus ne s’est même pas occupé d’eux. Êtes-vous chrétiens ? Imitez les habitudes de Christ. Mais, vous êtes égoïstes, la plupart d’entre vous. Ce n’est que pour vous-mêmes et pour vos proches que vous vivez, alors que ce n’est pas pour les vôtres uniquement que Jésus vous a envoyé. Et ne pensez pas que les vôtres sont prioritaires… Jésus pouvait dire que ses frères, que ses poches sont prioritaires, mais il ne l’a pas dit, car il faisait son travail sans les gérer. Et eux, ils pensaient qu’il est hors de sens. Jésus a continué sa route et il est allé mourir seul. Sa mère n’a même pas vu là où on l’a enterré, n’en parlons pas de ses frères. Ce sont des étranges qui sont allés l’enterrer. Même pour savoir la suite, il n’y a rien eu de tel venant de sa famille ! Même quand il a été crucifié, les gens de la famille de Jésus sont rentrés. Ce sont les gens qui l’écoutaient, qui se préoccupaient à voir ce que son corps était devenu, jusqu’à ce qu’il soit ressuscité. Ayez les habitudes de Jésus… Si tu n’as pas ses habitudes, tu ne peux rien accomplir pour lui. Jésus s’est oublié lui-même et il s’occupait seulement des âmes qui étaient dehors ; ayez ses habitudes. Vous voulez vivre pour quoi faire ? Que Dieu vous aide », a continué le révérend.
S’exprimant à son tour dans le corps d’une dame, l’esprit personnifiant la chasse à l’argent (la course à l’argent) a fait savoir qu’il travaille à faire en sorte que les gens prennent l’argent comme leur raison de vivre, comme le but de leur vie. « Vois-tu vois comment j’ai pris du poids ? Je suis assis avec tout un climatiseur. Je suis à l’aise dans leurs vies. Sans argent on peut vivre… Quand les factures arrivent à la fin du mois, est-ce votre Type (Jésus) qui vient les payer ? Quand il faut manger, est-ce lui qui paie ? », a ajouté l’esprit personnifiant l’argent.
Le révérend a repris la parole en ces termes : « Tous ces gens qui ont été interpellés aujourd’hui, disant qu’ils ne veulent pas mourir, leurs raisons tournent autour de l’égoïsme, donc c’est l’égoïsme qui dérange les gens. Appelez la mère de Roger, pour qu’on lui demande si elle veut mourir. Elle a vécu sur la terre. Bonjour grand-mère, comment ça va ? Tu es encore fatiguée ? Que le Seigneur te fortifie. Vous qui voulez donc vivre longtemps, vous voyez, quand on vit longtemps, on devient comme la grand-mère ci. Quand on a déjà trop vieilli, on devient comme elle. Est-ce ainsi que vous voulez vieillir ? Hein, NJOCK ? C’est comme ça que tu veux vieillir ? (- Frère NJOCK : je ne veux pas vieillir à arriver à son âge). Tu veux donc mourir à quel âge ? (- Frère NJOCK : son âge est très avancé, mais je ne peux pas donner l’âge où je devrais mourir). Si tu dois mourir, serait-ce à son âge ? (- Frère NJOCK : c’est la volonté de Dieu qui doit s’accomplir ; qu’est-ce que je peux dire ?). Grand-mère, si la mort vient maintenant, vas-tu partir ? ». À cette question du révérend, grand-Mère Anne MEZANGO a répondu qu’elle n’est pas prête à partir, bien que disposée à se soumettre à la volonté de Dieu, si c’est déjà le temps marqué par lui. À la question qui lui a été posée de savoir si elle voulait avoir d’autres enfants, grand-mère Anne MEZANGO a répondu : « Si c’est possible, oui ».
Le révérend a aussitôt dit : « Je vois que personne n’est prêt à partir, même la grand-mère de 101 ans, qui a bouclé un siècle avec un bonus d’un an, n’est pas prête à partir. Diaspora, voyez-vous cela ? Une grand-mère n’est pas prête à partir, elle veut jouir de la vie. Les amis, vous allez donc vivre pour quoi faire ? Même celle qui a fini d’accoucher, si elle voit l’opportunité, elle est prête à accoucher encore ». L’esprit personnifiant la chasse à l’argent a répliqué : « La grand-mère m’a mis à terre ; elle aussi veut continuer à chasser… Les gens veulent vivre, ils veulent amasser, ils veulent construire les maisons, ils veulent voyager, ils veulent avoir les enfants, les voir grandir… ».
Pour leur part, les esprits de fuite et de démission ont commencé par affirmer que les gens veulent avoir l’argent pour satisfaire leurs plaisirs mondains, quitte à mener une vie de débauche ou une vie dépravé. Ensuite, prenant le cas de sœur Olivia MEBOUNOU, ces esprits ont déclaré que quand bien-même certains fidèles du Tabernacle de la Liberté aimeraient quitter cette vie terrestre et aller au ciel, c’est pour fuir les « écueils » et les « maux de tête », en l’occurrence les persécutions ou les attaques émanant du ministre ATANGA NJI, des membres du gouvernement et autres. Ou alors, s’ils aimeraient quitter cette vie, c’est pour fuir les responsabilités qui leur incombent dans l’œuvre de Dieu. Par exemple, les concernés veulent fuir le fait de devoir être utilisés par Dieu comme « aimants » de capture des démons et comme canaux des délivrances prophétiques.
Il est donc ressorti que les fidèles sont qui animés par les esprits de fuite et de démission ont des motifs purement égoïstes et veulent emprunter le raccourci. Ils veulent fuir et prendre une retraite anticipée. Ce sont ceux qui ont touché Dieu, qui ont compris la mission qu’il y a à faire, celle qu’ils doivent accomplir dans l’œuvre de Dieu, mais qui veulent s’esquiver et affirment ainsi qu’ils veulent déjà partir au ciel. Le chrétien conscient de sa mission ne devrait donc pas se précipiter à vouloir aller au ciel, car il doit apporter sa contribution pour le salut des âmes, dont nombreuses vont en enfer à chaque seconde. Les esprits de fuite et de démission ont déclaré que, pour que les fidèles prennent réellement conscience de leurs responsabilités, il faudrait qu’on leur ouvre un peu les yeux, pour qu’ils voient les horreurs de l’enfer.
Dans la suite, les esprits de fuite et de démission ont expliqué que si la plupart des chrétiens ne veulent pas mourir et désirent encore rester sur la terre, c’est parce qu’ils ont espoir qu’ils pourront aller à la chasse de l’argent, et obtenir un jour le gros lot qui leur permettra enfin de « commencer la vie ». À ce niveau, le révérend a répliqué qu’une telle conception est dénuée d’intelligence, car c’est Jésus-Christ qui est la vie. Le Seigneur a également intercepté l’esprit personnifiant appelé « Peur de souffrir pour Jésus », et l’esprit symbolisant l’idole personnelle de sœur Berty. En prenant le cas de sœur Berty, ces esprits ont relevé que certains fidèles ont leurs enfants pour idoles. C’est ainsi que ces fidèles se préoccupent et dévouent leur existence à assurer l’avenir, c’est-à-dire le confort matériel de leurs enfants, estimant par ailleurs que souffrir pour Jésus est difficile.
Pour leur part, en indexant directement sœur Bernice, les esprits personnifiant le raccourci et les idoles ont expliqué que certains fidèles prétendent vouloir accomplir le but de leur vie en servant Dieu et en sauvant les âmes, or, ils ne pensent en réalité qu’à jouir des plaisirs de la terre, comme la bonne bouffe (plat de poulet, etc.) et autres. « Mais tu sais comment on la traite déjà (parlant de la sœur Bernice et s’adressant au révérend) ? Quand elle serre le cœur par rapport au fait d’être saisie (le fait d’être utilisée comme canal des délivrances), on lui montre comment les gens sont en train de descendre en enfer. Alors, elle fait d’abord quatre jours de pleurs, et ses yeux deviennent comme ceux des chinois qui n’ont pas mangé le riz… Personne de tes enfants ne veut partir, personne ! », a déclaré l’esprit de raccourci. Cet esprit a ajouté que les choses sont ainsi, car la chasse de l’argent est la préoccupation fondamentale des fidèles, qui se consolent souvent en se disant qu’un jour ça pourra aller, et que s’ils n’ont pas eu l’argent aujourd’hui, ils pourront avoir le jackpot demain. De l’intervention de ces esprits, nous avons compris que l’idole, c’est tout ce qu’on met en priorité, c’est tout ce qui prend la place de Jésus dans le cœur, c’est tout ce pour qui ou pour quoi on vit. Il peut s’agir de la famille, du travail, de l’argent, de la beauté physique, etc. Il a été indiqué que certaines personnes veulent seulement vivre, sans donner une raison claire. De telles personnes ont donc une idole, mais celle-ci n’est pas précise.
Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA aussitôt invité les fidèles à se lever et à prier, afin de se consacrer au Seigneur. « Mettez-vous debout, a-t-il dit. Levez vos mains au Seigneur et dites-lui, chacun : ‘‘Seigneur mon Dieu, donne-moi la grâce de vivre la qualité de vie de Jésus, de m’oublier moi-même, d’oublier mes proches, ma famille, et de m’occuper de ton œuvre, des autres. Donne-moi cette grâce, à partir de ce matin. Je ne veux me concentrer qu’à rechercher et faire ta volonté. Aide-moi Seigneur à m’oublier, à m’abandonner à toi ’’. Ce que vous avez cité, parlant de vos enfants que vous voulez voir grandir, ce sont là vos inquiétudes. Abandonnez ces inquiétudes. Les enfants que vous prétendez être votre priorité, sont plutôt vos inquiétudes. Abandonnez ces inquiétudes aux pieds de Jésus. Je sais que plusieurs avaient des raisons semblables, celles de voir leurs enfants grandir ou être situés. Abandonnez ces inquiétudes aux pieds de Jésus, car lui-même prend soin de vous. Abandonnez sincèrement ; levez les mains. Vous ne pouvez rien changer, soit chez vos enfants, soit chez vos proches ou intimes de la famille charnelle. Si ce sont eux qui vous préoccupent, il s’agit plutôt là de vos inquiétudes, et Jésus dit d’abandonner ces inquiétudes. Déposez-les entre ses pieds, franchement… Voyez-vous ce qui vous préoccupe ? C’est la chasse à l’argent. Vous vous préoccupez d’aller chasser l’argent ! Vous ne voulez pas vous engager pour les choses de Dieu, parce que vous êtes préoccupés par l’argent. Sachez que c’est Jésus qui pourvoit… C’est la foi qui manque aux gens. C’est Jésus qui a tout, quand on obéit à sa parole, il pourvoit de toutes les manières….
« Oh Jésus, s’il te plaît, prends toute la place… Toi qui as fait de tes enfants ou de ton enfant la priorité, tu vois que Jésus ne pouvait pas prendre toute la place, parce que c’est ton enfant qui est d’abord dans ton cœur… Donnez à Jésus toute la place. Donnez-lui toute la place, acceptez de vous perdre pour lui. Oh Jésus, s’il te plaît, occupe ces vies entièrement. Et vous, enlevez ces idoles de vos cœurs. Vos parents, vos enfants, vos choses sont vos idoles et vous empêchent d’avancer. Que chacun de vous dise : ‘‘Seigneur prends tout, prends tout mon cœur, occupe tout mon cœur’’. Oh Jésus ! Continuez à prier ! Abandonnez ce qui vous préoccupe là, car c’est là votre idole… S’il te plaît Seigneur, permets que ces gens s’abandonnent à toi, balaie ces idoles de leurs cœurs, recouvre-les de ton Esprit. Recouvre-les de ton Esprit, oh Seigneur ! Oh Seigneur !
« Vos enfants sont vos idoles ! Vos maris sont vos idoles ! Vos femmes sont vos idoles ! Vos biens sont vos idoles ! Votre travail est votre idole ! Abandonnez ces idoles ! D’autres n’ont même pas de raisons, mais ils veulent seulement vivre. C’est pour quoi faire ? (Parler en langues) Oh Jésus ! Oh Jésus ! Abandonnez cette cupidité qui est dans vos cœurs. Abandonnez l’amour de l’argent. Abandonnez ! Vous allez faire quoi avec cela ? Vous voulez vivre, pour quoi faire? Qu’est-ce que vous avez déjà fait pour Dieu ? (…) Vous êtes des paresseux ! Des mondains ! Seigneur, ta grâce ! Que chacun s’abandonne au Seigneur ! Libérez vos cœurs cœur de toutes ces idoles, de toutes ces conneries, de cette mondanité. Chassez cela de vos cœurs ! Que chacun de vous prie et dise : ‘‘Seigneur, donne-moi de t’être utile le restant de mes jours’’ », a prié le révérend.
Le révérend a finalement décapité les démons susmentionnés, puis il les a chassés en enfer. Que chacun mette en pratique les conseils qui nous ont été donnés ! Amen !