CONCRET DU SURNATUREL DU DIMANCHE 17 AOÛT 2025, SUR LE THÈME : LES PRÉALABLES OU LES PRÉPARATIFS AVANT L’ENTRÉE EN CANAAN, ET LE SOUS-THÈME : LA VIE CHRÉTIENNE NORMALE (20ème partie)
À la suite du message prêché ce jour par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA et tiré de GALATES 1 : 6 – 10, MATTHIEU 5 : 3, LUC 9 : 23, ACTES 20 : 24, le Seigneur a saisi les démons personnifiant le moi, l’intérêt personnel, le relâchement, le sommeil et la paresse. Prenant la parole en premier, les démons personnifiant le moi et l’intérêt personnel ont interpellé quelques fidèles, en les prenant comme des échantillons face auxquels chacun devait de mirer et rectifier sa communion avec Dieu. Il en est découlé un échange dont voici la teneur :
– L’esprit de moi : Bon, attends ! Caméraman, reviens un peu dans la salle-ci, repars au coin de la salle. Oui ! La mère-ci, sors un peu (parlant de maman KAMGA)… NGOA, on va se présenter, ne soit pas pressé. On va prendre deux personnes et leur poser quelques questions. Allons maintenant sous la tente. Celui qu’on cherche est-il même sous la tente ? (…) On cherche le fils de TATANG. On prend juste les ceux-ci (maman KAMGA et le fils de papa TATANG). Quant-au reste, vous allez vous débrouiller… Laisse nous parler ! La mère-ci (maman KAMGA), s’il arrivait que tu es dans le bateau, que tu as ton nouveau-né avec toi, et que le bateau se mettait à couler, qui vas-tu sauver ? Vas-tu sauver l’enfant ou toi-même ?
– Maman KAMGA : Je vais chercher à sauver d’abord mon bébé.
– L’esprit de moi : C’était la première question. Et s’il n’était pas question du bateau ? S’il était plutôt question que toi tu vives et que l’enfant meure, tu aurais souhaité quoi lors d’un accouchement ?
– Maman KAMGA : Là c’est un peu compliqué.
– L’esprit de moi : Fais un choix ! (…)
– Pasteur Caleb : Est-ce parce que tu es chrétienne ? Comment cela se passe-t-il à l’hôpital, quand on voit que la vie de la mère et celle de l’enfant sont en danger ? Où sont les infirmières ? Qui sauvez-vous ? Maman Virginie est là dans une salle. Maman Virginie, sors-là pour répondre, tu as déjà fait accoucher plusieurs bébés dans ta vie. Quand la mère et l’enfant sont en danger, vous sauvez qui ?
– Maman Virginie : la mère surtout.
– Pasteur Caleb : toi, la mère qu’on a interpellé, est-ce que tu ignorais que c’est ce qui se passe ?
– Maman KAMGA : dans le domaine médical, je savais que c’est ce qui doit être fait.
– L’esprit de moi : On t’a fait comprendre que c’est toi qui dois avoir la vie, parce que tu dois continuer à donner d’autres vies au travers de toi. Pourquoi est-ce qu’on te sauve ?
– Maman KAMGA : On me sauve parce que je dois aussi sauver les autres.
– L’esprit de moi : oui, et parce qu’il y a des vies qui doivent sortir au travers de toi. Moi qui parle, je suis le Moi. NGOA, tu as vu sa réaction concernant l’accouchement et l’enfant. C’est comme cela que plusieurs sont avec votre Type (Jésus-Christ). L’enfant représentait le chrétien (dans l’illustration), et elle-même représentait votre Type (Jésus-Christ). Personne ne pouvait rien comprendre. L’enfant représente le chrétien, et le parent le Créateur. Elle a prétendu qu’elle va sauver l’enfant. Cela veut dire que dans la vie, c’est elle qui passe, et le Créateur vient seulement en des occasions où elle est coincée. Quand elle pas n’est pas coincée, elle se sauve d’abord et le Créateur vient après. Je suis avec l’Intérêt personnel. Nous deux, on est inséparables…
La majorité des fidèles sont comme elle (maman KAMGA). Dans le cas de l’accouchement, le privilège, l’avantage est à votre Créateur, parce que c’est grâce à votre Créateur que vous avez la vie. Dans quel domaine serez-vous capable d’opérer par vous-mêmes ? Aucun, car c’est grâce à votre Créateur. C’est pour cela que moi j’ai pris la mère, parce que c’est elle qui donne la vie. Dans la représentation concrète de la chrétienté, qui est celui qui vous donne la vie ?
– Pasteur Caleb : Le Créateur…
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Voilà ! J’en ai fini avec la mère. Jeune homme…
– Pasteur Caleb : A-t-elle compris quelque chose ?
– Maman KAMGA : J’ai compris.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Tu compris quoi ?
– Maman KAMGA : (…) J’ai compris que je dois d’abord chercher l’intérêt et Dieu.
– Pasteur Caleb : Et non ton intérêt personnel.
– L’esprit de relâchement : Une partie de moi est chez elle, ainsi que le sommeil et la paresse. Elle est dans le relâchement depuis. Et beaucoup sont pareils à ce qui a été dit d’elle.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Jeune homme (s’adressant à Steeve TATANG) ! Tu as cru, n’est-ce pas ?
– Steeve TATANG : Oui.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Tu es allé à l’école, n’est-ce pas ?
– Steeve TATANG : Oui.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Tout a-t-il été rose pour toi à l‘école ? Tout a été rose, n’est-ce pas ?
– Steeve TATANG : Oui.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Quels sont les désirs de ton cœur ?
– Steeve TATANG : Prospérer et continuer à suivre Dieu.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Commence là où tu as commencé. Laisse-nous la spiritualité ! Tu as dit que tu veux prospérer à tous égards, n’est-ce pas ? On t’aide… Tu veux la prospérité, et qui as-tu mis en avant ?
– Steeve TATANG : J’ai mis Dieu en avant.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Faux ! Vous nous prenez comme qui ? Croyez-vous qu’on vient ici pour vous faire plaisir ? Qui as-tu mis en avant ?
– Steeve TATANG : J’ai mis Dieu en avant.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Faux ! Attends, tu vas voir. Tu dis que tu as mis votre Type (Jésus-Christ) en avant, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ce que tu as dit ? Le livre qui est votre partenaire, le livre qui doit être ton partenaire de chemin, le connais-tu ?
– Steeve TATANG : Oui, je le connais.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : De quel livre s’agit-il ?
– Steeve TATANG : La Bible.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Voilà ! Combien de fois l’as-tu déjà lue ?
– Steeve TATANG : Je la lis.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Tu as déjà lu la Bible combien de fois, partant de l’ancien au nouveau testament ? Combien de fois l’as-tu déjà fait ?
– Pasteur Caleb : Quel âge as-tu ?
– Steeve TATANG : 23 ans.
– Pasteur Caleb : Quel niveau as-tu ?
– Steeve TATANG : J’ai un BAC D, et je suis en deuxième année à l’université. Mais j’ai d’abord fais une formation professionnelle en topographie.
– Pasteur Caleb : Depuis quand es-tu à l’église ?
– Steeve TATANG : Je suis à l’église depuis 2016.
– Pasteur Caleb : Tu faisais quelle clase en ce temps ?
– Steeve TATANG : Je partais en 5e.
– Pasteur Caleb : De la classe de 5e à la deuxième année à l’université, tu as lu combien de livres ?
– Steeve TATANG : J’en ai lu plusieurs, que je n’ai pas pu finir.
– Pasteur Caleb : Et tu as un seul livre dans la chrétienté, que tu n’arrives pas à lire entièrement. De 2016 à aujourd’hui, cela fait 09 ans…
– Steeve TATANG : Il y a des classes que j’ai repris.
– Pasteur Caleb : Quel âge avais-tu quand tu es arrivé ici ?
– Steeve TATANG : Je pouvais avoir autour de 12 ans, quand je suis arrivé ici.
– Pasteur Caleb : Et en matière de chrétienté, tu as mouillé. Quand vous ne connaissez pas ce qui est écrit, il vous sera difficile de comprendre ce qui est enseigné. Il vous sera difficile de comprendre quand le pasteur enseigne, puisque vous-mêmes, vous devez d’abord lire la Bible, alors, quand le pasteur va enseigner, il sera facile pour vous d’assimiler. Le comprenez-vous ? Vous faites la paresse !
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Nous, on a demandé qui est la personne qu’il met en priorité, et il a dit que c’est votre Type (Jésus-Christ). Tu ne peux pas prétendre mettre en priorité une personne que tu ne connais pas ! Tu ne peux pas prétendre mettre en priorité une personne dont tu ne sais pas ce qu’elle dit. En prétendant mettre votre Type (Jésus-Christ) en priorité et que tu ignores ce qu’il dit, cela veut dire que tu te moques de toi-même.
– Pasteur Caleb : Garçon, va prendre ta Bible. Souffrez, les amis, que nous puissions nous attardez sur lui, car cela vous regarde aussi. Ce qui se passe avec ce garçon vous regarde aussi. Ouvre ta Bible dans le livre de Josué, chapitre 1 verset 8, et lis. Voilà donc le secret de la prospérité, lis d’abord…
– Steeve TATANG : Josué 1 verset 8 : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ».
– Pasteur Caleb : C’est ce livre (la Bible) qui doit te conduire vers la prospérité. Ne pense pas que ce sera quand tu auras bien calculé la dimension du terrain. Et même, les topographes sont d’abord malhonnêtes. Si tu ne mets pas Dieu en avant, en tant que topographe, tu vas devenir malhonnête et voler les terrains des gens. Que comprends-tu après cette interpellation ? Comment est ta relation avec Dieu ?
– Steeve TATANG : Je n’arrive plus à lire la Bible comme avant.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : On t’a interpellé pour te faire comprendre que tu as régressé, mais tu voulais d’abord te justifier.
– Pasteur Caleb : Beaucoup agissent de cette manière, ils veulent se justifier, ils veulent tout spiritualiser. Celui-ci (frère Léon), c’est avec toi que j’ai parlé hier, n’est-ce pas ?
– Frère Léon : Oui pasteur.
– Pasteur Caleb : Léon, tu fais piété, franchement ! Je t’ai interpelé pour savoir pourquoi tu ne viens pas à l’église les jeudis, alors que tu es à deux pas de l’église. Tu as dit que c’est ta journée de retraite spirituelle. Tu as rétrogradé, et tu ne veux pas le reconnaître. Tu voulais donner des raisons. Tu as quelles raisons à donner ? Oh mon Dieu ! Donne la raison à l’assemblée, pour qu’on comprenne pourquoi tu ne viens pas au culte les jeudis.
– Frère Léon : Je me repens, pasteur.
– Pasteur Caleb : Tu te repens pourquoi ?
– Frère Léon : De n’être plus venu à l’église les jeudis.
– Pasteur Caleb : Il y a des raisons profondes qui t’ont amené à barrer le jeudi. La bible dit qu’il est heureux et agréable pour les frères d’être ensemble. Et on a ici trois occasions d’être ensemble : le mardi pour la cellule, le jeudi et le dimanche pour l’adoration à Dieu. Dans l’église primitive, les frères se réunissaient tous les jours. Nous, on a seulement pris trois jours par semaine, et tu t’es retiré de l’un de ces jours, pour dire que tu prends ta retraite. Que Dieu ait pitié de toi ! (…). Est-ce le démon qui doit venir te parler ?
– Frère Léon : Je me repens, je ne vais plus recommencer.
– Pasteur Caleb : Qu’est-ce qui a occasionné que tu ne viennes plus à l’église les jeudis ? Tu avais écouté la radio à l’époque où tu vivais encore à Mbankomo, et tu marchais à pieds de là, aller et retour, pour venir à l’église. Mais à présent que tu habites à deux pas de l’église, tu décides de ne plus venir les jeudis. C’est incompréhensible.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Ce sont les mauvaises habitudes qui collent vite au corps. Mais ce qui est bien, ils n’imitent pas.
– Pasteur Caleb : C’’est ce qui s’est passé avec les Galates. Ne faites pas comme les Galates. Les mauvaises habitudes collent vite !
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Les mauvaises habitudes collent justement, parce que le corps était déjà favorable à ces habitudes… Ton père a enseigné que quel est ton premier ennemi auquel tu ne dois pas obéir ?
– Frère Léon : Moi-même.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Ton ‘‘moi’’ t’a demandé de prendre la retraite, et tu as obéis, parce que tu y avais déjà le cœur favorable.
– Pasteur Caleb : Comment laisses-tu que ton cœur soit favorable aux mauvaises choses ?
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Pose-lui la question de savoir où il était, quand ses frères se réjouissaient avec les mariés.
– Pasteur Caleb : Où étais-tu ?
– Frère Léon : Je me suis réjoui maintenant avec eux, parce que je ne savais pas qu’il y avait mariage.
– Pasteur Caleb : Étais-tu à l’investissement hier ?
– Frère Léon : Non.
– Pasteur Caleb : Finalement, vous voulez quoi ? On m’a fait savoir que vous ne venez pas assez à l’investissement humain. Vous voulez faire quoi pour Dieu ? La maman de Mamekeng, quand vous allez devenir de vrais chrétiens, ne suivez pas le mauvais exemple de ceux qui ne veulent rien faire pour Dieu. Il faut être utiles à Dieu, il faut savoir bien le servir, en esprit et en vérité. Il faut servir Dieu avec tout son être, corps âme et esprit, et ne pas se relâcher. Quand vous démarrez la chrétienté, ne vous arrêtez pas ! Vous voyez que les gens que je viens d’interpeller ont bien démarré, mais ils se sont arrêtés par la suite. Léon quittait de Mbankomo et faisait des aller-et-retour pour venir à l’église. Il est venu habiter à côté de l’église, mais il ne vient plus les jeudis.
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : Maintenant qu’il est à côté de l’église, il est loin de Dieu. Il est donc mieux qu’il rentre là où il était.
– Les esprits de relâchement, de sommeil, de paresse : Et ce sont les gens qui ont besoin de la grâce de votre Type, qui s’asseyent et restent à la maison. Il est froid, glacé, congelé (parlant de Léon) ; c’est le mot là que je cherchais : il est congelé.
– Pasteur Caleb : L’exhortation-ci vaut pour tout le monde… Est-ce que tu as gardé la même allure depuis que tu as cru ? Baudoin, dis-moi : As-tu la même allure ?
– Les esprits de moi et d’intérêt personnel : L’autre-ci alors, non ! S’il te plaît, cesse de rêver. Il rêve !
– Pasteur Caleb : Baudouin, les petites sorciers ont commencé à vous ‘‘sicia’’ (intimider) en brousse, et vous avez dit : « Mais, le pasteur nous abandonne ici en brousse ! ». C’était pour travailler votre moi. Mais comme tu n’étais plus chaud, tu n’as plus assimilé la leçon, sinon la petite fille-là n’allait venir et prendre ton régime de noix. Si tu avais gardé la flamme, ton simple regard allait la renverser au sol. Mais elle avait ce courage de prendre le régime de noix, de le casser, de le mettre dans son sac et partir, parce que tu n’étais plus chaud, n’est-ce pas ?
– Frère Baudoin : Oui, je comprends. C’est la vérité.
– Pasteur Caleb : Pardon, que chacun revoit sa communion avec Dieu… Est-ce que Dieu est réellement prioritaire pour toi ?