[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS DE MAI 2022 (DIMANCHE 29 MAI 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (30e partie)
Les esprits ci-dessus nommés ont à nouveau interpellé les fidèles du Tabernacle de la Liberté. Les trois questions habituelles ont été posées aux uns et aux autres : « Qui as-tu offensé ? », « Qui t’a offensé ? », « Avec qui as-tu fait le commérage ? ». Des différentes interpellations, nous avons tiré plusieurs leçons. En voici le condensé :
Servons Dieu en nous maintenant dans la position d’esclave. Ne soyons plus des sujets de scandale ou d’offenses envers les frères et les sœurs en Christ. Pardonnons à tous ceux qui nous ont offensés, quelle que soit l’offense et son ampleur. Extirpons les offenses du milieu de nous ! Les frères et les sœurs de la diaspora ont spécialement été invités à pardonner les abus, les déceptions, les ingratitudes venus des membres de famille ou d’autres africains en Occident. Demandons pardon aux personnes que nous avons offensées, libérons-les de nos cœurs. Lorsque nous nous approchons de Dieu pour nous repentir, croyons à son pardon et ne culpabilisons plus. Acceptons son pardon, et lorsqu’il nous arriverait de nous rappeler des erreurs qu’il nous a pardonnées, ce doit être pour lui rendre grâce (de nous avoir tirés de la boue), non pour nous morfondre.
N’initions plus, ne répandons plus, et ne permettons plus qu’on nous rapporte des commérages. Ne soyons plus des relais du commérage ! Que chacun apprenne à fermer sa bouche. Le commérage, c’est de la saleté ! Le commérage divise ! Ne nous laissons pas affecter ou distraire par la mauvaise compagnie. Appliquons les instructions et les enseignements qui nous sont données. Contrôlons nos émotions, dominons la colère. Soumettons-nous à la volonté de Dieu. Défendons la cause de Jésus, levons haut son étendard. Enlevons nos cœurs des choses de la terre, afin de servir le Seigneur. Laissons-nous conduire par Dieu, sans nous inquiéter en quoi que ce soit des lendemains. Les lendemains sont entre les mains du Seigneur, vivons « au jour le jour », étape par étape. Ne nous créons pas des problèmes ou des soucis inutiles, parce que nous cherchons à savoir ce qui se passera demain.
Lorsque nous nous convertissons, soyons des modèles de rigueur envers nous-mêmes, en nous séparant radicalement des esprits familiers, car c’est alors que nous pourrons positivement affecter les religieux alentour (membres de famille), et ceux qui sont des élus se convertiront au temps marqué par Dieu. S’il faut demander pardon à des membres de famille que nous avons offensés, on le fera à distance, par téléphone, sans chercher à renouer les contacts avec eux. Ici, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a rappelé que personne de nous n’a reçu la mission (l’appel ou le ministère) de réunir, de réconcilier les familles charnelles, païennes. Même Jésus n’a pas reçu une telle mission, voilà pourquoi il peut dire : « ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison » (Matthieu 10 : 34-36). Puisque Jésus n’est pas venu réconcilier les familles charnelles et que nous sommes sur ses traces, est-ce à nous de faire le contraire ? Assurément pas !
Les femmes qui n’ont ni enfants ni maris doivent cesser d’en vouloir à Dieu, de le critiquer. Ces femmes ont été particulièrement invitées à abandonner l’aigreur, à consacrer leurs vies à Dieu, afin de le servir dans son temple, nuits et jours, à la manière de Anne, la veuve. Voici ce que la Bible nous rapporte de cette veuve : « il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu sept ans avec son mari depuis sa virginité. Restée veuve, et âgée de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le temple, et elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière » (Luc 2 : 36-37).
Quand on monte ou initie des affaires (achat de voiture, transaction foncière, etc.) dans l’indépendance et la désobéissance, c’est-à-dire sans demander conseil au berger, il faut savoir qu’on en portera les conséquences ; quand les affaires en question n’auront pas marché, on en supportera les conséquences sans se fâcher, même si on y aura perdu beaucoup d’argent. Lorsqu’il y a des incompréhensions au milieu de nous, entre frères et sœurs, arrangeons ces incompréhensions, sans permettre qu’elles nous divisent, qu’elles brisent la communion fraternelle. Dieu est en train de procéder au nettoyage de son église, profitons-en, gardons-nous de nous justifier, purifions donc nos cœurs ! Payons aux autres les dettes que nous leur devons. Procédons aux restitutions, réparons nos torts !
Lorsque nous travaillons sous l’autorité d’un patron, fut-il un frère ou une sœur en Christ, on ne doit pas juger la manière dont les ordres ou les instructions nous sont donnés. Ainsi, on ne doit pas par exemple prétendre qu’on a été offensé par les réprimandes du patron, par la manière avec laquelle il nous a repris, grondé ou reproché, etc. Le patron joue son rôle et par rapport au service à lui rendre, lorsque nous sommes en erreur, repréhensible, il doit nous blâmer, et on ne doit pas se sentir offensé. Si nous sommes des canaux de délivrances prophétiques, n’utilisons pas ces délivrances comme moyens de règlements de compte. N’utilisons pas les délivrances pour semer la mésentente, la méfiance et la division entre les frères et les sœurs ; pour cela, changeons simplement nos mauvais états de cœur !
Ne soyons pas offensés à tort et à travers ; ne nous sentons pas offensés par la vérité ou par les réprimandes. Ne méprisons pas les gens, ne leur manquons pas de respect, encore plus les aînés. L’armée du Seigneur n’a pas besoin de dormeurs, surtout que nous sommes en guerre. Nous sommes en train de combattre contre les tyrans du monde ; ne dormons donc plus à l’église, et ne nous sentons plus offensés, si des ouvriers nous reprennent à cause du sommeil. Si nous voulons connaître Dieu et sa volonté, faisons des recherches dans la Bible, non dans les écrits des faux prophètes.
Lorsque nous sommes en erreur et que des reproches nous sont faits (par exemple à cause de la mauvaise gestion – gestion calamiteuse -, de la dilapidation du capital, etc.), ressaisissons-nous immédiatement et repentons-nous spontanément, sans nous justifier, sans murmurer ! Reconnaissons nos bêtises, sans jouer les victimes. Soyons sincères dans le repentir, ne défendons pas le « moi ». Malgré les offenses et les coups bas, sachant que nous avons l’obligation de pardonner, ne nous décourageons pas à aider, à soutenir les frères et les sœurs en Christ. Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a également souligné que dans nos différents rapports avec les gens, il y aura toujours des conflits, des déceptions, d’où l’importance de s’armer à l’avance de l’esprit de pardon.
Amen.[:]