[:fr]SUITE DU SÉMINAIRE DU MOIS D’AVRIL 2022 (DIMANCHE, 1er MAI 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (23e partie)
Les esprits ci-dessus ont interpellé un échantillon de 26 personnes. Nous avons tiré plusieurs leçons de ces interpellations. Ainsi, lorsqu’on est un religieux alors qu’on croit être chrétien, on est à la merci des attaques des esprits familiers, en sorte qu’on croira qu’on subit des persécutions, lorsqu’on subit les attaques de ces esprits. Il est donc important de démarrer effectivement la chrétienté, et d’y demeurer jusqu’au bout, afin de ne pas souffrir inutilement. Pardonnons aux autres (frères, sœurs, pères, etc.) leurs offenses, sinon nous serons en train de blasphémer, en prétendant que nous louons, que nous prions, que nous adorons Dieu, etc. Si nous avons offensé quelqu’un, réparons le tort ! Si nous disons que nous sommes les pauvres de Dieu, sachons que nous devons être ses esclaves, et qu’en cela, un esclave de Dieu ne garde pas de rancune. En tant qu’esclaves de Dieu, sachons être sourds, aveugles et muets, en tout lieu, où que nous allions. Abandonnons toute forme de rébellion contre Dieu et soyons présents dans sa maison, en esprit et en vérité. Quand les choses durcissent pour nous, n’accusons pas les autres et ne les indexons pas comme étant la cause de nos malheurs, de nos échecs ; revenons plutôt dans les voies de Dieu, car là réside le secret.
Lorsqu’on manque de pardonner, le cœur se transforme en un repère de cages renfermant les personnes à qui on en veut. Ainsi, le cœur de certains individus contient plusieurs cages, tandis que chez d’autres, il compte une cage unique formant un seul bloc (un fourre-tout), et dans laquelle les concernés enferment les personnes à qui ils refusent ou peinent à pardonner. Ces cages se forment aussi à cause des soupçons nourris envers les frères et les sœurs. Les parents qui s’affrontent doivent savoir qu’ils transfèrent la mauvaise semence et la cage des offenses aux enfants. Il nous a ainsi été rappelé que l’amour ne soupçonne pas le mal. Chacun doit donc libérer les personnes qu’il a emprisonnées dans les cages de son cœur, d’autant que nos vies sociales et chrétiennes en dépendent, ainsi notre salut et notre réussite. Quand on ne pardonne pas à quelqu’un, cela freine évidemment notre course chrétienne. Ne soyons pas égoïstes, et sachons que si on se replie tout seul dans son coin, dans son monde à part, sous prétexte qu’on évite les problèmes avec les frères et les sœurs en Christ, on sera en train de manifester le moi, l’égoïsme, et de créer des cages dans son cœur.
Quand on offense quelqu’un, consciemment ou inconsciemment, sachons qu’on est sous l’effet de la malédiction. Ne gardons pas rancune, ne souillons pas nos cœurs par des rancunes, pardonnons ! Si nous avons la révélation qu’un conjoint ou qu’une personne est un ange déchu et qu’elle ne peut pas changer, il ne sert à rien de perdre du temps à vouloir sa conversion. Il ne sert non plus à rien de s’attarder sur les offenses que cette personne pourrait nous faire subir, puisqu’il est clair qu’elle veut nous faire descendre en enfer. N’oublions pas que les anges déchus et les agents du diable sont fortifiés par le mal, et qu’ils sont contents, quand ils remarquent que le cœur des véritables humains s’attache aux offenses. Par opposition, l’enfant de Dieu est fortifié quand il pardonne aux autres leurs offenses. Séparons-nous de la malhonnêteté dans les affaires. Accordons la priorité aux choses de Dieu, et abandonnons l’indulgence. Lorsque nous faisons du bien, comportons-nous en bon samaritain, et n’attendons aucune paie, aucune reconnaissance.
Quand on a le cœur rempli de murmures contre Dieu, contre son serviteur ou contre les hommes, on doit savoir qu’on est en train de pécher et qu’on blasphème, en prétendant adorer et servir Dieu dans cet état. Quand on blasphème ainsi, on peut subir diverses conséquences comme des coups de vol et des pertes d’argent. Ne poussons pas les autres à adhérer au mal. Les conjoints doivent s’aimer l’un l’autre et se pardonner mutuellement, sans jamais laisser que les offenses les divisent et les séparent. À garder les offenses, les couples exposent leurs foyers aux esprits familiers, et ces derniers peuvent par exemple attaquer la santé des enfants. L’offense ne doit pas dormir dans un couple ! Comment peut-on dormir sur un même lit, et se garder des offenses pendant une nuit, deux jours, six mois, etc. ? Comment cela est-il possible ? Dans ces conditions, comment peut-on assurer la couverture spirituelle des enfants ? Il est donc nécessaire de pardonner et d’avancer ! Les maris qui ont épousé leurs côtes ont été appelés à ne pas le regretter, mais à travailler à les arranger, et à les présenter sans tache, ni ride ni rien de semblable. Aussi, le mari ne doit pas maltraiter sa femme, ni lui servir des menaces et des paroles déplacées, car ce serait se faire du mal à soi-même.
Les conjoints ne doivent se supporter et ne pas être des bourreaux l’un contre l’autre. La femme doit être soumise au mari, apprendre à fermer sa bouche, et en retour, le mari doit aimer sa femme, sachant qu’elle est sa chair, et que nul ne peut haïr sa propre chair. C’est dire, comme l’a souligné le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, que chacun doit faire son devoir dans le foyer, voilà pourquoi il est écrit dans Éphésiens 5 : 22-33 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et répréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. »
Amen.[:]