[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI, 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie) PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI, 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9

 

Prenez votre Bible et ouvrez dans 2 Corinthiens au chapitre 8 !

Nous commençons la lecture au verset 1 comme d’habitude. Le présent texte nous servira toujours d’introduction pendant tout ce séminaire, même si nous devons faire appel à d’autres textes par la suite. Nous lisons au nom de Jésus-Christ :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Nous bénissons Dieu pour tout ce qu’il fait. Le Seigneur nous parle au travers de ce texte, et même dans tout ce chapitre 8 de 2 Corinthiens, jusqu’au chapitre 9 d’ailleurs. Il serait bon que vous lisiez toute l’exhortation de l’apôtre Paul.

Aujourd’hui, nous commencerons par la conclusion d’hier, vendredi, 04 mars 2022, pour constater ce qui était à l’origine de l’engagement sans faille des macédoniens à la libéralité, au sacrifice, étant donné qu’ils avaient donné au-delà de leurs moyens. Ils avaient pu le faire parce qu’ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur. C’est ce que nous avons vu, et c’est ce que le Seigneur nous demande de faire. Il nous demande de nous donner nous-mêmes à lui.

Quand on s’est donné soi-même au Seigneur, on vit comme un pauvre et on s’occupe des autres pauvres. Cela est naturel, cela va de soi. Nous pouvons donc déduire que, ceux qui ne se sont pas donnés à Dieu, sont ceux qui sont dans sa maison avec des réserves. Les esprits expliquaient hier qu’il y a des gens dans notre assemblée qui, depuis qu’ils ont été appelés par le Seigneur, ne répondent pas à l’appel ; ils ne lèvent que le doigt de temps à autre en guise de réponse au dit appel. Ils ne lèvent pas les deux mains pour dire, Seigneur je me donne à toi. Et parfois, ils baissent même la main qui avait le doigt levé, pour passer les deux mains derrière lui et tenir leurs réserves qui sont généralement leurs familles respectives.

Comme vous le savez, le sous-thème dans lequel nous sommes est : « s’occuper des pauvres, comme signe de l’amour, pour se dégager des esprits familiers ». Si donc quelqu’un ne s’est pas encore donné au Seigneur, cela suppose qu’il tient encore ses esprits familiers, ses membres de famille, de ses deux mains. Il tient encore ses parents, frères et sœurs, tantes, oncles, et toutes les autres personnes qui sont liées à leur famille. Croyez-moi que vous les tiendrez aussi longtemps que vous n’aurez pas levé les mains pour vous abandonner au Seigneur. Ces gens vont continuer à cheminer avec vous. J’étais personnellement choqué hier d’entendre un esprit impur appelé un chrétien : mon enfant ou mon petit-fils. Cela est si choquant !

Je vous dis que cela est très choquant. Ceux-là sont donc surpris que « leur vie soit sur place », alors qu’ils n’ont jamais démarré leur chrétienté ! Ils ne l’ont jamais démarrée, ou alors, s’ils l’ont démarrée, et ils se sont aussitôt arrêtés. Et comme ils sont présents au Tabernacle de la Liberté où leurs esprits familiers ne veulent pas qu’ils soient, ils sont derrière l’argent, mais l’argent les fuit ; ils sont derrière la promotion, celle-ci les fuit ; ils sont derrière la bonne vie, la bonne vie les fuit. Tout ce qu’ils peuvent poursuivre les fuit, c’est pourquoi ils se sentent frustrés et malheureux. C’est ainsi que plusieurs sont sur le point de se décourager et d’abandonner, alors que ce sont eux-mêmes qui sont à l’origine de ce qu’ils vivent. Je vous ai mis en garde depuis que, si vous voulez être maudits et le demeurer, venez au Tabernacle de la Liberté, et ne mettez pas en pratique ce qui vous est enseigné.

Je vous dis la pure vérité que si vous vous comportez de la sorte, vous demeurerez maudits. Il vaut la peine de ne pas mettre ses pieds ici, si vous ne voulez pas obéir et mettre en pratique ce qui est enseigné dans cette église. Mais, si vous avez déjà mis vos pieds dans cette église, vous êtes déjà fichés, vous êtes fichés. Et si vous quittez ce lieu où aurez connu la vérité, vous vous mettez dans des difficultés inimaginables. Autant donc pour vous d’obéir et mettre en pratique ce qui vous est enseigné, que d’être là à combattre où à bagarrer contre ce qui vous est enseigné, tout en espérant tout de même que votre vie avancera dans le sens souhaité. Vous ne pourrez pas vous en sortir. Je vous dis la pure vérité. Et, je vous le dis, si vous êtes ici, combattant ou bagarrant ce qui est enseigné sans le mettre en pratique, vous mourrez et atterrirez en enfer.

Cela sera très grave pour vous parce que, vous aurez connu la vérité, mais vous étiez dans votre couloir et la vérité était dans le sien, et vous cheminiez en parallèle. Cela vous sera redemandé au jour de votre mort. Il vous sera demandé ce que vous aurez fait de la vérité qui vous était enseignée. Nous sommes aujourd’hui à l’époque où Jésus avait prévu que le deuxième réveil spirituel devait avoir lieu. Et ici au Tabernacle de la Liberté, vous êtes ceux qui sont les mieux enseignés et avisés sur cette vérité, mais vous ne faites absolument rien. Je m’en vais encore vous demander si vous avez lu le chapitre 24 de l’évangile de Matthieu que j’ai demandé de lire l’autre jour. Les avertissements que Jésus y donne sont des choses qui concernent cette époque-ci. Peut-être qu’il est bon que nous en lisions quelques extraits, avant de revenir sur notre texte principal.

Les choses dont Jésus y parle sont celles qui concernent cette époque. Vous devez les prendre au sérieux. Il nous y est demandé de ne point être distraits par tout ce que nous voyons et tout ce que nous entendons autour de nous. Lisons par exemple le verset 34 où Jésus dit que : « Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n’arrive. ». Il ne parlait pas de la génération qui existait pendant son passage ; il s’agissait de la génération qui devait vivre les évènements qu’il annonçait. Voici certains de ces évènements :

-au verset 6, il dit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. ». Il dit qu’il faut que ces choses arrivent, mais, ce ne sera pas encore la fin. C’est pourquoi je disais hier à Vladimir POUTINE que son arme de destruction baptisée Satan 2 ne peut pas détruire le monde. Le monde ne finira pas par les guerres. Non, c’est Dieu lui-même qui sait comment il avait planifié toute chose. Nous entendrons parler de guerres et des bruits de guerre, mais ce ne sera pas encore la fin. C’est pourquoi je vous dis que, si vous êtes chrétiens ou même chrétiens en devenir, vous ne devez pas prêter l’oreille aux nouvelles que les médias mondains diffusent à travers le monde. Ce sont des mensonges et des distractions qui ne vous avancent en rien. Le chrétien doit s’occuper et se préoccuper d’une seule chose : s’occuper des pauvres en esprit. C’est bien de cela dont nous parlons depuis le mois passé. Et c’est ce dont Jésus parle au verset 24.

-au verset 24, Jésus a dit que : « cette bonne nouvelle sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations, alors viendra la fin. » Et Comme vous le savez bien, le monde entier n’a pas encore entendu la bonne nouvelle. Ce qui a été annoncé dans le monde entier relève de la religion. Cette épreuve de deux années, organisée par les tyrans du monde l’a si bien démontré. Nous avons compris que le monde est sous l’emprise de la religion. Ce qu’on a appelé « église de réveil » ou « église pentecôtiste » n’est pas différente des autres églises traditionnelles. Elles sont la même chose. Elles ont toutes échoué le test du coronavirus ; elles se sont comportées de la même manière. Je voudrais prendre en exemple le cas de l’église apostolique considérée comme une « église de réveil », et qui a une école au quartier Obili à Yaoundé. J’ai vu les enfants de cette école dans un car, chantant, tous masqués, dans le cadre des activités de la semaine de la jeunesse. J’ai crié, Oh mon Dieu, voilà ce qu’on appelle « église de réveil » ! Voilà leur position par rapport au coronavirus, voilà !

Le test des tyrans portant sur le mensonge du coronavirus a fait que l’on sache qui est qui dans l’univers religieux et chrétien dans le monde entier. C’est ce qui démontre que le monde entier n’a connu que la religion depuis des millénaires. La vraie bonne nouvelle demeure donc encore inconnue. C’est pour quoi Jésus parle comme ci-dessus. Il faut donc préalablement que le pur évangile soit d’abord prêché avant que la fin n’arrive. C’est à cela que nous nous préparons, selon notre thème général de depuis longtemps à savoir : « les préalables ou les préparatifs avant l’entrée en Canaan ». Nous sommes en fait en train de préparer le peuple de Dieu pour gagner le monde, les païens du monde pour Christ.

Le vrai évangile n’est pas connu. Tous ces gens qu’on considérait comme de grands serviteurs, pasteurs, apôtres prophètes ou autres, ont succombé devant l’épreuve du coronavirus, tous ont succombé ! Tous ont succombé ! Ce qui est bizarre ! Le Seigneur prévoit donc que son évangile soit d’abord annoncé au monde entier en ces temps de la fin. C’est pour cette raison que vous êtes enseignés. Jésus a tout dit à ce sujet sur tout ce qui devait se passer. Vous êtes par exemple au courant de l’histoire des faux prophètes. Tous ceux qui disaient Seigneur, Seigneur, Seigneur à travers le monde n’étaient pas de lui. Ils ont été démasqués et dévoilés ici.

Ce que vous devez comprendre est que, le travail que Dieu attend de nous et pour lequel vous êtes enseignés, sera effectué dans les tribulations, les persécutions et la souffrance. Oui, la souffrance qui est le mot que beaucoup n’aiment pas entendre. Ce travail se fera dans la souffrance et, Jésus nous a prévenus. Voici ce qu’il dit par exemple dans Matthieu 24 toujours, du verset 19 au verset 22 : « Malheur aux femmes qui seront enceintes et à celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’arrive pas en hiver, ni un jour de sabbat. Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés. ».

Jésus annonce la détresse. Regardez seulement les deux années que nous venons de traverser où il a été question pour tous d’arborer le masque pour s’initier à l’homosexualité. Nous avons vu que la presque totalité des milieux prétendument chrétiens ont cédé à cette exigence. Plusieurs milieux ont cédé ! Oh mon Dieu ! Il n’y a eu que quelques rares exceptions seulement à travers le monde. Pourtant dans le texte ci-dessus, Jésus annonce une détresse, c’est-à-dire une persécution plus grande. C’est pour nous dire que la tâche n’est pas facile ; ce n’est pas facile. Et elle ne sera pas facile. Mais, il sera possible de faire le travail de Dieu, sachant que nos vies ont été remises à Dieu par Jésus-Christ. Vous n’aurez plus rien à protéger, à préserver ni à sauvegarder. Nous devons donc comprendre en définitive que le chrétien est un sacrifice, un sacrifié et un sacrificateur. Ne l’oublions jamais.

Voyez-vous, nous sommes en train de répéter les mêmes choses ; Dieu est en train de répéter les mêmes choses, parce qu’il veut que vous soyez ce qu’il veut pour son travail du moment. Dieu veut que vous soyez réellement ses sacrifices, ses sacrifiés et ses sacrificateurs. C’est donc la mentalité du pauvre en esprit que vous devez enfouir dans votre esprit ; le pauvre entendu comme celui qui est dans le besoin, dans le manque ; celui qui est exposé dans les intempéries de toute nature. Dieu veut donc qu’en tant que pauvres, vous ne devez compter que sur lui. La religion catholique a bien compris que Dieu cherche les vrais pauvres, les pauvres qui sont le style du roi David, mais elle le fait dans la fausseté en créant des structures pour dire qu’elle s’occupe des orphelins, des démunis, des veuves, des malades, des enfants de la rue et autres.

-au verset 25 de Matthieu 24, Jésus dit : « Voici, je vous l’ai annoncé d’avance. » Jésus a pris les dispositions pour que le chrétien ne vive pas dans l’ignorance. C’est pourquoi il nous a annoncé d’avance ce qui doit arriver et ce qui nous attend. Relisez encore très attentivement ce chapitre de Matthieu 24 et notez bien les avertissements que Jésus donne aux chrétiens ! Avant ce chapitre, il avait déjà bien parlé aux chrétiens dans Matthieu 10, pour leur dire qu’ils devaient renoncer à la famille, à eux-mêmes et à tous les autres supports humains qui puissent exister autour d’eux, et à toutes les distractions inhérentes, pour ne compter que sur lui seul ; pour ne regarder qu’à lui seul. Jésus nous a demandé de renoncer à tout, y compris à nous-mêmes. Il avait ainsi inventorié les choses ou les signes qui annonceraient, non pas déjà la fin du monde, mais son avènement.

Le diable a décidé de mettre les chrétiens au test avec le mensonge du coronavirus et beaucoup ont échoué. Beaucoup ont échoué. Le Seigneur tente donc de relancer son église pour voir s’il peut disposer des gens sur qui il peut réellement compter, pour effectuer son travail en ces temps de la fin. C’est pour cette raison qu’il nous enseigne aujourd’hui que, en tant que ses enfants, nous devons totalement dépendre de lui, que de vouloir nous situer ou nous positionner dans la société sur cette terre par exemple. Non, la seule chose qui doit vous préoccuper est que son royaume avance, que son évangile soit proclamé. Vous devez donc vous donner sans réserve au Seigneur, vous sacrifier pour la cause de la proclamation de son évangile. Oh Seigneur, aide ces gens à comprendre !

Comprenez bien que Jésus a dit que la fin du monde ne pourra avoir lieu qu’après que son évangile, la bonne nouvelle ait été annoncée à toutes les nations du monde pour servir de témoignage et faire rentrer la moisson à la bergerie. Avant cela, la fin du monde ne peut pas arriver. Ce qui doit préoccuper le chrétien d’aujourd’hui, est que l’évangile soit prêché, que la bonne nouvelle soit annoncée. C’est pour cette raison que, chacun de nous doit apporter sa contribution, afin que ceux qui sont encore hors de la bergerie soient interpellés et touchés par la bonne nouvelle, et aussi que, ceux qui sont déjà dans la bergerie soient entretenus et encadrés pour se maintenir au salut. C’est ce genre de travail que l’apôtre Paul était en train de faire auprès des corinthiens, ce travail que les macédoniens avaient su faire, pour entretenir les autres chrétiens dans la foi en subvenant à leurs besoins par des contributions financières et matérielles.

Nous devons donc assumer une double mission, celle d’aller dans le monde pour y chercher les brebis à ramener dans la bergerie, et celle d’encadrer et nourrir celles qui sont déjà dans la bergerie, afin qu’elles s’affermissent davantage et qu’elles ne se perdent pas ou ne rentrent pas dans le monde. C’est ce double travail que nous sommes appelés à faire dans l’œuvre qui nous est dévolue et qui consiste à s’occuper des pauvres. Pour ce travail, personne ne devrait d’abord chercher à sécuriser sa vie matérielle et financière, avant de voler au secours des autres. Ce travail doit donc se faire dans l’état où nous nous trouvons, sans tenir compte de nos carences ou nos besoins, et sans tenir compte de nos importants avoirs. Ce travail ne dépend pas de la classe sociale du chrétien. Chacun à son niveau, et selon ses moyens, doit apporter sa contribution. C’est ce que les macédoniens ont démontré.

Ces gens étaient réputés profondément pauvres, démunis, mais ils avaient volontairement fait de riches libéralités. Nous avons vu que la clé d’un tel résultat était qu’ils s’étaient d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur sans réserve. Regardez les amis, je vous pose cette question : qu’est-ce que vous gagnerez si Dieu vous donne ce que vous voulez et que vous perdiez votre âme ? Rien du tout !

Il me souvient que j’ai reçu la lettre d’une dame, une lettre pathétique. Elle a écrit qu’elle a rédigé sa lettre autour de 2 heures du matin, et c’est aussi autour de 2 heures ce matin, que je lisais sa lettre. À l’âge de 31 ans, elle souffre d’une maladie des os rare et se fracture à tout bout de champ, ce depuis son jeune âge. Les médecins qui l’ont consultée et suivie se sont parfois trouvés obligés de racler l’os de son bassin pour rafistoler l’os du fémur qui s’était cassé. Une opération bien compliquée.

Finalement, les os du bassin qu’ils ont l’habitude de racler pour rafistoler les os des autres parties de son corps, sont aussi devenus défectueux. Elle ne peut donc plus effectuer certains mouvements comme monter les marches d’escalier. Elle a atrocement mal. J’ai lu sa lettre et j’ai prié pour elle. Mais, cela ne suffit pas. Il n’est pas suffisant de recevoir la guérison, il n’est pas suffisant de recevoir la délivrance. Ce que Dieu veut de nous, c’est que nous nous donnions à lui, que nous devenions sa propriété. Il est vrai que lorsqu’on souffre, on souhaite légitimement la guérison, mais si cette guérison est obtenue et que votre âme est perdue, vous n’auriez rien fait d’extraordinaire. Vous n’auriez rien fait d’extraordinaire. Au contraire, même si vous êtes alités et que votre âme est sauvée, cela peut vous apporter beaucoup de joie, une joie à même de restaurer votre corps physique.

Lorsque votre âme est sauvée, votre corps physique sera affecté par le salut de votre âme et pourrait en être restauré. La Bible le dit, l’apôtre Jean le dit comme il suit : « Bien-aimé, Je souhaite que tu prospères à tous égards, et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. » 3 Jean 1 : 2). Voyez-vous, on est en bonne santé comme prospère l’état de son âme. Ne soyez donc pas davantage préoccupés par la prospérité physique, matérielle ou financière ; soyez au contraire d’abord préoccupés par la prospérité spirituelle. Car, c’est cette prospérité spirituelle qui restaurera les autres aspects de votre vie. Voilà ce dont il est question ! Oh Dieu, aide ces gens à comprendre !

La dame dont il est question s’appelle NGUETMENI YAMNA Blondine. Nous prierons pour elle ensemble, bien que j’aie déjà prié en privé. Elle souffre d’une maladie des os rare comme je viens de vous le dire. Elle m’informe qu’elle a même déjà créé une association regroupant ceux qui souffrent de telles maladies rares. Au niveau de l’objet de sa lettre, elle a mentionné « à bout de souffle ». Je ne sais pas comment elle a connu le Tabernacle de la Liberté et qu’est-ce qui l’a inspiré pour rédiger cette lettre à mon attention. Je ne sais pas dans quel quartier elle habite. Tout ce que je sais, c’est quelle souffre et n’arrive pas à trouver le sommeil. C’est habituellement autour de 4 heures du matin qu’elle trouve souvent le sommeil ; le reste du temps, elle le passe dans la souffrance. Les médecins qui la suivent lui proposent une évacuation sanitaire à l’étranger pour se faire soigner, et elle se bat actuellement à mobiliser l’argent nécessaire à cela.

Même si les médecins qui lui sont recommandés à l’étranger ont déjà soigné ce genre de maladie, il importe pour moi de l’interpeller pour qu’elle donne sa vie à Jésus, une manière de l’amener à se préoccuper d’abord de la guérison de son âme qui pourrait entraîner celle de son corps. Parfois, Dieu dans sa grâce guérit le corps avant de guérir l’âme. On a vu bien des cas comme cela ; le plus souvent c’est ce qui se passe. Mais cela ne profite pas toujours à ceux-là qui en sont bénéficiaires. Rappelez-vous des dix lépreux ! Ils étaient tous malades de la lèpre et étaient allés auprès de Jésus pour obtenir la guérison ; guérison que Jésus leur avait offerte, mais combien parmi les dix avaient obtenu le salut ? Un seul ! C’est un seul qui était reparti vers Jésus pour le remercier, et c’est celui-là qui avait obtenu le salut. Soit un minable pourcentage de 1/10, les 9 autres s’étant contentés que de leur guérison physique.

À quoi avait servi leur guérison ? A rien du tout ! Jésus lui-même en était étonné et déçu par l’ingratitude de ces 9 et leur désintérêt à la chose de Dieu. C’est pourquoi il avait posé la question de savoir si les 9 autres n’avaient pas aussi été guéris pour que ce soit seulement un seul, un étranger en plus qui revienne dire merci et rendre donc grâce à Dieu. Et c’est à lui que Jésus avait dit : vas, ta foi t’a sauvé. C’était là la phase du salut de son âme que lui seul avait obtenu auprès de Jésus ; les 9 autres ne s’étant contentés que de la guérison du corps physique.

C’est de même que vous qui êtes devant moi ou qui m’écoutez, vous êtes là depuis des années parce que vous attendez votre percée, votre bénédiction ou votre promotion, l’amélioration de votre condition matérielle, financière ou autres, mais vous n’êtes pas intéressés au travail auquel Dieu vous convie. Dieu vous demande de vous donner à lui afin que vous puissiez aider les autres qui sont malheureux comme vous. Car, je ne cesserais jamais de le dire, vous ne pouvez bien aider quelqu’un que si vous êtes passés par là où celui-ci se trouve ou passe. C’est bien cela qui justifie que Dieu ait d’abord pris un corps semblable au nôtre, pour expérimenter ce que nous les humains, nous expérimentons, afin de nous montrer finalement l’exemple. Il voulait et il avait goûté ce par quoi l’humain passe avant de nous sauver. Et c’est pourquoi il nous avait parfaitement sauvés. C’est de cette même manière que Dieu voudrait que, vous qui avez connu l’expérience de la pauvreté, vous puissiez vous occuper ou aider celui qui est pauvre.

Vous devez le comprendre et vous engager. Vous devez cesser de tergiverser avec votre engagement à l’œuvre de Dieu. Cessez cela et engagez-vous entièrement pour le Seigneur ! Cette dame, Blondine, j’aimerais la voir physiquement ici à l’église, même s’il est vrai qu’elle souffre dans son corps. J’aimerais qu’elle soit physiquement là. Si elle m’écoute ou si la personne qui l’a connectée à l’église m’écoute, je souhaite qu’elle vienne à l’église. Et d’ailleurs nous pourrons l’appeler à la fin du culte. Il est temps que nous l’élevions au Seigneur, dame NGUETMENI YAMNA Blondine. Levez-vous pour la prière ! Demandons au Seigneur de sauver son âme ! Que ce salut de son âme puisse affecter le salut de son corps en souffrance, c’est-à-dire la guérison qu’elle recherche ! Elle cherche beaucoup d’argent pour cela, 45 millions de francs CFA environ pour son évacuation sanitaire et sa prise en charge.

Même si elle obtenait le montant nécessaire à son évacuation et qu’elle soit même bien soignée, cela ne pourra pas sauver son âme. Comme je le disais tout à l’heure, c’est le salut de son âme qui affectera celui de son corps. Prions donc pour elle !

« Seigneur notre Dieu, nous te recommandons cette dame, Blondine NGUETMENI YAMNA ! Tu la connais et sais où elle se trouve actuellement. Nous te prions donc de pouvoir la toucher à l’instant, et de sauver son âme et sauver ou guérir pareillement son corps. Seigneur sauve son âme, sauve son âme ! C’est au nom puissant de Jésus que nous te la recommandons. Merci, Père-Saint de nous écouter et de nous exaucer ! Au nom puissant de Jésus, nous avons prié. Amen ! »

Ce serait une bonne chose qu’elle vienne à l’église. Comme vous le savez, je n’aime pas souvent les courriers volumineux parce que j’en reçois beaucoup, et vous avez reçu des instructions appropriées sur la manière de rédiger vos correspondances. Mais lorsque j’ai vu ce courrier, malgré son volume, j’ai décidé de commencer par lui dont l’objet mentionné était : à bout de souffle. Malgré qu’il soit volumineux parce que comportant beaucoup de documents, l’Esprit de Dieu me poussait à le lire. Il était 2 heures du matin environ et il me souvient que j’ai été dessus jusqu’à 3 heures du matin environ, pour lire et pour prier. Ce qui m’a frappé sur ce dossier est que nulle part, cette dame n’a demandé le salut de son âme. Je n’ai vu cela nulle part, depuis l’objet de la lettre. Nous comprenons qu’elle n’est préoccupée que par sa souffrance physique dont elle est victime depuis son jeune âge.

Son cas me donne l’occasion de vous interpeller une fois encore, vous qui êtes devant moi ou qui m’écoutez. Vous demeurez derrière la cause qui vous a conduit dans cette église jusqu’à ce jour, au lieu de la mettre de côté et comprendre le but réel pour lequel Dieu vous a fait venir en ce lieu, ou le but pour lequel il vous a connectés à cette église. Écoutez-moi donc aujourd’hui, Dieu vous a fait venir au Tabernacle de la Liberté, pour que vous puissiez sauver votre âme et que vous puissiez après cela, participer au salut des âmes des autres. Ce n’est donc pas pour ce que vous pensez à savoir : la maladie, la pauvreté, le travail, le mariage, les enfants, le bien-être social, etc. Ce n’est pas pour ces choses qui attirent la plupart à l’église, que Dieu vous a fait connaître le Tabernacle de la Liberté. Dieu veut que vous mettiez ces préoccupations de côté pour vous préoccuper de son œuvre dans l’état où vous vous trouvez à l’heure actuelle, comme les macédoniens l’avaient si bien fait.

Malgré qu’ils étaient dans la pauvreté profonde, ils avaient volontairement pu donner ce qu’ils avaient, et ce qu’ils pouvaient. Ils s’étaient sacrifiés en somme. La raison de cette bonne action qui nous sert d’exemple aujourd’hui est qu’ils s’étaient d’abord donnés au Seigneur.

Donnez-vous donc d’abord au Seigneur ! Levez les mains et donnez-vous entièrement à lui sans réserve ! C’est cela qui vous aidera à vous occuper du salut des pauvres. Avez-vous compris cela ?

Levez-vous pour élever la prière à Dieu !

Amen !

 

 

 

 

 

 

 

 

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[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (VENDREDI, 04 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie) PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS  RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (VENDREDI, 04 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9

Alléluia !

J’espère que vous avez déjà ouvert votre Bible, et ouvert également au passage approprié de 2 Corinthiens, chapitre 8. Nous lisons à partir du 1er verset comme hier, jusqu’au 9e verset :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Le thème de notre séminaire demeure le même à savoir, « la délivrance des esprits familiers et de la sorcellerie ». Et le sous-thème dans lequel nous travaillons actuellement porte sur les pauvres en esprit. Il est ainsi libellé : « S’occuper des pauvres ou des malheureux, comme manifestation de l’amour, pour se libérer des esprits familiers ». Le texte ci-dessus que nous étudions depuis hier dit tout à ce sujet. C’est ce sous-thème qui ressort dans les différents versets que nous avons lus.

En conclusion de mon propos d’hier jeudi, 03 mars 2022, j’ai insisté sur la bonne volonté ou encore la bonne disposition de cœur dans l’œuvre de bienfaisance. Je vous disais que vous n’avez pas besoin d’être à l’aise, d’être bougrement riches ou d’être en sécurité, pour venir au secours des autres. Nous n’avons pas forcément besoin d’être en sécurité nous-mêmes avant de venir au secours des autres pauvres. Nous n’avons non plus besoin d’être riches pour secourir les pauvres. Notre état d’esprit est ce qui compte ; c’est cela que Dieu regarde, c’est ce qu’il voit et c’est ce qu’il récompense.

S’occuper des pauvres comme manifestation de l’amour est notre sous-thème.  C’est notre sous-thème. Mais alors, de quel pauvre s’agit-il ? Nous ne reviendrons pas sur cela aujourd’hui. Si quelqu’un veut avoir la réponse à cette question, il n’a qu’à réviser toute la série d’enseignements depuis le séminaire du mois de février 2022 jusqu’à dimanche passé qui était le dernier enseignement du mois de février 2022. Nous y avons défini le pauvre en esprit et avons énuméré ses caractéristiques. Si vous ne retenez pas et ne pratiquez pas ce qui est enseigné, si vous ne fonctionnez pas en conséquence de ce qui est enseigné, c’est-à-dire intégrer et marcher selon la mentalité de pauvre, vous ne pourrez pas être chrétiens jusqu’au bout. Cela est impossible, c’est impossible.

Ceux parmi vous qui avez reçu la mauvaise semence doivent s’en débarrasser. Je prie vraiment que pendant que je parle, que cette mauvaise semence disparaisse en vous. Quelle est cette mauvaise semence ? On vous a enseigné que vous êtes enfants de roi, enfants du grand Dieu, vous n’êtes donc pas n’importe qui, n’importe quoi ne doit pas vous arriver et on doit vous respecter. Il vous a été enseigné que vous êtes un prince ou une princesse ; vous êtes grands serviteurs de Dieu, grand apôtre ou grand prophète, etc., vous ne devez donc pas être traités n’importe comment, on ne doit pas vous parler n’importe comment. C’est un mauvais enseignement que vous avez reçu par le passé.

Je sais que vous avez souvent lu ce passage et que vous avez souvent été enseignés sur ce passage, pour vous inciter à semer ou à donner, mais non dans le but de vous faire comprendre pourquoi vous donnez. Ayant vu en vous la semence du faux, On vous a incité à donner avec de faux motifs, pour vous dépouiller davantage. Ils vous ont certainement pris cet exemple des corinthiens qui étaient pauvres et qu’il fallait aider, pour vous demander d’apporter tout ce que vous avez. Ils vous ont demandé d’aller vider vos comptes en banque ou alors de vider votre porte-monnaie, même si vous devez rentrer chez-vous à pied. Une telle pratique relève du banditisme, de l’arnaque et du braquage. Et tout cela s’est fait sur fond de promesses ! Vous avez donc donné comme il vous était demandé, qu’est-ce qui avait changé et qu’est-ce qui a changé dans votre vie ? Rien du tout !

Ils se sont fondés sur l’exhortation de l’apôtre Paul qui dit plus loin dans ce même livre que, celui donne peu moissonnera peu, et celui qui donne abondamment moissonnera abondamment (2 Corinthiens 9 : 6). Ils vous ont dit ces choses sans se référer au contexte qui était celui de l’assistance aux nécessiteux, comme je vous l’ai restitué hier. Il ne s’agissait pas d’une collecte de fonds pour enrichir le pasteur, pour qu’il s’achète une nouvelle voiture ou un nouveau jet privé. Ce n’était pas pour une telle raison. C’était pour faire le travail de Dieu qui est d’assister le pauvre en esprit. Dans le cas d’espèce, il s’agissait d’assister les pauvres de Jérusalem. Je vous dis la pure vérité que, Dieu est focalisé sur le pauvre en esprit. Et lorsqu’on devient son enfant après la conversion, c’est aussi à cela qu’on est appelé : être focalisé sur le pauvre. Nous avons vu au cours des enseignements passés ce que signifie « donner aux pauvres ». Il s’agit de la priorité accordée pour le salut des âmes. C’est là la priorité. Car, Dieu nous a sauvés pour que nous puissions sauver les autres.

Nous sommes en train de comprendre pendant ce séminaire que nous n’avons pas besoin d’attendre d’avoir notre propre sécurité avant de porter secours aux autres, comme je l’ai dit plus haut. Pour vous autres qui pensez que vous devez d’abord assurer votre sécurité tout autour de vous : sécuriser vos finances, votre travail, votre logement, vos enfants et votre mariage, vous vous trompez. Vous n’avez pas besoin de rechercher d’abord et obtenir la sécurité autour de vous, avant de pouvoir faire le travail de Dieu qui est de s’occuper des autres pauvres. Vous ne pouvez pas prétendre que, à cause de vos besoins ou de vos carences sociales, économiques et financières, vous n’êtes pas ou vous ne pouvez pas être concentrés pour assumer le travail de Dieu. Vous prétendez être distraits par vos manques matériels et financiers ou même vos problèmes de santé ! C’est une fausse pensée. Rien de toutes ces choses ne doit vous empêcher de donner le meilleur de vous-mêmes s’agissant de l’avancement de l’œuvre de Dieu. Nous le voyons avec l’exemple des macédoniens.

L’apôtre Paul avait en son temps pris l’exemple des macédoniens pour encourager les chrétiens de Corinthe. Aujourd’hui ce sont les chrétiens du Tabernacle de la Liberté de par le monde entier qui sont encouragés à suivre l’exemple des macédoniens. Ces derniers n’avaient pas attendu la sécurité financière ou matérielle ; ils n’avaient attendu la sécurité sanitaire, avant de donner ce qui était en leur possibilité d’offrir pour aider ou assister les nécessiteux de Jérusalem. Au cours des enseignements passés sur ce sujet, nous avons vu l’exemple d’un agressé qui avait été assisté par un inconnu, un étranger ; par quelqu’un qui n’avait pas son nom écrit dans l’histoire des affaires de l’église. Il l’avait fait parce qu’il avait un cœur d’amour. Celui-ci avait vu quelqu’un couché à demi-mort en route, et il était allé à sa rescousse. C’est comme cela que sont les pauvres qui sont encore dehors. Ils sont couchés de part et d’autre à demi-morts, et nous devons aller à leur secours, sans forcément chercher à assurer d’abord nos arrières. C’est ce qui ressort de notre texte de 2 Corinthiens 8.

Repartons dans ce texte les amis et lisons le verset 2 ! Il y est écrit : « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. ». Dans ce verset biblique, l’apôtre nous décrit la situation des macédoniens au moment où l’appel à contribution avait été lancé. Le texte indique comment ils étaient financièrement et matériellement parlant et même moralement parlant, dans la mesure où, lorsqu’on vit des persécutions et des tribulations, le moral ne peut pas être au beau fixe. Ils étaient dans la maltraitance et dans le besoin, puisque le texte précise qu’ils étaient pauvres. Mais, lorsque la nouvelle leur était parvenue qu’il fallait aider des frères qui étaient aussi dans le besoin comme eux, ils avaient accueilli la nouvelle avec beaucoup de joie, et ils s’étaient privés eux-mêmes au profit de ceux de Jérusalem. Ils avaient d’ailleurs fait pression sur l’apôtre Paul et son équipe pour qu’ils acceptent leurs dons. Cela est dit au verset 4 où il est écrit : « nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. ».

Or, nous voyons que ces gens étaient handicapés du point de vue social, financier et moral. Malgré cela, ils avaient fait pression à l’apôtre et son équipe de prendre absolument part aux contributions. Ils n’avaient donc pas tenu compte de leur propre situation ou de leur état ; ils s’étaient engagés à venir aussi au secours des pauvres de Jérusalem. Chers amis, n’attendez pas d’avoir la sécurité matérielle, financière, physique ou corporelle, sociale, avant de vous donner et vous adonner à la chose de Dieu qui est d’aider le pauvre en esprit, afin que celui-ci puisse retourner vers son créateur. C’est pour cela que Dieu nous a appelés ; c’est pour cela qu’il nous a sauvés. Nous devons donc en conséquence être prêts à lever les mains pour dire à Dieu de prendre le contrôle de tout, pour nous abandonner à lui.

Voyez-vous, si vous comptez sur vos finances, sur votre travail, sur votre santé physique ou sur votre tête bien remplie et bien faite, vous ne pourrez plus compter sur Dieu, et vous ne serez donc plus pauvres. Car, le pauvre est celui qui ne compte que sur Dieu, en tout, pour tout, et partout, indépendamment de ses avoirs ou de ses manques. Ne l’oublions pas ! Si donc vous voulez d’abord vous assurer des bases-arrières sur lesquelles vous devez vous appuyer, vous ne serez plus pauvres comme je viens de le dire, et vous ne pourrez plus faire le travail que Dieu vous demande de faire. Dieu veut que vous fassiez son travail en ne comptant que sur lui ; il veut que vous ne dépendiez absolument de lui.

Il serait bon ici que je vous lise une autre déclaration de David, en dehors de celles que nous avons précédemment lues. Allons-y lire ce qu’il déclare dans le psaume 70, au verset 6 précisément ! Voici ce qu’il dit : « Moi, je suis pauvre et malheureux ; ô Dieu, viens vite agir en ma faveur, toi qui es mon secours et mon libérateur. Éternel, oh, ne tarde pas ! ». Voilà ce que dit David roi, un Chef ayant tous les privilèges, dans sa prière à Dieu ! Écoutez vous-mêmes cette prière qu’il élève à Dieu ! C’est un roi qui fait cette prière. Je vous ai dit que le pauvre selon Dieu ou le pauvre que Dieu apprécie, sait qu’il dépend de Dieu. Et en conséquence, il sait qu’il commence avec Dieu, chemine avec lui et finit avec lui. Il ne vit que dans cette même pensée de dépendance totale à Dieu. Ce psaume 70 dont nous venons de lire un extrait indique au verset 1, « Au chef des chantres. De David. Pour souvenir ». Ce qui signifie que David n’avait jamais oublié son état de pauvre, sa nature de pauvre. C’est donc cela qu’il rappelle toujours à Dieu, une manière de lui dire que sans toi je ne sui rien, car je ne peux compter sur personne d’autre, ni sur mes propres forces ; je ne peux compter ni sur mes parents ni sur des tiers ; je ne peux compter que sur toi seul.

Rappelons-nous déjà que cet homme était roi, disposant d’une armée et toutes les commodités dues à son rang, lorsqu’il priait dans son secret, il avait prié Dieu en disant : « mon père et ma mère m’abandonnent, mais l’Éternel me recueillera » (Psaume 27 : 10). C’était pour nous dire qu’il avait déjà coupé les liens avec sa famille depuis longtemps. Pourtant dans la réalité, c’est lui qui prenait encore soins de ses parents. Lorsqu’on parle en fait de la séparation d’avec la famille, il faut bien comprendre que, nos familles ne comprennent rien de Dieu. Et lorsque nous nous convertissons, nos membres de famille pensent que c’est une nouvelle chose. Leur première attitude est donc naturellement de nous combattre. Ce que nous devons faire, c’est de leur présenter notre foi, et continuer de le faire, s’ils ne nous rejettent pas. S’ils nous combattent, nous devons nous retirer de peur qu’ils ne nous engloutissent. Pour ceux qui ne nous rejettent pas ou qui ne disent rien, nous pouvons leur venir en aide dans des domaines bien précis. Si vous pouvez les aider dans des domaines bien précis, faites-le, en évitant de vous impliquer dans des domaines comme celui des deuils.

Lorsque vous vous convertissez, vous devez dire à vos membres de famille ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire. Je vous ai pris mon exemple hier. Lorsque je m’étais converti, bien qu’étant encore très jeune, j’avais dit aux membres de ma famille charnelle quel est le comportement chrétien. Ils savaient donc par exemple que le chrétien ne participe pas dans les transactions d’alcools, que le chrétien ne participe pas dans les traditions et autres. C’est ce que tout nouveau converti doit faire auprès de ses relations et particulièrement auprès des membres de la famille charnelle. Si vous avez des parents qui vous entraînent dans des choses que la foi interdit et vous vous laissez faire, vous trahissez la foi. Vous ne devez pas prendre part à ces choses-là ; vous ne devez pas cotiser pour ces choses-là : mariages, anniversaires, deuils ou autres. ? Ces choses ne sont pas essentielles, elles ne peuvent pas les changer ni les sauver.

S’il faut cependant par exemple assister les enfants qui doivent aller à l’école, ou participer aux soins de santé, vous pouvez le faire. Chacun de nous sait l’ambiance qui règne entre lui et les membres de sa famille charnelle. Il ne vaut pas la peine de forcer la fraternité ou la parenté avec eux, lorsque vous êtes à couteau-tirés. Vous devez tourner le dos dans un tel cas de figure. C’est cela qui a fait dire à Jésus que, « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. » (Luc 14 : 26). David s’occupait de ses parents parce que ceux-ci ne combattaient pas sa foi ; il ne comptait cependant pas sur ces derniers. Il avait d’ailleurs commencé à ne plus compter sur eux depuis son jeune âge. J’ai envie de dire que David était quelqu’un que Dieu avait choisi avant qu’il ne fût formé dans le sein de sa mère. C’est d’ailleurs le cas pour nous tous. Si vous dites que vous êtes chrétiens, cela signifie que vous avez été choisis depuis le sein de votre mère.

Vous ne devez donc pas dire ou penser que David et Jésus étaient des cas marginaux ou exceptionnels. C’est comme cela que d’aucuns me prennent comme un extra-terrestre. Non, je ne suis pas un extra-terrestre. Je suis comme vous. Ce que vous pouvez connaître comme défis, je peux le connaître aussi. La différence peut venir de ce que je suis déterminé à obéir au Seigneur, mal gré ou bon gré. Je dois lui obéir.  Cela me rappelle ce verset avec lequel nous avons conclu l’enseignement d’hier, le verset 12 de 2 Corinthiens 8 qui dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. ». C’est la bonne volonté qui manque à plusieurs, la bonne volonté. C’est le bon état de cœur qui manque à plusieurs, malheureusement. Je vous dis que, lorsque vous avez de bonnes dispositions de cœurs, même si vous êtes face à n’importe quels défis, Dieu par son Saint-Esprit vous donnera la force pour faire ce qu’il attend de vous. C’est la bonne volonté que Dieu veut, le bon état de cœur.

Vous devez rechercher et avoir cette bonne volonté. Souvenez-vous que la Bible nous dit que « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10 : 13). Ceci induit que Dieu n’attend de nous que notre bonne volonté, en ne comptant que sur lui pour faire son travail. C’est son travail de s’occuper des pauvres ou de sauver les perdus. C’est le travail de Dieu. Nous sommes simplement des canaux par lesquels il veut passer. C’est pourquoi vous ne devez compter que sur lui et lui donner la priorité en tout, la priorité à ses directives et à sa volonté. C’est pour cette raison qu’on vous dit qu’il faut lever les mains, pour vous abandonner à Dieu. C’est pour le laisser lui-même accomplir son travail au travers de vous. Voilà ce que Dieu veut de nous. C’est cela l’attitude du vrai chrétien et du vrai pauvre. Celui-ci ne compte que sur Dieu ; et c’est ce qui a caractérisé le roi David dont on vient de lire l’une de ses prières à Dieu.

En revenant au cas des macédoniens, ceux-ci étaient socialement dans les persécutions, ils étaient moralement mal en point, et ils étaient par ailleurs financières démunis. Mais, ceux-ci n’ont pas tenu compte de cela, lorsqu’il avait fallu faire la volonté de Dieu en venant en aide aux pauvres de Jérusalem. Ils ont contribué avec empressement au point de faire pression à l’apôtre Paul pour leur permettre de prendre part à cette opération de collecte des fonds. Ils en avaient pris part, et l’apôtre l’atteste au verset 3, en disant qu’ils ont volontairement contribué et non sous pression, comme cela vous a souvent été demandé ailleurs. Ils avaient contribué volontairement, selon leurs moyens. J’ai souvent appris que dans certains milieux, on encourage même les gens à aller s’endetter pour venir semer à l’église. Cela relève de la méchanceté. Un prédicateur qui se comporte de la sorte ne prêche pas l’évangile de Jésus-Christ, et il manifeste de la méchanceté. D’autres encouragent les femmes à se prostituer pour semer à l’église. Leur seul intérêt est que l’argent arrive à l’église quelque soit la provenance ou l’origine. Cela s’appelle la méchanceté.

Les contributions dans l’œuvre de Dieu doivent être volontaires, comme ce fut le cas pour les macédoniens. Le texte nous dit qu’ils avaient donné volontairement selon leurs moyens, et même plus que leurs moyens. On comprend qu’ils s’étaient surpassés pour donner ces contributions. C’est ce que nous sommes appelés à faire, nous surpasser pour accomplir l’œuvre de Dieu. C’est cela qu’on appelle le sacrifice. Les amis, je ne sais pas, depuis que vous dites que vous êtes chrétiens, combien de temps de prière vous prenez pour les perdus. Combien de temps prenez-vous pour l’intercession ; combien de temps accordez-vous pour la lecture et la méditation de la parole ? Combien, combien de temps accordez-vous à ces activités ?

L’exemple des macédoniens nous indique que, nous ne sommes pas seulement appelés à donner ce qui est donnable ; mais que nous devons aller au-delà de ce qui est donnable, au-delà de nos moyens. Voilà ce que la Bible nous demande de faire ! Comment prenez-vous le travail de Dieu ? Comment prenez-vous ce travail qui veut que nous nous occupions des pauvres ? Quelle part y prenez-vous ; et quel paquet y consacrez-vous ? Que donnez-vous en termes de prière ou en termes d’intégrité ? Lorsqu’on parle d’intégrité, cela signifie que vous pouvez avoir des occasions pour faire le faux qui vous confère des avantages. Mais vous refusez de le faire, vous refuser d’obtenir lesdits avantages en demeurant intègres. Vous renoncez à de tels avantages pour préserver votre intégrité. C’est aussi cela prêcher l’évangile au milieu des païens. L’évangile ne se prêche pas seulement par des discours, mais aussi par les comportements.

Comment faites-vous donc pour vous surpasser dans tous ces aspects que je souligne ? Je pourrais aussi prendre l’exemple d’un cas de figure où vous êtes face au dilemme de dire la vérité ou de mentir, sachant que, si vous dites la vérité, vous êtes exposés et ne pourrez plus prospérer. Que préfériez-vous faire, dire cette vérité ou mentir ? Si vous mentez dans un tel contexte, comprenez que vous aurez échoué, vous aurez échoué. Or, dans le monde, il y a un adage qui dit que « toute vérité n’est pas bonne à dire ». Pour le mondain, il n’est pas question de dire la vérité lorsque ses intérêts sont en jeu. C’est un adage qui ne convient pas au chrétien, il ne doit pas tenir ce genre de langage. Il doit en outre se tenir dans la vérité, dans la justice et dans l’intégrité. Un tel comportement évangélise, il témoigne de Jésus-Christ.

Je voudrais vous donner un exemple que je crois avoir déjà donné une fois ici. Ce message de vérité, de justice et d’intégrité que je prêche est ce que j’ai toujours prêché, ce n’est pas aujourd’hui que je commence à le prêcher et à le pratiquer. Je l’ai prêché et j’ai subi des conséquences en termes de persécutions et de tribulations. J’en subis même encore jusqu’aujourd’hui où je vous parle. J’avais subi des tribulations et des persécutions au point où tous ceux qui étaient avec moi m’avaient abandonné, comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul. J’ai subi et continue de subir ce que Paul avait expérimenté. Tous m’avaient abandonné étant à l’étranger, sans revenu, sans un champ, sans aucun support. Mais, j’étais resté dans l’intégrité, déterminé à ne pas me compromettre.

Dans cette situation précaire, un soi-disant bienfaiteur s’était proposé de me venir au secours. Comme je connaissais son style de vie de buveur d’alcool, et surtout, je savais qu’il n’était pas d’accord avec le message que je prêchais et mon style de vie, j’avais décliné son offre. Je lui avais dit que je ne pouvais pas accepter son offre parce que je sais comment il vit. Or, j’étais dans un réel besoin, et même je dirais que j’étais comme coincé. J’avais décliné son offre et je lui avais dit que je sais qu’il n’est pas d’accord avec le message que j’enseigne. C’est la même chose que l’on vous dit ici dans les annonces. Nous n’acceptons pas les offrandes des gens qui ne sont pas d’accord avec notre message. Nous ne sommes pas là pour de l’argent. Ce n’est donc pas quelque chose que j’ai commencé aujourd’hui. Si j’avais été comme certains, je devais sauter sur l’offre du soi-disant bienfaiteur dont je parle, et crier : voici, un sauveur m’est venu ! J’avais regardé à Dieu qui avait su me faire traverser ces tribulations.

C’est de cette intégrité dont je parle, pour dire que vous devez défendre l’évangile dans votre manière de vivre, par votre comportement. C’est de cela dont il est question. Vous pouvez aider ces pauvres par votre comportement emprunt de vérité, de justice et d’intégrité. Il convient de vous faire remarquer que les gens sont tenus captifs par ces mauvais comportements ambiants, sans savoir qu’il existe des gens qui ont été délivrés de tous ces mauvais comportements par Jésus-Christ. En vous voyant vivre, ils pourront s’inspirer de vous comme un modèle, et pourront ainsi sortir de leur misère. Tous ceux qui ne savent pas comment faire pour ne plus corrompre, pour ne plus mentir, pour ne plus frauder, pour ne plus voler, pour ne plus forniquer, pour ne plus vivre en concubinage, etc. vous prendront pour modèle et pourront sortir de leur misère. Ces gens ne savent en effet pas qu’on peut vivre une vie pure, saine dans ce monde. Lorsqu’ils découvriront qu’il y a des gens comme vous qui la vivent, ils se référeront à vous autres et seront ainsi délivrés du monde et sauvés.

C’est comme cela que nous sommes appelés à sortir ces pauvres du coma dans lequel ils se trouvent dans le monde, comme cet agressé que le bon samaritain s’était occupé. Ne pensez donc pas que vous ne pourrez vous occuper de ces pauvres que lorsque toutes les conditions de confort et de sécurité financière et matérielle sont réunies. Non ! Même dans la précarité, vous pouvez et vous devez le faire. Le cas des macédoniens est un modèle que nous devons suivre. Étant dans la précarité, ils ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice. Ils ne s’étaient pas interrogés sur leur avenir pour se demander comment feront-ils après s’ils donnent tout ce qu’ils ont. Ils ne s’étaient non plus interrogés sur ce que leurs enfants mangeront et deviendront après avoir tout donné de ce qu’ils possédaient. Ils n’avaient pas crain cela.  Une telle attitude indique clairement que, un chrétien est d’emblée doté de l’esprit de sacrifice pour sauver les autres. Il est doté de cet esprit de sacrifice. Comprenez-vous cela ?

Le texte nous dit que les macédoniens avaient donné au-delà de leurs moyens. Je voudrais donc vous demander qu’est-ce que vous faites d’extraordinaire pour l’avancement de l’œuvre de Dieu ? Ce qui me surprend avec certains parmi vous est que, certains de ceux qui ont bien démarré leur vie de foi, ce sont arrêtés et même, ont commencé à regarder en arrière, à rétrograder. Mes amis, cela doit s’arrêter aujourd’hui. Si vous avez démarré avec Jésus, vous devez plutôt accélérer pour passer au-delà de ce que vous avez fait dans vos débuts. Ce dont je parle commence avec la pratique de tous les exercices chrétiens, l’assiduité aux réunions, le temps de prière personnelle, la lecture et l’étude de la parole de Dieu, le témoignage par le comportement évangélique et non forcément les discours, et la reprise des gens qui affichent un mauvais comportement autour de vous. Au début, vous repreniez les gens autour de vous, aujourd’hui vous ne le faites plus. Vous ne condamnez plus les mauvais comportements ! Voyez-vous comment vous avez rétrogradé ? Vous n’aidez donc plus les pauvres, vous ne les aidez pas.

Aujourd’hui, tous croient qu’ils risquent de tomber dans le zèle amer. Cela n’est qu’un prétexte. Alors qu’ils avaient un bon rythme dans les activités chrétiennes avant, ils baissent ce rythme prétendant qu’ils risqueraient de tomber sous le coup du zèle amer. Ils prétendent éviter le zèle amer alors qu’ils sont en train de refroidir, de rétrograder et même de se compromettre en tolérant des bêtises. Que le Seigneur vous aide ! Un tel comportement de votre part se justifie par le fait que vous ne vous êtes jamais donnés à Dieu, contrairement aux macédoniens dont rapport nous est donné par l’apôtre Paul. Lisons plutôt ce qui est écrit au verset 5 !

Il est mentionné au verset 5 ce qui suit : « Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. ». Le texte nous dit que les macédoniens ne s’appartenaient plus à eux-mêmes, ils étaient tous devenus la propriété de Dieu. C’est ce dont il est question : se donner d’abord au Seigneur. On ne donne pas notre vie à Jésus pour la reprendre ; on la donne pour dépendre absolument de lui en tout, pour tout, et partout. Nous comprenons que les macédoniens s’étaient donnés eux-mêmes au Seigneur. Ils n’ont pas donné une partie d’eux-mêmes ou une partie de leur cœur ou de leur vie. Ils s’étaient totalement donnés au Seigneur.

Et vous autres alors, depuis que vous dites que vous êtes chrétiens, quelle quantité de vous, avez-vous déjà donné à Dieu ? Je vous demande sérieusement qu’elle quantité de vous, avez-vous déjà donné à Dieu ? Ce que je sais, plusieurs par vous ne se sont pas encore donnés à Dieu, d’autres n’ont donné qu’une partie d’eux à Dieu. Vous êtes aujourd’hui interpellés à vous donner entièrement au Seigneur. Ne vous donnez pas en partie, ne vous donnez pas à 99%, mais donnez-vous à 100% à Dieu aujourd’hui !

C’est par cette interpellation de vous donner entièrement à Dieu, que nous allons suspendre notre propos. Nous commencerons les interpellations directes par les esprits que j’ai mis en cage hier, afin de ne pas avoir beaucoup à faire dimanche.

Levez-vous donc pour la prière à Dieu !

Amen !

 

 

 

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[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI, 03 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie) PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (JEUDI, 03 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE,

 ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES OU DES MALHEUREUX, AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

 PRÉDICATION : S’OCCUPER DU PAUVRE EST L’EXPRESSION DE L’AMOUR, L’EXEMPLE DES MACÉDONIENS

 RÉFÉRENCE BIBLIQUE : 2 CORINTHIENS 8 : 1-9

Alléluia !

Restez debout, le temps de prendre votre Bible pour la lecture du texte de l’enseignement qui ouvre ce séminaire du mois de mars 2022 !

Ouvrez votre Bible avec moi dans 2 Corinthiens au chapitre 8 ! Nous lisons du verset 1 au Verset 9 :

« Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. Ils ont, je l’atteste, donné volontairement selon leurs moyens, et même au-delà de leurs moyens, nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. Et non seulement ils ont contribué comme nous l’espérions, mais ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette œuvre de bienfaisance, comme il l’avait commencée.
De même que vous excellez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle à tous égards, et dans votre amour pour nous, faites en sorte d’exceller aussi dans cette œuvre de bienfaisance. Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité.
Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. »

Comme vous le constatez bien, nous sommes en train d’aborder la deuxième partie du sous-thème que nous avons développé le mois passé, à savoir : s’occuper des pauvres ou des malheureux, pour se dégager de l’emprise des esprits familiers. Il s’agit de la manifestation de l’amour envers les pauvres ou les malheureux. Nous avons passé tout le mois de février 2022 en parlant des autres aspects dont le dernier dont nous avons parlé jusqu’à dimanche passé portait sur les caractéristiques du pauvre en esprit.

Avant cela, nous avons défini le pauvre durant le séminaire du mois de février, et nous avons tiré la conclusion que, si on n’est pas pauvre, on ne peut pas avoir la vie éternelle. Autrement dit, si on ne conserve pas la mentalité ou l’esprit de pauvreté, on ne peut pas conserver son salut jusqu’au bout. Jésus a dit à ce sujet que, « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ». Je n’invente donc rien ; je n’invente rien.

Notre thème général des séminaires porte sur « la délivrance des esprits familiers et la sorcellerie ». Comme vous voulez être délivrés des esprits familiers et de la sorcellerie, il est important que vous connaissiez les contours de la délivrance afin de pouvoir la pérenniser ou la conserver jusqu’au bout et sans plus jamais y revenir ; afin d’accomplir sur terre ce pourquoi Dieu vous a délivrés, ce pourquoi Jésus-Christ vous a délivrés. Dans cette perspective, il est d’abord question de comprendre sa nature, sa réelle nature de pauvre en esprit qui donne de savoir que l’on dépend de Dieu en tout, pour tout, et partout ; sans tenir compte de la classe sociale ou des avoirs. C’est sans tenir compte de cela.

Nous avons largement étudié l’exemple du roi David se prenait pour pauvre bien qu’étant roi, non pour s’amuser, mais parce qu’il se savait pauvre en réalité. Nous avons vu comment cet homme s’était abandonné à Dieu entièrement et n’avait entièrement compté que sur lui, du début à la fin de sa vie. Il est un modèle à imiter ; c’est un modèle à imiter.

Aujourd’hui, nous entamons ce séminaire par ces écrits de l’apôtre Paul aux corinthiens, au chapitre huitième de 2 Corinthiens. Nous venons de lire du verset 1 au verset 9 pour commencer. Le contexte dans lequel il avait écrit aux corinthiens, était celui des contributions financières. Souvenez-vous qu’au cours du séminaire du mois de février, nous avons vu l’exemple de la pauvre veuve qui avait donné deux pièces à l’offrande, lorsque nous étudions ce qu’il faut donner aux pauvres. Elle n’avait donné que deux pièces seulement. Mais, Jésus avait dit qu’elle avait donné plus que ceux qui avaient donné des liasses d’argent. Elle avait donné plus qu’eux tous, parce qu’elle avait donné tout ce qu’elle avait pour vivre. Et comme nous entamons le séminaire par un texte qui traite des contributions financières, nous sommes bien dans le même contexte.

Ce texte, me semble-t-il, vient en appui pour nous convaincre que, si nous sommes des pauvres en esprits que Dieu a sauvés, nous saurons comprendre que nous sommes dans l’obligation de nous occuper des pauvres, compte non tenu, je le précise bien, de notre classe sociale, de nos avoirs financiers ou de nos besoins financiers. Lorsqu’on est donc le genre de pauvre dont nous parlons et que Dieu recherche, on se sentira dans l’obligation de s’occuper des autres pauvres. On ne pourra pas dire qu’on n’a rien, qu’on ne gagne pas assez ou qu’on ne saurait prendre soin des autres pauvres comme il se doit. Il ne saurait dire qu’on n’a pas assez de temps pour prier ou pour contribuer financière pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. On ne pourra pas dire qu’on est démuni et qu’on ne peut donc rien donner comme contribution pour l’avancement du royaume de Dieu. N’avons-nous pas vu comme la pauvre veuve avait offert ses dernières deux pièces ?

Celle-ci savait que Dieu demande qu’on apporte des contributions dans son église pour faire avancer son œuvre. C’est de cela dont il est question jusqu’à présent. Car, en lisant le verset 4 du texte de 2 Corinthiens 8 ci-dessus, on comprend bien que c’est de cela dont parle l’apôtre Paul. Voici ce qu’il écrit : « nous demandant avec de grandes instances la grâce de prendre part à l’assistance destinée aux saints. ». Les contributions qui étaient demandées étaient destinées aux saints encore appelés les pauvres de Jérusalem. Sans avoir besoin de vous relater toute l’histoire, retenez simplement que l’église de Jérusalem avait connu des problèmes matériels et financiers, à cause de la famine qui avait sévi. Et comme la plupart des chrétiens de cette époque avaient vendu leurs propriétés pour attendre le retour du Seigneur, ils s’étaient retrouvés dans la précarité, étant donné que le retour du Seigneur n’avait pas eu lieu.

Heureusement pour nous que ce retour de Jésus-Christ n’avait pas eu lieu ; sinon nous ne saurions pas ce qu’on appelle chrétienté aujourd’hui. Car, il est à comprendre que, les gens qui sont nés et qui ont traversé des épreuves, sont différents de ceux qui ne sont jamais nés et qui n’on pas su ce qui se passe sur la terre des hommes. Vous et moi sommes nés et savons ce qui se passe sur la terre des hommes, et Dieu nous a donné la grâce de pouvoir nous tourner vers lui au travers de son fils Jésus-Christ. Et si Jésus-Christ était revenu au temps de cette église primitive, nous ne connaîtrions pas ce qu’on appelle aujourd’hui « naître de nouveau ou borna gain ». Nous ne connaîtrions pas ledit bonheur. Malheureusement pour ces premiers chrétiens que Jésus n’était pas venu, et heureusement pour nous, parce qu’il n’est pas revenu jusqu’à présent ; mais il dit : je viens bientôt. C’est pourquoi il nous demande de demeurer vigilants, chacun à son poste.

C’est donc dans l’optique de cette vigilance qu’il vous est enseigné ce sous-thème dont l’enseignement dure depuis un mois aujourd’hui, et qui traite de s’occuper des pauvres en esprit et non nécessairement des pauvres matériels et/ou financiers. Il est certes vrai que les deux aspects vont ensemble. Car, il n’est pas imaginable que l’on s’occupe du pauvre seulement sous l’angle spirituel sans le faire sous l’ange matériel en cas de besoin. Ceci me donne l’occasion de constater que les religieux, ceux catholiques en particulier ont dévié ou détourné les regards des gens en investissant le domaine social dan sa globalité, comme pour dire qu’ils s’occupent des pauvres. Ils ont ainsi bâti des écoles, des dispensaires, des orphelinats ou autres, pour voiler les yeux des humains en leur faisant croire qu’ils s’occupent des pauvres, des nécessiteux et des démunis ; alors qu’ils sont en train de les envoûter et les exposer et même de les livrer aux « compliqués » qui sont au milieu d’eux, sachant que les compliqués qui s’y trouvent sont plus nombreux que les simples qui y vont.

Le verset 4 que je viens d’évoquer précise que les contributions qui étaient faites étaient destinées aux saints, pour les aider à subvenir à leurs besoins pendant la famine qui avait sévi ; laquelle famine avait été prédite par le prophète Agabus. Cela est bien indiqué dans les Actes des apôtres. Ce qui est intéressant dans le texte que nous avons lu et sur lequel je souhaite m’appesantir, se trouve aux versets 1 et 2 où l’apôtre Paul dit : « Nous vous faisons connaître, frères, la grâce de Dieu qui s’est manifestée dans les Églises de la Macédoine. Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. ». Il apparaît une contradiction dans ces deux versets que je voudrais que nous analysions aujourd’hui.

Je vous dis que ce contexte est en droite ligne avec l’exemple de la pauvre veuve. Les chrétiens de la Macédoine avaient des tribulations ou des tribulations ou encore des difficultés de tout genre. Mais, lorsqu’il leur avait été dit que les chrétiens de Jérusalem sont dans le besoin, et qu’il faut les assister, il y avait eu une euphorie dans l’accueil de l’appel aux contributions. Chacun avait accueilli la nouvelle avec joie. Ils avaient manifesté beaucoup d’enthousiasme à pouvoir prendre part à l’assistance des chrétiens, des pauvres de Jérusalem. Ils étaient dans la joie de pouvoir prendre part à telle opération, alors qu’eux-mêmes connaissaient des tribulations ; eux-mêmes avaient des difficultés financières ! Oh Seigneur, ta grâce et ta miséricorde !

Je me sens obligé de parler de cela ici. Il m’a été fait rapport de certains propos tenus par certains fidèles qui m’ont profondément choqué, et même bouleversé. Je dis bien des propos tenus par certaines personnes dans notre assemblée. Dans leurs entrevus, un fidèle disait à l’autre que, « vous êtes venus dans cette église après nous, mais vous autres êtes déjà avancés, alors que nous autres sommes sur place ». Ces propos m’ont choqué, ils m’ont vraiment choqué. Je sais du reste qu’un tel langage est celui de plusieurs dans cette assemblée. Je dois peut-être vous rappeler que j’avais chassé une fille dans cette communauté, une fille qui ne cachait pas son mauvais état de cœur. C’était une fille qui n’avait jamais été content du bien-être des autres. Elle n’avait jamais été contente de la bénédiction des autres. Elle manifestait cela ouvertement et l’avait répété à plusieurs reprises. J’avais été obligé de la chasser de l’église afin qu’elle aille vivre dans le milieu mondain qui semblait lui convenir.

Franchement, comment pouvez-vous prétendre être chrétiens et vous n’êtes pas contents lorsque votre frère ou sœur prospère ou est béni ? Comment pouvez-vous dire que vous êtes chrétiens et faites des comparaisons entre l’évolution de vos frères et sœurs et la vôtre, pour constater et regretter que vous êtes sur place alors qu’ils évoluent ou avancent ? Nous constatons finalement que ce n’est pas ma fille Norbertine qui a utilisé l’expression « être sur place » lorsqu’elle m’a écrit pour déplorer que « cela fait huit ans qu’elle est au Tabernacle de la Liberté, mais elle est sur place ». Il y en plusieurs qui l’utilisent. Sachez donc que, si vous prétendez être chrétiens et vous avez ce genre de méchant cœur, vous mourez dans l’état dans lequel vous êtes jusqu’à votre fin et vous irez en enfer. Dieu ne peut en effet pas donner à quelqu’un qui a un mauvais cœur en général, et particulièrement quelqu’un qui a un mauvais cœur et qui persévère et est instruit dans les voies de Dieu dans cette église. Quelqu’un qui est dans la maison de Dieu et qui fait de ses frères et sœurs ses ennemis jurés à cause de leur succès ou leur réussite, ne peut pas recevoir de Dieu.

Un tel comportement est tout simplement terrible. Où voulez-vous aller avec un tel comportement ? Où voulez-vous que l’église aille avec ce genre de chrétiens ? Lisez ce qui est dit des chrétiens de la Macédoine ! Il est dit qu’ils étaient profondément pauvres et se trouvaient par ailleurs au milieu de tribulations qui les avaient éprouvés, mais leur joie était débordante lorsqu’il avait fallu qu’ils contribuassent pour les frères de Jérusalem. Je vous fais savoir que ces gens n’auraient pas eu la même promptitude et la joie débordante à venir en aide aux ceux de la Macédoine, s’ils n’étaient pas pauvres d’esprit. Ils ne pouvaient pas manifester la joie de participer à l’assistance aux autres s’ils n’étaient spirituellement pauvres. Nous le verrons plus loin dans ce même texte. C’est leur état de pauvreté spirituelle qui les avait animés. Elle avait permis qu’ils soient dans le même esprit que les saints de Jérusalem alors qu’eux-mêmes étaient dans les difficultés matérielles et financières.

Ces chrétiens avaient préféré donner à ce qui souffraient comme eux. Ils avaient préféré se priver de ceux qui pouvait les soulager, pour aider les autres. Un tel état d’esprit m’amène à vous dire que, le pauvre en esprit doit se sacrifier pour les autres pauvres. Je vous assure que, aussitôt que vous adoptez l’esprit de pauvre en esprit qui s’occupe des autres pauvres, vous êtes à l’abri de vos esprits familiers. Je ne vois pas comment ceux-ci, les grands-mères et grands-pères ou les pères fondateurs de votre famille, peuvent vous atteindre. Je ne vois pas par où ils passeront pour vous atteindre. Ils ne peuvent plus vous atteindre, quel que soit le moyen ou la personne qu’ils peuvent utiliser, dans la mesure où, pour un vrai pauvre en esprit, l’unique personne qui compte, c’est Dieu. C’est donc de Dieu qu’il reçoit le conseil et les directives pour tout. Il n’y a donc personne d’autre qui puisse lui suggérer des choses et des démarches susceptibles de le faire tomber.

C’est le lieu de vous préciser que, lorsque vous recevez des suggestions de tout côté, ces gens qui vous les font sont envoyés par les esprits familiers qui sont vos grands-mères, grands-pères ou pères fondateurs, qu’ils utilisent comme des liaisons. Ils utilisent ces liaisons vous rattraper et vous ramener en arrière ou alors pour vous ébranler et vous ralentir. Quand vous n’avez que Dieu comme l’unique personne que vous consultez, et qui a autorité sur vous en tout, pour tout, et partout, personne ne peut vous atteindre. Je dis bien, personne. J’aimerais que vous compreniez cela une fois pour toute. C’est pour cette raison que j’aime vous prendre l’exemple sur moi-même. Car, jusqu’à présent, je ne comprends pas comment Dieu m’a fait comprendre cela très tôt. Dieu m’a fait grâce de vite comprendre que, lorsqu’on est devenu chrétien, on doit couper les ponts avec tout le monde et n’écouter que Dieu et lui-seul.

Bien que j’aie déjà raconté cela ici à l’église, je vous dis la pure vérité que, quand je me suis converti, et comme je connaissais ma famille, étant encore sur les bancs d’école, j’étais sur mes gardes pour que personne parmi mes frères ne soit utilisé pour me ramener en arrière. Je vous dis que j’étais sur mes gardes. Pour tout vous dire, je vous raconte l’une des scènes qui confirme ce que je vous dis. A la rentrée scolaire qui avait suivi ma conversion, je devais aller chercher l’argent de scolarité au village. En y allant, je m’étais préparé à l’avance en prévoyant mon argent de transport pour le retour à Yaoundé. Je m’étais dit que, en y allant, je pouvais y caler à cause de l’argent de transport, étant donné que mes frères n’étaient pas d’accord avec ma foi chrétienne. J’avais donc fait des jobs qui m’avaient procuré de l’argent à cette fin. C’est ce pressentiment que j’avais à mon départ qui s’était réalisé. Lorsque j’étais arrivé au village, mon grand-frère qui cueillait le vin de palme, avait exigé que je l’accompagne abattre les palmiers.

Ce dernier savait bien que je ne pouvais le faire, parce que j’avais dit non aux alcools sur toutes les formes : je ne bois pas, je n’offre pas, je ne participe à aucune activité de production de l’alcool, et je participe à aucune transaction autour de l’alcool. Tous le savaient depuis ma conversion, puisque je leur avais décliné mon statut en termes de ce que je peux faire et ce que je ne peux pas faire. Je leur avais dit qui j’étais devenu, et ils le savaient bien ; puis que je priais avec eux par exemple. Vous pouvez donc comprendre que mon frère m’avait tendu un piège. Mais je ne m’étais pas laissé tomber dans son piège. Le matin prévu pour aller abattre les palmiers, il avait aiguisé les machettes et les haches. Ayant pris le chemin du champ, nous étions arrivés à un carrefour. Comme il marchait à bonne distance devant moi, j’avais déposé sa machette en plein carrefour de la piste et avais emprunté en course l’autre piste qui me permettait de rejoindre la route principale conduisant à Yaoundé devant. C’est comme cela que j’avais emprunté mon taxi pour rejoindre la ville, sans plus passé par mon village. Voyez-vous, j’avais pris mes précautions à l’avance.

Je voudrais ici vous démontrer comment j’avais su prendre mes dispositions pour éviter toute liaison avec ma famille. Et lorsque Dieu m’avait demandé de tout abandonner pour le servir en plein temps, j’avais augmenté ma vigilance au point où, tous ceux que je pouvais soupçonner qu’ils puissent me décourager dans mon engagement, je les évitais, je les esquivais et les fuyais. J’avais déjà cessé la fréquentation de la famille et du village, j’avais également cessé de solliciter mes frères pour ma scolarité ou pour les éventuels soins. J’avais complètement « barré » mes frères charnels, sachant qu’ils avaient l’intention de me ramener en arrière. Et toute personne que je soupçonnais qu’elle pouvait me dire le contraire de ce que Dieu m’avait demandé de faire, était systématiquement esquivée. Je savais que de telle personnes allaient me dire que je suis devenu fou en disant que j’abandonne tout pour servir Dieu. Cela veut dire que je m’étais éloigné de tout ce que les esprits familiers pouvaient utiliser comme liaison pour me décourager.

Je vous dis donc que, c’est depuis le début que j’avais compris qu’il fallait tourner le dos à tout ce qu’on appelle soutien humain. Je n’avais pas de guide, d’enseignant ou de pasteur attitré. Je n’avais personne. Mais Dieu m’avait donné la grâce comprendre ces choses très tôt et de me positionner très tôt. Vous autres alors, vous avez quelqu’un qui vous enseigne, vous avez un cadre approprié pour votre accompagnement, mais, vous faites la sourde oreille pour ne pas écouter les enseignements qui vous sont donnés et les mettre en pratique. Tout cela parce que vous êtes en course derrière la vie. Je vous dis bien que, si vous dites que vous êtes chrétiens et vous décidez de ne pas mettre en pratique ce que j’enseigne ici, parce que vous êtes après la vie, vous courrez derrière cette vie toute votre vie durant, sans jamais la rattraper. Car, Jésus a bien dit dans les évangiles que, « celui qui sauvera sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la trouvera. »

L’autre jour, je vous disais que, c’est peut-être parce que vous ne lisez pas votre Bible que ne savez pas ce que Jésus a dit ou a enseigné, relativement à ce qui vous attend lorsque vous dites que vous donnez votre vie à Jésus. Je vous ai dit que, après ma conversion, j’avais lu le nouveau testament en une semaine. Et que, c’est ce que mon esprit avait retenu de cette première semaine de lecture biblique, qui demeure gravé dans mon esprit à ce jour. Mais vous autres, c’est comme si la chrétienté vous a surpris, étant donné que vous n’êtes pas venus à l’église pour vous convertir. Vous êtes venus ici pour vos problèmes : les problèmes de maladies, de travail, de mariage ou de procréation, des problèmes sociaux, etc. ; et chemin faisant, vous avez rencontré l’interpellation de l’évangile à donner vos vies à Jésus. C’est alors que vous avez commencé à faire les efforts, selon vos propres termes, pour abandonner la mauvaise vie. Vous êtes donc en train de forcer la chrétienté, et c’est pourquoi elle vous cale au cou.

Si vous aviez compris que c’est Christ vous fallait, que c’est Christ qu’il vous faut, et que c’est lui qu’il vous faudra toujours, vous auriez levé vos bras pour dire, Seigneur prends tout, nous nous abandonnons. Vous auriez, dès ce moment, lu votre Bible pour comprendre ce qui vous attend à partir du moment où vous avez levé vos bras. La parole du Seigneur n’est pas compliquée ; elle est simple à comprendre. Mais, vous autres vous êtes devenus chrétiens pour que votre vie soit améliorée, pour que vous deveniez de grandes personnalités, avoir de bons emplois, fondé une famille avec femme et enfants, être quelqu’un dans la société. Voilà pourquoi vous autres êtes devenus chrétiens ! Certains mêmes qui prétendaient être convertis avant d’arriver ici, ne l’étaient pas, ils étaient de bons religieux bien qu’ils sortaient des milieux pentecôtistes qui vous promettent ciel et terre. Les amis, jusqu’à quand vous enseignerais-je que le christianisme n’est pas cela ?

Le chrétien véritable doit comprendre qu’il est pauvre et qu’il dépend totalement de Dieu. Il est celui qui sait qu’il ne peut rien faire sans Dieu et qu’il ne pourra rien faire sans Dieu. Il sait que Dieu est tout pour lui pour commencer, qu’il est tout pour continuer et qu’il est tout pour finir. Il sait qu’il ne pourra aller nulle part sans Dieu, qu’il ne pourra rien faire sans Dieu. Dieu est tout, tout, tout pour lui. C’est comme cela que le pauvre comprend ; c’est comme cela que le vrai chrétien comprend. Voilà le style de chrétien qui peut savoir s’occuper des autres pauvres. Regardez quelqu’un comme moi, lorsque Dieu m’avait dit que le temps est venu pour que je commence à faire son travail à plein temps, le travail séculier n’était pas difficile à notre époque, mais Dieu m’avait fait comprendre que ce n’était pas ce genre de travail que je devais faire. Il m’avait dit que je devais me donner, me sacrifier pour que les gens écoutent l’évangile et soient sauvés. Je devais donc lever les mains pour ne faire que ce travail. Imaginez quel risque je devais pendre pour accepter ce genre d’engagement ! Mais, c’est ce risque que j’avais pris.

Je vous dis que je prenais cet engagement sans savoir ce qui se passerait par la suite ou comment les choses se passeraient après. C’était un peu comme lorsque Abraham avait répondu à l’appel. Je ne savais pas ce qui m’attendait. Ce qui me revient à l’esprit est que, lorsque je me rendais dans certaines localités pour rendre ministère, certains avaient pitié de moi. Je vous ai par exemple parlé de l’un de mes grand-frères charnels qui ne cessait de me dire : « voilà, tu as tout abandonné, que deviendras-tu ? Que fais-tu de ta vie ? Avec quoi nourriras-tu tes enfants ? Et lorsque je m’étais marié, il était revenu à la charge pour me dire : « voilà que tu t’es déjà marié et fais les enfants, comment vas-tu assurer leur avenir ? »  C’est lui que les esprits familiers envoyaient toujours derrière moi. Je m’étais marié à trente ans. Je lui avais répondu de me laisser tranquille, et d’attendre de faire la comparaison entre mes camarades qui venaient de commencer leur carrière dans la fonction publique et moi, à l’âge de la retraite, pour voir qui d’eux ou de moi sera socialement mieux situé.

J’avais à peine fait six ans de travail de Dieu à plein temps, travail que j’avais commencé à l’âge de vingt-quatre ans. À cet âge-là, je ne savais pas où Dieu me conduisait et ce qu’il ferait de moi. J’avais juste accepté d’être un sacrifice. J’avais accepté la pauvreté spirituelle et la pauvreté matérielle. Car, si l’on n’a pas accepté la pauvreté spirituelle, on ne saurait accepter la pauvreté matérielle ou physique. Si on n’est pas pauvre spirituellement, on ne pourra pas accepter la pauvreté matérielle comme je dis et savoir faire avec elle. Certains chrétiens souffrent de la pauvreté matérielle aujourd’hui, parce qu’ils n’ont jamais accepté et intégré dans leur esprit qu’ils sont démunis. Ils ont toujours aspiré à l’aisance, à la grandeur et à l’opulence. Et comme ils ne prospèrent pas financièrement, ils maudissent Dieu et sont, pour certains, jaloux de leurs frères et sœurs en Christ qui prospèrent financièrement.

Cela est très malheureux. C’est très malheureux de savoir qu’on peut encore trouver ce genre de personne à l’église. Dans l’église primitive, nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre. Personne ne pouvait donc pas se vanter qu’il est riche, qu’il a de l’argent. Même comme Dieu ne leur avait pas demandé de tout vendre et de se réunir à un même endroit pour attendre le retour de Jésus-Christ, les écritures nous confirment que Dieu avait approuvé qu’ils aient tout vendu pour ne compter que sur lui. Pour preuve, la personne qui avait voulu faire le malin était morte de même que sa femme. Je fais allusion à Ananias et Saphira. Ils avaient été frappés de mort parce qu’ils avaient menti au Saint-Esprit. Ils avaient en fait vendu leur propriété et avaient retenu une partie de l’argent pour dire après que voilà tout ce que j’ai reçu comme fruit de la vente. Or personne ne lui avait pas demandé de vendre sa propriété. Il était mort sur le champ, tout comme sa femme qui l’avait suivi dans le mensonge. On comprend par cela que Dieu n’avait pas approuvé son mensonge. Il avait voulu faire comme les autres en prétendant avoir vendu sa propriété et apporté tout le revenu comme les autres avaient fait. C’est ce qu’il avait voulu faire.

Dieu avait approuvé leur action, même comme plus tard, cela leur avait causé des problèmes comme ce que nous venons de lire dans 2 Corinthiens 8. Quand la famine avait sévi, l’église toute entière s’était retrouvée dans le besoin. C’est dès lors que l’apôtre Paul avait fait la réforme pour demander aux uns et aux autres de se mettre au travail non seulement pour soutenir les pauvres, mais aussi pour poursuivre le travail de Dieu sans entraves. Ils devaient s’occuper des pauvres. Mes amis, si vous n’êtes pas pauvres spirituellement, vous ne pourrez pas comprendre que vous devez vous occuper, qu’il faut aider les autres pauvres spirituels et matériels. L’aide ou le soutien que les non-pauvres spirituels peuvent accorder aux pauvres spirituels ne peut pas aider. Elle ne peut être qu’une malédiction. Lorsque vous voyez donc les sectaires aller dans les hôpitaux et les orphelins pour faire des dons, c’est non pour aider, mais plutôt pour collecter les étoiles des bénéficiaires des dons. Ce n’est donc pas pour leur faire du bien.

Je vous dis que les sectaires, les sorciers, les réincarnés ou les pédés, ne peuvent pas faire le bien. Ils en sont incapables. La personne qui peut soutenir quelqu’un est celle-là qui a expérimenté l’état de celui-là qu’elle veut aider. Si vous n’avez donc pas été pauvres, vous ne pouvez pas aider les pauvres. Si vous n’avez pas été pauvres et si vous n’êtes pas pauvres, vous ne pouvez pas aider des autres pauvres. Vous devez le comprendre. Nous continuerons cet enseignement demain.

Mais je reviens un peu sur ce verset 2 où il est écrit : « Au milieu de beaucoup de tribulations qui les ont éprouvées, leur joie débordante et leur pauvreté profonde ont produit avec abondance de riches libéralités de leur part. » Il est à se demander comment est-ce qu’un pauvre peut-il donner abondamment ; comment est-ce qu’il peut produire de riches libéralités ? Nous comprenons que c’est l’état d’esprit qui revoie à l’offrande de la pauvre veuve. Et plus loin, au verset 12 précisément, l’apôtre Paul explique ce que nous lisons au verset 2. Voici ce qu’il dit : « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas. » Ce texte nous confirme que c’est l’état d’esprit qui compte.

Quand on donne avec un bon état d’esprit, ou quand on aide le pauvre avec un bon état d’esprit, on est en train de réaliser une grande œuvre. Même si on ne donne que deux pièces comme la pauvre veuve, on aura donné plus les riches rosicruciens, francs-maçons et autres ont eu à donner. Ce n’est donc pas le montant qui compte, c’est l’état d’esprit qui accompagne le don qui compte. Ce n’est pas le sacrifice que l’on fait qui compte, mais c’est l’état d’esprit qui accompagne le don qui compte. Ceci m’amène à vous recommander la lecture de 1 Corinthiens 13 qui traite de l’état d’esprit.

On peut faire de grands dons, on peut même se sacrifier soi-même, mais, si ce sacrifice est fait dans un état d’esprit contraire, on se sera sacrifié pour rien. On n’aura rien fait, parce que Dieu ne prendra pas un tel sacrifice en compte. Alors question : comment est votre état d’esprit ; il est comment votre état d’esprit ? Savez-vous que vous êtes un sacrifice, et vous êtes-vous en conséquence sacrifiés pour que les autres pauvres trouvent du bien ? Est-ce que c’est cet état d’esprit qui vous anime ? C’est lui, c’est cet état d’esprit qui doit vous animer. C’est cet état d’esprit qui devrait vous animer depuis que vous avez dit que vous avez cru ; et c’est lui qui doit continuer de vous animer tout au long de votre vie chrétienne, jusqu’à ce que la trompette sonne, ou alors jusqu’à ce que vous soyez enlevés avant le son de la trompette.

Si l’état d’esprit de pauvre vous quitte, même si vous faites des sacrifices apparents, même si vous faites des largesses en guise de don, cela ne vous rapportera rien. Et même si vous dites que vous vous occupez des autres pauvres, sans un bon état d’esprit, vous n’aurez rien foutu. Il vaut la peine de comprendre aujourd’hui que vous pouvez être considérés comme étant spirituellement le dernier, ou comme état le dernier matériellement parlant, mais si vous avez un bon état d’esprit, vous comprendrez que vous avez quelque chose que vous pouvez donner pour le salut des autres pauvres ; quelque chose que Dieu utilisera. Même étant vous-mêmes dans des tribulations, dans des épreuves ou dans le besoin ; même si vous êtes dans un état de ne pouvoir manger ou prier, et que vous avez la préoccupation de voir les âmes sauvées, vous faites une bonne œuvre, une grande œuvre.

Lorsque je réfléchissais sur la situation de mon fils Rick Delors, je me suis rappelé de cet esprit qui se moquait de lui après son opération. Lorsqu’il sortait de l’effet de l’anesthésie, il avait dit : « Seigneur sauve les âmes ». C’était un bon état d’esprit. Même comme il est souvent animé d’un zèle amer, mais il est animé d’un bon état d’esprit pour Dieu. C’est cela que Dieu regarde et c’est ce qui compte : Avoir un bon état d’esprit.

On peut ne pas toujours bien faire à chaque fois, mais, lorsqu’on a un bon état d’esprit, c’est ce que Dieu regarde. Chers amis, pouvez-vous chercher à avoir un bon état d’esprit ? Pouvez-vous chercher un bon état d’esprit qui vous permettra de vous occuper des pauvres, c’est-à-dire de rechercher à tout prix le salut des pauvres ? Pouvez-vous rechercher la délivrance des pauvres, leur restauration et leur réconciliation avec Dieu ?

Levez-vous pour prier Dieu de vous accorder la grâce d’avoir un bon état de cœur !

Amen !

 

 

 

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[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – LES MARABOUTS DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT SONT INTERCEPTÉS ET MIS HORS D’ÉTAT DE NUIRE[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Saisis comme démons dans le corps d’une jeune dame, des marabouts nigérians et béninois ont affirmé avoir été embauchés par les 72 membres du gouvernement du Cameroun, à des fins de protection, impunité et d’invisibilité mystique.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé ces démons en enfer. Par le feu du Saint-Esprit, continuons à consumer leurs renforts et leurs renouvellements.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN/ GRÈVE ET REVENDICATION DES ENSEIGNANTS – LES ESPRITS D’INDIVIDUALISME, DE CORRUPTION ET D’INTÉRÊT PERSONNEL SONT MIS HORS CIRCUIT[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Depuis plusieurs semaines, dans l’enseignement primaire et secondaire, les enseignants camerounais sont en grève, et ils expriment leurs revendications à travers le mouvement baptisé « OTS, on a trop supporté ».

Pendant le culte de ce jour, l’Éternel Dieu a saisi les esprits d’Individualisme, de Corruption et d’Intérêt personnel. Révélation a été faite que les représentants des enseignants ont été corrompus, y compris certains chefs d’établissement, à cause de l’individualisme et de la recherche de l’intérêt personnel. Bien sûr, de telles attitudes sont de nature à empêcher des solutions concrètes et durables aux revendications des enseignants.

Heureusement, les esprits ci-dessus ont été décapités et refoulés dans les abîmes par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, ce qui permet de redonner des forces et de la vigueur au mouvement de revendication des enseignants, à travers le mouvement OTS.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LA DANSE, LA LOUANGE ET LA JOIE DES FIDÈLES TERRASSENT LES ESPRITS FAMILIERS ![:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Pendant la phase de louanges de ce jour, les fidèles du Tabernacle de la Liberté ont dansé, exalté et célébré l’Éternel Dieu avec entrain, ferveur et enthousiasme.

Un tel état d’esprit a eu pour effet de fragiliser et d’énerver les esprits familiers qui, saisis dans le corps d’une dame, ont fait savoir que leur désir est plutôt de voir les fidèles se morfondre et se plaindre, au regard des maladies, de la stérilité, des fibromes, des pannes de voiture et de diverses attaques par lesquels ils prennent le malin plaisir de les affubler.

Chrétiens du Tabernacle de la Liberté, maintenons donc le cap et avançons, célébrons notre Dieu en toutes circonstances, loin des lamentations, des plaintes, des inquiétudes et des murmures.

Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – NEUTRALISATION DES VARIANTS DU CORONAVIRUS PULVÉRISÉS DANS LE PAYS[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (DIMANCHE 06 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Nous rendons grâce à l’Éternel Dieu, qui a saisi les esprits incarnant les variants du Coronavirus pulvérisés à Yaoundé. Parlant dans le corps d’un jeune homme, ces esprits ont expliqué que les variants en question se chiffrent en milliards de sujets, et qu’ils ont par exemple été pulvérisés dans les marchés, les commerces et les salles d’accouchement, avec le feu vert de Malachie MANAOUDA, Ministre de la Santé publique du Cameroun.

Heureusement, l’Éternel Dieu a neutralisé et balayé les effets de ces différents variants, en faisant tomber la pluie au Cameroun. Notre Dieu a également contrecarré les famines programmées par le monde des ténèbres contre le Cameroun.

Au nom puissant de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et refoulé les esprits ci-dessus en enfer, avec leur contenance à variants. Par le sang de Jésus, le Cameroun a été assaini du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest.

Merci Seigneur.

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[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : TABERNACLE DE LA LIBERTÉ – LES FIDÈLES INTERPELLÉS PAR LES ESPRITS SUIVANTS : « LA MALÉDICTION ET LE SERPENT D’AIRAIN », « LES ESPRITS FAMILIERS », « LE LIVRE MALÉFIQUE », « LES RÉSERVES », « LES TRÉSORS », « L’IMPATIENCE », « LA PEUR DU LENDEMAIN ET LE TRANSFERT D’ÉNERGIE », « LA PEUR DE SOUFFRIR », « L’ÉTAT DE CŒUR »[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Les esprits ci-dessus énumérés ont été saisis par l’Éternel Dieu. Ils ont interpelé les fidèles du Tabernacle de la Liberté, afin d’amener chacun à renouer sa communion et l’abandon total à Dieu, sans réserve et sans hésitation, pour un service désintéressé, de qualité, efficace et propice au salut des pauvres en esprit, non seulement autour de nous, dans notre environnement immédiat, mais aussi à travers le monde entier, et pour les générations futures.

Pour une telle efficacité, il nous a été rappelé combien il est important d’avoir le cœur pur, et de se débarrasser de la peur du lendemain de la peur de la souffrance, puisque nous devons nous sacrifier chaque jour pour que les autres soient sauvés. À l’exemple de Christ qui a donné de sa vie pour nous sauver et ne s’est pas défendu, nous devons accepter la maltraitance et les injustices, sans nous justifier, sans chercher à être reconnu, célébré, honoré des hommes. En travaillant avec un tel état de cœur, nous pourrons transférer aux autres et aux générations une énergie utile au salut, l’énergie de Christ. Par contre, si nous ne travaillons de cette manière, si nous restons égoïstes, concentrés sur nous-mêmes, sur des besoins personnels dont nous voulons des solutions auprès de Dieu, nous nous attirons plutôt la malédiction, et nous nous rendrons accessibles aux attaques des esprits familiers, qui nous influenceraient à nouveau et accompliraient les programmations écrites à notre encontre dans leur livre maléfique.

Que chacun conserve donc sa délivrance, en pratiquant les conseils généraux, et les conseils qui ont été directement adressés aux uns et aux autres pendant les différentes interpellations. Amen.[:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – ANÉANTISSEMENT DE LA VERSION RÉVISÉE, ET DE LA VERSION AUTHENTIQUE DE FERDINAND NGOH NGOH, MINISTRE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Pendant le service de ce jour, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a élevé des prières, au sujet de la Sonamines (Société nationale des mines du Cameroun), dont le Directeur Serge Hervé BOYOGUENO outrepasse l’autorité du Ministre de Tutelle chargé des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique. L’actualité nationale révèle en effet qu’avec l’appui de Ferdinand NGOH NGOH, Serge Hervé BOYOGUENO s’est arrogé les prérogatives de Gabriel DODO NDOKE, son Ministre de tutelle, au point de signer un Mémorandum d’entente avec la China Railways no5 Engineering Group Co, pour l’exploitation des gisements de bauxite de Ngaoundal et Makan, dans la région de l’Adamaoua.

Saisi ce jour comme démon dans le corps d’un jeune homme, Ferdinand NGOH NGOH, Secrétaire général de la Présidence de la République du Cameroun, a avoué que les Mbombog (dignitaires des traditions du peuple Basa’a) comptent parmi ses principaux pourvoyeurs en pouvoirs maléfiques, d’où son arrogance, et sa propension à multiplier des actes indélicats d’abus d’autorité, de trafic d’influence, etc. « Mes pouvoirs n’ont pas de limites. J’ai accédé au poste de SGPR pour détruire le Cameroun. Et je ne suis pas prêt à bouger, tant que Chantal BIYA est au pouvoir », s’est-il vanté pendant l’interrogatoire auquel l’a soumis le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA.

Traitant Son Excellence Paul BIYA de momie, Ferdinand NGOH NGOH s’est présenté comme seigneur des lieux et maître de la maison d’Étoudi. Pendant les échanges, il a été révélé que Ferdinand NGOH NGOH est le véritable Directeur de la Sonamines, car Serge Hervé BOYOGUENO n’est que sa marionnette. Le démon suppôt de Ferdinand NGOH NGOH a aussi fait savoir qu’il existe sous deux formes spirituelles : la « version révisée », qui est la plus répandue, la moins importante, dont la destruction est véritable incidence ; et la « version authentique », qui est plus rare à rencontrer, plus puissante, et dont la destruction entraîne nécessairement le déclin de l’individu représenté ou concerné.

Au nom puissant de Jésus, les différentes versions de Ferdinand NGOH NGOH ont été traquées, et après les avoir décapitées, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA les a chassées en enfer.

Merci Seigneur ![:]

[:fr]DÉLIVRANCE PROPHÉTIQUE : CAMEROUN – DÉMANTÈLEMENT DE LA FORTERESSE DE TCHOLLIRÉ, REMPART ET COUVERTURE MALÉFIQUE DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT ET ASSOCIÉS[:]

[:fr]SÉMINAIRE DU MOIS DE MARS 2022 (SAMEDI 05 MARS 2022) SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : S’OCCUPER DES PAUVRES (MALHEUREUX), AFIN DE SE DÉGAGER DES ESPRITS FAMILIERS (8e partie)

Pendant le service de ce jour, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a élevé des prières, afin de briser les couvertures qui assurent l’impunité et l’immunité maléfique à Ibrahim El Rachidine, Lamido de Garoua, lequel a été inculpé pour homicide dans l’affaire de son neveu Youssouf. Le meurtre en question remonte au 31 janvier dernier, et fait actuellement objet d’instance.

Répondant favorablement à cette prière, l’Éternel Dieu a exposé un esprit impur appelé « La Tour ou la Forteresse de Tcholliré ». Ce démon, parlant dans le corps d’un jeune homme, a affirmé qu’il détient toutes les terres de Tcholliré et celles du Cameroun, y compris les royaumes que renferment le pays. Ensuite, il a expliqué que la forteresse de Tcholliré sert de refuge et de protection au lamido de Garoua, d’où les difficultés que la justice a éprouvées à se prononcer sur sa condamnation, pour le meurtre ci-dessus évoqué.

Le démon incarnant la Forteresse de Tcholliré a fait savoir qu’il boit le sang des vierges et se nourrit du sang des innocents. Les esprits incarnant le sang des vierges en question ont été exposés. Avant leur renvoi dans les abîmes, ils ont dévoilé que le roi sacrifie des vierges chaque année. Il fait aussi d’elles des sentinelles qui travaillent jours et nuits d’une part. D’autre part, il utilise ces vierges comme des filles à joie (des prostituées) qui, transformées en fées et en femmes de nuit, servent au renforcement des pouvoirs mystiques du lamido.

En outre, il a été révélé que la Forteresse de Tcholliré renferme plusieurs totems principaux, dont un Hippopotame pourvoyeur de puissance pour la marque d’invisibilité, un Crocodile ou Léviathan, un Serpent dont rôle dans le royaume consistait à recueillir les étoiles des victimes, un Crapaud posté à l’entrée du royaume comme canal d’accès, et dont le rôle était d’injecter le venin aux personnes sacrifiées, pour les achever. Ces différents totems ont été décapités et chassés en enfer par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA, qui a d’ailleurs extirpé le lamido Garoua de sa cachette, c’est-à-dire du ventre du Crocodile ou Léviathan. Parmi les totems, le Léviathan était le principal de tous.

Les totems ci-dessus servaient d’abri non seulement aux populations de Tcholliré, mais aussi aux méchants, y compris les membres du gouvernement du Cameroun. Ces totems rendaient les membres du gouvernement intouchables au regard des procès, des enquêtes et des juridictions, d’où leur arrogance prononcée et remarquable. Ainsi, quand les 72 membres de l’actuel gouvernement se sentaient menacés, ils allaient se cacher dans ses totems, par exemple dans le ventre de l’Hippopotame. Nous avons appris que ces cachettes invisibles leur étaient assurées ou sont souvent renouvelées grâce aux marabouts dont ils se paient les services au Cameroun, en Inde, à travers l’Afrique ou ailleurs.

L’Éternel Dieu a également exposé les Hiboux et les Chauves-souris du royaume de Tcholliré. Ces démons ont indiqué que leur rôle consistait à ravitailler le royaume avec le sang sucé et pris aux humains. Nous avons appris qu’ils étaient également utilisés pour repérer les « gibiers » ou les personnes à sacrifier, en même temps qu’ils occasionnaient des accidents routiers. Les esprits d’Hiboux et de Chauve-souris ont avoué que lorsqu’ils veulent occasionner un accident et récolter du sang pour le royaume, ils se transforment ou positionnent de petits animaux apparemment anodins et inoffensifs sur les routes. Si le chauffeur minimise les conséquences et s’hasarde à écraser l’animal en question, le choc qui en découle est alors semblable à la collision contre un mur d’acier, et la voiture est renversée ! Le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a saisi l’occasion pour rappeler qu’il est conseillé aux conducteurs de ne rien écraser avec leurs voitures, mais d’esquiver les différents animaux ou objets qui traînent sur la route. Les Chauves-souris et les Hiboux du royaume de Tcholliré ont tous été décapités et refoulés dans les abîmes par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA.

La Tortue géante comptait parmi les totems majeurs de la Forteresse ou du royaume de Tcholliré. Parlant dans le corps d’un jeune homme, ce démon a indiqué qu’il est le gardien de la tradition, et couvre le royaume de sa carapace. Cette carapace tenait par ailleurs lieu de bouclier aux méchants, à l’instar du lamido de Garoua, Ibrahim El Rachidine. Après avoir fracassé sa carapace, au nom de Jésus, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA a décapité et chassé cette Tortue maléfique en enfer.

L’Éternel Dieu a également exposé et anéanti le Dépôt de sang, les Fantômes et les Amulettes du Nord Cameroun, et tous les animaux de la Bénoué, dont la Forteresse de Tcholliré était le refuge, le magasin. « Depuis des décennies, personne ne m’a jamais touché ni osé s’opposer à moi », a déclaré cette Forteresse, étonnée du dépouillement que Christ était en train de lui faire subir, par son église dressée en sentinelle.

À son tour saisi comme démon et parlant dans le corps d’un jeune homme, le Lamido de Tcholliré a tenté de s’opposer à la destruction de la Forteresse, estimant que le prix des vierges qu’on y a sacrifiées devrait servir de rançon, et en garantir la pérennité. Le démon incarnant le Lamido de Tcholliré a été décapité et refoulé dans les abîmes, avec son épouse, la reine mère, la première de toutes femmes du royaume, la nommée « Hadja-Manga ». Avant son refoulement dans les abîmes et alors qu’elle se prévalait de son titre de légataire des pouvoirs du Lamido, la reine mère de Tcholliré a déclaré qu’elle détenait la clé du royaume, laquelle a aussitôt été récupérée par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA.

D’après la légende et le mythe de la région, le nom « Tcholliré » veut dire « la colline aux oiseaux ». Mais de quel type d’oiseaux est-il question ? Grâce à la présente délivrance prophétique, l’Éternel Dieu a révélé qu’il s’agit du Charognard, oiseau vorace et avide de chair humaine. Saisi dans le corps d’un jeune homme, le démon incarnant ce Charognard maléfique a déclaré combien il aime boire le sang humain. Ce n’est donc pas un hasard, si feu le Président Ahidjo a fait construire une prison à Tcholliré, car les prisonniers politiques qui y perdaient la vie participaient d’une manière ou d’une autre au ravitaillement du royaume, de ses totems et du Charognard. Après avoir piégé dans un filet, lié et attaché ce Charognard, le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA l’a décapité et chassé dans le monde des ténèbres.

Quelle délivrance remarquable ! Nous en remercions l’Éternel Dieu, qui a vidé et démantelé la Forteresse maléfique de Tcholliré ![:]