SÉMINAIRE DU MOIS DE SEPTEMBRE 2025 (SAMEDI 06 SEPTEMBRE), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LES PIÈGES DES ESPRITS FAMILIERS (12ème partie)
À la suite du message prêché par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA et tiré de Nombres 24 : 15-20, le Seigneur a saisi les démons personnifiant l’impatience, l’ignorance, la mort, la ruine, les murmures. Écroués dans le corps d’un jeune homme et répondant aux questions posées par le révérend, les premiers ont déclaré ce qui suit :
« C’est nous, nous sommes ‘‘l’Impatience’’, ‘‘l’Ignorance’’ et la Mort. Mais pour le moment, nous sommes venus et nous ne sommes que deux. ‘‘L’impatience’’ est quelque part là-bas, elle ne fait pas partie de notre groupe. Moi qui parle actuellement, je suis la Mort. Dis-tu que la mort est déjà venue ici ? Est-ce toi qui l’as fait venir ? Veux-tu me tuer avant ma mort ? Je suis la ‘‘Ruine’’, je suis la Mort et ‘‘l’Ignorance’’. On est venu prendre part à ton séminaire. On vient à la suite de ceux qui sont passés ici depuis jeudi. Il y en a trois qui restent. Il y a la ‘‘Mort’’, ‘‘l’Ignorance’’, et l’autre n’est pas encore là. Il y a le ‘‘Moi’’ et la ‘‘Ruine’’, ‘‘l’Aveuglement’’, la ‘‘Précipitation’’. Mais aujourd’hui, nous sommes la ‘‘Mort’’ et ‘‘l’Ignorance’’ ; il manque un ».
À leur tour saisis dans le corps d’une jeune dame, l’esprit d’impatience a affirmé ce qui suit : « Je suis ‘‘l’Impatience’’ – en général -, et je suis aussi avec l’esprit d’impatience qui affecte la fille dont je possède le corps (Eugénie KAMANA). Il y a également les esprits personnifiant les murmures, ces murmures qu’elle appelle (qu’elle prend pour) prières. Elle prie ainsi et elle est très sérieuse ‘‘Seigneur ! Depuis combien d’années est-ce que je te sers ? Je sais que j’ai toujours fait la religion, Seigneur pardonne. Toi-même, chaque fois que j’ai ouvert un peu le cœur, je me suis retrouvée là où il ne faut pas, NGOA devient la machine qui me saisit. Wèh ! Quand j’ai voulu démarrer bien avec toi, où me suis-je retrouvée ? Seigneur, je veux te servir ailleurs, n’importe où, sauf là-bas dans les délivrances prophétiques)’’. Après elle revient encore et elle dit ! ‘‘ Seigneur pardonne, pardonne-moi pour les murmures, Mon Dieu ! Regarde un peu l’état de ma famille, Seigneur !’’ ».
– Pasteur Caleb : Sa famille est dans quel état ?
– Les esprits de murmures : Elle veut sauver sa mère à tout prix. Elle dit que sa mère doit ‘‘tomber même dans la rigole’’ (aller au ciel). Elle le disait quand sa mère était là, sa mère vient de partir, elle est partie vendredi. Voici comment elle a continué à prier : « Même les pieds pour aller te servir à l’église, ma mère n’en a même pas. Mon Dieu, aide moi, je t’en supplie, mon Dieu sauve ma mère ».
– Pasteur Caleb : Sa mère rentre mercredi alors que le séminaire commence jeudi, et elle dit qu’elle veut sauver sa mère !
– Les esprits de murmures : Pour elle, elle sait (elle se dit) qu’elle prie. Elle dit encore : « Oh ! Regarde le côté de mes enfants, Seigneur ! Mon fils Jordi, je ne sais même pas là où il est. Seigneur, je le dépose à ton autel. Oh, qu’il soit protégé ! Protège-le. Je le plonge dans le sang de Jésus (soupir). Toutes ces pauses font partie de sa prière. Nous n’arrivons pas à l’imiter étant émotifs comme elle. Nous ne sommes pas émotifs comme elle, pour parvenir à faire couler les larmes. Elle pleure ! Elle pleure ! Quelqu’un qui veut le salut de sa mère, de ses enfants ! Nous-mêmes, on se pose la question de savoir si elle-même est sauvée. Et entre temps, elle cherche et elle dit : « Il faut que j’ai le moyens pour que ma mère vienne habiter avec moi, afin que le jour où son agonie commence, on va appeler au moins le pasteur, pour qu’il l’envoie dans la ‘‘rigole’’ (au ciel). Peut-être qu’on va lui envoyer les nouvelles du départ de sa mère. Elle dit que sa mère a le cœur ouvert (à Jésus-Christ, à l’évangile), du moment où elle ne s’est jamais opposée à sa foi ; c’est ce qu’elle dit. Sa mère est même déjà venue ci. Elle avait porté sa mère, elle l’avait amenée ici à l’église, et sa mère ne s’était pas opposée. Pour elle, cela veut dire que sa mère a le cœur ouvert, donc c’est une âme qu’on doit sauver.
Nous qui parlons, nous représentons les murmures qu’elle appelle (qu’elle prend pour des) prières. C’est nous, là en personne. Nous sommes accompagnés de ‘‘l’Impatience, et de la Bêtise à outrance, comme l’autre l’a dit. Nous sommes montés en surface aujourd’hui, parce qu’elle a essayé de se secouer lors de ce séminaire, un peu.
– Pasteur Caleb : Comme son cœur s’est un peu ouvert et qu’elle se retrouve là où elle ne voulait pas se retrouver (comme canal des délivrances), elle va faire comment ?
– Les esprits de murmures : C’est aussi ce qu’on se demande. On se demande aussi si tu vas lui donner gifle… Nous, on fait notre part de travail.
– Pasteur Caleb : Toi (s’adressant à sœur Bernice), tu ne murmures pas comme cela ? Ou alors, tu ne murmures plus ? Dis la vérité, tu ne murmures pas ou tu ne murmures plus.
– Bernice : Je ne murmure plus.
– Pasteur Caleb : Avant tu murmurais comme cela, et tu disais (croyais) que tu pries.
– Bernice : Oui, et quand on le fait, on est sûr et certain qu’on est en communion avec Dieu
– Pasteur Caleb : Surtout quand les larmes coulent.
– Les esprits de murmures : Wèh ! Les larmes accompagnées de chair de poule.
– Les esprits de mort et d’ignorance : Le Père d’en haut (Dieu) n’a rien à foutre avec de telles larmes.
– Pasteur Caleb : les larmes de crocodile
– Les esprits de mort et d’ignorance : Surtout avec un cœur mauvais, méchant. Quand tu pleurs et que tu fais de telles « prières », tu remets en cause la raison pour laquelle il t’a appelé, et où il t’a envoyé
– Les esprits de murmures : Celle ou celui qui fait de telles prières voit que votre Dieu doit changer. Il ou elle dit à votre Dieu : « Vire-moi à gauche ou à droite ».
– Les esprits de mort et d’ignorance : Toute personne qui fait ce genre de prière devient elle-même Dieu (elle prend la place de Dieu).
– Pasteur Caleb : elle devient Dieu, parce que c’est elle qui donne les directives à Dieu
– Les esprits de mort et d’ignorance : Voilà !
– Pasteur Carole : Tu as souvent murmuré comme cela (s’adressant à sœur Carole) ?
– Carole : Oui, c’était avant.
– Pasteur Caleb : As-tu à présent mûri ? Ne pries-tu plus comme avant ?
– Carole : Je fais les vraies prières maintenant.
– Pasteur Caleb : Et toi (s’adressant à sœur Olivia) ? As-tu souvent murmuré comme cela, croyant que tu pries ?
– Olivia : Oui, souvent.
– Pasteur Caleb : Chez toi, ce n’était pas avant (tu le fais encore).
– Olivia : Souvent… Parfois quand je fais une prière qui n’est pas dans la volonté de Dieu, ce sont des murmures.
– Pasteur Caleb : Mais, tu n’as pas encore compris qu’il ne faut pas prendre le couloir là.
– Olivia : Parfois, tu penses que c’est la normalité, mais après tu découvres que ce n’est pas normal
– Pasteur Caleb : Qu’est-ce qui te fait découvrir que ce n’est pas normal, que ce n’est plus dans la normalité ?
– Olivia : Parfois, ce sont les réponses de Dieu.
– Pasteur Caleb : Après avoir bien murmuré…
– Olivia : Parfois, quand tu penses que quelque chose est normale… Je prends un exemple banal. Tu veux manger, Dieu te dis que ce n’est pas le moment de manger. Tu auras fait une prière pour demander à manger, alors que ce n’est pas le moment de manger. Donc je considère que ce sont des murmures.
– Pasteur Caleb : Je sais qu’ils sont nombreux ici ainsi, qui murmurent et croient qu’ils sont en train d’intercéder pour l’âme perdue. Pourtant ce sont des murmures.
– Les esprits de mort et d’ignorance : Voici l’autre en lunettes (parlant de papa Essama).
– Pasteur Caleb : Papa Essama.
– Les esprits de mort et d’ignorance : Chaud mec ! Il fait semblant d’oublier un peu le couloir concernant ses enfants, mais quand cela remonte en surface, quand l’enfant a fait un peu truc, les esprits familiers l’irritent et il oublie les engagements qu’il avait pris. Alors il se met à murmurer, disant qu’il prie. Sa voisine est une autre (maman Julienne, adjudant-chef retraitée). Qui était mort chez toi ?
– Pasteur Caleb : C’est à toi qu’on pose la question.
– Les esprits de mort et d’ignorance : La blessure-là n’est jamais cicatrisée.
– Pasteur Caleb : Qui est cette personne qui était morte chez toi ?
– Maman Julienne : Mon fils.
– Les esprits de mort et d’ignorance : Elle n’a jamais fait le deuil. Tu as déjà fait le deuil ?
– Les esprits de murmures : S’il y a quelque chose et qu’elle se rappelle (de la mort de son fils), elle rentre dans le deuil.
– Les esprits de mort et d’ignorance : C’est à elle la vengeance. La vengeance lui appartient à elle, pas à votre Type (Dieu).
– Les esprits de murmures : Elle est déjà dans les murmures, étant très sérieuse et croyant qu’elle est en train de prier. Nous, on travaille, NGOA !
– Pasteur Caleb : Et ils sont nombreux ainsi. Même à la diaspora ?
– Les esprits de murmures : Celle qui a les cheveux aux vents (maman Claire KOUASSI), voilà une autre « intercesseuse » hors échelle.
– Pasteur Caleb : Wèh ! Ééh ma fille ! Vous murmurez et vous croyez que vous êtes en train de prier.
– Les esprits de murmures : NGOA, j’ai dit que je me balade partout.
– Les esprits de mort et d’ignorance : Celle-ci (maman Claire KOUASSI), sa part est subtile.
– Maman Claire KOUASSI : Bonjour papa. Je reconnais avoir fait cela par le passé, mais plus maintenant. Maintenant, je ne le fais plus. Je l’ai fait par le passé ; mais tout cela est fini.
– Pasteur Caleb : Jérémie, Comment pries-tu ? Sont-ce les murmures ou les vraies prières ?
– Jérémie : Parfois ce sont les murmures.
– Pasteur Caleb : Et son voisin d’à côté (papa Ignace ANANGA) ?
– Papa ANANGA : Je dirai aussi la même chose, papa.
– Pasteur Caleb : Ne te base pas sur l’autre ; dis ta chose.
– Papa ANANGA : Parfois quand le feu brûle beaucoup… Je dis ceci, parfois je murmure aussi sans le savoir, et je m’en rends plus tard. Quand le feu brûle, je suis prêt à murmurer, mais je me ressaisis toujours.
– Pasteur Caleb : Hé ! Dieu de miséricorde, ta grâce ! Caméraman, passe avec la caméra. Le jour ‘‘J’’ c’est demain, fille ! Le Jour ‘‘J’’ c’est demain oh ! Carter, je t’ai vue. Comprends-tu ce que ta mère fait ? Comprends-tu les conneries qu’elle fait ?
– Carter : Oui.
– Les esprits de murmures : Tu reconnais que je te touche aussi de temps en temps (s’adressant à sœur Kameni Carter).
– Pasteur Caleb : As-tu aussi souvent prié de cette façon-là ?
– Carter : Pas vraiment. Mais étant donné que quand on ne prie pas dans la volonté de Dieu, on murmure, techniquement, je murmure souvent.
– Pasteur Caleb : Je me rappelle que l’enfant-ci (Carter) était encore toute petite, et c’est elle qui ramenait souvent sa mère à la raison.
– Les esprits de murmures : N’eût été sa fille, elle ne serait plus dans la maison-ci. Sais-tu combien de fois elle a voulu fuguer ? (…). Elle a voulu fuguer quand l’histoire-ci (son utilisation par Dieu comme canal des délivrances prophétiques) a commencé. Elle a dit qu’elle veut voyager, elle a programmé et elle a dit à sa fille qu’elle veut voyager pour aller à Douala, estimant qu’elle pourra se connecter (par Google Meet) et suivre le culte comme les autres. Comme chaque fois qu’elle programme un truc, sa fille lui dit : « Écris au père (au pasteur) ». Elle a répondu à sa fille : « Éh-éh ! Donc même pour péter je dois écrire au père ? C’est comment ? ».
– Pasteur Caleb : Ikiii ! Donc elle l’a dit à l’enfant de cette manière ?
– Les esprits de murmures : Tu blagues ! Elle a dit encore : « Tout maintenant, il faut écrire. Écrire ? À mon âge-ci, je veux faire un truc, tu me dis qu’il faut écrire au père. C’est comment ? Quand même ! »
– Pasteur Caleb : La rébellion ! Quelle est quelle qualité ?
– Les esprits de murmures : « À chaque seconde, il faut écrite au père. Tu veux même boire l’eau, on te demande d’écrire d’abord au père ; ah ! » Elle a laissé ce côté, puis elle a encore dit à sa fille : « Il faut que j’aille au village, ne vois-tu pas que la mère n’a plus les pieds pour marcher ? ». Quand elle venait tout à l’heure, elle a dit qu’elle doit t’écrire, parce qu’elle doit aller travailler les arachides au village. On lui a demandé si elle est sûre que son père (le pasteur) va valider. Elle a dit : « Papa va valider, c’est pour aller travailler les arachides, ma mère n’a plus la force pour travailler. De temps en temps, je dois aller travailler pour elle, je vais écrire au père ».
– Pasteur Caleb : Tout cela pour vouloir fuir la présence de Dieu.
– Les esprits de murmures : Comme elle a déménagée dans un autre quartier et qu’elle ne vient plus au culte les jeudis elle est peinarde quand elle écoute à la radio (…).
– Pasteur Caleb : Elle loue là-bas à combien ?
– Les esprits de murmures : À 25 000 F CFA.
– Pasteur Caleb : Elle doit chercher une maison ici à côté de l’église, cela ne m’a pas souvent plus de la voir absente au culte les jeudis.
– Les esprits de murmures : Mais elle se connecte. Les dimanches elle suivait l’intercession à la maison, avant de quitter pour venir. Elle disant qu’elle suit très bien (mieux) et qu’elle se concentre mieux quand elle fait l’intercession étant à la maison, parce qu’il n’y a pas de distraction à gauche et à droite. Elle n’a même pas besoin de déménager, le chauffeur de la moto doit seulement aller la chercher, et elle doit venir au culte, quelle que soit l’heure à laquelle elle termine le travail.