SÉMINAIRE DU MOIS DE SEPTEMBRE 2025 (DIMANCHE 07 SEPTEMBRE), SUR LE THÈME : LA DÉLIVRANCE DES ESPRITS FAMILIERS ET DE LA SORCELLERIE, ET LE SOUS-THÈME : LES PIÈGES DES ESPRITS FAMILIERS (12ème partie)
Pendant le culte de ce dimanche, le Seigneur a saisi le démon personnifiant feu MOUBITANG Zéphirin, géniteur de sœur Eugénie KAMANA. Parlant dans le corps de celle-ci, MOUBITANG a ressassé l’histoire et a rappelé les déboires par lesquels est passée celle qui fût autrefois sa fille, mais aussi la victime et la captive de ses œuvres de méchanceté, de ses pratiques de sorcellerie. Dans le même temps, MOUBITANG a rappelé en mémoire les attaques par lesquelles sœur KAMENI Carter, fille d’Eugénie, est passée dès de sa conception. Voici, plus explicitement, ce que « monsieur » MOUBITANG a fait savoir de bout en bout, en répondant aux questions posées par le révérend pasteur Caleb NGOA ATANGANA :
« Je pensais que je l’avais détruite. On ne sait pas d’où l’enfant-ci (KAMENI Carter) est sortie, pour se retrouver dans la coque vide-ci (Eugénie KAMANA). C’est pour cela qu’on voulait en finir avec elle (Carter) dans le ventre de sa mère. Quand sa mère est tombée enceinte, on a vu que l’enfant n’était pas notre semence. La mère a commencé à avaler les remèdes (pour avorter), car il fallait éliminer l’enfant directement. Elle a avalé les remèdes, ça n’a pas donné. Comme elle était à Nanga, et que les secousses du mauvais état de la route étaient réputées être en mesure de faire avorter, elle a voyagé de Nanga à Yaoundé, aller-retour, mais rien n’est sorti. Elle est ensuite partie à l’hôpital, le docteur lui a dit que ce n’est pas le genre de grossesse qu’on peut enlever en donnant simplement les remèdes, mais qu’il fallait ouvrir le col de l’utérus. On a ouvert le col, l’enfant a refusé de sortir. Elle est retournée à l’hôpital voir le médecin, le médecin a prescrit les remèdes… Le fœtus était toujours là dans le ventre. Quand la phase là est finie, elle est partie chez le marabout. Curieusement, quand elle arrive là, on met les remèdes, et le marabout commence à lui dire que c’est une fille qu’elle va accoucher.
« Puis elle était partie au marché acheter les écorces traditionnelles. Si je te dis qu’une seule goutte de sang est sortie, je serai en train de mentir. L’enfant a fait douze mois dans le ventre au lieu de neuf), pour rattraper sa croissance qui avait été freinée par les multiples tentatives d’avortement. Quand elle était partie faire l’échographie à 6 mois, le médecin lui avait dit que l’enfant a un retard de trois mois, et qu’elle doit poser ses genoux au sol pour prier, sinon l’enfant va sortir avec des malformations. Vu tout ce qu’elle avait avalé pour avorter, le médecin lui avait conseillé de prier, de crainte que l’enfant ne sorte avec la malformation. C’est là qu’elle avait dit qu’elle implore votre Type (Dieu), et l’enfant est sortie normalement. On n’a même pas eu besoin de faire des massages à l’enfant, comme c’est souvent le cas, lorsqu’un enfant sort par exemple avec une tête longue. L’enfant (Carter) est sortie normalement ».
– Pasteur Caleb : Et la maladie qu’elle a est venue d’où ?
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : La maladie que l’enfant a, est venue de nous.
– Pasteur Caleb : Comment ?
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Fille, te souviens-tu de ta tante ?
– Carter : L’esprit parle de la feue petite sœur de ma maman, prénommée Marie Noëlle.
– Pasteur Caleb : Sa feue petite sœur, Marie Noëlle ? Elle a fait quoi ?
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : C’est elle qu’on a utilisé pour faire notre travail, vu tout ce qu’on avait déjà fait sans succès, pour éliminer l’enfant. Devait-on laisser l’enfant indemne ? Il fallait lui mettre la maladie dans le corps, pour que cette maladie ralentisse au moins le processus du machin… Il fallait mettre quelque chose dans la chair de l’enfant, pour qu’elle ait les regrets et autres, pour qu’elle ne se focalise pas sur votre Type (Jésus-Christ).
– Pasteur Caleb : Vous avez utilisé Marie Noëlle pour faire quel travail ? … Fille, tu dis que Marie Noëlle ne vit plus ?
– Carter : Non pasteur, elle est décédée.
– Pasteur Caleb : Quand ?
– Carter : Je crois que je faisais la classe de 3e en ce moment-là. Je ne sais plus en quelle année exactement.
– Pasteur Caleb : Et savais-tu que c’est elle qui avait été utilisée pour te donner la maladie ?
– Carter : Non pasteur.
– Pasteur Caleb : Toi démon, comment cela s’est-il passé ? Qu’est-ce qu’elle a fait ? Parle !
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Marie Noëlle savait qu’elle était malade, et c’est à travers la lame qu’elle utilisait, soi- disant pour couper les ongles de l’enfant, qu’elle lui avait transmis la maladie. C’était volontaire, et elle était consciente/
– Pasteur Caleb : Ah ! Voyez-vous la méchanceté ? Ikyiiii ! Metôm !
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Elle a fait le bon travail, mais cela n’a pas donné comme on voulait. On ne sait même pas comment elle a fait pour se retrouver ici. C’est la l’enfant-là qu’on voulait anéantir depuis le ventre, parce que si elle n’existait pas, sa mère ne serait certainement.
– Pasteur Caleb : C’est à cause de ta maladie que vous êtes arrivés ici. Quel âge avais-tu ?
– Carter : J’avais 13 ans.
– Pasteur Caleb : Tu en as combien aujourd’hui ?
– Carter : 23, pasteur.
– Pasteur Caleb : Vous vous rendez compte ? Ils ont décidé d’anéantir l’enfant, et ils ont dit : ‘‘Cela n’a pas réussi dans le ventre. Même comme tu es née, on va seulement t’avoir’’. C’est ainsi que la sorcière blesse, dit qu’elle va couper les ongles à l’enfant, alors que c’était pour lui transmettre la maladie, le VIH.
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Quand sa mère était quitté de Nanga et qu’elle est descendu au village, on avait empoisonné l’enfant quand elle avait deux ans, mais elle n’est pas morte. Quand j’appelle cette enfant du nom de « Sorcellerie », ne comprends-tu pas depuis ? C’est la « sorcellerie » ! Demande à sa mère si elle peut l’envoyer au village. Sa mère pourrait envoyer tous ses enfants au village, sauf celle-ci. On ne peut même te dire les « incantations » (les prières) qu’elle avait faites, quand l’enfant avait commencé la maladie. C’était un 20 mai, elle était sortie pour aller faire la fête. Elle a laissé l’enfant avec la mère, c’est comme cela qu’on va l’empoisonner, à l’âge de deux ans. L’histoire avait commencé de cette manière : elle était sortie pour aller acheter les beignets, avec son enfant au dos. Elle passait, et la sorcière avait dit qu’on a déjà arraché l’enfant. Elle a compris, mais elle fait comme si elle n’a pas entendu. Ce n’était pourtant pas encore arrivé au niveau de l’empoisonnement. C’est quand elle était partie au défilé, qu’on était resté empoisonner l’enfant. Ce jour, en quittant la fête, elle était partie dormir chez son oncle, et quand elle est rentrée à la maison, sa mère a commencé le bavardage : « Hoooh ! Tu sors, tu ne rentres pas, l’enfant et moi n’avons pas pu dormir dans la nuit ! ».
Comme elle avait gardé les galettes à l’enfant, elle a appelé l’enfant à plusieurs reprises, de venir vers elle, mais l’enfant restait entre les mains de sa grand-mère. Elle est venue arracher l’enfant, l’enfant chauffait, la température était à 41. Elle dit à la grand-mère de l’enfant qu’il y a quelque chose qui ne va pas, la mère répond que : « C’est la jaunisse. Comme elle vomit, cherche les herbes, tu lui donnes ». Elle réplique que ce n’est pas sa jaunisse. Elle a dit à la grand-mère (donc sa mère) : « Parle à tes gens ! Si toi-même tu es dedans… L’enfant-ci n’est pas yambassa, elle est bamiléké. Si un cheveu de sa tête bouge, le bamiléké va rafler ce village, et les arbres vont pousser dans les maisons. Même la mouche qui a entendu, la mouche là va mourir ». C’est ce qu’elle avait dit à sa mère, puis elle a porté l’enfant et elle a pris la direction de l’hôpital. Nous sommes arrivés à l’hôpital avec elle. On ne sait même pas d’où… L’histoire-là (Jésus-Christ) a envoyé… Je ne veux même pas appeler son nom. Le médecin avait tout fait, rien ! Pendant que ce temps, elle pleurait du fait que l’enfant s’était évanouie. Elle voulait s’adosser au mur, mais au lieu du mur, c’était sur une porte, et elle s’est retrouvée dedans, dans une chambre, avec l’enfant. Une femme était assise à même le sol, à l’hôpital, et lui a dit « Wèh mâ’a ! Quand tu es arrivée depuis, je t’ai vue, je t’attendais. On a empoisonné ton enfant, mais ne t’inquiète pas, hein ? Ton enfant ne va pas mourir. Vois-tu la bouteille qui est au fond de la salle ? (C’était une bouteille contenant les écorces, avec un gobelet posé dessus). Prends cette bouteille et vient me la donner.
Elle est allée prendre la bouteille, tandis que la femme avait déjà porté l’enfant. Elle a donné la bouteille à la femme, qui a versé le liquide dans le gobelet et lui a dit : « Uhn ! Porte ton enfant, donne-lui toi-même ». Comme l’enfant buvait constamment de l’eau, l’enfant croyait qu’il s’agissait de l’eau, mais avait aussitôt repoussé, en se rendant compte qu’il ne s’agissait pas de l’eau. Mais l’enfant a finalement bu, et quelques minutes après, la température a baissé. L’enfant a dormi de 10 à 15 heures. De temps en temps, elle partait regarder et toucher le cœur, pour se rassurer que le cœur de l’enfant battait encore. La femme lui a dit : « Ne crains riens ».
– Pasteur Caleb : La mère-là était-elle infirmière dans cet hôpital ?
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Quel hôpital ? La femme n’était pas une infirmière, c’était le machin que votre Type (Jésus-Christ) avait envoyé. La chambre dans laquelle elle s’était retrouvée avec cette femme et l’enfant, était-ce même l’hôpital ? (Ce n’était pas l’hôpital). On te raconte qu’elle a vu le mur, a voulu s’adosser et s’est retrouvée dans une pièce dont on ne connaît pas l’origine. Quand le médecin est venu, puisque l’enfant allait déjà mieux, le médecin lui a dit : « Vous pouvez rentrer. Tous les matins, vous viendrez prendre les injections ». Pourtant, le médecin les avait déjà hospitalisés.
– Pasteur Caleb : Qu’est-ce que tu racontes ?
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : c’est la « sorcellerie », c’est sa « sorcellerie » que je suis en train de te raconter. On a fait tout…
– Pasteur Caleb : La femme qui a donné la potion à boire, c’était à l’hôpital, non ?
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Elle n’était même pas de l’hôpital. La salle-là, ce n’était pas la salle de l’hôpital. C’est votre Père (Dieu), c’est votre Type-là… était-ce le remède… Si c’était une infirmière ordinaire, comment aurait-elle fait pour savoir qu’il y aurait un cas d’empoisonnement ce jour-là, au point d’apprêter le remède ?
– Pasteur Caleb : C’était donc une vision…
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Est-ce que la femme-là était de l’hôpital et attendait qu’on va amener un cas d’empoisonnement ? Et cette femme était assise à même le sol, comme je le suis actuellement. Elle n’a pas revu la femme après. Connaît-elle même ne serait-ce que le nom de cette femme ? Cela a été ainsi pendant trois jours successifs, pendant lesquels elle partait à l’hôpital, et on lui donnait le remède. Le troisième jour, que finissait le traitement, elle n’a pas demandé le nom de la femme. Aujourd’hui, elle ne peut pas t’expliquer quel teint avait cette femme. Quand le traitement était fini, n’ayant pas pu accomplir notre mission mystiquement, c’est là que nous sommes venus physiquement à la maison, à travers la coépouse de sa mère, qui avait déclaré que l’enfant a quatre yeux (c’est-à-dire que l’enfant serait sorcière), que ce n’est pas un enfant. Plus tard, cette coépouse était revenue, pour lui dire : « Si tu aimes ton enfant-ci, déménage avec elle. Ne dis à personne. Si tu n’as pas l’argent, je te donne l’argent. Fuis le village ! ». Entre temps, quand elle s’était dit en elle-même : « Celle-ci, dont tout le village sait qu’elle est sorcière, quand elle me dit déjà de fuir avec l’enfant, c’est certainement, soit parce qu’ils ont déjà tué mon enfant, elle veut donc que j’entre dans la voiture et que l’enfant aille mourir par accident… Si mon enfant doit mourir, elle va mourir ici, mais ce que fera son père dans ce village, ce sera du venez voir ! ». Elle n’avait parlé de tout cela à personne, ni même à sa mère.
Trois jours après, la sorcière est venu voir sa mère et lui a dit : « J’ai dit quelque chose à ta fille, mais comme c’est une enfant, elle n’a rien compris. Dis à ta fille de fuir le village avec son enfant » (…). Elle était couchée, et dès qu’elle a entendue cela, elle est sortie et elle a dit à la sorcière : « Héhéhé ! Stop ! Ne parle pas des choses de mon enfant. Si cela me concerne, parle, mais si c’est mon enfant, c’est moi-même qui en parle ! Voilà ta coépouse, si toi-même tu es dedans…. Vous allez seulement déranger mon enfant que vous la dérangez maintenant. Mais si un seul cheveu seulement saute ! Ce que le Bamiléké… Mon enfant n’est pas yambassa, c’est une bamiléké. Si quelque chose lui arrive, son père va raser le village-ci, les arbres vont pousser dans les maisons, même la mouche… ». La sorcière est partie, puis la fille a rechuté, sa mère lui a dit « Va voir le mari de la sorcière, il faut qu’elle verse… ». En fait, il y a un rite chez eux, qui dit qu’il faut verser l’eau sur l’enfant pour que la température baisse. Elle a regardé sa mère, puis est allée et a trouvé la sorcière assise sur la natte, et le sorcier sur la chaise. Elle lui a dit : « Papa, maman m’a envoyé pour te dire de verser l’eau sur l’enfant, parce que ça ne va pas ». La sorcière s’était aussitôt exclamé : « Hum ! », et le sorcier n’a rien dit. Elle a passé au moins quinze minutes devant eux, personne ne parlait. Après le sorcier lui a répondu : « J’ai compris. Pars, j’arrive». Elle est rentrée. Quelques minutes après, le sorcier est venu avec un petit sac, dans lesquels il y avait les écorces, la queue du serpent boa, un morceau de tissu blanc vierge. Il a déposé cela au sol, il a pris ses écorces, les a versés et a dit : « déshabille l’enfant, tu enlèves les chaussures, tu poses l’enfant sur le tissu blanc.
Puis il s’est mis à lancer les bambous en les posant sur la tête en disant : « Si c’est telle chose qui dérange, que cela nous montre, en tombant pile ou face… ». C’est ainsi que le sorcier lançait et posait les bambous. Et, il a laissé les maladies dont il demandait la nature, et il s’est mis à dire que si c’est le père de l’enfant qui dérange l’enfant, les bambous doivent être lancés et tomber sur le côté face. Il a lancé les bambous une première fois, c’est tombé côté pile ; puis une seconde fois. La troisième fois, les bambous sont tombés du côté face. Et il a dit : « Voilà ! C’est le père d l’enfant qui dérange l’enfant », puisqu’elle s’était séparée avec le père de l’enfant, le bamiléké. Le sorcier a ajouté : « Pour qu’on fasse le traitement maintenant, il faut deux poules, à savoir une mère poule et le poussin ». En fait, la mère poule c’était la mère (Eugénie), le poussin c’était la fille (Carter). On devait amener la poule et le poussin en bas du baobab, pour faire le rite. Quand le sorcier est partie, elle (Eugénie) a dit à sa mère : « Maman, depuis que je suis née, je n’ai jamais entendu parler du genre de maladie dont on dit que c’est le père de l’enfant qui dérange l’enfant. Aussi, je n’ai jamais entendu le genre de rite-là. Donc, si tu cherches ta poule et ton poussin, sache aussi que c’est toi qui va aller faire le rite là, pas moi ni mon enfant ». Sa mère lui a répliqué : « Tu es toujours comme ça ! Tu es toujours que, quand on te dit de faire quelque chose… ».
Entre temps, l’enfant chauffait. Puisqu’elle ne voulait pas faire le rite, la grand-mère a décidé alors qu’elle porte l’enfant et qu’elle l’amène à l’hôpital. Dès qu’elles ont porté l’enfant et qu’elles ont quitté le cadre du village, la maladie est finie. Elles sont parties se balader à Ombessa, l’enfant était bien. Le soir arrivé, ils sont rentrés au village, l’enfant se portait bien et elle a bien dormi. Le matin, la sorcière s’est présentée et leur a dit : « On a cherché le remède de l’enfant. Vous étiez où ? ». Elle a répondu de sa bouche à la sorcière : « On était à l’hôpital avec l’enfant. Ça va mieux ». La sorcière est entrée dans la chambre, là où dormait l’enfant, dès qu’elle est en sortie, c’étaient les cris. Elle a appelé l’enfant : « Bébé viens ! Bébé viens ! ». Mais l’enfant n’est pas sortie. Quand elle est allée dans la chambre, c’était la catastrophe ! Elle (Eugénie) a dit à sa mère que trop c’est trop ! Après cela, la sorcière est tombée, en manifestant les mêmes symptômes que l’enfant avait. C’est ainsi que la sorcière a fait trois jours à l’hôpital (…).
Pour couper court, quand l’enfant avait encore rechuté, elle a pris son enfant et elle a pris la route, pieds nus, sans savoir où elle allait. Son cousin la suivait derrière, pour lui donner les babouches. C’est ainsi qu’elle s’est d’abord retrouvée dans le village de sa mère, où elles ont passé trois mois. Arrivés là-bas, l’enfant a guéri. C’est là-bas, dans le village de sa mère, qu’on lui a apporté ses habits et ceux de son enfant, qu’elles avaient laissé de l’autre côté. C’est comme cela qu’elles sont venues ici à Yaoundé. Depuis ce jour, elle n’a plus jamais mis pied avec celle-ci au village. Que va-t-elle aller y faire ?
– Pasteur Caleb : Donc, tu sors de loin, hein ?
– Carter : Oui pasteur.
– « Monsieur » MOUBITANG Zéphirin : Quand elle était arrivée ici, le ventre était comme celui d’une femme enceinte. C’était à cause du poison-là, qui avait mis long dans son corps. Un tel poison laisse toujours les séquelles… J’ai dit que je suis le père de celle-ci (Eugénie). Je suis MOUBITANG NJOLO Zépherin, j’étais un « bon » (grand) sorcier. Comme Nimrod, j’étais un bon chasseur.
– Carter : Fille, tu dois faire comme Job, ne pas maudis pas Dieu (…). Rendons grâce à Dieu. Oh Seigneur, tu es merveilleux pour ce que tu as fait. À toi l’a gloire, l’honneur, la puissance, la force, oh grand Dieu ! Alléluia ! Béni soit ton nom, Seigneur. Amen !